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INTRODUCTION :
Au sein de la production architecturale du XXe siècle, le cours s’arrêtera d’abord sur les avants gardes
architecturales/artistiques, leurs apports et leurs échecs. L’accent est ensuite mis sur les différentes
composantes de la « modernité architecturale », et non sur le seul mouvement moderne. Le cours
exposera en outre, à travers les œuvres de plusieurs architectes de ce siècle, la diversité des
courants, des approches voire, les contradictions internes de l’architecture dite « moderne », mais
aussi une modernité sans « avant-garde », qui constitue la majeure partie de l’héritage de cette
période.
Il aborde la fin du modernisme, à travers la critique des artistes et des architectes des années 1960 et
1970 et la question du langage, fondatrice des positions « post moderne ».
Thème 1 : Art et architecture : des avants gardes « historiques » aux nouvelles avant-gardes des
années 1960.
Thème 1 :
-2) Le Corbusier, peintre et architecte. Du purisme à la recherche formelle des années 1940.
-5) Culture pop. La question des « environnements » artistes et architectes dans les années
1960
HISTOIRE DE L’ARCHITECTURE L6 JANNIERE LE GALL/ ALMASTOUR 30 mai 2009
Boccioni définit l’esthétique comme un déséquilibre dynamique, effet d’inquiétude. Aussi l’effet
de puissance énergétique négative, qui libère s’exprime dans des paysages urbains. Exemple :
Ludwig meiner la rue 1913
2) Architecture expressionniste
2.1) définition
Ils se situent en réaction à la grande ville moderne et veulent trouver une alternative à la ville
réelle. Ce n’est pas un style, ils ont tiré une matière pour leurs projets futurs. Il y a la l’idée d’une
architecture autre, une architecture de logement, rationnelle pour tous.
Donc cette architecture décrit une attitude, un répertoire de formes, de fantaisies, mais elle
décrit surtout une attitude intellectuelle sociale et spirituelle.
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Mendelssohn : mise en scène, dramatisation des bâtiments, contre plongée, esquisse. Idée
que les bâtiments sont travaillés par une dynamique interne.
Le travail de Kandinsky, paysage à la tour, rend perceptible les valeurs plastiques des
bâtiments, révèle un ordre spirituel.
L’architecture de cristal, c’est avant tout une position avant gardiste. Paut Scheerbart écrit un
poème « l’architecture de verre », avec l’idée d’une société atteinte d’une pureté collective
dont l’architecture serait le verre symbole de pureté. Le cristal, les formes cristallines sont les
formes d’un symbole de purification de l’âme. Idée de l’avènement d’une culture nouvelle
depuis la guerre.
C’est aussi une dernière expression du romantisme de 19ème siècle, une œuvre d’art totale, et
une architecture comme pratique artistique. Les architectes voient dans le progrès une
disparition de cette idée de la place de l’artiste et de l’architecte.
A partir de 1914, 2 voix se font entendre, les partisans de l’union entre l’art et l’industrie et
les opposants. Les premières années sont consacrées à l’artisanat plus que l’industrie.
Cette forme d’architecture prend place dans la société. A partir de 1919, s’opère un échange
de lettres et de dessins entre architectes, qui échangent par la même occasion la vision d’un
monde futur pacifié, où la technique joue un rôle par l’intervention du verre.
Hermann finsterln :
rapport avec la terre, l’architecture sort, fait corps avec la terre par ses projets urbains.
L’expressionnisme est un mouvement qui a une attitude marginale mais elle a des conséquences
importantes.
Mies van der Rohe projet de gratte ciel de verre de Berlin 1921 :
Il est influencé par l’architecture de cristal, dans le gratte ciel qui symbolise une pureté
cristalline.
Idée de cristal de transparence.
La petite ville médiévale est perçue comme un mode de vie par ce courant anti urbain,
comme un modèle idéale. Le modèle de société est perçu comme une perte de par les
révoltes et les révolutions dans les grandes villes.
Dans les sociétés fin 19ème il faut restaurer le lien entre l’homme et la nature. Anti-urbain au
sens spatial (anti formes) et social (d’ordre relationnel, fusion entre les membres
organiques). Ils voient une possibilité d’améliorer les conditions de vie.
Pour la colonie aérienne de Wenzel Habilik, c’est une soucoupe flottante qui contient une
communauté urbaine qui survient à ses besoins.
Modèle de la cité jardin, née en Angleterre fin 19ème qui à connu beaucoup d’application en
Allemagne.
Ebezener Howard modèle de cité jardin 1898 :
Expérimentation sur le logement par groupement en série. Les ensembles de logement
rationnels construits par Gropius sont extrêmement nombreux et sont issus de l’architecture
rationaliste encrée dans cette culture de cité jardin britannique. Pour les rationalistes
allemands, il y a à la fois une influence des modèles urbains allemands et britanniques.
Entre 1925 et 1931, TAUT construit et définit une politique de logement ouvrier « fer à
cheval Berlin 1926 1928 » vu comme le centre spirituel de cette communauté, dont une
architecture d’un coté rationnel, et d’un autre coté une intervention de la couleur, façades
colorées, polychromie, héritage de cette période expressionniste.
Il y a une importance chez Bruno Taut de l’architecture expressionniste de reformer, à
travers le mouvement social, la communauté.
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LE RATIONALISME ALLEMAND
1) Introduction
Fritz Schumacher, Bruno Taut, Walter Gropius, Mies van der Rohe, vont se former et
apprendre comment exprimer l’architecture dans cette révolution industrielle.
-Artisanal : van de Velde qui privilégie l’expression personnelle par rapport à la norme.
-de standardisation : privilégier la standardisation dans la production architecturale.
Cette différence est marquée par l’exposition de 1950 à l’occasion de l’exposition de Bruno
Taut et son pavillon de verre. Il y est montré beaucoup de meubles, d’objets pour la maison,
pour l’industrie.
L’une des figures principales de l’architecture allemande. Il s’intéresse de très près au rapport
entre architecture et industrie. Il conçoit des objets et de l’architecture avec le même esprit, il
conçoit des objets à petite échelle.
-architecture et objets de la vie quotidienne.
-esthétique influencée par la culture « art and craft »
-cesession viennoise
Joseph maria Olbrich, Pavillon récession vienne 1897-1898 :
Au début de sa carrière, Peter est dans une idée d’œuvre d’art, de synthèse des arts et non au
rapport à la vie quotidienne, ou au design des objets.
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Même idée dans l’esthétique de la conception. Allant du verre « série de verres, 1898 », à la maison
de l’architecte de Darmstadt. Volonté dans le plan, d’une grande attention aux fonctions
domestiques pour réduire au maximum les circulations. Simplifications de l’espace domestique
« Philippe webb 1859 Maison rouge »
Caractéristiques :
Peter va d’abord travailler en tant que designer mais il va abandonner cet esthétique art nouveaux,
les formes, mais il conserve son attitude, l’idée que la communauté esthétique, les différentes
échelles sont soumises à la même esthétique. Il conçoit la charte graphique chez AEG. Lampes
bouilloire, avec un design fonctionnel. Il dessine aussi des caractères typographiques.
« Pavillon AEG Expo de Berlin 1908 » il abandonne toute référence et toute réminiscence à l’art
nouveau et met en place une écriture qui exprime un nouvel ordre géométrique en référence à une
puissance industrielle. Ce bâtiment est une architecture en volume pure sans véritable décor, idée
d’une formation d’un volume quasi-parfait.
Esthétique industrielle : idée de temple de l’industrie. Au-delà de l’idée, c’est aussi une
admiration formelle des bâtiments, images de l’almanach du Deutscher WERKBUND en
1913, fascination pour les formes simples cubiques prismatiques. « Les silots » Pour les
besoins d’exprimer d’avantage de tranchant, ils ont gommé les détails.
Adolphe Meyer à l’expo du Werkbund à Cologne ont fait un prototype qui montre que
l’architecture doit employer des matériaux nouveaux. Il y a une forme de d’inversion
entre les pleins et les vides. Le coté lourd, plein, opaque est au centre accroché au sol. Le
coté léger, l’escalier. Il y a une parenté aux temples égyptiens, ce sont des volumes purs,
massifs, de grands prismes. Cette façade met en place tout un jeu de références, l’idée
d’un plan classique et une architecture égyptienne très massive qui contraste avec une
architecture de verre à l’angle.
Conclusion :
La rationalité est l’idée qui doit s’exprimer dans les matériaux mais qui n’exclut pas de
références passées. Donc l’architecture moderne est aussi faite de jeux de références.
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Fondé en 1917 par un peintre, Théo Van Doesburg. Il va tisser le plus de ponts avec l’architecture.
Oud construit de cités de logement social vers 1910 1920.C’est la théorie du logement minimum,
abaissement des coûts de constructions, qui constitue le mouvement de l’entre deux guerres.
Ça n’intéresse pas du tout les théoriciens du mouvement De Stijl.
Un des éléments important est la revue de Théo van Doesburg qui prend des positions et prend
contacts avec des mouvements avant-gardes européens futurisme et constructivisme russe.
L’utilisation de l’axonométrie est un moyen de figurer ce nouvel espace infini. Peu utilisée avant les
années 20 elle va être diffusée à partir de 1923 et va exprimer cette nouvelle spatialité, cet espace
infini.
La rencontre De Stijl Bauhaus a permis grâce à des moyens de diffusions importantes de s’étendre.
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Arriver à un art pur. Ce n’est pas l’art pour l’art, mais aller à l’essentiel, arriver à décomposer
l’art en éléments simples, l’idée de l’élémentarisme, retrouver pour chaque art ses
composantes premières : peinture, sculpture, architecture et construire un langage
universel.
Les 2 principes sont : Pureté
Universalité
Piet Mondrian, composition bleu, 1917 :
L’espace du tableau n’est plus une fenêtre perspective mais une fenêtre dans lequel flottent
des éléments picturaux.
1914 Composition ovale :
Toit d’une ville, représentation figurative, il y a encore un espace du tableau qui est délimité.
Le paysage urbain vu d’une fenêtre est représentatif du nouveau regard multidirectionnel,
proposé par les cubistes.
Composition avec lignes noires 1917 :
Il n’ya pas du tout l’idée de cerner une surface. Suppression entre figure et fond, l’espace de
la peinture se confond avec l’espace du fond. Réduction de la palette chromatique.
Réduction de la représentation de l’espace à 2 directions orthogonales.
Le motif a alors autant d’importance que le fond.
Composition avec Rouge Jaune et Bleu :
C’est comme si le tableau avait des plans ouverts qui se prolongent indéfiniment dans
l’espace. L’application en architecture est la cloison qui donne l’impression qu’on ne s’arrête
pas.
Maquette de maison particulière en 1923 :
Transcription en 3 dimensions de la théorie élémentariste :
-3 couleurs primaires et noir et blanc
-infinitude de l’espace
-grands plans qui dépassent
-l’angle doit articuler et non former, on ne doit pas joindre 2 plans mais les disjoindre.
-jeu de décalage qui essaie d’incarner l’espace centrifuge, il s’échappe par toutes les
articulations de la maison.
-L’architecture doit s’ouvrir sur l’extérieur.
L’architecture est un art universel, collectif, qui doit être compréhensible, il doit être
totalisant. Idée que tout l’environnement, même la ville doit se plier au principe de De Stijl,
on n’a plus besoin d’artiste, tout sera art.
Travail avec Cornelis van Easteren et Van Doesburg pour établir des schémas architecturaux.
Il n’y a pas vraiment de sol. Les artistes de De Stijl revendiquent le fait qu’il n’y ait pas de
pesanteur dans l’architecture. Les plans flottent dans l’espace.
Au même moment en 1926 27, l’expérience architecturale a des applications dans des
espaces réels.
« Etude pour le cinéma dancing l’aubette » plans infinis couleur primaire.
2eme moyen de démontrer qu’avec la peinture et l’architecture, on opère sur un espace
infini. Il faut combattre en permanence la finitude, la fermeture.
-Communication des flux d’espace intérieur
-infinitude des plans
Projet coloré pour un hall d’université :
L’espace n’est pas visible par la lecture de ses arrêtes. L’une des techniques de
décloisonnement pour montrer la non finitude, c’est faire des aplats pour montrer la
continuité entre les plans. Eléments de continuité spatiale qui essaie d’articuler les éléments
architecturaux.
Projet d’un pavillon d’exposition en 1923 de Rietveld. La couleur introduit la 4éme dimension,
le temps mais aussi le mouvement. C’est alors à la fois un principe statique et dynamique.
Logique centrifuge, flux spatiaux qui fuient. Les peintres essaient de gommer les matériaux,
le relief, tout ce qui peut rappeler la matérialité en architecture. Conflit architecture
peinture.
Gerrit Rietveld a essayé de mettre en évidence des principes de plans qui glissent les uns sur
les autres.
Fenêtres d’angles, porte à faux de l’auvent, arrête de fenêtre décalée. Les ouvrants
participent de cette logique d’ouverture, décalage, espace infini centrifuge.
C’est une maison dans laquelle tous les cloisonnements sont abolis.
Ils influeront le BAHAUS, Corbu, et Mies avec une idée d’un nouvel espace moderne.
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1) Introduction
Reprise des photos de la maquette de Théo Van Doesburg et Cornelis, maquette d’une maison
particulière : fluidité de l’espace, processus de transmission et adaptation des formes de la
peinture à l’architecture.
Le Corbusier, villa Laroche Paris 1923 1924 :
espace d’un espace continu au-delà des limites fonctionnelles.
Toile : le purisme : nature morte du pavillon de l’esprit nouveau 1924
Depuis les débuts du 20ème, la toile inaugurale du cubisme, c’est la demoiselle d’Avignon de
Picasso. C’est aller vers une géométrisation une simplification. Le purisme révèle les formes
abstraites propres à chaque objet au-delà des apparences. Pour l’architecture c’est élaborer des
formes qui dépassent l’architecture vernaculaire.
Mais ce qui fait le lien entre peinture et architecture c’est l’élaboration d’une théorie, d’un
principe abstrait, essayé, par la relation de l’art et de la science de concevoir à travers de
nouveaux modes de représentations, l’infini.
2) Le suprématisme :
Plusieurs principes :
L’avant-garde russe (1917) comporte plusieurs mouvements : il y a une branche futuriste, la
peinture de Kandinsky, et une autre qui est le suprématisme fondé en 1915 par Kazimir
Malevitch, lors d’une exposition. 30 toiles accompagnées d’un manifeste : du futurisme au
cubisme au suprématisme.
Affranchissement plus grand par rapport à la tradition naturaliste, progression vis-à-vis de la
conquête d’un nouvel espace. Malevitch part d’une peinture figurative, redevable à l’art
régional, vernaculaire de l’époque en s’inspirant de Kandinsky.
Pourquoi ce mot ?
Quel suprématisme ? suprématie d’une nouvelle forme de pensée traduite dans l’art pictural
par des formes non objectives libérées de toute relation figurative ou symbolique. C’est donc
la recherche d’une peinture non figurative et non objective.
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En 1915, Malevitch écrit le premier Manifeste, et organise cette exposition qui marque le
début : le tableau « SUPREMUS N°50,1915 »
Rupture avec la notion de naturaliste, il établit les principes d’une peinture pure, il peint les
décors, un fond blanc et un carré noir. Relation géométrique et spatiale, puis aucun volume,
aucune profondeur. La profondeur de l’espace est donnée à concevoir, par les dispositifs
quadratiques, qui flottent dans un espace peu déterminé. Réduction du répertoire de formes
aux quadrilatères et triangles.
« Le nouveau réalisme de la peinture est vraiment pictural car il ne contient pas le réalisme
des montagnes, de l’eau, du ciel etc. »
Rejet de la nature. On va trouver la vérité à travers des éléments simples. Quel est le vrai
espace de la peinture quand on va évacuer les éléments de la nature. Malevitch ne sert pas à
donner une direction de l’espace, mais plusieurs directions sont évoquées par cette forme.
Comme dans les mathématiques, l’espace est à n dimensions, il cherche à figurer un espace
non figurable. Il continue son exploration de la peinture pure. Après il peint le carré blanc sur
fond blanc, il n’ya plus d’aplat animé, mais une dissolution totale de la forme, une trace. Un
carré décentré pour figurer cette dynamique de l’espace. Oui oui et mon cul c du
poulet…désolé instant d’égarement.
De Stijl explore les formes épurées grâce à lui et Lissitzky utilise Malevitch pour opérer la
transition entre l’espace et l’architecture.
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Proun (à partir de 1919) est un ensemble d’initiales, un acronyme pour « projet de nouvelle
station intermédiaire entre l’architecture et la peinture » C’est en quelque sorte, un
réceptacle, une transition entre logique suprématiste et constructivisme.
C’est l’intermédiaire entre l’architecture et la peinture. Il considère l’espace de la toile
comme potentiellement infinie, qui entrave le moins possible ses idées architecturales.
Contraste Proun P23 1919 :
Il fait flotter des cubes dans des courbes. Chez Lissinski, les directions des objets dans
l’espace sont marquées par l’utilisation de l’axonométrie. Donc plusieurs directions de
l’espace sont articulées par axonométrie.
Proun 19D, 1922 :
Il n’y a pas que des plans qui flottent dans l’espace mais des volumes.
A partir de quelque chose d’assez proche du suprématisme de Malevitch, il réinterprète,
construction de l’espace pensé par un parallèle entre Art et mathématique. Il renonce à
représenter l’illusion de la perspective, symbole de la profondeur. Il veut représenter le non
visible, l’infini. L’espace s’ouvre complètement, les droites parallèles nous ouvrent un espace
réversible, les éléments flottent dans l’espace.
-Lissitzky
-// entre art et mathématiques.
-Géométrie grecque euclidienne, ordre du visible abandonné
-Géométrie moderne, fondée sur le postulat abstrait, notion de continuité, et d’infini :
espace abstrait.
-Axonométrie : donner à penser l’infini.
-L’espace s’ouvre complètement droites //
-Les éléments flottent dans l’espace.
Il essaie de résoudre par des volumes des situations urbaines. Logique d’assemblage de
parallélépipèdes flottants qu’il appelle Proun. Une forme d’application de cette logique est la
« série de Wolkenbügel 1924 à 1925 ». Grande plateforme de bureaux suspendus qui
marquent l’importance des transports.
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Il traduit cette esthétique expressionniste par des objets nouveaux, projet de gratte ciel de
verre, idée de cristal, recherche des valeurs spirituelles (dessins expressionnistes) et aussi réduire
cette recherche à des formes simples pour exprimer la pureté et les techniques de la société
industrielle. Par rapport aux autres architectes, il s’intéresse aux modalités de construction
rationnelle de cette architecture de verre théorisé en 1914 par l’architecture Allemande.
-Transparence
-Continuité, non limite entre intérieur et extérieur.
-Influence de De Stijl et l’espace théorisé de Lissitzky
Exploration des possibilités du BA, rompre avec l’architecture de la ville traditionnelle en utilisant le
béton armé. Il n’ya plus de trame constructive, le béton est une peau, enveloppe sans limite réelle,
indépendante d’une structure porteuse. Donc volumes articulés comme Lissitski dans les Proun,
volumes flottants, parenté assez forte, éclatement des différents volumes, il y a des éléments qui
prolongent l’espace de la maison comme chez De Stijl. On peut faire une analogie entre le
décloisonnement, le traitement des angles, et l’espace de Proun.
Conclusion :
Vers 1906 1907, il commence à construire de petites villas aux formes vernaculaires en
respectant les motifs de la suisse.
Rappel de la structure DOM INO 1914 1915 au pavillon de l’esprit nouveau
1925 : prototype qu’il applique à tout un tas de bâtiments.
1922 : Immeuble villa double hauteur, donner un grand volume dans le salon pour donner du
volume au paysage.
Il travail chez Peter Behrens, et tente d’exprimer l’architecture industrielle. Une autre
rencontre entraine une rupture dans l’esthétique du corbu celle avec Amédée Ozenfant.
En 1918, ils créent un livre « après le cubisme » et une autre manifeste « le purisme »
Le concept joue un rôle central. Il parle de l’espace à 2, 3 dimensions. Le tableau n’est plus
art d’illusion mais crée un nouvel espace.
Retour à l’ordre : mise en ordre, discipliner l’espace. Epuration du langage pastique.
Réflexion sur le devenir de l’art et sur le monde industriel : la géométrie est le seul lien avec
le monde de la machine.
Formes sélectionnées : objets quotidien et banal, production de fabrication industrielle=
standard.
1.2) Le purisme
2) Evolution de la villa
Il construit l’atelier Ozenfant, Paris 1923, parcelle très étroite impasse près du parc
Montsouris. Les villas Laroche et Jeanneret, square du docteur Blanche 1923,1924, impasse
parisienne du 16ème, est le siège de la fondation Le Corbusier.
Progression progressive, symétrique. Ici Le corbu réinvente le parcours, il produit un
bâtiment asymétrique. On voit l’influence de De Stijl sur l’articulation des volumes, le jeu des
surfaces pleines et vides. Glissement des éléments les uns sur les autres. L’extérieur doit
exprimer les différentes fonctions des éléments de l’intérieur. Une partie est montée sur
pilotis, un des 5 points de l’architecture nouvelle : soulever la masse et reconquérir l’espace.
Le retournement du plan. Le jardin est sur le toit. Impression que les choses n’ont pas
d’épaisseur, différence entre apparence et réalité de la construction. Importance de la
forme, l’enduit blanc uniforme masque toute matérialité de la construction.
Référence à Van Doesburg, maquette. L’enduit blanc met en valeur les propriétés
géométriques et spatiales de la villa.
Voir ci-dessus
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Etape importante, elle est comme une boite, un prisme pur. Il place une géométrie classique
très puriste et un plan libre, proche des plans tournant du siècle comme F.L Wright.
Opposition entre géométrie stricte et géométrie informelle qui correspond aux commodités
de la maison.
Il fait appel à un tracé régulateur, la géométrie permet d’atteindre une forme parfaite. Colin
Rowe a fait une comparaison entre l’architecture classique de Palladio et la villa STEIN.
A B A B A la villa Stein répond également au rythme classique de la villa Malcontenta.
L’attention est attirée par les éléments périphériques dans Stein alors que chez Palladio, c’est
centrifuge. On a une expression de l’intérieur plus articulé mais une trame centrale dont les
éléments sont attirés par des éléments périphériques.
1er projet public pour Le Corbusier, qu’il a perdu. Idée qu’il y a une combinatoire, poussée à
l’échelle différente. Il y a une filiation à l’idée de celle des beaux arts de manipuler les
éléments simples et faire un bâtiment avec des fonctions décomposées de manière simple.
Articulation des villas, transfert des pilotis vers piliers expression des 5 points à une échelle
collective. C’est une prémisse de la cité radieuse de 1947, il y a déjà l’idée de créer un sol
artificiel avec des piliers en béton. Bâtiment régulier linéaire, géométrique.
Au dessus des piliers en béton, s’élèvent des composantes préfa. Et la façade Nord est plus
ouverte. Au bas un mur organique.
On peut rapprocher le Pavillon Suisse de la villa Savoye avec son toit terrasse, un plan libre
avec pilotis. Savoye a un aspect artisanal alors que pour le pavillon suisse il rentre dans une
autre logique industrielle.
Thème 2 :
-7) Quels nouveaux langages pour l’architecture moderne de l’après guerre : brésil « form
givers » aux Etats-Unis Alvar Aalto.
Production construite plus importante que chez les rationalistes. Au même titre que les
rationalistes revendiquent l’idée de modernité par rupture, ils revendiquent
« l’exclusive », une architecture moderne passe par concilier des formes de modernité et
des éléments du langage classique.
pour créer un nouveau langage ce qui amène une expression lourde, composite, mais
abrite des typologies d’appartements résolument modernes.
les peintures du mouvement « Giorgio de Chirico ville métaphysique »
Perret peut être vu comme au débouché d’une tradition rationaliste française qui date du 17ème
siècle et le classicisme. Depuis la fin 19ème, début 20ème il est le disciple d’Anatole Baudot (1834-
1915). Eglise saint jean de Montmartre, Paris 1894,1904 :
C’est une église avec une structure en béton armé et une logique de reproduction, dissociation entre
paroi, enveloppe et structure.
Eugène Violet Le duc : Coupe d’église montrant que le fer peur remplacer un élément de la structure
de pierre. Il crée un modèle théorique pour dissocier enveloppe et structure. C’est courant de dire
qu’on veut aller vers une construction rationnelle. Il analyse les cathédrales gothiques pour
comprendre comment on pourrait utiliser les matériaux tels que la fonte ou le fer. Il veut établir une
doctrine de construction.
Julien Gadet : l’un des chefs d’ateliers aux beaux arts. Le maître d’Auguste Perret, poursuit l’idée de
classicisme moderne proposé par Henri Labrouste. Chercher dans les formes contemporaines des
valeurs du classicisme : « est classique tout ce qui mérite de le devenir, sans exception d’époque, de
pays ou d’école » Gadet 1894. Il influence sur Perret car il s’ensuit une réinterprétation des ordres du
système classique.
Perret associe rationalisme structurel gothique (dissociation structure/enveloppe) avec les éléments
du classicisme : dualité permanente de la tradition architecturale française. Associer ce classicisme
rationnel (qui a formé depuis la fin du 17ème la tradition rationaliste française) avec les nouvelles
possibilités du béton armé.
C Eyrolles de son p’tit nom serges qui invente le béton armé en 1847dans les labos de Cachan avec
Miri, c’est même du ciment armé. Rah mé non c crotte de bique.
1er projet emblématique de Perret : l’immeuble d’habitation, rue Franklin, Paris, 1903,1904 :
La structure est en béton armé, supprimer le plus possible de murs pour réduire les points d’appui
aux points porteurs, modifier la circulation, et le rapport des pièces entre elles. Le toit terrasse est
innovant. Pour assurer d’avantage d’éclairement, il réalise un échancre ment, recul de la façade enfin
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une partie. Le béton n’est pas apparent, mais il a tenu à mettre des décors, 2 décors différents pour
distinguer la structure du remplissage.
Rigueur de la structure, façade qui renvoie le découpe ment à l’intérieur, absence de décors. Division
tripartie de la façade.
Au début Perret n’est pas l’architecte, c’est Van de Velde, issu de l’art nouveau. La façade et le plan
sont de Van de Velde. Perret est en charge de la conception de la structure et va prendre sa place.
C’est un projet complexe qui articule 3 boites. L’enjeu de la salle c’est d’éviter les poteaux dans les
coins qui cachent la visibilité.
Perret essaie de ramener chaque élément architectural à des éléments structurels. C’est un système
de voutes en bétons surbaissés. Le remplissage ce sont des claustras qui ont des vitraux, idée de
transparence et de légèreté. Contrairement aux autres, ou structure et remplissage sont dans un
même plan, ici on a un niveau de dissociation supplémentaire pour exprimer cette opposition entre
ossature et remplissage.
Il la met au point entre 1924 et 1929. Le Corbusier publie en 26 les 5 points de l’architecture
moderne, ils se positionnent comme les avants garde de l’architecture française. Perret lui s’oppose
fortement avec l’idée de rupture avec la tradition. L’architecture doit aller chercher des formes
stables dans l’histoire.
Philibert de L’ormes 1567 : « Il y a les styles et le style ». Les styles c un pastiche, alors que le style est
lui indépendant de facteurs liés à l’actualité, doit se situer au dessus des traditions historiques,
recherche d’expression des éléments eternels de l’architecture. Qu’est ce qui va faire le style chez
Perret ? La construction elle aussi recouvre une forme de poésie, de beauté, un ordre souverain. Il
recherche une architecture intemporelle à l’aide du béton armé.
Le Corbusier Maison Citrohan : A partir de 27 Perret va s’opposer point par point au corbu . Ce qui
oppose les 2 tendances : l’emploi des façades comme lisses comme des prismes. Les 2 architectes
étaient différents. Perret c’est le béton de structure, béton squelettique, le Corbu c’est une
enveloppe, une boite de béton coulé, moulé. Perret est hostile à l’esthétique de l’emploi du béton
du Corbu. Donc différence de modernité, proche de l’avant-garde internationale, et celle du
classicisme français.
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Thème 3 :
Modernisation, modernisme classique.
-10) Un modernisme « à la française » du « nouveau style » des années 1910 à l’art déco à
travers l’habitation individuelle.
-11) Auguste Perret et la mise au point d’un langage, rationalisme structurel au classicisme
moderne.
HISTOIRE DE L’ARCHITECTURE L6 JANNIERE LE GALL/ ALMASTOUR 30 mai 2009
Contexte : au sortir de la guerre, reconstruction. Sa pensée est trop radicale, il a peu de chantiers. C’est une
œuvre expérimentale qu’il va développer. Il y a 3 commandes, mais 2 d’entre elles sont rejetées car trop
radicaux. Quelques éléments le singularisent : le béton brut, le développement de formes complexes, le jeu sur
la lumière. Développement du thème de l’espace indicible, avec une poétique de l’espace.
Iconographie nourrie par les objets du quotidien moderne. Application de formes qui sont à la fois
des figures humaines et un vocabulaire, répertoire d’objets plus étendu, des formes organiques : Le
Corbusier, femme au guéridon et au fer a cheval.
1930 : les « objets à réaction poétique » renferment des significations pastiques importantes. Ils
expriment des lois physiques, érosion, usure, éclatement, des qualités plastiques, et un potentiel
poétique. A partir des années 30, il est peintre sculpteur. Il recherche des formes acoustiques. Des
formes émettent et reçoivent de modifications sonores. Avec ces objets, « ozon Opus I 1947 » il
essaie de créer un espace avec des formes particulières où les formes se répondent entre elles et
créent des tensions.
On n’est plus dans l’univers géométrique de l’angle droit, de la période de l’entre deux guerres. «
Peinture architecture et sculpture sont un unique phénomène de nature plastique au service des
recherches poétiques ou capables de déclencher le moment poétique » Le Corbusier.
1) la commande
Peu d’occasions de réaliser ses idées dans la politique Française de Reconstruction de Raoul Dautry ;
Juillet 1945 : il commande cette unité comme prototype pour mettre au point certaines modalités de
fabrication. Les pouvoirs publics cherchent à faire travailler sur des types d’habitation. Pour le corbu, l’unité est
un chainon pour aménager le territoire. C’est un chantier sans permis de construire expérimental et novateur.
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C’est l’aboutissement de ses recherches. Rappel de la structure Dom Ino 1914 15 au pavillon de l’esprit
nouveau, La maison Citrohan, l’immeuble Villa.
Projet pour Alger en 1932, grande barre sur pilotis, rapport extrêmement fort sur le paysage.
3) Modèles théoriques
Le pavillon suisse réalise le principe d’un immeuble d’habitation monté sur un sol artificiel, i.e. pilotis. Le
modèle théorique est celui du rapport entre vie collective et vie individuelle, il s’inspire du socialisme utopique.
Une communauté idéale isolée, autarcie (Challenstère de Fourrier) avec des lieux dédiés à la vie collective et
individuelle.
Le modèle est issu de 1907, et son voyage en Italie « chartreuse d’Emma visitée e 1907 par Jeanneret » Il
appelle le logement cellule, articulation entre vie collective et vie individuelle.
Autre modèle, l’idée d’une ville machine, « le paquebot transatlantique la ville machine »
4) Grands Principes :
330 logements + 1 hôtel restaurant, une rue commerçante et des locaux dédiés à cette vie collective. La grille
géométrique stricte exprime ses idées sur la préfabrication en série, l’ordre. En opposition avec le toit, parsemé
d’objets architecturaux, d’objets acoustiques, il crée un ensemble d’espaces et de sous espaces à des hauteurs
différentes.
Les piliers en béton brut rugueux sont les avatars du Pilotis.
Principe du casier à Bouteilles : grande structure dans laquelle ont glisse les appartements qui permet ce
rapport avec le cadrage sur le paysage, permet de construire n’importe où. C’est l’idée d’une autosuffisance
comme les maisons communes soviétiques. Double structure, double vitrage, isolation phonique par des
éléments standards préfa. Il associe des tracés régulateurs, (section d’or) et normalisation. C’est le modulor de
Corbu.
1) Expression sculpturale
Unité d’habitation à Nantes, la régularité accroche la lumière. De même à Ronchamp, les surfaces courbes et
les surfaces gauches se développent dans l’espace.
Développer un style moderne en allant chercher dans les formes traditionnelles. C’est un rejet de
l’application tel quel du modèle colonial. Qu’est ce qui est spécifique à la culture mexicaine ? Il y a
une résistance au « style international » donné en 1932. Henri Russel Hitchcock et Philipp Johnson
exposent des maquettes d’architecture qu’on pourrait qualifier de puriste. C’est une forme de
réduction de l’architecture moderne au tour du rationalisme du Bauhaus, du Corbu et des hollandais.
Il y est question de la forme. Ils essaient de codifier cette architecture par un certain nombre de
caractéristiques. L’implantation d’un Bauhaus aux états unis aide à l’implantation du « international
Style ».
Dans les années 40 50, diffusion assez rapide de l’architecture moderniste, comme des formes
uniformisées. Rejet d’uniformisation des types et formes architecturaux. L’architecture sud
américaine même suédoise (Aalto) va être vue comme une alternative possible à cette
uniformisation de l’après seconde guerre mondiale.
La date du voyage de Le Corbusier 1929, marque un tournant. Il est invité à Rio, Sao polo et
Montevideo. Il y donne des conférences, et découvre une dimension territoriale et paysagère.
Croquis issus de la théorie de la ville moderne, d’immeubles viaducs pour Sao polo. Influence sur les
architectes, prêts à construire sur la culture européenne. Un architecte brésilien avait déjà écrit un
manifeste sur l’architecture fonctionnelle. La prospérité, le rejet de l’architecture de l’école des
Beaux Arts, importée au moment de la colonisation conduit à une nouvelle architecture. C’est l’idée
de mettre en place un modernisme tropical. L’architecture répond à un rapport étroit avec le
paysage, interpénétration de l’intérieur et de l’extérieur par des loggias, pergolas, et murs rideaux.
Dans les années 20 Il fallait se débarrasser des influences européennes, l’architecture est un
dynamisme, progrès national, et une quête des origines nationales.
2) L’influence de Le Corbusier
Ces deux esquisses comparées montrent un usage du brise soleil, une façade grille et un plan libre.
La nouvelle architecture est encouragée par le gouvernement. Le bâtiment est une ossature de béton
posée sur pilotis. L’idée est de créer un sol artificiel, un sol technique. Forte influence Corbuséenne.
Les architectes brésiliens vont surhausser les pilotis pour les porter à 10m. Ils libèrent le sol pour
créer de la transparence. On le retrouve chez Corbu.
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Partie couverte de voiles de bétons très minces. Utilisation du béton, il fait appel à un artiste qui
couvre l’arrière par une fresque qui rappelle l’art sud américain.
Il y a internationalisation et rencontre avec le lieu pour le mouvement moderniste des années 40. A
la fin des années 40 il y a 2 attitudes :
Donc aux US, dès les années 30, il y a une idée beaucoup plus large qu’une modernité de langage
fixée par Hitchcock et Johnson. La critique Stanford, affirme qu’il y a la une modernité beaucoup plus
large, plus sociale + urban planning.
A la fin des années 40, Johnson et Drexter, publie un libre « built in USA : Post war architecture »
pour conforter leur vision.
Mais importance des diffusions de modernisme américain. A la fin des années 30, les architectes
européens immigrés vont jouer un rôle important. Gropius en 37 va former toute une nouvelle
génération d’architectes, notamment à Harvard, car il est headmaster du département
d’architecture. Mies en 38, dans l’I.I.T à Chicago, c’est un changement important aux US.
Toute cette histoire émerge dans un contexte social américaine, l’architecture moderne doit
s’adapter à une architecture de masse. Ce n’est plus du tout faire face à la société capitaliste, mais
s’adapter au capitalisme et servir.
Architecture moderniste, immigré Viennois en 1923, il travaille avec Adolphe Loos, il publie déjà un
livre « comment construire l’Amérique » en allemand, révèle une forte fascination pour leur mode de
vie et construction. Il est formé auprès de F.L. Wright et commence à travailler.
façade, glissements des différents plans, utilisation des surplombs porte à faux. Série de bandeaux,
qui glissent les uns sur les autres. Neutra fait s’interpénétrer intérieur et extérieur. Cette maison est
un hybride entre l’organisme de Wright fondé sur le programme du docteur, et cette architecture
puriste européenne moderne dont il est encore attaché.
Comparaison du plan pour une maison en brique 1922 23 AVEC KAUFMAN house a PALMSPRING
PLAN centrifuge, ensemble de volumes, structures qui fuient vers l’extérieur, les parois verticales,
glissent les unes sur les autres, pareil à l’horizontal. Ca rappelle l’architecture de De Stijl et Mondrian.
Mies arrive en 38, est chargé d’un plan d’ensemble pour le campus de L’ IIT dans les banlieues de
Chicago. Mies commence par quelque chose de symétrique, puis une croix qui structure l’ensemble.
C’est en fait la combinaison d’un système classique, axe longitudinal structurant qui n’appelle pas à la
symétrie. Idée d’équilibre des masses et des différentes composantes avec des objets qui semblent
flotter. Il ne fait pas de bâtiments dissemblables mais les détails de chaque bâtiment. L’idée de
l’ordre par cette organisation expression d’un ordre opposé au désordre apparent de la ville
américaine. Il reprend néanmoins la trame orthogonale. Projet extrêmement important pour sa
carrière. A l’intérieur le bâtiment de Crawn Hall, une boite devenue, qui peut répondre à n’importe
quelle forme de programme. Série de grands portiques, auxquels sont suspendues des poutres,
poteaux en sur épaisseur par rapport au bandeau métallique.
Symétrie totale, impression de suspension en l’air des escaliers. Cette grande boite de verre est
suspendue entre ciel et terre. On peut le comparer à une échelle tout à fait différente : le farmsworth
House publié en 47. C’est une grande cage de verre soulevé de terre, qui exprime la légèreté, et cette
forme d’architecture placée en suspens entre la terre et le ciel.
Poursuite d’une réduction de l’architecture à une syntaxe simple. Dans ce courant va s’inscrire
Johnson, qui recherche un dialogue avec des éléments du langage issu du classicisme. Philipp a été
inspiré fortement par la Farmsworth House, pour sa maison dans le Connecticut : Glass House. Le
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cylindre est fait avec des briques matériaux naturels censés exprimer le lien avec l’architecture
européenne, des éléments vernaculaires. Pour le reste, il s’agit d’une boite de verre.
Eero Saarinen 1910 1961, Jefferson National mémorial saint louis Missouri 1947 48
réalisé en 1959 64. Il va laisser s’exprimer une autre vision du matériau, TWA de Kennedy et
l’aéroport de New York. Il fait partie de la 2ème génération des architectes du mouvement moderne.
Sa problématique est de développer des formes d’expression pour l’architecture. Il émigre en 1923,
par son père finlandais. Eero est d’abord intéressé par la sculpture et après l’architecture. Il effectue
ses études à Yiel, il travaille avec Charles Eames, sur des designs immobiliers. L’un des premiers
projets c’est le mémorial Jefferson, un projet qui commémore le rachat aux français de la Louisiane
permettant l’extension vers l’ouest des USA. C’est une arche permettant de relier EST OUEST avec
une cabine téléphérique. Il utilise des techniques de constructions les plus innovantes pour essayer
de construire une syntaxe moderne extrêmement raffinée. Transfert des techniques de l’aviation.
Autre projet centre IBM, 1957 61, travail sur les murs rideaux dans un même panneau, 2 couleurs
avec les couleurs, avec lesquels, il joue pour donner ce rythme ondoyant. Autre expression TWA
terminal, idlewild (Kennedy) air port New York. C’est 4 coques de bétons assemblées en Y. Escalier
central sous les 4 voutes, il est qualifié d’expressionniste. Dans ses projets, il se rapproche de
Rudolphe Steiner, et la tour Einstein a POSTDAM de MENDELSOHN. Expressivité du béton et des ailes
de service.