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Licence 1, Semestre 2
INTRODUCTION À L’ANALYSE EN GÉNÉTIQUE
Séance de TD 1 à 9
La séance de TD 10 sera un examen blanc
1
Thomas AUZEL Sn1a
Exercice n°1
Des croisements ont été réalisés entre différentes souches d’une algue verte monocellulaire et
haplobiontique. Dans chaque croisement on observe les spores issues d’un grand nombre de méioses.
1er croisement : on croise une souche à cellules vertes par une souche à cellules claires. Les gamètes issus
de la méiose se répartissent en :
98 spores vertes
102 spores claires
On étudie ici un seul caractère, la « couleur des spores », présentant 2 variantes phénotypiques :
[Vertes] et [Claires]. On émet l’hypothèse que ce caractère est monogènique, c’est-à-dire gouverné par
l’expression d’un seul gène.
Soit le gène A codant pour le caractère « couleur des spores » et présentant 2 allèles différents : Un
allèle (A) codant pour la variante [Verte] et un allèle (a) codant pour la variante [Claires].
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴)
𝐴 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴)
♀𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎) × ♂𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴) → 𝑍𝑦𝑔𝑜𝑡𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 2𝑛 ( )
𝑎 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎)
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎)
D’après la théorie, si le caractère « couleur des spores » est monogènique alors on obtient :
50% de spores [Vertes]
50% de spores [Claires]
Spores Théorie Expérimentale
[Vertes] 100 98
[Claires] 100 102
Total 200
Les résultats expérimentaux concordent avec les résultats théoriques. On peut donc conclure que le
caractère « couleur des spores » est monogènique.
2ème croisement : on croise une souche à cellules vertes de taille normale par une souche à cellules claires
et petites. Les gamètes issus de la méiose se répartissent en :
251 spores vertes de taille normale
249 spores vertes et petites
247 spores claires de taille normale
253 spores claires et petites
On étudie ici deux caractères, la « couleur des spores » et la « taille des spores », présentant chacun
2 variantes phénotypiques : [Vertes] ou [Claires] et [Taille normale] ou [Taille petite]. On émet l’hypothèse
que ces caractères sont monogènique, c’est-à-dire gouverné par l’expression d’un seul gène.
● Caractère n°1 : Le couleur des spores
Soit le gène A codant pour le caractère « couleur des spores » et présentant 2 allèles différents : Un
allèle (A) codant pour la variante [Verte] et un allèle (a) codant pour la variante [Claires].
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴)
𝐴 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴)
♀𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎) × ♂𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴) → 𝑍𝑦𝑔𝑜𝑡𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 2𝑛 ( )
𝑎 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎)
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎)
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Thomas AUZEL Sn1a
D’après la théorie, si le caractère « couleur des spores » est monogènique alors on obtient :
50% de spores [Vertes]
50% de spores [Claires]
Spores Théorie Expérimentale
[Vertes] 500 500
[Claires] 500 500
Total 1000
Les résultats expérimentaux concordent avec les résultats théoriques. On peut donc conclure que le
caractère « couleur des spores » est monogènique.
● Caractère n°2 : La taille des spores
Soit le gène B codant pour le caractère « taille des spores » et présentant 2 allèles différents : Un
allèle (B) codant pour la variante [Taille normale] et un allèle (b) codant pour la variante [Taille petite].
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐵)
𝐵 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐵)
♀𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑏) × ♂𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐵) → 𝑍𝑦𝑔𝑜𝑡𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 2𝑛 ( )
𝑏 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑏)
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑏)
D’après la théorie, si le caractère « taille des spores » est monogènique alors on obtient :
50% de spores [Taille normale]
50% de spores [Taille petite]
Spores Théorie Expérimentale
[Taille normale] 500 498
[Taille petite] 500 502
Total 1000
Les résultats expérimentaux concordent avec les résultats théoriques. On peut donc conclure que le
caractère « couleur des spores » est monogènique.
Mais les gènes A et B sont-ils indépendants ou liés ? C’est-à-dire sont-ils situés sur le même
chromosome ou sont-ils situés sur des chromosomes différents ? On émet l’hypothèse que les gènes A et B
sont indépendant.
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴 ; 𝐵)
𝐵 𝐴 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎 ; 𝐵)
♀𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎 ; 𝑏) × ♂𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴 ; 𝐵) → 𝑍𝑦𝑔𝑜𝑡𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 2𝑛 ( ; )
𝑏 𝑎 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎 ; 𝑏)
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴 ; 𝑏)
D’après la théorie, si les caractères « taille des spores » et « couleur des spores » sont indépendants alors on
obtient :
25% de spores [Vertes ; Taille normale]
25% de spores [Vertes ; Taille petite]
25% de spores [Claires ; Taille normale]
25% des spores [Claires ; Taille petite]
Spores Théorie Expérimentale
[Vertes ; Taille normale] 250 251
[Vertes ; Taille petite] 250 249
[Claires ; Taille normale] 250 247
[Claires ; Taille petite] 250 253
Total 1000
Les résultats expérimentaux concordent avec les résultats théoriques. On peut donc conclure que les
caractères « couleur des spores » et « taille des spores » sont indépendant.
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Thomas AUZEL Sn1a
3ème croisement : on croise une souche à cellules vertes de taille normale par une souche à cellules claires
de grande taille. Les gamètes issus de la méiose se répartissent en :
373 spores vertes de taille normale
124 spores vertes et grandes
126 spores claires de taille normale
377 spores claires et grandes
On étudie ici deux caractères, la « couleur des spores » et la « taille des spores », présentant chacun
2 variantes phénotypiques : [Vertes] ou [Claires] et [Taille normale] ou [Taille grande]. On émet l’hypothèse
que ces caractères sont monogènique, c’est-à-dire gouverné par l’expression d’un seul gène.
● Caractère n°1 : Le couleur des spores
Soit le gène A codant pour le caractère « couleur des spores » et présentant 2 allèles différents : Un
allèle (A) codant pour la variante [Verte] et un allèle (a) codant pour la variante [Claires].
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴)
𝐴 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴)
♀𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎) × ♂𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴) → 𝑍𝑦𝑔𝑜𝑡𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 2𝑛 ( )
𝑎 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎)
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎)
D’après la théorie, si le caractère « couleur des spores » est monogènique alors on obtient :
50% de spores [Vertes]
50% de spores [Claires]
Spores Théorie Expérimentale
[Vertes] 500 497
[Claires] 500 503
Total 1000
Les résultats expérimentaux concordent avec les résultats théoriques. On peut donc conclure que le
caractère « couleur des spores » est monogènique.
● Caractère n°2 : La taille des spores
Soit le gène B codant pour le caractère « taille des spores » et présentant 2 allèles différents : Un
allèle (B) codant pour la variante [Taille normale] et un allèle (b) codant pour la variante [Taille grande].
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐵)
𝐵 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐵)
♀𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑏) × ♂𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐵) → 𝑍𝑦𝑔𝑜𝑡𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 2𝑛 ( )
𝑏 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑏)
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑏)
D’après la théorie, si le caractère « taille des spores » est monogènique alors on obtient :
50% de spores [Taille normale]
50% de spores [Taille grande]
Spores Théorie Expérimentale
[Taille normale] 500 499
[Taille grande] 500 501
Total 1000
Les résultats expérimentaux concordent avec les résultats théoriques. On peut donc conclure que le
caractère « couleur des spores » est monogènique.
Mais les gènes A et B sont-ils indépendants ou liés ? C’est-à-dire sont-ils situés sur le même
chromosome ou sont-ils situés sur des chromosomes différents ? On émet l’hypothèse que les gènes A et B
sont indépendant.
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Thomas AUZEL Sn1a
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴 ; 𝐵)
𝐵 𝐴 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎 ; 𝐵)
♀𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎 ; 𝑏) × ♂𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴 ; 𝐵) → 𝑍𝑦𝑔𝑜𝑡𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 2𝑛 ( ; )
𝑏 𝑎 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎 ; 𝑏)
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴 ; 𝑏)
D’après la théorie, si les caractères « taille des spores » et « couleur des spores » sont indépendants alors on
obtient :
25% de spores [Vertes ; Taille normale]
25% de spores [Vertes ; Taille petite]
25% de spores [Claires ; Taille normale]
25% des spores [Claires ; Taille petite]
Spores Théorie Expérimentale
[Vertes ; Taille normale] 250 373 Gamètes parentaux
[Vertes ; Taille grande] 250 124 Gamètes recombinés
[Claires ; Taille normale] 250 126 Gamètes recombinés
[Claires ; Taille grande] 250 377 Gamètes parentaux
Total 1000
Les résultats expérimentaux ne concordent pas avec les résultats théoriques. On peut donc conclure que les
caractères « couleur des spores » et « taille des spores » sont liés. Dès lors on peut calculer leurs distances
génétiques en calculant le pourcentage de recombinaison :
𝐺𝑎𝑚è𝑡𝑒𝑠 𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛é𝑠
%𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 = × 100
𝐺𝑎𝑚è𝑡𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑢𝑥
On sait que lorsque les gènes ne sont pas indépendant le nombre de gamètes parentaux est toujours
supérieur au nombre de gamète recombinés :
126 + 124 250
%𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 = × 100 = × 100 = 25 𝑐𝑀
1000 1000
Les gènes A et B sont séparés par une distance génétique de 25 centimorgans.
4ème croisement : on croise une souche à cellules vertes par une souche à cellules claires. Les gamètes issus
de la méiose se répartissent en :
251 spores vertes
749 spores claires
On étudie ici un seul caractère, la « couleur des spores », présentant 2 variantes phénotypiques :
[Vertes] et [Claires]. On émet l’hypothèse que ce caractère est monogènique, c’est-à-dire gouverné par
l’expression d’un seul gène.
Soit le gène A codant pour le caractère « couleur des spores » et présentant 2 allèles différents : Un
allèle (A) codant pour la variante [Verte] et un allèle (a) codant pour la variante [Claires].
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴)
𝐴 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴)
♀𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎) × ♂𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴) → 𝑍𝑦𝑔𝑜𝑡𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 2𝑛 ( )
𝑎 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎)
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎)
D’après la théorie, si le caractère « couleur des spores » est monogènique alors on obtient :
50% de spores [Vertes]
50% de spores [Claires]
Spores Théorie Expérimentale
[Vertes] 500 251
[Claires] 500 749
Total 1000
Les résultats expérimentaux ne concordent pas avec les résultats théoriques. On peut donc conclure que le
caractère « couleur des spores » est digènique (par défaut en première année).
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Thomas AUZEL Sn1a
Il résulte de l’expression de 2 gène A et B présentant respectivement 2 allèles : un allèle (A) et (B) codant
pour la variante [Verte] et un allèle (a) et (b) codant pour la variante [Claires]
On émet l’hypothèse que les gènes A et B sont indépendant :
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴 ; 𝐵) ; [𝑉𝑒𝑟𝑡𝑒]
𝐴 𝐵 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴 ; 𝑏) ; [𝐶𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒]
♀𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎 ; 𝑏) × ♂𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴 ; 𝐵) → 𝑍𝑦𝑔𝑜𝑡𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 2𝑛 ( ; )
𝑎 𝑏 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎 ; 𝑏) ; [𝐶𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒]
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎 ; 𝐵) ; [𝐶𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒]
D’après la théorie, si le caractère « couleur des spores » est monogènique alors on obtient :
25% de spores [Vertes]
75% de spores [Claires]
Spores Théorie Expérimentale
[Vertes] 250 251
[Claires] 750 749
Total 1000
Les résultats expérimentaux concordent avec les résultats théoriques. Donc les gènes A et B codant pour le
caractère « couleur des spores » sont indépendant.
5ème croisement : on croise une souche à cellules vertes par une souche à cellules claires. Les gamètes issus
de la méiose se répartissent en :
400 spores vertes
600 spores claires
On étudie ici un seul caractère, la « couleur des spores », présentant 2 variantes phénotypiques :
[Vertes] et [Claires]. On émet l’hypothèse que ce caractère est monogènique, c’est-à-dire gouverné par
l’expression d’un seul gène.
Soit le gène A codant pour le caractère « couleur des spores » et présentant 2 allèles différents : Un
allèle (A) codant pour la variante [Verte] et un allèle (a) codant pour la variante [Claires].
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴)
𝐴 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴)
♀𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎) × ♂𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴) → 𝑍𝑦𝑔𝑜𝑡𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 2𝑛 ( )
𝑎 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎)
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎)
D’après la théorie, si le caractère « couleur des spores » est monogènique alors on obtient :
50% de spores [Vertes]
50% de spores [Claires]
Spores Théorie Expérimentale
[Vertes] 500 400
[Claires] 500 600
Total 1000
Les résultats expérimentaux ne concordent pas avec les résultats théoriques. On peut donc conclure que le
caractère « couleur des spores » est digènique (par défaut en première année).
Il résulte de l’expression de 2 gène A et B présentant respectivement 2 allèles : un allèle (A) et (B) codant
pour la variante [Verte] et un allèle (a) et (b) codant pour la variante [Claires]
On émet l’hypothèse que les gènes A et B sont indépendant :
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴 ; 𝐵) ; [𝑉𝑒𝑟𝑡𝑒]
𝐴 𝐵 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴 ; 𝑏) ; [𝐶𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒]
♀𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎 ; 𝑏) × ♂𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝐴 ; 𝐵) → 𝑍𝑦𝑔𝑜𝑡𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 2𝑛 ( ; )
𝑎 𝑏 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎 ; 𝑏) ; [𝐶𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒]
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑎 ; 𝐵) ; [𝐶𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒]
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Thomas AUZEL Sn1a
D’après la théorie, si le caractère « couleur des spores » est monogènique alors on obtient :
25% de spores [Vertes]
75% de spores [Claires]
Spores Théorie Expérimentale
[Vertes] 250 400 Gamètes Parentaux
[Claires] 750 600 ?
Total 1000
Les résultats expérimentaux ne concordent pas avec les résultats théoriques. On peut donc conclure que les
gènes A et B codant pour le caractère « couleur des spores » sont liés. Dès lors on peut calculer leurs
distances génétiques en calculant le pourcentage de recombinaison :
𝐺𝑎𝑚è𝑡𝑒𝑠 𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛é𝑠
%𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 = × 100
𝐺𝑎𝑚è𝑡𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑢𝑥
On sait que lorsque les gènes ne sont pas indépendant le nombre de gamètes parentaux est toujours
supérieur au nombre de gamète recombinés. On sait également qu’il n’y a pas de spores [Vertes]
recombinés. Enfin on sait que le nombre de spores [Claires] parentaux équivaux au nombre de spores
[Vertes] parentaux :
1000 − (400 × 2) 200
%𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 = × 100 = × 100 = 20 𝑐𝑀
1000 1000
Les gènes A et B sont séparés par une distance génétique de 20 centimorgans.
Exercice n°2
Au cours d’un déménagement un laboratoire a mélangé différentes souches de levure et essaie de
refaire le tri. Toutes les souches sont haploïdes. Les souches dont on a perdu le génotype sont incapables de
synthétiser de l’isoleucine, de la leucine et/ou de la valine. Certaines étapes de la biosynthèse de chacun des
acides aminés sont catalysées par une enzyme commune et sont représentées ci-dessous.
(Voir illustration polycopié)
1) Tout d’abord on veut définir le phénotype de ces différentes souches en les testant sur plusieurs
milieux :
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Thomas AUZEL Sn1a
2) Chaque souche est croisée avec la souche 1. On teste le diploïde sur milieu minimum. Chaque diploïde
est ensuite mis à sporuler. Les spores sont étalées sur milieu complet. On détermine leur phénotype en
répliquant les boîtes de milieu complet sur milieu minimum :
Spores
Croisement Diploïde (2n) sur mm
mm+val+iso+leu mm
1×2 + 91 45
1×3 + 50 23
1×4 - 28 15
1×5 + 30 14
1×6 + 45 22
1×7 + 53 29
1×8 + 23 12
Quel est le but de cette étude ?
Interprétez les résultats concernant le diploïde, puis concernant les produits de méiose.
La souche diploïde obtenue par croisement de chaque souche mutante avec la souche prototrophe va
permettre de déterminer la relation de dominance entre les allèles sauvages et mutés de chaque souche :
→ Si la souche diploïde pousse alors l’allèle sauvage est dominant sur l’allèle muté.
→ Si la souche diploïde ne pousse pas alors l’allèle sauvage est récessif sur l’allèle muté.
- Les souches n°2, 6 et 8 auxotrophe à la valine et à la leucine ont des allèles récessifs.
- Les souches n°3 et 5 auxotrophe à la leucine ont des allèles récessifs
- La souche 4 auxotrophe à la leucine à un allèle dominant (la mutation de 4 est différente de celle de 3 et 5)
- La souche n°7 auxotrophe à l’isoleucine à un allèle récessif
Ainsi le phénotype sauvage est dominant chez toutes les souches mutées à l’exception de la souche n°4.
Si le caractère auxotrophe d’une souche est monogènique :
+
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 𝑛 (𝑀 ) ; [𝑆𝑎𝑢𝑣𝑎𝑔𝑒]
𝑀 +
8
Thomas AUZEL Sn1a
3) Toutes les souches auxotrophes sont ensuite croisées entre-elles et le phénotype du diploïde testé sur
milieu minimum.
2 3 4 5 6 7 8
2 - + - + + + +
3 - - - + + +
4 - - - - -
5 - + + +
6 - + -
7 - +
8 -
Quel est le but de ces croisements ? Interprétez les résultats.
On effectue ici des tests de complémentation qui vise à définir différents groupes de complémentation. Dès
lors on pourra déterminer les souches auxotrophes présentant une mutation du même gène et donc de la
même enzyme :
● Cas n°1 : Il y a complémentation entre les souches X et Y
Si la mutation touche le même gène, alors il n’y a pas de complémentation et la souche ne peut pas pousser
sur milieu minium (phénotype mutant).
𝐴−
𝑀𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑛°1 (𝐴− ) × 𝑀𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑛°2 (𝐴− ) → 𝑑𝑖𝑝𝑙𝑜ï𝑑𝑒 ( − ) ; [𝑀𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡]
𝐴
● Cas n°2 : Il y a complémentation entre les souches X et Y
Si la mutation ne touche pas le même gène, alors il y a complémentation et la souche ne peut pousser sur
milieu minium (phénotype sauvage).
𝐴∓ 𝐵 +
𝑀𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑛°1 (𝐴− ; 𝐵 + ) × 𝑀𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑛°2 (𝐴+ ; 𝐵 − ) → 𝑑𝑖𝑝𝑙𝑜ï𝑑𝑒 ( ; ) ; [𝑆𝑎𝑢𝑣𝑎𝑔𝑒]
𝐴− 𝐵 −
Remarque : Attention il ne faut pas prendre en compte les croisements effectués avec la souche n°4 car celle-
ci présente une mutation dominante qui fausse les résultats. Il ne faut pas prendre en compte également les
croisements entres les souches identiques.
- Les Souches n° 6 et 8 présente une mutation sur le même gène
- Les Souches n°3 et 5 présente une mutation sur le même gène
4) Certains des diploïdes précédents sont mis à sporuler et les spores étalées sur milieu complet sont
ensuite répliquées sur milieu minimum.
9
Thomas AUZEL Sn1a
Tous les diploïdes n’ont pas était étudiés car certaines souches présentes des mutations identiques (6/8 et
3/5). De ce fait certains diploïdes sont identiques :
- Le diploïde « 2 × 3 » équivaux au diploïde « 2 × 5 »
- Le diploïde « 2 × 6 » équivaux au diploïde « 2 × 8 » …
Le but de cette étude est de déterminer la ségrégation des gènes mutés différents (indépendante ou liés) :
● Cas n°1 : La ségrégation est indépendante
Si les gènes mutés sont indépendant alors les spores issues de la méiose des individus diploïdes admettront
75% de phénotype [Mutant] contre 25% de phénotype [Sauvage] :
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 (𝐴+ ; 𝐵− ) ; [𝑀𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡]
+ +
𝐴 𝐵 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 (𝐴+ ; 𝐵+ ) ; [𝑆𝑎𝑢𝑣𝑎𝑔𝑒]
𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐼 (𝐴− ; 𝐵 + ) × 𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐼𝐼 (𝐴+ ; 𝐵− ) → 𝑑𝑖𝑝𝑙𝑜ï𝑑𝑒 ( − ; − )
𝐴 𝐵 → 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 (𝐴− ; 𝐵− ) ; [𝑀𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡]
→ 𝑆𝑝𝑜𝑟𝑒𝑠 (𝐴− ; 𝐵+ ) ; [𝑀𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡]
● Cas n°2 : La ségrégation est liée
Si les gènes sont liés, alors les spores parentales issues des Souches I et II seront en nombre plus important
que les spores recombinés. Dès lors le nombre de spores [sauvages] sera inférieur à 25%.
Les résultats théoriques et expérimentaux concordent pour tous les cas sauf pour le diploïde « 2 × 6 ». Ainsi
seuls les gènes des souches auxotrophes 2 et 6 sont liés. On peut alors calculer leur distance génétique en
déterminant leur pourcentage de recombinaison :
𝐺𝑎𝑚è𝑡𝑒𝑠 𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛é𝑠
%𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 = × 100
𝐺𝑎𝑚è𝑡𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑢𝑥
On sait que les spores du diploïde de phénotype sauvage admettent un génotype recombinés. Ainsi :
(1 × 2) 200
%𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 = × 100 = = 1 𝑐𝑀
200 200
Les gènes des souches 2 et 6 sont séparés par une distance génétique de 1 centimorgan.
Exercice n°3
Des croisements ont été réalisés entre différentes lignées pures de plantes diploïdes. Dans chaque
croisement on observe la descendance F1 et F2. On demande d’interprété les chacun de ces croisements en
donnant le génotype des parents de la F1 et des F2. Faire une carte factorielle s’il y a lieu.
1er croisement : on croise une lignée à fleur banches par une lignée à fleurs bleues. La F1 est à fleur bleues.
L’autofécondation des plantes F1 a produit 38 plantes à fleurs blanches et 112 plantes à fleurs bleues.
On étudie ici un seul caractère, la « couleur des fleurs », présentant 2 variantes phénotypiques : [Blanches]
et [Bleues]. En F1 les individus sont hétérozygotes et présente un phénotype [Bleue] ; donc le phénotype
[Bleues] est dominant sur le phénotype [Blanches] :
𝐵 𝑏 𝐵
♂𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝐵𝑙𝑒𝑢𝑒 ( ) × ♀𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝐵𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 ( ) → 𝐹1 ( ) ; [𝐵𝑙𝑒𝑢𝑒]
𝐵 𝑏 𝑏
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Thomas AUZEL Sn1a
On émet l’hypothèse que ce caractère est monogènique, c’est-à-dire gouverné par l’expression d’un seul
gène. Soit le gène B codant pour le caractère « couleur des fleurs » et présentant 2 allèles différents : Un
allèle (B) codant pour la variante [Bleues] et un allèle (b) codant pour la variante [Blanches].
𝐵 𝑏 𝐵
♂𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝐵𝑙𝑒𝑢𝑒 ( ) × ♀𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝐵𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 ( ) → 𝐹1 ( ) ; [𝐵𝑙𝑒𝑢𝑒] → 𝐹2 ?
𝐵 𝑏 𝑏
2ème Croissement : On croise une lignée à fleurs blanches et à feuilles sans ligule par une lignée à fleurs
bleues et à feuilles avec ligule. La F1 est à fleurs bleues et à feuilles avec ligule. L’autofécondation des plantes
F1 a produit :
101 plantes à fleurs bleues, feuilles avec ligule
34 plantes à fleurs bleues, feuilles sans ligule
33 plantes à fleurs blanches, feuilles avec ligule
12 plantes à fleurs blanches, feuilles sans ligule
On étudie ici deux caractères, la « couleur des fleurs » et l’« aspect des feuilles », présentant chacun
2 variantes phénotypiques : [Bleues] ou [Blanches] et [Avec ligule] ou [Sans ligule]. On émet l’hypothèse
que ces caractères sont monogènique, c’est-à-dire gouverné par l’expression d’un seul gène.
● Caractère n°1 : Le couleur des fleurs
En F1 les individus sont hétérozygotes et présente un phénotype [Bleue] ; donc le phénotype
[Bleues] est dominant sur le phénotype [Blanches].
Soit le gène B codant pour le caractère « couleur des fleurs » et présentant 2 allèles différents : Un allèle (B)
codant pour la variante [Bleues] et un allèle (b) codant pour la variante [Blanches].
𝐵 𝑏 𝐵
♂𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝐵𝑙𝑒𝑢𝑒 ( ) × ♀𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝐵𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 ( ) → 𝐹1 ( ) ; [𝐵𝑙𝑒𝑢𝑒] → 𝐹2 ?
𝐵 𝑏 𝑏
F1 / F1 (B) (b) [B] = 75%
(B) 𝐵 𝐵 [b] = 25%
( ) ; [𝐵] ( ) ; [𝐵]
𝐵 𝑏
(b) 𝐵 𝑏
( ) ; [𝐵] ( ) ; [𝑏]
𝑏 𝑏
D’après la théorie, si le caractère « couleur des fleurs » est monogènique alors on obtient :
75% de fleurs [Bleues]
25% de fleurs [Blanches]
Fleurs Théorie Expérimentale
[Bleues] 135 135
[Blanches] 45 45
Total 180
11
Thomas AUZEL Sn1a
Les résultats théoriques concordent avec les résultats expérimentaux. Donc le caractère « couleur de la
fleur » est monogènique.
● Caractère n°2 : L’aspect des feuilles
En F1 les individus sont hétérozygotes et présente un phénotype [Avec ligule] ; donc le phénotype
[Avec ligule] est dominant sur le phénotype [Sans ligule].
Soit le gène L codant pour le caractère « aspect des feuilles » et présentant 2 allèles différents : Un allèle (L)
codant pour la variante [Avec Ligule] et un allèle (l) codant pour la variante [Sans ligule].
𝐿 𝑙 𝐿
♂𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝐿𝑖𝑔𝑢𝑙𝑒 ( ) × ♀𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑆𝑎𝑛𝑠 𝐿𝑖𝑔𝑢𝑙𝑒 ( ) → 𝐹1 ( ) ; [𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑖𝑔𝑢𝑙𝑒] → 𝐹2 ?
𝐿 𝑙 𝑙
12
Thomas AUZEL Sn1a
Les résultats expérimentaux concordent avec les résultats théoriques. On peut donc conclure que les
caractères « couleur des fleurs » et « aspect des feuilles » sont indépendant.
3ème Croissement : On croise une lignée à fleurs blanches et à feuilles dentelées par une lignée à fleurs
bleues et à feuilles non dentelées. La F1 est à fleurs bleues et à feuilles dentelées. Le croissement de la F1
avec la lignée à fleurs blanches et à feuilles non dentelées a produit :
9 plantes à fleurs bleues, feuilles dentelées
90 plantes à fleurs bleues, feuilles non dentelées
91 plantes à fleurs blanches, feuilles dentelées
10 plantes à fleurs blanches, feuilles non dentelées
On étudie ici deux caractères, la « couleur des fleurs » et l’« aspect des feuilles », présentant chacun
2 variantes phénotypiques : [Bleues] ou [Blanches] et [Dentelées] ou [Non dentelées]. On émet l’hypothèse
que ces caractères sont monogènique, c’est-à-dire gouverné par l’expression d’un seul gène.
● Caractère n°1 : Le couleur des fleurs
En F1 les individus sont hétérozygotes et présente un phénotype [Bleue] ; donc le phénotype
[Bleues] est dominant sur le phénotype [Blanches].
𝐵 𝑏 𝐵
♂𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝐵𝑙𝑒𝑢𝑒 ( ) × ♀𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝐵𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 ( ) → 𝐹1 ( ) ; [𝐵𝑙𝑒𝑢𝑒]
𝐵 𝑏 𝑏
Soit le gène B codant pour le caractère « couleur des fleurs » et présentant 2 allèles différents : Un allèle (B)
codant pour la variante [Bleues] et un allèle (b) codant pour la variante [Blanches].
𝐵 𝑏
♂𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝐹1 ( ) × ♀𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝐵𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 ( ) → 𝐹2 ?
𝑏 𝑏
13
Thomas AUZEL Sn1a
D’après la théorie, si le caractère « aspect des feuilles » est monogènique alors on obtient :
50% de fleurs [Dentelées]
50% de fleurs [Non dentelées]
Feuilles Théorie Expérimentale
[Dentelées] 100 100
[Non dentelées] 100 100
Total 200
Les résultats théoriques concordent avec les résultats expérimentaux. Donc le caractère « aspect des
feuilles » est monogènique.
Mais les gènes B et D sont-ils indépendants ou liés ? C’est-à-dire sont-ils situés sur le même chromosome ou
sont-ils situés sur des chromosomes différents ? On émet l’hypothèse que les gènes B et D sont
indépendant :
𝐵 𝐷 𝑏 𝑑
♀ 𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝐹1 ( ; )× ♂𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝐵𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝑛𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒𝑙é𝑒𝑠 ( ; ) → 𝐹2 ?
𝑏 𝑑 𝑏 𝑑
F1/ [b ; d] (b ; d) 1
(B ; D) 𝐵 𝐷 [𝑩 ; 𝑫] = 25%
( ; ); [𝑩 ; 𝑫] [𝑏 ; 𝑑] = 25%
0,25 𝑏 𝑑
[𝑩 ; 𝒅] = 25%
(b ; d) 𝑏 𝑑
( ; ); [𝑏 ; 𝑑] [𝒃 ; 𝑫] = 25%
0,25 𝑏 𝑑
(B ; d) 𝐵 𝑑
( ; ); [𝑩 ; 𝒅]
0,25 𝑏 𝑑
(b ; D) 𝑏 𝐷
( ; ); [𝒃 ; 𝑫]
0,25 𝑏 𝑑
D’après la théorie, si les caractères « couleur des fleurs » et « aspect des feuilles » sont indépendants alors
on obtient :
25% de fleurs [Bleues ; Dentelées]
25% de fleurs [Blanches ; Dentelées]
25% de fleurs [Bleues ; Non dentelées]
25% de fleurs [Blanches ; Non dentelées]
Spores Théorie Expérimentale
[Bleues ; Dentelées] 50 9 Gamètes recombinés
[Blanches ; Dentelées] 50 91 Gamètes parentaux
[Bleues ; Non dentelées] 50 90 Gamètes parentaux
[Blanches ; Non dentelées] 50 10 Gamètes recombinés
Total 200
Les résultats expérimentaux ne concordent pas avec les résultats théoriques. On peut donc conclure que les
gènes B et D codant pour le caractère « couleur des fleurs » et « aspect des feuilles » sont liés. Dès lors on
peut calculer leurs distances génétiques en calculant le pourcentage de recombinaison :
𝐺𝑎𝑚è𝑡𝑒𝑠 𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛é𝑠
%𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 = × 100
𝐺𝑎𝑚è𝑡𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑢𝑥
On sait que lorsque les gènes ne sont pas indépendant le nombre de gamètes parentaux est toujours
supérieur au nombre de gamète recombinés :
(10 + 9) 19
%𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 = × 100 = × 100 = 9,5 𝑐𝑀
200 200
Les gènes B et D sont séparés par une distance génétique de 9,5 centimorgans.
4ème Croissement : On croise une lignée de taille naine par une lignée de taille normale. La F1 à une taille
normale. L’autofécondation des plantes F1 a produit 112 plantes de taille normale et 88 plantes de taille
naine.
14
Thomas AUZEL Sn1a
On étudie ici un seul caractère, la « taille des fleurs », présentant 2 variantes phénotypiques : [Taille
normale] et [Taille naine]. En F1 les individus sont hétérozygotes et présente un phénotype [Taille
normale] ; donc le phénotype [Taille normale] est dominant sur le phénotype [Taille naine] :
𝑁 𝑛 𝑁
♂𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑁𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑒 ( ) × ♀𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑁𝑎𝑖𝑛𝑒 ( ) → 𝐹1 ( ) ; [𝑇𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑒]
𝑁 𝑛 𝑛
On émet l’hypothèse que ce caractère est monogènique, c’est-à-dire gouverné par l’expression d’un seul
gène. Soit le gène N codant pour le caractère « taille des fleurs » et présentant 2 allèles différents : Un allèle
(N) codant pour la variante [Taille normale] et un allèle (n) codant pour la variante [Taille naine].
𝑁 𝑛 𝑁
♂𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑁𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑒 ( ) × ♀𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑁𝑎𝑖𝑛𝑒 ( ) → 𝐹1 ( ) ; [𝑇𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑒] → 𝐹2 ?
𝑁 𝑛 𝑛
15
Thomas AUZEL Sn1a
Total 200
Les résultats théoriques concordent avec les résultats expérimentaux. On peut donc conclure que les gènes
N et M codant pour le caractère « tailles des fleurs » sont indépendants.
5ème Croissement : On croise une lignée à tige velue par une lignée à tige glabre. La F1 est à tige velue. Le
croisement des plantes F1 par des plantes à tige glabre a produit 90 plantes à tige velue et 140 plantes à
tiges glabre.
On étudie ici un seul caractère, l’« aspect des tiges », présentant 2 variantes phénotypiques : [Tige velue]
et [Tige glabre]. En F1 les individus sont hétérozygotes et présente un phénotype [Tige velue] ; donc le
phénotype [Tige velue] est dominant sur le phénotype [Tige glabre] :
𝑉 𝑣 𝑉
♂ 𝑇𝑖𝑔𝑒 𝑉𝑒𝑙𝑢𝑒 ( ) × ♀ 𝑇𝑖𝑔𝑒 𝐺𝑙𝑎𝑏𝑟𝑒 ( ) → 𝐹1 ( ) ; [𝑇𝑖𝑔𝑒 𝑣𝑒𝑙𝑢𝑒]
𝑉 𝑣 𝑣
On émet l’hypothèse que ce caractère est monogènique, c’est-à-dire gouverné par l’expression d’un seul
gène. Soit le gène V codant pour le caractère « aspect des tiges » et présentant 2 allèles différents : Un allèle
(V) codant pour la variante [Tige velue] et un allèle (v) codant pour la variante [Tige glabre].
𝑉 𝑣
♂𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝐹1 ( ) × ♀𝐹𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑟é𝑐𝑒𝑠𝑠𝑖𝑣𝑒 ( ) → 𝐹2 ?
𝑣 𝑣
D’après la théorie, si les caractères « couleur des fleurs » et « aspect des feuilles » sont indépendants alors
on obtient :
25% de plantes à [Tige velue]
75 % de plantes à [Tige glabre]
Tiges Théorie Expérimentale
[Tige velue] 57,5 90
[Tige glabre] 172,5 140
16
Thomas AUZEL Sn1a
Total 230
Les résultats théoriques ne concordent pas avec les résultats expérimentaux. On peut donc conclure que les
gènes V et U codant pour le caractère « aspect des tiges » sont liés. Dès lors on peut calculer leurs distances
génétiques en calculant le pourcentage de recombinaison :
𝐺𝑎𝑚è𝑡𝑒𝑠 𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛é𝑠
%𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 = × 100
𝐺𝑎𝑚è𝑡𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑢𝑥
On sait que lorsqu’un caractère digènique n’est pas indépendant le nombre de gamètes parentaux est
toujours supérieur au nombre de gamète recombinés. On sait également qu’il n’y a pas de plantes à [Tige
velue] recombinés. Enfin on sait que le nombre de plantes à [Tige velue] parentaux équivaux au nombre de
plantes à [Tige glabre] parentaux :
230 − (90 × 2) 50
%𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 = × 100 = × 100 = 21,74 𝑐𝑀
230 230
Les gènes V et U sont séparés par une distance génétique de 21,74 centimorgans.
Exercice n°4
Chez une espèce de plante, on dispose de 2 souches pures, A et B. La plante A est à fleurs rouges et
feuilles vernies. La plante B est à fleurs blanches et feuilles mates. Le croisement de ces 2 souches entre elles
a produit une F1 à fleurs rouges et feuilles mates. Les plantes F1 ont été croisées par des plantes d’une autre
souche pure, appelée C. On obtient une F2 ayant la composition suivante :
17
Thomas AUZEL Sn1a
Les résultats théoriques concordent avec les résultats expérimentaux. Donc le caractère « couleur de la
fleur » est monogènique.
● Caractère n°2 : L’aspect des feuilles
En F1 les individus sont hétérozygotes et présente un phénotype [Mates] ; donc le phénotype
[Mates] est dominant sur le phénotype [Vernies].
𝑀 𝑚 𝑀
♂𝑃𝑙𝑎𝑛𝑡𝑒 𝐴 [𝑀𝑎𝑡𝑒𝑠] ( ) × ♀ 𝑃𝑙𝑎𝑛𝑡𝑒 𝐵 [𝑉𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑠] ( ) → 𝐹1 ( ) ; [𝑀𝑎𝑡𝑒𝑠]
𝑀 𝑚 𝑚
Soit le gène M codant pour le caractère « aspect des feuilles » et présentant 2 allèles différents : Un allèle
(M) codant pour la variante [Mates] et un allèle (m) codant pour la variante [Vernies].
𝑀 𝑚
♂𝑃𝑙𝑎𝑛𝑡𝑒 𝐹1 ( ) × ♀𝑃𝑙𝑎𝑛𝑡𝑒 𝐶 [𝑉𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑠] ( ) → 𝐹2 ?
𝑚 𝑚
Plante C / F1 (M) (m) [M] = 50%
(m) 𝑀 𝑚 [m] = 50%
( ) ; [𝑀] ( ) ; [𝑑]
𝑚 𝑚
D’après la théorie, si le caractère « aspect des feuilles » est monogènique alors on obtient :
50% de plantes à Feuilles [Mates]
50% de plantes à Feuilles [Vernies]
Feuilles Théorie Expérimentale
[Mates] 500 505
[Vernies] 500 495
Total 1000
Les résultats théoriques concordent avec les résultats expérimentaux. Donc le caractère « aspect des
feuilles » est monogènique.
Mais les gènes M et R sont-ils indépendants ou liés ? C’est-à-dire sont-ils situés sur le même chromosome
ou sont-ils situés sur des chromosomes différents ? On émet l’hypothèse que les gènes M et R sont
indépendant :
𝑀 𝑅 𝑚 𝑟
♀ 𝑃𝑙𝑎𝑛𝑡𝑒 𝐹1 ( ; )× ♂𝑃𝑙𝑎𝑛𝑡𝑒 𝐶 ( ; ) → 𝐹2 ?
𝑚 𝑟 𝑚 𝑟
F1/ [b ; d] (m ; r) 1
(M ; R) 𝑀 𝑅 [𝑴 ; 𝑹] = 1/4
( ; ) ; [𝑴 ; 𝑹] [𝑚 ; 𝑟] = 1/4
0,25 𝑚 𝑟
𝑚 𝑟 [𝑴 ; 𝒓] = 1/4
(m ; r) ( ; ) ; [𝑚 ; 𝑟] [𝒎 ; 𝑹] = 1/4
0,25 𝑚 𝑟
(M ; r) 𝑀 𝑟
( ; ) ; [𝑴 ; 𝒓]
0,25 𝑚 𝑟
(m ; R) 𝑚 𝑅
( ; ) ; [𝒎 ; 𝑹]
0,25 𝑚 𝑟
D’après la théorie, si les caractères « couleur des fleurs » et « aspect des feuilles » sont indépendants alors
on obtient :
25% de plantes [Rouges ; Mates]
25% de plantes [Blanches ; Mates]
25% de plantes [Rouges ; Vernies]
25% de plantes [Blanches ; Vernies]
18
Thomas AUZEL Sn1a
D’après la théorie, si on croise des plantes F1 par des plantes A, alors on obtient :
- [𝑅 ; 𝑀] = 0,1005 + 0,3995 = 0,5 (50%)
- [𝑟 ; 𝑚] = 0 (0%)
- [𝑟 ; 𝑀] = 0 (0%)
- [𝑅 ; 𝑚] = 0,1005 + 0,3995 = 0,5 (50%)
19
Thomas AUZEL Sn1a
D’après la théorie, si on croise des plantes F1 par des plantes A, alors on obtient :
- [𝑅 ; 𝑀] = 0,1005 + 0,3995 = 0,5 (50%)
- [𝑟 ; 𝑚] = 0 (0%)
- [𝑟 ; 𝑀] = 0,1005 + 0,3995 = 0,5 (50%)
- [𝑅 ; 𝑚] = 0 (0%)
4) On a croisé l’une des souches de départ (A ou B au choix) par la souche pure C. Les plantes F1 ont ensuite
été croisées entre elles. Donner les phénotypes et leurs proportions attendus dans la F2 ainsi obtenue.
● Option n°1 : Croisement de plante A par une plante C
𝑚 𝑟 𝑚 𝑅 𝑚 𝑅
♀ 𝑃𝑙𝑎𝑛𝑡𝑒 𝐶 ( ; ) × ♂𝑃𝑙𝑎𝑛𝑡𝑒 𝐴 ( ; ) → 𝐹1 ( ; )
𝑚 𝑟 𝑚 𝑅 𝑚 𝑟
𝑚 𝑅 𝑚 𝑅
𝐹1 ( ; ) × 𝐹1 ( ; ) → 𝐹2 ?
𝑚 𝑟 𝑚 𝑟
F1 / F1 (m ; R) 0,5 (m ; r) 0,5 [𝑚 ; 𝑅] = ¾
(m ; R) 𝑚 𝑅 𝑚 𝑟 [𝑚 ; 𝑟] = ¼
( ; ) ; [𝒎 ; 𝑹] (𝑚 ; 𝑅 ) ; [𝒎 ; 𝑹]
0,5 𝑚 𝑅
(m ; r) 𝑚 𝑅 𝑚 𝑟
( ; ) ; [𝒎 ; 𝑹] (𝑚 ; 𝑟) ; [𝑚 ; 𝑟]
0,5 𝑚 𝑟
D’après la théorie, si on croise des plantes F1 (issue du croisement d’une souche A par une souche C) entre
elles, alors on obtient :
3
- [𝑚 ; 𝑅] = (75%)
4
1
- [𝑚 ; 𝑟] = (25%)
4
20
Thomas AUZEL Sn1a
Exercice n°5
1) On dispose au laboratoire d’une souche pure mutante de drosophile « A » aux yeux rouge vif et aux
ailes atrophiées. On croise des femelles de cette souche A avec des mâles de la souche sauvage. La F1
obtenue est de phénotype homogène sauvage.
Quelle(s) conclusion(s) pouvez-vous tirer de cette F1 ?
On étudie ici deux caractères, la « couleur des yeux » et l’« aspect des ailes », présentant chacun 2
variantes phénotypiques : [Rouges vif] ou [Sauvage] et [Atrophiées] ou [Sauvage]. En F1 les individus sont
hétérozygotes et présente un phénotype [Sauvage] ; donc :
- le phénotype [Sauvage] est dominant sur le phénotype [Rouge vif]
- Le phénotype [Sauvage] est dominant sur le phénotype [Atrophiées]
𝑅 − 𝐴+ 𝑅+ 𝐴− 𝑅+ 𝐴+
♂𝐴 [𝑅𝑜𝑢𝑔𝑒 𝑉𝑖𝑓] ( ; ) ;× ♀ 𝐵 𝐴𝑡𝑟𝑜𝑝ℎ𝑖é𝑒𝑠 ( + ; − ) → 𝐹1
[ ] ( − ; − ) [𝑆𝑎𝑢𝑣𝑎𝑔𝑒]
𝑅 − 𝐴+ 𝑅 𝐴 𝑅 𝐴
2) A partir de femelles de cette F1, on réalise un test cross. Les résultats observés en F2 sont les
suivants (on observe les mêmes résultats chez les mâles et chez les femelles) :
𝑅− 𝑅+ 𝑅+
♀ 𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐴 ( − ) × ♂ 𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝑆𝑎𝑢𝑣𝑎𝑔𝑒 ( + ) → 𝐹1 ( − )
𝑅 𝑅 𝑅
Soit le gène R codant pour le caractère « couleur des yeux » et présentant 2 allèles différents : Un allèle (R+)
codant pour la variante [Sauvage] et un allèle (R-) codant pour la variante [Rouge Vif].
𝑅+ 𝑅−
♀ 𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐹1 ( − ) × 𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐴 ( −) → 𝐹2 ?
𝑅 𝑅
D’après la théorie, si le caractère « couleur des yeux » est monogènique alors on obtient :
50% de drosophile aux yeux [Rouges Vifs]
50% de drosophile aux yeux [normaux]
Yeux Théorie Expérimentale
[Rouges Vifs] 500 499
[Normaux] 500 501
Total 1000
Les résultats théoriques concordent avec les résultats expérimentaux. Donc le caractère « couleur des
yeux » est monogènique.
21
Thomas AUZEL Sn1a
Soit le gène A codant pour le caractère « aspect des ailes » et présentant 2 allèles différents : Un allèle (A+)
codant pour la variante [Sauvage] et un allèle (A-) codant pour la variante [Atrophiées].
𝐴+ 𝐴−
♀ 𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐹1 ( ) × 𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐴 ( ) → 𝐹2 ?
𝐴− 𝐴−
D’après la théorie, si le caractère « couleur des yeux » est monogènique alors on obtient :
50% de drosophile aux ailes [Atrophiées]
50% de drosophile aux ailes [normales]
Yeux Théorie Expérimentale
[Rouges Vifs] 500 500
[Normaux] 500 500
Total 1000
Les résultats théoriques concordent avec les résultats expérimentaux. Donc le caractère « aspect des ailes
» est monogènique.
Mais les gènes R et A sont-ils indépendants ou liés ? C’est-à-dire sont-ils situés sur le même autosome ou
sont-ils situés sur des autosomes différents ? On émet l’hypothèse que les gènes A et R sont indépendant :
+ + − −
𝐴 𝑅 𝐴 𝑅
♀ 𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐹1 ( ; ) × ♂𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐴 ( ; ) → 𝐹2 ?
𝐴− 𝑅− 𝐴− 𝑅−
(A+ ; R-) 𝐴+ 𝑅−
0,25 (
; ) ; [𝑺 ; 𝑹]
𝐴− 𝑅 −
(A- ; R+) 𝐴 𝑅+
−
0,25 ( − ; − ) ; [𝑨 ; 𝑺]
𝐴 𝑅
D’après la théorie, si les caractères « couleur des yeux » et « aspect des ailes » sont indépendants alors on
obtient :
25% de drosophiles sauvages
25% de drosophiles aux yeux rouges vifs et ailes atrophiées
25% de drosophiles sauvages aux yeux rouges vifs
25% de drosophiles sauvages aux ailes atrophiées
Spores Théorie Expérimentale
[Sauvage ; Sauvage] 250 248
[Yeux Rouges Vifs ; Ailes Atrophiées] 250 247
[Yeux Rouges Vifs ; Sauvages] 250 252
[Sauvage ; Ailes Atrophiées] 250 253
Total 1000
22
Thomas AUZEL Sn1a
Les résultats théoriques concordent avec les résultats expérimentaux. Donc les caractères « aspect des
ailes » et « couleurs des yeux » sont indépendants.
3) Prévoyez les résultats que l’on obtient (phénotype et proportions) en croisant des femelles F1 avec
des mâles F1. Si plusieurs cas sont possibles, aboutissant à des résultats différents, envisagez-les
successivement.
𝐴− 𝑅 − 𝐴+ 𝑅 + 𝐴+ 𝑅 +
♀ 𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐴 ( −
; − ) × ♂ 𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝑆𝑎𝑢𝑣𝑎𝑔𝑒 ( + ; + ) → 𝐹1 ( − ; − )
𝐴 𝑅 𝐴 𝑅 𝐴 𝑅
+ + + +
𝐴 𝑅 𝐴 𝑅
♀ 𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐹1 ( ; ) × ♂𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐹1 ( ; ) → 𝐹2 ?
𝐴− 𝑅− 𝐴− 𝑅−
♂ F1/ ♀ F1 (A+ ; R+) 0,25 (A- ; R-) 0,25 (A+ ; R-) 0,25 (A- ; R+) 0,25
[𝑺 ; 𝑺] = 5/8
(A+ ; R+) 𝐴+ 𝑅 + 𝐴+ 𝑅 + 𝐴+ 𝑅 + 𝐴+ 𝑅 +
( + ; + ) ; [𝑺 ; 𝑺] ( − ; − ) ; [𝑺 ; 𝑺] ( + ; − ) ; [𝑺 ; 𝑺] ( − ; + ) ; [𝑺 ; 𝑺] [𝐴 ; 𝑅] = 1/8
0,25 𝐴 𝑅 𝐴 𝑅 𝐴 𝑅 𝐴 𝑅 [𝑺 ; 𝑹] = 1/8
(A- ; R-) 𝐴+ 𝑅 + 𝐴− 𝑅 − +
𝐴 𝑅 −
𝐴− 𝑅 +
( − ; − ) ; [𝑺 ; 𝑺] ( − ; − ) ; [𝐴 ; 𝑅] ( ; ) ; [𝑺 ; 𝑹] ( ; ) ; [𝑨 ; 𝑺] [𝑨 ; 𝑺] = 1/8
0,25 𝐴 𝑅 𝐴 𝑅 𝐴− 𝑅 − 𝐴− 𝑅 −
23
Thomas AUZEL Sn1a
Exercice n°6
Une souche pure A de souris à queue courte est croisée avec une souche pure B de souris à pelage
noir. (Une souris sauvage à une queue longue et un pelage agouti) :
→ ♀𝐹1 [𝑆𝑎𝑢𝑣𝑎𝑔𝑒]
♂𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐵 [𝑃𝑒𝑙𝑎𝑔𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟] × ♀𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐴 [𝑄𝑢𝑒𝑢𝑒 𝐶𝑜𝑢𝑟𝑡𝑒] (Croisement n°1)
→ ♂𝐹1 [𝑄𝑢𝑒𝑢𝑒 𝐶𝑜𝑢𝑟𝑡𝑒]
♀𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐵 [𝑃𝑒𝑙𝑎𝑔𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟] × ♂𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐴 [𝑄𝑢𝑒𝑢𝑒 𝐶𝑜𝑢𝑟𝑡𝑒] → 𝐹1 [𝑆𝑎𝑢𝑣𝑎𝑔𝑒] (Croisement n°2)
Pour chaque croisement, une F2 est réalisée en croisant les femelles et les mâles F1 entre eux :
- F2 obtenue à partir du croisement n°1
Queue [Longue] [Courte]
Pelage [Agouti] [Noir] [Agouti] [Noir]
76 24 74 26
24
Thomas AUZEL Sn1a
𝐴 𝐴
♂𝐹1 ( ) × ♀𝐹1 ( ) → 𝐹2 ?
𝑎 𝑎
25
Thomas AUZEL Sn1a
Ce croisement n°2 donnera des F1 identiques à celles du croisement n°1, il n’est donc pas nécessaire de
refaire les calculs.
D’après la théorie, il n’y a pas de différence entre mâle et femelle en F2. Ainsi si le caractère « taille de la
queue » est monogènique alors on obtient :
50% de souris à queue [Courte]
50% de souris à queue [Longue]
Taille de la queue Théorie Expérimentale
[Longue] 100 100
[Courte] 100 100
Total 200
Les résultats théoriques est expérimentaux concordent. Le caractère « taille de la queue » semble donc
monogènique.
𝑋𝐿
𝑋𝐿 𝑋𝑙
→ ♀𝐹1 ( 𝑋𝑙 ) [𝑄𝑢𝑒𝑢𝑒 𝐿𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒]
● ♀𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐵 (𝑋𝐿 ) × ♂𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐴 ( 𝑌 ) 𝑋𝐿
(Croisement n°2)
→ ♂𝐹1 ( 𝑌 ) [𝑄𝑢𝑒𝑢𝑒 𝐿𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒]
𝑋𝐿 𝑋𝐿
♂𝐹1 ( ) × ♀𝐹1 ( 𝑙 ) → 𝐹2 ?
𝑌 𝑋
26
Thomas AUZEL Sn1a
Exercice n°7
Dans un laboratoire, une drosophile mâle aux yeux [petits et blancs] a été isolée. L’analyse
génétique de ce mâle est présentée ci-dessous.
𝐶𝑟𝑜𝑖𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 ♀ ℎ𝑜𝑚𝑜𝑧𝑦𝑔𝑜𝑡𝑒 𝑠𝑎𝑢𝑣𝑎𝑔𝑒 [𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑔𝑟𝑜𝑠 ; 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒] × ♂[𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑠 ; 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐𝑠]
F1 Tous 𝑙𝑒𝑠 ♂ ∶ [𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑔𝑟𝑜𝑠 ; 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒𝑠]
Tous les ♀ ∶ [𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑠 ; 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒𝑠]
𝐹2 (𝐹1 × 𝐹1) 250 ♀ ∶ [𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑠 ; 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒𝑠]
250 ♀ ∶ [𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑔𝑟𝑜𝑠 ; 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒𝑠]
200 ♂ ∶ [𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑠 ; 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐𝑠]
200 ♂ ∶ [𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑔𝑟𝑜𝑠 ; 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒𝑠]
50♂ ∶ [𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑠 ; 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒𝑠]
50 ♂ ∶ [𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑔𝑟𝑜𝑠; 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐𝑠]
1) Considérez le caractère « taille des yeux » et interprétez les résultats F1 et F2 :
- relation de dominance / récessivité ou de dominance incomplète
- liaison au chromosome X ou non
- ségrégation monogènique ou non
→ ♂ [𝑌𝑒𝑢𝑥 𝑔𝑟𝑜𝑠]
♀ ℎ𝑜𝑚𝑜𝑧𝑦𝑔𝑜𝑡𝑒 𝑠𝑎𝑢𝑣𝑎𝑔𝑒 [𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑔𝑟𝑜𝑠] × ♂[𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑠]
→ ♀ [𝑌𝑒𝑢𝑥 𝑀𝑜𝑦𝑒𝑛]
Le caractère « taille des yeux » est lié au sexe puisqu’on observe des différences entre mâle et femelle en F1.
Si ce caractère est lié à X alors on obtient :
X+ X− X− X+
♂ dominant ( ) × ♀ récessive ( − ) ♂ récessif ( ) × ♀ dominante ( + )
Y X Y X
X+ X+
→ ♀F1 ( ) [Dominant incomplet] → ♀F1 ( ) [Dominant incomplet]
X− X−
X− X+
→ ♂F1 ( ) [Récessive] → ♂F1 ( ) [Dominant]
Y Y
Les cas théoriques concordent avec les croisements précédents, donc le caractère « taille des yeux »
est lié à X. En effet le phénotype sauvage [Yeux gros] est dominant incomplet sur le phénotype mutant [Yeux
petit] puisqu’on observe chez les femelles F1 hétérozygote l’apparition d’un phénotype intermédiaire [Yeux
moyens].
Soit le gène G codant pour le caractère « taille des yeux » et présentant 2 allèles distincts : un allèle
(G) codant pour le phénotype [Yeux gros] et un allèle (g) codant pour le génotype [Yeux petit]. On émet
l’hypothèse que le caractère « taille des yeux » est monogènique :
27
Thomas AUZEL Sn1a
XG
→ ♂ F1 ( ) [Yeux gros]
XG Xg Y
♀ homozygote sauvage ( G ) [yeux gros] × ♂ ( ) [yeux petits]
X Y XG
→ ♀ F1 ( g ) [Yeux Moyen]
X
♂F1/♀F1 (𝑋 𝐺 ) (𝑋𝑔 )
(𝑋 𝐺 ) X G
XG 50%♀ [Yeux Gros] 25%♀ [Yeux Gros]
( ) ; [yeux gros] ( ) ; [yeux moyens] 50%♀ [Yeux moyens] 25%♀ [Yeux moyens]
XG Xg
(𝑌) XG Xg 50%♂ [Yeux Gros] 25%♂ [Yeux Gros]
( ) ; [yeux gros] ( Y ) ; [yeux petit] 50%♂ [Yeux petits] 25%♂ [Yeux petits]
Y X
D’après la théorie si le caractère « taille des yeux » est monogènique alors on obtient en F2 :
25% de drosophiles femelles à [Yeux gros]
25% de drosophiles femelles à [Yeux moyens]
25% de drosophiles mâles à [Yeux gros]
25% de drosophiles mâles [Yeux petits]
→ F1 ♂ [Yeux rouges]
♀ homozygote sauvage [yeux rouges] × ♂[yeux blancs]
→ F1 ♀ [Yeux rouges]
→ F2 ♂ [Yeux Blancs ]
F1 ♂ [Yeux rouges] × F1 ♀ [Yeux rouges] → F2 ♂ [Yeux Rouges ]
→ F2 ♀ [Yeux Rouges]
Le caractère « couleur des yeux » est lié au sexe puisqu’on observe des différences entre mâle et femelle en
F2. Si ce caractère est lié à X alors on obtient :
X+ X− X− X+
♂ dominant ( ) × ♀ récessive ( − ) ♂ récessif ( ) × ♀ dominante ( + )
Y X Y X
X+ X+
→ ♀F1 ( ) [Dominant] → ♀F1 ( ) [Dominant]
X− X−
X− X+
→ ♂F1 ( ) [Récessive] → ♂F1 ( ) [Dominant]
Y Y
Les cas théoriques concordent avec les croisements précédents, donc le caractère « couleur des
yeux » est lié à X. En effet le phénotype sauvage [Yeux rouges] est dominant sur le phénotype mutant [Yeux
blancs].
Soit le gène R codant pour le caractère « couleur des yeux » et présentant 2 allèles distincts : un
allèle (R) codant pour le phénotype [Yeux rouges] et un allèle (r) codant pour le génotype [Yeux blancs]. On
émet l’hypothèse que le caractère « couleur des yeux » est monogènique :
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Thomas AUZEL Sn1a
XR
→ ♂ F1 ( ) [Yeux rouges]
XR Xr Y
♀ homozygote sauvage ( R ) [yeux rouges] × ♂ ( ) [yeux blancs]
X Y XR
→ ♀ F1 ( r ) [Yeux rouges]
X
♂F1/♀F1 (𝑋 𝑅 ) (𝑋 𝑟 )
(𝑋 𝑅 ) X R
X R 100%♀ [Yeux rouges] 50%♀ [Yeux rouges]
( R
) ; [yeux rouges] ( r ) ; [yeux rouges] 0%♀ [Yeux blancs] 0%♀ [Yeux blancs]
X X
(𝑌) XR Xr 50%♂ [Yeux rouges] 25%♂ [Yeux rouges]
( ) ; [yeux rouges] ( Y ) ; [yeux blancs] 50%♂ [Yeux blancs] 25%♂ [Yeux blancs]
Y X
D’après la théorie si le caractère « couleur des yeux » est monogènique alors on obtient en F2 :
50% de drosophiles femelles à [Yeux rouges]
25% de drosophiles mâles à [Yeux rouges]
25% de drosophiles mâles [Yeux blancs]
Les gènes G et R sont liés car ils sont tous les 2 lié au chromosome X.
XR ; G X r ;g
♀( ) [yeux gros ; rouges] × ♂ ( ) [yeux petit ; blancs]
XR ; G Y
XR ; G
→ ♂ F1 ( ) [Yeux gros ; rouges]
Y
X R ;G
→ ♀ F1 ( r ;g ) [Yeux moyen ; rouges]
X
♀ F1 / ♂ F1 (X R ; G) (Y)
Gamètes (X R ; G) XR;G
XR ; G
Parentaux ( R ; G ) [Yeux gros ; rouges] ( ) [Yeux gros ; rouges]
X Y
(X r ; g ) XR ; G Xr ; g
( r ; g ) [Yeux moyens ; rouges] ( ) [Yeux petits ; blancs]
X Y
Gamètes (X R ; g ) XR ; G XR ; g
recombinés ( R ; g ) [Yeux moyens ; rouges] ( ) [Yeux petit ; rouges]
X Y
(X r ; G ) XR ; G Xr ; G
( r ; G ) [Yeux gros ; rouges] ( ) [Yeux gros ; blancs]
X Y
Dès lors on peut calculer leurs distances génétiques en calculant le pourcentage de recombinaison :
𝐺𝑎𝑚è𝑡𝑒𝑠 𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛é𝑠
%𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 = × 100
𝐺𝑎𝑚è𝑡𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑢𝑥
29
Thomas AUZEL Sn1a
On sait que les individus recombinés mâles ont un phénotype [Yeux gros et blancs] et [Yeux petits et
rouges] :
(50 + 50) × 2 200
%𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 = × 100 = × 100 = 20 𝑐𝑀
1000 1000
Les gènes R et G sont séparés par une distance génétique de 20 centimorgans.
4) On a laissé les descendants F2 se croiser librement, générant ainsi une F3 :
● Pourra-t-on dans la F3 détecter des femelles aux yeux petits ? Pourquoi ?
Il est tout à fait possible d’obtenir en F3 des femelles aux yeux petits en croisant des mâles aux yeux petits
avec des femelles aux yeux moyens :
Xr ; g XR ; G Xr ; g
F2 ♂ ( ) [Yeux petits ; blancs] × F2 ♀ ( [ ]
r ; g ) Yeux moyens ; rouges → F3 ( ) [Yeux petit ; blancs]
Y X Xr ; g
Ou
XR ; g XR ; G Xr ; g
F2 ♂ ( ) [Yeux petit ; rouges] × F2 ♀ ( R ; g)
[Yeux moyens ; rouges] → F3 ( ) [Yeux petit ; blancs]
Y X Xr ; g
Exercice n°8
La présence d’un antigène Rhésus à la surface des hématies est contrôlée par un allèle autosomale
dominant D. L’elliptocytose (ou forme ovale des hématies) est due à un allèle autosomale dominant E. Un
homme Rhésus -, à hématies normales (Rh-, N) épouse une femme Rhésus + à hématies ovales (Rh+, Ov).
Dix enfants sont nés de cette union :
4 filles et garçons sont Rh+, Ov
4 filles et garçons sont Rh-, N
1 fille est Rh-, Ov
1 garçon est Rh+, N
Conseil : L’analyse en génétique Humaine et très différente de l’analyse en génétique animale. En effet on
ne peut pas dans ce cas précis contrôlé le génome des parents afin d’obtenir des individus purs. De plus les
descendances admettent des effectifs beaucoup plus restreint.
1) Indiquez les génotypes du .père et de la mère. Les deux caractères sont-ils indépendants ? Si non calculez
la distance entre les 2 locus.
On étudie ici deux caractères, la « forme des hématies » et la « présence d’antigènes de surface »,
présentant chacun 2 variantes phénotypiques : [Ovale] ou [Normale] et [Rhésus +] ou [Rhésus -].
● Caractère n°1 : La forme des hématies
Soit le gène E codant pour le caractère « forme des hématies » et présentant 2 allèles autosomals
différents : Un allèle (E) codant pour la variante [Ovale] et un allèle (e) codant pour la variante [Normale].
Le phénotype [Ovale] est dominant sur le phénotype [Normale] (d’après l’énoncé).
♀ à hématies [Ovales] × ♂ à hématies [Normales]
Le mâle admet un phénotype récessif il est donc homozygote pour le gène E. De plus on trouve
dans la descendance de ce couple, des enfants présentant un phénotype [Normales] ce qui permet de dire
que la femelle admet un phénotype hétérozygote. On obtient le croisement suivant :
E e
♀ ( ) [Ovales] × ♂ ( ) [Normales] → F1
e e
30
Thomas AUZEL Sn1a
(e) e [Normales] 5 5
( ) ; [Normales]
e
0,5
Les résultats théoriques et expérimentaux concordent donc le génotype des parents est bien celui postulé.
● Caractère n°2 : La présence d’antigène de surface
Soit le gène D codant pour le caractère « présence d’antigène de surface » et présentant 2 allèles
autosomals différents : Un allèle (D) codant pour la variante [Rhésus +] et un allèle (d) codant pour la
variante [Rhésus -]. Le phénotype [Rhésus +] est dominant sur le phénotype [Rhésus -] (d’après l’énoncé).
♀ à hématies [Rhésus +] × ♂ à hématies [Rhésus −]
Le mâle admet un phénotype récessif il est donc homozygote pour le gène D. De plus on trouve
dans la descendance de ce couple, des enfants présentant un phénotype [Rhésus -] ce qui permet de dire
que la femelle admet un phénotype hétérozygote. On obtient le croisement suivant :
D d
♀ ( ) [Rhésus +] × ♂ ( ) [Rhésus −] → F1
d d
(d) d [Rhésus -] 5 5
( ) ; [Rhésus −]
0,5 d
Les résultats théoriques et expérimentaux concordent donc le génotype des parents est bien celui postulé.
Mais les gènes D et E sont-ils indépendant ou liés ? C’est-à-dire sont-ils situés sur le même autosome ou
sont-ils situés sur des autosomes différents ? On émet l’hypothèse que les gènes D et E sont indépendants :
D E d e
♀ ( ; ) [Ovale ; Rhésus +] × ♂ ( ; ) [Normale ; Rhésus −] → F1
d e d e
♀ /♂ (d ; e) 1
25% [Ovale; Rhésus +]
(D ; E) D E
( ; ) ; [Ovale; Rhésus +] 25% [Normale; Rhésus −]
d e 25% [Normale ; Rhésus +]
0,25
25% [Ovale; Rhésus −]
(d ; e) d e
( ; ) ; [Normale; Rhésus −]
d e
0,25
(D ; e) D e
( ; ) ; [Normale ; Rhésus +]
d e
0,25
(d ; E) d E
( ; ) ; [Ovale; Rhésus −]
d e
0,25
31
Thomas AUZEL Sn1a
Les résultats théoriques et expérimentaux ne concordent pas. Les gènes D et E sont donc liés. Dès lors on
peut calculer leurs distances génétiques en calculant le pourcentage de recombinaison :
𝐺𝑎𝑚è𝑡𝑒𝑠 𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛é𝑠
%𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 = × 100
𝐺𝑎𝑚è𝑡𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑢𝑥
On sait que si 2 gènes sont liés, les gamètes parentaux sont toujours plus nombreux que les gamètes
recombinés. Ainsi :
2 200
%𝑅𝑒𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 = × 100 = = 20 𝑐𝑀
10 10
Les gènes D et E sont séparés par une distance génétique de 20 centimorgans.
2) L’un des garçons [Rh+ ; Ov] épouse une jeune fille [Rh+ ; N] dont la mère est [Rh-] et dont le père
présente une mèche blanche. La présence de cette mèche blanche est due à la présence d’une mutation
récessive w’ d’un gène W, porté par le chromosome X. Quelle est la probabilité pour que ce jeune couple
ait un garçon [Rh- ; Ov ; X’] ?
On sait que le garçon de phénotype [Rh+ ; Ov] admet le phénotype suivant :
D E
♂ ( ; ) ; [Rhésus+ ; Ovale]
d e
La jeune fille [Rh+ ; N] admet une mère récessive [Rh-], elle sera donc hétérozygote pour le gène D. De
plus la jeune fille est récessive [Normales] pour le gène E, elle est donc homozygote pour ce gène. Dès lors
le génotype de la jeune fille est le suivant :
D e
♀ ( ; ) ; [Rhésus+ ; Normale]
d e
La mutation w’ n’étant pas présente chez les parents du garçon, il présentera un allèle sauvage normal de
W. Chez la fille en revanche, la mutation étant portée uniquement par le père, elle la présentera également
mais ne l’exprimera pas grâce à l’allèle dominant provenant de sa mère. On obtient ainsi le croisement
suivant :
D E XW D e XW
♂ ( ; ; ) ; [Rhésus+ ; Ovale] × ♀ ( ; ; ′ ) ; [Rhésus+ ; Normale] → 𝐹1
d e Y d e XW
♂/ ♀ (D ; e) 0,5 (d ; e) 0,5
Gamète (D ; E) 0,4 D E D E
( ; ) ; [Rhésus+ ; Ovale] ( ; ) ; [Rhésus+ ; Ovale]
parentaux D e d e
80% (d ; e) 0,4 D e d e
( ; ) ; [Rhésus+ ; Normale] ( ; ) ; [Rhésus− ; Normale]
d e d e
Gamète (D ; e) 0,1 D e D e
( ; ) ; [Rhésus+ ; Normale] ( ; ) ; [Rhésus+ ; Normale]
recombinés D e d e
20% (d ; E) 0,1 D e d E
( ; ) ; [Rhésus+ ; Ovale] ( ; ) ; [Rhésus− ; Ovale]
d E d e
32
Thomas AUZEL Sn1a
♂/ ♀ (X W ) 0,5 ′
(X W ) 0,5
′
(X W ) 0,5 XW XW
( ) ; [Mèche normale] ( ) ; [Mèche normale]
XW XW
(Y) 0,5 XW XW
′
Au final, la probabilité d’obtenir un enfant de sexe masculin à [Mèche blanche] de phénotype [Rh- ; Ov] est
de 1,25% :
[Mèche blanche ; Rh− ; Ov] = 0,05 × 0,25 = 0,0125 (1,25%)
Exercice n°9
À partir des arbres généalogiques de plusieurs familles indiqués ci-après, retrouver le mode de
transmission de la maladie étudiée (caractère dominant, récessif, lié au sexe ou non..). On précise que, dans
chaque cas, c’est la mutation d’un seul gène qui est à l’origine de la maladie.
Rappel : Dans un arbre généalogique, les ronds désignent les personnes de sexe féminin tandis que les
carrés désignent les personnes de sexe masculin. De plus la couleur blanche désigne les personnes non-
malades tandis que la couleur noir désigne les personnes malades.
Astuces : Certains cas particulier sont à repérer dans les arbres généalogiques afin de déterminer
rapidement la nature de la maladie :
- Si un malade apparait alors qu’aucun parent n’est malade, cela signifie que la mutation était silencieuse et
donc qu’elle est récessive.
𝑀 𝑀 𝑚
( ) [𝑁𝑜𝑛 𝑚𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒] × ( ) [𝑁𝑜𝑛 𝑀𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒] → ( ) [𝑀𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒]
𝑚 𝑚 𝑚
- Si une mutation est dominante alors au moins un des parents du malade l’est aussi. De plus, de manière
statistique, au moins 50% des enfants d’un couple présentant un individu malade le sont également.
𝑀 𝑚 𝑀
( ) [𝑚𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒] × ( ) [𝑁𝑜𝑛 𝑀𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒] → ( ) [𝑀𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒]
𝑚 𝑚 𝑚
- Si une mutation dominante liée à X est porté par un Homme alors toutes les filles de la génération suivante
sont atteintes par la maladie :
𝑋𝑀 𝑋𝑚 𝑋𝑀
♂( ) [𝑚𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒] × ♀ ( 𝑚 ) 𝑁𝑜𝑛 𝑀𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒 → ♀ (
[ ] ) [𝑀𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒]
𝑌 𝑋 𝑋𝑚
- Si une mutation récessive liée à X est porté par une Femme alors toutes les garçons de la génération
suivante sont atteints par la maladie :
𝑋𝑚 𝑋𝑀 𝑋𝑚
♀( 𝑚 ) 𝑚𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒 × ♂ (
[ ] ) [𝑁𝑜𝑛 𝑀𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒] → ♂ ( ) [𝑀𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒]
𝑋 𝑌 𝑌
33
Thomas AUZEL Sn1a
Exercice n°10
Chez E. Coli, quatre souches Hfr transfèrent une série de marqueurs génétiques dans l’ordre indiqué
ci-dessous :
Souche 1 : Q W D M T
Souche 2 : A X P T M
Souche 3 : B N C A X
Souche 4 : B Q W D M
Toutes ces souches Hfr sont dérivées de la même souche F+. Quel est l’ordre des marqueurs sur le
chromosome de la F+ d’origine ?
1 Q W D M T
2 M T P X A
3 X A C N B
4 B Q W D M
Final B Q W D M T P X A C N B
34
Thomas AUZEL Sn1a
1) Quel est le phénotype des souches A et H, sur quel type de milieu vont-elles pousser ?
[F − ; Leu− ; Pro− ; Thr − ; Pu− ; Cys − ; Tx S ; Gal− ; StrR ]𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐴
Les souches A peuvent pousser sur un milieu complet ne présentant pas de phage Tx et dont la source de
carbone ne sera pas du galactose (Glucose par exemple).
[F + ; Leu+ ; Pro+ ; Thr + ; Pu+ ; Cys + ; Tx R ; Gal+ ; StrS ]𝑆𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝐻
Les souches H peut pousser sur un milieu minimum présentant une source de carbone quelconque mais
ne présentant pas de Streptomycine.
NB : La mutation de résistance à la Streptomycine est positionnée à la 72ème minute de transfert.
I. On réalise un croisement par conjugaison(H × A). Toute les 5 minutes, quelques ml de la co-culture sont
prélevés et agités afin d’arrêter la conjugaison. Ces prélèvements sont ensuite étalés sur différentes boîtes
afin d’identifier les transconjugants et leurs phénotypes.
2) Comment contre sélectionner les parents ?
Pour éliminer les parents A et H tout en conservant une colonie de transconjugants il faut :
- Ajouter de la streptomycine (élimine les souches H)
- Ajouter des phages Tx ou du Galactose ou soustraction d’un Acide Aminés (élimine les souches A)
3) Quel sera le milieu de culture permettant de tester les transconjugants [Pro+] ?
Pour tester les transconjugants [Pro+] de A il faut utiliser un milieu de culture complet de présentant pas
de proline. Il faut également supprimer les souches donneuses H pour quelles n’interfère pas dans les
résultats en ajoutant de la Streptomycine (élimine les souches H). En revanche il faut conserver les souches
A en n’utilisant pas de phage Tx et de galactose comme source de carbone.
4) Quel sera celui permettant de tester les transconjugants [Gal+] ?
Pour tester les transconjugants [Gal+] de A il faut utiliser un milieu de culture complet présentant du
galactose comme source de carbone. Il faut également supprimer les souches donneuses H pour quelles
n’interfère pas dans les résultats en ajoutant de la Streptomycine (élimine les souches H). En revanche il
faut conserver les souches A en n’utilisant pas de phage Tx.
II. Après l’expérience on obtient les résultats suivants :
Temps
[Leu+ ] [Pro+ ] [Thr + ] [Pur + ] [Cys + ] [Tx R ] [Gal+ ]
d’étalement
0 − − − − − − −
5 − − + − − − −
10 + − + − − − −
15 + − + − − − −
20 + + + − − − −
25 + + + + − − −
30 + + + + − − −
35
Thomas AUZEL Sn1a
III. On laisse la conjugaison se poursuivre environ 70 minutes et on sélectionne les réceptrices [Pur + ; StrR].
Testées par réplique, 80% d’entre elles sont [Gal+], 30% sont [Cys+]. Testées par réplique, 95% des [TxR]
sont [Gal+], 50% des [TxR], sont [Cys +].
6) Interpréter ces résultats, positionner les différents marqueurs.
Sur les souches sélectionnées on cherche à déterminer la position des gènes [Cys + ; TX R ; Gal+ ] dont le
temps de migration est supérieur à 30 minutes. On sait que ces gènes vont situer entre les gènes Pur+ et
StrpR dont les temps de migration sont respectivement de 30 et 72 minutes.
- Le nombre de souche présentant le gène [Gal+] est plus important que les souches présentant le gène
[Cys+]. Or plus 2 marqueurs sont proche, plus ils ont de chance de co-conjugué ensemble. Donc le gène
[Gal+] est plus prêt de [Pur+] que [Cys+] : Thr – Leu – Pro – Pur – Gal – Cys – Strp
- Le nombre de souche [Cys+] présentant le gène [TXR] est plus faible que le nombre de souche [Gal+]. Le
gène [TXR] est donc plus prêt du gène [Gal+] que [Cys+]. De plus tous les [Gal+] ne sont pas [TX R] donc [TXR]
se situe avant [Gal+] : Thr – Leu – Pro – Pur – TxR – Gal – Cys – Strp
Exercice n°12
Nous disposons de 3 souches Hfr d’E. Coli notées I, II et III. La position d’insertion et le sens de
transfert des plasmides F dans le génome pour les différentes souches Hfr sont indiqués sur la figure ci-
dessous (voir polycopié) :
Souche 1 : His Str Met Leu
Souche 2 : His Str Met Leu
Souche 3 : Str Met Leu His
Toutes ces souches Hfr portent les allèles sauvages des gènes indiqués sur la carte (C’est-à-
dire :[𝐿𝑒𝑢+ ; 𝐻𝑖𝑠 + ; 𝑆𝑡𝑟 𝑆 ; 𝑀𝑒𝑡 + ]. Chaque souche Hfr a été croisée séparément avec trois souches
réceptrices.
Souche I : [𝐹 − ; 𝑆𝑡𝑟 𝑅 ; 𝐿𝑒𝑢− ]
Souche II : [𝐹 − ; 𝑆𝑡𝑟 𝑅 ; 𝐻𝑖𝑠 − ]
Souche III : [𝐹 − ; 𝑆𝑡𝑟 𝑅 ; 𝑀𝑒𝑡 − ]
Après 100 minutes, les mélanges de conjugaison (bactéries donneuses et receveuses) sont étalés sur milieu
minimum glucose contenant de la Streptomycine.
1) Quel(s) phénotype(s) ont les transconjugants obtenus à partir des différentes souches réceptrices sur
milieu minimum contenant de la Streptomycine.
36
Thomas AUZEL Sn1a
Exercice n°13
Les phages P1 ont été cultivés sur une souche sauvage de bactérie [𝑈𝑟𝑎+ ; 𝐺𝑙𝑢+ ; 𝑇𝑟𝑝+ ]. Les
phages produits sont ensuite mélangés à des bactéries [𝑈𝑟𝑎− ; 𝐺𝑙𝑢− ; 𝑇𝑟𝑝− ]. Les transductants
sont sélectionnés sur milieu minimum glucose + uracile + tryptophane.
1) Quel est le phénotype des bactéries receveuses et donneuses, sur quel type de milieu vont-elles
pousser ?
- Les bactéries donneuses admettent le phénotype suivant : [𝑈𝑟𝑎+ ; 𝐺𝑙𝑢+ ; 𝑇𝑟𝑝+ ]. Ces souches
vont pousser sur milieu minimum avec une source de carbone constitué par n’importe quel sucre.
- Les bactéries receveuse admettent le phénotype suivant : [𝑈𝑟𝑎− ; 𝐺𝑙𝑢− ; 𝑇𝑟𝑝− ]. Ces souches vont
pousser sur milieu minimum auquel on aura adjoint de l’Uracile et de la Trypsine avec une source
de carbone constitué de n’importe quel sucre sauf du glucose.
2) Quels sont les phénotypes et génotypes des colonies sélectionnées sur milieu minimum glucose
+ uracile + tryptophane ?
Les souches sélectionnées par un tel milieu sont de phénotype :
- [𝑈𝑟𝑎− ; 𝐺𝑙𝑢+ ; 𝑇𝑟𝑝− ]
- [𝑈𝑟𝑎+ ; 𝐺𝑙𝑢+ ; 𝑇𝑟𝑝− ]
- [𝑈𝑟𝑎− ; 𝐺𝑙𝑢+ ; 𝑇𝑟𝑝+ ]
- [𝑈𝑟𝑎+ ; 𝐺𝑙𝑢+ ; 𝑇𝑟𝑝+ ]
Croissant sur MM + Glu + Ura + Trp
Etalement Nombre de colonies
Phage (108 phages) 0
Bactéries (108 bactéries) 4
Phages (108 phages) + Bactéries (108 bactéries) 200
3) Pourquoi n’y a-t-il aucune colonie sur la boite témoins phage ?
Les phages ont besoins de bactérie pour pouvoir se répliquer, le nombre de colonie est donc de 0.
4) Quelle est l’origine probable des 4 colonies (boîte témoin « Bactérie »), donner leur génotype ?
Les 4 colonies sont probablement des révertants spontanée.
La croissance des 200 colonies est testée sur milieu minimum glucose :
Classe Min glucose Min glucose + Min glucose + Min glucose + Nombre de
tryptophane uracile ura + Trp colonies
I + + + + 0
II - - + + 20
III - + - + 30
IV - - - + 150
37