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Anouar Bouazza
bouazza.anouar@yahoo.fr
Base
La position respective des chiffres représente leur poids (unité,
dizaine, millier,...) et l’association de chiffres est appelé nombre. Dans
le cas d’un nombre codé en base 10, on parle de nombre décimal.
Numération et codage
{0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,A,B,C,D,E,F}
Par exemple, on peut écrire le même nombre dans les 3 bases citées :
92(10) = 9.101 + 2.100
Les systèmes qui traitent l’information sont quasiment tous des systèmes
numériques. Par conséquent l’information numérique est une suite
binaire (base 2) de 0 et de 1 associés à la présence ou l’absence d’une
grandeur physique.
Le code binaire est composé de deux symboles {0,1} qui sont aussi
appelés « états logiques ou binaires» en électronique numérique
(présence ou absence de tension).
Un état est appelé BIT (contraction de BInary digiT) et peut donc prendre
deux valeurs distinctes : 0 ou 1.
Un ensemble de BIT représentera donc un nombre binaire comme par
exemple :
1011100(2) = 1.26 + 0.25 + 1.24 + 1.23 + 1.22 + 0.21 + 0.20= 92(10)
Les puissances de 2 successives représentent le poids binaire. On
distingue alors deux BIT particuliers :
MSB (Most Significant BIT) : le BIT de poids le plus fort : 1011100(2)
LSB (Least Significant BIT) : le BIT de poids le plus faible : 1011100(2)
Un ensemble de plusieurs bits est appelé mot
Un ensemble de 8 bits est un mot de 8 bits appelé octet
Numération et codage – Changements de bases
Pour passer d’un nombre décimal à un nombre exprimé
dans une autre base, on utilise la méthode des divisions
successives.
On divise alors le nombre décimal N(10) par la base
B(binaire, base 2). Le reste de la division est un digit du
résultat
Nombre en 92 2 Base
base décimale
46 2
0 23 2
Reste
0 11 2
1 5 2
Bit de poids faible Sens de 1 2 2
lecture du 1 2
1
résultat
(1011100) 0 0
1
Bit de poids fort
Numération et codage – Changements de bases
Donner le nombre 42 (codé en décimal) en binaire.
Nombre en 42 2 Base
base décimale
21 2
0 10 2
Reste
1 5 2
0 2 2
1 1 2
Sens de 0
0
lecture du
résultat 1
(101010)
Numération et codage – Changements de bases
Que vaut le nombre 0101001 (codé en binaire) en
décimal.
0101001(2) = 1 + 0 + 0 + 8 + 0 + 32 + 0
0101001(2) = 41
Numération et codage – Changements de bases
Le code hexadécimal est composé de 16 symboles
{0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,A,B,C,D,E,F} et correspond à une contraction
d’un nombre binaire par quartet.
On peut par exemple écrire le nombre précédent :
1011100(2) = 0101 1100(2) = 5C(16)
0101 1100
5C(16)
Numération et codage – Changements de bases
N(10) B
92 16
5 16
Reste
12 0
5
Sens de
12 en hexadécimal est
lecture du
représenté par la lettre
C (10 par A, 11 par B, résultat
(5C)
… 15 par F)
Numération et codage – Changements de bases
Donner le nombre 42 (codé en décimal) en hexadécimal.
Nombre en 42 16 Base
base décimale
2 16
10 0
Reste
2
Sens de
lecture du
résultat
(2A)
3C(16) = 12 + 48
3C(2) = 60
Numération et codage – Les différents codes
Pour représenter un nombre (ou des caractères) on utilise
différents symboles dont l’ensemble est appelé un code.
On alors une correspondance entre les symboles et la grandeur
représentée (on peut par exemple utiliser un tableau ou une table
de correspondance).
On peut par exemple citer le code Morse, les codes EAN (codes
barres), le code ASCII, …
Il existe principalement deux types de codes :
les codes pondérés : chaque symbole correspond à un poids
(code binaire, hexadécimal, BCD…)
les codes non pondérés : la position des symboles ne
correspond pas à un poids donné (code GRAY, ASCII, parité….)
On va alors présenter différents codes qui sont utilisés pour des
raisons diverses en automatique et en informatique.
Le code binaire (déjà vu précédemment)
Le binaire réfléchi
Le binaire codé décimal (BCD)
Le code ASCII
Numération et codage – Les différents codes
Le code GRAY est aussi appelé binaire réfléchi. Son principe est simple :
entre deux valeurs successives il n’y a qu’un seul BIT qui change.
Numération et codage – Code BCD
542(10)