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Chapitre I

Calculs élémentaires et Révisions

1) Calculs sur les fractions :

Une fraction est un rapport de deux nombres, c'est-à-dire la division du premier, le numérateur, par le second,
le dénominateur.

Règle 1 :
¼ c’est la moitié de ½
Ce qui s’écrit : (¼) = (½) / 2
Pour diviser ½ par 2, je multiplie le dénominateur par deux.

Si A = a/b
(A/6) = (a/b) / 6 = (a/6*b)
Pour diviser une fraction A par 6, je multiplie le dénominateur par 6.

Règle 2 :
½ c’est quatre fois 1/8
Ce qui s’écrit : (1/2) = 4 * (1/8)
Ou encore : (1/2) = (4/8)
Si bien que pour multiplier une fraction, ici 1/8, par4, je multiplie le numérateur par 4.

Si A = a/b
(5*A) = 5 * (a/b) = (5*a) / b
Pour multiplier une fraction A par 5, je multiplie le numérateur par 5.

Règle 3 :
(1/8) + (1/8) = (1/4)
Or, (1/8) + (1/8) = 2* (1/8)
Soit, (1/8) + (1/8) = (2*1) / 8
Ou encore, (1/8) + (1/8) = 2/8
Donc, 2/8 = ¼
On ne change pas la valeur du rapport en divisant numérateur et dénominateur par un même
nombre.
Règle 4 :
7/15 est-il supérieur ou inférieur à 2/5 ?
2/5 = 6/15
Or, 7>6
Donc, 7/15 > 2/5
Pour comparer deux fractions il faut qu’elles aient un dénominateur commun.

Application 1 :
Ayant réussi une belle affaire, une mère cadre d’entreprise reçoit une prime, qu’elle décide de répartir entre
ses quatre enfants, en fonction de leurs besoins et désirs du moment.
Elle prévoit la moitié pour l’ainé, étudiant, ¼ pour le cadet, au lycée.
Combien reste-il pour les deux autres ?
Si elle répartit pour moitié ce restant, combien cela fait-il pour chacun ?
Calculer les montants reçus par chacun des 4 enfants si la prime est de 8 000 e.

Solution :
Soit P la prime, P1 ce que reçoit le premier, P2 ce que reçoit le second, P3 ce que reçoit le troisième, et P4 ce
que reçoit le quatrième.
Le premier recoit : P1 = P/2
Le second recoit : P2 = P/4
Le troisième et le quatrième recoivent : R = P – (P1) –( P2) = P – (P/2) – (P/4) = P – (2P/4) – ( P/4) = P/4
Si elle répartit pour moitié ce restant, cela fera pour chacun : P3 = P4 = R/2 = (P/4) / 2 = P/8
Comme P = 8 000
Donc chacun recevra :
P1 = 8000/2 = 4000
P2 = 8000 / 4 = 2000
P3 = 8000 / 8 = 1000
P4 = 8000 / 8 = 1000

Application 2 :
10/16 est-il supérieur ou inférieur à ¾ ?

Solution :
Pour répondre, je ramène les deux rapports au même dénominateur, par exemple 6.
Posons A= 10/16, et B= ¾
Or, B = 12/16
Or, 10<12
J’en déduis donc que A<B

2) La règle de trois :

Application 1:
Au supermarché, 6 bouteilles d’eau minérale coutent 3 e.
Un client passe à la caisse avec 16 bouteilles d’eau.

Combien doit-il ?
Il faut poser le raisonnement :
Soit x la valeur cherchée.
6 bouteilles d’eau valent 3 e.
1 bouteille vaut 6 fois moins (division par 6)
16 bouteilles valent 16 fois plus (multiplication par 16)
X = (3/6) * 16
X = 8 euros.

Application 2 :
Une entreprise s’efforce de calculer son « bilan carbone » (quantité de CO2 qu’elle rejette chaque année).
Concernant les voitures de ses vendeurs, sachant que pour faire 400 km, on émet environ 68 kg de CO2.

Combien ont émis les vendeurs en 2013, sachant qu’ils ont parcouru au total 800 000 km cette année la ?
Soit x la quantité de CO2 émise recherchée.
X = (68/400) * 800 000
X = 136 000 kg de CO2
X = 136 tonnes de CO2

3) Les équations du premier degré :

Application 1 :
Pierre doit obtenir 10 de moyenne sur quatre matières pour réussir un examen.
Il a raté l’examen en première session, car il a obtenue les notes suivantes : Matière A : 12/20, Matière B :
14/20, Matière C : 10/20, Matière D : 2/20.

Quelle moyenne a-t-il obtenue ?


Moyenne obtenue = (12+14+10+2) / 4 = 9.5

Il doit repasser en seconde session les matières pour lesquelles il n’a pas eu la moyenne, donc la matière
D.
Quelle note doit-il obtenir à la matière D en seconde session pour réussir l’examen ?
Soit x la note minimale recherchée.
Il faut que (12+14+10+x) / 4 = 10
(36 + x) /4 = 10
36 + x = 40
X=4
Il faut donc qu’il ait au moins la note de 4.

Application en gestion :
Un magasin de jeans supporte chaque mois un montant de couts fixes, c'est-à-dire de couts dont le montant
global ne dépend pas de la quantité vendue, de 15 000 e.
Exemples de couts fixes : le loyer du magasin, le salaire des vendeurs salariés en CDI hors heures
supplémentaires, perte de valeur des équipements (dotation aux amortissements)..

Par ailleurs, chaque jean étant vendu 70e alors qu’il est acheté 40e, combien faut-il en vendre pour ne pas
perdre d’argent dans le mois ?
Pour ne plus perdre d’argent, il faut que le chiffre d’affaire, c'est-à-dire le montant des ventes, soit égal à
l’ensemble des couts (couts fixes plus cout d’achat des jeans vendus).
Soit x le nombre de jeans achetés et vendus
Pour ne plus perdre d’argent, il faut que x soit tel que :
Ventes = Total des couts
70 * x = 15 000 + (40 * x)
(70 * x) – (40 * x) = 15 000
30 * x = 15 000
X = 15 000 / 30
X= 500

Le seuil de rentabilité :
Le seuil de rentabilité est pour une période donnée, un mois par exemple, la quantité qu’il faut produire et
vendre pour cesser de perdre de l’argent.

Représentation graphique :
CA = 70 * x
CF = 15 000
CV = 40 * x
On sait que y = ax + b est l’équation d’une droite

Droite du chiffre d’affaire :


CA = 70x ↔ y=70x
Il s’agit donc bien de l’équation d’une droite.
Nous savons que par deux points passe une droite et une droite seule
Si x = 0 ↔ y = 0
Si x = 1000 ↔ y = 70 000

Droite du total des couts :


Couts = 40x + 15 000 ↔ y = 40x+15000
Si x = 0 ↔ y = 15 000
Si x = 1 000 ↔ y = 55 000

Grace au graphique, calculez le bénéfice si l’on vend 700 jeans ?


Pour x=700
Par lecture graphique on obtient :
CA = 49 000
Couts = 43 0000
Bénéfice = CA – Couts = 43 000 - 49 000 = 6 000

Conclusion :
La longueur du segment verticale (entre le CA et les cours) pour une quantité donnée nous donne le
bénéfice.
A mesure que les quantités vendues augmentent, le bénéfice augmente (voir flèche sur le graphique).
4) Calcul du taux de croissance :

La croissance :
On appel croissance de x, la quantité x2 – x1
La croissance est notée ∆x

Taux de croissance :
On appel taux de croissance de x entre deux dates, le rapport de la croissance de x à sa valeur de départ.
x étant par convention la valeur de départ
Le taux de croissance est notée ∆x / x
C’est donc ce que l’on appel la valeur croissance rapportée, ou relative à la valeur de départ.

Taux de croissance = ∆x/x


Alors, ∆x = Taux de croissance * x
C'est-à-dire que la croissance est égal au taux de croissance multiplié par la valeur de départ

Exemple :
Considérons une variable x, par exemple la taille de Pierre à son anniversaire.
Soit x = x1 à la date t1, x = x2 à la date t2..
Par exemple, x = 120 cm à la date 1, x = 126 cm à la date 2

La croissance : ∆x = 6 cm
Taux de croissance : Tx = 6 / 120 = 5 / 100 = 0.05 = 5%

Application :
En 2009, le PNB japonais était de 5 249.04 milliards de dollars.
En 2010, après deux années de recul du PNB, le pays renoue avec la croissance, au taux de 4%

Calculez le PNB de l’année 2010 :

Tx = (PNB 2010 – PNB 2009) / PBN 2009


(PNB 2010 – PNB 2009) = PNB 2009 x Tx
PNB 2010 = PNB 2009 + (PNB 2009 x Tx)
PNB 2010 = PNB 2009 (1 + Tx)
PNB 2010 = 5 249.04 (1 + 0.04)
PNB 2010 = 5 459

Le PNB du japon en 2010 était donc de 5 459 milliards de dollars.


Quelle que soit la valeur x, on a
Taux de croissance = ∆x / x (x étant la valeur de départ)
Plus précisément, écrivons x1 la valeur de départ, et x2 celle d’arrivée, ∆x = x2 –x1
Tx de crce = ∆x / x1
Tx de crce = (x2 –x1) / x1
Tx de crce * x1 = x2 - x1
x2 = x1 * (1 + Tx de crce)

5) Taux comme valeur relative :

On a dit que taux de croissance = ∆x / x


Donc que le taux de croissance est la croissance rapportée à la valeur de départ (ou « relative à » ou
« exprimée relativement à » la valeur de départ).
De la même facon, on calcule souvent une valeur par rapport à une autre.
On calcule par exemple la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) par rapport à la valeur hors taxe d’un bien.

TVA :

Exemple 1 :
Soit un produit vendu 100 e hors taxes
Soit un taux de TVA de 20%
Q1 : Quel est le montant de la TVA ?
Q2 : Quel est le montant TTC payé par le client ?
Q1 : J’appel PHT le prix hors taxes, TVA le montant de la TVA et PTTC le prix TTC payé par le client.
TVA = 20% * 100 = 20 e
Q2 : PTTC = PHT + TVA = 100 + 20 = 120 e

Exemple 2 :
Soit un produit venu 85 e hors taxes
Soit un taux de TVA de 20%
Q1 : Quel est le montant de la TVA ?
Q2 : Quel est le montant TTC ?
Q1 : TVA = 20% * 85 = 17 e
Q2 : PTTC = PHT + TVA = 17 + 85 = 102
Exemple 3 :
Une veste se vend au prix de 100 e hors taxes
Le prix affiché est un prix TTC.
Q1 : Si le taux de TVA est de 20%, quel est le prix affiché ?
Un client étranger habitué à négocier obtient 15% de réduction.
Q2 : Quel prix paiera-t-il ?
Q 3 : Quel est le prix hors taxe de la vente ?
Q1 : PTTC = 20% + 100e = 120 e
Q2 : Réduction = 15% *120 e = 18 e
Donc prix payé = 120 – 18 = 102 e
C’est bien entendue un prix TTC, hors un taux de TVA doit s’appliquer à un prix hors taxes.
Q3 : Appelons TTC le prix payé TTC après remise par le client, HT le prix hors taxes après remise
recherché.
TTC = HT + (20% * HT)
Soit TTC = HT (1 + 20%)
Ou encore HT = TTC / (1+ 20%)
Soit HT = 102 / (1.2)
HT = 85 e
Donc TVA = 120 e – 85 e
TVA = 17 e
Vérification : 20% * 85 = 17 e

Exemple 4 :
Un pantalon se vend au prix de 80 e hors taxes
Le prix affiché est un prix TTC
Q1 : Si le taux de TVA est de 20%, quel est le prix affiché ?
C’est la période des soldes. Une réduction de 25% est appliquée à cet article
Q2 : Quel est le prix soldé ?
Q3 : Quel est le prix hors taxe de la vente en solde ?
Q1 : PTTC = PHT + TVA = 80 + (20/100) = 96 e
Q2 : Réduction = 25% * 96 = 24e
Prix soldé = 96 e – 24 e = 72 e
C’est bien entendue un prix TTC
Q3 : TTC = HT + (20% * HT)
Soit TTC = HT (1 + 20%)
HT = TTC / (1+20%)
HT = 72 / (1.2)
HT = 60 e
Donc TVA = TTC – HT
TVA = 72 – 60 = 12 e
Vérification : 20% * 60 e = 12 e

Exemple 5 :
Le prix affiché d’un produit est de 145 e.
Un client identifie un petit défaut et négocie donc une réduction de 12%
Q1 : Si le taux de TVA applicable est de 20%, quelle sera le montant de la TVA collecté par le commerçant
sur cet vente ?
Remise = 145 + 0.12 = 17.4 e
Prix soldé = prix affiché – remise = 145 e – 17.4 e = 127.6 e
C’est évidemment un prix TTC.
TTC = HT + (HT * 20%) = HT (1 + 20%)
HT = TTC / (1 + 20%) = 127.6 / (1+20%) = 106.33
TVA = TTC – HT = 127 .6 – 106.33 = 21.267 e
Vérification : 20 * 106.33 = 21.267 e

6) Salaire, cotisations sociales et charges sociales

Monsieur Dupont reçoit un salaire brut de 1250 e par mois.


Sur ce salaire son employeur retient quelques 20% de cotisations sociales (dites « part salariée »), qu’il
reverse à divers organismes de Sécurité sociale (assurance maladie, assurance vieillesse..)
L’employeur verse le restant, appelé salaire net, à Monsieur Dupond.
En outre, l’employeur paie à divers organismes (les mêmes plus d’autres) quelques 38% de charges sociales
(dites « part patronale »). Salaire brut plus part patronale constituent le cout salarial.

Exemple :
Q1- Dans ce cas, quel est le montant des cotisations sociales ?
Q2- Quel est le salaire net de Monsieur Dupont ?
Q3- Quel est le montant des charges sociales ?
Q4- Quel est le cout salarial attaché à Monsieur Dupont ?
Q5 – Construire une représentation graphique simple pour présenter cela à un étudiant chinois.

Solutions :
Q1- Cotisation sociale = 20% * salaire brut = 20% * 1250 = 250 e
Q2- Salaire net = Salaire brut – Cotisations sociales = 1250 e – 250 e = 1 000 e
Q3- Charges sociales = 38% * salaire brut = 38% * 1250 e = 475 e
Q4- Cout salarial = salaire brut + charges sociales = 1250 e +475 e = 1725 e
Q5- Représentation graphique
7) Application : Elasticités de la demande

On calcul souvent deux types différents d’élasticités de la demande. On calcul tout d’abord l’élasticité de la
demande par rapport au prix, en particulier en marketing. Et ensuite l’élasticité de la demande par rapport au
revenu, en économie mais aussi en marketing.

Elasticité de la demande par rapport au prix :


Elle mesure la sensibilité de la demande en volume par rapport à une variation du prix.
C'est-à-dire l’importance de l’effet d’une variation de prix sur les quantités demandées.
Elle se calcule comme suit :
E d/p = (∆d/d) / (∆p/p)
E d/p = taux de croissance de la demande / taux de croissance du prix
Dès lors que E d/p = (∆d/d) / (∆p/p)
Alors, (∆d/d) = E d/p * (∆p/p)
Si bien que connaissant E d/p on peut vraiment déduire quel (∆d/d) résulterait d’une variation donnée de
prix de ∆p/p

Si E d/p = 0 par exemple,


Cela veut dire que (∆d/d) = 0 quelque soit (∆p/p)
Soit, que ∆d = 0, ou encore que le prix n’a aucune influence sur les quantités vendues

Si E d/p = -1
Cela veut dire que (∆d/d) = (∆p/p)
Soit, que par exemple 2% d’augmentation du prix provoque 2% de baisse de la demande
Si le prix augmente, alors la demande baisse

Exemple numérique : Le cas Eaux Vives


Jusqu’au samedi 23 Novembre, prix = 1 e
Quantité vendue : 1 million de bouteilles par semaine
A partir du lundi 25 Novembre :
-Prix = 0.90 e
-Quantité vendue : 1.2 million de bouteilles par semaine
On peut déjà conclure que la demande est sensible au prix, la baisse du prix à en effet augmenter la demande.

Question : Quelle est l’élasticité de la demande par rapport au prix ?


E d/p = (∆d/d) / (∆p/p) = (1.2 -1 /1 ) / (0.90 -1 / 1) = 0.2 / (-0.1) = -2

8) L’indice élémentaire

Soit une variable x quelconque, par exemple le prix de la baguette de pain de campagne biologique sur un
marché donné au 30 Juin de l’année considérée

Année 2000 2001 2002 2003 2004 2004


x 1.20 e 1.26 e 1.30 e 1.30 e 1.32 e 1.33 e

Question 1 : Calculez le taux de croissance de cette variable d’une année sur l’autre
∆x/x = (x2 – x1) / x1 = (valeur d’arrivé – valeur de départ) / valeur de départ

Année 2000 2001 2002 2003 2004 2004


x 1.20 e 1.26 e 1.30 e 1.30 e 1.32 e 1.33 e
∆x/x 0.05 0.0317 0 0.0154 0.0076
5% 3.17 % 0% 1.54 % 0.76 %

L’indice élémentaire :
On appel indice élémentaire de la variable x en base 100 pour l’année 2000 le rapport :
I 2000 = Xi / X 2000 pour chaque année i, exprimée en pourcentage.

Exemple :
Pour l’année 2002
I 2002/2000 = X 2002 / X 2000
I 2002/2000 = 1.30 / 1.20 = 1.0833 = 108.33 %
I 2002/2000 = 108.33

Année 2000 2001 2002 2003 2004 2004


x 1.20 e 1.26 e 1.30 e 1.30 e 1.32 e 1.33 e
I 2000 100 105 108.33 108.33 110 110.83

1er intérêt :
Comparer aisément l’évolution de deux variables
En ramenant à 100 chaque variable à l’année de départ, ici 2000, on les compare plus aisément

Exemple :
X, prix de la baguette de pain de campagne
Y, prix du fromage de chèvre de 80g
Pas facile de comparer sur le tableau suivant

Année 2000 2001 2002 2003 2004 2004


x 1.20 e 1.26 e 1.30 e 1.30 e 1.32 e 1.33 e
y 2.10 e 2.16 e 2.18 e 2.25 e 2.30 e 2.30 e
I 2000 100 102.86 103.81 107.14 109.52 109.52

Sur l’ensemble de la période c’est le prix du pain qui a le plus augmenté. En effet 110.83 > 109.52
2ème intérêt :
Le taux de croissance de l’indice est égal au taux de croissance de la variable

Exemple :
Q1- Calculez le taux de croissance du prix du pain entre 2003 et 2004
Q1- ∆x/x = (1.32 – 1.30) / 1.30 = 0.0154 = 1.54 %
Q2- Calculez le taux de croissance de l’indice du prix du pain entre 2003 et 2004
Q2- ∆I/Ix = (110 – 108.33) / 108.33 = 0.0154 = 1.54 %

Année 2000 2001 2002 2003 2004 2004


x 1.20 e 1.26 e 1.30 e 1.30 e 1.32 e 1.33 e
∆x/x 5% 3.17 % 0% 1.54% 0.76%
X : I 2000 100 105 108.33 108.33 110 110.83
∆I/I 5% 3.17% 0% 1.54% 0.76%

Démonstration :
Pour deux années successives quelconques, n-1 et n
∆I/I = [(Xn/X2000) – (Xn-1/X2000)] / (Xn-1/X2000)
∆I/I = [(Xn – Xn-1) / X200] / (Xn-1/X2000)
∆I/I = (Xn – Xn-1) / Xn-1
∆I/I = ∆X/X
Exemple :
Comparons l’évolution de la production industrielle de la France, de la RFA et du Japon.

2005 2006 2007 2008 2009 2010


France 100 100.6 102 99.5 87 91.7
RFA 100 105.3 111.4 112.1 94.7 104.2
Japon 100 104.4 107.3 103.8 81.7 94.8

Q1- Représenter graphiquement ces évolutions :


Voir graphique
La production industrielle est d’abord montée puis elle s’est effondrée. C’est la conséquence d’une crise
financière. Avant la crise la production industrielle augmente plus vite en Allemagne et au Japon qu’en
France.

Q2- Peut on dire qu’en 2007 la production industrielle est plus forte en Allemagne qu’en Japon ?
Non, on ne peut dire que la production industrielle de l’Allemagne est supérieure à celle du Japon en 2007.
Le Japon est bien plus peuplé que l’Allemagne, quelques 128 millions d’habitants en 2007 pour le premier
contre 82 millions pour le second.
La production industrielle du Japon est bien supérieure à celle de l’Allemagne en 2007.
On peut simplement dire que la production industrielle a progressé plus vite en Allemagne qu’au Japon entre
2005 et 2007.

Q3- Calculez le taux de croissance de la production industrielle de chacun de ces trois pays, en 2010 par
rapport à 2009. Interpréter.
∆I/I = ∆x/x
France : ∆x/x = (91.7 – 87) / 87 = 0.054 = 5.40 %
RFA : ∆x/x = (104.2 – 94.7) / 94.7 = 0.1003 =10.03 %
Japon : ∆x/x = (94.8 – 81.7) / 81.7 = 0.1603 = 16.03 %
C’est le Japon qui a le mieux rebondit
Chapitre II
Introduction aux statistiques

Le mot statistique vient du mot « stade » en anglais, Etat.


Il s’agissait des données chiffrées que rassemblaient les Etats pour mieux connaitre la population et la
richesse du pays, donc la puissance.
De nos jours le terme statistique désigne tout ensemble de données numériques nombreuses, mais aussi
l’ensemble des méthodes qui permettent de les traiter, c'est-à-dire de les résumer et de les analyser.
Pour résumer des données statistiques nombreuses, on utilise d’une part des « indicateurs de tendance
centrale » et d’autre part des « indicateurs de dispersion ».

I- Moyenne :

Moyenne :

Moyenne = Somme de toutes les valeurs d'observation ÷ nombre d'observations

Exemple :
Le Mont Rival organise un tournoi de soccer une fois par année. Au cours de la présente saison, le marqueur
en tête de l'équipe hôte a compté 7, 5, 0, 7, 8, 5, 5, 4, 1 et 5 buts en dix parties. Quelle était sa moyenne de
buts comptés?
Moyenne = (7 + 5 + 0 + 7 + 8 + 5 + 5 + 4 + 5 + 1) ÷ 10 = 47 ÷ 10 = 4,7
Le calcul de moyenne est très sensible aux valeurs extrêmes. C’est pour cela que les statisticiens ont inventé
un autre indicateur de tendance centrale, moins sensible aux valeurs extrêmes que l’on appelle la médiane.

Médiane :

Si l’effectif total n est un nombre impair, la médiane est le terme de rang (n+1)/2.
Si l’effectif total n est un nombre pair, la médiane est le centre de l’intervalle formé par les termes de rang n/
2 et (n/2) + 1.

La médiane est la modalité de la variable qui départage la population en deux sous ensembles d’effectifs
égaux ; la moitié qui a des modalités inférieurs ou égales à cette valeur, et la moitié qui a des modalités
supérieures. La médiane est un autre indicateur de tendance centrale moins sensible aux valeurs extrêmes
que la moyenne.

Exemple :

Famille 3 Famille 4 Famille 1 Famille 2 Famille 5 Famille 6 Famille 7


Immeuble 800 950 990 1 200 1 200 1 300 4 000
1
Famille 10 Famille 9 Famille 11 Famille 13 Famille 8 Famille 14
Immeuble 950 1 000 1 000 1 100 1 200 1 200
2

Médiane de l’immeuble 1 = 1 200


Médiane de l’immeuble 2 = 1 050

Pour déterminer la médiane, nous devons classer les individus par revenues croissant, puis déterminer la
valeur qui départage la population des familles en deux sous ensembles d’effectifs égaux.

Moyenne pondérée :

La calcul de la moyenne pondérée se fait dans la même logique que la moyenne simple, mais en ne donnant
pas le même poids à chaque valeur de la variable.
Par exemple, dans un calcul de moyenne de notes, certaines notes ont plus de poids que les autres car elles
correspondent à des matières différentes.
Soit n
Soit les notes X1, X2, X3 ... Xn.
Soit la moyenne de ces notes pondérée par les coefficients p1, p2, p3…pn
Moyenne : M(X) = p1(X1) + p2(X2) + p3(X3) …. pn(Xn)
Dans le cas de la moyenne pondérée la somme de tous les coefficients est égale à 1 (p1 + p2 + p3 + pn = 1)

Exemple 1 :
Dans une classe, trois notes ont été obtenues en contrôle continu en mathématique au semestre 1. La
première sur une épreuve de 1 heure, la seconde sur 3 heures, la troisième sur 2 heures.
Guilhem a eu 12 à la première épreuve, 14 à la seconde, 15 à la troisième.
Le professeur avait annoncé en début de semestre que les notes seraient pondérées par la durée de chaque
épreuve.

M = [ (1*12) + (3*14) + (2*15) ] / 6 = 84 / 6 = 14


On trouve une moyenne de 14.

p1 = 1h / (1h + 3h +2h)
p1 = 1/6
p2 = 3/6
p3 = 2/6

M = [(1/6) * 12] + [(3/6) * 14] + [(2/6) * 15] = 2 + 7 + 5 = 14


On trouve également une moyenne de 14

Exemple 2 :
Dans une université européenne le contrôle continu compte pour 30% et l’examen final pour 70%.
En maths, Mohamed a eu 14 sur 20 au contrôle continu et 12 sur 20 à l’examen final.

p1 = 30/100 p2 = 70/100
M = [(30/100) * 14] + [(70/100) * 12] = 4.2 + 8.4 = 12.6

Exemple 3 :
A un concours, Sarah a obtenu 16 en droit (coef 3), 14 en économie (coef 2), 15 en gestion (coef 2), 14 en
mathématiques (coef 1), et 15 en expression écrite (coef 2).

p1 = 3/10 p2 = 2/10 p3 = 2/10 p4 = 1/10 p5 = 2/10


M = [(3/10) * 16] + [(2/10) * 14] + [(2/10) * 15] + [(1/10) * 14] + [(2/10) *15] = 4.8 + 2.8 + 3 + 4.4 +3 = 15
II- Les indicateurs de dispersion :

Aux devoirs du premier semestre en mathématiques, Jacques a eu les notes suivantes : 10, 12, 10, 10, 12 et
12. Pierre a eu les notes suivantes : 16, 8, 8, 8, 16 et 10.

Moyenne Jacques = 11
Moyenne Pierre = 11

Jacques et Pierre ont eu la même moyenne de 11. Mais, nous voyons bien que les résultats de Pierre sont plus
dispersés autour de la moyenne que ceux de Jacques.

Une bonne façon de résumer la dispersion des notes d’un élève est de calculer la moyenne des distances de
chaque note à la moyenne 11.

On ne peut pas prendre « distance = note – moyenne », car les distances seraient négatives pour les notes
inférieures à la moyenne et compenseraient les distances positives pour les autres notes si bien que la somme
serait nulle.

On va prendre comme distance le carré de la différence entre la note et la moyenne, qui sera ainsi toujours
positive. La distance est aussi appelé écart.

Distance = (Note – Moyenne) 2

Variable = Moyenne des distances

Note de Jacques Note – Moyenne (Note – Moyenne) 2


10 -1 1
12 1 1
10 -1 1
10 -1 1
12 1 1
12 1 1
Somme 0 6

Note de Pierre Note – Moyenne (Note – Moyenne) 2


16 5 25
8 -3 9
8 -3 9
8 -3 9
16 5 25
10 -1 1

Somme 0 78

Variable de Jacques = 6/6 = 1


Variable de Pierre = 78/6 = 13

La variable pour Pierre est très supérieure à celle pour Jacques, ce qui résulte du fait que la dispersion des
notes autour de la moyenne est plus forte pour Pierre que pour Jacques. En effet plus la variable est élevée et
plus la dispersion est importante.

Exemple :

On compare la taille des enfants de l’école d’un village à la date de leur 10ème anniversaire en 1960 et en
1990 en cm.
1960 = 120, 130, 110, 112, 116, 112
1990 = 110, 130, 140, 122, 120

Moyenne 1960 = (120+130+110+112+116+112) / 6 = 116,67 cm


Moyenne 1990 = (110+130+140+122+120) /5 = 124,40 cm

Taille 1960 Taille – Moyenne (Taille – Moyenne) 2


120 3.33 11.11
130 13.33 177.78
110 -6.67 44.44
112 -4.67 21.78
116 -0.67 0.44
112 -4.67 27.78
Somme 0 277.33

Taille 1990 Taille – Moyenne (Taille – Moyenne) 2


110 -14.4 207.36
130 5.6 31.36
140 15.6 243.36
122 -2.4 5.76
120 -4.4 19.36
Somme 0 507.20

Variance 1960 = 277.33/6 = 46.22


Variance 1990 = 507.20/5 = 101.44

La taille des enfants est en moyenne plus élevée en n1990 qu’en 1960, mais la dispersion des tailles était
alors en 1960 un peu plus faible qu’en 1990.
Variance et écart type :

Si la moyenne est en cm, alors la variance est en cm2.


Mais parfois pour que la dispersion soit aussi mesurée en cm on calcul l’indicateur « écart type » qui est la
racine caré de la variance.
On prendra pour écart type la racine carré positive de la variance puisque ce que nous voulons c’est une
distance.
L’écart type est donc la racine carrée de la variance.

Quartiles :

Le premier quartile :
Le premier quartile (noté Q1) est la valeur d'une série qui est supérieure ou égale à au moins 25 % des
données de la série ordonnée de valeurs statistiques.
Appelons N le nombre des valeurs d'une série, et calculons 0,25*N = N/4.
Lorsque N/4 est entier, la valeur représentant le premier quartile est la 0,25ème valeur.
Lorsque N/4 est un décimal non entier, on l'arrondit à l'entier supérieur p et alors la valeur représentant le
premier quartile est la p-ième valeur.

Le troisième quartile :
Le troisième quartile (noté Q3) est la valeur d'une série qui est supérieure ou égale à au moins 75 % des
données de la série ordonnée de valeurs statistiques.
Lorsque 3N/4 est entier, la valeur représentant le premier quartile est la 0,75ème valeur.
Lorsque 3N/4 est un décimal non entier, on l'arrondit à l'entier supérieur p et alors la valeur représentant le
troisième quartile est la p-ième valeur.

L’écart interquartiles :
L'écart interquartile représente la différence entre Q3 et Q1.

Exemple :
Dans un premier temps nous pouvons calculer facilement la moyenne pondérée des salaires et la médiane
grâce aux outils de statistique.
La moyenne des salaires est égale à 1596,77€
La médiane est égale à 1500€.

Calculons le premier quartile Q1 :


99 ÷ 4 = 24,75 l'entier immédiatement supérieur est égal à 25.
Le premier quartile Q1 est au rang 25.
Additionnons les effectifs jusqu'à dépasser 25 : 10 + 25 = 35 d'où le premier quartile est à : Q1 = 1450.

Calculons le troisième quartile Q3 :


3 × 99 ÷ 4 = 74,25 l'entier immédiatement supérieur est égal à 75.
10 + 25 + 35 + 15 = 85 d'où le troisième quartile est à : Q3 = 1600.

Que signifient les quartiles ?


Dans notre exemple :
Q1 = 1450 signifie que 25% des employés de cette PME gagnent moins que 1450 euros par mois.
Q3 = 1600 signifie que 75% des employés gagnent en dessous de 1600 euros par mois.

Moyenne pondérale :
Et dans le cas ou les notes n’ont pas le même poids
Dans une classe, quatre notes ont été obtenues en contrôle continu en physique au semestre1, pondérées par
la durée de chaque épreuve.
La première et la seconde ont été obtenues sur une épreuve en 1 heure, la troisième sur une épreuve en 3
heures, la quatrième sur une épreuve de 2 heures.
Guilhem a eu 12 la première épreuve, 14 à la seconde, 15 à la troisième, 14 à la quatrième.
Mohamed a eu 12 à la première épreuve, 16 à la seconde, 15 à la troisième, 16 à la dernière.
Quelle est leur moyenne ?
Lequel des deux est-il le plus régulier ?

Calcul de la moyenne :
Moyenne Guilhem = [(1/7) * 12] + [(1/7) * 14] + [(3/7) * 15] + [(2/7) * 14] = (1.7) * [12+14 + (3*15) +
(2*14)] = 99/7 = 14.14
Moyenne Mohamed = [(1.7) * 12] + [(1.7) *16] + [(3/7) * 15] [(2/7) *16] = (1.7) * [12+16 +
(3*15)+(2*16)] = 15

Calcul de la variance :
Variance Guilhem = [(1/7) * (12-14.14)²] + [(1/7) * (14-14.14)²] + [(3/7) * (15-14.14)²] + [(2/7) * (2*14)²] =
[(1/7) *4.58] + [(1/7) * (0.02)] + [(3/7) * (0.76)] + [(2/7) * (0.02)] = [(1/7) * (4.58+0.02 +(3*0.74) +
(2*0.02] = 6.86 / 7 = 0.98
Variance Mohamed = [(1/7) *(12-15)²] + [(1/7) * (16-15)²] + [(3/7) * (15-15)²] + [(2/7) * (16-15)²] = [(1/7)
*9] + [(1/7) *1] + [(3/7)*0] + [2/7 *1] = 12 / 7 = 1.71

Conclusion :
Mohamed est le plus fort mais il est le moins régulier, car ses notes sont plus éloignées de la moyenne.

Exercice sur les indicateurs de tendance centrale


10 personnes sont dans un bar de Los Angeles (USA). Leurs revenus mensuels sont respectivement de
1000$, 1100$, 1100$, 1200$, 1500$, 1500$, 1750$, 1850$, 1900$ et 2000$.

Q1 = Quel est le salaire moyen de ces 10 personnes ?


Q2 = Quel est le salaire médian ?
Le richissime fondateur de Microsoft, Bill Gates, entre et commande une limonade. Il gagne dans les
220.000$ par mois.
Q3 = Quel est alors le nouveau salaire moyen des clients présents dans ce bar ?
Q4 = Quel est le nouveau salaire médian ?
Q5 = Commentaire soigneusement rédigé svp.

Q1 = 1 490 $
Q2 = 1 500 $
Q3 = 21 354 . 55 $
Q4 = 1 500 $
Q5 = La seconde moyenne n’est plus représentative de la population, du fait d’une valeur extrême.

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