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TRACCIA: Francese
ARGOMENTO: La grande poussée des fermes en boîte
Des grands potagers en ville, complètement coupés de la nature, sans accès au soleil, à la pluie, ni
Même à la terre, c’est la nouvelle façon de faire pousser des légumes. Une drôle d’idée que ces fermes-
Usines ? Pas tant que ça.
[…]
Si ces exploitations agricoles existent depuis longtemps […], elles poussent désormais comme des
Champignons. Crop One, aux Etats-Unis, produit entre autres salades et épinards ; Agricol, en France,
Produit des fraises en plein Paris ; Infarm, en Allemagne et en France, cultive des salades et des herbes
Aromatiques ; Spread, au Japon, jardine des salades à la chaîne. Le liste est longue. La principale raison
De cet essor ? Les progrès réalisés sur les éclairages. Grâce aux leds à basse consommation, les prix de
Vente des légumes et des herbes sont proches de ceux des productions issues de la culture traditionnelle.
Ainsi les laitues de Spread coûtent en moyenne 20 à 30% de plus qu’une laitue qui a poussé dans un
Champ. Un prix certes plus élevé, mais plus stable. “Si, une année la récolte en champ n’est pas bonne
En raison de mauvaises conditions climatiques, le prix des laitues va s’envoler. Mais pas celui des
Nôtres, affirme un porte-parole de Spread. Car les faire pousser nous coûte toujours la même chose.”
Le principal atout des produits de ces fermes est leur fraîcheur, car ils sont cultivés tout près de leur lieu
De vente. “Aux Etats-Unis, les légumes classiques voyagent en moyenne 3200 km., calcule Rebecca
Haders, de 70 Acres Farm. Alors que les nôtres ne font que 80 km”. […]
Dernier atout, le gain de place : en empilant plusieurs étages de cultures, il est facile de concentrer la
Production. Ce qui explique que les fermes en boîte se développent surtout dans des régions où la
Surface agricole est comptée.
(295 mots)
Svolgimento
Répondez aux questions suivantes avec vos propres mots et par des phrases complètes
Les fermes en boîtes se diffusent notamment grâce aux progrès faits en matière d'éclairages. Le
développement des leds à basse consommation a permis de rapprocher les prix de ventes des
légumes et fruits produits dans de telles structures à ceux des produits issus de l'agriculture
traditionnelle.
Même si les prix de vente des produits restent plus élévés que pour les produits issus de
l'agriculture traditionnelle, ils sont également plus stables, les récoltes n'étant pas sujettes aux
possibles mauvaises conditions météorologiques. En outre, la population urbaine continue de
grandir, tout comme l'envie des citadins de consommer des produits frais et locaux. Le concept
des fermes en boites répond donc tout à fait à cette demande, ce qui nous fait supposer que ces
structures ont sûrement encore un bel avenir devant elles.
Vous avez découvert un nouveau lieu (ville, maison, salle de sport, école, …) et après une première
impression défavorable, vous avez modifié votre jugement sur cet endroit.
Vous racontez cette expérience ainsi que l’évolution de vos sentiments, dans un texte de 150
mots environ.
Je me rappelle mon premier jour ici comme si c'était hier. C'était une journée grise et humide, le
crachin n'était pas loin. Je venais de débarquer de Paris après 8 heures de voyage en train, et alors
que le gris donne un air de mélancolie romantique à la ville lumière, je trouvais qu'il ne seyait
guère au immeubles colorés de Bologne la rouge. Mes premières semaines à Bologne, je ne
pouvais m'empêcher de la comparer à Paris. Je la trouvais toujours trop ceci, ou pas assez cela. Et
puis le printemps est arrivé, et peu à peu j'ai eu l'impression que la ville s'éveillait. Chaque jour de
nouveaux événements et endroits à découvrir, chaque soir de nouvelles personnes à rencontrer.
Au fur et à mesure que les journées s'allongeaient et que l'air se réchauffait, j'ai appris à apprécier
ce qu'à prime abord j'avais pris pour des défauts. Et aujourd'hui, cela fait plus de quatre ans que je
suis bolognaise d'adoption.
Traccia LINGUA E CULTURA STRANIERA 1 (francese)
Argomento: Adeline Dieudonné, La vrai vie, L’Iconoclaste, 2018, p. 9-12
Partie 1 – Compréhension et interprétation
Dites si les affirmations suivantes sont vraies, fausses ou si l’information n’est précisée en
cochant la case correspondante
3. Les enfants n’avaient pas le droit d’entrer dans la chambre des trophées.
Répondez aux questions suivantes avec vos propres mots et par des phrases complètes.
La description de la maison peut surprendre car la narratrice nous indique que sa demeure est
composée de quatre chambres: la sienne, celle de son frère, celle de ses parents, et enfin une pour
les cadavres. Le mot “cadavre” est utilisé pour choquer le lecteur. Et l'emploie de ce mot est
d'autant plus choquant et intriguant que sa place dans la phrase le positionne au même niveau
que Gilles et les parents. Comme si les cadavres faisaient partis eux aussi de la famille. Qui plus
est, la première pensée qui vient à l'esprit après avoir lu le mot “cadavre” est qu'il s'agit de
cadavres humains, dans ce cas on imagine alors qu'un des membres de la famille, voire toute la
famille, est un assassin.
7. Quel lien unit-il le père et la mère ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le texte.
Il semble que le seul lien qui unisse vraiment le père et la mère est le fait qu'ils soient mariés l'un
à l'autre. En effet, la narratrice indique que lorsque son père parle à sa mère, en réalité, il pourrait
tout aussi bien être en train de parler à une plante (dans le texte un ficus) car il n'y a pas vraiment
de dialogue entre les deux. En outre, la narratrice ajoute également que sa mère semblait avoir
peur de son père, seul sentiment qui semble exister entre les deux. En effet, à la fin de l'extrait, la
narratrice ajoute qu'elle avait pour habitude de regarder leurs photos de mariage pour voir si elle
réussissait à détecter quelques sentiments tels que de l'admiration, de la joie ou bien de l'estime
qui auraient justifié leur union.
Dans un texte d’environ 300 mots, vous commenterez cette affirmation d’Albert Camus en essayant
d’expliquer la portée de ce phénomène à l’époque des réseaux sociaux.
Dans une conférence donnée en 1948, Albert Camus affirme : “Il n’y a pas de vie sans dialogue. Et
sur la plus grande partie du monde, le dialogue est remplacé par la polémique. […]. Des milliers de
voix, jour et nuit, poursuivent chacune de son côté un tumultueux monologue, déversent sur les
peuples un torrent de paroles mystificatrices, attaques, défenses, exaltations. Mais quel est le
mécanisme de la polémique ? Elle consiste à considérer l’adversaire en ennemi, à le simplifier par
conséquent et à refuser de le voir.” (Actuelles, tome 1, Gallimard, 1997)
Ce que nous dit l'écrivain Albert Camus en 1948 aurait très bien pu être dit aujourd'hui tant cette
déclaration semble s'accorder parfaitement avec le fonctionnement des réseaux sociaux. En effet,
alors que dans la vie non-virtuelle, la plupart du temps les gens réussisent à dialoguer, à
communiquer les uns avec les autres, que cela soit seulement pour échanger des idées ou bien
défendre un point de vue, dans la vie en ligne, une personne raisonnable peut tout à coup se
transfomer en troll. Il ne s'agit pas ici des êtres magiques issus du folklore scandinave mais de
personnes de chair et d'os profitant de la “liberté” d'expression offerte par internet pour déverser
leurs commentaires haineux et ignorants, bien souvent racistes, misogynes et/ou homophobes. Ces
personnes, sous couvert de l'anonymat offert par internet, se permettent de refuser d'écouter et
de considérer l'avis des autres, et veulent que leur opinion s'impose comme la seule opinion valable.
Par conséquent, internet et le réseaux sociaux ne sont bien souvent plus ce lieu idéalisé où idées et
opinions s'échangent, sorte d'agora virtuelle, mais plutôt un endroit où chacun crie son opinion face
à un mur.
Le problème de tels actions est qu'en réalité il n'existe pas deux vies, une virtuelle et une non-
virtuelle, les deux ne forment qu'une. Et c'est une idiotie de croire que les actes perpétrés en ligne
non pas de conséquence dans la “vraie vie”. C'est une idiotie, et cela peut même être également
très dangeureux, car de tels comportements peuvent entraîner du harcélement, et blesser des gens
aussi bien dans la vie virtuelle que non-virtuelle. Bien que dans l'idéal, une solution légale claire et
concrète serait la bienvenue - mais comment réussir à organiser une réponse uniforme alors
qu'internet est un phénomène mondial ? - , une solution possible se trouve dans l'éducation et la
sensibilisation. L'éducation et la sensibilisation des plus jeunes bien évidemment, mais en réalité de
tout utilisateurs d'internet et des réseaux sociaux.