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Projet :
MARCHE N° MA 61/2014
ETUDE DE RECONSTRUCTION ET DEDOUBLEMENT
DE L’OUVRAGE D’ART SUR OUED GHMAT AU PK 262+000 DE LA RN 9
Phase :
AVANT-PROJET
Titre du document :
NOTE DE PRESENTATION
Emetteur :
B
A
0 07/11/2016 1ière diffusion AR AR/FB FB
Indice Date Modifications - mises à jour Emis par Vérifié par Approuvé par Statut
Identification du document :
Code affaire Division OA NDP 001 0
201401362 Emetteur Type Numéro Indice
FEUILLE DE PAGINATION
Indice Indice
Page Observation Page Observation
0 A B C 0 A B C
1 x Page de garde
2 x Pagination
3 x Sommaire
4 x
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20 x
Annexes
SOMMAIRE
Etude préliminaire ;
Etude d’avant-projet ;
Etude d’exécution.
La variante retenue à l’issue de cette phase d’étude est la variante pont à poutres en
béton armé.
La présente note fait partie des prestations que CID doit fournir dans le cadre de la
première phase. Elle présente et discute les points suivants, indispensables pour
l’élaboration du dossier de cette phase d’étude :
2. DOCUMENTS DE REFERENCE
L’élaboration de cette étude s’est basée sur les différents documents existants, la visite de
reconnaissance des lieux et les recommandations et orientations de l’Administration. Les
documents de référence consultés sont :
Les fiches d’enquête de terrain : elles ont été utilisées pour identifier les caractéristiques
spéciales du bassin versant et du site de traversée, pouvant influencer l’écoulement
des eaux, tels que coefficient de rugosité de Manning, alignement du cours d’eau,
etc ;
3. DONNEES NATURELLES
4.1 TOPOGRAPHIE
4.2 GEOLOGIE
Le site du projet appartient au bassin dénommé massif ancien du haut atlas. Le La massif
du Haut Atlas est limité au N par les bassins sédimentaires du Haouz et du Mejjate, au S par
les bassins de Ouarzazate et du Souss, à l'W par le grand accident géologique qui
emprunte le couloir d'Argana (ou vallée de l'oued Issen) et enfin à l'E, dans la région de
Demnate, par les premiers recouvrements sédimentaires du Haut Atlas calcaire. Ainsi
délimité, le massif hercynien est long de 200 km et large de 40 à 70 km ; sa superficie est
de l'ordre de 9 000 km2.
Les granites et roches métamorphiques : La partie orientale du massif ancien du Haut Atlas
comprend une zone axiale granitique, le massif du Tifnout, du Haut Ourika et du Haut Zat,
intimement soudée au sud, au plateau granitique du Siroua et prolongée vers le nord et
l'est par des affleurements plus discontinus. Sont associés : des gneiss et micaschistes
(Précambrien I), des quartzites et schistes métamorphiques (Précambrien I I) et des roches
telles les agmatïtes et microdiorites.
Les laves : Il s'agit d'andésites variées et de rhyolites. A l'est du N'Fis elles constituent des
massifs très importants qui se répartissent en deux bandes, de part et d'autre du massif
granitique Tifnout-OurikaZat. A l'ouest du N'Fis elles forment des bancs au milieu ou à la
base des formations sédimentaires du Paléozoïque. Elle speuvent être d'âge précambrien I
I I ou Cambrien. Elles constituent toujours des zones résistantes et il n'est pas rare qu'elles
soutiennent les plus hautes crêtes.
Les séries schisteuses avec grès et quartzites : Cette série surtout schisteuse, très épaisse,
comprend le Cambrien moyen, le Cambro-Ordovicien, l'Ordovicien, le Silurien, le
Dévonien et le Carbonifère. Les schistes sont le plus souvent des roches tendres et grisâtres
et affleurent dans des bassins déprimés au pied des plus hauts massifs.
Permo-Trias :
Le Permo-Trias comprend des conglomérats, des grès, des marnes ou argiles renfermant
parfois du gypse ou du sel gemme ; toutes ces formations sont caractérisées par une
teinte rouge lie de vin ; l'épaisseur de l'ensemble dépasse 1 000 m et s'étend du
Stéphanien à l'Infralias (Proust, 1973).
Les conglomérats se trouvent le plus souvent à la base de la série ; ils forment des lentilles
discontinues d'épaisseur variable.
Les grès forment des bancs en général réguliers, tantôt minces, tantôt d'une épaisseur
considérable. Ce sont ou bien des grès alluviaux bien stratifiés ou bien des grès dunaires
présentant une stratification entrecroisée.
Les argiles apparaissent tantôt en bancs très minces interstratifiés dans les grès, tantôt en
masses épaisses mal stratifiées et souvent salines, surtout au sommet de la série.
Ces formations sont souvent surmontées par des coulées de dolérites d'une teinte gris-vert.
- conglomérats rouges,
Les séries inférieures disparaissent peu à peu vers le nord. Le Jurassico-Crétacé finit par
reposer directement sur le Permo-Trias puis sur le Paléozoïque.
Ces formations du Jurassique affleurent ou se prolongent sur les terrains plusrécents dans
tout le Haut Atlas occidental.
Sur le bord oriental du massif ancien du Haut Atlas les dépôts jurassiques, liasiques à la
base, recouvrent régulièrement le Permo-Trias. Ce sont des marnes et des marno-calcaires
coupés de minces bancs calcaires ou gréseux et aussi par des bancs de gypse.
Crétacé
On suit la couverture crétacée, limitée par des accidents, en bordure de la chaîne, dans
les zones subatlasiques nord et sud. Elle s'élargit dans le Haut Atlas occidental ; elle est
absente dans toute la haute chaîne du massif ancien du Haut Atlas.
- grès et marnes rouges et vertes avec bancs de gypse ; niveau très épais (200 m) :
Cénomanien,
- Marnes rouges et vertes à gypse, puis grès et marnes blancs, 100 m (Sénonien)
Eocène
Ils sont représentés par divers dépôts continentaux et de remblayage dans les dépressions
(plaines alluviales) et par des alluvions dans les vallées actuelles.
4.3 CLIMATOLOGIE
Dans la zone du projet, qui appartient à la partie orientale du massif ancien du Haut Atlas,
on note l’absence de tout point d’observation de température.
A la station d’Amezmiz, située dans la partie occidentale du massif ancien du Haut Atlas,
Les moyennes des températures maxima et minima sont respectivement 23,3°C et 10°C.
4.4 HYDROLOGIE
La délimitation de ce bassin versant est effectuée sur les cartes topographiques à l'échelle
1/50.000éme de la région du projet. Le plan n°EP-01 illustre cette délimitation.
Les débits de pointe correspondant aux apports du bassin versant étudié sont alors
déterminés à partir de ceux observés à la station de référence. Ces derniers sont bien
entendu le résultat de l’ajustement statistique des débits maxima annuels instantanés
mesurés à la station Aghbalou.
Cet échantillon comprend 41 mesures ce qui lui confère une taille conforme à la
convention internationale.
La loi Exponentielle est la meilleure loi qui s’ajuste le mieux à l’échantillon des débits
instantanés utilisé. L’ajustement statistique moyennant cette loi a donné les résultats
suivants :
Les débits de pointe de la station de référence étant connus, le débit correspondant aux
apports du bassin versant étudié, au droit de la section de franchissement, est déterminé
en utilisant la transposition d’Auvray-Rodier.
K
Q 106 ( S 8 ) 10
(1 )
10
Il n’est pas possible de prévoir dans tous les cas des structures construites à toutes
épreuves. Des raisons économiques obligent d’accepter un certain pourcentage de
risque qu’une structure soit temporairement inutilisable, voire partiellement
endommagée ; ce risque peut varier d’un projet à l’autre.
En toute rigueur, le choix de la période de retour devrait dans chaque cas, faire l’objet
d’une analyse mettant en regard le coût d’investissement de l’ouvrage avec les
conséquences d’un débordement d’eau pour l’ouvrage, l’usager et les riverains.
La méthode de transposition utilisée permet d’obtenir, pour une période de retour de 100
ans, le débit de pointe consigné dans le tableau suivant.
Logiciel consulté HYFRANSPLUS
T (ans) 100
Q jaugé (m3/s) 898
Sbv (km2) 1005
K 4.25
Qp (m3/s) 1340
L’étude hydraulique a pour objectif de réunir toutes les contraintes liées à la traversée du
cours d’eau en question. Ces contraintes concernent en particulier le régime naturel des
écoulements et les risques de débordement, pour la période de service comme pour la
phase d’exécution de l’ouvrage projeté.
Ainsi, le calage de la ligne rouge sur l’ouvrage et la longueur à adopter à ce dernier sont
fixés de façon à écarter tout problème de niveau des PHE, de débouché linéaire ou de
vitesse d’écoulement.
Le choix de cette dernière donnée est fonction de la nature des matériaux du lit, de la
présence de végétation dans la plaine inondable, des irrégularités du cours d'eau, de la
profondeur d'eau et de la charge sédimentaire.
Le logiciel consulté permet de tenir compte des différentes caractéristiques du lit principal
et de la plaine inondable. Il évalue le coefficient de Manning-Strickler “n” en faisant une
pondération sur la base du périmètre mouillé du fond et des berges.
Les principaux résultats de cette étude hydraulique sont regroupés dans le tableau
suivant :
Les sorties intégrales du logiciel HEC-RAS, relatives au régime naturel (RN), sont consignées
en annexe n°3.
Une deuxième simulation hydraulique a été lancée en modélisant l’ouvrage d’art projeté
dans son nouvel axe de franchissement. Pour ce faire, des profils en travers de l’oued, un
en amont immédiat et un autre en aval immédiat de l’ouvrage d’art, ont été levés et
nivelés.
En plus des données du régime naturel, les éléments géométriques de l’ouvrage d’art
projeté (remblais d’accès, tablier, appuis, etc …) ont été introduits sur les deux profils qui
encadrent l’axe de franchissement.
Il est à signalé que le recalibrage de l’oued est nécessaire afin de canaliser l’écoulement
de l’oued.
Les principaux résultats de cette étude hydraulique compte tenu du recalibrage évoqué
sont regroupés dans le tableau suivant.
Les sorties intégrales du logiciel HEC-RAS, relatives au régime modifié (RM), sont consignées
en annexe n°4.
Une couche sous-jacente constituée par des sables limoneux dont l’épaisseur est
variable.
Se basant sur les résultats des essais réalisés dans les sondages évoqués ci-dessus, une
étude géotechnique du sol de fondation a été faite. Elle a permis de déterminer la
profondeur du niveau d’assise des fondations des appuis de l’ouvrage. Elle a permis
également d’estimer la capacité portante du sol d’assise ainsi que les tassements
prévisibles.
Les résultats détaillés de cette étude figurent dans la note de calcul des appuis.
Le calcul des hauteurs d’affouillement est effectué à l’aide des formules empiriques
communément utilisées.
D’après le rapport de la compagne géotechnique, l’analyse granulométrique des
échantillons prélevés dans les puits manuels a permis d’obtenir les résultats récapitulés par
le tableau suivant :
Les détails de calculs relatifs à cette étude d’affouillement sont consignés en annexe n°5.
La visite de terrain a permis d’examiner sur place les possibilités d’implantation de l’axe de
franchissement et de ses raccordements avec la voie portée. Les contraintes du site ont
été relevées à cet effet (obstacle à franchir, relief, nature des terrains, morphologie de
l’oued, constructions…).
La projection de l’ouvrage selon cet axe de franchissement engendre des entrées en terre
qui empiètent sur les lignes électriques et téléphoniques longeant la RN 9 côté gauche
(sens Marrakech-Ouarzazate). Ces contraintes seront déplacées.
Toutefois, elle permet d’épargner la conduite d’eau potable vitale longeant la RN 9 côté
droit (sens Marrakech-Ouarzazate).
La déviation du trafic pendant la période des travaux est assurée parfois par le
franchissement existant et parfois par le franchissement projeté en adoptant un phasage
approprié.
Le calage du profil en long et la hauteur libre qui peut en être dégagée doivent
favoriser des structures de tablier à hauteur faible, constante et admettant des portées
unitaires relativement importantes ;
L’accès au site du projet ne pose pas de problème particulier pouvant constituer une
contrainte. Ce dernier appartient à la route nationale n°9.
5. SOLUTION ETUDIEE
Les paragraphes suivants présentent les options techniques de l’ouvrage étudié qui est un
ouvrage dédoublé.
Les appuis extrêmes sont du type pile-culée. Ils sont fondés sur une semelle supportant
quatre colonnes de section circulaire et reliées en tête par un chevêtre épais. Ce dernier
appuie le mur garde grève, les murs en retour et la dalle de transition reposant sur le
corbeau.
Le système de fondation des culées est constitué par des semelles qui reposent sur un
béton de propreté.
Les appuis intermédiaires sont du type pile-marteau. Ils sont fondés sur une semelle de
fondation supportant un fût de section circulaire surmonté d’un chevêtre évasé.
Le dispositif de fondation de chaque pile est du type superficiel. Il est constitué d’une
semelle isolée reposant sur un béton de rattrapage
Les détails de calcul de justification des appuis de l’ouvrage figurent sur la note de calcul
des appuis.
Les sorties intégrales du logiciel Piste relatives à ces raccordement sont consignés en
annexe n°6. Le plan n° AP-02 illustre ces raccordements.
Le profil en long présente une pente de 0,07 % au niveau de l’ouvrage, un rayon entrant
de 4000 côté Marrakech et un rayon entrant de 6000 m côté Ouarzazate.
En l’absence d’une étude géotechnique plus précise, la pente adoptée pour stabiliser les
talus de remblai est de 3 H / 2 V.
7. DEVIATION PROVISOIRE
Conformément au tracé remis à CID, l’un des ponts constituant l’ouvrage projeté tombe
sur l’ouvrage existant.
A cet effet et dans le but de ne pas perturber la circulation sur la RN 9 pendant la période
des travaux de reconstruction et de dédoublement de l’ouvrage projeté, il est nécessaire
d’adopter un phasage de travaux approprié.
Le phasage évoqué est établi entre les travaux de démolition de l’ouvrage existant et les
de construction de l’ouvrage projeté constitué de deux ponts.
8. COUT DE L’OPERATION
Un avant métré a été établi en fonction de tous les postes d'ouvrage se rattachant à
chaque variante étudiée.
Les tableaux récapitulant ces avants-métrés sont joints en annexe n°7.Les bordereaux des
prix - détails estimatifs correspondants sont donnés ci-dessous.
CALCUL D’AFFOUILLEMENT
ANNEXE 6
AVANT METRE
VARIANTE RETENUE