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Nils Rothacher 3M05

Rendu le 31.03.2017

Google renforce ses règles publicitaires


Choix de l’article
Tout en consultant la version électronique du Courrier International, je suis parvenu à dénicher un
article évoquant les pubs et la censure au sein de YouTube et des sites internet reliés à Google. C’est
un sujet qui m’intéresse tout particulièrement, car j’ai visionné de nombreuses vidéos à propos de
cette polémique, mais du point de vue de différents YouTubers (individus actifs sur la plateforme).
L’avis d’un journal professionnel m’a donc fortement intrigué.

Résumé
Cet article traite donc de la polémique qui règne autour des publicités sur YouTube et sur certains sites
douteux ; en effet, certaines marques, qui payent leurs espaces publicitaires, n’apprécient pas d’être
associées à des créateurs de vidéos traitants des sujets parfois politiquement incorrects, ce qui
dénigrerait l’image de la marque susdite, ou à des sites internet quelque peu « extrêmes ».
Google a donc réagi au quart de tour en promettant d’améliorer leur filtrage de contenu, afin de garder
les investisseurs sous son aile. L’article rappelle tout même qu’il s’agit en partie d’un « écran de
fumée » ; au vu de la quantité astronomique de contenu disponible, il est tout bonnement impossible
de tout contrôler.

Commentaire personnel
Comme je l’ai dit en introduction, c’est un sujet auquel je me suis déjà intéressé, et je possède donc
quelques bases. Sur YouTube, notamment, les créateurs s’associent à des networks, qui vont s’occuper
de signer des contrats avec des agences de pubs. Il faut aussi savoir que quelques grosses boîtes
contrôlent une majeure partie du marché des pubs (dont Google), il n’y a donc presque aucun filtrage
de ce côté-là. Nous nous retrouvons donc avec des créateurs (ou des sites) qui peuvent facilement
monétiser leur contenu, sans se soucier des procédures, et qui se retrouvent liés à des publicitaires
aléatoires. Le problème est que certains de ces contenus se trouvent dans une sorte de zone d’ombre,
une zone ou les propos tenus ne sont pas « politiquement corrects », mais ne sont tout de même pas
censurables, car bien heureusement la liberté d’expression semble survivre (parfois péniblement) sur
internet. Le résultat est donc que les annonceurs se montrent plus frileux, et le système commence à
vaciller.

Mais sur quoi repose ce système ? Il repose, à mon avis, sur une prise de conscience (qui date de
quelques années maintenant) de la mine d’or que représente internet pour les investisseurs de la
Nils Rothacher 3M05
Rendu le 31.03.2017
télévision (et des médias) habituels. Néanmoins, un conflit évident s’est instauré, qui découle
directement de la liberté de la facilité d’expression donnée par le web, face aux monopoles et aux
règles strictes de la télévision notamment. N’ayant presque aucun contrôle sur l’arrière-plan de leurs
publicités, les annonceurs se retrouvent confrontés au dilemme de l’immense visibilité, face au
rapprochement de la marque avec des idées « économiquement peu rentables ».

En surface, la démarche de Google ne semble pas bien méchante ; elle cesse simplement la
monétisation des personnes jugées trop extrêmes, mais elle ne les « censure » pas. Cela reste de la
censure passive très nocive (selon moi tout du moins), car pour beaucoup de créateurs, internet est
devenu leur métier, et cette censure passive les réduit à s’adapter au bon vouloir du fameux
« politiquement correct » pour continuer à gagner leur vie.

En contrepartie, c’est grâce à la publicité qu’internet au sens large est resté un endroit majoritairement
gratuit et ouvert à tous, elle fait donc partie intégrante de « l’écosystème » qu’est le web, et elle n’y
apporte de loin pas que du négatif, et il est donc important de garder un œil sur tous les côtés de la
balance.

Mais suite à ce charabia relativement technique, je trouve important de rappeler la base du succès
d’internet, qui résidait dans cette liberté de parole, ce détachement des enjeux économiques, ce
simple désir de partager, d’apprendre, de communiquer avec le monde. Aujourd’hui, la triste réalité a
depuis longtemps rattrapé cette petite utopie, afin de l’enchaîner dans des principes de marché et
d’optimisation économique, et personne ne semble être choqué que Google obéisse au doigt et à l’œil
des investisseurs, lésant de ce fait les internautes et les créateurs de contenu, sans qui Google (et
toutes les autres multinationales digitales) ne serait sans doute presque rien aujourd’hui.

Bibliographie
-Article

-Connaissances personnelles

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