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Ados : les réseaux sociaux au banc d’essai d’Okapi Dans son numéro du 15 février,

Okapi, le magazine des 10-15 ans, a passé tous les réseaux sociaux au banc
d’essai. Okapi s’est interrogé sur leur utilité, facilité, confidentialité, protection des
données ou encore le partage de contenus. De Facebook à Youtube, en passant par
Secret, Twitter ou Whatsapp, chacun des 12 canaux a été examiné sans
concession. Explications du rédacteur en chef… Des lieux de rendez-vous
incontournables pour les ados Ils sont fous des réseaux sociaux ! Pour les
collégiens et encore plus les lycéens, les plateformes de dialogue et de partage en
ligne sont devenues les lieux de rendez-vous incontournables. En être ou pas ? Sur
Facebook, le mastodonte au milliard trois cents millions “d’amis”, la question ne se
pose plus. Les deux tiers des 11-13 ans y auraient ainsi un compte… Alors que le
réseau est officiellement interdit aux moins de 13 ans. Que s’y échange-t-il comme
information ? Souvent rien de bien passionnant ni de très alarmant. Des montagnes
d’images de chats “trop mignons”, de clips de stars du moment, de photos de “profil”
savamment mises en scène, le tout agrémenté des commentaires lapidaires des
amis : “mdr, lol, trop swag…”. Pour les ados et pré-ados, les réseaux sociaux sont
bel et bien le “journal extime” du XXIe siècle, où affiner sa personnalité sous le
regard permanent des amis plus ou moins proches. Un banc d’essai des réseaux
sociaux sans concession Dans son numéro du 15 février, le magazine des
collégiens Okapi a passé tous les réseaux sociaux au banc d’essai. Okapi s’est
interrogé sur leur utilité, facilité, confidentialité, protection des données ou encore le
partage de contenus. De Facebook à Youtube, en passant par Secret, Twitter ou
Whatsapp, chacun des 12 canaux a été examiné sans concession. Tout d’abord, un
premier constat : s’ils sont faciles d’usage et d’un design généralement agréable,
tous ces réseaux sans exception imposent des conditions d’utilisation littéralement
incompréhensibles. Un manque de transparence difficile à imputer au seul hasard…
Sur leur utilité, pour partager des contenus, s’exprimer, échanger ou retrouver des
amis, l’enquête d’Okapi salue les performances de Facebook ainsi que celles de
Twitter ou Google+. Ensuite, Pinterest, basé sur l’affichage d’images, tire également
son épingle du jeu. Au dernier rang, Ask.fm et Secret présentent un intérêt quasi nul,
notamment dû à l’anonymat des intervenants. Restent la confidentialité et la
sécurité, dont l’importance est trop souvent sous-estimée par les ados. Là encore,
les deux moutons noirs Ask.fm et Secret sont à déconseiller aux ados : trop de
risques de s’y faire harceler par des inconnus sans possibilité de bien protéger ses
infos personnelles ! Les applis de messagerie évoluées, telles Whatsapp ou Viber,
s’en tirent correctement, ainsi que le réseau Pinterest, alors que Facebook s’avère
décidément bien compliqué à paramétrer. Comment aider ses enfants à se protéger
sur les réseaux sociaux ? Enfin, les témoignages recueillis par le magazine Okapi
permettent de constater que les ados se font assez rapidement leur propre opinion
quant à ces réseaux sociaux dès qu’ils en deviennent usagers réguliers. Plutôt que
de chercher à “devenir ami” avec eux (!) sur ces réseaux, ce qui serait contre-
productif, les parents auront tout à gagner à les aider. Par exemple, en leur posant
des limites quant à la publication d’informations personnelles, les alerter du traçage
publicitaire permanent et les accompagner dans le paramétrage de leurs “profils”.
Un apprentissage partagé dans lequel les ados auront sans doute beaucoup à nous
apprendre !

En savoir plus : https://www.okapi.fr/actu-okapi/pour-les-parents/ados-les-reseaux-


sociaux-au-banc-dessai-dokapi

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