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La section 1 fera la Section 2 du chapitre 2 : la première partie porte sur les

déterminants de la pauvreté et du bien être sur le plan théorique et la deuxième partie


porte sur la revue empirique donc pour toi il faut ajouter les travaux théoriques

Section1 : déterminants de bien-être et de la pauvreté : revue empirique

1.1. Présentation des modèles

L’objectif de l’analyse du phénomène de la pauvreté est du bien être est d’identifier les
déterminants de la pauvreté afin d'évaluer l'impact des politiques et des programmes
d'assistance sociale qui ciblent les pauvres (Gunawardena, 2004)

Au cours des dernières décennies, un travail empirique colossal a été consacré à la littérature
sur la pauvreté permettant de mesurer la pauvreté sous tous ses aspects ainsi que ses
déterminants. (Datt & Jolliffe D., 1999, Datt et Ravallion, 1992; De Silva, 2008; Deaton,
1997, Mok, Gan et Sanyal) classer par ordre croissant les dates. Cependant, ces études ne
s’accordent pas sur les facteurs susceptibles d’affecter la pauvreté de la famille et le bien-être
social du ménages (Malik 1996; Serumaga-Zake et Naude ( 2002) ; Mukerjee et Benson
(2003) ; Geda et al. (2005) ; Datt et Jolliffe (2005) ; Mok et al. (2007) ; Julie et al. (2008) ;
Lichfield et McGregor (2008); Akerele et Adewuyi (2011); Gounder 2012; Edoumiekumo et
al. (2013); Sekhampu (2013); Edoumiekumo et al. (2014); Lekobane et Seleka, (2017).

Différentes approches ont été élaborées pour mesurer la pauvreté et le bien-être. Nous
pouvons citer l’approche non monétaire qui combine différentes dimensions pour calculer un
indice composite donnant le profil socio-économique de chaque ménage de l’échantillon
(McKenzie (2003); Cortinovis et al. (1993); Booysen (2002). ); Vyas et Kamaranayake
(2006); Achia et al. (2010); Kimsun (2012); Xhafaj et Nurja (2013); Farah (2015);
Habyarimana et al. (2015); Sahn et Stifel (2000), Sahn et Stifel (2003), Barrett et al. (2006) et
Booysen et al. 2008.respecte l’ordre chronologique

Par contre, l’approche monétaire traite le phénomène de la pauvreté en utilisant seulement la


dimension monétaire. Dans le cadre de cette approche, le revenu ou les dépenses de
consommation sont utilisés comme indicateurs de mesure du bien-être des ménages. En effet,
le revenu et les dépenses de consommation démontrent la capacité d'un individu à acquérir
des biens et des services.
Cependant, la consommation est plus favorable que le revenu puisqu’ elle se caractérise par
moins d’erreurs de mesure et de fluctuation que le revenu. De plus, les enquêtés sont plus
disposés à révéler leur comportement de consommation que leur revenu (Ravallion, 1992),
trouvent des difficultés à l’estimer s’ils travaillent pour leur compte (Atkinson et al. 1995).

Ces deux approches (approché monétaire et non monétaire) s’accordent sur le fait qu’elles
utilisent le revenu ou les dépenses de consommation comme mesure de la pauvreté.

1.1.1 Approche monétaire (présenter plus cette approche)

Cette approche utilise le modèle probit / logit pour identifier les déterminants de la pauvreté
(Grottoart 1997 ; McKenzie 2006 ; Malik (1996) ; Seromaga-Zack et Naud (2002), ;Geda et
al. (2005) ; Muk et autres (2007) ; Akerele et Adewuyi(2011) ; Edoumiekumo et al. (2013) ;
Edoumiekumo et al. (2014) ; Sekhampu (2013); Khalid et al. (2005), ;Shiraz (1995)).
Respecter l’ordre chronologique

1.1.2 L’approche non monétaire ( présenter plus cette approche)

Cette approche consiste à modéliser les facteurs de bien-être, …continue la phrase…… en se


basant sur la méthode des moindres carrés ordinaires (MCO) (Glewwe (1991) ; Kabubuo-
Mariara (2002) ; Mukherjee et Benson (2003) ; Quartey et Blankson (2004) ; Adams (2004,
2006) ; Datt et Jolliffe (2005) ; Guzman et al. (2006) ; Quartey (2006) ; Akerele et Adewuyi
(2011) ; Cheema et Sial (2012) ; Gounder(2012) ; Akerele et Adewuyi (2011) ; Litchfield et
McGregor(2008) ; Geda et al. (2005), ;Mukherjee et Benson(2003) ; Grootaert (1997)).
Respecter l’ordre chronologique

La plupart des études s’inscrivant dans le cadre de deux approches se basent principalement
sur une analyse de régression multivariée visant à identifier les déterminants de la pauvreté au
niveau des ménages (Glewwe, 1991). Un facteur commun à ces différentes études est que les
déterminants de la pauvreté et du bien-être sont généralement regroupés selon les
caractéristiques du chef de ménage, de ménage et des facteurs géographiques fixes. Les
déterminants les plus utilisés sont: le sexe du chef de ménage, l'âge du chef de ménage, l'état
matrimonial (célibataire ou marié), statut professionnel (salarié, travailleur indépendant),
taille du ménage, taux de dépendance (expliquer qu’est ce que c’est ), facteurs géographiques
(zones rurales ou urbaines), etc.

1.1.3 Les déterminants de la pauvreté et du bien être


a) L’âge du chef de ménage :

L’âge du chef de ménage peut être un indicateur de l’expérience professionnelle (Grootaert


1997). L’âge peut affecter négativement la probabilité d’être pauvre (Sekhampu, 2013)
(Khalid et al. , 2005 Malik 1996). Respecter la chronologie

Par contre, d’autres études (Litchfield et McGregor 2008 ; Gounder 2012 ; Datt et Jolliffe
2005 ; Cheema et Sial, 2012) respecte l’ordre chronologique ont montrés que l'âge a un
impact positif sur le bien-être. En effet, l’avancement dans l'âge s’accompagne par des
bénéfices de protection sociale. Il reflète également une expérience de travail accrue, qui est
liée à une hausse des revenus et une possession d'actifs, augmentant ainsi la consommation
des ménages ce qui réduit la probabilité d'être pauvre.

D’autres (Datt et Jolliffe 2005) considèrent que la relation « âge- pauvreté » est non linéaire.
Dans ce cas, la pauvreté est relativement plus élevée à un jeune âge, baisse ensuite à un âge
moyen et augmente enfin à un âge avancé. Cette hypothèse a amené certains (Gounder, 2012;
Cheema et Sial 2012; Datt et Jolliffe 2005 respecte la chronologie) à utiliser l’âge au carré
comme l'une des variables indépendante. Leur résultat montre une relation négative entre
cette variable et le bien-être des ménages .Ces résultats sont corrélés avec le phénomène du
cycle de vie, c'est-à-dire une capacité de gain plus élevée avec une expérience plus importante
(Datt et Jolliffe, 2005).

b) Le sexe du chef du ménage

Le sexe du ménage a un impact sur le bien-être et sur la pauvreté des ménages (Anyanwu,
2013 ; Geda et al. 2005 respecte l’ordre chronologique). Les ménages où la femme est le
responsable étaient plus susceptibles d'être pauvres que les ménages dirigés par un homme
(Litchfield et McGregor 2008; Akerele et Adewuyi 2010).

c) L’état matrimonial

L’état matrimonial est aussi l’un des facteurs important qui explique la pauvreté et le bien-être
du ménage. Les travaux de Anyanwu 2013et Waite 1995 (respecte l’ordre chronologique) ont
montré que le fait d’être marier cela offre plus d'avantages économiques au ménage, puisqu’il
ajoute dans la plupart du temps une source de revenus potentielle au ménage (Waite 1995).
Sous l’angle de consommation, les économies d'échelle indiquent que les couples mariés
peuvent obtenir le même niveau d'utilité avec de dépenses combinées inférieurs à leur
consommation totale par habitant s’ils vivent séparément (Anyanwu 2013).Ainsi, le mariage
réduit le risque de la pauvreté et les individus non mariées et les familles monoparentales ont
plus de probabilités d'être pauvres que les mariés (White et Rodgers 2000). D'autres études
récentes ont démontrées que les familles mariées sont confrontées à des niveaux de pauvreté
plus faibles à ceux dirigés par des femmes célibataires et que la pauvreté est plus propagée
parmi les ménages dirigés par une femme par rapport aux ménages dirigés par un homme
(Bastos et al.2009; Snyder et al. 2006).

d) Le niveau d’instruction

L’éducation est considérée comme étant une variable importante dans l’explication de la
pauvreté (Kabubuo-Mariara 2002; Geda et al. 2005; Mok et al 2007; Shete 2010;
Edoumiekumo et al 2014 et Isam et al 2016).

Ces travaux ont montré qu'un chef de ménage dont le niveau d’instruction est élevé a plus de
chance à s’échapper de la pauvreté que le non scolarisé (Mutherjee et Benson 2003; Gounder
2012; Litchfield et McGregor 2008; et Lekobane et Séléka 2017; Quartey et Blankson 2004;
Datt et Jolliffe 2005; Akerele et Adewuyi 2011 respecte la chronologie). Par exemple, une
augmentation du niveau d'éducation réduisait la probabilité d'être pauvre (Grootaert 1997 ;
Geda et al. 2005 ; Serumaga-Zake et Naude 2002 ; Cheema et Sial 2012). Cependant, Arpino
et Aassve (2014) et Liu (2006) ont montré qu’en dépit de l’importance du niveau
d’instruction, le nombre d’enfants à charge entrave la sortie de la pauvreté.

Ainsi, le niveau d’éducation améliore le capital humain et la participation aux marchés du


travail et a été accepté comme un véritable outil de réduction de la pauvreté et d’amélioration
du bien-être des populations» (Akerele et Adewuyi 2010, p. 6).

e) L’emploi

L’emploi est considéré comme étant un facteur important qui améliore le bien-être du ménage.
Sekhampu (2013) a montré que l'emploi du ménage était négativement corrélé à la probabilité
d'être pauvre en Afrique du Sud. Aussi bien, Mukherjee et Benson (2003) ont constaté que le
fait d'avoir au moins un membre du ménage exerçant une activité salariée formelle entraînait
une augmentation significative du bien-être du ménage au Malawi.

f) La taille du ménage
La plupart des travaux empiriques (Lanjouw et Ravallion 1995; Sekhampu 2013; Serumaga-
Zake et Naude 2002; Geda et al. ,2005 ; Meng et Gregory 2007 ;Khalid et al., 2007 ; Baulch
et McCulloh 1998; Gounder 2013) respecte l’ordre chronologique montrent que la taille de la
famille augmente la probabilité d’être pauvre. Plus la taille du ménage est grande, plus le
risque d’être pauvre est grand, puisqu’il faut d’avantage des ressources pour subvenir aux
besoins de base du ménage. De même, l'augmentation de la taille des ménages affecte
négativement le bien-être du ménage (Gounder 2012 ; Litchfield et McGregor 2008 ; Datt et
Jolliffe 2005 ; Mukherjee et Benson 2003 et Fagernas et Wallace 2003).

Le rapport de la Banque mondiale (2007) montre que les ménages de grandes tailles, plus
précisément ceux avec des enfants, sont plus susceptibles d’être pauvres, tandis que les
ménages dont un membre travaille à l’étranger sont moins susceptibles d’être pauvres.

Sekhampu (2013) a utilisé le modèle de régression logistique et a constaté que l’âge du chef
de ménage, la taille du ménage, Le niveau d'emploi du chef de ménage affecte positivement
la probabilité d’être un ménage pauvre.

g) Le ratio de dépendance

Le ration dépendance économique compare le nombre d'individus de moins de 18 ans et de


65 ans et plus à la population âgée de 18 à 64 ans. Il s'agit du rapport entre le nombre
d'individus qui sont supposés « dépendre » d'autres personnes pour les actes de la vie
quotidienne - les jeunes et les personnes âgées - et le nombre d'individus en mesure d'assumer
cette charge, c'est-à-dire la population active. Geda et al. (2005); Shete (2010); Edoumiekumo
et al. (2013); Dartanto et Nurkholis (2013); Edoumiekumo et al. (2014) et Isam et al. (2016)
ont constaté qu'un taux de dépendance élevé augmente de manière significative et positive la
probabilité d’être pauvre. De même, il a été constaté que le taux de dépendance élevé avait un
impact négatif sur le bien-être des ménages (Akerele et Adewuyi 2011; Litchfield et
McGregor 2008 et Lekobane et Seleka 2017). De même, Baulch et McCulloch (1998) ont
constaté qu'au Pakistan, les probabilités de pauvreté étaient plus élevées dans les ménages où
le ratio de dépendance était élevé que chez ceux dont le ratio de dépendance était plus faible.

h) Caractéristiques géographiques

Le rapport de la Banque Mondiale(2007) a montré qu’après la prise en compte des différences


individuelles, la probabilité d’être pauvre dépendait également de divers facteurs
géographiques, tels que la faible croissance régionale et les perspectives d’emploi, ainsi que
de la disponibilité d’infrastructures telles que les routes et l’électricité. .

Ayadi et al. (2008) ont construit un indice composite de bien-être, en utilisant un ensemble
d'indicateurs non monétaires portant sur les conditions de vie des ménages (tels que
l’éducation, la santé, la propriété de biens durables) afin de traiter l’évolution de la pauvreté
en Tunisie entre 1988 et 2001 selon une approche multidimensionnelle. Ils ont constaté que
malgré la baisse de taux de pauvreté au cours de cette période, les disparités régionales
(rurales / urbaines) restaient inchangées.

Amara et Ayadi (2013) ont récemment mené une étude sur les facteurs géographiques du
bien-être et de la pauvreté parmi 261 petites unités administratives tunisiennes, à un niveau
macro-économique, suite à l'analyse exploratoire de données spatiales, tels que le modèle
spatial et le modèle de régression géographiquement pondéré. Ils ont montré que les outils
d'analyse spatiale étaient plus efficaces que leurs statistiques contemporaines non spatiales.

Plusieurs études ont montré que la pauvreté est plus élevée dans les zones rurales que dans les
zones urbaines, (Lanjouw and Ravallion 1995).

Pendant les cinquante dernières années, Les principales études de recherche sur la pauvreté
ont porté sur les impacts des caractéristiques de localisation géographique sur la pauvreté
(Baker et Grosh 1994; Cotter 2002; Epprecht et al. 2011; Hentschel et al. 2000; Massey et al.
1991; Ravallion et Wodon 1999, Ravallion, Wodon (1999), Jalan et Ravallion (2002) ont traité
la possibilité de ciblage géographique de la Chine et du Bangladesh, respectivement.
L’objectif de ces études est de créer un impact géographique significatif sur le niveau de vie
après le contrôle des attributs non géographiques des ménages. Jalan et Ravaleon (2002) ont
noté que certaines caractéristiques géographiques, comme les investissements privés dans
l'agriculture et les routes rurales, engendrent des avantages externes dans une région donnée.

Epprecht et al. (2011) ont montrés l'importance des infrastructures locales par exemple les
marchés locaux, les écoles ou les établissements de santé ou pour faire faire baisser la
pauvreté au Vietnam. Ils ont soulignés que la distance socioculturelle, comme les barrières
linguistiques, les différences culturelles et l'appartenance religieuse peuvent être un obstacle
plus important pour la baisse de la pauvreté que l'éloignement physique.
Des études ont également examinés la distribution géographique de la pauvreté ainsi
l’absence de stationnarité spatiale de rapport entre la pauvreté et ses déterminants
(Amarasinghe et al. 2005; Farrow et al. 2005; Minot et Baulch 2005).

Les études récentes de Poston et al. (2010), Kim et al. (2010), Chen et Wang (2015) suggèrent
que les déterminants de la pauvreté doivent inclure à la fois les caractéristiques du ménage et
les caractéristiques géographiques dans lesquels vivent les membres du ménage.

Chen et Wang (2015) ont utilisés des modèles linéaires généralisés hiérarchiques pour traiter
les déterminants de la pauvreté à Taïwan, y inclut des facteurs au niveau familial et régional
pour 13 640 ménages nichés dans 23 villes et pays (régions).

Chen et Wang (2015) ont constatés des rapports significatifs entre les caractéristiques des
ménages, les caractéristiques structurelles comme (les inégalités économiques, la croissance
économique, la transition structurelle), les caractéristiques du marché du travail et la
pauvreté. Ils ont notés que les ménages vivant dans des régions caractérisées par une plus
grande inadéquation spatiale, une forte inégalité de revenus et une qualité de travail bas
étaient plus susceptibles d'être pauvres.

L’étude d’Arpino et Aassve (2014) , a pour objective l’évaluation de la contribution des


villages à la pauvreté des ménages, comme le cas de Vietnam des individus qui vivent dans
des zones qui se caractérisent par l’activité agricole qui entraine des progrès techniques ont
une grande probabilité de sortir de la pauvreté.

On conclut que les études sur les facteurs contextuels ou macro ont utilisés : le taux de
chômage, le niveau de croissance économique et de bonnes infrastructures et installations
comme des variables importantes pour expliquer le statut de pauvreté des ménages.

Ensuite, les effets contextuels sont de plus en plus importants pour l’étude des causes, des
schémas, de la nature et des conséquences de la pauvreté dans les recherches universitaires les
plus récentes.

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