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Mémoire de Master
THEME :
OUATTARA Bardiouma
CO-DIRECTEUR DE MEMOIRE
M. Soumana ABDOU
DEDICACE
vous porte.
REMERCIEMENTS
La réalisation de cette étude a été possible grâce aux concours de plusieurs personnes. Nous
tenons à leur exprimer notre profonde gratitude. Ainsi, nos sincères remerciements vont
singulièrement :
à monsieur Abdoul Kader SINARE, mon maître de stage pour son encadrement et ses
conseils tout au long de ce stage ;
SIGLES ET ABREVIATIONS
PREAMBULE
Depuis son ouverture l’UUB a opté pour le système LMD (Licence Master Doctorat).
Le système d’enseignement de l’UCAO/UUB est bâti autour du principe de base suivant:
« apprendre à apprendre, apprendre à entreprendre et apprendre à être responsable ».
L’UUB a ouvert jusqu’à présent dix(10) filières de formation et de recherche organisée autour
de quatre (04) unités de formation et de recherche (UFR) qui sont :
Economie du Développement
le Droit
Ce fut un réel plaisir pour nous d’avoir vécu cette expérience et c’est avec un
sentiment de réjouissance que nous avons conclu cette étude. Tout en espérant que notre
contribution par la production de ce modeste écrit aura un impact positif, nous nous
engageons à poursuivre la recherche, pour apporter notre modeste pierre à l’édification de
notre chère patrie, le Burkina Faso.
RESUME
Le nouveau barrage a une capacité de 14 238 525𝑚3 . Il est constitué d’une digue en terre
homogène de 551,81m de longueur avec une hauteur de maximal de 5m. Il est muni d’un
déversoir central de type poids déversant dont la longueur est de 260m avec un bassin de
dissipation en aval de 6m de longueur. Il est également muni d’un ouvrage de prise pour
permettre l’irrigation des terres à l’aval du barrage et un ouvrage de vidange pour assurer
l’entretien et la maintenance du barrage.
Mots clés :
1. Barrage
2. Bassin versant
3. Digue
4. Déversoir
ABSTRACT
This paper deals with the study of the reconstruction of the Tapoa dam: dyke and
spillway in the eastern region.
Studies that diagnose existing dam structures have revealed enormous anomalies and
degradations that include:
The analysis of the causes of these degradations led to proposals for dam rehabilitation
solutions, the main one being the reconstruction of the dam.
Hydrological studies for the reconstruction of the dam give a watershed of 2512 km ² with a
flow of 390 m 3 / s.
The new dam has a capacity of 14 238 525m ^ 3. It consists of a homogeneous earth dam of
551.81m in length with a maximum height of 5m. It is equipped with a central spillway of the
spill type whose length is 260m with a basin of dissipation downstream of 6m of length. It is
also equipped with a catch to allow irrigation of the land downstream of the dam and a
drainage structure to ensure the maintenance and maintenance of the dam.
The implementation of the reconstruction project for the Tapoa dam required one billion five
hundred and sixty five million seven hundred and forty three thousand five hundred and
eighty-four (1,565,743,584) CFA francs, including taxes, inculcating the value-added tax To
the amount of two hundred and thirty eight million eight hundred and forty two thousand two
hundred forty two (238,842,242) CFA francs.
Keywords :
1. Damp
2. Watershed
3. Dike
4. Spillway
TABLEAU 1: Valeurs caractéristiques des pluies annuelles moyennes et maximales journalières (1951-2010)............... 9
TABLEAU 2: valeurs des forces et leurs moments .......................................................................................................... 25
TABLEAU 3: Caractéristiques du seuil déversant ........................................................................................................... 29
TABLEAU 4: Moments des forces par rapport au point A .............................................................................................. 30
INTRODUCTION
Suite à cette démarche, nous arriverons à produire notre mémoire de fin d’étude en proposant
un ouvrage conformément aux termes de références de l’étude.
Nous avons voulus travaillé sur ce thème car les barrages sont des ouvrages catalyseurs d’un
développement économique local. Ce travail revêt un intérêt capital pour nous car il permet
de s’approprier de la méthodologie de réalisation des études techniques des barrages.
I. CONTEXTE DE LA RECONSTRUCTION
Le barrage est localisé sur le fleuve Tapoa sur la RN19 et est situé à 6km à l’entrée de la ville
de Diapaga, province de la Tapoa, région de l’Est.
L’accès à partir de Ouagadougou se fait par la RN4,Ouaga-Fada-Frontière du Niger jusqu’à
Kantchari où on emprunte sur la droite la RN19 (Kantchari-Diapaga).
Le barrage est situé à 51 km de Kantchari et à 6km avant Diapaga.
La distance totale de Fada N’Gourma au barrage est de 201km dont 150 en route bitumée et
51 en route en terre de bonne praticabilité en toute saison.
La distance totale Ouagadougou-site du barrage est de 421km.
Il a pour coordonnées géographique :
Longitude : 01° 45’ 56’’ Est
Latitude : 12° 07’ 27.6’’ Nord
Le barrage de la Tapoa, construit depuis 1951 a connu diverses dégradations notamment des
ruptures qui ont été réparées avec des niveaux de réussite assez divers. Cet ouvrage qui est un
puissant moteur de développement de la zone est dans un état de dégradation très avancée et
nécessite des actions rigoureuses et urgentes de réhabilitation.
Digue
- digue flottante (sans ancrage) ;
- fuites d’eau au bas et dans le corps de la digue ;
- affaissement du corps de la digue et de la crête en plusieurs endroits ;
- désorganisation du perré sec sur le talus amont ;
- départ important de matériaux de remblai du talus aval.
Evacuateur de crue
- fuites d’eau à travers le béton et les joints du déversoir ;
- nombreuses fissures sur la face amont du seuil déversant ;
- présence d’affouillements accentués ;
- infiltrations sous le déversoir.
Notre nouveau barrage doit remplir les deux principales fonctions à savoir :
- une fonction poids qui exige que les caractéristiques mécaniques des matériaux compactés
permettent d’assurer la stabilité de l’ouvrage ;
- une fonction écran qui exige que le corps de la digue soit assez imperméable pour éviter
des fuites d’eau importantes pouvant mettre en cause la pérennité de la retenue.
Par ailleurs, elle a permis de caler la côte de la digue à 254m, du déversoir 252,60m pour
une côte du lit mineur égale à 249,03. Ainsi, on a :
la superficie de la retenue au plan normal des eaux correspond à 7 239 736,39𝑚2 ;
la capacité maximale de stockage de notre barrage est de : 14 238 525 𝑚3 ;
la longueur de la digue est égale 551,81m.
Dans le cadre de l’étude du barrage de la Tapoa, une expertise sur les caractéristiques
géotechniques de l’axe de la digue, les zones d’emprunt d’argile, de graveleux latéritiques et
de matériaux de construction a été effectuée par le laboratoire BECOHA.
Une zone d’emprunt de graveleux latéritiques identifiée en aval, rive droite à environ
3km de la digue du barrage. Le matériau rencontré est de grave limoneuse latéritique étendu sur
une superficie 5 200𝑚2 et la couche exploitable moyenne est de 0,65m soit un volume de 3
380𝑚3 . Ce matériau peut servir pour la construction de la digue (talus aval et crête) et pour la
pose de la couche de transition du talus amont.
Le sable, on en trouve le long d’un cours d’eau dans le village de Tambaga à environ 45km
du site.
Le gravier quartzique, on en trouve dans le village de Pentenga à environ 42km du site
II.3.a La pluviométrie
LarégionreçoitdesprécipitationscroissantesdunordversleSud/Ouest.Letotal
pluviométriqueannuelpassede600à610mmdansl’extrêmenordàplusde1000mmdansl’extrême
Sud/Ouest.Les isohyètesannuelssontglobalementorientésd’OuestenEstmais
présententuneinclinaisonplusoumoinsirrégulièreaxéeNord-Ouest/Sud-Est(confèrefigure
suivante).Lesclimatssahéliensreçoiventenmoyenne600mm/an.Lesclimatssoudaniens
sedéveloppentau-
delàdes700mm.Labandecompriseentre600et700mmestunefrangedetransition.
Le cycleannueldessavanes etdessteppesestsous
l’étroitedépendancedurythmepluviométrique,plusspécialementdelalongueurdelasaisonsècheet
deladistributiondespluies. Lanaturedusolintervient secondairement.
La couche géologique présente un bassin versant avec une proportion égale de sol
imperméable et perméable.
- l’indice globale de pente Ig(m/km) = Ig = ΔH (m) / Leq= 0.35 < 2(m/km), bassin de
type R1 : zone de plaines, avec ΔH : la dénivelé entre la cote maximale et la cote
minimale du bassin versant
Les barrages en terre sont classés en deux (2) catégories suivant la constitution du corps de
leur digue :
- Les digues homogènes, ce sont des digues réalisées en terre compactée. Le remblai à une
section trapézoïdale, les pentes des talus étant faibles (2 à 3 pourcent). Le remblai est
homogène, c’est-à-dire réalisé avec un même sol. Il aura alors un dispositif de drain
interne (drain verticale ou drain tapis à l’aval).
- Les digues à zone, dans ce cas, une tranche de sol plus imperméable appelé noyau ou
corroi d’argile est noyée dans le remblai, constitué d’un matériau plus perméable. Le
noyau peut-être verticale ou incliné vers l’amont. Il peut parfois se réduire à un écran
étanche sur le parement amont (géomembrane), on parle alors de « masque amont ».
Le choix du type de barrage prend en compte plusieurs critères généraux tels que la
topographie et les apports du bassin versant, la morphologie de la vallée, les conditions
géologiques et géotechniques, et le régime des crues. Cependant, il arrive qu'après
considérations de ces critères, plusieurs types de barrages restent à disposition mais, l'aspect
économique et surtout géotechnique permettent alors de départager les solutions. D’après les
résultats topographiques et géotechniques relatant respectivement que le site du projet
présente une vallée vaste et que la zone d’emprunt comptebien des matériaux argileux,
pierreux et sableux qui en retour permet d’impacter positivement le coût de la réalisation du
barrage, notre choix s’est porté sur un « barrage homogène ».
Notre barrage homogène est constitué d’une digue en terre homogène à dominance
argileuse bien compactée qui sera munie d’un dispositif de drainage, d’une protection des
talus amont en perré maçonné, et des perrés sec pour le talus aval, deux (2) mur de crête en
maçonnerie de moellon, un filtre horizontal et une butée amont.
AMONT
AVAL
Mur de crête en Couronnement latéritique
maçonnerie de moellon Mur de crête en maçonnerie de moellon
Perré maçonné
Perré maçonné
2 2
1 1
REMBLAI COMPACTE
TN TN
50.00
Décapage de 20cm
variable
Butée amont en maçonnerie
de moellon de moellon 80x50cm
Filtre
Tranchée d'ancrage
Le calage de la crête de la digue se fait en tenant compte du volume maximum d’eau à retenir
dans le barrage, des contraintes environnementales, topographiques et financières.
La digue sera calée à la cote maximale donnée par le plan topographique et permettant de
retenir le maximum d’eau.
vagues.
f est appelé le fetch, c’est la longueur de la retenue en Km. Il est égal à 2.50 km selon les
études hydrologiques.
4
A.N : ℎ(𝑚) = 0.75 + 0.34 × √2.50 − 0.26 √2.50 = 0.96m
√𝑓
ℎ(𝑚) = 0.5 + 3
Sur la base des deux résultants, nous pouvons choisir la valeur de h(m) = 1 pour la
suite des calculs.
Avec ces valeurs, nous pouvons déterminer la valeur de la revanche par la formule
3.5 2
𝑅(𝑚) = 0,75 × 1 + 2×10 = 1, 37
C’est la différence entre la cote de la crête (Z crête) et la cote du fond du lit mineur.
La cote de la crête est définie par :
La cote du fond du lit mineur est de 249,03m donc la hauteur de la digue est :
H=4,97m
La largeur en crête de la digue (b) est donnée par les formules suivantes :
Les pentes sont fixées en tenant compte des caractéristiques géotechniques et de la nature
des matériaux de construction de la digue.
Pour un barrage en terre homogène, les pentes de 2H/1V à l’amont et 2H/1V à l’aval sont
admises pour les digues de hauteurs comprises entre à 5m et 10m.
C’est la longueur permettant de fermer la courbe de niveau de 254m. Selon les études
topographiques, elle est longue de 551,81m.
C’est la largeur de la digue à sa base. Elle est donnée par la formule suivante :
E = 2,5h + 2h + b
A.N : E = 2,5×5 +2× 5 + 5,40 = 27,90m
La protection du talus amont doit être assurée contre le batillage ou action érosive des vagues.
L’épaisseur (e) de la couche de protection des talus amont peut être déterminée par deux(2)
méthodes qui sont :
V (m/s)=1,5+2*h
Avec ℎ(𝑚) = 0.75 + 0.34 ∗ √f − 0.2 ∗ ∜f car f<18Km, f est la longueur de la retenue en km,
f=2,50km
A.N: e= 0.031×3.502
e=0,38m
Le talus amont sera protégé contre le batillage par une couche de perré sec en
enrochement de moellons latéritiques ou granitiques de 0,40m d’épaisseur, soigneusement
rangés à la main et destinés à éviter que les matériaux terreux qui constituent le barrage ne
soient érodés par les vagues qui se forment notamment dans la partie supérieure de la retenue
sous l’action du vent.
Les enrochements seront posés sur une couche de pose de grave latéritique d’une épaisseur de
0,20m qui jouera le rôle de filtre inverse.
Le pied amont de la digue sera protégé par une butée de pied amont, ouvrage rectangulaire en
enrochements de 1,50 m de largeur en gueule et 0,50 m de profondeur.
Afin de lutter contre l’action érosive de l’eau, celle des animaux et du vent et de tenir
compte des changements climatiques, le talus aval sera également protégé par une couche de
perré sec constituée d’enrochements latéritiques ou granitiques de 0,25 m d’épaisseur
soigneusement posés à la main sur une couche de pose de grave latéritique d’une épaisseur de
0,10 m.
Un fossé drain sera aménagé au pied du talus pour collecter les eaux pluviales et les eaux
d’infiltration en provenance du corps de la digue. Il sera revêtu en enrochements
soigneusement rangés à la main.
Dans les barrages en terre, constitués de matériaux plus ou moins imperméables, l’eau de la
retenue a tendance à s’infiltrer dans la digue et les fondations pour venir resurgir à l’aval bien
que le choix des matériaux de construction ait été fait de manière à limiter au maximum les
débits d’infiltration.
𝑌1 = √𝐻 2 + 𝑑 2 − √𝑑 2 − 𝐻 2 × cot 𝛼 2
𝑙×𝑞 9,78×9.1×10−9
La valeur de 𝑒(𝑚) = 2 × √ 𝑘𝑑 = 2 × √ = 0.18 𝑚
10−5
En conclusion, nous garderons une épaisseur e(m) = 0.50m comme préconisé dans les
hypothèses de calcul ci-dessus.
La tranchée d’ancrage est définie comme étant une tranchée ouverte suivant l’axe de la
digue puis comblée par du matériau imperméable et bien compacté. La tranchée d’ancrage
permet d’assurer la liaison entre le barrage et le sol de fondation. Elle assure également
l’étanchéité et l’ancrage du barrage
III.5.b La profondeur
1
Elle est déterminée par la formule de LANE : LV + Lh ≥ CH.
3
- LV : cheminement vertical de l’eau ;
- Lh : cheminement horizontal de l’eau ;
- C : Coefficient de LANE, C = 3 pour les argiles plastiques ;
- H : charge effective de l’eau qui s’applique sur les fondations au PHE ;
- H = Ho + h = 3,57+1= 4,57 m ;
1 1 1
LV + Lh = C H LV = C H - Lh = 3× 4,57 - × 27,90 = 4,41 m
3 3 3
La profondeur sera alors de :
𝐿𝑣 4,41
𝑃= = = 2,205 . On prendra P= 3,25 m.
2 2
Il faut noter cependant, cette hauteur doit respecter les indications géotechniques qui
préconisent d’ancrer la tranchée à au moins 20 cm dans la couche étanche. La hauteur de la
tranchée varie en fonction de la charge d’eau. Elle est plus profonde au niveau du lit mineur
qu’au niveau des rives.
1 1
- LV + Lh 6,50 27,90 15.80m ;
3 3
- C.H = 3 × 4,57= 13,71 m.
1
Compte tenu du fait que LV + L h est supérieur à C.H (16.27 > 16,20), la règle de
3
LANE est donc vérifiée.
Les murs bajoyers sont des murs de soutènement dont l’objectif est de soutenir le
remblai et assure la liaison entre le déversoir et la digue. Ils sont en béton armé dans le cadre
notre projet.
Données :
Prenons Ls = 3,20 m
On retiendra 𝐸𝑠 = 50 𝑐𝑚
ACTIONS PERMANENTES
Pr : poids du rideau
Ps : poids de la semelle
Pt : poids des terres sur la semelle
Ft : Poussée des terres sur le mur
ACTIONS VARIABLES
Pq : Poids des surcharges sur le remblai
Fq : Poussées due aux surcharges
Les crues constituent un des risques principaux affectant la sécurité des barrages.
Ainsi donc, l’étude de l’évacuateur de crue est d’une importance capitale dans un projet de
barrage car c’est l’organe de sécurité qui permet d’évacuer les excédents d’eau de la cuvette
sans risque de submersion de la digue.
Parmi ces évacuateurs à surface libre, nous avons choisi de préférence le déversoir
poids en béton cyclopéen dont la réalisation est bien maitrisée par nos entreprises bien qu’il
présente des difficultés de coffrage lors de sa réalisation.
Il se compose de :
𝑄𝑝 390
𝐿 = 𝑚ℎ1.5 = 0,4×0,91.5 × = 257,94. On retient L = 260m
√2𝑔 √2×9,8
avec :
- 𝑄𝑝 : débit projet = 390𝑚3 /s
- 𝑚 : coefficient de débit = 0,4;
- g : accélération pesanteur = 9,81 m/𝑠 2 ;
- h : hauteur de la lame d’eau au dessus du déversoir = 0,9m ;
La largeur en crête est égale 0,7m.
Pour des raisons de stabilité, la pente du coursier est de 1V /0,8H.
Profondeur d’ancrage 3m
Longueur 260m
On suppose que le mur pivote autour du point A et on écrit le rapport des moments
résistants sur les moments moteurs. Ce rapport doit être supérieur à 1,5
287,30 6×0.03
𝜎 max = × (1 + ) = 84,79𝑘𝑃𝑎
3,56 3,56
𝑞𝑎𝑑𝑚 = 821,16kPa
A la traversée du déversoir les eaux arrivent au bas de l'ouvrage avec une énergie
cinétique importante qu'il faudra dissiper le plus possible à l'intérieur du liquide lui-même
plutôt que sur le fond ce qui entraînerait à la longue un déchaussement de l'ouvrage
évacuateur. Dans ce but on fait suivre l’ouvrage évacuateur d'un ouvrage dit de dissipation ou
de tranquillisation qui enlèvera à l’eau son énergie érosive.
Les caractéristiques et la forme de ce bassin sont fonction du nombre de
𝑉1
FROUDE calculé à partir de la formule suivante : Fr =
√𝑔𝑦1
0.5
𝑦1 = 1,5⁄(2 × 9.81 × (0.9 × 4,69 − 𝑦1 )) = 0,16𝑚
Blocs de chutes
Les blocs de chute auront une hauteur de 10cm et espacés également de 10cm.
Blocs chicanes
ℎ
La hauteur des blocs chicane : 𝑦3 = 2.5 𝑑 ′ 𝑜ù ℎ3 = 2.5𝑦1 = 0,40 𝑚.
1
Ils seront espacés de 30cm.
Seuil terminal
- Pente : 1 V /2 H (car bassin de type II) ;
- Epaisseur en crête du seuil : 10 cm ;
- Sa hauteur = 1,6ℎ1 = 0,25m
- Ancrage du seuil terminal : d = 1,55 m.
Pour les sols argileux, Ve varie de 0,8 à 1,2 m/s. Dans le cadre de notre projet nous avons Ve
(m/s) = 1.
- Diamètre minimum des enrochements
La réalisation du projet dans la localité produira les effets suivants sur le plan
environnemental :
Phase de construction
Phase d’exploitation
Phase d’exploitation
- Risque de pollution des zones humides des sites ;
- Risque sanitaire lié au plan d’eau (paludisme, maladies diarrhéiques etc) ;
- Risques de conflits entre Agriculteurs et Eleveurs au niveau du barrage.
Tout compte fait, l’étude montre que les impacts positifs sont plus importants vis-à-vis
des impacts négatifs, particulièrement sur le milieu socio-économique.
Elle doit se faire dans un cadre concerté avec la participation des populations
touchées, et autochtones. Il est donc capital de procéder à une large
information/sensibilisation des populations sur toutes les actions qui seront entreprises dans le
cadre de ce projet et d’entrevoir leur implication.
CONCLUSION
Dans un premier temps, nous avons mené une analyse et une synthèse des
données de base du projet. Ce travail nous a permis de fixer des hypothèses et dégager déjà
des pistes de conception de l’ouvrage. A cette étape nous avons principalement évalué la
capacité du barrage, déterminer la côte de calage du déversoir et de la digue ;
Ensuite, nous avons sur la base des considérons hydrauliques et de stabilité,
déterminer la géométrie de l’évacuateur des crue, les dimensions des murs bajoyers et le
bassin de dissipation ;.
Par ailleurs, il s’agit pour nous après la conception détaillée des composantes
du barrage, d’estimer la quantité des travaux et le coût de l’ouvrage. Une tâche que nous
avons pu mener à bien à travers les différents plans et coupes des ouvrages, les prix unitaires
relatif à chaque catégorie de poste de travail ;
Enfin, comme l’exige les textes nationaux et internationaux, l’ingénieur est
tenu d’évaluer l’impact de son ouvrage sur le milieu naturel. Cet objectif, nous a conduit à
analyser les impacts (positifs et négatifs) du projet et proposer des mesures compensatoires
pour les effets négatifs afin de permettre une meilleure appropriation de l’ouvrage par le
bénéficiaire ;
Nous avons trouvé l’étude de notre thème passionnant. L’étude, nous a permis de
mettre en pratique nos connaissances théoriques acquise en classe. Nous avons également
bénéficiés auprès des ainés le plus grand accompagnement et la méthodologie pratique à
adopter dans les études.
BIBLIOGRAPHIE
3. FAO, 1996, Manuel pour l’estimation des débits de crue décennale et des apports pour
les petits bassins versants non jaugés de l’Afrique sahélienne et tropicale sèche-
Bulletin d’irrigation et de drainage N°54 ;
4. ORSTOM, Le point sur la maîtrise des crues dans les bas-fonds, petits et micro
barrages en Afrique de l’Ouest ;
7. JEAN PERCHAT, Béton armé : Règle BAEL : Ouvrages particuliers de: pp1-pp42 ;
ANNEXES