V- PLAN FINANCIER

A- Les états de synthèse : chiffrage du premier exercice

L’étude financière d’un projet est une phase primordiale pour ce dernier,
elle permet de prévoir son progrès au moyen et à long terme ainsi que sa
rentabilité, ses couts de revient, sa marge de bénéfice etc.

1- Le capital social

Notre projet va démarrer par un capital social de 500 000,00 qu’on estime
suffisante Pour le lancement, les frais d’enregistrement et du statut,
l’acquisition du matériels nécessaire au fonctionnement, le salaire de 6 mois
du personnel et le loyer de 6 Mois de local.

Dépense Montant
Frais de constitution de la société 7000 DH
Acquisition des matériels 200 000 DH
Salaire personnel 6 Mois 90 000 DH
Loyers 6 Mois 60 000 DH
Approvisionnement 6 Mois 43 000 DH
TOTAL 400.000 DH
 2- Les prévisions d’exploitation

Durant le premier exercice, on estime réaliser un résultat d’exploitation

déficitaire de -20%, vu les charges du lancement qui vont impacter le résultat,
ainsi que notre image de marque est en début de construction, notre chiffre
d’affaire ne va pas dépasser 60 000DH par mois avec une marge de bénéfice
brut qui avoisine 20%.

Cette marge va être dilué dans les autre charges, tels que le paiement des
salaires, l’amortissement du matériels, et le montant du loyer.

3- Compensation du déficit

Une partie de notre capital social fera l’objet de compensation du déficit du

premier exercice, mais il nous servira du tremplin vers un progrès futur.

Notre politique se basera sur la création d’une image de marque qui ne

sera exploitable qu’à partir de la troisième année d’exploitation.

Dans un marché concurrentiel rigide comme celui de Rabat, la fondation

d’un Nom dans le domaine de restauration ne peut se faire au hasard.
 B- Perspective financière

1- L’exercice de la deuxième année d’exploitation

Durant La deuxième année d’exploitation de notre projet, nous estimons

arriver à une maturité partielle. Nous gérerons mieux nos dépenses, nous
aurons une part de marché plus importante que la 1ére année, nos
fournisseurs et partenaires vont nous faire plus confiance. Tout cela doit ce
refléter sur notre résultat, qu’avec les charges de démarrage subsistante, elle
va arriver à un point de zéro, zéro bénéfice mais surtout zéro déficit.

2- L’exercice de la troisième année et suivants

A partir de la troisième année, notre société va commencer à générer

des bénéfices, en se délivrant des 80% des charges de démarrage et la
notoriété qu’aura notre restaurant a travers nos services, nos prix et
surtout notre « idée nouvelle ».

90% de ces bénéfice « dividende » vont être employer pour l’acquisition

de nouveaux matériels, le recrutement d’un nouveau salarié et des
compagne publicitaire au niveau de toute la métropole « Rabat, Salé,
Temara, Skhirate»