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1. Généralités................................................................................................. D 1 050 - 3
1.1 Équation de Maxwell en régime stationnaire ........................................... — 3
1.2 Formulation intégrale.................................................................................. — 4
2. Circuits électriques et magnétiques .................................................. — 6
2.1 Inductances propres et mutuelles .............................................................. — 6
2.2 Énergie magnétique .................................................................................... — 8
2.3 Modèle de l’aimant permanent .................................................................. — 9
2.4 Effet pelliculaire ........................................................................................... — 11
3. Circuits ferromagnétiques .................................................................... — 13
3.1 Matériaux ferromagnétiques ...................................................................... — 13
3.2 Pertes dans le fer ......................................................................................... — 14
4. Forces magnétiques ................................................................................ — 16
4.1 Dérivée de l’énergie magnétique ............................................................... — 16
4.2 Tenseur de Maxwell .................................................................................... — 17
5. Exemples et applications....................................................................... — 18
5.1 Circuit électromagnétique avec entrefers ................................................. — 18
5.2 Relais polarisé.............................................................................................. — 20
5.3 Conception d’un transducteur .................................................................... — 21
5.4 Électroaimant ............................................................................................... — 22
5.5 Exemple de dimensionnement d’électroaimant ....................................... — 28
6. Conclusion ................................................................................................. — 30
Pour en savoir plus........................................................................................... Doc. D 1 050
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© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie électrique D 1 050 − 1
CIRCUITS MAGNÉTIQUES ________________________________________________________________________________________________________________
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1. Généralités
— la densité de courant J , j ..................................... en A/m2. Cette relation établit principalement l’interaction entre phéno-
mènes électriques ( e ) et magnétiques ( b ).
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distance sont également exclues.
Dans ces conditions, les équations de Maxwell en régime b ⋅ dS = b ⋅ dS + b ⋅ dS + b ⋅ dS (10)
S1 S2 S lat
stationnaire deviennent, en valeurs instantanées :
Sur la surface latérale S lat , les vecteurs b (tangentiel) et dS
rot h = j (5) (perpendiculaire) sont orthogonaux. Leur produit scalaire est donc
nul et on a, d’après (9) et (10) :
rot e = – ∂ b ∂t (6)
S1
b ⋅ dS +
S2
b ⋅ dS = 0 (11)
div b = 0 (7)
On leur associe deux équations caractéristiques des matériaux :
— pour un milieu conducteur [d’après (1)] : 1.2.3 Flux magnétique
On définit le flux d’induction magnétique ou flux magnétique ϕ
j = σ e = e ρ (8) comme étant la grandeur :
où σ est la conductivité et,
ρ la résistivité ; ϕ = b ⋅ dS (12)
St
— pour un milieu magnétique, la relation (2) :
où S t est la section associée à un tube d’induction.
b = µh Compte tenu de l’orientation des vecteurs surfaces dS 1 et dS 2 ,
on a d’après (11) et (12) :
— ou pour un aimant permanent, la relation (3) :
– ϕ1 + ϕ2 = 0 ou ϕ1 = ϕ 2 (13)
b = µ0 h + m
Le flux d’induction magnétique, associé à un tube est
conservatif.
1.2 Formulation intégrale
1.2.4 Potentiel magnétique
1.2.1 Objectifs
À partir de la relation (5), en appliquant le théorème de Stokes,
La formulation locale des équations aux dérivées partielles de la circulation du champ h le long d’un contour fermé C s’écrit :
Maxwell ne permet généralement pas une résolution analytique.
Seule une résolution numérique (le plus souvent par éléments
finis [1] et [9]) offre une solution à des problèmes techniques. En c
h ⋅ d = Sh
rot h ⋅ dS = Sh
j ⋅ dS (14)
contrepartie, la formulation intégrale des équations de Maxwell
permet de décomposer une structure complexe en sous-systèmes Sh étant la section délimitée par le contour C.
intégrés, formant un réseau électrique ou magnétique. Le but de ■ On définit le potentiel magnétique scalaire uM (ou force magné-
cette démarche est de faciliter l’analyse d’objets techniques ainsi tomotrice f.m.m.) comme suit :
que leur conception.
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i = j ⋅ dS ϕ = b ⋅ dS
Figure 3 – Bobinage à N spires
Tube conservatif de courant conservatif de flux
soit : h ⋅ d = u M (17)
Différence de potentiel
électrique :
Différence de potentiel
magnétique :
c 2
2
■ On définit également la différence de potentiel magnétique u M 12 u 12 = e ⋅ d u M12 = h ⋅ d
1 1
entre deux points d’une ligne de champ comme suit :
Loi d’Ohm u 12 = R 12 i u M12 = R M12 ϕ
u M12 = 2
h ⋅ d (18) Résistance : Réluctance :
σ µ
1
2 2
d d
R 12 = --------- R M12 = --------
1 S 1 S
1.2.5 Loi d’Ohm magnétique
En considérant le tube d’induction magnétique de la figure 2, on
peut écrire, d’après les relations (18) et (2) :
u M12 = 1
2
h ⋅ d = 1
2
b
------ ⋅ d
µ
ϕµ
2 2bS 2
bd T d d
u M12 = ----------- = -------------------
- = ------------
1 µ 1 µ ST 1 ST
u M12 = ϕ µ
1
2
d
------------ = R M12 ϕ
ST
(19)
avec : R M12 = µ 2
1
d
----------
ST
(20)
c
e ⋅ d = Se
rot e ⋅ dS = ∂b
– --------- ⋅ dS
∂t
(21)
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1
e ⋅ d = – u 12 opposé de la différence de potentiel u M = RM ϕ
2
où R M représente la réluctance du tube de flux fermé, associé
■ L’intégrale de surface s’applique à l’aire sous-tendue par le au bobinage.
contour de l’intégrale curviligne, soit le conducteur du bobinage. La On définit la perméance Λ, inverse de la réluctance :
figure 6 met en évidence la forme de cette surface Se. On définit le
flux totalisé ψ tel que : Λ = 1/ R M (25)
ψ = Se
b ⋅ dS (22)
Réluctance et perméance, obéissant à une loi de proportionnalité
entre potentiel magnétique et flux, ont des propriétés similaires
aux résistances et conductances du circuit électrique. Pour des
Pour un bobinage présentant N spires entourant un tube réluctances en série (parcourues par un même flux), on peut, en
d’induction de section ST , on a : particulier, définir une réluctance et une perméance équivalentes
telles que :
n
b ⋅ dS = N b ⋅ dS
Se ST R Meq = ∑ R Mj
soit, d’après (12) et (22) : ψ = Nϕ (23) j=1
1
Les grandeurs spatiales et temporelles étant indépendantes, il Λ eq = ----------------
n
-
est possible de permuter les opérateurs correspondants : 1
∑ Λj ------
-
Se
∂b
∂t
∂
– --------- ⋅ d S = – -----
∂t
Se
∂ψ
b ⋅ d S = – -------
∂t
j=1
µ
2
d
R M12 = ------- (26)
1 S
Si un circuit se décompose en circuits élémentaires en parallèle
(figure 8), on utilise la forme intégrale suivante, associée à la
perméance :
Λ 12 = µ
s
dS
-------------
(27)
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avec ψ 1 = N 1 ( ϕ h + ϕ σ 1 ) = N 12 ( Λ h + Λ σ 1 )i 1 + N 1 N 2 Λ h i 2
∂i et : ψ 2 = ψ 22 + ψ 21 = L 2 i 2 + N 1 N 2 Λ h i 1
u = Ri + L ------
∂t L’inductance mutuelle est définie par :
L 21 = ψ 21 i 1 = N 1 N 2 Λ h
2.1.3 Perméances de champ principal et de fuite
et : ψ 2 = L 2 i 2 + L 21 i 1
Lorsque plusieurs bobinages ont des lignes d’induction
■ On constate que l’inductance mutuelle est réciproque :
communes, on peut distinguer les flux suivants (figure 9) :
— le flux commun ou flux de champ principal ϕh ; L 12 = L 21 = N 1 N 2 Λ h (33)
— les flux de fuite, qui sont liés à un seul bobinage (flux exclu-
sifs) ϕ σ 1 et ϕ σ 2.
2.1.5 Coefficients de couplage et de dispersion
L 22 = N 22 Λ h = L 2
L 12 = N 1N 2 Λ h
d’où : L 12 = L 11 L 22
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■ Le coefficient de couplage k est le quotient de l’inductance ■ La variation de l’énergie thermique, due aux pertes par effet
mutuelle par l’inductance correspondant à un couplage parfait : Joule est :
k
k = L 12 L 11 L 22
∑ Rj ij
(34) 2
dW th = dt (44)
j=1
■ Le coefficient de dispersion σ est défini par la relation :
Par substitution de (40), (42) et (43) dans (41), on obtient :
2
2 L 12
σ = 1 – k = 1 – -------------------- 1 (35) k
∂ WM k
L 11 L 22 dW M = ∑ -------------
∂ψ j
dψ j = ∑ ij d ψ j (45)
j=1 j=1
∂W M
ou, encore : ------------- = ij
2.2 Énergie magnétique ∂ψ j
k
ψj = ∑ N j Np Λj p i p (36) L’expression (47) définit l’énergie magnétique associée à un
p=1 système électromagnétique.
ψ j = ψ j (i 1 ... i k , x 1 ... x n ) (37)
Pour un système linéaire, on peut poser d’après (29) :
Dans tout système électromagnétique, on postule l’existence
k
d’une énergie électromagnétique W M avec :
W M = W M (i 1 ... i n , x 1 ... x n ) (38)
dψ j = ∑ L jp d i p
p=1
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ψ
WM = i dψ
0
avec, d’après les relations (23) et (16) :
i dψ = Ni d ϕ = u M d ϕ
Compte tenu de (12) et (18), on peut écrire pour un tube
d’induction :
i dψ = v
h ⋅ db ⋅ dV =
v
h dbdV
b
W ′M = hdb (50)
0
donc : WM = v
W ′M dV
b
1 1 b2 1
d’où : W ′M = --- b d b = --- ------ = --- bh (51)
µ 0 2 µ 2
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il vient :
Φ A = Λ i (U M0 – U MA)
ou :
U MA = U M0 – ( Φ A Λ i ) = U M0 – R Mi Φ A (58)
Φ A = BA SA
(56)
Φ 0 = B0 SA
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L’analogie déjà mise en évidence à la figure 4 nous conduit à la 2.4.2 Conducteur d’épaisseur constante
représentation équivalente de l’aimant permanent de la figure 16.
Compte tenu des hypothèses définies paragraphe 2.4.1 et des
relations (1), (2), (5), (6) et (7), on peut écrire :
e = ρ j
b = µ h
∂h
rot e = ρ rot j = – µ ---------- (60)
∂t
En prenant le rotationnel du 2e membre de (60), il vient, à partir
de la relation (5) :
Figure 16 – Représentation équivalente de l’aimant permanent
par un circuit magnétique ∂ j
ρ grad ( div j ) – ∆ j = – µ ---------
∂t
D’après le théorème de Norton, l’aimant peut également être soit, puisque div j = 0 :
représenté par une source réelle de flux (figure 17).
µ ∂ j
∆ j = --- --------- (61)
ρ ∂t
Compte tenu des particularités de la géométrie du conducteur de
dimensions infinies selon x et y, l’expression (61) devient :
∂2 j µ ∂j x
---------2x- = --- ------- (62)
∂z ρ ∂t
J (z) = J (– z )
(65)
J ( z ) = C ch ( β z )
ε⁄2
–ε ⁄ 2
J ( z ) dz = I′
Figure 18 – Représentation d’un milieu conducteur homogène
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Il s’ensuit :
β I′
C = -------------------------------
2sh ( βε 2 )
1 ρ y
^
— fréquence du courant de f = 50 Hz, avec I′ = 1Am ;
R ~ = --- --------- Re β coth ( βε 2 ) (69)
— perméabilité du milieu égale à µ 0 . 2 x
kR = R~ /R–
Des relations (69) et (70), on déduit :
ε
k R = --- Re β coth ( βε 2 ) (71)
2
La figure 21 représente l’évolution du coefficient k R de majora-
Figure 19 – Distribution de la densité de courant tion de la résistance en fonction de la fréquence, pour une plaque
pour diverses épaisseurs du milieu de cuivre de 10 mm d’épaisseur.
–ε 2
2
ρ J x y d z (68)
la résistance pour un conducteur cylindrique de rayon r en fonction
de z, avec :
z = 2αr
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3. Circuits ferromagnétiques
3.1.1 Caractérisation
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ou :
B 1 ⋅ dS = B 2 ⋅ dS
On en tire :
B n1 = B n2 (73)
On en tire :
tan α B t1 B n2
-----------------1- = --------------------
-
tan α 2 B t2 B n1
et d’après (74) :
Figure 26 – Continuité des composantes normales de l’induction tan α µ
----------------1- = ------1- (75)
magnétique à la limite de deux milieux de perméabilités différentes tan α 2 µ2
pendiculaire.
H ⋅ d = H 1 ⋅ d 1 + H 2 ⋅ d 2 = J ⋅ dS = 0
1 2
soit, en introduisant les composantes tangentielles du champ H t1 et 3.2 Pertes dans le fer
Ht 2 :
H t1 d – H t2 d = 0
3.2.1 Circuit magnétique à flux alternatif
ou encore :
H t1 = H t2 (74) Dans la plupart des systèmes électromagnétiques tels que trans-
formateurs, inductances, transducteurs, moteurs et générateurs, le
Il y a donc continuité de la composante tangentielle du champ flux d’induction magnétique est variable de façon alternative ou
magnétique. transitoire. Les matériaux ferromagnétiques étant conducteurs et
caractérisés par un phénomène d’hystérésis, tout flux variable y
génère des pertes :
3.1.4 Réfraction — par hystérésis ;
— par courants de Foucault dans la structure conductrice.
Une ligne d’induction passant du milieu 1 au milieu 2 forme avec
le vecteur surface les angles α 1 et α 2 (figure 26) définis par : En conséquence, des mesures liées au choix des matériaux et à
la structure du circuit magnétique doivent être prises de façon à
tan α 1 = B t1 / B n1 minimiser ces pertes. L’analyse simplifiée de ces pertes donne les
lois de variation en fonction des paramètres caractéristiques : la
tan α 2 = B t2 / B n2 fréquence et l’induction. Elle fournit de plus des indications quant
B t1 et B t2 étant les composantes tangentielles de l’induction. aux moyens de les réduire.
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w ′MH = h db
La valeur de crête du courant est :
^ ^
I = U i R
correspond à la surface du cycle.
Pour une fréquence f du champ alternatif, les pertes par hystéré- La valeur de la résistance R peut être approchée, conformément
sis valent : à la figure 29, sous la forme :
PH = f V
w ′MH dV R = ρ S
Expérimentalement, on constate que la surface du cycle est avec = 2a longueur moyenne d’une ligne de densité de
approximativement proportionnelle au carré de l’induction de crête. courant,
1
Pour un circuit ferromagnétique à induction de crête constante, on S = --- ad section moyenne,
peut écrire : 2
ρ résistivité du matériau magnétique.
^
PH = c H f B2
3.2.3 Pertes par courant de Foucault Les pertes Joule résultant des courants de Foucault valent :
^2 ^ ^
Un circuit ferromagnétique conducteur parcouru par un flux alter- 1 Ui ω 2B 2a 4d ω 2B 2a 2
P F = --- -------- = --------------------------- = ---------------------- V (77)
natif est soumis à des courants induits générant des pertes. Ce phé- 2 R 8ρ 8ρ
nomène est caractérisé par l’équation de Maxwell (6). Sous forme
intégrale, l’équation de tension induite (23) peut s’appliquer à une où V = a 2 d est le volume du circuit magnétique conducteur.
spire équivalente en court-circuit (figure 28) pour laquelle on a : On constate que les pertes par courants de Foucault sont propor-
0 = Ri + dϕ /dt tionnelles au carré de la fréquence et au carré de l’induction.
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L’approche simplifiée du paragraphe précédent peut être appli- Exemple : à une fréquence de 50 Hz, pour une tôle de 0,5 mm
quée à une structure décomposée en N tôles. d’épaisseur, les pertes par hystérésis représentent environ 40 % des
pertes totales. Les pertes par courants de Foucault représentent donc
■ Pour une tôle, on obtient : environ 60 %.
^ ^
U i1 = ω Φ 1 = ω Ba 2 N
Des relations (76) et (79), on tire l’expression globale des pertes i j = i j (ψ 1 ... ψ k , x 1 ... x n ) (82)
dans le fer :
Compte tenu de ce qui précède, les forces généralisées (force ou
^
f 2 ε 2 B 2 couple) d’origine électromagnétique F m sont associées aux degrés
P fer = C H ---- + C F ---- -----
f
------
f0 f 0 ε 0 B 0 de liberté x m . On postule que ces forces sont des fonctions des
courants et des coordonnées :
Malheureusement, les fabricants de tôles pour la construction de Fm = Fm (i 1 ... i k , x 1 ... x n ) (83)
machines ne donnent généralement pas les coefficients C H et C F ,
qui sont difficiles à mesurer. D’après (82), on peut également poser :
Fréquemment, c’est la relation approchée suivante qui est Fm = Fm (ψ 1 ... ψ k , x 1 ... x n ) (84)
proposée :
^ 2
P fer ≈ C fer ---f- k -----
B
- (81)
f 0 B 0
avec Cfer coefficient total de pertes fer (de 0,9 à 3,4 W/kg),
k facteur compris entre 1,5 et 1,8.
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∂W M
4.1.3 Bilan énergétique et : -------------
∂x m
= – Fm (92)
Compte tenu de l’existence de l’énergie magnétique, le bilan L’expression (91) permet de définir l’énergie magnétique :
énergétique associé à la conversion électromécanique peut s’écrire,
sous forme d’accroissements : k
∑ ∑
j=1
dW M = i j L jp di p
Il vient donc pour (85) : j=1 p=1
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τ jk = µ H j H k – --- δ jk H
1 2
2
Figure 31 – Décomposition du champ magnétique
avec µ perméabilité du milieu externe (généralement air, à la surface externe d’un milieu
µ = µ0),
^ ^ ^
j, k directions [ j , k = 1, 2, 3 avec x = 1 y = 2 z = 3 ] , tion de surface. Les pressions locales, normale p n et tangentielle
p t , ont pour expression :
δjk = 1 si j = k
= 0 si j≠k ,
1 2
p n = dF n dS = --- µ ( H n2 – H t )
H module du champ magnétique, 2 (100)
Hj , Hk composantes j et k du champ. pt = d Ft d S = µ Hn Ht
Le vecteur T m est constitué de trois composantes du tenseur de
Maxwell : Les angles respectifs du champ magnétique (α ) et de la force
locale (β ) avec le vecteur surface dS sont liés par la propriété
T m = i τ m1 + j τ m2 + k τ m3
suivante :
On définit le tenseur de Maxwell T :
tan α = H t H n
T i
1 τ 11 τ 12 τ 13 dF 2H n H t 2 tan α
tan β = ----------t = -------------------- - = tan 2 α
= ---------------------------
dF n H n2 – H 2t 2
T = T 2 = τ 21 τ 22 τ 23 1 – tan α
j
τ 31 τ 32 τ 33 d’où : β = 2α (101)
3
T k
L’angle incident de la force est double de celui du champ.
Ce tenseur est assimilable à un tenseur de contraintes. Si j = k, il
s’agit de contraintes normales à la surface. Pour j ≠ k, ce sont des
contraintes de cisaillement [1].
La force résultante s’exerçant dans la direction xj , sur un volume 5. Exemples et applications
délimité par la surface S, vaut :
Fm = S
T m ⋅ dS (97)
5.1 Circuit électromagnétique
avec entrefers
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0,055
R M hd = --------------------------------------------------- = 1,459 ⋅ 10 5 H –1
500 µ 0 ⋅ 0,03 × 0,02
0,05
Figure 32 – Coupe d’un électroaimant : exemple R M hg = --------------------------------------------------- = 1,326 ⋅ 10 5 H –1
500 µ 0 ⋅ 0,03 × 0,02
0,345
R M vd = --------------------------------------------------- = 0,915 ⋅ 10 5 H –1
5.1.2 Schéma magnétique 500 µ 0 ⋅ 0,03 × 0,02
0,0025
R M δg = ----------------------------------------- = 66,315 ⋅ 10 5 H –1
µ 0 ⋅ 0,03 × 0,01
R M eq = R M c + R M gd = 15,667 · 105H–1
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S δd = 6 · 10–4 m2
soit :
F δd = 249,8 N
Φ g =U M gd /R M g = 1,523 · 10–4 Wb
On peut vérifier la loi de Kirchhoff pour les flux :
Φg + Φd = Φc
Il est maintenant possible de déterminer les inductions :
5.1.4 Forces
Figure 37 – Structure d’un relais polarisé
Il est possible de déterminer les forces s’exerçant sur les deux
structures d’entrefer en recourant aux pressions de Maxwell.
Compte tenu des hypothèses, les structures délimitant l’entrefer 5.2.2 Schéma équivalent
sont soumises à des composantes normales de champ. Ainsi,
d’après (97), la composante normale de la force vaut :
La figure 38 représente le schéma équivalent du relais de la
2 figure 37. Les perméances de fer sont considérées infinies, à
1 1 Bn
F n = --- µ 0 H n2 S δ = --- ------- S δ (102) l’exception de celle de la partie mobile. Les fuites des aimants per-
2 2 µ0 manents sont prises en considération.
avec Bncomposante normale de l’induction,
Hncomposante normale du champ, 5.2.3 Couple
Sδ section d’entrefer.
Le couple résultant prend l’expression générale suivante,
On obtient ainsi (§ 5.1.3)
d’après (96) :
— pour l’entrefer de gauche :
B g = 0,508 T 1 ∂ Λb 2 1 ∂ Λ A1 2 1 ∂ Λ A2 2
C = --- ----------- U M b + --- -------------- U M A1 + --- ------------- U M A2
2 ∂α 2 ∂α 2 ∂α
S δg = 3 · 10–4 m2 ∂ Λ A1 A2 ∂ Λ A1 b ∂ Λ A2 b
+ --------------------- U M A1 U M A2 + ----------------- U M A1 U M b + ------------------ U M A2 U M b
soit : ∂α ∂α ∂α
F δg = 30,8 N
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Si l’induction d’entrefer, égale à l’induction de l’aimant, est On admettra une densité de courant maximale J = 7 A/mm2.
imposée, la longueur de l’aimant A est définie par (101). Cette valeur est à vérifier par une modélisation thermique, liée au
Le flux total créé par les deux aimants vaut : mode d’exploitation du transducteur.
Il en résulte pour la section de cuivre Scu :
Φ tot = 2B δ t d (104)
S cu = N I /J = 136,1 mm2
Ce flux se partage symétriquement.
La section de bobine est la section de cuivre divisée par le coef-
Le flux maximal dans la culasse centrale vaut ainsi :
ficient de remplissage k cu , estimé égal à 0,55, soit :
Φ c = Φ tot 2 = B δ t d (105)
S b = S cu /k cu = 247,5 mm2
Dans les culasses externes, le flux est égal à la moitié du flux de Si l’espace d’air entre bobine et culasse ou entre bobine et
la culasse centrale : aimant est de 0,25 mm, l’épaisseur de bobine e b est de 4,5 mm, ce
1 qui correspond à une longueur de bobine :
Φ e = Φ c 2 = --- B δ t d (106)
2
b = S b /e b = 55 mm
La section de la culasse centrale vaut :
Cette dernière est compatible avec l’hypothèse de départ
Sc = t ec ( b = 60 mm ).
En imposant l’induction maximale B c dans la culasse, il vient : Sur la base des résultats que l’on vient d’obtenir, certains para-
mètres tels que la chute de potentiel dans le fer, le choix de certaines
e c = Φc ( B c t ) (107) dimensions et d’autres aspects tels que les coûts sont à vérifier par
un processus d’itération et une étude paramétrique. La figure 39b
et l’on a, de même : donne les dimensions obtenues.
e e = Φe ( B c t ) = e c 2 (108)
5.4 Électroaimant
5.3.4 Force
La force peut être déterminée par la dérivée de l’énergie ou par 5.4.1 Définition et caractéristiques
la loi de Laplace. Par cette dernière il vient, pour une bobine de N
spires : L’électroaimant peut être défini comme un système générateur
F = N I 2 t Bδ (109) d’un champ d’induction magnétique ou d’une force unilatérale
d’attraction, créée par un bobinage fixe, associé à un circuit ferro-
Le signe de la force est directement lié à celui du courant. magnétique. Dans le cas de la création d’une force, il s’agit d’un
système réluctant.
5.3.5 Application numérique L’électroaimant est souvent un composant d’un système tel que
relais, contacteur, électrovalve, etc. Il peut se composer du seul
système d’attraction (figure 40a ) ou comprendre également l’élé-
Faisons un premier choix de quelques paramètres : ment ferromagnétique attiré (figure 40b ).
— entrefer δ = 5 mm = 0,005 m ;
Les électroaimants ouverts ne comportent que le système
— largeur du transducteur t = 70 mm .
d’attraction (figure 40a ). L’élément sur lequel s’exerce la force fait
Avec B 0 = 1,2 T, B δ = 0,6 T et µ dr = 1,1, alors partie intégrante du système dans lequel l’électroaimant est
la longueur de l’aimant est, d’après (103) : utilisé (figures 40a ou 40b ). Il s’agit généralement d’une surface
ferromagnétique plane.
A = 6,05 mm
Φ c = 5,88 · 10–3 Wb
À partir des relations (106), (107) et (108), on a, avec Bc = 1,8 T :
ec = 46,7 mm ≈ 47 mm
ee = 23,3 mm ≈ 23 mm
et la relation (109) donne :
F
N I = -------------- = 952,4 A
2 t B
Figure 40 – Structures d’un électroaimant
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déterminé. Cet effet peut être obtenu en plaçant une résistance en Un électroaimant présentant une durée relative d’enclenchement
parallèle avec la bobine d’excitation, puis en coupant l’alimentation de 40 % ne doit pas rester enclenché plus de deux minutes de
principale (figure 53). façon continue.
La caractéristique de tension induite associée à l’extinction Les valeurs normalisées de cette grandeur sont de 5, 15, 25, 40
s’écrit : et 100 %.
di dL
0 = ( R + R p ) i + L ------ + i ------- v
dt dx
5.4.5 Alimentation par une tension alternative
avec v vitesse de la partie mobile du relais.
La constante de temps d’extinction est une fonction de la résis- Il est possible d’obtenir une force d’attraction unilatérale au
tance R p . moyen d’une source de tension alternative appliquée à un
La durée d’enclenchement T e est l’intervalle de temps durant électroaimant. En effet, pour un courant sinusoïdal :
lequel l’électroaimant est excité de façon continue. On définit par ^
ailleurs la période T qui correspond à l’intervalle de temps sépa- i = I sin ( ω t + β )
rant deux enclenchement consécutifs. La durée relative d’enclen- la relation (96) s’écrit :
chement est définie par le rapport suivant :
1 dL 1 d L^2
ED = Te /T F = --- ------- i 2 = --- ------- I sin 2 ( ω t + β )
2 dx 2 dx
Cette grandeur s’exprime fréquemment en pour-cent. La période 1 dL 2
T est normalisée à 5 minutes. F = --- ------- I [ 1 – cos ( 2 ω t + 2 β ) ]
2 dx
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d’où :
U
I = -------------------------------
R2 + ω2 L2
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Il s’ensuit une diminution du courant lorsque l’entrefer diminue. perméabilité. Ces grandeurs ne peuvent être vérifiées que dans un
Ce phénomène agit favorablement. stade ultérieur, ce qui peut nécessiter une correction en cas
L’alimentation par une source de tension alternative implique la d’hypothèse erronée.
création d’un flux également alternatif. Il est donc indispensable de Dans le cas d’un système réluctant, on adopte un certain niveau
recourir à un circuit magnétique feuilleté. d’induction dans la zone active. Cela permet de déterminer la sur-
Au collage, la composante oscillante de la force peut créer des face active en partant de la force ou du couple imposé. On en déduit,
phénomènes de vibration très bruyants. Il s’agit alors de les amor- ensuite, le potentiel magnétique en supposant les chutes de poten-
tir. Cela peut s’effectuer par l’adjonction de spires en court-circuit tiel dans le fer. On détermine ainsi la section des bobinages, en par-
dans le circuit magnétique, au voisinage de l’entrefer (figure 54). À tant d’une densité de courant. Il est alors possible de définir le circuit
l’enclenchement, les lignes d’induction se concentrent dans la zone magnétique par des contraintes d’induction ou mécaniques. On
sans spire. Au collage, l’accroissement du flux provoque la satura- peut vérifier à ce stade les chutes de potentiel dans le fer et corriger
tion de cette section. Une partie du flux alternatif intéresse alors la si nécessaire.
spire en court-circuit. Celle-ci provoque un effet d’amortissement
par diminution du flux.
5.5.2 Calculs
1 B2
F = --- -------- 2 S M
2 µ0
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2 2 π
( d ext – d int ) --- = S M
4
est :
d ext = 34,9 mm
L’épaisseur de paroi est ainsi de 0,45 mm. Mécaniquement, elle
est insuffisante. On adopte alors une épaisseur de 2,5 mm, soit un
diamètre extérieur φ ext = 39 mm, le raccord entre la section active
et la paroi étant effectué par un chanfrein conique (figure 55) de
5 mm. Pour des raisons mécaniques, on choisit l’épaisseur de la
culasse de l’électroaimant égale à 4 mm.
µ r ext
r ext
------------------------ = ------------------- In --------
dr dr 1
RM c = ---------- = - (110)
S r int µ ec 2 π r 2 π µ ec r int
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■ La tension d’alimentation continue U est de 24 V. On peut écrire : La puissance dissipée par effet Joule vaut alors :
UM = N I PJ = R I2 = 4,65 W
ρ s N ρ s UM L’échauffement peut alors être calculé.
U = R I = ------------------- I = N --------------------
S cu N S cu
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P
O
U
Circuits magnétiques R
E
par Marcel JUFER N
Docteur ès sciences techniques
Professeur à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne
Directeur de l’Institut d’Électromécanique et Machines Électriques
Dr HC Cluj (Roumanie), Mons (Belgique) et Grenoble (France)
S
A
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ger Verlag, Berlin, (1970). 1996.
P
L
U
S
6 - 1996
Doc. D 1 050