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PROJET D’EVALUATION
MODULE : METHODOLOGIE ET COMMUNICATION
D’ENTREPRISE
SEMESTRE 5
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
Sommaire
INTRODUCTION ……………………………………………………………………………….. 4
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’OBJET, DE L’ENTREPRISE, ET DE LA
METHODE D’APPROCHE………………………….….………………….…………………… 5
I-1. Présentation du thème................................................................................................ 5
I-2. Présentation de la Trésorerie Générale du Royaume : Direction Régionale
d’Agadir………………………………………………………………………………….. 6
I-3. Présentation de la méthode d’approche……………………………………………. 7
A. La méthode d’approche en détail…………………………………………….. 7
Introduction …………………………………………………………….... 7
a) Formulation du problème ……………………………………………….. 7
b) Recherche et simulation…………………………………………………. 8
c) Evaluation……………………………………………………………....... 8
B. Mode d’emploi……………………………………………………………….. 9
a) Concepts de base et préparation…………………………………………. 9
b) Déroulement et Plan Média……………………………………………… 14
b.1 Environnement et contexte…………………………………………... 16
b.2 Description de la cible……………………………………………….. 17
b.3 Objectifs du plan média……………………………………………… 17
b.4 Coût………………………………………………………………….. 21
b.5 Choix du Média……………………………………………………… 21
C. Evaluation…………………………………………………………………..... 22
I-4. Présentation du questionnaire………………………………………………………………. 23
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
INTRODUCTION AU PROJET
La croissance économique est une condition nécessaire au développement. Elle permet une
augmentation des revenus et des niveaux de vie. Cette croissance est en partie assurée par L’Etat,
dans le cadre de la politique budgétaire. Pour que l’Etat pleinement son rôle en tant que acteur majeur
du développement et de la relance économique, il doit disposer de ressources. Parmi ses ressources
nous avons les recettes fiscales qui constituent une ressource importante du budget de l’Etat, elles
trouvent leur destination dans le financement des dépenses publiques pour contribuer au
développement socio-économique de notre pays qui connaît une formidable dynamique de chantiers,
d'infrastructures de projets structurants, aéroports, autoroutes, ports, liaisons ferroviaires… mise à
niveau des villes…
L’impôt peut être défini comme un prélèvement opéré par la puissance publique sur les revenus et les
biens des citoyens. De nos jours l’administration chargée de la collecte de l’impôt, c'est-à-dire
Trésorerie Régionale, rencontre plusieurs difficultés dans le recouvrement de ce devoir citoyen. Ces
difficultés peuvent être liées soit à une méconnaissance du contribuable à la question de l’importance
de l’impôt, soit à un manque d’information sur le civisme fiscal des deux cotés (administration et
contribuable). C’est dans ce cadre, que nous, étudiants et acteurs concernés (dans la mesure où le
développement de notre cher pays, le Maroc, passe par nous) avons décidé de mettre en œuvre une
campagne de communication et d’information auprès de nos frères citoyens. Cette campagne
consiste à sensibiliser une tranche des contribuables sur l’importance de s’acquitter de son devoir
fiscal en payant ses impôts. Le choix de la tranche de la population a été fait avec l’aide de la Trésorerie
Régionale de la ville d’Agadir. Nous espérons par la réussite de cette campagne apporter notre pierre
à l’édifice du processus de développement que notre pays a amorcé, tout en rendant un service à la
Trésorerie Régionale de la ville d’Agadir. Sans pour autant oublier que ce travail constitue pour nous,
une expérience et un apprentissage qui va s’ajouter à la batterie de notre savoir dans le cadre de notre
cursus universitaire.
Pendant longtemps, la contrainte et la menace des sanctions étaient les seuls remèdes appliqués pour
favoriser le civisme fiscal. Ce dernier peut être défini comme l’accomplissement volontaire de ses
obligations fiscales, déclarative et de paiement, par le contribuable. Ce comportement citoyen est
une valeur largement prônée par tous les peuples organisés. Cependant, une analyse profonde des
causes de l’incivisme nous conduit à intégrer une autre approche, celle de l’administration service,
c'est-à-dire créer un climat de communication active entre le service fisc et le contribuable.
C’est ainsi que le présent rapport va s’intéresser dans un premier lieu au contexte et au champ
d’intervention de notre campagne de communication, puis à la façon par laquelle nous allons procéder
pour appréhender l’objet. Ensuite nous allons traiter un certain nombre d’outils et de moyens
d’approche. Finalement, dans une seconde partie, nous procéderons à la mise en place de la
campagne.
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
« L’impôt est une prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d’autorité à titre
définitif et sans contrepartie en vue de la couverture des charges publiques » c’est la
définition présentée par la loi de finance mais reste la question qui se pose à quoi sert
l'impôt? La collecte des taxes est un acte indispensable et nécessaire pour procurer des
ressources à l'Etat, ainsi, ce dernier peut financer les dépenses publiques c'est-à-dire ses
interventions dans la vie économique et sociale, ce qui implique les impôts assurent en
premier lieu la couverture de toutes les dépenses publiques comme la création des
infrastructures et la couverture des projets de l’Etat qui sont au profit de l’intérêt général. Les
recettes fiscales couvrent 80.13% des dépenses globales de l’Etat au titre de cette année 2010. Les
ressources de l’Etat proviennent en très grande partie des recettes fiscales, Recettes
provenant des prélèvements obligatoires, non remboursables et sans contrepartie directe
effectués par l'État afin de subvenir aux dépenses publiques. Les Recettes fiscales représentent
90.91% des recettes de l’Etat.
C’est dans ce cadre et partant de ce souci que nous avons choisi d’entreprendre cette
campagne de sensibilisation et de concertation pour un meilleur consentement de l’impôt
,notre pays se structure, se développe et se modernise davantage et l’Etat a besoin de
ressources pour suivre et accompagner cette mutation .Pour que cela soit possible il faut que
chacun des citoyens s’acquitte convenablement de son devoir civique et le plus important
c’est celui de payer ses impôts .
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
La Trésorerie Générale du Royaume (TGR) créée pour la première fois en 1861 constitue
l’une des administrations les plus importantes du Ministère des Finances et de la Privatisation
et à travers laquelle transite l’ensemble des flux financiers et comptables de l’Etat et des
collectivités locales. Elle est également au centre d’un maillage institutionnel constitué
d’administrations publiques, d’établissements publics, de collectivités locales et d’autres
grandes institutions financières tous concernés par la gestion des deniers publics. La TGR a
initié, depuis 3 ans, un grand projet de modernisation dont la vision stratégique est sous-
tendue par deux objectifs fondamentaux : La contribution à l’amélioration substantielle de la
gestion des finances publiques, et l’amélioration du service rendu aux clients et partenaires.
La TGR assure la perception des recettes fiscales et non fiscales à travers la gestion
contentieux administratif et judiciaire relatif au recouvrement et l’assistance des percepteurs
en la matière; la prise en charge des ordres de recettes au titre du budget général de l’Etat,
des budgets annexes et des comptes spéciaux du Trésor; la centralisation des prises en
charges et des recouvrements au titre des amendes et condamnations pécuniaires ainsi que
l’élaboration des statistiques concernant la situation du recouvrement de créances
publiques.la TGR assure la gestion des budgets de 1659 collectivités locales, de 86
groupements et de 41 arrondissements, En effet, la TGR procède au recouvrement de leurs
créances, au règlement des leurs dépenses et à la paie de leur personnel. La TGR met à
contribution également son expertise en offrant le conseil et l’assistance nécessaire aux
collectivités locales .Ce conseil qui est de nature juridique et financière, concerne, entre
autres, la modernisation des procédures comptables, l’analyse financière et l’élaboration des
tableaux de bord. La TGR assure la mission de gestion des dépôts au Trésor. Elle participe à
travers cette activité au financement de la trésorerie de l’Etat. A ce titre, elle gère les comptes
des entreprises et établissements publics qui sont soumis à l’obligation de dépôt de leurs
fonds au trésor. Cette activité est étendue également à la gestion des dépôts d’autres
personnes morales ou privées. La TGR assure la centralisation des opérations comptables de
l’Etat et des collectivités locales et de ce fait elle constitue une référence en matière de
production et de valorisation de l’information comptable de l’Etat et des collectivités locales.
La trésorerie générale d’Agadir assure le recouvrement du sud du Maroc.
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
Il s’agit de mettre en œuvre une Campagne de Communication qui vise la sensibilisation du contribuable
à l’égard de l’importance que joue l’impôt dans le développement socio-économique de notre pays et
plus précisément la ville d’Agadir.
Introduction
Pour mener à bien notre Campagne de Communication, établir un plan d’action est indispensable. Ce
plan d’action traduit la méthode avec laquelle nous allons approcher le sujet. Cette approche se résumera
en trois points essentiels : La formulation du problème, La Recherche et imagination du scénario,
L’évaluation
Pour traiter ces points, nous allons nous baser les informations que nous avons pu recueillir auprès des
hommes de terrain. En effet, nous nous sommes entretenus avec Mr. Abderrahmane MAGHFOUR DRH
de la Direction Régionale des Impôts d’Agadir ainsi que Mme CHADLI Karima, Responsable du service
Coordination et Conseil en recouvrement à la Trésorerie Régionale de la ville d’Agadir.
a) La formulation du problème
L'impôt n'est jamais ressenti comme une réalité agréable. Dès lors, ceux qui ont la charge de l'administrer
sont souvent placés face à des rapports difficiles à gérer, allant même parfois à la limite du conflit ouvert.
Selon Mme. Chadli, la mauvaise perception que l’on a du Fisc est expliquée par les raisons et dont les
Administrations d’impôt, les collectivités locales et les contribuables se partagent la responsabilité et
qui sont suivantes :
L’ignorance des contribuables qui n’en savent pas trop sur leurs droits, ni leurs obligations.
Absence de la culture de communication où on observe chez les Collectivités locales, que
les élus sont pour la plupart du temps des illettrés, des profanes qui ne lèvent même pas le pouce pour
engager des actions en faveur du civisme fiscal.
Absence de dispositif et de textes : Soulignant la nécessité de fixer un budget à allouer à la
Communication. Pour la Collectivité Locale c’est l’affaire de l’état, pourtant ce sont les collectivités
local qui profitent des taxes non déclaratives.
Complexité de l’arsenal fiscal : Le manque de visibilité et de clarté, la complexité de la
réglementation, des démarches, et des procédures.
Absence de culture d’impôt : Les gens croient qu’en payant par exemple la taxe d’habitation
tout doit être propre, et que c’est cet impôt qui constitue le budget affecté à l’hygiène. Alors que c’est
faux. La Source ne traduit en aucun cas la destination ! (IR, IS, TVA en sont aussi l’exemple)
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
L’attitude des agents chargés de recouvrement qui est dans la plupart des cas très
agressive. Il n’y a pas de formations dans ce sens la, c'est-à-dire en termes de communication, Seulement
les hauts responsables en profitent et ne communiquent pas cet apprentissage à leur subordonnés.
L’absence d’administration de services au niveau de certaines collectivités locales
Le contribuable craint l’impôt il s’agit de l’un de ses pires cauchemars du fait qu’il n’ait
aucune idée sur la destination finale de celui-ci.
Les contribuables ne font pas la différence entre la mission de la Direction Régionale des
Impôts qui est chargée de l’émission des impôts et la Trésorerie Régionale qui assure le recouvrement
des impôts.
Au regard de ce nombre important de problèmes, non-exhaustif, notre objectif n’est ni plus, ni moins
communiquer et informer pour modifier ces perceptions, ces attitudes et ces comportements. C’est ainsi
que nous adopterons la méthode explicitée dans la suivante partie.
b) La Recherche
Pour atteindre notre objectif, notre Campagne de Communication consistera en un débat ouvert que l’on
passera à la radio. L’idée est que nous, en tant que jeunes étudiants à l’ENCG d’Agadir, sommes venus
spécialement pour :
▪ Changer les mauvaises attitudes et perceptions que l’on a des entités responsables
de l’émission des impôts, de leur collecte et de leur recouvrement ;
▪ Instruire les contribuables et les informer sur leurs droits et obligations
▪ Les convaincre du bien fondé de l’impôt et l’importance que ce dernier joue dans
le développement de notre ville.
Sans pour autant négliger l’importance de prodiguer un conseil aux Administrations concernées.
Cette action donnera au message transmis un degré de crédibilité important et renforcera implicitement
l’envie d’écouter chez l’audience du fait que ce n’est pas des responsables qui communiquent sur le
sujet mais ce sont plutôt nos enfants avant d’être des étudiants. Ceci va atténuer le risque de provoquer
des suspicions de la cible et éventuellement remettre en cause la crédibilité des propos avancés.
Cette proposition nous a été vivement recommandée par Mme Chadli, le choix du média radio n’est pas
une conséquence de l’arbitraire, mais il s’agit du média privilégié par la Trésorerie Régionale pour
communiquer, la cible à plus tendance à être exposée à ce média. Le choix du média et du support seront
traités en détail au niveau du Plan Média.
c) L’évaluation
L’efficacité de cette méthode fera l’objet d’une évaluation prévisionnelle par les Responsables
Trésorerie et Direction régionales pour en apprécier la conformité avec l’image, la culture et l’éthique
des deux structures, et la réalité de la situation actuelle. Elle fera aussi l’objet d’une évaluation auprès
de la chaine Radio Plus pour en estimer la faisabilité.
Toutefois, nous présenterons un certains nombre d’outils et de moyens afin de prévoir l’efficacité de
notre campagne au niveau du Mode d’emploi.
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
B. LE MODE D’EMPLOI
Chaque pratique a des règles techniques donc la campagne de communication ne peut pas y
échapper. Elle doit obéir a une certaine discipline afin d’aboutir à l’efficacité d’un projet de
communication. La campagne de communication que nous allons tenter de réaliser touche
un thème très important dans la société « Sensibilisation sur l’importance du paiement
d’impôts » .Afin de réussir ce projet il faudrait respecter ces règles.
Unité thème : Notre thème porte sur la mise en place d’une campagne de communication et
d’information sur la promotion des valeurs civiques : Cas de l’importance du paiement des impôts. Etant
donné que le thème est large, et pour obéir aux règles techniques nous avons jugé opportun de traiter
l’axe : « La place de l’impôt dans le développement de la ville d’Agadir ».
Unité temps : C’est le temps ou la période définie selon les méthodes scientifiques du Plan média.
Unité tout : Vu qu’au Maroc on a coutume de faire des campagnes de communication nationales. Selon
ce concept, il serait préférable de mener des campagnes de communication régionales pour tenir compte
des diversités culturelles propres à chaque région. En outre, cela permettra de mettre en œuvre les
moyens nécessaires en fonction de chaque région pour une bonne réussite de la campagne.
Nous sommes des étudiants qui sommes venus aborder avec vous (contribuables) un sujet très important.
Ce n’est pas parce que vous, en tant que parents, êtes les seuls à s’acquitter de votre devoir citoyen que
nous, en tant qu’enfants, n’avons rien à voir là dedans. Bien au contraire, ça nous concerne, les décisions
prises aujourd’hui par le gouvernement, c’est nous qui en assumerons les conséquences.
Au niveau de l’administration du fisc, il s’agit de chercher des réponses à un certain nombre de question
afin d’apporter une transparence
Le slogan qui résume le message qu’on veut transmettre en une seule phrase souvent assez
courte pour être facilement retenue par celui qui l’entend. Il est destinée à attirer l’attention
avec un message simple mais répétitif on peut dire qu’il est par nature réducteur et séducteur.
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
• Le thème de la campagne :
Pour le choix du thème il faut choisir des sujets pour lesquels la communication assure le
meilleur service et peut avoir une grande influence sur l’état existant donc il reste
indispensable d’évaluer la réaction de la population à l’égard de l’usage de l’information sur
le thème traité. Il s’agit pour notre Campagne de l’importance qu’à l’impôt dans le
développement socio-économique.
• La population cible :
L’un des éléments essentiels d’une campagne de sensibilisation est la population visée .Il
s’agit de déterminer leur identités, les raisons de leur sélection comme bénéficiaire de cette
campagne et la nature des messages qu’il leur sera communiquer. Notre choix à déjà porté
sur les contribuables qui versent la Taxe d’habitation, La Taxe Professionnelle, et autres
taxes, car ce sont ses types de taxes qui trouvent leur destination vers les collectivités locales
et éventuellement les projets de développement locaux.
• La conception du message :
Le caractère du message
➢ La peur
Communication de l’entreprise | Groupe1
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
L’objectif d’une campagne de communication basée sur la peur consiste à montrer ou diffuser
des messages à travers des vidéos ou images sanglantes et traumatisantes, afin d’effrayer la
cible.
Les études conduites dans ce cadre, démontrent que l’utilisation de la peur provoque une
forte réponse émotionnelle, mais modifie moins durablement les comportements. Et en plus
elle provoque une tension qui peut se traduire par un rejet catégorique du message.
A cet effet, il conviendrait de n’utiliser la peur que lorsqu’on souhaite déclencher une action
immédiate de la cible.
En plus, l’utilisation de la peur ne produit pas les mêmes effets chez tous les individus. Ainsi,
les personnes anxieuses et névrotiques sont très sensibles aux messages dramatiques et
traumatisants d’où elles fuient un message de ce type, par contre chez d’autres individus, le
message peut les distraire (c’est le cas des films d’horreurs).
✓ La peur serait mieux acceptée par les couches sociales à bas revenus et par les
enfants ;
✓ Les effets de la peur varient sa force et selon les individus, ils sont instantanés mais
fugaces et ils peuvent être dangereux, par la perturbation des fonctions psychomotrices et
préjudiciables à l’émetteur.
Il conviendrait de choisir entre l’éveil de l’attention par un langage dur, mais sans effet à terme
et un mode de présentation plus souple et efficace.
La peur est donc un moyen de persuasion délicat qui ne doit être utilisé qu’avec précaution.
Dans le cas de notre campagne l’utilisation de la peur doit se faire avec beaucoup d’attention. Il ne
s’agit pas d’effrayer les citoyens sur un danger ou une menace grave, mais plutôt de chercher leur
adhésion à l’impôt. Par contre, on peut se référer à la peur, pour montrer la contrainte de la puissance
publique à travers les lois qui régissent l’encadrement et le contrôle de l’impôt, tout en évoquant les
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
sanctions qui découlent en cas de manquement à ce devoir civique. La référence doit se faire avec
beaucoup de précaution et de savoir. Il serait préférable d’utiliser la peur qu’en dernier ressort.
➢ Le recours à l’humour
Les messages humoristiques sont moins nombreux par rapport à ceux de la peur. L’humour
occupe bel et bien une place de choix au sein d’une campagne de communication sociale.
Cependant, elle reste limitée du fait de la distraction de l’attention qu’elle engendre, qui peut
se traduire parfois par une négligence du message. Sa forme doit couvrir alors son fond.
Elle peut toutefois être un moyen pour attirer l’attention du public. Son efficacité peut
s’avérer douteuse dans une campagne de communication sur des thèmes comme la sécurité
routière. On peut citer à titre d’exemple les expériences réalisées par M J LABADIE et J
L’HOSTE, concernant la baisse du taux (14%) du port de la ceinture de sécurité. Il semblerait
qu’il y ait eu contresens sémantique sur le slogan – « Ne soyez pas la reine des pommes » -
perçu comme incompréhensible, soit comme une agression psychologique, par usage d’un
langage infantile, entrainant le rejet du message. En plus les réalisateurs des messages
humoristiques font souvent appel à des procédés trop intellectuels exigeant du public un
décodage rebutant, ce qui est contraire à l’efficacité de toute campagne de communication
dont la vertu suprême réside dans la simplicité. Ce genre de message entraine une
inadaptation d’interprétation du message entre l’émetteur et le récepteur souvent dû à des
références culturelles ou du système de valeurs sociales.
Dans le même ordre d’idées, les expériences de S D VALENTINE et A M MACKIE ont monté,
à l’issue d’une enquête réalisée auprès de 34 personnes sur les spots de sécurité routières, que
les spots humoristiques sont les moins persuasifs. En matière de sécurité routière nous
retiendrons que l’humour est mal perçu du fait des connotations graves liées aux accidents.
Comme la peur, l’humour peut aussi être utilisé en tant qu’argument d’une campagne de
communication et d’information en choisissant un thème bien approprié tel que le notre, c’est à dire
la promotion des valeurs civiques. Comme nous l’avons évoqué au début, notre objectif est d’adhérer
le citoyen au consentement de l’impôt, de ce fait l’utilisation de l’humour peut bel et bien être un
moyen de nous approcher du citoyen pour passer le message.
➢ L’érotisme :
L’utilisation de l’érotisme dans une campagne de communication doit être faite avec
beaucoup de précaution. Il doit tenir compte des tabous et des valeurs culturelles de l’espace
dont le sujet est traité. Afin de ne pas heurter l’opinion publique.
D’après les résultats des travaux de VALENTINE et A.M.MACKIE l’érotisme se situe à la plus
mauvaise place. Scientifiquement, les mots touchant le sexe sont les plus clairement
enregistrés, mais les messages sur lesquels porte le sexe sont obscurément interprétés, sinon
écartés. Le caractère érotique d’une campagne de communication peut être un échec
préalable dans certain espace, comme le Maroc, pour des raisons religieuses.
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
Le ton du message :
D’après une expérience réalisée en France, où 46 personnes ont été appelées à classer
certains recommandations concernant la sécurité routière en fonction de leur efficacité
présumé. Les messages étaient en 4 ordres : technique, moralisateur, scientifique ou
autoritaire. La plus mauvaise note a été attribuée au mode moralisateur. Un ton naïf ou
fantaisiste peut également conduire au rejet du message. Souvent, il en va de même des
messages où les vedettes de cinéma interviennent. « A problème sérieux, il faut des solutions
sérieuses ».
Dans le même ordre d’idée, l’appel à des enfants pour transmettre un message destiné à une
catégorie sociale plus âgées qu’eux risque d’aboutir à un échec, car certains adultes
conçoivent mal de recevoir des conseils provenant de leurs progénitures. Mais, il peut
toutefois être efficace lorsqu’il s’agit d’attirer l’attention des jeunes de mêmes âges ou parfois
de même sexe. De même, le message moralisateur peut aussi bien marché, lorsqu’on fait
appel aux leaders d’opinions. Le recours aux leaders d’opinions est une pratique utilisée en
marketing pour inciter ou stimuler les clients à s’intéresser à un produit. Enfin, le mode
participatif est le plus doux. Comme son nom l’indique, il fait participer le public à
l’élaboration de l’action à entreprendre. Utilisé dans le cas d’un thème difficile, son impact
peut être toutefois faible par rapport au ton direct. Dans l’idéale, il faut savoir dans
circonstances et comment utiliser chacun des tons.
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
l’idéale, il est conseillé de mettre l’accent sur les termes plus positifs dans
l’élaboration du message. L’aspect négatif du message est accentué lorsque le terme
restrictif ou d’opposition est situé enfin de phrase, emplacement particulièrement favorable
à une bonne mémorisation.
Le contenu du message
Par contre, sensibiliser un sujet sur un problème sans donner des solutions pour y remédier
développe un sentiment de frustration, allant jusqu’au rejet total du message. Dès que, le
message s’éloigne de la rigueur d’expérience, l’argument faiblit. Il est important de prendre
des slogans qui sont facilement mémorisables, par exemple afficher des chiffres pour illustrer
la gravité d’un danger social en termes de victimes ou de dégâts ou montrer des actions
concrètes réalisées par les ressources provenant de l’impôt. Les messages exprimant des
idées générales du type « prenez soins de votre santé » sont mal perçus et souvent
inefficaces, car il annonce une idée creuse mais sans l’attachée à une expérience. La même
remarque peut être faite à propos du contenu des campagnes, consistant à lancer un appel
pour financer ceux qui luttent contre les maux sociaux (campagne de notoriété). Dans ce type
de message il est préférable de commencer par des conseils pratiques, puis proposer de
participer à l’effort. De même, il ne faut pas saturer l’esprit par plusieurs recommandations,
une idée par message, une seule.
La signature du message
Nous savons tous que le nom de telle société est synonyme de sérieux, celui d’une autre de
médiocrité, de ce fait la marque représente le service rendu. La marque reflète l’authenticité
du message. C.I.HORLAND, I.L.JANIS, et KELLY « estiment que l’efficacité d’une campagne
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
Deux types particuliers de signature du message tendent, l’un à attirer l’auditeur, l’autre à
renforcer la persistance du conseil :
L’indicatif sonore d’une émission est constitué par la courte séquence musicale qui annonce
sa diffusion régulière. Les sens sont ainsi saisis par l’appel du message : L’ouïe est frappée
par l’indicatif sonore et la vue est attirée par le symbole et découvre le slogan.
➢ Le titre : est l’image de marque du texte. Il est dix fois plus lu que les lignes qui le
suivent. Il est unique, capte l’attention, attire le lecteur, le retient. Il doit être court et concis.
De plus les phrases exclamatives et interrogatives conviennent à des titres « percutants ».
➢ Le texte : est le présentoir de l’idée, c’est l’élément fondamental du message. Il
représente 90% de la réussite de la campagne. Il doit obéir à des règles de style. l’expression
impérative peut judicieusement terminer le corps du texte.
➢ L’image : dans l’idéale, remplace le texte. Les deux se supportent mal si l’on n’y
met pas garde. En bref, trois éléments majeurs doivent être pris en compte dans la
conception d’une affiche : son degré d’attraction ; la valeur du message (rapidité,
compréhension du conseil ; motivation individuelle à le suivre) ; ses qualités artistiques
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
En effet, le terme « médiaplanning » se réfère à l'ensemble des techniques de choix des médias, des
supports et de l'élaboration des plans d'insertions dans les supports retenus. Ces techniques visent à
optimiser l'impact de la publicité tout en respectant un certain budget.
• Le processus d’élaboration :
Evaluation de
l'environnement
Le Plan média a besoin d’une stratégie, la stratégie média consistera à
choisir quels médias seront utilisés, les formats de présentation qui seront
retenus, la ou les périodes de l'année pendant lesquelles chaque média sera
Description de la utilisé. Ensuite, il faut choisir les supports spécifiques qui seront utilisés
cible comme les chaînes de télévision ou les titres de journaux. De plus, on
négocie des avantages avec l'achat d'espace par des spécialistes. Enfin, la
dernière étape consiste à contrôler la réalisation du plan média.
Fixation des
Objectifs média Quelle que soit la qualité des messages conçus et réalisés par l'agence, ils
ne pourront séduire et convaincre leurs destinataire que s'ils les atteignent,
c'est-à-dire si les personnes de la cible y sont effectivement exposées.
Selection du
mix-média
I- ENVIRONNEMENT ET CONTEXTE :
Il faut connaitre tous les aspects légaux et les habitudes locales : Est ce que la publicité à la TV est
autorisée? Les gens regardent-ils la TV ou lisent-ils prioritairement les magazines? Etc… Le média le
plus utilisé diffère d’un pays à l’autre en Europe (la TV n’est pas aussi utilisée en Allemagne qu’en
France, C’est en France que ce moyen est le plus utilisé)
Il est aussi très important d’avoir données sur les sociétés de Médiamétrie dont la mission et de mesurer
l’audience médiatique ainsi que ses habitudes. L’exemple le plus percutant au Maroc et celui de la
société Créargie d’études et de conseil en Marketing qui disposent d’un département de média et de
communication : MediaScan.
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
Pour ce qui est de la mesure d’audience Radio, le Maroc vient de se doter ce mois d'un Centre
interprofessionnel de la mesure d’audience Radio : Le CIRAD. Ce centre réunit les opérateurs radio
publics et privés, leurs régies, les représentants des annonceurs et des agences. Il s'agit en fait d'un
Groupement d'intérêt économique (GIE).
En se basant sur les informations qui ressortent de notre entretient avec Mme Chadli. La population
ciblée par les campagnes de recouvrement lancées en Mars, Avril et Mai, ont plus tendance à utiliser le média
Radio (L’épicier, le boucher, le magasinier, le petit commerçant… n’ont pas de télévision dans leur locaux,
n’ont pas toujours le temps pour lire des revues…).
1- LA FREQUENCE :
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
Il est important de savoir que la fréquence est estimée sur la base d’un nombre de fois ou
quelqu’un pourrait être exposé à un support média et non au message en lui même.
- A quelle fréquence un consommateur devra être exposé à un message pour qu’il soit efficace?
- Comment un consommateur réagit à la fréquence d’exposition pour un même message?
Parce que la répétition augmente l’apprentissage mais peut engendrer ennui et agacement plus tard,
ceci nous amène à présenter ces deux questions par l’illustration suivante :
L’intersection de ses deux courbes présente donc l’optimum. C’est l’idéal que l’annonceur cherche
à atteindre.
= 1-(1-β) n
Où est le pourcentage de la cible de communication ayant un souvenir après n passages du
message, et le β est le pourcentage de la cible ayant mémorisée le message juste après le premier
contact, il s’agit d’un coefficient unique.
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
Morgensztern n’a pas seulement développé différents coefficients β pour chaque média, il les à aussi
utilisé pour suggérer le nombre minimum et maximum d’expositions pour chaque média afin que le
message soit efficace comme le montre ce tableau :
2- LA PORTEE ET LEPOIDS
La portée correspond à l’audience susceptible d’entrer en contact avec le message communiqué
pendant une durée déterminée abstraction faite de son degré d’utilité. Le poids est la densité de
(publicité ou autres campagnes) par rapport à un Media/Support pendant une durée bien
déterminée.
Une analyse bien approfondie nous permet de distinguer les suivants types d’audience en fonction
du degré de couverture à savoir :
• L’audience nette d’une campagne : Nombre de personnes exposées au moins une fois
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
Indicateurs Et Mesures
Le Gross Rating Point (GRP) : Le GRP est l’indicateur de la pression publicitaire d’une campagne.
Un point de GRP donné par une insertion dans un support mesure 1% de pénétration de la cible.
Autrement dit, le GRP est le nombre de contacts pout 100 personnes de la cible.
Le total GRP d’une campagne est la somme des GRP des insertions dans tous les médias utilisés
pour cette campagne.
L’occasion de voir (ODV) : mesure les contacts potentiels de la cible avec un support. Ce ne sont
que des probabilités de contact.
moyen (support)
3- LA CONTINUITE
Différentes méthodes de campagne sont utilisées pour atteindre la cible ou pour faire agir celle-ci. Cela
dépend du type de produit et des budgets détenus. On distingue deux grandes situations qui portent sur
plusieurs techniques :
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Roadblocking consiste à mettre la même campagne sur plusieurs chaînes au même moment.
Dans ce cas, la portée nette peut augmenter considérablement car tous ceux qui regardent la
télévision à N heures peuvent être exposés à la campagne. L’annonceur est assuré que tous les
téléspectateurs verront celle-ci.
4- LE COUT
Le coût d’un media est habituellement exprimé comme le Cost Per Thousand (CPT), signifiant
le coût pour atteindre 1000 personnes. Il est calculé en divisant le coût d’un media par la portée
totale.
CPT =
Le plus pertinent à savoir, est que le Coût pour mille personnes de la cible, est représenté par
CPT - le marché ciblé. Dans ce cas le coût est divisé par la portée utile.
En dernier ressort, le choix dépend du budget consacré à la communication média. Du fait de ces
contraintes budgétaires les média-planneurs ont souvent tendance à choisir un seul média. Mais, si
le budget le permet on peut associer plusieurs médias.
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
• Si cet indice est inférieur à 100, le groupe ciblé est sous-représenté. Le support n’est pas assez
accès sur le groupe visé.
• Si l’indice est égal à 100, cela signifie que le groupe est proportionnellement bien représenté.
• Si l’indice est supérieur à 100, alors le groupe est surreprésenté, et le support est très sélectif.
pour la publicité.
La « valence » (balance) de la
Une balance positive du contexte améliore
réponse
l’efficacité de la publicité.
Enfin intervient l’achat du média (ou de l’espace support) après une évaluation minutieuse,
de l’efficacité prévisionnelle que confère chacun d’entre eux.
c) Evaluation de la Campagne
Une fois la Campagne lancée, une post évaluation peut intervenir. Cette évaluation ne peut
être en général qu’un :
▪ Tableau de bord : pour apprécier l’écart entre l’objectif estimés et les réalisations
effectives.
▪ Bilan de Campagne : Bien plus complet par rapport au tableau de bord où l’on
cherche à estimer le degré de souvenir, les impressions laissées, l’intention d’agir…
▪ Day After Recall : un test qui porte essentiellement sur le média TV, il consiste à
mesurer la mémorisation d’un spot le lendemain de sa diffusion.
Nous jugeons opportun d’opter pour un Bilan de Campagne.
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COMMUNICATION DE L’ENTREPRISE
Ce choix est justifié par le faite que l’objectif que l’on cherche à atteindre pourrait
être mesurable et peu avoir de profondes significations via un tableau de bord. Mais
l’évaluation restera incomplète.
En effet, il ne s’agit pas seulement de mesurer l’impact de notre action qui va se répercuter
sur le montant des impôts recouvrés (Car au la Trésorerie Régionale lance au même moment
un Campagne d’information et de communication sur les recouvrements pour une période de
« 3 mois »), mais aussi d’appréhender le degré de compréhension et de mémorisation du
message, avoir une idée sur les impressions et attitudes des contribuables…
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