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Produit scalaire

dans l’Espace
Christophe ROSSIGNOL∗

Année scolaire 2014/2015

Table des matières


1 Produit scalaire du plan 2
1.1 Différentes expressions du produit scalaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Règles de calcul sur le produit scalaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Produit scalaire et orthogonalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.4 Relations métriques dans un triangle quelconque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.5 Vecteur normal à une droite - Droites perpendiculaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

2 Produit scalaire de l’Espace 3


2.1 Extension de la définition à l’Espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.2 Expression analytique du produit scalaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

3 Orthogonalité dans l’Espace 4


3.1 Vecteurs orthogonaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3.2 Projection orthogonale sur un plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3.3 Vecteur normal à un plan – Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

4 Équation cartésienne d’un plan 7


4.1 Équation cartésienne d’un plan dans un repère orthonormé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.2 Intersection d’une droite et d’un plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.3 Intersection de deux plans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Table des figures


1 Notations – Relations métriques dans un triangle quelconque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2 Projection orthogonale sur un plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3 Produit scalaire et projection orthogonale sur un plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
4 Droite perpendiculaire à un plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

∗ Ce cours est placé sous licence Creative Commons BY-SA http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1
1 PRODUIT SCALAIRE DU PLAN

1 Rappels sur le produit scalaire du plan

1.1 Différentes expressions du produit scalaire


— Forme triangulaire : →

u .→
− k→
−u +→ −v k − k→ −u k − k→−
h i
1 2 2 2
v = 2 vk
— Expression trigonométrique : Si →−u et →
−v sont deux  vecteurs non nuls

− →− →
− →
− →
− → −
alors u . v = k u k . k v k . cos ( u , v )
0

x x
— Expression dans un repère orthonormé : Si → −
u et →
−v alors →

u .→
−v = xx0 + yy
y y0
−−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−−→
— Expression à l’aide de projections :Si C 0 D0 est le projeté orthogonal de CD sur (AB) alors AB.CD = AB.C 0 D0

1.2 Règles de calcul sur le produit scalaire


— Commutativité : → −
u .→

v =→−v .→

u
— Bilinéarité :
1. (→−
u +→ −v ) .→

w =→−
u .→

w +→−v .→

w et → −
u . (→

v +→−w) = → −u .→

v +→

u .→

w
2. (k →

u ) .→

v = k × (→

u .→

v) et →
− →
− →
− →

u. (k v ) = k × ( u . v )
— Carré scalaire : →

u 2=→ −
u .→

u = k→
− 2
uk
— Identités remarquables :
1. k→

u +→ −v k = (→−
u +→−v) =→−u 2 + 2→

u .→

v +→

v 2 = k→

u k + 2→

u .→

v + k→

2 2 2 2
vk
2. k→

u −→ −v k = (→−
u −→−v) =→−u 2 − 2→

u .→

v +→

v 2 = k→

u k − 2→

u .→

v + k→

2 2 2 2
vk
3. (→

u +→

v ) . (→

u −→

v)=→

u 2−→

v 2 = k→

u k − k→

2 2
vk

1.3 Produit scalaire et orthogonalité


— Les vecteurs →
−u et →
−v sont orthogonaux si et seulement →
− →−
 si u . 
v = 0.
x0


− →
− →
− x →

— Soit (O ; ı ;  ) un repère orthonormé avec u et v .
y y0


u et →−
v sont orthogonaux si et seulement si xx0 + yy 0 = 0.

1.4 Relations métriques dans un triangle quelconque

Soit ABC un triangle quelconque. On note : a = BC ; b = AC ; c = AB et A


b = BAC
\; Bb = ABC
\ et C
b = BCA
\
(voir figure 1).

Figure 1 – Notations – Relations métriques dans un triangle quelconque

— Formule des cosinus :

a2 = b2 + c2 − 2bc cos A
b b2 = a2 + c2 − 2ac cos B
b c2 = a2 + b2 − 2ab cos C
b

2
2 PRODUIT SCALAIRE DE L’ESPACE 1.5 Vecteur normal à une droite - Droites perpendiculaires

1.5 Vecteur normal à une droite - Droites perpendiculaires


— On dit que le vecteur →−
n est un vecteur normal à D si la direction de →−n est orthogonale à D.
— Soit D la droite d’équation
  ax + by + c = 0 dans un repère orthonormé.
a
Alors, le vecteur →

n est un vecteur normal à la droite D.
b
— Soit D la droite d’équation ax + by + c = 0 et D0 la droite d’équation a0 x + b0 y + c0 = 0 dans un repère
orthonormé.
Les droites D et D0 sont perpendiculaires si et seulement si aa0 + bb0 = 0.

Exercices : 1, 2, 3, 4, 5, 6 page 319 1 [TransMath]

2 Produit scalaire de l’Espace

2.1 Extension de la définition à l’Espace

Définition : Soient → −
u et →
−v deux vecteurs de l’Espace.
−−→ − −→
Il existe trois points A, B et C tels que →

u = AB et → v = AC. Il existe toujours un plan P contenant A,
B et C.
−−→ −→
On appelle produit scalaire des vecteurs → −
u et →−
v de l’Espace le produit scalaire des vecteurs AB et AC
dans le plan P.
Remarques :
1. On a alors :

− 1h →
u .→
− k−u +→ −
v k − k→ −u k − k→−
i
2 2 2
v = vk
2
Cette égalité est bien indépendante du plan P choisi.
2. Quitte à se placer dans le plan P, les différentes expressions du produit scalaire (sauf l’expression
dans un repère du plan) du 1 restent valables.
3. Les règles de calcul sur le produit scalaire (bilinéarité, carré scalaire, identités remarquables) restent
les mêmes que dans le plan.
Exercices : 44, 45, 47 page 338 2 – 43 page 338 3 [TransMath]

2.2 Expression analytique du produit scalaire

Propriété : On se place dans un repère O ; → − ; →


−ı ; → −

k orthonormé de l’Espace.
   0 
x x
Soient →

u  y  et → −v  y 0 . Alors :
z z0


u .→

v = xx0 + yy 0 + zz 0

Démonstration :
On a :

− 1h →
u .→
− k−u +→−v k − k→ −
u k − k→ −
i
2 2 2
v = vk
2
1h 2 2 2 i
(x + x0 ) + (y + y 0 ) + (z + z 0 ) − x2 + y 2 + z 2 − x02 + y 02 + z 02

=
2
1 2
x + 2xx0 + x02 + y 2 + 2yy 0 + y 02 + z 2 + 2zz 0 + z 02 − x2 − y 2 − z 2 − x02 − y 02 − z 02

=
2
1
= [2xx0 + 2yy 0 + 2zz 0 ] = xx0 + yy 0 + zz 0
2
1. Vrai/Faux.
2. Calculs de produits scalaires dans l’Espace.
3. Utilisation des règles de calcul du produit scalaire.

3
3 ORTHOGONALITÉ DANS L’ESPACE

Remarque : On retrouve en particulier les deux résultats suivants, valables dans un repère orthonormé de
l’Espace :
 
x
— Si →−
u  y  alors → − 2
u 2 = k~uk = x2 + y 2 + z 2 .
z
— Si A (xA ; yA ; zA ) et B (xB ; yB ; zB ) alors :
−−→ q−−→ q
2 2 2
AB = AB = AB 2 = (xB − xA ) + (yB − yA ) + (zB − zA )

Exercices : 1, 2 page 325 et 41 page 338 4 – 28 page 332 5 [TransMath]

3 Orthogonalité dans l’Espace

3.1 Vecteurs orthogonaux

Définition : →
−u et →
−v sont deux vecteurs non nuls de l’Espace.
−−→ −→
Soient A, B et C trois points tels que →

u = AB et → −
v = AC.

− →

On dit que u et v sont orthogonaux si les droites (AB) et (AC) sont perpendiculaires.


Remarque : On conviendra que le vecteur nul 0 est orthogonal à tous les autres vecteurs de l’Espace.
Propriété : →−
u et →−
v sont deux vecteurs de l’Espace.

−u et v sont orthogonaux si et seulement si →

− −
u .→

v = 0.
   0 
x x
En particulier, si →

u  y  et → −v  y 0  dans un repère O ; → − ; →
−ı ; → −

k orthonormé de l’Espace :
z z0

−u et →
−v sont orthogonaux si et seulement si xx0 + yy 0 + zz 0 = 0.

Remarque : Ce n’est qu’une utilisation de la forme trigonométrique du produit scalaire dans un plan P
−−→ −→
contenant les points A, B et C tels que →

u = AB et →−
v = AC.
Exercices : 49, 50, 52, 53 page 339 6 [TransMath]

3.2 Projection orthogonale sur un plan

Définition : Soit P un plan et M un point de l’Espace.


On appelle projeté orthogonal de M sur le plan P le point M 0 , intersection de P et de la droite perpen-
diculaire à P passant par M (voir figure 2).

Propriété : Soient A, B et C trois points et P un plan contenant A et B.


On note C 0 le projeté orthogonal de C sur P (voir figure 3). On a alors :
−−→ −→ −−→ −−→0
AB.AC = AB.AC

Démonstration :
−−→ −→ −−→ −−→0 −−0→ −−→ −−→0 −−→ −−0→
AB.AC = AB. AC + C C = AB.AC + AB.C C
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −→ −−→ −−→
Or, les vecteurs C 0 C et AB sont orthogonaux donc AB.C 0 C = 0 et AB.AC = AB.AC 0 .

Exercice : 51 page 339 7 [TransMath]


4. Expression du produit scalaire dans un repère orthonormé.
5. Valeur maximale d’un angle.
6. Vecteurs orthogonaux.
7. Projeté orthogonal.

4
3 ORTHOGONALITÉ DANS L’ESPACE 3.2 Projection orthogonale sur un plan

Figure 2 – Projection orthogonale sur un plan

Figure 3 – Produit scalaire et projection orthogonale sur un plan

5
3.3 Vecteur normal à un plan – Applications 3 ORTHOGONALITÉ DANS L’ESPACE

3.3 Vecteur normal à un plan – Applications

Définition : On dit que le vecteur →−n non nul est normal au plan P si sa direction est orthogonale au plan
P.
Remarque : Tout vecteur non nul colinéaire à ~n est aussi un vecteur normal au plan P.
On admettra que tout plan admet des vecteurs normaux. On va maintenant pouvoir prouver le théorème
de la porte, vue dans le chapitre « Droites et plans de l’Espace ».
Théorème : (aussi appelé « théorème de la porte »)
Si une droite ∆ est perpendiculaire en A à deux droites sécantes d’un plan P, alors elle est perpendiculaire
à toutes les droites de ce plan (voir figure 4).

Figure 4 – Droite perpendiculaire à un plan

Démonstration (exigible) :
On note ~n un vecteur directeur de ∆ et −→, −
u →
1 u2 des vecteurs directeurs respectifs des droites d1
et d2 .
Comme ∆ est perpendiculaire à d1 et à d2 , on a ~n.−→ = 0 et ~n.−
u1
→ = 0.
u2

→ −

Comme d1 et d2 sont sécantes, les vecteurs u1 et u2 ne sont pas colinéaires.
Soit d0 une droite du plan P, de vecteur directeur →

w.
Les vecteurs w , u1 et u2 sont donc coplanaires et comme −

− −
→ −
→ → et −
u 1
→ ne sont pas colinéaires, il existe
u 2

− −
→ −

deux nombres a et b tels que w = au1 + bu2 .
On a alors :


n .→

w = →

n . (a−
→ + b−
u →)
u
1 2
= →

n . (a−
→) + n. (b−
u 1
→)
u 2
= a→

n .−
→ + b→
u 1

n .−
→=0
u 2

Corollaire : Pour montrer qu’un vecteur →



n non nul est normal à un plan P, il suffit de montrer qu’il est
orthogonal à deux vecteurs du plan P non colinéaires.

Remarques :
−−→
— Pour montrer qu’une droite (AB) est perpendiculaire à un plan P, il suffit de montrer que AB est
un vecteur normal au plan P.
— Pour montrer que deux plans P et P 0 sont perpendiculaires, il suffit de montrer que leurs vecteurs
normaux sont orthogonaux.
— Pour montrer que deux plans P et P 0 sont parallèles, il suffit de montrer que leurs vecteurs normaux
sont colinéaires.
Propriété : Caractérisation d’un plan
Soit P un plan de vecteur normal →−
n passant par un point A.
−−→ −
M appartient au plan P si et seulement si AM .→
n = 0.

6
4 ÉQUATION CARTÉSIENNE D’UN PLAN

Démonstration :
−−→
Si M ∈ P, alors (AM ) est une droite de P donc AM et ~n sont orthogonaux. On a alors
−−→ →
AM .− n = 0.
−−→ −
Réciproquement, si AM .→ n = 0, on note H le projeté orthogonal de A sur P. On a donc, d’après
−−→ − −−→ −
3.2, AM .→n = HM .→ n.
−−→ −
Par suite, on a HM .→ n = 0. De plus, comme H est le projeté orthogonal de M sur P, les vecteurs
−−→ →
HM et − n sont colinéaires.
−−→ −
On a donc HM .→ n = ±HM × k~nk. Comme k~nk = 6 0, on a HM = 0. Les points H et M sont donc
confondus. Le point M est donc dans le plan P.

Exercices : 3, 4, 5 page 326 8 – 54, 55, 56 page 339 9 – 96 page 346 10 [TransMath]

4 Équation cartésienne d’un plan – Applications

4.1 Équation cartésienne d’un plan dans un repère orthonormé

Propriété : Équation cartésienne d’un plan


On se place dans un repère O ; → − ; →
−ı ; → −

k orthonormé de l’Espace.
 
a
1. Tout plan P de vecteur normal →

n  b  admet une équation cartésienne de la forme ax+by+cz+d =
c
0 où d ∈ R.
2. Réciproquement, l’ensemble des points M (x ; y ; z)   l’équation ax + by + cz + d = 0 avec a,
vérifiant
a
b, c non tous nuls est un plan de vecteur normal →

n  b .
c

Démonstration :  
a
Soit P un plan passant par A (xA ; yA ; zA ) et de vecteur normal →

n  b .
c
−−→ →
M (x ; y ; z) ∈ P ⇐⇒ AM .−
n =0
⇐⇒ a (x − xA ) + b (y − yA ) + c (z − zA ) = 0
⇐⇒ ax + by + cz − axA − byA − czA = 0

ce qui est bien de la forme voulue en posant d = −axA − byA − czA .


Réciproquement, soit M (x ; y ; z) vérifiant ax +by + cz + d = 0.
d 11
 que a 6= 0. Le point A − a ; 0 ; 0 vérifie alors aussi ax + by + cz + d = 0 . On
On peutsupposer
a
pose →
−n  b .
c
 
−−→ → d
AM .−n =a x+ + by + cz = ax + by + cz + d = 0
a
−−→ −
Par suite : M (x ; y ; z) vérifiant ax + by + cz + d = 0 équivaut à AM .→n = 0, c’est-a-dire à M ap-
partenant au plan passant par A et de vecteur normal n . →

Remarques :
8. Vecteur normal à un plan.
9. Droite perpendiculaire à un plan.
10. Tétraèdre trirectangle
11. Si a = 0, il est aisé de trouver un autre point A vérifiant la relation car soit b 6= 0, soit c 6= 0.

7
4.2 Intersection d’une droite et d’un plan 4 ÉQUATION CARTÉSIENNE D’UN PLAN

1. Pour trouver l’équation cartésienne d’un plan (dans un repère orthonormé) dont on connaît un point
−−→ −
A et un vecteur normal → −
n , il suffit donc d’exprimer l’égalité AM .→
n = 0 à l’aide des coordonnées de
A et de →

n.
2. En particulier, l’équation du plan (xOy) est z = 0, celle du plan (xOz) est y = 0 et celle du plan
(yOz) est x = 0.
Exercices : 7, 8, 9, 10 page 327 ; 57, 58, 59, 60page 339 et 65, 69 page 340 12 – 11, 13 page 328 et 64, 67,
68 page 340 13 – 29 page 332 et 92 page 345 14 – 100 page 347 15 [TransMath]

4.2 Intersection d’une droite et d’un plan


Les résultats concernant les positions relatives d’une droite et d’un plan de l’Espace sont résumés dans le
tableau 1.

Remarque : D est une droite de vecteur directeur → −u et P un plan de vecteur normal →



n.

− →

— Si n . u 6= 0 alors P et D sont sécants un un point.
— Si →
−n .→

u = 0 et si A est un point quelconque de D :
— Si A ∈ P alors la droite D est incluse dans le plan P ;
— Si A ∈ / P alors la droite D est strictement parallèle au plan P.
' $
Exercice résolu : Déterminer l’intersection éventuelle du plan P d’équation 2x − y + 3z − 2 = 0 et de la
droite D de représentation paramétrique :

x = −2 + t

y =1+t t∈R

z = 2t

   
2 1
Un vecteur normal de P est →
−n  −1  et un vecteur directeur de D est → −u  1 .
3 2


n .→

u = 2 × 1 + (−1) × 1 + 3 × 2 = 7 6= 0 donc P et D sont bien sécants un un point. Ce point vérifie :


 x = −2 + t

y = 1 + t


 z = 2t
2x − y + 3z − 2 = 0

On a donc :

2 (−2 + t) − (1 + t) + 3 × 2t − 2 = 0
−4 + 2t − 1 − t + 6t − 2 = 0
7t = 7
t = 1

et, par suite : 


x = −2 + 1 = −1

y =1+1=2

z =2×1=2

Le point d’intersection de P et D est A (−1 ; 2 ; 2).


& %
Exercices : 15, 16, 17, 18 page 329 ; 71, 72, 73 et 74, 76 page 341 page 340 16 – 93, 95 page 345 17 [TransMath]
12. Détermination d’équations de plans.
13. Plan défini par trois points.
14. Plans perpendiculaires.
15. Distance d’un point à un plan.
16. Intersection d’une droite et d’un plan.
17. Type BAC.

8
RÉFÉRENCES 4.3 Intersection de deux plans

4.3 Intersection de deux plans

Les résultats concernant les positions relatives de deux plans de l’Espace sont résumés dans le tableau 2.


Remarque : P un plan de vecteur normal → −n et P 0 un plan de vecteur normal n0 .


— Si →

n et n0 sont colinéaires et si A et un point quelconque de P :
— Si A ∈ P 0 , les plans P et P 0 sont confondus ;
— Si A ∈ / P 0 , les plans P et P 0 sont strictement parallèles.

− →
−0
— Si n et n ne sont pas colinéaires, les plans P et P 0 sont sécants suivant une droite D.
' $
Exercice résolu : Soit P le plan d’équation 2x−y−2z−1 = 0 et P 0 le plan d’équation −x+4y+z−3 = 0.
Étudier l’intersection éventuelle des plans P et P 0 .

  
2 →
− −1
Un vecteur normal à P est →−n  −1  et un vecteur normal à P 0 est n0  4 .
−2 1

− →
−0 0
Les vecteurs n et n ne sont pas colinéaires donc plans P et P sont sécants suivant une droite D. Pour déterminer
une représentation paramétrique de D, on va considérer une des inconnues (ici z) comme le paramètre :

2x − y − 2z − 1 = 0

−x + 4y + z − 3 = 0

z=t


2x − y = 2t + 1

−x + 4y = −t + 3

z=t


y = 2x − 2t − 1

−x + 4 (2x − 2t − 1) = −t + 3

z=t


7x = 7t + 7

y = 2x − 2t − 1

z=t


x = t + 1

y = 2 (t + 1) − 2t − 1

z=t


x = t + 1

y=1

z=t

& %
18 19
Exercices : 20, 21, 23 page 330 ; 78, 79, 80 page 341 et 83 page 342 – 94 page 345 [TransMath]
Module : TP 33 page 336 et exercices 101, 102 page 347 20 [TransMath]

Références
[TransMath] transMATH Term S, programme 2012 (Nathan)

3, 4, 7, 8, 9

18. Intersection de deux plans.


19. Type BAC.
20. Positions relatives de trois plans.

9
RÉFÉRENCES RÉFÉRENCES

Positions relatives de D et P
sécants parallèles

D et P ont un seul point D et P n’ont aucun point


D est incluse dans le plan P.
commun commun

Table 1 – Positions relatives d’une droite et d’un plan

Positions relatives des plans P1 et P2


parallèles
sécants
strictement parallèles ou
confondus
disjoints

leur intersection est la droite D leur intersection est un plan leur intersection est vide

Table 2 – Positions relatives de deux plans

10

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