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physiques ») est un impôt direct français mis en place pendant la Première Guerre
mondiale (par deux lois : l'une de 1914, l'autre de 1917) pour moderniser le système
fiscal de l'État et ainsi faire face aux dépenses engendrées par l'effort de guerre. Il a
subi de nombreuses modifications par la suite. Son adoption conduisit à la
suppression de l'impôt sur les portes et fenêtres en 1926. Ses recettes (320 milliards de
francs en 1999, 55 milliards d'euros en 2005) sont inférieures à celles de la TVA (175
milliards d'euros en 2006) et représentent en 2006, 17 % des recettes de l'État[1].
Cet impôt, d'abord symbole de modernité, est quelquefois critiqué. Un des objectifs de
cet impôt avait été de réduire les inégalités, mais un rapport de 1990 du conseil des
impôts[2] constatait que loin de les avoir réduites, l'IR avait créé de nouvelles sortes
d'inégalités. Ce même conseil signalait le fait que cet impôt était concentré sur un
faible pourcentage de contribuables : ainsi un peu moins de la moitié des foyers
français n'est pas imposable (les plus pauvres), alors que 37 % du montant de l'impôt
est acquitté par seulement 1 % des foyers fiscaux (les plus riches
L'on retient deux critères pour déterminer si un revenu fait ou non partie de cette
catégorie :
La qualification d'un revenu dans cette catégorie s'étend aussi aux revenus accessoires
à celui-ci : ainsi dans le cas d'un serveur, ses pourboires seront considérés comme son
salaire. Il en est de même pour les primes. Cela entraîne aussi la qualification des
revenus principaux comme accessoires, quelle que soit leur forme ; les avantages en
nature (logement de fonction, voiture de fonction…) sont eux aussi pris en compte
dans cette catégorie. Les revenus de substitution, tel les indemnités de chômage, sont
eux aussi considérés comme des traitements et salaires. En revanche, si ce sont des
revenus de substitution en vertu d'un préjudice subi (accident du travail, par exemple),
ceux-ci ne sont pas considérés comme traitements et salaires.