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L’ « auteur » est la personne physique qui a créé l'œuvre ; toute référence, dans
cette loi, aux droits patrimoniaux des auteurs, lorsque le titulaire originaire de ces
droits est une personne physique ou morale autre que l'auteur, doit s'entendre
comme visant les droits du titulaire originaire des droits (article 1).
L' « œuvre » est toute création littéraire ou artistique au sens des dispositions de
l'article 3. (Article 1)
Tout auteur bénéficie des droits prévus dans la présente loi sur son œuvre littéraire
ou artistique (article 2)
Le titre d'une œuvre, dès lors qu'il présente un caractère original, est protégé comme
l'œuvre elle-même (article 4).
a. rééditer et reproduire son œuvre de quelque manière et sous quelque forme que
ce soit, permanente ou temporaire, y compris l'archivage temporaire sous forme
électronique;
i. communiquer son œuvre au public par câble ou par tout autre moyen.
Sauf disposition contraire du présent chapitre, les droits patrimoniaux sur une œuvre
sont protégés pendant la vie de l'auteur et 70 ans après sa mort.
Les droits moraux sont illimités dans le temps; ils sont imprescriptibles, inaliénables
et transmissibles à cause de mort aux ayants droit.
L'auteur d'une œuvre est le premier titulaire des droits moraux et patrimoniaux sur
son œuvre (article 31).
Les droits voisins : une expression juridique propre au droit d'auteur. Les droits
voisins sont des droits moraux et patrimoniaux accordés à des artistes
(généralement des interprètes) afin de protéger leur prestation. Il s'agit de droits
voisins du droit d'auteur qui protègent des personnes qui ne sont pas auteurs et qui,
à ce titre, ne peuvent prétendre à l'exercice du droit d'auteur. Au-delà des interprètes,
les droits voisins s'appliquent aux producteurs de phonogrammes et de
vidéogrammes ainsi qu'aux entreprises de communication audiovisuelle.
Le titulaire de droits protégés en vertu de la présente loi dont un droit reconnu a été
violé a le droit d'obtenir le paiement, par l'auteur de la violation, de dommages
intérêts en réparation du préjudice subi par lui en conséquence de l'acte de violation
(article 62 sur les sanctions civiles).
(La sanction pénale 64) : est puni d'une peine d'emprisonnement de deux mois à six
mois, et d'une amende de dix mille (10.000) à cent mille (100.000) dirhams ou de
l'une de ces deux peines seulement, quiconque a commis d'une manière illicite et par
quelque moyen que ce soit, aux fins d'exploitation commerciale, une violation
délibérée :
-de toute atteinte délibérée des droits d'auteur ou des droits voisins, qui n'est
motivée ni directement ni indirectement, par un gain financier ;
-de toute atteinte délibérée commise aux fins de l'obtention d'un avantage
commercial ou d'un gain financier privé.
Sont punis des mêmes peines prévues au premier alinéa ci-dessus, ainsi que des
mesures et sanctions accessoires mentionnées à l'article 64.3 ci-dessous :
Le titre de brevet d’invention protège l’invention pendant une durée de 20 ans dans
le territoire où le brevet est délivré.
ARTICLE 16 : Toute invention peut faire l'objet d'un titre de propriété industrielle
délivré par l'organisme chargé de la propriété industrielle.
Ce titre confère à son titulaire ou à ses ayants droit un droit exclusif d'exploitation de
l'invention. Le droit au titre de propriété industrielle appartient à l’inventeur ou à ses
ayants droit sous réserve des dispositions de l'article 18 ci-dessous.
Le titre de brevet d’invention vous confère le droit d’interdire aux autres d’utiliser
votre invention sans votre autorisation.
Il peut en être autrement si l’invention a été développée au sein d’une entreprise, par
l’un de ses employés. En effet, la loi prévoit une disposition spécifique pour les
inventions de salariés (art. 18 de la loi 17/97). Selon les conditions dans lesquelles
elles ont été conçues, les droits sur l’invention, et donc le choix de déposer ou non
un brevet, reviennent soit au salarié, soit à l’employeur. Dans ce dernier cas, le
salarié aura droit à une contrepartie financière.
C’est pourquoi le salarié a l’obligation de déclarer toute invention qu’il réalise afin
d’en informer son employeur et de lui permettre de déterminer les droits qu’il estime
détenir sur l’invention.
Nouveauté
Une invention est considérée comme nouvelle si elle n'est pas comprise dans « l'état
de la technique », celui-ci étant constitué par tout ce qui a été rendu public, soit dans
la publication de brevets, soit dans d'autres types de publications, soit par des
communications orales ou par l'usage. En pratique, il est recommandé de faire des
recherches bibliographiques avant de faire la demande d’un brevet d’invention
(article 26)
Activité inventive
Une invention est considérée comme impliquant une activité inventive si, pour « un
homme du métier », elle ne découle pas d'une manière évidente de l'état de la
technique (article 28).
Application industrielle
Une invention est considérée comme pouvant avoir une application industrielle
lorsqu'elle présente une utilité déterminée, probante et crédible. (Article 29).
B- LA MARQUE :
Pour déposer une marque, cette dernière doit remplir un certain nombre de critères
d’éligibilité :
Pour déposer une marque, cette dernière doit remplir un certain nombre de critères
d’éligibilité :
- LICITE : elle doit comporter ni de signes interdits par la loi, comme les
drapeaux, les armoires, les emblèmes et poinçons officiels de pays ou
d’organisations intergouvernementales, ou être contraire à l’ordre public et aux
bonnes mœurs, ni d’éléments trompeurs qui pourraient induire le
consommateur en erreur.
- Disponible : ne peut être adopté comme marque un signe portant atteinte aux
droits antérieurs (marque enregistrée ou notoirement connue au sens de
l'article 6 bis de la convention de Paris pour la protection de la propriété
industrielle… ce de fin d’éviter toute confusion dans l’esprit du public (article
137 de la loi 23-13).
Ne peut être adopté comme marque un signe portant atteinte à des droits
antérieurs, et notamment:
e) aux droits protégés par la loi relative à la protection des œuvres littéraires
et artistiques;
f) aux droits résultant d'un dessin ou modèle industriel protégé;
Article 155 :
b) l'imitation d'une marque et l'usage d'une marque imitée, pour des produits
ou services identiques ou similaires à ceux couverts par l'enregistrement.
De la concurrence déloyale :
1) tous faits quelconques de nature à créer une confusion par n'importe quel
moyen avec l'établissement, les produits ou l'activité industrielle ou
commerciale d'un concurrent ;
Article 185 : Les faits de concurrence déloyale ne peuvent donner lieu qu'à une
action civile en cessation des actes qui la constituent et en dommages intérêts.
C- LES DESSINS :
Article 104 :
Article 105 :
Du droit à la protection :
Article 181 :
Article 182 :
Article 182.1 :
Article 178 :
Article 179 :
Le nom commercial, qu'il fasse ou non partie d'une marque, est protégé par
les dispositions de la loi n° 15 - 95 formant code de commerce contre tout
usage ultérieur du nom commercial par un tiers, que ce soit sous forme de
nom commercial ou de marque de fabrique, de commerce ou de service s'il y
a risque de confusion pour le public.