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Eléments du cours
Définition et objet de la science économique
Caractère scientifique de l'économie Politique
Les divers types d'économie
Les divers types d'analyse
Productions marchande et non marchande
Les facteurs de Production
b - Les besoins :
Au sens large du terme, un besoin correspond à un désire, et au sens économique, considéré
comme besoin, tout ce qui fait l’objet d’une sensation de manque qui se traduit par le désire de
disposer d’un bien ou d’un service apte à accomplir ce manque, c’est donc le désire de
consommer une production.
Une science, qu’il s’agisse d’une science de la nature ou d’une science sociale, se reconnaît à
deux traits :
La formulation des lois ;
Une objectivité, c’est à dire, l’acceptation générale de la validité de ces propositions, qu’il en
est en économie politique.
I - M ETHODES D’INVESTIGATION DE LA SCIENCE ECONOMIQUE :
Définition :
On entend par méthodes scientifiques, les procédés rationnels, employés pour découvrir la
vérité. Ces procédés diffèrent suivant les sciences, mais ils se ramènent à deux méthodes ; à la
méthode déductive, et la méthode inductive.
1 - La méthode déductive :
Elle parle des principes généraux dont l’exactitude a été démontrée, ou qui sont supposés
exacts pour en tirer par un raisonnement logique des propositions nouvelles.
2 - La méthode inductive :
Elle remonte des cas particuliers en vérité générale, elle consiste à observer d’abord des faits
isolés, à rechercher les liens qui les unissent, à dégager les uniformités des principes
généraux.
Les caractères essentiels de cette méthode c’est de généraliser.
3 - Ces deux méthode sont indispensables pour l’économie politique :
Comme c’est le cas pour toute sorte de science, mais l’économie politique suppose :
a - L’observation des faits :
Elle doit reporter sur deux domaines :
Des phénomènes extérieurs à l’homme ;
L’homme lui même, et sur les mobiles de son activité économique.
Donc c’est la psychologie qui nous renseigne sur les mobiles de l’activité économique des
hommes pour les phénomènes économiques extérieurs aux individus, nous cherchons à les
connaître soit par l’observation de faits isolés, soit par des enquêtes, des recherches
historiques, statistiques…
L’observation est beaucoup plus difficile dans les sciences sociales que dans les
sciences physiques et naturelles pour deux raisons :
- Les phénomènes sociaux sont trop nombreux ;
- Ces phénomènes ne se reproduisent pas toujours de façon identique, dont l’impossibilité
parfois d’isoler les problèmes, car ces phénomènes sociaux sont souvent liés entre eux.
Par exemple, on ne peut parcourir à l’expérimentation, on a recours à l’abstraction.
b - Les hypothèses :
Il faudrait déterminer les rapports qui existent entre les phénomènes économiques pour trouver
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une explication générale qui permette de prévoir ces phénomènes. C’est la méthode inductive
qui consiste à formuler les hypothèses à supposer, mais une loi qui expliquerait de façon
générale, tous les phénomènes qui se rapportent au phénomène observé.
Il faut faire une hypothèse et supposer qu’un comportement de l’homme détermine à lui seul
tous les actes.
rôle déterminant, elles ne changent pas beaucoup dans le temps, et elles sont considérées
comme constantes. Comme exemple, l’accélérateur BC = I
B = le coefficient d’accélération ;
= la variation ;
C = consommation ;
Il existe des différences plus ou mois importantes entre les différentes économies nationales,
elles ne fonctionnent pas toutes de la même façon, car elles relèvent des types d’économie
différents.
Chaque type d’économie est caractérisé par la combinaison de trois éléments :
Le système : concerne la propriété et la gestion des outils de production ;
Le mode de régulation : concerne l’ajustement entre l’offre et la demande ;
Le niveau de développement : concerne l’état de l’appareil de production, et le niveau de
développement qui en résulte.
LE SYSTEME :
Un système économique se défini par une série de réponses apportées à un ensemble de
questions fondamentales, ces dernières se ramènent à trois interrogations simples : Qui ?
Pourquoi ? Comment ?
Qui, est le sujet de l’activité économique ? C’est à dire, celui qui a l’initiative et la responsabilité
d’entreprendre.
Dans quel but est entreprise cette activité ? C’est à dire, la finalité de la production décidée.
Selon quel procédé on atteindra ce but ?
Il existe deux types de systèmes économiques fondamentaux qui s’opposent.
A - Le système de la multiplicité (capitalisme) :
Il s’est développé en 19 e siècle :
Le sujet économique, c’est l’individu, donc l’individualisme, seul l’individu aura l’initiative et la
responsabilité de l’activité économique. Alors c’est une conception atomiste.
Le but c’est l’utilité individuelle, c’est à dire, l’utilitarisme. L’idéal dans ce système, c’est réaliser
le maximum de profits, toute la production est commandée par la recherche du bonheur de
l’individu, représentée par le maximum d’utilités apportées à chacun.
Les procédés sont basés sur la liberté, d’où le libéralisme, la base de ce système, c’est la
propriété individuelle des moyens de production, et l’ensemble de ces rencontres s’effectuent
sur un marché.
À ces trois concepts, il faut associer celui de capitalisme qui s’explique par des considérations
historiques.
CAPITALISME :
C’est le système qui organise la propriété individuelle des capitaux, et dans lequel les titulaires
de cette propriété ne fournissent pas obligatoirement un travail en contrepartie.
C’est le régime politique dans lequel le pouvoir est dépendant des détenteurs de capitaux.
Remarques
La caractéristique fondamentale de cette économie de marché, c’est la propriété privée des
moyens de production (appartenant à des personnes ou à des entreprises).
Ces moyens de production sont utilisés par l’intermédiaire de travailleurs salariés, donc
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Une action sectorielle, elle est limitée à un petit nombre de secteurs productives que l’on
veut protéger en augmentant directement les revenus conservés. (ex : l’agriculture, en
accordant des subventions).
2 - La planification souple :
L’intervention de l’Etat est faite dans le but d’améliorer les conditions générales de l’activités
économique, dans le but d’assurer à long terme, une amélioration du niveau de vie. l’État va
climatiser la structure de la production et des revenus dont souhaite la réalisation dans le cadre
d’un plan généralement de 5 ans. Il va prendre des mesures fiscales et financières pour
encourager les entreprises à réaliser la structure souhaitée, ces mesures sont combinés avec
une politique globale de régulation, c’est ce qu’on appel la planification souple.
En tant de nos jours, à moins préciser les objectifs de même que le processus qui est
conduis, car les écarts entre les prévisions et les réalisations montrent le caractère illusoire
d’une très grande prévision.
La schématisation de la planification est faite par des projections.
PROJECTION : c’est l’évaluation d’une ou plusieurs grandeurs futures, à partir de leur valeur
présente. Cette projection concerne l’ensemble de la structure économique nationale, par
l’élaboration de plusieurs Scénarios.
C - Par l’action exclusive de l’Etat :
L’action de l’Etat prend la forme d’une planification impérative avec une projection objective qui
a un caractère décisionnel et non pas prévisionnel.
Les moyens pour y parvenir sont impératifs. C’est donc un commandement administratif.
Cette planification a caractérisé l’économie soviétique à partir de 1928, de même que les
économies européennes sous contrôle soviétique à partir de 1945.
D - Abondant de la planification impérative et ses conséquences :
Elle a engendré d’importants gaspillages qui ont compromis la croissance économique et qui
ont aboutie à des déséquilibres importants.
Officiellement, en avril 1989, l’échec de la planification impérative, en apportant une nouvelle
stratégie soviétique appelée Parestraïka, qui consiste à introduire progressivement le
mécanisme du marché dans le cadre d’une planification souple dans le but d’améliorer le
fondement de l’économie soviétique.
On admettant l’association de la planification souple avec le socialisme d’État, ce passage
est manifesté dans les économies de l’entreprise libérée.
LE SOUS DEVELOPPEMENT :
Il se caractérise par trois éléments :
- Importance de l’emploi agricole ;
- Caractère incomplet de l’industrie ;
- Importance du secteur informel.
1 - Importance de l’emploi agricole :
Une grande partie de la population achève dans les pays sous développés, exerce une activité
agricole, alors que c’est l’inverse dans les pays développés.
Alors que dans les pays développés, le pourcentage est inférieur à 10% (cas de France 9%)
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Remarques
- La production de ces biens par le secteur informel permet de maintenir des salaires bas dans
le secteur moderne.
- Les entreprises du secteur informel produisent pour des particuliers et non pour des
entreprises du secteur moderne, c’est à dire en sous-traitance à cause de la médiocrité de la
qualité de leur production.
- La main d’œuvre est souvent mal payée, qui échappe à la réglementation du travail.
- L’effectif total ne dépasse pas généralement 10 personnes.
- Cette faiblesse d’équipement et des effectifs, entraîne la faiblesse de la production.
- C’est un secteur hybride car il présente à la fois une caractéristique capitaliste et une autre
familiale.
- Pas de comptabilité rigoureuse, le calcul de prix de revient est approximatif, donc on ne peut
pas maximiser le profit.
- Clémence du pouvoir public, il comporte trois aspects :
Les dirigeants de ces sociétés informelles, sont souvent d’anciens salariés du secteur
formel, qui décident de s’installer à la ferrante couple après avoir acquis une qualification.
Les salariés du secteur informel sont souvent issus de l’exode rural sans formation
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professionnelle, ce qui leur fait accepter des salaires plus bas que ceux du secteur formel.
Et une fois la formation acquise, ils vont se diriger vers les entreprises du secteur formel
pour avoir des salaires très élevés.
DEFINITIONS :
Production marchande :
Elle constitue l’objet principal de l’économie politique, c’est la production qui est destinée à
être vendue sur un marché sous forme de biens ou services.
Elle inclut l’autoconsommation qui comprend les biens agricoles consommés par leurs
producteurs, et le service de logement que les propriétaires se rendent à eux même en y
habitant.
Production non marchande :
C’est la production des biens et services qui ne sont pas destinés à vendre dans le marché,
elle comprend les services collectifs publics qui sont fournis gratuitement par l’Etat et la
communauté, et ils sont financés par l’impôt.
Il n’y a pas de contrepartie entre les services fournis et l'impôt payé.
La deuxième forme correspond aux services collectifs privés, fournis par les associations à
leurs membres. Ces services font l’objet d’un financement collectif par le biais des membres.
La troisième forme, la production de services domestiques réalisés dans les maisons par le
personnel digne de maison.
Ce n’est pas le père qui est producteur, mais son employeur, c’est à dire, le ménage. Car c’est
lui qui organise la production.
Cette production n’est ni vendue, ni vendable car l’employeur qui la consomme.
Conclusion
C’est la production marchande qui est la plus importante dans la production travail, elle
conditionne la production et la non marchande qui est financée par les prélèvements fiscaux
effectués sur elle.
LES AGENTS DE LA PRODUCTION :
En sens économique, se sont tous les centres de décision qui commandent l’activité
économique. Il en existe trois principaux, se sont des agents de la production marchande.
1- Les entreprises :
Constituent l’unité de décision, c’est une organisation micro-économique de production,
soumise à une même autorité.
Un salarié n’est pas un agent de production, mais un travailleur, c’est à dire, un travailleur
d’application.
Il existe deux catégories d’entreprises, privées, sous forme individuelle ou sociale, et publiques
ou semi-publiques, qui appartiennent totalement ou partiellement à l’Etat.
Ces entreprises vendent leur production, et versent les bénéfices à l’Etat, totalement ou
partiellement. Elles ne sont pas soumises aux mêmes impératifs de rentabilité.
Pour ces entreprises, peuvent éventuellement ne pas faire de bénéfices, ou alors vendre
aussi à un prix inférieur au coût de production pour des raisons économiques ou sociales.
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Mais le prix doit couvrir plus de 50% du coût de production, si non, cette production n’est plus
marchande.
Elles sont les plus importantes, se sont les organisations d’Etat ou des collectivités locales qui
sont productives de services collectifs publics.
3 - Les ménages :
Agents de consommation, ils sont accessoirement des agents de production marchande,
autoconsommation pour les services de logement, et des services autoconsommation pour les
services domestiques non marchands.
LES DIVERS TYPES DE BIENS :
Les biens peuvent être classés selon trois critères : la nature, le degré d’achèvement, et leur
destination.
La nature : c’est la classification traditionnelle avec :
- Biens primaires : l’agriculture, pêche, forêts, mines, c’est à dire, tout ce qui vient de la
nature.
- Biens secondaires : se sont les produits de l’industrie manufacturière ou industrie de
transformation.
On y inclut les produits d’énergie et de l’eau de même que ceux des biens tertiaires.
- Biens tertiaires : se sont les services, c’est à dire les biens immatériels, c’est un ensemble
hétérogène qui inclut le commerce, transport, restauration, l’hôtellerie, et services culturels.
On inclut aussi certains services qui conservent sur toutes les entreprises industrielles
(services d’entretien, comptabilité, recherche…)
La production de secteur tertiaire, constitue de nos jours, la partie la plus importante dans la
production interne, surtout dans les pays développés.
Le degré d’achèvement : les productions brutes, se sont des biens matériels de
l’agriculture, un bien semi-fini est un bien issu d’une transformation, et il va subir une autre
transformation, les biens finis qui ont terminé le processus de transformation.
Critères de destination : les biens de consommation, c’est l’ensemble des biens qui
permettent la satisfaction directe des besoins.
Les biens de production contribuent à la réalisation de bien de consommation, ils incluent
l’équipement et les biens utilisés dans le processus de production.
Biens intermédiaires et biens primaires : ensemble des biens et services qui permettent aux
producteurs de les attribuer à la production d’un bien matériel plus élaboré. Cette intégration se
fait par transformation (dans le cas de bien brut ou semi-finis) ou alors par assemblage pour les
biens intermédiaires.
Biens finals se sont des biens qui sont considérés comme étant finals car ils ont terminé le
processus de production (l’utilisation matricielle du terme final).
REPARTITION DE PRODUCTION ENTRE SECTEURS , BRANCHES ET FILIERE :
La production nationale peut faire l’objet d’une analyse, soit d’une forme branche ou secteur.
Le secteur : au sens étroit, on regroupe les biens produits par les entreprises ayant une
même activité principale. Ces entreprises peuvent produire d’autres biens à titre accessoire.
La branche : ressemble l’ensemble des entreprises qui fabriquent le même bien à titre
principale ou accessoire.
La filière : l’ensemble de branches qui participent au processus de production du stade de
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Production offerte : c’est la production globale réalisée par une entreprise ou une branche,
elle inclut les biens intermédiaires. Elle est appelée « Out Put ».
Cette production offerte, ne correspond pas à la production effective à l’économie nationale.
Production ajoutée : elle est appelée « In Put ». La production est égale à la somme des
productions ajoutées et non pas celle de productions offertes, pour éviter les doubles emplois.
Pa = Po - Bi
L’analyse matricielle :
L’articulation entre la production offerte, la production ajoutée et la demande des biens produits,
est mise en évidence par Lesntiff dans le cadre de la Matrice.
La Matrice : c’est un tableau développé des ressources et emplois, des biens et s ervices, qui
met en évidence les emplois intermédiaires de chaque produit. Cette Matrice, fait apparaître
aussi, les consommations de chacun de ces produits.
La Matrice est appelée également TES (Tableau des Entrées et Sorties), et aussi TEI (Tableau
des Échanges Interindustriels).
Le terme industriel est entendu au sens large, il désigne également, l’agriculture et les services.
L’analyse de la matrice :
La matrice est établie au niveau national pour une période limitée, égale à une année.
L’activité économique est divisée en branches suivant le produit caractéristique de la branche,
et on enregistre dans cette Matrice, l’ensemble des opérations qui sont effectuées entre les
différentes branches pendant l’année.
Chaque colonne du tableau correspond à une branche d’activité, et chaque ligne du tableau
représente le produit caractéristique de la branche.
La Matrice est divisée en quatre cardans :
1er réservé aux ressources ;
2e réservé aux emplois intermédiaires (Bi) ;
3e réservé aux emplois finals (Bf) ;
4e réservé à la valeur ajoutée.
Le 1er cadrant : il représente des ressources disponibles pour chaque produit dans
l’économie nationale pendant l’année, donc une production offerte, marge commerciale.
2e cadrant : il représente l’ensemble des relations relatives à la consommation
intermédiaire, qui ont lieu entre les différentes branches d’activités.
3e cadrant : il représente ce qu’on appel la demande finale, elle se compose de
l’investissement, de la consommation, de l’exportation et de variation de stocks.
L’investissement qui est inscrit, correspond à l’investissement réalisé par la branche
d’activités de l’ensemble de l’économie nationale, y compris dans sa propre activité.
4e cadrant : représente la valeur ajoutée dégagée par chaque branche d’activités. La
valeur ajoutée est égale à la somme des salaires et impôt indirect net, des subventions et
du solde brut d’exploitation.
Remarques
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- La Matrice permet de dégager l’égalité comptable Ressources = Emplois qui est toujours
vérifiée au niveau de chaque branche d’activités grâce au rôle régulateur des stocks.
- La Matrice nous permet d’établir l’égalité Bf = Pa + M (M désignant les importations),
cette égalité est vérifiée au niveau de l’ensemble de l’économie nationale, et non pas au
niveau de chaque branche d’activités.
I- LES CLASSIFICATIONS :
1 - Classification courante :
Ils sont constitués par :
- Facteur travail ;
- Facteur nature ;
- Facteur capital.
Facteur travail : c’est le travail consacré à la réalisation de production. L’action du facteur
travail est exprimée par le rapport P/T, c’est à dire productivité du travail.
Ce facteur est constitué par le nombre de travailleurs et par les heures de travail dont on
dispose pour produire.
Il existe une distinction entre le travail qualifié et le travail non qualifié (c’est à dire qui nécessite
aucun apprentissage).
Facteur nature : il comprend la terre, la production animale, et les ressources minières, c’est
un facteur fondamental, car tout les biens provient de la nature, mais il est peu pris en
considération dans l’analyse courante.
Facteur capital : c’est un facteur dérivé que l’on obtient en appliquant le facteur travail au
facteur nature, il se compose du capital fixe et du capital circulant.
* Capital fixe : c’est l’ensemble de l’équipement (bâtiments, machines, outillage,…) ce capital
est fixe, car l’argent y immobilisé, est récupéré à travers plusieurs cycles de production.
Un cycle de production, est le temps qui s’écoule entre le moment de la production, et sa
vente.
* Capital circulant : se compose des biens intermédiaires (partie matérielle) plus les fonds
des salaires.
La valeur de ce capital est récupérée à la fin de chaque cycle de production.
Conclusion : Un facteur de production, ne peut pas assurer à lui seul une production.
La production est le résultat de la combinaison de plusieurs facteurs de production.
2 - Classification marxiste :
Cette classification parle des forces productives qui se composent de la force de travail, et des
moyens de production.
Force du travail : c’est la capacité physique et intellectuelle à fournir un travail, (elle existe
même lorsque la personne est au chômage). Cette force fait l’objet d’achat et de vente sur le
marché du travail, car elle est considérée comme une marchandise avec une valeur d’échange
représentée par le salaire.
Le travail constitue la dépense effective de cette force de travail.
Les objets du travail : sont constitués par la nature et les biens intermédiaires, et ils ont les
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instruments passifs des moyens de production, parce qu’ils subissent l’action du travail.
L’instrument du travail : c’est l’équivalent du capital fixe, il constitue les éléments actifs, car il
augmente l’efficacité du travail.
II - LES CONCEPTS RELATIFS AUX REVENUS :
Ils sont les revenus reçus par les agents de la production, sous forme de :
permettre d’être plus compétitifs aux produits d’étranger (se sont des pratiques interdites par
l’OMC).
2 - Subvention d’équipement, s’adresse aux entreprises qui jouent un rôle essentiel dans le
développement économique, et dont les ressources financières sont insuffisantes.
Ces subventions peuvent être également versées aux ménages, en tant que producteurs de
service du logement, sous la forme de bonification d’intérêt (se sont des réductions de taux
d’intérêt accordé sur les emprunts, dont bénéficient les ménages les plus défavorisés).
La différence entre revenu national et revenu réel :
- Revenu national : c’est le revenu monétaire dont on dispose.
- Revenu réel : exprime, le pouvoir d’achat donné par le revenu national. Il est exprimé
généralement de façon globale et au cours du temps par l’intermédiaire d’un indice :
Indice de la variation du revenu national
Indice des Prix
III - LES CONCEPTS RELATIFS A LA DEPENSE :
Deux composantes essentielles de la dépense :
- La consommation, qui constitue une dépense directe du revenu ;
- L’investissement, qui constitue l’utilisation indirecte du revenu.
1 - La consommation :
Correspond à l’acte de satisfaction des besoins, elle constitue le but essentiel de l’activité
économique. Il existe deux types de consommation : privée, et celle des administrations
publiques.
A - Consommation des ménages (privée) :
Elle est la plus importante, le ménage est un groupe de personnes liées par le mariage ou par
le sang, qui mettent leurs ressources en commun, en vue de la consommation.
Caractéristiques générales de consommation :
- Elle est finale ;
- Une acquisition de biens, effectuée par les achats ou alors de façon secondaire par
l’autoconsommation ;
- C’est une acquisition de biens qui résultent d’une production marchande, à l’exception des
services domestiques qui sont non marchands et qui sont autoconsommés.
- Cette consommation inclut les biens durables (automobile, appartement,…)
B - Consommation publique :
Elle correspond globalement à l’égalité consommation publique = production non
marchande. Par souci de simplification, en fait, la consommation publique est inférieure de 3 à
4% par rapport à la production non marchande publique à cause des paiements partiels (droits
d’inscription dans les établissements scolaires).
Cette consommation publique est plus importante dans les pays développés que dans les
pays sous développés.
La consommation publique est inférieure à la consommation privée dans toute sorte de pays.
La part relative de la consommation publique a tendance à augmenter, en toute sorte de pays,
par rapport à la part relative de la consommation privée qui a tendance à diminuer. Alors que
leurs valeur réelles augmentent pour toutes les deux.
2 - L’investissement :
C’est une création de capital fixe, effectuée au cour d’une période donnée, généralement un an.
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Cette création n’implique pas forcement ce dernier, ce qui pose le problème de la distinction
entre l’investissement brut et l’investissement net.
En se réfère généralement au concept brut.
Les divers types d’investissement :
A - Investissement des entreprises :
Il comprend les bâtiments nécessaires à la production, les machines, les outils, les plantations
et les bétails.
Ces entreprises sont aussi bien privées que publiques, elles réalisent toutes, une production
marchande.
Ces investissements représentent entre 65 et 70% du total des investissements des pays
développés et entre 50 et 55% dans les pays en voie de développement.
B - Investissement des ménages :
Se compose de logements destinés à l’usage personnel ou à la location. Il représente environ
20% du total des investissements des pays en voie de développement.
Le promoteur immobilier n’est pas un investisseur, l’investisseur est le ménage qui achète le
logement.
Les logements constitués et non vendus, constituent un stock, et ils deviennent un
investissement lorsqu’ils seront achetés par un ménage.
C - Investissement public :
Ou encore de l’État, il lui permet d’assurer la production non marchande. Distinction à faire
entre investissement public, dépense publique d’investissement, et investissement du secteur
public.
L’investissement public : il est réalisé par les administrations publiques, pour assurer la
production des services collectifs (production non marchande).
La dépense publique d’investissement : elle correspond à la somme des investissements
publics et les transferts de capitaux (subventions d’équipement versées aux entreprises
publiques, et parfois aux entreprises privées).
L’investissement du secteur public : il est égal à la somme investissement public +
investissement des entreprises publiques.
Cette 3e somme est la plus large car les investissements des entreprises publiques sont
financés aussi par des fonds propres et les emprunts aux ménages.
Distinction selon la nature des investissements :
Cette distinction nous renseigne sur le contenu matériel de l’investissement, il existe un
investissement brut et un investissement net. Mais en général, on obtient que l’investissement
brut à couse des difficultés dans le calcul de l’amortissement lié au problème de l’obsolescence.
L’obsolescence c’est le fait que le capital installé par une entreprise se démode sous l’action
du progrès technique, et perde une partie de son opportunité lorsque la demande du bien qu’il
permet de produire, se réduit de façon durable, c’est ce qu’on appel l’usure économique.
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L’analyse économique peut présenter plusieurs caractéristiques, elle sera micro ou macro
économique, statique ou dynamique, de courte ou de langue période, marginaliste ou non,
littéraire ou mathématique.
I – L’analyse micro ou macro économique :
L’analyse est micro économique lorsqu’elle concerne l’étude d’unités élémentaires de l’activité
économique.
Exemple : étude au niveau de l’entreprise, du consommateur, du producteur.
L’analyse est macro économique, cette analyse concerne l’étude d’agrégats, c’est-à-dire des
grandeurs économiques et les relations qui existent entre elles (ex : revenu national,
consommation nationale, …)
L’analyse peut être méso-économique. C’est une analyse intermédiaire (ex : étude au
niveau des entreprises multinationales, étude des revenus d’une catégorie
socioprofessionnelle.)
II – L’analyse de courte ou de langue période :
1 – La courte période :
Les analyses y effectuées concernent essentiellement :
Les ajustements réalisés entre les offres et les demandes (au niveau micro et macro
économique).
Les engendrements des grandeurs économiques.
La fluctuation de la production nationale.
Il existe deux sortes d’analyse de courte période.
La courte période concrète : elle s’étale sur quelques années, les conditions fondamentales de
l’activité économique demeurent relativement stables, parce que ses éléments varient peu dans
la courte période (ex : le rapport entre la consommation et le revenu).
La courte période théorique : c’est un procédé simplificateur qui est utilisé pour schématiser les
variations des grandeurs économiques, donc des mécanismes de la courte période concrète
(ex : la relation entre la variation des revenus et la variation de la consommation.
2 – La langue période :
C’est une analyse qui consiste à mettre en évidence les lois d’évolution donc les modifications
au niveau des grandeurs économiques vont être plus importantes du fait de la langueur de la
durée étudiée.
III – L’analyse statique et dynamique :
Quand on parle des analyses statiques ou dynamiques, on parle des analyses de courte
période théorique, et il concerne la façon dont le temps est pris en considération.
1 - L’analyse statique :
Elle ne date pas les variables, elle fait abstraction des délais de réaction, les engendrements
économiques sont considérés comme spontanés, (ex : C = R).
2 - L’analyse dynamique :
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Les variables sont datées car le temps est structuré en période théorique successive, le but de
l’analyse dynamique c’est de montrer comment l’économie évolue dans le temps et comment la
situation réalisée dans un moment donné exerce une influence sur la situation d’une autre
période (ex : Ct = Rt-1), c’est-à-dire, la consommation d’aujourd’hui dépend de revenu d’hier.
IV – L’analyse marginaliste :
Elle concerne déjà la courte période, elle met en évidence les diminutions et augmentations
successives de chaque grandeur économique. En comparant les valeurs absolues de ces
variations, on se réfère donc aux marges, c’est-à-dire aux intervalles.
Intérêt du calcul marginaliste :
Il fait apparaître les mécanismes fondamentaux qui ne se manifestent que de façon marginale.
(ex : C = R).
Il permet de faire des calculs de maximisation en assurant un aménagement rationnel de
ressources.
V – L’analyse mathématique :
Avant, les mécanismes économiques était généralement étudiés sous une forme théorique,
c’est-à-dire de façon littéraire, aujourd’hui ils sont le plus souvent exprimés de façon
mathématique ce qui donne un caractère plus rigoureux à l’analyse, de nos jours cette analyse
économique est généralement faite de façon des modules ;
Le terme module peut désigner soit une organisation socioéconomique (module suédois,
chinois, …) soit un ensemble à caractère théorique (module marxiste).
Ce module technique théorique peut être définit comme un ensemble d’équations et de
relations économiques représentées de façon simplifiée et qui sont généralement à caractère
macro économique et de courte période.
Exemples :
C = R C’est une équation qui exprime le comportement d’un consommateur.
K = k P Elle exprime quelle est la part de K (capital) dans P (production).
I = b C Equation mixte.
W = y R Equation structurelle ou institutionnelle. Les salaires (W) constituent une partie
du revenu (R).
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