Andres MARIN

Niveau C1

L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE ET SES ENJEUX

Cours de Culture Française

Premier semestre 2017/2018

I-FLE
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SOMMAIRE

INTRODUCTION .................................................................................................................. 4

HISTOIRE............................................................................................................................. 5
Modèles principaux d'agriculture biologique ...................................................................... 5
Agriculture Biologique dynamique ........................................................................... 5
Agriculture Biologique-écologique ........................................................................... 6
Agriculture Organique .............................................................................................. 6
Agriculture biologique ou agrobiologie..................................................................... 7

L’ECONOMIE ....................................................................................................................... 8

LABEL BIO ET SON OBTENTION ....................................................................................... 9

CONCLUSION .....................................................................................................................11

REFERENCES ....................................................................................................................12

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INTRODUCTION

L'agriculture écologique organique o biologique est un système de culture d'une exploitation

agricole autonome basé sur l'utilisation correcte et l'optimisation des ressources naturelles.
Bien évidement sans l'utilisation de produits chimiques synthétiques ou organismes
génétiquement modifiés. Ces produits ne doivent pas être utilisés ni pour la fertilisation ni
pour se débarrasser des pestes, non plus pour la culture. On obtient de cette façon-là des
aliments organiques qui préservent la qualité du sol et qui respectent l’environnement.

Le principal objectif de l'agriculture biologique est l'obtention des aliments sains, de bonne
qualité et sans substances chimiques notamment obtenus grâce a procédures durables. Ce
type d'agriculture est un système global de gestion de la production améliore la qualité des
écosystèmes y compris la diversité biologique, les cycles biologiques et l'activité biologique
du sol. Ces résultats sont obtenus en utilisant dès que possible, des méthodes
agronomiques, biologiques et mécaniques au lieu de matériaux synthétiques. Cette façon de
produire considère l'aspect écologique mais aussi l’amélioration des conditions de vie de
ceux qui l'utilisent, cette à dire que l'objective n'est pas seulement écologique ou économique
mais aussi social.

L'agriculture naturelle, l'agriculture autochtone et l'agriculture paysanne sont des types

d'agriculture qui ont comme objectif l'équilibre de l'écosystème. Ils sont des types
d'agriculture ont perduré longtemps dans différents régions du monde en satisfaisant la
demande d'aliment naturel pour personnes et animaux de façon que l'écosystème puisse
maintenir l'équilibre. L'agriculture biodynamique et la permaculture partagent principes et
méthodes pourtant elles sont plus récentes.

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HISTOIRE

Il y a plusieurs modèles d'agriculture écologique qui offrent des alternatives technologiques

pour les producteurs. Ces modèles ont été créés à partir de l’intégration d plusieurs écoles
qui partagent les mêmes objectives généraux. L'agriculture écologique a commencé en
Allemagne à la fin du XIXème siècle notamment pour les effets produits par la révolution
industriel dans le secteur agronomique.

Modèles principaux d'agriculture biologique

 Agriculture Biologique dynamique

Elle a été créée en 1924 par Rudolf Steiner et appelée agriculture biodynamique. Elle trouve
ses fondements sus la courante philosophique "anthroposophie" dont l’auteur est Steiner
aussi.

Au debout du XX siècle un groupe d'agriculteurs ont noté la dégradation de la fertilité du sol

e de la qualité nutritionnelle de leurs aliments. Ils ont demandé a Steiner ce qu'ils pouvaient
faire pour régler ce problème. Ensuite Rudolf Steiner donna des conférences par rapport au
travail en Koberwitz, à l'est de Breslavie en Allemange. Avec ses conférences il a commença
le parcours pour la connaissance du vivant et le spirituelle de la nature et la possibilité de
conduire le travail avec la terre et ses créatures vers un nouveau ordre ou le naturel est
intégré à l'humain.

Dans d'autres mots l'agriculture biodynamique favorise une agriculture qui reconnait et utilise
les "les forces énergétiques de tous les êtres vivants au lieu de la vision matérialiste qui est
présente dans le modèle de la "nouvelle agriculture scientifique", connue dans la même
époque.

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  Agriculture Biologique-écologique

Une variante de ce type d'agriculture est la méthode biologique organique? Créée par le
suisses Hans Muller, son épouse Maria et pour le médecin allemand Hans-Peter Rusch,
développés à partir du 1951.

 Agriculture Organique

Cette variante a commencé en l’Angleterre dans les années 1930 par les agronomes Lady
Eve Balfour et Sir Albert Howard. Après sa visite à l'Inde Howard a compris que les limitations
locales ne permettaient pas l'adoption d'un système productif basé en expériences
occidentaux, en conséquent il conclut qui était essentiel l'observation des processus
productifs de la nature et son apprentissage pour améliorer la production alimentaire.

Son livre "Un testament Agricole" fait une compilation de ses observations et établis concepts
fondamentaux pour l'agriculture organique tels que la protection du sol, l'usage de
couvertures permanentes, la production de compost en utilisant le système "Indore", l'idée
de bien gérer la santé des plantations dans sols sains, l’importance de la recherche en fermes
et l'usage rational des ressources locaux.

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  Agriculture biologique ou agrobiologie

C'est le nom utilisé en France et Portugal dès les années 1960 pour designer la méthode
créée par les agronomes Francis Chaboussou, Raul Lemaire et Claude Aubert. Elle est
connue l'importance qu'elle donne au contrôle biologique, la gestion intégrée de pestes et
maladies et pour la théorie de la trophobiose.

L'idée de la gestion intégrée de pestes est d'abord trouver dans chaque insecte son point
faible et d'en lui attaquer. Trouver les ennemies des insectes et pestes et les utiliser pour
les contrôler. En outre on peut utiliser plusieurs méthodes pour contrôler les pestes et de
cette manière si une méthode échoue pour quelque raison, d'autres méthodes continueront
la protection de la plantation, c'est pour ça que la méthode est intégrale. D'autre part, la
théorie de la trophobiose présentée par Francis Chaboussou soutient que la vulnérabilité des
plantes aux pestes est la cause d'un équilibre nutritionnel. "Une plantation bien nourrie est
plus résistent aux pestes et maladies, ça sera convenaient pour éviter l'utilisation de
pesticides et conserver l'écosystème du sol".

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L’ECONOMIE

Les marchés de produits biologiques les plus importants se trouvent en Amérique du Nord
et en Europe qui selon estimations comptent respectivement 6 et 8 milliards de dollars sur
20 milliards de dollars du marché mondial. En 2007 L’Australasie (Australie, New Zélande et
îles voisines) comptait 39 pour cent du total global des terres agricoles biologiques y compris
les 1 180 000 hectares de l'Australie, pourtant 97 pour-cent de ces terres sont des pâturages
extensifs.

Outre l'Australie les pays avec la plus grande quantité de terrains biologiques sont
l'Argentine, La Chine et les Etats Unis. La majorité du terrain argentin est du pâturage tel que
l'Australie.

Dans l'Union Européenne le 3.9 pour-cent du terrain Agricultural était utilisé pour la
production organique en 2005. Les pays les plus importants étaient l’Autriche et l'Italie; suivis
par la République Tchèque et la Grèce. Les dernières places étaient occupées par Malta,
Pologne et l'Irlande. Dans l'année 2009 la proportion de terrains organiques dans l'Union
Européenne a grandi jusqu'à 4.7 pour-cent. Les pays avec le plus grand terrain organique
étaient Liechtenstein, l'Autriche et la Suède. La même année la proportion de terrain
organique a augmentait à 20 pour-cent.

Le 30 août 2017 le journal Le Parisien a publié un article intitulé «Les Produits bio plus cher,
ça profite à qui ? » dans lequel les prix des produits bios sont discutés. Ils ont fait une étude
sur les 24 fruits et légumes les plus consommés en France et un panier de ces 24 produits
bio coûtent 660 euros par an contre 368 euros de produits normaux, c’est-à-dire que les
produits bios sont presque 80% plus chers que les produits qui ne le sont pas. Les
consommateurs pensent légitiment que les prix plus élevés correspondent aux raisons de
production mais en réalité cela représente moins de la moitié de surcoût. La hausse de prix
exorbitants pointe aux prix de distribution qui sont en moyenne 96% plus chers sans
explication rationnelle pour telle sur marge.

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LABEL BIO ET SON OBTENTION

Il ne suffit pas qu'un produit porte la mention "bio", pour que celui-ci soit bio. La mention "bio",
qu'on peut trouver sur certains jus de fruits ou dans des soupes par exemple, indique
seulement qu'une partie du produit est issue de l'agriculture biologique. Pour savoir dans
quelle proportion, il faut regarder l’étiquette. Pour qu'un produit soit véritablement bio, celui-
ci doit avoir été produit dans certaines conditions qui peuvent varier en fonction des différents
labels. S'il en existe plusieurs, de manière générale l'agriculture biologique est basée sur
l'interdiction de produits chimiques pour la protection des plantes. Pas de produits
phytopharmaceutiques (insecticides, fongicides, herbicides), pas d'engrais synthétiques, pas
d'antibiotiques. Le respect de ces règles est garanti par plusieurs labels et notamment par le
label AB, comme agriculture biologique.

Pourtant la totalité du produit bio ne peut pas être garantie. Le label AB garanti que 95% des
ingrédients d'un produit sont issus de l'agriculture biologique. Si vous achetez des fruits
portant le label AB, cela signifie qu'ils sont issus de l'agriculture biologique puisqu'ils ne sont
pas transformés. En revanche, dans le cas de produits transformés, cela peut ne pas être le
cas. Depuis 2009, les règles qui définissent le label AB sont alignées sur celles de l'Union
européenne. Elles restent strictes et autorisent la présence de traces d'OGM (organisme
génétiquement modifié) s'ils constituent moins de 0,9% du produit. Le label AB garantit le
respect des règles françaises et européennes et la certification placée sous le contrôle d'un
organisme agréé par le pouvoir public.

On trouve qu’en France, le label AB est délivré par l'Agence bio, qui est une agence
gouvernementale. Le contrôle et la certification sont l'œuvre d'organismes de certification
privés. Parmi eux : Agrocert, Bureau Alpes Contrôles, Bureau Veritas/Qualité France,
Certipaq, Certis, Certisud, Ecocert, Qualisud, et SGS. Dont le travail ne se limite pas
nécessairement à certifier les produits biologiques, ils peuvent intervenir sur d'autres labels.
Comment une production agricole est-elle certifiée biologique? La démarche part du
producteur qui fait appel à l'un de ces organismes. Ceux-ci viendront vérifier que la
production agricole est conforme à la législation en vigueur. En parallèle, le producteur doit
se faire connaître auprès de l'Agence bio. C'est le producteur qui paye le certificateur, mais

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dans certaines localités, un système d'aide à la certification a été mis en place. Dans les
autres pays de l'Union, le fonctionnement est le même.

Cependant le label AB ne garantit pas que le produit soit d’origine française. L’harmonisation
de règles européennes permet que tout produit de provenance de l’UE puisse porter le label
AB. Celui-ci devrait progressivement disparaître pour laisser place au label européen, qui
sera bientôt le plus répandu. Ce label doit obligatoirement mentionner une indication quant
au lieu de production des matières agricoles composant le produit. Cette mention peut rester
extrêmement vague, comme "Agriculture UE", ou à l'inverse, "Agriculture non UE." Libre aux
producteurs d'apposer sur leur produit une origine plus précise. Si certains affirment que ce
label est plus laxiste que l'ancien label AB, notamment parce qu'il autorise des traces d'OGM,
il est plus complet que le label AB en interdisant, par exemple, la présence d'azote minéral
pour l'agriculture. En revanche, le label européen est moins strict sur l'élevage en n'obligeant
plus à produire directement sur la ferme une part de l'alimentation du bétail.

Il existe aussi la falsification des produits bios. De ce fait Les autorités retirent régulièrement
de la vente des produits estampillés bio sur lesquels des traces de pesticides ont pu être
retrouvées. Début 2012, c'est même tout un trafic de produits bio entre la Roumanie et l'Italie
qui avait été démantelé. Les trafiquants achetaient des céréales issues de l'agriculture
conventionnelle en Roumanie, les réemballaient et leur faisaient obtenir une fausse
certification biologique en Italie, avant de les écouler dans toute l'Europe. Mafia, producteurs
mus par l'appât du gain, certificateurs corrompus, cette affaire rappelle que tout n'est pas
rose dans le monde de l'agriculture biologique.

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CONCLUSION

L’agriculture BIO représente une alternative alimentaire et économique qui permet la

production des aliments de façon plus respectueuse avec la nature et l’environnement.
L’origine de cette alternative a permis aux habitants des pays hautement consuméristes et
avec un secteur agricole très industrialisée d’avoir accès à une alimentation de meilleure
qualité qui au même temps amène des bénéfices pour la santé de ceux qui consomment
ces produits. Le support philosophique et humaniste sur lequel l’agriculture biologique a été
construite encourage aussi le développement d’une société qui fait conscience de ressources
naturelles qu’elle dispose et des conséquences négatives que la production artificielle et la
surconsommation ont sur la planète, la santé des humaines et pour les générations
prochaines.

Cette façon de produire des aliments représente des enjeux au niveau économique et social
qui contrastent avec les bénéfices elle peut produire. La hausse indiscriminée des prix de
produits biologiques à cause de tierces comme les distributeurs ne se traduise pas en
bénéfices pour l’agriculteur et signifié un grand obstacle pour les consommateurs moins
riches. Ainsi, l’accès aux produits bio devient un luxe pour ceux qui peuvent les payer. C’est-
à-dire que dans les pays les plus touchés pour le marché bio le fait de manger sans pesticides
ou produits chimiques est une exclusivité qui ne peut pas être payé par tout le monde.

Et c’est justement là où se trouve le plus grand problème de l’agriculture biologique parce

que ceux qui n’ont pas l’accès à une alimentation saine sont obligées de manger ce qu’ils
peuvent payer et la consommation de produits transgéniques aura des répercutions
négatives dans la santé de ces personnes. Et pourtant les gouvernements de pays les plus
touchés acceptent des produits de mauvaise qualité pleins de produits chimiques et de OGM
et se refusent à réguler tous les secteurs de l’agriculture pour assurer une alimentation de
meilleure qualité et saine à un prix juste.

11
REFERENCES

Wikipedia, articles agriculture biologique en français, espagnol et anglais.

http://www.leparisien.fr/economie/les-produits-bio-plus-cher-ca-profite-a-qui-30-08-2017-
7222293.php

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