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Cette fiche a pour objet de donner des repères méthodologiques à nos étudiants en les
aidant à comprendre une question et à y apporter une réponse pertinente.
Bien souvent, nos étudiants répondent de façon lapidaire (oui/non) et ne savent pas
développer leurs arguments, cette fiche va leur permettre de décomposer leur réponse et
de construire un véritable raisonnement.
On pourra demander aux étudiants d’avoir toujours cette fiche à leur disposition car plus
ils l’utiliseront plus ils en comprendront l’utilité. Ils pourront même dans un premier
temps l’utiliser pendant les devoirs (avec la fiche sur la compréhension des
consignes par exemple) : la consulter pour mieux comprendre ce que l’on exige d’eux et
améliorer leur argumentation. Ainsi, petit à petit en cours de formation, ces fiches
deviendront des outils naturels et vite maîtrisés.
- a) Qu’est ce qu’un contre pouvoir ? Je dois donc donner la définition d’un contre
pouvoir, il me faut donc aborder aussi la définition d’une partie prenante.
- b) Quels sont les contre pouvoirs chez X ? Je dois donc repérer les différents contre
pouvoir
- d) Quelle est l’influence de ces contre pouvoir ? Je dois envisager et exposer les
actions positives et négatives que ces contre pouvoir peuvent mettre en oeuvre
Il faut maintenant trouver des arguments qui justifient la réponse que l'on veut donner,
c'est-à-dire des arguments pertinents qui permettront de soutenir et développer la
réponse pour chacune des sous questions.
Ces arguments peuvent être dans le cours (exemple la définition d’une partie prenante),
dans le document (exemple la description d’une action menée par un syndicat) ou
encore dans l’actualité (exemple une grève dans un secteur peut me donner l’idée d’une
action organisée par un contre pouvoir)
La réponse générale que vous voulez donner doit être le fil conducteur de vos différents
arguments.
Il faut donc exposer des arguments qui s'enchaînent logiquement les uns aux autres, les
mettre dans un certain ordre, Il faut les organiser, pour convaincre le lecteur (qui, pour
vous, est souvent un correcteur) de la qualité de votre réponse à la question posée.
On peut aussi, dans certains cas, envisager les contre arguments (c'est à -dire les
arguments qui s'opposent aux vôtres) qu’il faudra balayer.
Un "bon" plan est celui qui permet au lecteur de parvenir "logiquement" à la même
réponse que vous. Un bon plan part du sujet et fait arriver à la réponse.
Votre but est de convaincre celui à qui vous vous adressez de la justesse de votre
réponse. Il faut donc qu'il puisse se repérer dans les arguments que vous proposez : où
sont les arguments les plus importants, quels sont les arguments qui sont un aspect
seulement d'un argument plus important, etc. ? Il faut donc regrouper vos arguments
selon ce qu'ils visent à montrer. En général, votre réponse, surtout quand il s'agit d'un
sujet un peu important, type examen, a plusieurs aspects. Et pour chacun de ces aspects
vous avez des arguments. Ce sont ces regroupements qui vont constituer les différentes
parties de l'argumentation.
Dans notre exemple : l’introduction pourra prendre appui sur un conflit d’actualité
comme accroche, définir les termes de contre pouvoir (sous question a), poser la
problématique de l’influence possible de ces contre pouvoir dans l’entreprise X et
annoncer le plan.
Dans notre exemple : la 1ère partie étudiera les contre pouvoir chez X (sous questions b
et c),
Situer le destinataire
Ecrire clairement est exigeant. Quel que soit le support (e-mail, rapport, note…), l’exercice
suppose une bonne conscience du cadre dans lequel le message sera lu. Appréhendez
d’abord le destinataire et sa connaissance du sujet abordé. Choisissez alors le ton adéquat et
cernez l’objectif final de votre message : informer, expliquer, convaincre, persuader, inciter à
l’action…
Peaufiner le message-clé
Pour faire court, sélectionnez un message-clé et traitez-le en trois points structurés selon une
logique adaptée au sujet:
Le pronom « en »
DÉFINITION
Le pronom personnel « en » remplace un nom
inanimé introduit par de, du, des (articles + préposition).
Exemples : Veux-tu des fruits ? ► Oui, j’en prendrais
volontiers. — Rentres-tu du collège ? ► Oui, j’en viens.
Mais : Il doute de son ami ? ► Oui, il doute de lui.
EMPLOI
● On utilise « en » pour les quantités indéterminées
(+ partitif).
Exemples : Vous buvez du Coca ? ► Oui, j’en bois. — Vous
mangez de la viande ? ► Oui, j’en mange.
● Quand la quantité est précisée, elle est ajoutée en fin de
phrase.
Exemples : Vous avez des sœurs ? ► Oui, j’en ai trois. — Il y
a dix invités ? ► Non, Il y en a huit. — Tu as assez du
pain ? ► Oui, j’en ai assez.
● À la question : Vous avez un feutre ? Répondez : – Oui, j’en
ai un. Ne répondez pas : Oui, j’en ai.
● La négation se place avant et après le groupe formé par les
pronoms et les verbes.
Exemples : Vous n’en avez pas voulu ? ► – Il n’y en
a plus eu. — Vous n’en voulez pas ? ► Il n’y en a plus.
● Aux temps composés, le deuxième élément de la
négation se place entre l’auxiliaire et le participe passé.
QUELQUES EXPRESSIONS AVEC « EN »
Je m’en vais (s’en aller).
J’en ai assez ! (en avoir assez).
J’en ai marre ! (familier – en avoir marre) = ça devient
insupportable.
Je n’en peux plus (ne plus pouvoir supporter) = être
fatigué.
Je lui en veux (en vouloir à quelqu’un) = ne pas lui
pardonner.
Ne vous en faites pas (ne pas s’en faire) = ne pas
prendre la chose gravement.
Le pronom « y »
DÉFINITION
Le pronom personnel « y » remplace un nom inanimé introduit
par à.
Exemples : Elle pense à ses vacances ? ► Elle y pense.
— Tu as à Paris ? ► J’y vais.
Mais : Elle pense à son amie ► Elle pense à elle.
EMPLOI
● Le pronom personnel « y » remplace les compléments de
lieu.
Exemple : Patrick va à Beyrouth. ► Il y va.
● « Y » remplace les noms des choses précédés de à.
Exemples : Je pense à mon pays. ► J’y pense souvent. — Je
n’y vais pas. — Il n’y en a pas.
● La négation se place avant et après le groupe formé
par le(s) pronom(s) et le verbe.
Exemple : Je n’y suis plus allé.
● Avec les temps composés, le deuxième élément de la
négation se place entre l’auxiliaire et le participe passé.
Attention !
● Ne présentez pas le texte et n’utilisez donc pas de formules
telles que « l’auteur déclare que… démontre que… »
● Ne prenez pas de « distance » avec le texte : vous devez
produire dans le même ordre une version condensée, mais
fidèle.
● Ne reprenez pas les citations du texte. Mais les mots clés
sont permis, et à la rigueur une formule significative (notée
entre guillemets).
Votre effort consistera à éliminer sans hésitation tout ce qui
est d’un intérêt secondaire (illustrations d’une idée, exemples
d’appui, chiffres et pourcentages superflus…).
Vérification et relecture
Cette étape est indispensable. Relisez une première fois pour
vérifier la cohérence de vos propos, leur enchaînement.
Le verlan
a) Le mot verlan
Le mot vient de la verlanisation
de l'envers : verlan. Les syllabes ont été
inversées et le nom peut faire donner une
fausse définition des codes du verlan. Gaston
Esnault l'écrit vers-l'en, Auguste Le
Breton verlen.
« J'ai introduit le verlan en littérature
dans Le Rififi chez les hommes, en
1954. Verlen avec un e comme envers et
non verlan avec un acomme ils l'écrivent
tous... Le verlen, c'est nous qui l'avons créé
avec Jeannot du Chapiteau, vers 1940-41, le
grand Toulousain, et un tas d'autres. »
(Auguste Le Breton, in Le Monde 8-
9 déc. 1985.)
Une erreur à ne pas commettre : pour
beaucoup de personnes, le verlan consiste
seulement à inverser les syllabes. C'est exact
pour un certain nombre de mots simples
comme métro et tromé, bizarre et zarbi, mais
les permutations ne concernent pas
seulement les syllabes, elles peuvent porter
aussi sur les phonèmes ou les lettres
normalement non prononcées. Les procédés
peuvent être encore plus complexes avec la
reverlanisation (feuck à partir de keuf, laisse
tombe à partir de laisse béton), la double
verlanisation (chelaoim), des métathèses
secondaires (demeur à partir
de deumer, merde), des verlanisations
internes et incomplètes (chewam, chez
moi, chewat, chez toi), des fausses coupes et
agglutinations (rabza pour des Arabes).
b) D'où vient-il ?
Le passé simple
ÎMES ou
nous ÂMES ÛMES ÎMES ou ÛMES 1ère personne
ÎNMES
IRENT,
ils / elles ERENT URENT IRENT, URENT 3ème personne
INRENT
http://www.espacefrancais.com/les-connecteurs-logiques/
de prime abord
en fin de compte
avant tout
en conclusion
mais encore
non seulement
mais aussi
de plus,
en outre,
de surcroît, pour terminer
encore, pour conclure
pour commencer
......... aussi (sauf en
début de proposition) pour finir
Pour continuer,
au début
Je commencerai par........ J'ajouterai que ...... Je terminerai en
disant que...
Ajout - addition
exemple
marqueurs
de plus,
de même,
par ailleurs,
Elle est intelligente. De plus, elle est aimable.
en outre,
au demeurant,
Illustration
exemple
marqueurs
Par exemple,
Ainsi,
entre autres,
Ainsi, je peux vous donner un exemple concret de ce
que je prétends :
notamment,
Synthèse
exemple
marqueurs
Bref,
Bref, je suis ravie de notre discussion.
en bref
pour résumer Pour résumer, voilà ce que j'avais à vous dire...
Au fond
Dans l'ensemble
En d'autres termes
En définitive
En somme Au fond, ça s'est très bien passé.
Essentiellement
Somme toute