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ère
1 année
Traitement fiscal ∙ La déduction est admise dans la limite de 100% du salaire de base avec un plafond de 5.000
dhs par mois. Ce plafond englobe les frais d’hébergement, de nourriture, que de transport.
Population cible ∙ Salariés dont la profession exercée nécessite des déplacements d’une manière continue et
régulière (agent ou représentant commercial, VRP, agents itinérants, etc.)
Conditions d’exonération ∙ Régularité dans l’octroi de l’indemnité
2. Rappeler le régime applicable en matière d’IR au différentiel de taux d’intérêt pris en charge
par la société pour les prêts accordés à son personnel (1Pt).
Autres prêts sociaux Est exonérée la dispense des intérêts supportés par l’employeur sur les prêts sociaux
consentis par les employeurs à leur personnel dans la limite de 50 000 DHS
Prêts logement autre que Pour les intérêts des prêts consentis pour l’acquisition ou la construction d’autres
social types de logement destinés à l’habitation principale, les intérêts mis à la charge du
salarié ne doivent pas être inférieurs à ceux supportés par l’employeur.
Cours d’impôt sur le revenu
EXAMEN JUIN 2017
PARTIE I : QUESTIONS OBLIGATOIRES (5 Pts)
• Les dépenses relatives aux postes de téléphone sont exonérées en matière d’IR sur salaires, à
condition que les pièces de dépenses soient libellées au nom de l’entreprise.
• NB : Ces dépenses sont déductibles du résultat fiscal de l’employeur soumis à l’IS ou à l’IR
4. Rappeler les conditions d’exonération en matière d’IR des bons de restauration, dont le prix
unitaire est de 35 DHS, délivrés par la société ABC à ses salariés (1Pt).
Conditions d’exonération :
• Le montant des frais relatifs aux bons de restauration ne peut en aucun cas être supérieur à 20% du salaire brut imposable du
salarié.
• Cette exonération ne peut être cumulée avec les indemnités alimentaires accordées aux salariés travaillant dans des
chantiers éloignés de leur lieu de résidence.
Dans le cas d’espèces, le bon de 35 Dhs est exonéré dans la limite de 20 dhs. L’excédent de 15 Dhs reste
imposable en matière d’IR.
Cours d’impôt sur le revenu
EXAMEN JUIN 2017
PARTIE I : QUESTIONS OBLIGATOIRES (5 Pts)
5. Préciser les conditions d’exonération en matière d’IR des gratifications suivantes accordées par une
société à l’ensemble de son personnel courant la même année (1Pt) :
b. Prime d’Achoura pour un montant de 250 Dhs par enfant (uniquement pour les salariés dont les enfants ont
moins de 15 ans);
c. Frais de scolarité pour un montant de 500 Dhs par enfant (uniquement pour les salariés dont les enfants ont
moins de 21 ans)
• Monsieur MOHSINE a cédé en juin 2016 un immeuble qu’il avait acquis en 2000 auprès de son oncle JALIL.
• Monsieur MOHSINE occupait à titre d’habitation secondaire.
• L’Inspecteur des Impôts avait redressé en 2000 le prix d’acquisition figurant au niveau du contrat. Monsieur
MOHSINE était pressé, il a par conséquent payé les droits d’enregistrement complémentaires sans discussion.
• Monsieur MOHSINE ne dispose pas des pièces justificatives sur des montants qu’il avait engagés :
• Rémunération d’un intermédiaire ayant intervenu dans l’acquisition de l’immeuble : 50.000 Dhs ;
• Frais de peinture engagés en 2001 : 200.000 Dhs ;
• Coût de revient actualisé : (2 000 000,00 x 1,294) + (300 000,00 x 1,294) + (300 000 x 1,209) = 3 338 900,00
• Des loyers d’un appartement sis à Casablanca pour un montant 10.000 Dhs par mois. Le locataire refuse toujours
de payer les loyers des mois de novembre et de décembre 2016.
• A noter que Monsieur SALEM a mis à la disposition de son ami ivoirien un appartement mitoyen au premier
gracieusement. En fait, son ami lui présente beaucoup d’aides pour la prospection commerciale en côte d’ivoire.
Cours d’impôt sur le revenu
EXAMEN JUIN 2017
PARTIE III : CAS DE MONSIEUR SALEM (6 Pts) (Suite)
L’examen du dossier de Monsieur SALEM a permis de constater ce qui suit :
• Monsieur SALEM a acquis courant 2016 un terrain pour un prix de 2.500.000,00 Dhs ;
• Cette acquisition a eu lieu moyennant un crédit bancaire de 1.500.000,00 Dhs ;
• Monsieur SALEM a perçu des dividendes nets d’un montant équivalent à 500.000 Dhs auprès d’une société
ivoirienne qu’il a créée depuis 5 ans en collaboration avec un ancien d’études ;
• Cette société lui a remboursé également son compte courant qui était de 2.000.000 Dhs. Les avances ont été faites
lors du démarrage de la société.
• Monsieur SALEM a déboursé courant 2016 une somme de 220.000 Dhs dans un voyage à Dubai en compagnie de sa
petite famille.
• Monsieur SALEM a pu payer au 31/12/2016, 12 annuités d’un crédit contracté pour l’acquisition d’un appartement
de luxe à tanger. Le montant de chaque annuité est de 85.000 Dhs (principal et intérêt)
• Monsieur SALEM a pu payer une commande importante de matériaux de constructions qu’il compte introduite au
marché ivoirien. La somme payée au fournisseur MATCONS est de 5.000.000 Dhs.
• Monsieur SALEM a participé à raison de 1.000.000 Dhs dans le capital social d’une nouvelle société d’import et
d’export installée à Tanger et a versé 2.000.000 Dhs comme avance en compte courant.
• Travail à faire :
• Au titre des situations n° 1 et 2 ci-dessus, clarifier à Monsieur SALEM le montant de l’IR qu’il devrait
payer (2Pts).
• Rappeler les dispositions régissant le contrôle fiscal s’appuyant sur l’examen de l’ensemble de la
situation fiscale (1Pts).
• Calculer l’excédent des dépenses sur les ressources dans le cas de Monsieur SALEM (3Pts).
• IR/Revenu professionnel
✓ 5 200 000,00 x 20% = 1 040 000,00
✓ (Taux réduit de 20% à l’export article 73-II-F-7°, en considérant que Mr SALEM réalise du chiffre d’affaires à
l’export depuis plus de 5 ans)
✓ Cotisation minimale : 35 000 000,00 x 0,5% = 175 000,00
✓ IR professionnel dû = 1 040 000,00 – 175 000,00 = 865 000,00
Tranche de la superficie couverte allant jusqu'à 150 mètres carrés Néant 100 DH
Tranche de la superficie couverte allant de 151 mètres carrés à 300 mètres carrés 150 DH 150 DH
• La plus-value de cession des actions cotées à la bourse de Paris est imposable au taux d’IR de 20%
libératoire.
• Plus-value de cession = 100 x (2 550-1 450) = 110 000,00
• IR = 110 000,00 x 20% = 22 000,00
• Mode et délai de recouvrement : retenue à la source à effectuer par les intermédiaires financiers et
banques concernés avant le 1er avril de l’année qui suit celle au cours de laquelle les revenus et profits
ont été perçus, mis à disposition ou inscrits en compte du bénéficiaire, après imputation du montant de
l’impôt étranger justifié sur production d’une attestation de l’administration fiscale étrangère.
• Hypothèse : Mr RABEH est un résident fiscal marocain, et la société n’est pas installée dans une zone
franche d’exportation.
• Les dividendes perçus auprès de la société installée à Tanger sont imposables par retenue à la source au
taux d’IR de 15% libératoire.
• On considère que le montant de 100 000,00 Dhs constituent le net perçu après la retenue à la source de
15%.
• IR = 100 000,00 / (1-15%) x 15% = 17 647,06
• Mode et délai de recouvrement : Retenue à la source à verser par la société dans le mois suivant celui au
cours duquel les dividendes ont été payés ou mis à la disposition ou inscrits en compte de Mr RABEH.
• Les intérêts servis à Mr RABEH par la société installée à Tanger sont imposables par retenue à la source :
• Hypothèse 1 : Soit au taux d’IR de 20% non libératoire, à condition que Mr RABEH ait décliné son identité (Nom, prénom,
adresse, N° CIN, N°IF) c’est-à-dire s’il est assujetti à l’IR selon le régime du résultat net réel ou celui du résultat et simplifié ; Cet
impôt de 20% est imputable sur la cotisation de l’impôt sur le revenu avec droit à restitution.
• Hypothèse 2 : Soit au taux de 30% libératoire, en cas de non déclinaison de son identité.
• On considère que le montant de 250 000,00 Dhs constituent le net perçu après la retenue à la source de 20% ou 30%.
• Mode et délai de recouvrement : Retenue à la source à verser par la société dans le mois suivant celui au cours duquel les intérêts
ont été payés ou mis à la disposition ou inscrits en compte de Mr RABEH.
Corrigé :
• Conformément aux dispositions de l’article 89 de la loi n° 17-99 portant code des assurances promulguée par le
Dahir n° 1-02-238 du 25 Rejeb 1423 (3 octobre 2002), des avances peuvent être faites par l'assureur au
contractant dans le cadre des contrats d'assurance retraite, dans la limite de la valeur du rachat.
• Selon cette loi, l'avance s'entend d'un prêt accordé par l'assureur au souscripteur.
• Les avances dont bénéficie l'assuré avant le terme du contrat et/ou avant l’âge de cinquante ans sont
considérées comme des rachats imposables comme suit :
Corrigé :
➢ Dans le cas d’un contribuable ne disposant que de revenus salariaux :
• Lorsque l'assuré bénéficie d'une avance avant le terme du contrat et/ou avant l'âge de cinquante ans, le
montant perçu est imposé par voie de retenue à la source, opérée par le débirentier concerné, au taux du
barème en vigueur au moment de la perception du montant de ladite avance, sans aucun abattement et sans
préjudice de l'application des majorations prévues à l'article 200 du CGI.
• Le montant de l'avance doit être réparti à parts égales sur quatre ans ou sur la période effective de
souscription, si celle-ci est inférieure à quatre ans. Cette opération permet d'obtenir le montant de l’impôt
annuel. Il convient ensuite de multiplier l'impôt annuel par quatre ou par le nombre d'années effectives de
cotisations, si celui-ci est inférieur à quatre ans.
• Lorsque chaque part nette du capital est inférieure au seuil imposable, le débirentier ne retient aucun impôt.
Cours d’impôt sur le revenu
EXAMEN JUIN 2015
PARTIE I : QUESTIONS AU CHOIX
1. La loi de finances 2015 a prévu l’imposition des avances accordées au contribuable dans le cadre
d’assurances retraites. Quelles sont les modalités d’imposition :
a. Pour un contribuable ne disposant que de revenus salariaux ?
b. Pour un contribuable disposant en plus des revenus salariaux, des revenus professionnels ?
Corrigé :
➢Dans le cas où le contribuable dispose d’autres revenus (par exemple des revenus professionnels,
…) en plus des revenus salariaux :
• il doit souscrire une déclaration annuelle du revenu global pour chacune des quatre années d'étalement, en vue de
régulariser sa situation fiscale d'ensemble.
Cette disposition n’est applicable qu’aux avances accordées à compter du 1er janvier 2015.
Référence légale : Article 28-III du CGI
2. Quels sont les engagements à respecter par la société bénéficiaire de l’apport dans le
cadre de l’avantage concernant « l’apport du patrimoine professionnel d’une ou de
plusieurs personnes physiques à une société passible de l’IS »
3. Quel est le régime fiscal applicable au personnel salarié d’une société holding offshore ?
Corrigé :
• Les traitements, émoluments et salaires bruts versés par les sociétés holding offshore à leur personnel
salarié sont soumis, au taux spécifique libératoire de 20%, conformément aux dispositions de l’article
73-II-F-8° du Code Général des Impôts.
• Le personnel salarié résidant au Maroc bénéficie du même régime fiscal à condition de justifier que la
contrepartie de sa rémunération en monnaie étrangère convertible a été cédée à une banque marocaine.
4. Quel est le régime fiscal applicable aux contribuables qui résident au Maroc et qui
perçoivent une pension de retraite de source étrangère ? Quelles sont les obligations y
afférentes ?
Corrigé :
• En plus des abattements forfaitaires (55% pour le montant < 168 000 Dhs par an, et 40% pour le surplus) prévus à
l’article 60-I du C.G.I applicables, selon le cas, à toute pension de retraite quelle que soit son origine, les assujettis
disposant d’une pension de retraite de source étrangère bénéficient, en outre, d'une réduction de 80% du montant
de l'impôt dû (article 76 du C.G.I) au titre de leur pension globale et correspondant aux sommes transférées au
Maroc à titre définitif en dirhams non convertibles.
• D’une façon générale, pour bénéficier de cette atténuation, le contribuable doit produire avant le 1er Mars de
chaque année une déclaration du revenu global, prévue par les dispositions de l’article 82 du C.G.I, accompagnée
des documents ci-après :
• une attestation de versement des pensions établie par le débirentier ou tout autre document en tenant lieu ;
• une attestation indiquant le montant en devises reçu pour le compte du pensionné et la contre-valeur en dirhams au jour
du transfert délivrée par l'établissement de banque ou de crédit ou par tout autre organisme intervenant dans le paiement
des pensions susvisées
Cours d’impôt sur le revenu
EXAMEN JUIN 2015
PARTIE I : QUESTIONS AU CHOIX
4. Quel est le régime fiscal applicable aux contribuables qui résident au Maroc et qui perçoivent une
pension de retraite de source étrangère ? Quelles sont les obligations y afférentes ?
Corrigé :
• Par ailleurs et lorsque la conversion est faite à partir d’un compte ouvert au Maroc en dirhams
convertibles, le pensionné est tenu de joindre à la déclaration du revenu global, les pièces suivantes :
• une attestation de versement des pensions établie par le débirentier (caisse de retraite étrangère) ;
• une attestation indiquant le ou les montants en devises reçu et leur contre-valeur en dirhams portées au jour du
transfert au crédit du compte en dirhams non convertibles ouvert par le retraité chez un établissement de crédit
marocain ;
• La société INTERNATIONALE souhaite savoir le traitement fiscal à réserver aux jetons de présence qui
seront versés en juin 2015 aux membres du conseil d’administration qui se compose comme suit :
• Administrateurs marocains salariés de la société ;
• Administrateurs marocains personnes physiques non salariées de la société ;
• Administrateurs personnes physiques étrangers (n’ayant pas leur domicile fiscal au Maroc)
• Monsieur RAJI compte recevoir une pension de retraite de source marocaine d’un montant de 200 000
Dhs au titre de 2015.
Il vous demande de lui déterminer le montant net imposable.
• La loi de finance 2015 a apporté des modifications concernant la déduction des primes ou cotisations se
rapportant aux contrats d’assurance retraite.
Préciser le sort réservé aux contrats conclus avant le 1er janvier 2015.
• Par conséquent, les contrats conclus avant cette date continuent à bénéficier du régime fiscal applicable avant le
1er janvier 2015 à savoir:
✓ En cas de revenus salariaux uniquement: déduction de 100% des primes ou cotisations du salaire net imposable
✓ En cas de revenus salariaux et d’autres catégories de revenus : soit déduire 100% des primes ou cotisations au niveau du salaire
net imposable, soit déduire les primes ou cotisations dans la limite de 6% du revenu global imposable
Cours d’impôt sur le revenu
EXAMEN JUIN 2015
PARTIE II : CAS PRATIQUES
Cas n° 2 de Monsieur HAMZAOUI
➢ Monsieur HAMZAOUI compte disposer en 2015 d'un salaire net annuel de 100 000 Dhs et d'un revenu net professionnel
de 200 000 Dhs. Il a souscrit en 2015 à un régime de retraite complémentaire.
Sachant que le montant de la prime annuelle est de 60 000 Dhs, Monsieur HAMZAOUI souhaite avoir votre conseil
concernant la déduction fiscale de ladite prime.
➢ Présenter les avantages fiscaux prévus par le code général des impôts (LF 2015 modifiée et complétée par la LF 2018) :
✓ En cas de recrutement du personnel.
✓ En cas de recours à des stagiaires dans le cadre de la formation insertion professionnelle.
➢ Monsieur HAMZAOUI a procédé début 2015 à la cession au prix de 1.000.000 Dhs d’un appartement acheté par son
épouse en 2005 au prix de 500.000 Dhs, et destiné à leur habitation principale depuis mars 2005.
En date du 1er janvier 2011, son épouse lui a fait donation dudit appartement. La valeur de l’appartement à cette date est
de 900.000 Dhs.
Monsieur HAMZAOUI souhaite avoir votre avis sur le traitement fiscal de ce produit et quelles sont les obligations qu’il
doit observer.
Corrigé :
➢Traitement fiscal et obligations à observer dans le cas de la cession:
• Conformément aux dispositions de l’article 63-II-B du Code Général des impôts (C.G.I), n’est exonéré de
l’impôt que le profit réalisé sur la cession d’un immeuble occupé à titre d’habitation principale par son
propriétaire depuis au moins six (6) ans au jour de ladite cession.
• Aussi, et dans la mesure où Monsieur HAMZAOUI n’est devenu propriétaire dudit bien qu’à partir de
janvier 2011, date à laquelle son épouse lui a fait donation dudit appartement, vous ne pouvez prétendre
au bénéfice de l’exonération précitée qu’après l’expiration du délai d’au moins six ans.
• Le chiffre d’affaires de l’activité professionnelle de Monsieur JAWHAR (Bijouterie) est comme suit :
Travail à faire :
Evaluer le risque fiscal encouru par Monsieur JAWAHAR au titre de la période 2014 à 2017.
Pour y arriver, on vous demande de procéder à la détermination de ce qui suit :
•Evaluation des dépenses au sens des dispositions de l’article 29 du CGI ;
•Evaluation des ressources afférentes aux revenus déclarés ;
•Evaluation de l’ensemble des ressources justifiées ;
•Détermination, éventuellement, de l’excédent des dépenses sur les ressources ;
• NB 2 : Extrait de l’article
29 du CGI :
résultat professionnel
500
2014 (à retenir : 1500000-1000000)000,00
2015 (à ne pas retenir: 1000000-2000000)
500
2016 (à retenir : 1500000-1000000) 000,00
2017 (à ne pas retenir : 500000-1500000)
Crédit professionnel : non à ne pas retenir
Crédit personnel : oui à retenir 3 000 000,00
Emprunts / famille 2 000 000,00 1 000 000,00
Cours d’impôt sur le revenu
500
CAS D’EXAMEN DE LA SITUATION D’ENSEMBLE
CAS DE MONSIEUR JAWHAR
Corrigé