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Jacques VALETTE LA GUERRE DALGERIE OUGENERAL SALAN cankes tion Hi shove eb Mémaves combat Ce document est la propriété exclusive de Fabrika Lankis (k_radja@yahoo.com) - 12 Septembre 2010 & 22:47 Golle ! Septembre 2010 a 22:47 INTRODUCTION Le 1* décembre 1956, le général Sslan prend le commandement des uunités des trois armes en Algérie, comme commandant supérieur interar- mées et commandant la X* région militaire. Le 26 novembre, il avait écé promu au grade de général d’armée. I recevaic 'un des commandements les plus importants du moment, et par la masse des effectifs sous ses ordres, qui dépassait le volume habicuel une région militaire, et par le style de la guerre d’Algérie. Les théoriciens militaires distinguaient trois sortes de combats : la guerre de position, la guerre offensive et, depuis la dernidre guerre, la guerre de partisans. En Algérie, le commandemenc avait da s adapter 3 un type nouveau de guerre, qu’on appela « guerre subversive » ou « guerre révolutionnaire » par réfé- rence a lexpérience vietnamienne. Elle nfézait pas quiune guerre de partisans ou une action de contre-terro- riste. Maquis et terroristes écaient soutenus par une infrastructure clandestine, assurant argent, ravitaillement, renouvellement des combattants, et surtout propagande. Lobjectif n’était pas, ici, de reconquérir un territoire mais de reconquérir une population en grande partie atrentiste. Laction militaire ne pouvait étre indépendante d’une autre action, relevant de Pautorité politique, action économico-sociale, instruction, médecine gratuite, habitat, ete. Comme Armée éait partout, ele Fa intégrée & routs les actions de cee politique. ‘Ainsi, d’une mission de maintien de ordre, pour reprendre la phraséologie officielle, le commandement en chef fut amené & tenir un réle politique. En mai 1958, pour gagner cette guerre complexe, Salan dut mener une action conte les projets de négociations avec le FLN et la volonté américaine d’em- pécher Armée de proréger la frontiére tunisienne contre la présence d'élé- ments adverses. II dut, par le support des comités de salut public, accepter tune vaste opération d'action psychologique en Algérie. Une telle guerre ne pouvait qu’étre longue et codteuse pour la France. Le commandant en chef savait qu'il ne la gagnerait qu’avec une contribu tion considérable de la métropole, en hommes, en argent, en soutien moral, et méme en soutien au plan international. Dés l’été 1958, le général Salan comprit que le nouveau gouvernement, présidé par le général De Gaulle, ne partageait pas ses analyses. Ses priorités éraient ailleurs, ou plutdt sa priorité était d’en finir avec cette guerre qui l’empéchait de tenir le réle international done il avait ambition. Cette étude, établie& partir des archives du général Salan, montre com- ment la complexité du probléme militaire s'imposa, comment il répondit aux exigences sans cesse nouvelles de cette guerre, et, 2 la fin, comment il Eb(tios Cespuirdy Livre ne fut pas suivi sur le probléme des effectifs nécessites acess

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