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4 clefs pour s’affirmer face à un collègue difficile

Entre vous et lui, le conflit est larvé depuis plusieurs mois. Rien à faire, sauf prendre sur vous et attendre que ça passe ? Non. Yves Richez, coach et fondateur du cabinet Success*,
indique quatre points-clefs pour une sortie de crise rapide.

Interrogez-vous
Une tension prend (presque) toujours naissance suite à un évènement ou une série de faits en amont. Demandez-vous quel pourrait être l’élément déclencheur de cette tension. Est-ce
une situation particulière ? Un contexte précis ? Un évènement qui aurait été à l’origine du problème ? Exemple type : tout le monde est fatigué car les dernières vacances sont loin. La
tension monte pour un « rien ». Dans ce cas, gardez votre distance face à ses propos, restez empathique, toutefois signalez à votre interlocuteur que si vous pouvez considérer son point
de vue, son attitude est pour vous difficilement acceptable.
Sachez distinguer la tension de la peur
« Sortir les crocs » (l’actuel sourire) reste une réaction ancestrale de défense du territoire et des biens. En quoi représentez-vous un danger potentiel pour votre « adversaire » ? Êtes
« générateur » de danger ? Exemple classique : vous êtes en « compétition » et visez le même poste. Si tel est le cas, demandez-vous quelle « relation guerrière » vous souhaitez avoir
Voulez-vous vraiment entrer dans ce jeu du « que le meilleur gagne » ? Si tel est le cas, ayez un discours clair, explicite et une attitude cohérente. Restez loyal : on ne peut pas vous
reprocher de viser un poste plus élevé. Le tout est de respecter les règles du jeu.
Ne donnez pas prise à la critique
Dans le cas d’une critique ouverte, recentrez la discussion sur les faits et nommez l’émotion : « Que veux-tu dire exactement ? », « Donne-moi des précisions ». N’hésitez pas à faire part
de vos sentiments : « Mon sentiment est que je n’arrive pas à installer une relation de confiance entre nous », « J’ai besoin que tu me reprécises telle ou telle chose ». Mettez des mots sur
le problème et faites part de vos émotions avec assertivité : les faits, mon sentiment, ma demande.
Déjouez les tentatives de déstabilisation
Face à une personnalité manipulatrice, les conseils précédents ne vous seront (peut-être) d’aucun secours car le but du manipulateur voir du pervers est de vous conduire là où il veut en
vous mettant petit à petit sous sa domination. Laissez ici les émotions « au placard » et jouez la « factuel ».

Mettez votre interlocuteur face à ses contradictions.

A l’attaque frontale, répondez par une question. Exemple, il vous dit : « On ne peut décidément rien vous confier ! ». Questionnez tranquillement : « Quand vous dites « on » que
dites-vous exactement ? » ou « Qu’est ce qui vous fait dire ca ? »

Soyez factuel et concret, jamais dans l’émotion et toujours (extrêmement) bienveillant. Le pire pour un manipulateur ? Se heurter à un mur de sérénité. Ses attaques n’ont alors aucune
prise. Car la meilleure prise pour lui, c’est votre peur.

Adoptez le principe du « non-agir » chinois (faire et ne plus faire mais de sorte à ce que rien ne soit pas fait). Soit : faites vous oublier pendant un temps et veillez à ce que rien ne puisse
vous être reproché. Le propre du manipulateur/pervers ? Il passe d’une victime à une autre. (Chacun son tour).
En résumé : une relation difficile est comme un feu qui a besoin pour se déployer à la fois d’air et de combustibles. Si l’un des deux éléments fait défaut, le conflit s’éteindra de lui-même.
C.G.
* www.success.tm.fr
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