Entre les deux guerres l’Ecole de Chicago définit la communication comme le partage

d’expérience et la création de liens entre les membres d’une communauté.

Dans les années 1940, dans un contexte militaire les recherches en communication
s’orientent vers un modèle ou la communication est conçue comme un moyen de persuasion
pour ne pas dire de propagande.

Une préfiguration : premières controverses à propos de l’usage de la propagande

A la fin de la 1er guerre mondiale, le philosophe John Dewey, professeur à l’université de

Chicago s’inquiète que les programmes de la propagande de la 1er guerre mondiale se
perpétuent en temps paix. En 1929, les éducateurs de la National Education Association
critique la propagande et conseille aux enseignants d’être vigilant aux divers formes de
propagande dans l’enseignement des jeunes et de distinguer et éducation qui a pour but de
développer la capacité de jugement critique en plus de l’acquisition intelligente des
connaissances.

Pour John Dewey, l’emprise de moyen de communication de masse risque d’accroitre la

conformité et d’appauvrir la qualité de la vie communautaire.

Cependant la 2e guerre mondiale met fin à ce programme d’éducation critique à la

propagande. De plus les élites intellectuelles se rangent derrière le gouvernement pour faire
face aux pacifistes. Ainsi l’opinion publique est bouillonnée par la propagande
gouvernementale militariste. Des universitaires spécialistes de la communication collaborent
à la mise en place d’institution de propagande alliée.

Apres la 2e guerre, ces universitaires retournent pour développer leur expertise en

communication et leurs recherches en matière de propagande. Mais pour éviter la
connotation négative du terme propagande pour remplacer par le terme « plus neutre et
fondateur » de Persuasion.

Ainsi la persuasion rentre dans le domaine d’étude sur l’opinion publique, la publicité et la
psychologie sociale de la communication de masse. D’où un nouveau domaine de recherche
« communication de masse » qui permet de masquer le domaine secret du développement
militaire des techniques de propagande dans le contexte de la guerre froide qui débutant
1945.

Le rôle déterminant de la fondation Rockefeller

Des 1940, la fondation Rockefeller finance des recherches en communication de masse

facilitant et appuyant les effets de guerre en matiere de propagande militaire d’où un
formidable développement des recherches appliquees à la communication de masse et la
persuasion.
Dans ce contexte Harold D. Lasswell formule son fameux modèle à 5 W de questions : en
français (qui dit quoi a qui sur quel canal avec quels effets). Ainsi les recherches
s’orientent vers une problématique des effets de la communication de masse et cette
formule H Lasswell devient le cadre dominant des recherches en communication de masse.

Si bien que les chercheurs constituent un « collège invincible » à travers les rencontres
formelles ou informelles constituant un réseau idéologique à l’œuvre derrière tous les grands
projets de recherche sur la communication de masse et des sciences de la communication
aux Etats-Unis.

Comme exemple on peut citer les recherches de :

Carl.I.Howland sur les films de propagande militaire qui légitime l’engagement des USA et
des allies dans la guerre.

H.D.Lasswell sur la méthodologie d’analyse de contenu et son application à la propagande

militaire en 1946 et à partir de 1952 il fonde le domaine d’analyse politique.

Norbert Wiener de M.I.T qui met au point des travaux de mathématiques appliquée à la
précision des canons antiaériens qui donnent naissance a la cybernétique en 1958.

Claude E. Shannon qui mène des analyses cryptographie en matière de télécommunication

pour maitriser les techniques d’encodage et de décodage des messages d’où Shannon met
au point la théorie de l’information qui est un développement majeur du domaine d’étude
scientifique et technique des systèmes de transmissions en 1949.

L’agence gouvernementale « Office of Fact and figure » est cree en 1941. Elle a pour mission
de maintenir le moral du public américain. En 1942, elle devient The office of war
informations O.W.T. Wilbur Schramme rédige discours du President Roosevelt.

Les O.W.I est responsable des messages d’informations et de la propagande destinés aux
américaines et aux publics ennemis.

C’est dans ce contexte que Wilbur Schramm fonde le domaine d’etude des communications
aux USA et developpe sa vision humaniste, behavoriste et positiviste du champ de
communication. Il definit la communication publique comme un acte de persuasion evaluee
au moyen de methodologie surtout quantitative d’où une missionde communication
persuasion.

Ce qui permettra de mettre au point des principaux programmes programmes de doctorat en

communication au USA. La problematique de la communication s’impose dans les universites
des USA jusqu’aux annees 1980. La guerre froide favorise les recherches en communication
appliquée et orientés vers cueillette de l’information aupres des pays etrangeres d’où la
communication interculturelle et developpement grace a des contrats de financement du
gouvernement americaine.

L’ ecole de columbia et le paradigme des effets limites

A l’ opposé de cette vision de la communiation persuasive dont on postule des effets directs
pouvant etres decrits et évalués ,on trouve le paradigme alternatif des effets limités des
medias développé par Paul F.

Lazarsfield de l’universités de colombia qui cherche à produire des preuve scientifique

dologique sophistiqués et son collegues Marton developpe l’ apareillage conceptuel et
theorique nécessaire à la realisation des enquetes de terrain bureaucratie et des moyens
modernes de communication dans le fonctionnement de la societe .ansi se developpe une
approche empirique alternative pronant des effets limités des medias.

Cependant malgré le manque de « démonstration scientifique » beaucoup de chercheurs

restent fideles à l’ approche d’une forte influence des medias sur les mentalités et les
comportements .