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DE
BENJAMIN CONSTANT
A MADAME RÉCAMIER
1807-1830
PuéuÉES PAR
DEUXIÈME ÉDITION
4 C L |§
PARIS
CALMANN LÉVY, ÉDITEUR
ANCIENNE MAISON MICHEL LÉVY FRÈRES
3, RUE AUBER, 3
1882
LIBRAIRIE
GAETAN RONNERi
! PAPETERIE !
PAÇIS —
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Univers ity of Ottawa
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2.55"
A3
/982
SMRS
LETTRES
BENJAMIN CONSTANT
PARIS. — IMPRIM En lE EMILE MA U TIN ET, RUE MIGNON,
LETTRES
DE
BENJAMIN CONSTANT
A MADAME RÉGAMIER
—1807-1830—
PUBLIÉES
g|c-Tl§*
PARIS
CALMANN LÉVY, ÉDITEUR
ANCIENNE MAISON MICHEL LÉVY FRÈRES
3, RUE AUBER, 3
1882
Droits de reproduction et de traduction réservés
PREFACE
liberté.
turité.
blions.
cation.
brité européenne.
gner.
BENJAMIN CONSTANT
PAR
L. DE LOMÉNIE
de l'Académie française
Paris (en ITO.")). H y avait alors dans les esprits les plus
1. Ses droits à cette qualité étaient fondés sur la loi du l'J dé-
cembre 1790, qui déclarait que toutes personnes nées en pays
étranger, descendant, à quelque degré que ce fût, d'un Français ou
d'une Franraise expulsés pour cause de religion, étaient déclarées
xxii NOTICE SUR BENJAMIN CONSTANT
au Corps législatif donna lieu à une discussion dont le
résultat fut indéfiniment ajourné. Mais, le pétition-
poésie.
tourmenter mutuellement.
En définitive, ce fut le refus de madame de Staël,
refus très explicable d'ailleurs, d'unir légalement sa des-
lui qui lui a été le plus vivement reproché par ses enne-
mis et sur lequel il a été faiblement défendu par ses
amis. Non pas, qu'en lui-même, ce fait d'avoir repoussé
c'est que, le 20, j'ai levé les yeux, j'ai vu que le trône
avait disparu et que la France restait encore... S'isoler
core lui qui a écrit sur elle les pages les plus éloquentes,
les plus nobles, les plus touchantes, les plus délicates ;
tion de celui-ci :
avaient été fort utiles, offrit, avec une grâce pleine de déli-
catesse, et au nom de la liberté, à Benjamin Constant, la
BENJAMIN CONSTANT
A MADAME RÉCAMIER
jii'cinpéchent de continuer.
II
III
faire jouer.
IV
Ilocliel *
a reçu devons une lettre qui urachuiné
le Journal des Débats des articles qui furent remarqués. Nommé se-
crétaire du Conseil d'État en 1816, il remplit ses fonctions jusqu'en
JSiO. Son fils, M. Prosper Hochet, le remplaça, mais donna sa dé-
mission en 1850. M. Hochet père est mort en 1857.
1. Le prince de Scliwarzcnbcrg, ambassadeur d'Autriche à
Paris, avait donné. Ici" juillet 1810, une grande fête à l'occasion
nêtrc vinrent voUi^'cr sur les flMMiiiios iTunc hiMi^ic : la ^a/e prit
feu. En di'pit de tous les oITorls tentés pour réteindre, l'incendie
se propa^'ca avec la lapidité de réclair. Une terreur indicible
saisit la foule et amena une horrible confusion.
Parmi les très nonjbreuses victimes de celle épouvantable ca-
tastrophe, on déplora surtout la mort de la belle princesse !*au-
pas sains.
Slai'l y perdrait.
bien dévouées.
VI
soil au monde.
Je me repose sur la promesse que vous avez
bien voulu déjà m'en donner.
Yll
Septembre 1814.
avant dîner.
matie.
YIII
3 septembre ISli.
soii'.
IX
25 soptembrc 1811.
1. An;!;u!;tc do Stael.
2. Le iluc Victor de Broglie, (|ui dovinl lo pendre de madame
dt; Slael.
OCTOBRE 1814 \Ç>
XI
assez senti que mon sort était dans ses mains, que
en plaisir.
A trois heures!
Voici mou livic Oli! lisez-le. Je crois que vous
Xlî
12 octobre.
1. Iminimeiir à Lyon, vint plus laid so lixcr à Pans. L'un dos plus
chers cl des plus dévoués amis de madame Hécamier. Mort en 1847,
membre de l'Académie française. Ses jirincipaux ouvrages soûl :
Naples ;
je vous en demande une pour moi. Dai-
gnez réfléchir à ce que je suis et à ce que je souffre
XIII
soyez bonne.
XIV
un peu de ménagement?
Je ne vous dirai plus jamais si je vous aime :
XV
NOVEMBRE 181i 31
XVI
plus et vous n'en douiez i)as. .le n'ai pas une aulre
serait l'injustice.
nous.
Vous m'avez vu lorsque vous avez essayé de
rompre. Tout le monde m'a vu hors de toute rai-
verez digne.
NOVEMBRE 18U 39
XYII
ai besoin!
XVIIÏ
fait ([ui pût vous blesser. Vous avez été pour moi
y sera ;
j'ai trop de raisons de défiance, et
XIX
XX
XXI
heures.
NOVEMBRE 1814 49
XXIl
2 heures du matin
XXllI
vous que je lui dise que j'ai dîné chez vous? Vous
n'avez assurément aucune raison de le taire, et,
sans exigence.
XXIV
XXV
XXVI
XXVll
XXIIIV
23 mai 1841.
64 LETTRES DE IJENJAMIK CONSTANT
XXIX
vie qui avaient précédé ses relations avec madame de Staël, avait
eu l'idée de rédiger ces récits en forme de mémoires. On trou-
vera en appendice au présent volume un morceau délaclié de ces
souvenirs inachevés rédigés par B. Cunslaiil.
DÉCEMBRE 1814 67
XXXI
XXXII
XXXIII
la vue ;
j'ai couru ensuite pour madame de Staël et
dames ses contemporaines, des réunions que Louis XVIIl f.e plai-
XXXiV
ment ;
quelque soit ce moyen, je Tembrasso comme
dernier essai de salut. Je vous ai bien observée :
le tronc du monde.
l. Madame de f.onslant.
JANVIER 1815 83
XXXV
XXXYI
XXXVIl
XXXVIII
croix.
9t LETTRES DE IJENJAMIN CONSTANT
XXXIX
XL
XLl
périr.
XLH
de toute espèce.
(|iii' p'Mil être l;ivi(^ sans douleur! .le vous aime avec
au fond de l'abîme!
XLlll
LXIY
XLV
ou les peines.
XL VI
ment.
Mais je ne puis rien sans vous : votre affection
nait bien tous ses détails, ce n'est pas moi qui l'ai
brisé.
XLYIl
XLVIII
XLIX
LI
LU
de plaisir.
Ll
LIV
1. Rue Ncuvc-dc-Berry.
2. Mesdames Monges mère et fille, que des revers de fortune
avaient réduites à une grande gène et auxquelles madame Réca-
mier s'intéressait.
132 LETTRES DE IJENJAMIN CONSTANT
pour moi.
J'attends une ligne pour ma bienfaisance et une
autre pour le seul bonheur que j'espère aujour-
LV ^
Vous savez que je n'ai pas une autre idée que vous.
Ne m'ouhliez pas auprès de nosdames; peut-être,
l)Our les mcllre jdus à même d'accepter, faudrail-
il leur présenter la chose comme place et non
LVI
LVII
avait à faire.
138 LETTRES DE BENJAMIN CONSTANT
vous y accompagner.
LYIII
A trois heures.
LIX
qui me dédaignez.
que chose.
m LKTTRES DE liENJAMlN CONSTANT
LX
LXI
({uille.
LXÏl
blement.
148 LETTRES DE BENJAMIN CONSTANT
LXIII
rende heureuse !
LXIV
LXV
LXVI
flottille que guidait Napoléon avait paru dans le golfe Juan, et qu'il
avait, dans la niènie journée, débarqué à Caniics.
152 LE iT 11 ES DE BENJAMIN CONSTANT
voulez me voir.
LXVIl
LXYIII
L\I\
mer.
Que vous étiez belle, devant votre porte, comme
un ange tout blanc remontant au ciel et éclairant
LXX
A cinq heures.
fXXI
LXXII
LXXIII
demain.
LXXIV
Un mot de réponse.
LXXV
LXXVI
LXXVII
ment pour moi, mais pour ceux qui ont bien voulu
me faciliter les moyens de m'en aller, et qui se
ici. Adieu.
LXXVIIl
ordre.
LXXIX
vous en prie.
Faites-moi dire précisément (piand je pourrai
1. Avec Napoléon.
AVRIL 1815 173
de mes forces.
LXXX
LXXXl
LXXXII
reste du temps.
Vous m'avez permis de vous voir à midi. Mon
cœur s'appuie sur cette espérance. Votre amitié
LXXXÏIÏ
ombrage à })ersonne.
moi?
MAI 1815 179
LXXXfV
LXXXY
LXXXYl
Sire,
nement.
Je regrette, Sire, d'avoir eu si peu de temps pour
vous prouver mon zèle. J'emporte au tombeau une
profonde reconnaissance et mes derniers vœux
sont pour deux choses inséparables : la gloire de
riale,
sujet,
BENJAMIN CONSTANT
Paris, 28 mai 1815.
LXXXVII
Madame,
Votre très humble et très obéissant serviteur,
MONTLOSIER.
LXXXYIII
LXWIX
campagne tpii allait s'ouvrir •. el i|ui lui D'pnndit par des eris
à l'Elysée.
XCI
quelle licurt'.
Xull
affaires.
XCIII
XGIV
xcv
XCVl
LXXWIII.
JUIN 1815 197
\GYII
lente.
moins hostiles.
XGYIII
XGIX
Basse-du-l»(Miipart, 'o'2.
>J00 LETTRES DE UE.NJAMI.N CUNbTA.NT
rentra le 8 juillet.
JUILLET 1815 201
à M. de Montmorencv.
m'aurait sauvé.
CI
Cil
mains.
vos directions.
GUI
reste parce que mon exil est levé pai* un ade d'é-
sance.
à sept heures.
CIY
lan, avec une pclilc Icllre i»oui' lui, lelle que vous
ma douleur propre.
Enfin, depuis un an, vous rne connaissez. Je n'ai
GV
vue le Roi.
CVI
vrer de la folie.
GVII
CVlll
GIX
Je vous aime.
ex
1. Madame de Kriidncr.
226 LKTTFIES DE IJENJAMIN CONSTANT
me guérir.
CXI
de Dieu.
±1-1 I. hT i K LS 1) t 1} t> J A M 1 N CU .N > 1 A .N i
GXIl
mes peines.
cxni
CXIV
XV
CXVI
GXYII
16
Wi LETTRKS DE BENJAMIN CONSTANT
CXVIII
21 septembre ISI.").
constances.
ex IX
GXX
CXXl
I. Le 7 octobre 1815.
OCTOBRE 1815 247
accompagne un sacrifice.
y gagneront.
qu'il sulfit à tout dans ses mains. Aussi elle est fort
Mir.
CXXll
NOTK *
CXXIll
la volonté divine ;
qu'au milieu de cet amour dont
je ne vous parle presque pas, et précisément pour
ne pas vous on parler, je vous fais entendre des
mots salutaires, je rappelle dans votre Ame Tordre
des sentiments qui vous réclament : je suis une
lyi'c que Toiaiic brise, mais (jui, en se brisant, re-
tentit de riiarmonie que vous êtes destinée à
écouter.
de bien en mourant.
GXXIV
CXXV
rêt à avancer.
CXXVl
CXXVll
dignité française.
monde.
J'ai trouvé ce qu'on appelle mou apostasie bien
GXXVIII
Bruxelles, ce 12.
mois de plus.
Adieu! écrivez-moi donc. Si j'étais là, je vous
fournirais des nouvelles à envoyer à vos corres-
penl si misérable.
GXXIX
cesseront pas.
loir pour ce qui tient à moi une liaison qui n'est que
di'jiail .
course.
sance pour moi, elles ont tort. C'est moi qui leur
en dois.
GXXX
Bruxelles, ce 29.
firmées.
avaient commencé.
Je suppose que ma fenmie voudia se reposer
C.WXI
que j'ai pris. Il est vrai que le résultat n'en est pas
prendre.
CXXXII
CXXXIII
Bruxelles, 10 janvier.
GXXXIV
lîiiiNrllrs. I i j.uni.'r.
mal.
grâce.
cxxxv
Londres, 27 février.
de partager.
CXXXVI
I.oikIics, 1 i mai's.
ni';i donné {\c> dt'lails sur votre vie. I^lle est tou-
1. Caniilli^ Jonlan.
"1. I.i' luanniis do Nadaillac
.
MA II s 1<SIG 2%
jamais jeune.
mon âme.
CXXXVII
est fade !
CXXXVIII
Spa, 17 août.
songé à elle.
à mon départ.
CXXXIX '
CXI.
pays.
20
'Mb 1. 1: r i I i K N I ) i: i ; i: n .i am n
i ( ; on sta n t
vous en convaiuera.
Auj(>iir<riiiii eiK'oie, ce parti fait beaucoup de
maladresses et i;ale, en uu inslanl, par un mol,
loui ce (pie ses protestai ions d'amour de la liberlé
faute.
rera personne.
t libué, on a eu loil.
protestations de principes.
me lisez.
ex M
1 1 jiiillol 1S17, à iTigo (le citHinaiilo o( un ans. Son corps avait rlé
CXLll
jeune lioiniue.
sang n'a-t-il pas été versé, et, si celui qui a été ré-
CXLIH
et du dévouement.
GXLIV
C XL \
GXLVl
rhommage de ma reconnaissance.
GXLVII
GLXVni
-Ji
322 I, KTTUES I> K I5ENJAMIN CONSTANT
CXLXIX
mille hommages.
FÉVRIER 18-26 323
CL
GLI
17 février 182G.
3-2 m: T T R E S DE IJ EN J A M N
I C >' ST A N T
CLll
CLIII
ma vie.
3-2() LETTRES DE 1] EN J AMIN C N STANT
CLIV
CLV
rarement.
GLYl
du monde en ce p:enre.
CLYIl
irrite l'envie.
1828 3t>a
CLVIII
prospectus,
GLIX
CLX
CLXI
Mille hoinmat»es.
FIN
APPENDICE
APPENDICE
pour la voir une fois déplus. Celte entreprise ne fut pas menée
loin. Il en subsiste quel(iucs fragments que nous donnons ici en
appendice.
dans le monde.
M. Dt: LA HARPE
MADAME DE STAËL
plus quand elle parle de lui. Sa voix émue, ses yeux près
de se mouiller de larmes, la sincérité de son enthousiasme
touchent l'âme de ceux mêmes qui ne partagent pas
son opinion sur cet homme célèbre. On a fréquemment
jeté du ridicule sur les éloges qu'elle lui a donnés dans
ses écrits : quand on l'a entendue sur ce sujet, il est
chante.
LUCIEN BONAPARTE
de lui plaire.
3-18 A PP KN D 1 CE
passagère.
Les lettres de Lucien deviennent plus intéressantes
et |ilns éloquentes à mesure qu'il devient plus pas-
sionné. On y voit hien toujours la vanité, la recherche,
lambition des ornements, le besoin de se mettre en atti-
litant ainsi.
FIN DE l'appendice.
TABLE
Pages
Pi^. Kr ACE .*
1
1807
I. — Dole, le 13 juillet 1
1808
1810
V. — Paris, 8 septembre 8
VI. — Sans date* l:>
1811
I. Los lettres qui suivent out été ocritos do Pa is. Elles ctaieut toujours
jiorlées par un doiuosliiiue, et ne sont, la plu|i irl, liutcos ni du mois, ni
du jour de la semaine. A défaut du secours du timbre d(ï la poste, nous
avons pu, en recourant à d'autres 1. 'tires de la inè ne éjioqn?, assigner à
celles de Benjamin Constant un ordre que la lecture île la correspondance
affirme et justifie. Toutes les dates plus précises que nous avo:is reproduites
Ks lettres autographes.
sont inscrites sur
Nous nous bornons, pour le reste, a indiquer le mois et r.iiiiiée.
360 TAULE.
Pages.
I\. — Soptcmbrc 10
XII. — Oclubic il
Mil. — Oclolire 25
XIV. — Novoiiibic 20
XV. — Novembic 30
X\I. — Nijvoiiibro 31
XVIII. — Novoiiibiv 41
XIX. — Novembre (un billet) iO
XX. — Novembre (un du iiirmc jour)
billet 4()
\XI — Novembre
. 17
XXIII. — Décembre ôO
XXIV. — Décembre 54
XXV. — Décembre 57
XXVI . — Décembre 58
XX VII. — Décembre 00
XXVIII. — Décembre 03
XXIX. — Décembre 05
XXX. — Décembre 07
XXXI . — Décembre 71
XXXII. — Décembre 73
1815
XXXIII. - Janvier 75
XXXIV. — .lanvicr 7U
XXXV. —Janvier 85
XXXVI. — Janvier 80
XXXYU. — Fragment d'une lellre de la reine Caroline
Murât 1)2
TABLE. 361
Pages.
XXXVlil. — Janvier 93
XXXIX. — Janvier 94
XL. — Janvier 98
XLI . — Janvier.
-22 .
. 99
XLII. —Janvier 101
XLIII. — Février 105
XLIV. — Février *
109
XLV. — Février . ,
1 10
XLVI. —Février 11-2
XLVII .
— Février , 117
XLVIII. — Février (billet) 119
XLIX. — Février (second billet du même jour) 119
L. — Février 120
LI. — Février 122
LU. —Février 127
LUI. — Février. — 3 heures du matin 128
LIV. — Février 131
LV — Février
. 134
LYI. — Février 135
LVII. — Mars. — Madame Mongès
l^r à madame
Récamier 137
LVIH. — Mars 139
LIX. — Mars , U3
LX. — Mars U4
LXI. — Mars 146
LXII. — Mars 147
LXIII. —Mars 148
LXIV. — Mars ll'J
3G-2 TABLE.
LXXI.—Mars ir.8
LWIV. — Mars ,
I(i3
LXXVII .
— Mars. — Départ de
-S-l Paris ICU
LXXVIII. — Mars 17(>
XCIV. - .luin VM
XCV. — Juin VX\
C. — Juillet 'loi
Cl. — Juillet im
Cil — Juillet
.
^20.')
1816
1817
182-2
18-23
APPENDICt:
Pages.
M . de Laharpe 3 iO
FIN DE LA TABLE.
DU MEME AUTEUR
FORMAT G li AND I N- 1 8