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Avril 2017
Méthodes de conception des murs de soutènement Elie Freiha
Sommaire
INTRODUCTION 1
CHAPITRE 1: LES TYPES DES MURS DE SOUTENEMENT 2
1) Murs Voiles (T Renversé ou Cantilever) 2
a) Les murs à bêches
b) Murs à consoles
c) Murs avec contreforts
2) Murs poids 4
3) Murs avec ancrages (écrans de soutènement) 5
CHAPITRE 2: LES FORCES AGISSANTES 6
1) Poussée et buttée 6
2) Etat des sols au repos 7
3) Méthode de Coulomb 8
4) Méthode de Rankine 9
5) Surcharges selon Krey 10
CHAPITRE 3: CALCUL DE STABILITE 12
1) Stabilité interne 12
2) Stabilité externe 13
a) Renversement 13
b) Glissement 14
c) Poinçonnement 15
CHAPITRE 4: DIMENSIONNEMENT DES MURS 17
1) Murs voiles et Murs Poids 17
2) Murs avec tirants 19
CHAPITRE 5: LES TIRANTS 20
CHAPITRE 6: PRECAUTIONS 23
CHAPITRE 7: EXEMPLES 25
Exemple d'application d'un mur cantilever 25
Exemple d'application d'un mur avec tirant d'ancrage 30
ANNEXE I : RECOMMANDATIONS T.A. 95 34
CONCLUSION 37
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 38
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Introduction
Nous indiquerons dans le premier chapitre les types des murs de soutènement.
Le deuxième chapitre présentera les forces agissantes sur les murs et les
différentes méthodes de calcul.
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La charge de la poussée sera reprise par la voile. D'autre part, ces ouvrages
utilisent le poids des terres comme stabilisateur par la semelle. Cette dernière,
composée d'un talon et d'un patin, stabilise contre le glissement, le renversement
et le poinçonnement.
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b) Murs à consoles
Ce type de mur est intéressant pour l’équilibre statique, comme la masse du
remblai sur la console joue un rôle stabilisateur contre le renversement, d’autre
part la séparation du massif en parties distinctes, qui font diminuer les efforts de
poussée. Mais, le remblaiement et le compactage sont difficiles.
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2) Murs poids
Les murs poids sont les types des murs les plus anciens qui résistent à la
poussée des terres par leur poids. La structure est considérée rigide
indéformable. Ces murs sont actuellement construits avec du béton non armé.
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Il existe plusieurs types des écrans de soutènement qui se diffèrent par les
matériaux utilisés, comme les parois moulées en béton armé et les rideaux de
palplanches.
Il existe des écrans sans tirants d'ancrage, qui sera encastré dans le sol en
enfonçant la paroi dans le sol.
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1) Poussée et buttée
On appelle poussée et butée les charges exercées par un sol sur un l'élément
vertical d'un mur.
Poussée
Le massif retenu, au niveau de la face de l'amont, va exercer des efforts de
poussée qui risqueront un renversement du mur, ou un déplacement horizontal de
ce dernier. La composante principale de la résultante de ses forces, générées par
le sol est latérale. La poussée est une force active. Pour cela on la note "Fa".
Butée
D'autre part, au niveau de la face d'aval, le sol va exercer des efforts de buttée
qui retient le mur. De même, La composante principale de la résultante de ses
forces est latérale. La butée est une force passive. Pour cela on la note "Fp".
Sol de fondation
Au niveau de la base du mur, le sol de fondation exerce une force dont sa
composante verticale est la force portante, notée N. Tandis que sa composante
horizontale est la force de résistance contre le glissement, notée T.
Et dans le cas où il existe une surcharge à l'amont, cette dernière sera calculé
selon Krey.
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3) Méthode de Coulomb
Cette théorie, permet de déterminer la force de poussée et buttée exercée sur un
écran d’orientation verticale ou inclinée.
Hypothèses :
Coulomb suppose que la surface de rupture sera plane dite "coin de Coulomb".
𝟏
𝐅𝐚 = . 𝛄. 𝐇 𝟐 . 𝐊 𝐚
𝟐
Avec Ka coefficient de poussée active, est donné par la formule de Poncelet :
𝟏
𝐅𝐩 = . 𝛄. 𝐇 𝟐 . 𝐊 𝐩
𝟐
Avec Kp coefficient de buttée ou pression passive, est donné par la formule de
Poncelet :
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4) Méthode de Rankine
De même cette méthode permet de calculer les forces de poussée et butée, mais
l'inconvénient est qu'on ne prend pas en considération le frottement entre le sol et
le mur.
Hypothèses:
𝛔𝐡𝐚 = 𝐊 𝐚 . 𝛄. 𝐡 − 𝟐𝐜 𝐊 𝐚
𝛔𝐡𝐩 = 𝐊 𝐩 . 𝛄. 𝐡 − 𝟐𝐜 𝐊 𝐩
A noter que pour les sols pulvérulents on peut simplement négliger le coefficient
de cohésion "c" dans les formules précédentes.
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Il existe plusieurs méthodes pour le calcul de cette charge, tel que la méthode de
Krey.
Cette méthode nous permet de déterminer la poussée exercée sur un mur par
une charge uniforme ou ponctuelle loin du mur.
Dans le sens vertical, deux plans passant par les bords parallèles au mur
π φ
du rectangle de surcharge (bxd) et inclinés d’un angle φet de + sur
4 2
l’horizontale.
Dans le sens horizontal, deux plans passant par les angles du rectangle de
surcharge (bxd) les plus proches du parement et correspondant à une
diffusion suivant un angle de 27
La surface de charge sur le parement, est déterminée en considérant les deux
épures, donc on trouve:
π φ
d + a . z2 − z1 ; avec ; z1 = a. tan φ et z2 = a + b tan( + )
4 2
𝟒𝐏 𝛑 𝛗
D′ où 𝐪𝐦𝐚𝐱 = et 𝐏 = 𝐩. 𝐛. 𝐝. 𝐭𝐚𝐧( − )
𝟐𝐝 + 𝐚 𝐳𝟐 − 𝐳𝟏 𝟒 𝟐
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A noter que: La formule de qmax ci-dessus peut être utilisée dans le cas où la
charge n'est pas proche de l'écran (a > b). Mais en cas contraire, il est conseillé
de faire passer les plans verticaux à 27° par l’arrière de la surface comme
l'indique le dernier cas de la figure précédente. Cela revient à simplement
remplacer a par (a+b) dans la formule de qmax.
𝛑 𝛗
𝟒𝐐 𝐭𝐚𝐧( − )
𝐪𝐦𝐚𝐱 = 𝟒 𝟐
𝛑 𝛗
𝐚𝟐 [𝐭𝐚𝐧 − − 𝐭𝐚𝐧 𝛗]
𝟒 𝟐
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La stabilité d'un ouvrage de soutènement doit être vérifié à l'état limite ultime.
1) Stabilité interne
La résistance structurelle d'un mur doit être vérifiée tant pendant les phases de
construction qu'une fois l'ouvrage achevé. Elle est assurée par la vérification
d’une résistance suffisante du matériau constitutif du mur sous les effets des
actions (effort tranchant maximal, moment fléchissant maximal, effort normal) qui
lui sont appliquées.
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2) Stabilité externe
La perte d'équilibre de la structure ou du terrain, considéré comme un corps rigide
dans lequel la capacité portante des matériaux (de la structure ou du terrain)
n'apporte pas de contribution significative à la résistance.
a) Renversement
Un mur de soutènement est soumis à des moments qui risque à le faire tourner
par rapport à sa base et le faire renverser. Il faut s’assurer que les moments des
forces favorables doivent stabiliser les moments défavorables.
𝐌𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐬𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐧𝐭𝐬
𝐅𝐑 =
𝐌𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐫𝐞𝐧𝐯𝐞𝐬𝐚𝐧𝐭𝐬
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b) Glissement
Cette justification consiste à vérifier que l’ouvrage ne glisse pas sur sa base.
En effet, pour empêcher le glissement horizontal de la semelle, il est essentiel
que la composante horizontale soit reprise par la résistance au cisaillement entre
la base de la fondation et le sol.
La vérification est faite par la relation suivante qui doit être plus grande ou égale à
un facteur de sécurité "FG":
𝐂. 𝐁 + [ 𝐐𝐕 𝐭𝐚𝐧 𝛅]
𝐅𝐆 =
𝐐𝐇
Avec:
C : la cohésion du sol de fondation
B : largeur de la base du mur
δ : angle de frottement sol-mur; pour un mur en béton on prend généralement
δ = 2/3.φ
φ : angle de frottement interne du sol
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c) Poinçonnement
La stabilité au poinçonnement consiste à vérifier que la semelle du mur est loin
des conditions de rupture du sol de fondation.
Actuellement l'action des forces exercées sur le mur conduit à une force
résultante oblique et excentrée. Donc le calcul sera effectué pour une semelle
filante soumise à une charge inclinée et excentrée.
𝐁 𝐌𝐬 − 𝐌𝐫
𝐞= −
𝟐 𝐐𝐯
Qv 6e Qv 6e
qmin = (1 − ) et qmax = (1 + )
B.L B B.L B
𝟑 𝟏
𝐪𝐫𝐞𝐟 = 𝐪𝐦𝐚𝐱 + 𝐪𝐦𝐢𝐧
𝟒 𝟒
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Pour une semelle filante avec une charge inclinée d'après Meyerhof:
1 δ δ δ
qL = γB′Nγ (1 − )2 + CNc (1 − ° )2 + q0 Nq (1 − ° )2
2 φ 90 90
𝑄ℎ
avec: B′ = B − 2e et tan 𝛿 =
𝑄𝑣
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Comme nous avons déjà mentionné dans les chapitres précédents, II existe deux
grandes classes d’ouvrages de soutènement.
Les murs qui sont composés d’une paroi résistante et d’une semelle de
fondation. C’est le cas des murs en T renversés ou des murs-poids.
Les écrans ou murs composés seulement d’une paroi résistante qui sont
souvent ancrés par des tirants.
En effet, les murs poids sont des murs rigides et indéformables qui se stabilisent
par leurs poids propres. Tandis que, les murs voiles ou cantilever dépendent du
poids du sol pour la stabilisation.
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On peut aussi installer des éléments stabilisateurs, comme des bêches en cas de
glissement et des consoles en cas de renversement.
Par suite, on calcule les sollicitations sur l'ouvrage afin de pouvoir faire le
ferraillage d'après l'Eurocode 2 en cas de murs en béton armé.
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On commence, tout d'abord, par calculer les forces agissantes sur le mur en
fonction de la fiche d'ancrage D. Pour de sécurité, on va minorer les forces de
butée, en remplaçant la valeur de Kp par Kp/1.5 (d'après l'Eurocode 7).
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Les tirants d'ancrage sont des dispositifs tendus (actif). Ils servent à assurer la
stabilité d'ouvrage auquel il est fixé en tête.
On distingue deux cas de tirants dont les modes de calcul de chaque cas ne sont
pas les mêmes:
Les tirants légèrement inclinés sur l'horizontale, qui soutiennent une paroi
généralement verticale. (C'est le cas qui nous intéresse)
Les tirants verticaux constituent une solution de renforcement en cas de
surélévation. Ils sont généralement utilités dans les radiers, les semelles
ou les barrages.
Notre but dans ce chapitre est de calculer les nombres de torons, la longueur du
scellement et la longueur libre du tirant.
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A noter que pour éviter l'effet de groupe, l'espacement horizontal entre deux
tirants successifs doit être supérieur à 1.2m.
1) Types d'injections
On distingue deux types d'injections:
IRS - Injection répétitive et Sélective: C'est une injection réalisée sous
haute pression par phases répétées.
IGU - Injection globale et Unique: C'est une injection qui consiste à
passer sous faible pression le coulis d'une seule fois.
L'injection du type IRS est plus couteuse et plus performante que l'injection du
type IGU. Alors le type IRS est le plus convenable lors de la réalisation des
ouvrages permanents.
Une fois trouvé, on peut donc calculer le nombre de torons "n", en utilisant un
coefficient de sécurité à cause des pertes de tension due à la relaxation des acier.
𝐃𝐬 = 𝛂 . 𝐃𝐝 ; (𝛂 > 1)
Par suite, la longueur libre LL sera trouvée graphiquement tout en notant que le
centre du scellement doit avoir une profondeur Zmin ≥ 5m et LL ≥ 4.5m.
𝛑 𝛗
𝛂= −
𝟒 𝟐
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Chapitre 6: Précautions
1) La présence de l'eau
Avant tout, on doit prendre les précautions contre l'eau. La présence de l'eau
dans le sol est un cas défavorable, car l'eau exerce une force de poussée
supplémentaire sur la paroi du mur, en notant que un sol saturé exerce une
poussée 2.5 fois plus grande que celle exercée par un sol sec. Ceci peut conduire
à une instabilité. Alors, il faut vérifier la stabilité du mur à court terme et à long
terme.
Des systèmes de drainage peuvent être utilisés pour drainer l'eau, et éviter son
effet défavorable sur le mur. C'est préférable de mettre ces systèmes
indépendamment de la présence d'une nappe phréatique afin d'éviter
essentiellement l'accumulation d'eaux de ruissellement.
Les barbacanes, qui se constituent par des tubes inclinés vers l'aval, sont les
systèmes de drainages les plus utilisés dans les murs de soutènement pour
assurer l'évacuation d'eau.
En outre, pour éviter les pressions induites par le gonflement dû au gel, il faut
assurer une profondeur d'encastrement suffisante qui met les fondations hors gel.
Cette profondeur dépend essentiellement de la nature du sol et le climat.
Une profondeur d’au moins 0.5m pour les zones à climat tempéré.
Une profondeur de plus qu'1m pour les zones à climat froid, en tenant
compte de l’altitude et de la nature du sol.
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2) Hauteur de calcul
Lors de la conception d'un mur et essentiellement les écrans de soutènement
ancrés qui dépend de la buttée pour la stabilisation, on doit prendre en
considération le niveau d'excavation devant la structure de retenue.
𝐇𝐝 = 𝐇𝐧𝐨𝐦 + ∆𝐇
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Chapitre 7: Exemples
La deuxième couche est une autre couche de sol sableux, qui commence à une
profondeur de 3m.
Comme nous avons déjà mentionné dans le chapitre des précautions, on doit
assurer une couche de sol pour éviter l'effet de gel, dans ce cas la profondeur est
de 1m. Alors la hauteur totale du mur sera 5.5 m.
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Pré-dimensionnement:
Hmur = 5.5 m
Hsemelle = H/12 = 0.5 m
Base = H/2 à 2H/3 = 2.75 à 3.7 m
Patin = B/3 = 0.95 m
e1 = H/24 = 0.25 m
e2 = H/12 = 0.5 m
𝜋 𝜑 𝜋 28
Ka2 = tan2 ( − ) = tan2 ( − ) = 0.361
4 2 4 2
Effet du sol 1:
1
𝐏𝟏 = K a1 γ1 H12 = 0.5 ∗ 0.271 ∗ 18 ∗ 32 = 𝟐𝟏. 𝟗𝟓𝟏 𝐊𝐍/𝐦𝐥
2
H1
𝐁𝐫𝐚𝐬 (𝟏/𝐎) = + H2 = 1 + 2.5 = 𝟑. 𝟓𝐦
3
Effet du sol 2:
𝐏𝟐 − 𝟏 = γ1 K a2 H1 H2 = 18 ∗ 0.361 ∗ 2.5 ∗ 3 = 𝟒𝟖. 𝟕𝟑𝟓 𝐊𝐍/𝐦𝐥
H1
𝐁𝐫𝐚𝐬 (𝟐 − 𝟏/𝐎) = + H2 = 1.5 + 2.5 = 𝟒𝐦
2
1
𝐏𝟐 − 𝟐 = K a2 γ2 H22 = 0.5 ∗ 0.361 ∗ 20 ∗ 2.52 = 𝟐𝟐. 𝟓𝟔𝟐 𝐊𝐍/𝐦𝐥
2
𝟐 H2 2.5
𝐁𝐫𝐚𝐬 𝟐 − = = = 𝟎. 𝟖𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝐦
𝐎 3 3
Effet du surcharge:
𝐒𝟏 = qK a1 H1 = 10 ∗ 0.271 ∗ 3 = 𝟖. 𝟏𝟑 𝐊𝐍/𝐦𝐥
H1
𝐁𝐫𝐚𝐬 (𝟏/𝐎) = + H2 = 1.5 + 2.5 = 𝟒𝐦
2
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Charges horizontales Qh
Force (KN/ml) Bras/O (m) Moment (KN.m/ml)
P1 21.951 3.5 76.8285
P2-2 22.5625 0.833333 18.80208
P2-1 48.735 1.25 60.91875
Surcharge1 8.13 4 32.52
Surcharge2 9.025 1.25 11.28125
ΣQh 110.4035 200.3506
Poids du mur:
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Charges verticales Qv
Force (KN/ml) Bras/O (m) Moment (KN.m/ml)
GHDC 211.5 2.575 544.6125
AOED 46.25 1.85 85.5625
FGCI 31.25 1.325 41.40625
BIF 15.625 1.116667 17.44792
Surcharge 22.5 2.575 57.9375
ΣQv 327.125 746.9667
Stabilité au renversement:
Stabilité au glissement:
𝐂. 𝐁 + [ 𝐐𝐕 𝐭𝐚𝐧 𝛅]
𝐅𝐆 = ≥ 𝟏. 𝟓
𝐐𝐇
δ = 2/3.φ
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Stabilité au poinçonnement:
Calcul de qref :
Calcul de qL:
𝟏 𝛅 𝛅 𝛅
𝐪𝐋 = 𝛄𝐁′𝐍𝛄 (𝟏 − )𝟐 + 𝐂𝐍𝐜 (𝟏 − ° )𝟐 + 𝐪𝟎 𝐍𝐪 (𝟏 − ° )𝟐
𝟐 𝛗 𝟗𝟎 𝟗𝟎
𝑄ℎ
avec: B′ = B − 2e = 3.7 − 2 ∗ 0.17903 = 3.34194 et tan 𝛿 = => 𝛿 = 18.65
𝑄𝑣
1 18.65 2 18.65 2
qL = 20 ∗ 3.34194 ∗ 13.1 ∗ 1 − + 15 ∗ 25.8 ∗ 1 −
2 28 90°
18.65 2
+ 20 ∗ 14.72(1 − ) = 477.075 KPa
90°
q L −q 0 477.075−20
𝐪𝐚 = + q0 = + 20 = 𝟏𝟕𝟐. 𝟑𝟓 > 101.2461 (𝐪𝐫𝐞𝐟 )
Fs 3
Alors vérifié et pas de poinçonnement à long terme.
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Le sol soutenu est constitué de sable dont les caractéristiques sont suivantes:
Poids volumique: γ = 20KN/m3
Angle de frottement: φ = 28°
Pression Limite: PL = 1.25 MPa
𝐇𝐝 = 𝐇𝐧𝐨𝐦 + ∆𝐇 = 𝟓 + 𝟎. 𝟓 = 𝟓. 𝟓 𝐦
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Tout d'abord, pour déterminer la longueur d'ancrage D, on doit calculer les forces
agissantes sur le mur en fonction de D, ensuite on applique l'équation d'équilibre
𝑴/𝑻𝒊𝒓𝒂𝒏𝒕 = 𝟎 afin de calculer D.
Forces agissantes:
𝜋 𝜑 𝜋 28
Ka = tan2 ( − ) = tan2 ( − ) = 0.361
4 2 4 2
2 𝜋 𝜑 2 𝜋 28
Kp = tan ( + )= tan ( + ) = 2.769
4 2 4 2
Kp 2.769
(Pour plus de sécurité d'après l'EC 7) = = 1.846
1.5 1.5
Moment/Tirant
Partie Force (KN/ml) Bras/Tirant (m)
(KN.m/ml)
1 1
∗ K a ∗ γ ∗ 2.52 − ∗ 2.5 -18.802
1 2 3
= 22.5625 = −0.83333
3
2 K a ∗ γ ∗ 2.5 ∗ 3 = 54.15 = 1.5 81.225
2
1 2
3 K a ∗ γ ∗ 32 = 32.49 ∗3=2 64.98
2 3
D
4 K a ∗ γ ∗ 5.5 ∗ D = 39.71. D +3 119.13.D + 19.855.D2
2
1 2D
5 K a ∗ γ ∗ D2 = 3.61D2 +3 10.83.D2 + 2.4067D3
2 3
1 2D
6 K ∗ γ ∗ D2 = −18.46D2 +3 - 55.38D2 - 12.3067D3
2 p 3
A −A 0 0
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Longueur d'ancrage D:
𝐌/𝐓𝐢𝐫𝐚𝐧𝐭 = 𝟎
-18.802 + 81.225 + 64.98 + 119.13D + 19.855D2 + 10.83D2 + 2.4067D3 - 55.38D2
- 12.3067D3 = 0
𝐅=𝟎
1 1
− A − K p ∗ γ ∗ D2 + K a ∗ γ ∗ (H + D)2 = 0
2 2
1 1
− ∗ 1.846 ∗ 20 ∗ D2 + ∗ 0.361 ∗ 20 ∗ (5.5 + D)2 = A
2 2
Pour D = 2.9838
1 1
A = − ∗ 1.846 ∗ 20 ∗ 2.98382 + ∗ 0.361 ∗ 20 ∗ (5.5 + 2.9838)2
2 2
La force A est en Kilos Newtons par mètre linéaires, et elle est la composante
horizontale de la tension du tirant, alors on doit trouver la force de tension
résultante Ts du tirant.
𝐓𝐬 < 𝟎. 𝟔𝟎 . 𝒏 . 𝐓𝐩
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𝐓𝐮 = 𝛑 . 𝐃𝐬 . 𝐋𝐬 . 𝐪𝐬
Tu = 2 ∗ Ts = 2 ∗ 254.02 = 508.04
On va utiliser le type d'injection IRS car c'est le type le plus convenable pour les
ouvrages permanents.
𝐓𝐮 𝟓𝟎𝟖.𝟎𝟒
𝐋𝐬 = = = 𝟔. 𝟔𝟎𝟒 𝐦
𝛑 .𝐃𝐬 .𝐪𝐬 𝛑∗𝟎.𝟏𝟒∗𝟏𝟕𝟓
π φ 45 28
α= − = − = 31
4 2 4 2
x = max (1.5m ; 0.2H) = max(1.5; 1.1) = 1.5m
𝐇 − 𝟐. 𝟓 ∗ 𝐬𝐢𝐧 𝛂 𝟑 ∗ 𝐬𝐢𝐧(𝟑𝟏)
𝐋𝐋 = 𝐚 + 𝐱 = + 𝟏. 𝟓 = + 𝟏. 𝟓 = 𝟑. 𝟎𝟕𝐦
𝐬𝐢𝐧 𝟗𝟎 + 𝐢𝐧𝐜𝐥𝐢𝐧𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐭𝐢𝐫𝐚𝐧𝐭 − 𝛂 𝐬𝐢𝐧(𝟕𝟗)
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Conclusion
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Références Bibliographiques
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