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Groupe stable (ou stabilisable) de constituants. Organisation d'une série Ancrage d'une unité
limitée de notions (souvent contextuelle, cursive
La phrase est un phénomène constant et stable qui actantielles), autour d'un ou ou détachée à un autre
fournit la signification. Une phrase est construite selon
de quelques relateurs. contexte préconstruit
les règles structurales de la syntaxe et selon de ou à une situation
critères de grammaticalité. énonciative.
Paul n'aime pas beaucoup le sport.
L'énoncé est un
phénomène variable lié
On est au niveau sémantique, à l'activité de langage
celui de la construction d'une en situation dans un
référence. <je-ici-maintenant>. Il
est relié à un contexte
et il fournit le sens en
fonction de la
compréhension et de
l'interprétation.
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À l'idée de grammaticalité les linguistes de l'énonciation comme Culioli préféreront celui de jugement de
recevabilité.
II Subjectivité et objectivité
Selon Émile Benveniste, la langue est générée par des activités discursives.
Le discours est lié à la situation d'énonciation Dans le récit, la situation d'énonciation n'est pas prise
subjective et à la déixis ; certains pronoms comme en compte, l'énonciateur fait comme si les
« je » et « tu » sont susceptibles d'être employés ainsi événements se racontaient d'eux-mêmes.
que certains temps verbaux. Le passé simple ne sera utilisé que dans des conditions
de récit, et les seuls pronoms personnels qui pourront
être employés sont : « il », « elle », « ils » et « elles ».
III Pragmatique :
C'est la partie de la linguistique qui traite du langage associé à son utilisation et à l'action
Le concept d'acte de parole a été proposé par John Langshaw Austin en 1962 et développé par John. R. Searle
en 1969, tous deux, philosophes du langage :
A. constatif et performatif
je te baptise,
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je vous déclare unis par les liens du mariage.
Je déclare la séance ouverte.
- Affirmation :
- Promesse :
je te promets de venir
ACTE LOCUTOIRE : production d'un énoncé selon un certain nombre de règles linguistiques.
FORCE ILLOCUTOIRE : intention de l'énonciateur en ce qui concerne le type d'information contenue dans
l'énoncé :
- déclaration,
- promesse,
- interdiction...
EFFET PERLOCUTOIRE effet produit par la production de l'énoncé sur le co-énociateurs ou sur ses actes.
Héritée de la pensée logiciste, le fait de se demander si un énoncé est vrai ou faux est particulièrement décrié
par les linguistes contemporains.
À l'énoncé :
Considéré comme faux par Bertrand Russell, puisqu'il n'y a pas de roi en France actuellement, on peut
répliquer que de par son énonciation l'énonciateur préconstruit un cadre dans lequel cet énoncé est valide. Le
problème de savoir si l'information se vérifie effectivement dans le monde n'est pas pertinent en ce qui
concerne sa recevabilité.
Ducrot explique que la présupposition tend à régir le discours ultérieur en lui imposant un cadre.
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Par exemple l'énoncé :
En fait ce qui intéresse Ducrot c'est ce qui relève de l'implicite (ce qu'on dit sans le dire) :
Implications Métarègles
Du point de vue des réalités du monde, si je dis : Il s'agit de la loi de l'existence. Si je dis,
J'implique que je n'ai pas d'allumettes. on sait qu'il ne peut pas s'agir d'un animal vivant.
Présupposés Sous-entendus
présuppose que Jacques fumait avant sous-entend qu'Alain aime beaucoup le vin.
Les présupposés sont indéniables mais on peut nier avoir fait un sous-entendu.
3. Les implicatures
Tout énoncé a une fonction communicative. H. Paul Grice explique qu'il existe un principe de coopération
linguistique dont il ne faut violer aucune des maximes pour être cohérent :
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Maximes de Grice:
À la question :
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La construction d'un énoncé se produira en trois étapes :
NOTION ET DOMAINE Une notion est un faisceau de propriétés physico-culturelles (ex. humanité) à partir
NOTIONNEL de laquelle on construira une classe d'occurrence appelé domaine notionnel.
Une occurrence sera appréhendée de façon
quantitative
ou
qualitative :
en relation avec une valeur typique. Il y aura alors construction d'un gradient
(humain<-- humanoïde<--non humain)
La première étape d'un énoncé consiste à construire une relation primitive entre
deux notions (ex. <Moi, voir, humain>)
J'ai vu un humain.
C'est l'humain que j'ai vu.
L'humain, je l'ai bien vu.
PRODUCTION EFFECTIVE C'est à ce niveau qu'apparaîtront les marques de détermination, de temps, d'aspect
DE L'ÉNONCÉ et de modalité.
J'ai vu un humain
Je verrai l'humain en question.
je n'ai pas vu d'humain.
Il se peut que j'ai vu un humain
D'humain, moi je n'en ai pas vu.