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Cette brochure fait partie d’une série de documents juridiques simplifiés préparés par les
Centres d’Information Juridiques du RADI, le Ministère de la Justice et la Coopération
française.
A travers ces écrits, nous nous engageons à donner à une large majorité de sénégalais les
moyens de comprendre, de s’approprier leurs droits et d’en exiger le respect.
Le RADI, fidèle à sa mission qui consiste à aider les populations à compter sur leurs propres
forces pour apporter des solutions à leurs problèmes à travers la promotion d’un
développement durable, intégré et participatif, attend vos critiques et suggestions pour
améliorer l’œuvre entreprise.
Elle désigne :
Ce sont :
o Le caractère national de l’organisation judiciaire.
Seuls les tribunaux sénégalais ont compétence sur tout le territoire national.
Un seul ordre de juridiction existe au Sénégal qui regroupe l’ensemble des tribunaux.
o Le principe de hiérarchie
Il permet à l’une des parties pas satisfaite d’un premier jugement de saisir une juridiction
supérieure à celle qui a déjà statué (c’est la règle de double degré de juridiction).
La personne dispose de trois recours devant les tribunaux :
- en premier lieu, elle peut saisir le tribunal pour obtenir une décision qui lui
serait favorable ;
- en second lieu, si elle n’est pas satisfaite, elle peut faire appel devant un
tribunal supérieur au premier ;
- en dernier lieu, si elle n’est pas encore satisfaite, elle peut saisir la Cour
suprême par un pourvoi en cassation.
o Le principe de décentralisation
Pour rapprocher la justice du justiciable, la loi a créé un tribunal d’Instance au chef lieu de
chaque département et un tribunal de grande Instance au chef-lieu de chaque région.
o Le principe de la sédentarisation
Ce principe signifie que les juridictions siègent en un endroit unique, sauf les audiences
foraines qui peuvent se tenir hors des juridictions.
o Le principe de la collégialité
Il signifie que 3 magistrats rendent les décisions. Ils peuvent parfois être associés à de simples
citoyens notamment dans les anciennes cours d’assise devenues aujourd’hui les chambres
criminelles siégeant dans chaque tribunal de grande instance. Ce sont les jurés.
Ce sont les juridictions de droit commun, les juridictions spéciales et les juridictions
supérieures (Conseil suprême, Cour des comptes, Conseil constitutionnel).
Ce sont les juridictions qui connaissent de toutes les affaires sauf celles attribuées aux
juridictions supérieures. Ce sont le tribunal d’Instance, le tribunal de grande instance, la Cour
d’Appel. Et dans chaque tribunal de grande instance et dans chaque Cour d’Appel il est
institué une chambre criminelle pour juger en premier et en appel des crimes et certains délits
suffisamment graves.
Le tribunal d’Instance
Il existe au niveau de chaque région. Il est à la fois juge d’appel et juge de droit commun.
Juge d’appel contre les décisions du tribunal départemental en matière civile, commerciale, et
pénale et juge en premier ressort pour tous les litiges d’ordre civil et commercial non soumis à
une autre juridiction.
Ce sont :
Elles existent à Dakar, Kaolack Saint-Louis et Ziguinchor. Ce sont des juridictions qui
réexaminent les affaires déjà jugées en première instance. Le demandeur insatisfait d’une
décision d’un juge du premier degré peut porter la même affaire devant la Cour d’Appel du
ressort du tribunal d’instance ou de grande instance qui a rendu la première décision.
Rattaché au tribunal de grande instance, il connaît des affaires concernant les mineurs (c’est-
à-dire enfant de moins de18 ans).
Il prend des mesures de protection, d’assistance, d’éducation et de surveillance. Il prend
rarement des sanctions. Si tel est le cas il faut que le mineur ait plus de 13 ans et les peines qui
lui sont appliquées sont nécessairement réduites par le juge.
Ils connaissent principalement des litiges entre salariés et employeurs mais également ceux
relatifs aux accidents de travail et de la sécurité sociale.
Elle est compétente sur l’ensemble du territoire pour lutter contre le gain facile, les actes qui
portent atteintes à l’économie et qui sont commis par des fonctionnaires.
La justice militaire
La Cour d’Appel, le tribunal de grande instance et les chambres criminelles sont compétents
pour juger les officiers supérieurs et les officiers généraux.
La Cour suprême
Elle connaît des décisions rendues en dernier ressort par les juridictions du 1 er degré statuant
en premier et en dernier ressort (tribunal d’instance et de grande instance) ou par les Cours
d’appel. Elle vérifie uniquement si la règle de droit a été correctement interprétée et appliquée
par la juridiction dont émane la décision attaquée. On dit qu’elle se prononce sur la forme
mais pas sur le fond.
Elle examine également si les actes pris par l’administration sont conformes à la loi (recours
pour excès de pouvoir).
Le Conseil Constitutionnel
Il examine si la loi n’est pas contraire à la constitution et règle le contentieux des élections
présidentielles et législatives.
Elle est juge des comptes des comptables publics c’est à dire des fonctionnaires ou agents
ayant qualité pour exécuter au nom d’un organisme public des opérations de recettes, de
dépenses etc.
- Thiès : Villa n° 140, quartier 10ème à côté de la manufacture des arts décoratifs - BP
653 annexe - Tél. : 33 951 69 84 - E-mail : cijradith@sentoo.sn ;
- Maison de Justice des HLM, HLM 2 - BP : 10 897 Dakar HLM - Tél. : 33 864 69 05
- E-mail : mjusticehlm@yahoo.fr ;
- Maison de Justice de Diamaguène Sicap Mbao (ancienne mairie) - BP 34 294
Thiaroye - Tél. : 33 853 07 90 - E- mail : maisondejusticedsm@yahoo.fr ;
- Maison de Justice de Rufisque, Keury Kao 36, 36 rue Pierre Verger x Démozy - BP
484 Rufisque - Tél. : 33 836 74 51, E-mail : maisonjusticerufisque@yahoo.fr ;
- Maison de Justice de Richard Toll, quartier Khouma gallo Malick, Tel : 339333480