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Un vitrail un peu... timbré!

Par Patrick VERDIERE. Mai 2019

J’ai pu parcourir pendant mes vacances de l’été dernier la campagne bretonne aux alentours du
Guilvinec (Finistère Sud).

Au hasard des chemins, j’ai découvert une petite chapelle isolée de tout comme il en existe de
nombreuses dans cette région. Prise en photo sous divers angles, elle va finalement me servir à
la réalisation d’un prototype d’inspiration libre en vue d’une installation sur un futur réseau...

Si la partie architecturale de l’ensemble (murs et toiture) ne soulève aucune difficulté particulière,


la réalisation d’un vitrail à l’arrière du bâtiment va devoir m’obliger à quelques recherches et
réflexions supplémentaires.

Bien sûr, Internet foisonne de documentations et illustrations de toutes sortes sur le sujet... Je
n’y ai néanmoins pas trouvé mon bonheur. On ne se refait pas!
La difficulté principale consistait dans une réduction fiable des photographies trouvées sur le Net.
Ramenés à l’échelle H0, les clichés s’avéraient flous ou imprécis, en tous cas trop laids à mon
goût...

Philatéliste à mes heures, je me suis souvenu que LA POSTE avait émis en 2016 une série de
12 timbres autocollants consacrés aux vitraux des églises et cathédrales françaises. Leur format
d’origine devait permettre une utilisation ou appropriation plus aisée.

J’opérais un tri dans mes timbres en double et optais pour le timbre reproduisant un vitrail de la
Cathédrale Notre-Dame de BAYEUX dont le format pouvait s’inscrire dans le cadre de la baie
vitrée de ma chapelle soit ± 2 cm².

Le timbre d’origine Détail issu du timbre

Je procédais à l’encadrement du vitrail par l’ajout d’un trait de feutre gris dessiné en utilisant
l’ouverture pratiquée dans la façade arrière et figurant le joint en plomb. Ce trait me servirait
également de guide pour épouser correctement l’emplacement futur du vitrail.

M’étant enfin assuré que la finesse du papier laissait filtrer la lumière, je collais le timbre sur un
rectangle de rhodoïd transparent. La chapelle était ensuite équipée d’une simple ampoule sur
socle (type FALLER ou similaire).

Une astuce simple et économique que je mettrai prochainement en œuvre pour la


réalisation finale de mon projet de chapelle!
Vues du vitrail mis en œuvre sur la façade arrière de la chapelle

Dans «la vraie vie», ces vitraux ornant des édifices isolés sont le plus souvent protégés des actes
d’incivilité (j’ai failli écrire «d’imbécilité») par un disgracieux grillage... J’ai, pour ma part, opté pour
un monde utopique qui éloignerait les vandales de mon réseau! Mon côté «Bisounours» peut-
être? ¤

Vues du vitrail éclairé.

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