Professional Documents
Culture Documents
NOTE D’OPERATION
La notice légale sera publiée au Bulletin des annonces légales obligatoires du 14 juillet 2006.
En application des articles L. 412-1 et L. 621-8 du Code monétaire et financier et de son Règlement général,
notamment de ses articles 211-1 à 216-1, l’Autorité des marchés financiers a apposé le visa n° 06-258 en date du
10 juillet 2006 sur le présent prospectus. Ce prospectus a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de
ses signataires. Le visa, conformément aux dispositions de l’article L. 621-8-1-I du Code monétaire et financier,
a été attribué après que l’Autorité des marchés financiers a vérifié « si le document est complet et
compréhensible, et si les informations qu’il contient sont cohérentes ». Il n’implique ni approbation de
l’opportunité de l’opération, ni authentification des éléments comptables et financiers présentés.
Chef de file
Des exemplaires du présent prospectus sont disponibles sans frais sur le site Internet de l’Autorité des marchés financiers
(ww.amf-france.org) et auprès de :
- DMC, 10 avenue Ledru-Rollin, 75012 Paris
- Natexis Bleichroeder SA - 100, rue Réaumur, 75002 Paris
SOMMAIRE
RESUME DU PROSPECTUS................................................................................................. 6
2/98
4.3.5 Stabilisation-Interventions sur le marché ........................................................ 68
4.4 DETENTEURS DE VALEURS MOBILIERES SOUHAITANT LES VENDRE ........................... 68
5 EMISSION ET ADMISSION A LA NEGOCIATION SUR LE MARCHE
EUROLIST D’EURONEXT PARIS D’OBLIGATIONS CONVERTIBLES EN
ACTIONS NOUVELLES DMC ........................................................................................... 69
5.1 INFORMATIONS SUR LES OBLIGATIONS CONVERTIBLES EN ACTIONS NOUVELLES (LES
« OBLIGATIONS ») DEVANT ETRE OFFERTES/ADMISES A LA NEGOCIATION SUR LE MARCHE
EUROLIST D’EURONEXT PARIS .............................................................................................. 69
5.1.1 Nature et catégorie des obligations convertibles offertes et admises à la
négociation ....................................................................................................................... 69
5.1.2 Droit applicable et tribunaux compétents........................................................ 69
5.1.3 Forme et mode d’inscription en compte des obligations convertibles............. 69
5.1.4 Devise d’émission............................................................................................. 69
5.1.5 Rang de créance, maintien de l’emprunt à son rang ....................................... 70
5.1.6 Droits attachés aux Obligations....................................................................... 70
5.1.7 Taux d’intérêt nominal et dispositions relatives aux intérêts dus.................... 73
5.1.8 Amortissement de l’emprunt et procédures de remboursement ....................... 73
5.1.9 Taux de rendement actuariel annuel brut ........................................................ 75
5.1.10 Représentation des porteurs d’Obligations...................................................... 75
5.1.11 Autorisations .................................................................................................... 77
5.1.12 Date prévue de l’émission ................................................................................ 78
5.1.13 Restriction à la libre négociabilité des Obligations......................................... 78
5.1.14 Régime fiscal des Obligations .......................................................................... 79
5.1.15 Régime fiscal de la conversion des Obligations............................................... 82
5.1.16 Régime fiscal applicable aux actions DMC issues de la conversion des
Obligations ....................................................................................................................... 83
5.1.17 Informations concernant le sous-jacent ........................................................... 83
5.1.18 Offres publiques ............................................................................................... 83
5.2 CONDITIONS DE L’EMISSION D’OBLIGATIONS CONVERTIBLES .................................... 84
5.2.1 Conditions, calendrier prévisionnel et modalités des demandes de souscription
84
5.2.2 Plan de distribution et allocation des Obligations........................................... 87
5.2.3 Nominal unitaire – Prix d’émission ................................................................. 89
5.2.4 Placement et garantie....................................................................................... 89
5.3 ADMISSION A LA NEGOCIATION ET MODALITES DE NEGOCIATION.............................. 90
5.3.1 Admissions aux négociations ........................................................................... 90
5.3.2 Place de cotation.............................................................................................. 90
5.4 INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES .......................................................................... 90
6 DEPENSES LIEES AUX EMISSIONS D’ACTIONS NOUVELLES ET
OBLIGATIONS CONVERTIBLES..................................................................................... 91
7 DILUTION...................................................................................................................... 92
7.1 MONTANT ET POURCENTAGE DE DILUTION RESULTANT IMMEDIATEMENT DE L’OFFRE
92
7.2 INCIDENCES DE L’EMISSION SUR LA SITUATION DE L’ACTIONNAIRE .......................... 93
8 INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES ............................................................... 96
8.1 CONSEILLERS AYANT UN LIEN AVEC LES EMISSIONS .................................................. 96
8.2 RESPONSABLES DU CONTROLE DES COMPTES ............................................................ 96
3/99
8.3 RAPPORT D’EXPERT ................................................................................................... 96
8.4 INFORMATIONS CONTENUES DANS LE PROSPECTUS PROVENANT D’UNE TIERCE PARTIE
97
9 MISE A JOUR DES INFORMATIONS CONCERNANT L’EMETTEUR............. 98
9.1 PARTENARIAT KOHINOOR ......................................................................................... 98
9.2 INFORMATIONS SOCIALES .......................................................................................... 98
9.3 TABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT DE REFERENCE 2005 ................................ 98
4/99
Incorporation par référence
Les informations incluses dans ces deux documents de référence autres que celles citées ci-
dessus ont été, le cas échéant, remplacées et/ou mises à jour par des informations incluses
dans le prospectus de l’opération.
Les deux documents de référence ci-dessus cités sont disponibles sans frais sur le site Internet
de l’Autorité des marchés financiers (ww.amf-france.org) et auprès de DMC, 10 avenue
Ledru-Rollin, 75012 Paris
5/98
RESUME DU PROSPECTUS
___________________________________________________________________________
Avertissement au lecteur
Ce résumé doit être lu comme une introduction au prospectus. Toute décision d’investir dans les instruments
financiers qui font l’objet de l’opération doit être fondée sur un examen exhaustif du prospectus. Lorsqu’une
action concernant l’information contenue dans le prospectus est intentée devant un tribunal, l’investisseur
plaignant peut, selon la législation nationale des Etats membres de la Communauté européenne ou parties à
l’accord sur l’Espace économique européen, avoir à supporter les frais de traduction du prospectus avant le début
de la procédure judiciaire. Les personnes qui ont présenté le résumé, y compris le cas échéant sa traduction, et en
ont demandé la notification au sens de l’article 212-42 du règlement général de l’AMF, n’engagent leur
responsabilité civile que si le contenu du résumé est trompeur, inexact ou contradictoire par rapport aux autres
parties du prospectus.
Contexte :
6/98
Les engagements de souscriptions se répartissent comme suit :
Souscription OC Souscription actions
Bear stearns 17 933 233,12
Goldman Sachs 5 564 392,29
West L.B. 3 418 884,97
Guiness Peat 3 400 000,00
Natexis Banques Populaires 2 717 088,98
New York Life Insurance 2 158 671,43
Principal Life Insurance 2 158 671,43
Bank of America 1 811 812,28
GE Capital Insurance 863 468,57
Total 26 916 510,38 13 109 712,69
Ces accords ont fait l’objet d’une ordonnance de constatation par le Tribunal de Commerce de
Paris le 21 juin 2006. Une demande d’homologation a été déposée ; elle devrait être effective
pour la fin juillet 2006.
Date de jouissance des Actions Nouvelles Les actions nouvelles porteront jouissance au
1er janvier 2006. Elles seront assimilées dès leur
admission aux actions anciennes.
Droit préférentiel de souscription La souscription des actions nouvelles sera réservée, par
préférence, du 13 juillet au 28 juillet 2006 inclus aux
propriétaires des actions composant le capital social
existant ou aux cessionnaires de leurs droits qui
pourront souscrire à titre irréductible à raison de 1
action nouvelle pour 3 actions anciennes possédées,
sans qu’il soit tenu compte des fractions.
7/98
résulter une attribution de fraction d'action nouvelle.
Cotation du droit préférentiel de souscription Le droit de souscription sera détaché le 13 juillet 2006
et négocié à partir de ce même jour au marché Eurolist
d’Euronext jusqu’à la clôture de la période de
souscription, soit le 28 juillet 2006, sous le code ISIN
FR 0010356808.
Valeur théorique du droit préférentiel de 0 euro sur la base d’un cours de l’action de 2,50euros
souscription (cours de clôture du 7juillet 2006).
Cotation des actions nouvelles Les actions nouvelles feront l'objet d'une demande
d'admission au marché Eurolist d'Euronext Paris SA.
La cotation des actions nouvelles ne pourra intervenir
qu’après l’établissement du certificat du dépositaire.
8/98
Prêteur Dette Engagements
Protocolée de souscription
Natexis Banques 5 434 177,96 € 2 717 088,98 €
Populaires
Bank of 3 440 500,98 € 1 703 878,71 €
America, NA
New York Life 4 358 826,20 € 2 158 671,43 €
Insurance
Principal Life 4 358 826,20 € 2 158 671,43 €
Insurance
GE Capital 1 743 530,48 € 863 468,57 €
Insurance
Banc of America 217 941,31 € 107 933,57 €
Securities
Limited
9/98
Taux de rendement actuariel brut 1% à la date de règlement des obligations (en l'absence
de conversion en actions et en l'absence
d'amortissement anticipé).
Cotation des obligations convertibles Les obligations convertibles font l'objet d'une demande
d'admission au marché Eurolist d'Euronext Paris S.A.
Leur première cotation est prévue le 11 août 2006, sous
le code ISIN FR 0010356816.
Conversion des obligations en actions nouvelles Les porteurs d'obligations convertibles en actions
nouvelles pourront demander la conversion des
obligations en actions nouvelles de la Société, à tout
moment à compter de la date d’admission des
obligations sur le marché Eurolist d’Euronext Paris,
jusqu'au septième jour ouvré qui précède la date de
remboursement normal ou anticipé, à raison de une
action par obligation, sous réserve des ajustements
prévus au paragraphe 5.1.6.5 ("Maintien des droits des
porteurs d'Obligations convertibles").
Dans l’hypothèse d’un amortissement anticipé des
Obligations tel que prévu au 5.1.8.2 « Amortissement
anticipé soumis au remboursement intégral de la Dette
Protocolée », le rapport de conversion s’établira
comme suit sous réserve des ajustements prévus au
5.1.6.5 « Maintien des droits des porteurs
d’Obligations convertibles » :
- du 9 août 2013 au septième jour ouvré qui
précède le 9 août 2014, 1 Obligation pourra
être convertie en 0,75 action nouvelle ;
- du 9 août 2014 au septième jour ouvré qui
précède le 9 août 2015, 1 Obligation pourra
être convertie en 0,5 action nouvelle ;
- du 9 août 2015 au septième jour ouvré qui
10/98
précède le 9 août 2016, 1 Obligation pourra
être convertie en 0,25 action nouvelle.
Jouissance des actions nouvelles émises à la suite de Les actions nouvelles émises à la suite d'une
la conversion conversion des obligations seront soumises à toutes les
stipulations des statuts et porteront jouissance à
compter du 1er jour de l'exercice social au cours duquel
se situe la date d'exercice. Elles donneront droit au titre
dudit exercice social et des exercices ultérieurs, à
égalité de valeur nominale, au même dividende que
celui qui pourra être attribué aux autres actions portant
même jouissance. Elles seront, en conséquence,
entièrement assimilées aux dites actions à compter de
la mise en paiement du dividende afférent à l'exercice
précédent ou, s'il n'en était pas distribué, après la tenue
de l'assemblée annuelle statuant sur les comptes de cet
exercice.
Cotation des actions nouvelles Les actions nouvelles DMC résultant de la conversion
feront l'objet de demandes d'admission périodiques sur
le marché Eurolist d'Euronext Paris. Elles feront l'objet
d'une demande d'admission aux négociations sur le
marché Euronext Paris en fonction de leur date de
jouissance, soit directement sur la même ligne que les
actions anciennes soit dans un premier temps, sur une
seconde ligne.
11/98
l’émission, soit de limiter le montant des obligations
convertibles en actions nouvelles émises au montant
des souscriptions recueillies, sous la condition que
celui-ci atteigne les trois quarts au moins de l’émission,
soit de répartir librement tout ou partie des obligations
convertibles en actions nouvelles dont l’émission a été
décidée mais n’ayant pas été souscrites, soit d’offrir
tout ou partie des obligations convertibles en actions
nouvelles non souscrites au public.
Cotation du droit préférentiel de souscription Le droit de souscription sera détaché le 13 juillet 2006
et négocié à partir de ce même jour au marché Eurolist
d’Euronext jusqu’à la clôture de la période de
souscription, soit le 28 juillet 2006, sous le code ISIN
FR 0010356840.
Valeur théorique du droit préférentiel de 0 euro sur la base d’un cours de l’action de 2,50 euros
souscription (cours de clôture du 7 juillet 2006).
12/98
Toute personne (y compris les trustees et les nominees) recevant le présent prospectus ne doit
le distribuer ou le faire parvenir dans de tels pays qu'en conformité avec les lois et
réglementations qui y son applicables.
Toute personne qui, pour quelque cause que ce soit, transmettrait ou permettrait la
transmission du présent prospectus dans de tels pays, doit attirer l'attention du destinataire sur
les restrictions applicables à l'offre.
De façon générale, toute personne souhaitant souscrire des actions nouvelles ou des
obligations convertibles en actions nouvelles hors de France devra s'assurer que cet exercice
n'enfreint pas la législation applicable. Le prospectus, ou tout autre document relatif à l'offre,
ne pourra être distribué hors de France qu'en conformité avec les lois et réglementations
applicables et ne pourra constituer une offre de souscription ou de vente dans les pays où une
telle offre enfreindrait la législation applicable.
Les actions nouvelles, les obligations convertibles en actions nouvelles et les droits
préférentiels de souscription ne seront pas offerts, vendus, exercés ou livrés sur le territoire
des Etats-Unis d'Amérique et ne seront pas enregistrés au sens du U.S. Securities Act of 1933
(le "Securities Act").
Calendrier indicatif :
Le calendrier ci-dessus et les dates figurant par ailleurs dans la présente note d’opération sont
fournis à titre indicatif et pourront être modifiés en raison d’événements indépendants de la
volonté de DMC et affectant le bon déroulement de l’opération. Toute modification du
calendrier fera l’objet d’un communiqué de DMC et d’un avis diffusé par Euronext Paris.
13/98
Dilution :
Participation de l’actionnaire en %
Base non diluée Base diluée (1)
Avant émission des actions nouvelles et avant
conversion des obligations convertibles en actions 1,00 0,98
objets de la présente note d’opération
Après émission des 5 196 008 actions nouvelles et
avant conversion des obligations convertibles en 0,75 0,74
actions objets de la présente note d’opération
Après émission des 5 196 008actions nouvelles et
après conversion des 9 352 812 obligations 0,52 0,51
convertibles objets de la présente note d’opération
(1) Les calculs sont effectués en prenant pour hypothèse l’exercice de la totalité des plans
d’options de souscription d’actions (exerçables ou non).
Participation de l’actionnaire en %
Base non diluée Base diluée(1)
Avant émission des actions nouvelles et avant
conversion des obligations convertibles objets de 1,00 0,98
la présente note d’opération
Après émission des 4 369 904 actions nouvelles
garanties et avant conversion des obligations
0,78 0,77
convertibles en actions nouvelles objets de la
présente note d’opération
Après émission des 4 369 904 actions nouvelles
garanties et après conversion des 8 544 923
0,55 0,54
obligations convertibles en actions nouvelles
garanties objet de la présente note d’opération
(1) Les calculs sont effectués en prenant pour hypothèse l’exercice de la totalité des plans
d’options de souscription d’actions (exerçables ou non).
14/98
Données boursières Cours de clôture 7juillet 2006 : 2,50euros
Cours extrêmes depuis le 1er janvier 2006 : 2,20 – 3,80
euros
Cours extrêmes 2005 5,34 – 2,90 euros
15/98
Principales données financières
Tendances :
16/98
Chiffre d’affaires consolidé du premier trimestre
Premier trimestre 2006 2005
DMC Creative World 21.2 21.1
Loisirs & Création 6.8 6.1
Sportswear 17.6 17.4
TOTAL premier trimestre 45.6 44.6
L’évolution du chiffre d’affaires de la branche DMC Creative World est de +0.5 % sur le
premier trimestre avec une forte progression en Asie +45.9 %, une légère croissance en
Amérique du Nord +0.5 % et un recul en Europe -6.3 %.
A fin mai 2006, le chiffre d’affaires du Groupe s’est établi comme suit :
2006 2006/2005 %
DMC Creative World Europe 22,0 - 8,0
Ventes Etats-Unis 8,3 + 7,8
Asie 5,1 + 46,3
CW 35,4 + 1,1
Les investisseurs sont invités à prendre en considération les risques décrits ci-dessous avant
de prendre leur décision d’investissement :
- les risques liés aux émissions d’actions nouvelles et d’obligations convertibles
en actions nouvelles sont détaillés à la section 2.1 de la note relative aux
instruments financiers, notamment :
• Le marché des droits préférentiels de souscription de DMC pourrait
n’offrir qu’une liquidité limitée.
• En cas de baisse substantielle du cours des actions DMC, les droits
préférentiels de souscription pourraient perdre leur valeur.
• Les actionnaires actuels qui n’exerceraient pas leurs droits
préférentiels de souscription ou qui les céderaient, verraient leur
participation diluée.
• Les fluctuations de marchés, la conjoncture économique ainsi que les
opérations financières en cours pourraient accroître la volatilité du
cours des actions DMC.
• Des ventes d’actions ou obligations convertibles en actions de la
Société ou de droits préférentiels de souscription pourraient intervenir
sur le marché pendant le placement, s’agissant des droits préférentiels
de souscription, ou pendant ou après le placement, s’agissant des
actions et obligations convertibles en actions, et pourraient avoir un
17/98
impact défavorable sur le cours de l’action ou de l’obligation
convertible en action ou sur la valeur des droits préférentiels de
souscription.
• L’opération ne fait pas l’objet d’une garantie de bonne fin au sens de
l’article L. 225-145 du Code de commerce.
• Risques pouvant influer sensiblement sur les obligations convertibles.
Le cours des obligations convertibles en actions sur le marché
Eurolist d’Euronext Paris est susceptible d’être affecté par
l’évolution du cours et de la volatilité du sous-jacent, c'est-à-
dire de l’action DMC.
De plus, l’évolution des taux d’intérêt, de la situation financière
de DMC et de ses conditions de financement, et plus
généralement les fluctuations des marchés boursiers ainsi que
du contexte économique peuvent affecter de façon significative
le cours des obligations convertibles en actions.
Enfin, la liquidité des obligations convertibles en actions peut
s’avérer très limitée. Cette faiblesse de liquidité peut entraîner
des fluctuations importantes du cours des obligations
convertibles en actions.
- Les risques liés à DMC sont présentés dans le document de référence déposé
auprès de l’AMF le 22 juin 2006 sous le numéro D.06-0618, notamment à la
rubrique « Risques » page 24, notamment :
• les risques de marché et risques liés aux clients et fournisseurs
• le risque de change lié aux activités de DMC en US$,
• le risque de taux sur la dette,
• les risques juridiques (essentiellement prud’homaux),
• les risques industriels,
• les risques environnementaux.
Directoire :
Jacques Boubal
Norbert Blanc
Pierre Gadoux
Dominique Poile
18/98
Commissaires aux comptes titulaires :
BDO Marque & Gendrot, 23, rue de Cronstadt - 75015 Paris,
représenté par M. Joël ASSAYAH
Deloitte et Associés, 185, avenue Charles-de-Gaulle, 92200 Neuilly-sur-Seine,
représenté par Albert AIDAN
A la date des présentes, la répartition du capital et des droits de vote de DMC est la suivante :
Pienza International BV (Groupe Guinness Peat) 17,27%
Assurances Générales de France - AGF 9,91%
Caisse des Dépôts et Consignations - CDC 5,23%
Sous-total concert AGF + CDC 15,1%
Flottant 67,59%
TOTAL 100,0%
Hypothèse : Souscriptions réduites aux engagements des Prêteurs et de Guinness Peat Group
Après Après augmentation
Actuel augmentation de de capital et
capital conversion des OC
19/98
Hypothèse : Souscriptions représentant 100% des émissions
Après Après augmentation
Actuel augmentation de de capital et
capital conversion des OC
Pienza International BV (GPG) 17,27% 18,41% 12,69%
Assurances Générales de France - AGF 9,91% 7,44% 5,13%
Caisse des dépôts et consignations 5,23% 3,92% 2,70%
Sous total concert AGF-CDC 15,14% 11,36% 7,83%
Bear Stearns 18,89%
Natexis Banques Populaires 4,36% 3,01%
Bank of America, NA 2,73% 1,88%
Goldman Sachs 0,00% 5,86%
West L.B. 0,00% 3,60%
New York Life Insurance 3,46% 2,39%
Principal Life Insurance 3,46% 2,39%
GE Capital Insurance 1,38% 0,96%
Banc of America Securities Ltd 0,17% 0,12%
Autres actionnaires 67,59% 54,66% 40,39%
Total 100,00% 100,00% 100,00%
Dans un communiqué en date du 19 juin 2006, DMC a fait savoir qu’à l’analyse des
informations transmises par le Groupe et d’un courrier du 08 Juin 2006 de l’actionnaire
Pienza International BV (groupe GPG), l’AMF a pris acte, dans un courrier de même date,
que les créanciers et l’actionnaire n’entendent pas agir de concert.
20/98
La présente note d’opération a été établie sur la base des informations requises à l’annexe
III, à l’annexe IV et à la section 4.2.2 de l’annexe XII du Règlement européen n° 809/2004.
1 RESPONSABLE DU PROSPECTUS
___________________________________________________________________________
« A ma connaissance et après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, les données du
présent prospectus sont conformes à la réalité ; elles comprennent toutes les informations
nécessaires aux investisseurs pour fonder leur jugement sur le patrimoine, l’activité, la
situation financière, les résultats et les perspectives de la Société ainsi que sur les droits
attachés aux titres offerts ; elles ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la
portée.
J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils
indiquent avoir procédé, conformément à la doctrine et aux normes professionnelles
applicables en France, à la vérification des informations portant sur la situation financière et
les comptes donnés dans le présent prospectus ainsi qu’à la lecture d’ensemble du prospectus
et dans laquelle ne figure aucune réserve, observation ou avertissement.
Les comptes consolidés pour les exercices clos les 31 décembre 2003 et 31 décembre 2004
ont fait l’objet d’un audit par les commissaires aux comptes, et ont été certifiés sans réserve
ni observation, à l’exception :
- de la réserve figurant dans leur rapport sur les comptes consolidés pour
l’exercice clos le 31 décembre 2003 telle que suit :
• “Nous n’avons pas pu mettre en œuvre les diligences que nous avons
estimé nécessaires concernant les comptes, d’une part, du sous-groupe
composé de CDWI Ltd et CDH, sociétés, respectivement, de droit des
Iles Vierges Britanniques et de droit hong-kongais, et, d’autre part, de
la société CDP Textiles, société de droit des Iles Vierges Britanniques.
En effet, nous ne disposons pas, à la date de ce rapport : - de l’opinion
des auditeurs légaux afférente aux comptes des sociétés CDWI Ltd et
CDP Textiles arrêtés au 31 décembre 2003, - de l’opinion de
l’auditeur de la société CDP Textiles afférente aux comptes arrêtés au
31 décembre 2002.
Le groupe DMC a déconsolidé le sous-groupe CDWI Ltd/CDH et la
société CDP Textiles à la date de perte du contrôle conjoint
précédemment exercé sur ces sociétés, soit le 1er juillet 2002.
A cette date, la contribution de ces sociétés à la situation nette
consolidée du groupe DMC était de 16,4 M€.
21/98
Au 31 décembre 2003, ces sociétés figurent au bilan consolidé de
votre société pour cette même valeur, soit 17,1 M€ à l’actif, en titres
de participation non consolidés et 0,7 M€ au passif, en provision pour
risques.”
- de l’observation figurant dans leur rapport sur les comptes consolidés pour
l’exercice clos le 31 décembre 2003 telle que suit :
- de la réserve figurant dans leur rapport sur les comptes annuels de la société
DMC SA pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 telle que suit :
• “Nous n’avons pas pu mettre en œuvre les diligences que nous avons
estimé nécessaires concernant les titres de participation CDWI Ltd et
CDP Textiles, sociétés de droit des Iles Vierges Britanniques. En effet,
nous ne disposons pas, à la date de ce rapport :
- de l’opinion des auditeurs légaux afférente aux comptes des sociétés
CDWI Ltd et CDP Textiles arrêtés au 31 décembre 2003,
22/98
- de l’opinion de l’auditeur de la société CDP Textiles afférente aux
comptes arrêtés au 31 décembre 2002.
Au 31 décembre 2003, les comptes annuels de votre société
présentent :
- des titres de participation CDWI Ltd, pour une valeur brute et une
valeur nette de 15,97 M€,
- des titres de participation CDP Textiles, pour une valeur brute de
0,53 M€ et une valeur nette nulle, et une provision pour risques
inscrite, par ailleurs, au passif pour 0,70 M€.”
- de l’observation figurant dans leur rapport sur les comptes consolidés pour
l’exercice clos le 31 décembre 2004 par laquelle, sans remettre en cause leur
opinion, ils attiraient l’attention sur les points évoqués aux notes 12 c), 13, 19
et 27 de l’annexe comptes consolidés ;
23/98
• Les notes 19 et 27, relatives, respectivement, aux “Autres charges et
produits d’exploitation” et aux “Faits exceptionnels et litiges”
exposent les modalités de résolution du litige ayant opposé les groupes
DMC et CHA, ainsi que les conséquences comptables de cette
résolution.
Les comptes consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 ont fait l’objet
d’un audit par les commissaires aux comptes. Ils ont fait l’objet des rapports
suivants.
24/98
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles
applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de
diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les
comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un
audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants
justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste
également à apprécier les principes comptables suivis et les
estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à
apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos
contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-
après.
Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au
regard du référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne,
réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par
les personnes et entités comprises dans la consolidation.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons
votre attention sur les points suivants développés dans la note 19 de
l’annexe et dans le complément à l’annexe relatif à la “Transition au
référentiel IFRS”.
La note 19 relative aux “Passifs financiers” présente les modalités de
refinancement de la “dette protocolée” de votre société prévues dans
un protocole d’accord conclu entre votre société et ses prêteurs le
30 janvier 2006. Il prévoit, notamment, le lancement d’une
augmentation de capital et l’émission d’obligations convertibles en
actions. Le protocole d’accord précise que ces opérations de marché
devront être réalisées au plus tard le 30 juin 2006 et qu’elles
n’interviendront qu’à la condition de l’obtention préalable d’un
nouveau financement bancaire de 20 M€.
Ce protocole d’accord a fait l’objet d’un amendement signé le 1er juin
2006, selon lequel les prêteurs de la société s’engagent à maintenir un
financement de 20 M€ jusqu’au 31 décembre 2008.
Par ailleurs, le complément à l’annexe relatif à la “Transition au
référentiel IFRS” explicite les effets de l’adoption du référentiel
comptable IFRS par le groupe DMC.
Opinion de Cailliau Dedouit et Associés
Voir rapport ci-après.
II – Justification des appréciations
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de
commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous
portons à votre connaissance les éléments suivants.
La direction de votre société est conduite à effectuer des estimations et
à formuler des hypothèses en rapport avec les montants figurant dans
ses états financiers. Ces hypothèses ayant par nature un caractère
incertain, les réalisations pourront s’écarter de ces estimations.
Estimations comptables
Parmi les comptes qui sont sujets à des estimations comptables
significatives figurent, notamment, les immobilisations corporelles.
Nous avons procédé à l’appréciation des méthodes retenues par votre
société pour l’évaluation de ces actifs décrites dans la note 2.2.h) de
25/98
l’annexe, sur la base des éléments disponibles à ce jour, et mis en
œuvre des tests pour vérifier par sondages l’application de ces
méthodes. Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes
assurés du caractère raisonnable de ces estimations.
Continuité d’exploitation
Nous avons examiné les dispositions prévues dans le protocole
d’accord conclu par DMC et ses prêteurs le 30 janvier 2006, dont les
principales conditions sont détaillées dans la note n° 19 de l’annexe
relative aux “Passifs financiers”.
Nous avons vérifié que ce protocole d’accord a fait l’objet d’un
amendement signé le 1er juin 2006, aux termes duquel les prêteurs de
la société s’engagent à maintenir un financement de 20 M€ jusqu’au
31 décembre 2008.
Cet amendement comporte des conditions suspensives. Nous avons
vérifié qu’elles sont levées à l’exception de l’homologation par le
Tribunal de Commerce, qui n’a pas été réalisée à ce jour, mais qui,
selon la Direction de la Société, devrait être obtenue prochainement.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre
démarche d’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et
ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve
exprimée dans la première partie de ce rapport.
III - Vérification spécifique
Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des
informations données dans le rapport de gestion du groupe. Nous
n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur
concordance avec les comptes consolidés.
Compte tenu de la signature en date du 1er juin 2006 de l’amendement
au protocole d’accord précité et de la tenue d’un Directoire arrêtant
les comptes le 24 mars 2006, il n’est pas fait état dans les comptes et le
rapport de gestion, des informations suivantes au titre des évènements
significatifs survenus depuis la date d’arrêté des comptes :
- un amendement au protocole d’accord conclu avec les prêteurs le
30 janvier 2006 a été signé le 1er juin 2006 qui stipule que les prêteurs
s’engagent à maintenir un financement jusqu’au 31 décembre 2008 et
est assorti de conditions suspensives.
- cet amendement précise que le financement par les prêteurs se fera à
hauteur de la différence entre les 20 Me et le montant souscrit lors des
opérations sur le capital de votre société à réaliser au plus tard le
30 juin 2006.
Neuilly-sur-Seine, le 9 juin 2006
L’un des Commissaires aux comptes
Deloitte & Associés
Albert Aïdan »
26/98
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire. Il nous
appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces
comptes. Ces comptes ont été préparés pour la première fois
conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union
européenne. Ils comprennent à titre comparatif les données relatives à
l’exercice 2004 retraitées selon les mêmes règles.
I - Opinion sur les comptes consolidés
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles
applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de
diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les
comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un
audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants
justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste
également à apprécier les principes comptables suivis et les
estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à
apprécier leur présentation d’ensemble.
La note 2.2.a) de l’annexe aux comptes consolidés, relative à la
“Présentation des états financiers consolidés”, indique que le principe
de continuité d’exploitation a été retenu pour évaluer les actifs et les
passifs de la société DMC au 31 décembre 2005 et que l’hypothèse de
continuité d’exploitation retenue par le Directoire repose notamment
sur la réalisation du protocole d’accord mentionné à la note 19 de
l’annexe aux comptes consolidés.
Comme cela est exposé dans la note 19 de l’annexe aux comptes
consolidés, la société DMC et ses prêteurs ont conclu, au mois de
janvier 2006, un protocole d’accord relatif à la restructuration de la
“dette protocolée” de DMC, arrivée à échéance. Ce protocole prévoit,
notamment, la réalisation d’une augmentation de capital, l’émission
d’obligations convertibles en actions et l’obtention par DMC d’un
nouveau financement bancaire à hauteur de 20 millions d’euros, ces
trois opérations devant être effectuées avant le 30 juin 2006. Dans
cette optique, votre assemblée générale, réunie le 27 février 2006, a
délégué au Directoire la compétence de décider d’augmenter le
capital de votre société par l’émission d’actions et/ou d’obligations
convertibles en actions.
Le “Complément au Rapport de Gestion” indique que DMC et ses
prêteurs ont conclu un accord, amendant le protocole conclu en
janvier 2006, qui prévoit, notamment, la suppression de la nécessité de
l’obtention par DMC d’un nouveau financement bancaire de
20 millions d’euros, en lui substituant, à due concurrence, le
prolongement, jusqu’au 31 décembre 2008, d’une quote-part des
financements actuellement octroyés par les prêteurs de DMC.
Nous vous indiquons que l’amendement, en date du 1er juin 2006,
comprend plusieurs conditions suspensives. A la date de notre rapport,
il ne nous a pas été démontré que toutes ces conditions suspensives
avaient été levées, si bien que toute partie, qui le souhaiterait, pourrait
s’estimer dégagée des obligations prévues par ledit amendement.
Ces faits constituent, au jour de ce rapport, que nous émettons,
conformément aux dispositions légales, afin qu’il soit tenu à votre
disposition 15 jours avant l’assemblée générale du 26 juin 2006, des
27/98
incertitudes graves quant au financement de la société DMC et sont de
nature à remettre en cause le principe de continuité d’exploitation qui
sous-tend l’évaluation des actifs et passifs, tels que présentés dans les
comptes consolidés arrêtés au 31 décembre 2005 joints au présent
rapport.
En raison des faits exposés ci-dessus, nous ne sommes pas en mesure
de certifier si les comptes consolidés sont, au regard du référentiel
IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne, réguliers et sincères et
donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière,
ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et
entités comprises dans la consolidation.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons
votre attention sur le complément à l’annexe, relatif à la “Transition
au référentiel IFRS”, qui expose les effets de l’adoption du référentiel
comptable IFRS par le groupe DMC.
II – Justification des appréciations
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de
commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous vous
indiquons que nous avons exposé, dans la première partie de ce
rapport, les éléments qui nous ont conduit à considérer que nous
n’étions pas en mesure de certifier si les comptes consolidés étaient,
au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne,
réguliers et sincères et donnaient une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par
les personnes et entités comprises dans la consolidation.
III - Vérification spécifique
Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des
informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.
Leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés
appellent de notre part les mêmes constatations que celles formulées
ci-dessus. En outre, elles appellent l’observation suivante.
Le “Complément au Rapport de Gestion” indique : Dans le cadre de
la recherche d’un financement de 20 Me préalable à la restructuration
financière (augmentation de capital et émission d’obligations
convertibles), le groupe DMC et ses prêteurs ont conclu un accord,
amendant le term sheet signé le 30 janvier 2006, par lequel les
prêteurs actuels s’engagent à maintenir un financement de 20 Me
jusqu’au 31 décembre 2008 et à lever la condition suspensive liée à
l’évolution du cours de Bourse”.
Comme nous l’avons indiqué dans la première partie de ce rapport, il
ne nous a pas été démontré que toutes les conditions suspensives,
figurant dans l’amendement en date du 1er juin 2006, étaient, à ce
jour, levées, si bien que toute partie, qui le souhaiterait, pourrait ainsi
s’estimer dégagée des obligations prévues par ledit amendement. Ces
éléments ne sont pas précisés dans le “Complément au Rapport de
Gestion”.
Paris, le 9 juin 2006
L’un des Commissaires aux comptes
Cailliau Dedouit et Associés
Jean-Jacques Dedouit - Rémi Savournin »
28/98
• Rapport complémentaire du cabinet Dedouit et Associés sur les
comptes consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005
« En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre
assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes
consolidés de la société DMC relatifs à l’exercice clos le 31 décembre
2005.
Nous avons établi un rapport relatif aux comptes consolidés de la
société DMC afférents à l’exercice clos le 31 décembre 2005.
Conformément aux dispositions légales, ce rapport a été établi le
9 juin 2006, afin qu’il soit tenu à la disposition des actionnaires 15
jours avant leur assemblée générale du 26 juin 2006.
Dans notre rapport sur les comptes consolidés en date du 9 juin 2006,
nous avons indiqué : “La note 2.2.a) de l’annexe aux comptes
consolidés, relative à la “Présentation des états financiers
consolidés”, indique que le principe de continuité d’exploitation a été
retenu pour évaluer les actifs et les passifs de la société DMC au
31 décembre 2005 et que l’hypothèse de continuité d’exploitation
retenue par le Directoire repose notamment sur la réalisation du
protocole d’accord mentionné à la note 19 de l’annexe aux comptes
consolidés.
Comme cela est exposé dans la note 19 de l’annexe aux comptes
consolidés, la société DMC et ses prêteurs ont conclu, au mois de
janvier 2006, un protocole d’accord relatif à la restructuration de la
“dette protocolée” de DMC, arrivée à échéance. Ce protocole prévoit,
notamment, la réalisation d’une augmentation de capital, l’émission
d’obligations convertibles en actions et l’obtention par DMC d’un
nouveau financement bancaire à hauteur de 20 millions d’euros, ces
trois opérations devant être effectuées avant le 30 juin 2006. Dans
cette optique, votre assemblée générale, réunie le 27 février 2006, a
délégué au Directoire la compétence de décider d’augmenter le
capital de votre société par l’émission d’actions et/ou d’obligations
convertibles en actions.
Le “Complément au Rapport de Gestion” indique que DMC et ses
prêteurs ont conclu un accord, amendant le protocole conclu en
janvier 2006, qui prévoit, notamment, la suppression de la nécessité de
l’obtention par DMC d’un nouveau financement bancaire de
20 millions d’euros, en lui substituant, à due concurrence, le
prolongement, jusqu’au 31 décembre 2008, d’une quote-part des
financements actuellement octroyés par les prêteurs de DMC.
Nous vous indiquons que l’amendement, en date du 1er juin 2006,
comprend plusieurs conditions suspensives. A la date de notre rapport,
il ne nous a pas été démontré que toutes ces conditions suspensives
avaient été levées, si bien que toute partie, qui le souhaiterait, pourrait
s’estimer dégagée des obligations prévues par ledit amendement.
Ces faits constituent, au jour de ce rapport, que nous émettons,
conformément aux dispositions légales, afin qu’il soit tenu à votre
disposition 15 jours avant l’assemblée générale du 26 juin 2006, des
incertitudes graves quant au financement de la société DMC et sont de
nature à remettre en cause le principe de continuité d’exploitation qui
29/98
sous-tend l’évaluation des actifs et passifs, tels que présentés dans les
comptes consolidés arrêtés au 31 décembre 2005 joints au présent
rapport.
En raison des faits exposés ci-dessus, nous ne sommes pas en mesure
de certifier si les comptes consolidés sont, au regard du référentiel
IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne, réguliers et sincères et
donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière,
ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et
entités comprises dans la consolidation.”
Postérieurement à l’émission de notre rapport en date du 9 juin 2006,
la société DMC a requis de ses prêteurs qu’ils renoncent à l’une des
conditions suspensives mentionnées dans l’amendement en date du
1er juin 2006.
Entre le 9 juin et le 16 juin 2006, les prêteurs ont soit renoncé à cette
condition suspensive, soit considéré qu’elle était levée. En
contrepartie, la société DMC a accepté deux obligations nouvelles à
l’égard de la plupart des prêteurs.
Dans ces conditions, les incertitudes qui nous ont conduit à considérer
que nous n’étions pas en mesure de certifier si les comptes consolidés
étaient, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union
européenne, réguliers et sincères et donnaient une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de
l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la
consolidation, sont, à ce jour, levées.
Nous attirons cependant votre attention sur l’introduction de la note
2.2.a) de l’annexe aux comptes consolidés, relative à la “Présentation
des états financiers consolidés”, qui indique que le principe de
continuité d’exploitation retenu par le Directoire pour évaluer les
actifs et les passifs de la société DMC au 31 décembre 2005 repose,
notamment, sur la réalisation du protocole d’accord mentionné à la
note 19 de l’annexe aux comptes consolidés, étant rappelé que ce
protocole a été amendé dans les conditions mentionnées dans le
“Complément au Rapport de Gestion”. Pour les rendre applicables, il
est prévu que ce protocole d’accord et son amendement soient
homologués par le Tribunal de Commerce de Paris. A notre
connaissance, cette homologation n’a pas eu lieu à ce jour.
Comme nous l’avons indiqué dans notre rapport en date du 9 juin
2006, le “Complément au Rapport de Gestion” ne mentionnait pas que
l’ensemble des conditions suspensives relatives à l’amendement au
protocole en date du 1er juin 2006 n’était pas levé à la date à laquelle
il a été établi.
Paris, le 20 juin 2006
L’un des Commissaires aux comptes
Cailliau Dedouit et Associés
Jean-Jacques Dedouit - Rémi Savournin »
30/98
Les comptes annuels de la société DMC SA arrêtés au 31 décembre 2005 ont fait
l’objet d’un audit par les commissaires aux comptes. Ils ont fait l’objet des
rapports suivants.
• Rapport du cabinet Deloitte & Associés sur les comptes annuels de la
société DMC SA arrêtés au 31 décembre 2005
« En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre
assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à
l’exercice clos le 31 décembre 2005, sur :
- le contrôle des comptes annuels de la société DMC, tels qu’ils sont
joints au présent rapport,
- la justification de nos appréciations,
- les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous
appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces
comptes.
I - Opinion sur les comptes annuels
Opinion de Deloitte & Associés
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles
applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de
diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les
comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un
audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants
justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste
également à apprécier les principes comptables suivis et les
estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à
apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos
contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-
après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et
principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une
image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que
de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet
exercice.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons
votre attention sur les points suivants exposés notes I - P et III-11 de
l’annexe.
La note I - P relative aux “changements de méthode” explicite les
conséquences des changements de méthode comptable résultant de la
première application des règlements CRC 2002-10 et 2004-06 relatifs,
respectivement, à “l’amortissement et à la dépréciation des actifs” et
à la “définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs”.
La note III-11 relative aux “Dettes” présente, notamment, les
modalités de refinancement de la “dette protocolée” de votre société
prévues dans un protocole d’accord conclu entre votre société et ses
prêteurs le 30 janvier 2006. Il prévoit, notamment, le lancement d’une
augmentation de capital et l’émission d’obligations convertibles en
actions. Le protocole d’accord précise que ces opérations de marché
devront être réalisées au plus tard le 30 juin 2006 et qu’elles
n’interviendront qu’à la condition de l’obtention préalable d’un
nouveau financement bancaire de 20 M€.
31/98
Opinion de Cailliau Dedouit et Associés
Voir rapport ci-après.
II – Justification des appréciations
En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de
Commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous
portons à votre connaissance les éléments suivants.
Changements de méthode comptable
Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes
comptables suivis par votre société, nous avons vérifié notamment que
les changements de méthode comptable mentionnés ci-dessus sont
justifiés et que leurs effets sont correctement calculés et présentés.
Estimations comptables
La direction de votre société est conduite à effectuer des estimations
et à formuler des hypothèses en rapport avec les montants figurant
dans ses états financiers. Ces hypothèses ayant par nature un
caractère incertain, les réalisations pourront s’écarter de ces
estimations.
Parmi les comptes qui sont sujets à des estimations comptables
significatives figurent, notamment, les titres de participation. Nous
avons procédé à l’appréciation des méthodes retenues par votre
société pour l’évaluation des titres de participation décrites dans la
note I-D de l’annexe, sur la base des éléments disponibles à ce jour, et
mis en œuvre des tests pour vérifier par sondages l’application de ces
méthodes. Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes
assurés du caractère raisonnable de ces estimations.
Continuité d’exploitation
Nous avons été conduits à examiner les dispositions prévues dans le
protocole d’accord conclu par la société et ses prêteurs le 30 janvier
2006, dont les principales conditions sont détaillées dans la note n°
III-11 de l’annexe relative aux “Dettes”. Nous avons vérifié que ce
protocole d’accord a fait l’objet d’un amendement signé le 1er juin
2006 aux termes duquel les prêteurs de la société s’engagent à
maintenir un financement de 20 M€ jusqu’au 31 décembre 2008.
Cet amendement comporte des conditions suspensives. Nous avons
vérifié qu’elles sont levées à l’exception de l’homologation par le
Tribunal de Commerce, qui n’a pas été réalisée à ce jour, mais qui,
selon la Direction de la Société, devrait être obtenue prochainement.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre
démarche d’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et ont
donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve exprimée
dans la première partie de ce rapport.
III – Vérifications et informations spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes
professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques
prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la
concordance avec les comptes annuels des informations données dans
le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux
actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
32/98
Nous vous précisons également que, du fait des pertes encourues, les
capitaux propres de votre société, s’établissent, au 31 décembre 2005,
à 24 460 519 euros et sont devenus inférieurs à la moitié du capital
social, qui s’établit, à cette date, à 62 352 096 euros. Votre assemblée
générale extraordinaire, réunie le 27 février 2006, a décidé de réduire
le capital social de 15 588 024 euros par imputation à due
concurrence sur les pertes reportées, cette opération étant sans
conséquence sur le montant des capitaux propres de votre société.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses
informations relatives à l’identité des détenteurs du capital et des
droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Compte tenu de la signature en date du 1er juin 2006 de
l’amendement au protocole d’accord précité et de la tenue d’un
Directoire arrêtant les comptes le 24 mars 2006, il n’est pas fait état
dans les comptes et le rapport de gestion, des informations suivantes
au titre des évènements significatifs survenus depuis la date d’arrêté
des comptes :
- un amendement au protocole d’accord conclu avec les prêteurs le
30 janvier 2006 a été signé le 1er juin 2006 qui stipule que les
prêteurs s’engagent à maintenir un financement jusqu’au
31 décembre 2008 et est assorti de conditions suspensives.
- cet amendement précise que le financement par les prêteurs se fera à
hauteur de la différence entre les 20 M€ et le montant souscrit lors
des opérations sur le capital de votre société à réaliser au plus tard le
30 juin 2006.
Neuilly-sur-Seine, le 9 juin 2006
L’un des Commissaires aux comptes
Deloitte & Associés
Albert Aïdan »
33/98
estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à
apprécier leur présentation d’ensemble.
L’introduction de la note I de l’annexe aux comptes annuels, relative
aux “Principes, règles et méthodes comptables”, indique que le
principe de continuité d’exploitation a été retenu pour évaluer les
actifs et les passifs de la société DMC au 31 décembre 2005 et que
l’hypothèse de continuité d’exploitation retenue par le Directoire
repose notamment sur la réalisation du protocole d’accord mentionné
à la note III-11 de l’annexe aux comptes annuels.
Comme cela est exposé dans la note III-11 de l’annexe aux comptes
annuels, la société DMC et ses prêteurs ont conclu, au mois de
janvier 2006, un protocole d’accord relatif à la restructuration de la
“dette protocolée” de DMC, arrivée à échéance. Ce protocole
prévoit, notamment, la réalisation d’une augmentation de capital,
l’émission d’obligations convertibles en actions et l’obtention par
DMC d’un nouveau financement bancaire à hauteur de 20 millions
d’euros, ces trois opérations devant être effectuées avant le 30 juin
2006. Dans cette optique, votre assemblée générale, réunie le
27 février 2006, a délégué au Directoire la compétence de décider
d’augmenter le capital de votre société par l’émission d’actions et/ou
d’obligations convertibles en actions.
Le “Complément au Rapport de Gestion” indique que DMC et ses
prêteurs ont conclu un accord, amendant le protocole conclu en
janvier 2006, qui prévoit, notamment, la suppression de la nécessité
de l’obtention par DMC d’un nouveau financement bancaire de
20 millions d’euros en lui substituant, à due concurrence, le
prolongement, jusqu’au 31 décembre 2008, d’une quote-part des
financements actuellement octroyés par les prêteurs de DMC.
Nous vous indiquons que l’amendement, en date du 1er juin 2006,
comprend plusieurs conditions suspensives. A la date de notre
rapport, il ne nous a pas été démontré que toutes ces conditions
suspensives avaient été levées, si bien que toute partie, qui le
souhaiterait, pourrait s’estimer dégagée des obligations prévues par
ledit amendement.
Ces faits constituent, au jour de ce rapport, que nous émettons,
conformément aux dispositions légales, afin qu’il soit tenu à votre
disposition 15 jours avant l’assemblée générale du 26 juin 2006, des
incertitudes graves quant au financement de la société DMC et sont
de nature à remettre en cause le principe de continuité d’exploitation
qui sous-tend l’évaluation des actifs et passifs, tels que présentés dans
les comptes annuels arrêtés au 31 décembre 2005 joints au présent
rapport.
En raison des faits exposés ci-dessus, nous ne sommes pas en mesure
de certifier si les comptes annuels sont, au regard des règles et
principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une
image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que
de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet
exercice.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons
votre attention sur l’introduction de la note I-P de l’annexe aux
34/98
comptes annuels, afférente aux “Changements de méthode”, qui
explicite les conséquences des changements de méthode comptable
résultant de la première application des règlements CRC 2002-10 et
2004-06 relatifs, respectivement, à “l’amortissement et à la
dépréciation des actifs” et à la “définition, la comptabilisation et
l’évaluation des actifs”.
II – Justification des appréciations
En application des dispositions de l’article L.823-9 du code de
commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous vous
indiquons que nous avons exposé, dans la première partie de ce
rapport, les éléments qui nous ont conduit à considérer que nous
n’étions pas en mesure de certifier si les comptes annuels étaient, au
regard des règles et principes comptables français, réguliers et
sincères et donnaient une image fidèle du résultat des opérations de
l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
de la société à la fin de cet exercice.
III – Vérifications et informations spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes
professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques
prévues par la loi.
La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des
informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans
les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et
les comptes annuels appellent de notre part les mêmes constatations
que celles formulées ci-dessus. En outre, elles appellent les
observations suivantes.
Le “Complément au Rapport de Gestion” indique : “ Dans le cadre
de la recherche d’un financement de 20 Me préalable à la
restructuration financière (augmentation de capital et émission
d’obligations convertibles), le groupe DMC et ses prêteurs ont conclu
un accord, amendant le term sheet signé le 30 janvier 2006, par lequel
les prêteurs actuels s’engagent à maintenir un financement de 20 M€
jusqu’au 31 décembre 2008 et à lever la condition suspensive liée à
l’évolution du cours de Bourse”.
Par ailleurs, le communiqué de presse diffusé par votre société en
date du 6 juin 2006 indique : “Le groupe DMC a signé, le vendredi
2 juin 2006, un accord avec ses banquiers-prêteurs assurant une ligne
de financement de 20 millions d’euros à échéance 31 décembre 2008.
Ce contrat est en cours de finalisation avec le règlement des dernières
procédures”.
Comme nous l’avons indiqué dans la première partie de ce rapport, il
ne nous a pas été démontré que toutes les conditions suspensives,
figurant dans l’amendement en date du 1er juin 2006, étaient, à ce
jour, levées, si bien que toute partie, qui le souhaiterait, pourrait ainsi
s’estimer dégagée des obligations prévues par ledit amendement. Ces
éléments ne sont pas précisés dans le “Complément au Rapport de
Gestion” ni dans le communiqué de presse en date du 6 juin 2006.
Nous vous précisons également que, du fait des pertes encourues, les
capitaux propres de votre société, s’établissent, au 31 décembre 2005
à 24 460 519 euros et sont devenus inférieurs à la moitié du capital
35/98
social, qui s’établit, à cette date, à 62 352 096 euros. Votre assemblée
générale extraordinaire, réunie le 27 février 2006, a décidé de réduire
le capital social de 15 588 024 euros par imputation à due
concurrence sur les pertes reportées, cette opération étant sans
conséquence sur le montant des capitaux propres de votre société.
Compte tenu de cette réduction de capital, les capitaux propres de
votre société s’établissent à un montant au moins égal à la moitié du
capital social, qui s’élève désormais à 46 764 072 euros.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses
informations relatives à l’identité des détenteurs du capital et des
droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Paris, le 9 juin 2006
L’un des Commissaires aux comptes
Cailliau Dedouit et Associés
Jean-Jacques Dedouit - Rémi Savournin »
36/98
janvier 2006, qui prévoit, notamment, la suppression de la nécessité
de l’obtention par DMC d’un nouveau financement bancaire de
20 millions d’euros en lui substituant, à due concurrence, le
prolongement, jusqu’au 31 décembre 2008, d’une quote-part des
financements actuellement octroyés par les prêteurs de DMC.
Nous vous indiquons que l’amendement, en date du 1er juin 2006,
comprend plusieurs conditions suspensives. A la date de notre
rapport, il ne nous a pas été démontré que toutes ces conditions
suspensives avaient été levées, si bien que toute partie, qui le
souhaiterait, pourrait s’estimer dégagée des obligations prévues par
ledit amendement.
Ces faits constituent, au jour de ce rapport, que nous émettons,
conformément aux dispositions légales, afin qu’il soit tenu à votre
disposition 15 jours avant l’assemblée générale du 26 juin 2006, des
incertitudes graves quant au financement de la société DMC et sont
de nature à remettre en cause le principe de continuité d’exploitation
qui sous-tend l’évaluation des actifs et passifs, tels que présentés dans
les comptes annuels arrêtés au 31 décembre 2005 joints au présent
rapport.
En raison des faits exposés ci-dessus, nous ne sommes pas en mesure
de certifier si les comptes annuels sont, au regard des règles et
principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une
image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que
de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet
exercice.”
Postérieurement à l’émission de notre rapport en date du 9 juin 2006,
la société DMC a requis de ses prêteurs qu’ils renoncent à l’une des
conditions suspensives mentionnées dans l’amendement en date du
1er juin 2006.
Entre le 9 juin et le 16 juin 2006, les prêteurs ont soit renoncé à cette
condition suspensive, soit considéré qu’elle était levée. En
contrepartie, la société DMC a accepté deux obligations nouvelles à
l’égard de la plupart des prêteurs.
Dans ces conditions, les incertitudes qui nous ont conduit à
considérer que nous n’étions pas en mesure de certifier si les comptes
annuels étaient, au regard des règles et principes comptables
français, réguliers et sincères et donnaient une image fidèle du
résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice, sont,
à ce jour, levées.
Nous attirons cependant votre attention sur l’introduction de la note I
de l’annexe aux comptes annuels, relative aux “Principes, règles et
méthodes comptables”, qui indique que le principe de continuité
d’exploitation retenu par le Directoire pour évaluer les actifs et les
passifs de la société DMC au 31 décembre 2005 repose, notamment,
sur la réalisation du protocole d’accord mentionné à la note III-11 de
l’annexe aux comptes annuels, étant rappelé que ce protocole a été
amendé dans les conditions mentionnées dans le “Complément au
Rapport de Gestion”. Pour les rendre applicables, il est prévu que ce
protocole d’accord et son amendement soient homologués par le
37/98
Tribunal de Commerce de Paris. A notre connaissance, cette
homologation n’a pas eu lieu à ce jour.
Comme nous l’avons indiqué dans notre rapport en date du 9 juin
2006, ni le “Complément au Rapport de Gestion”, ni le communiqué
de presse diffusé par votre société en date du 6 juin 2006 ne
mentionnaient que l’ensemble des conditions suspensives relatives à
l’amendement au protocole en date du 1er juin 2006 n’était pas levé à
la date à laquelle ils ont été établis.
Paris, le 20 juin 2006
L’un des Commissaires aux comptes
Cailliau Dedouit et Associés
Jean-Jacques Dedouit - Rémi Savournin »
Le Président du Directoire
Jacques Boubal
38/98
2 FACTEURS DE RISQUES DE MARCHE POUVANT INFLUER
SENSIBLEMENT SUR LES VALEURS MOBILIERES OFFERTES
___________________________________________________________________________
Les renseignements concernant cette section sont fournis dans le document de référence
déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 22 juin 2006 sous le numéro D.06-0618.
Les compléments suivants sont apportés.
En cas de baisse substantielle du cours des actions DMC, les droits préférentiels de
souscription pourraient perdre leur valeur.
La valeur des droits préférentiels de souscription dépendra du cours des actions DMC. Une
baisse du cours des actions DMC pourrait avoir un impact défavorable sur la valeur des droits
préférentiels de souscription et perdre ainsi de leur valeur.
Les actionnaires actuels qui n’exerceraient pas leurs droits préférentiels de souscription
ou qui les céderaient, verraient leur participation diluée.
Dans le cadre des émissions envisagées, les actionnaires actuels qui n’auraient pas exercé
leurs droits préférentiels de souscription ou qui les céderaient pourraient subir une dilution
importante.
39/98
s’agissant des obligations convertibles en actions, pourraient avoir un impact défavorable sur
le cours des actions et des obligations convertibles en actions de la Société ou la valeur des
droits préférentiels de souscription. La Société ne peut prévoir les éventuels effets sur le cours
des actions ou obligations convertibles en actions ou la valeur des droits préférentiels de
souscription des ventes sur le marché d’actions ou obligations convertibles en actions ou de
droits préférentiels de souscription par ces actionnaires.
Le solde de 20 M€ de dette protocolée doit faire l’objet d’un remboursement ou, pour
partie, d’un refinancement, à fin décembre 2008.
Les présentes émissions doivent permettre de réduire l’endettement bancaire protocolé de
DMC à 20 M€. Le solde de dette de 20 M€, conservé par les Prêteurs, sera, conformément au
Protocole d’Accord, amorti selon un échéancier s’achevant au plus tard le 31 décembre 2008.
A cette date, un solde de 10 M€ devra faire l’objet d’un refinancement.
40/98
3 INFORMATIONS DE BASE
___________________________________________________________________________
DMC atteste que, de son point de vue, le fonds de roulement net consolidé du Groupe est
suffisant au regard de ses obligations actuelles et au cours des 12 prochains mois à compter de
la date d’établissement du présent prospectus : la Société a accès à des disponibilités
suffisantes qui incluent notamment les liquidités et les droits de tirage sur les lignes
disponibles, en particulier compte tenu de l’accord conclu avec les Prêteurs le 30 janvier 2006
et de son avenant du 1er juin 2006.
A.De tte coura nte (y com pris la pa rt à m oins d'un a n de la de tte non coura nte )
Garantie (1) 55 839 56 847
Faisant l'objet de nantissements (2) 844 840
Non garantie / ne faisant pas l'objet de sûretés réelles 22 961 12 336
Tota l 79 644 70 023
B.De tte non coura nte (hors pa rt à m oins d'un a n de la de tte non coura nte )
Garantie (1)
Faisant l'objet de nantissements (2) 2 726 2 874
Non garantie / ne faisant pas l'objet de sûretés réelles 6 530 3 454
Tota l 9 256 6 328
(1) Titres de la SNC Sogemar filiales à 100% de DMC SA qui détient la marque DMC
(2) Actifs donnés en garantie
L’évolution de la dette courante garantie est directement liée à la parité du dollar, une partie
de cette dette étant en dollars.
41/98
31-mai-06 31-déc.-05
Cours € vs US$ 1.287 1.1797
La dette courante non garantie évolue de 12 336 K€ fin décembre 2005 à 22 961 K€ fin mai
2006 : ceci est dû principalement à l’augmentation de l’affacturage de 8 246 K€ lié à la
saisonnalité de l’activité et à l’obtention de nouveaux financement pour le développement de
la chaîne de magasin Loisirs & création.
La réduction du capital social de 62,3 à 46,7 M€ entre le 31 décembre 2005 et le 31 mai 2006
correspond à la réduction du nominal votée par l’Assemblée Générale le 27 février 2006.
L’évolution des primes et réserves légales sur cette même période intègre la contrepartie de
cette réduction du nominal et l’impact estimé (non audité) du résultat sur la période.
31/05/06 31/12/05
A.Liquidité s
Trésorerie 3 200 1 847
Equivalents de trésorerie
Valeurs mobilières de placement 3 603 3 368
Tota l 6 803 5 215
Le Groupe Natexis Banques Populaires fait partie des banques partenaires assurant les besoins
d’exploitation de DMC.
42/98
Natexis Bleichroeder SA, en tant que banque d’affaires, a fourni et continuera de fournir à
DMC des services bancaires et financiers.
Les tableaux suivants présentent l’estimation des fonds attendus de l’augmentation de capital
et de l’émission d’obligations convertibles en actions et leur utilisation prévisionnelle :
43/98
* Hypothèse : émission souscrite à 100%
Sources Montant Utilisation Montant
(en millions (en millions
d’euros) d’euros)
Augmentation de capital 15,6 Remboursement partiel des emprunts 40,9
bancaires protocolés
Emission d’obligations 29,5 Frais liés aux émissions 1,0
convertibles en actions
Trésorerie 3,2
Total 45,1 Total 45,1
44/98
Endettement et capitaux propres pro forma (hors affacturage)
Ba se é m ission lim ité e a ux ga ra ntie s
Réduction Crédit-Bail
Historique Ajustement Proforma
nominal alsabail
Dans le cadre du retraitement des obligations convertibles conformément à la norme IAS 32,
le taux d’actualisation retenu, en accord avec les commissaires aux comptes de la Société, est
le TMO.
Dans le cadre de l’avenant signé avec les prêteurs le 1er juin 2006 et des garanties apportées
par les prêteurs pour l’augmentation de capital et l’émission d’obligations convertibles, la
dette protocolée qui est de 56,8 M€ (44,7 M€ : dette protocolée à taux variable et 12,1 M€ :
emprunt obligataire privé à taux fixe) au 31 décembre 2005 s’établirait à 20 M€ après
émission réduite aux seuls engagements de souscriptions. Par ailleurs cet avenant définit les
caractéristiques, intérêts et amortissement de cette dette résiduelle de 20 M€.
Amortissement
2006 2007 2008
31 Mars 1 000 K€ 1 000 K€
30 Juin 1 000 K€ 1 000 K€
30 Septembre 1 000 K€ 1 000 K€ 1 000 K€
31 Décembre 1 000 K€ 1 000 K€ 1 000 K€
31 Décembre 2008 Solde à refinancer 10 000 K€
Intérêts
1er Juillet 2006 au 31 Décembre 2006 : Euribor 300pts
1er Janvier 2007 au 31 Décembre 2007 : Euribor 400pts
1er Janvier 2008 au 31 Décembre 2008 : Euribor 500pts
45/98
Covenants (Groupe DMC hors Loisirs & création)
Base glissante 12 derniers mois
EBITA (M€) Dette nette/ EBITA EBITA / Intérêts
3T06 3.2 9.5 0.7
4T06 5.0 5.5 1.1
1T07 5.4 6.5 1.3
2T07 6.0 5.4 1.5
3T07 6.7 3.8 2.0
4T07 7.2 3.6 2.4
1T08 7.8 3.9 2.6
2T08 8.5 3.6 2.8
3T08 8.7 2.5 2.9
4T08 9.8 2.0 3.3
46/98
Frais Financiers Pro Forma après l’émission d’actions et d’obligations convertibles en
actions nouvelles
DMC estime actuellement que les honoraires et frais relatifs aux émissions objets de la
présente note d’opération s’élèveront à un montant global d’environ 1 000 000 euros. Pour la
part liée à l’augmentation de capital (soit environ 325 000 €), ces frais seront imputés en
charges sur l’exercice. Pour la part liée à l’émission d’obligations convertibles (soit environ
675 000 €), ces frais seront étalés sur dix ans, correspondants à la durée de l’emprunt.
47/98
4 EMISSION ET ADMISSION A LA NEGOCIATION SUR LE MARCHE
EUROLIST D’EURONEXT PARIS D’ACTIONS NOUVELLES
___________________________________________________________________________
Le présent chapitre 4 a été établi sur la base des informations requises aux sections 4 à 7 de
l’annexe III du Règlement européen n° 809/2004.
Les actions nouvelles émises sont des actions ordinaires DMC de même catégorie que les
actions DMC existantes déjà admises aux négociations sur le marché Eurolist (Compartiment
C) d’Euronext Paris.
Elles porteront jouissance à compter du 1er janvier 2006 ; elles donneront ainsi droit à
l’intégralité de toute distribution décidée à compter de leur date d’émission.
En conséquence, elles seront, à compter de leur admission aux négociations, immédiatement
assimilables aux actions DMC existantes déjà négociées sur le marché Eurolist d’Euronext
Paris.
Elles seront négociées sous le même code ISIN que les actions DMC existantes, soit
FR0000121337.
Les actions nouvelles émises seront nominatives ou au porteur, au choix des souscripteurs,
DMC pouvant procéder à l’identification des actionnaires par l’intermédiaire de la procédure
dite des « titres au porteur identifiables ».
En application des dispositions de l'article L.211-4 du Code monétaire et financier, les
actions, quelle que soit leur forme, seront dématérialisées et seront, en conséquence,
obligatoirement inscrites en comptes tenus, selon le cas, par la Société ou un intermédiaire
habilité. Les droits des titulaires des actions nouvelles seront représentés par une inscription à
leur nom chez :
- HSBC France, Service aux Emetteurs, pour les actions au nominatif pur ;
- HSBC France, Service aux Emetteurs, et l’intermédiaire financier habilité de leur choix pour
les actions au nominatif administré ;
- l’intermédiaire financier habilité de leur choix pour les actions au porteur.
Le transfert de propriété des actions nouvelles résultera de leur inscription au compte de
l’acheteur conformément aux dispositions de l’article L.431-2 du Code monétaire et financier.
Les actions nouvelles feront l’objet d’une demande d’admission aux opérations d’Euroclear
France. Les actions nouvelles seront inscrites en compte à partir du 9 août 2006.
48/98
4.1.4 Devise d’émission
Les actions nouvelles seront, dès leur création, soumises à l’ensemble des stipulations des
statuts de la Société.
En l’état actuel de la législation française et des statuts de DMC, les principaux droits attachés
aux actions nouvelles sont décrits ci-dessous.
Droit de vote
Chaque action donne droit à une voix.
Chaque action donne le droit au vote et à la représentation dans les assemblées générales,
ainsi que le droit d’être informé sur l’évolution des affaires de DMC et d’obtenir
communication de documents sociaux aux époques et dans les conditions prévues par la loi et
les statuts.
49/98
L’Assemblée générale peut également réserver l’augmentation de capital aux actionnaires
d’une autre société faisant l’objet d’une offre publique d’échange initiée par la société en
application de l’article L. 225-148 du Code de commerce. Enfin, les augmentations de capital
au profit des apporteurs d’apports en nature font l’objet d’une procédure distincte prévue à
l’article L. 225-147 du Code de commerce.
Autres
La Société est autorisée à faire usage des dispositions légales prévues en matière
d’identification des porteurs de titres.
4.1.6 Autorisations
Plafonds
- décidé que le montant total nominal maximal des actions ordinaires qui
pourront ainsi être émises, immédiatement ou sur conversion des obligations
50/98
convertibles sera de quarante cinq millions d’euros (45 000 000 €), soit
15 000 000 d’actions de 3 € de valeur nominale, augmenté le cas échéant du
montant de la valeur nominale des actions ordinaires à émettre pour préserver,
conformément à la loi, les droits des porteurs de valeurs mobilières donnant
droit à des actions ordinaires ;
- décidé que le montant nominal maximal des obligations convertibles en
actions ordinaires de la société qui pourront être ainsi émises ne pourra
excéder 45 000 000 € à la date d'émission ;
La présente délégation a été donnée pour une durée de 26 mois à compter du 27 février 2006.
51/98
4.1.6.2 Directoire ayant décidé l’émission et décision du Président de réaliser
l’émission
La date prévue pour l’émission des actions nouvelles est le 9 août 2006.
Aucune clause statutaire ne limite la libre négociation des actions composant le capital de la
Société.
DMC est soumise aux règles françaises relatives aux offres publiques obligatoires et de retrait
obligatoire.
52/98
d’une offre publique de retrait assorti d’un retrait obligatoire des actionnaires d’une société
dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé.
4.1.10 Offres publiques d'achat lancées par des tiers sur le capital de l'émetteur
durant le dernier exercice et l'exercice en cours
Aucune offre publique d’achat n’a été lancée par des tiers sur le capital de l’émetteur durant le
dernier exercice et l’exercice en cours.
En l’état actuel de la législation, le régime fiscal décrit ci-dessous est applicable. L’attention
des investisseurs est appelée sur le fait que ces informations ne constituent qu’un simple
résumé du régime fiscal applicable et que leur situation particulière doit être étudiée avec leur
conseiller fiscal habituel.
Les personnes n’ayant pas leur résidence fiscale en France doivent se conformer à la
législation fiscale en vigueur dans leur Etat de résidence, sous réserve de l’application d’une
convention fiscale entre la France et cet Etat.
En outre, le régime fiscal décrit ci-après correspond à celui en vigueur à ce jour : ce régime
pourrait être modifié par de prochaines évolutions législatives.
(i) Dividendes
Les dividendes perçus depuis le 1er janvier 2005 n’ouvrent plus droit à l’avoir fiscal. Les
dividendes distribués par la Société aux résidents français ne sont soumis à aucune retenue à
la source en France conformément aux dispositions de la loi de finance pour 2004.
Les dividendes doivent être pris en compte pour la détermination du revenu global du
contribuable imposable dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers retenus pour le
calcul de l’impôt sur le revenu dû au titre de l’année de leur perception.
Ces dividendes sont retenus pour le calcul de l’impôt sur le revenu au titre de l’année de leur
perception pour 60 % de leur montant. Ces dividendes bénéficient également, après
application de l’abattement de 60 % précité, d’un abattement annuel et global de 3050 euros
pour les couples soumis à une imposition commune (couples mariés et partenaires du pacte
civil de solidarité défini à l’article 515-1 du Code civil faisant l’objet d’une imposition
commune) ou de 1525 euros pour les personnes célibataires, veuves, divorcées ou mariées et
imposées séparément.
Le montant ainsi obtenu est soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu sous
déduction d’un crédit d’impôt égal à 50 % du montant des dividendes reçus avant abattement,
plafonné à 230 euros pour les couples soumis à une imposition commune ou à 115 euros pour
les personnes célibataires, veuves, divorcées ou mariées et imposées séparément. L’excédent
éventuel du crédit d’impôt non imputé est restituable lorsque son montant est au moins égal à
8 euros.
53/98
En outre les dividendes seront également soumis, avant tout abattement :
- à la contribution sociale généralisée (CSG) au taux de 8,2 % dont 5,8 % sont déductibles de
l’assiette de l’impôt sur le revenu de l’année de son paiement en vertu des articles 1600-0 G et
1600-0 L du Code général des impôts (« CGI ») ;
- à la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) au taux de 0,5% (articles
1600-0 G et 1600-0 L du CGI);
- au prélèvement social au taux de 2 % (article 1600-0 F bis du CGI) ; et
- à la contribution additionnelle au prélèvement social de 2 % au taux de 0,3 % instituée par
les articles 11 2°) et 19-11 2°) de la loi n° 2004-626 du 30 juin 2004 relative au dispositif de
solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées.
(ii) Plus-values
Conformément aux dispositions des articles 150-0 A et suivants du CGI les plus-values
réalisées par les personnes physiques susvisées lors de la cession des actions DMC ou des
droits préférentiels de souscription seront soumises, dès le premier euro, à l’impôt sur le
revenu, si le montant annuel des cessions de valeurs mobilières cotées ou non, droits sociaux
ou titres assimilés réalisées au cours de l’année civile par l’ensemble des membres du foyer
fiscal (à l’exclusion notamment des cessions exonérées de titres détenus dans le cadre d’un
PEA et des cessions bénéficiant d’un sursis d’imposition prévu à l’article 150-0 B du CGI)
dépasse un seuil actuellement fixé à 15 000 euros.
Le taux global d’imposition s’établit en l’état actuel de la législation à 27 % tenant compte :
- de l’impôt sur le revenu au taux proportionnel de 16 % (article 200 A du CGI) ;
- de la contribution sociale généralisée de 8,2 % (articles 1600-0 G et 1600-0 L du CGI) ;
- de la contribution au remboursement de la dette sociale au taux de 0,5% (articles 1600-0 G
et 1600-0 L du CGI) ;
- du prélèvement social de 2 % (article 1600-0 F bis du CGI) ; et
- de la contribution additionnelle au prélèvement social de 2 % au taux de 0,3 % instituée par
les articles 11 2°) et 19-11 2°) de la loi n° 2004-626 du 30 juin 2004 relative au dispositif de
solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées.
Conformément aux dispositions de l’article 150-0 D 11° du CGI, les moins-values de cession
peuvent être imputées exclusivement sur les plus-values de même nature réalisées au cours de
l’année de cession ou des dix années suivantes(les moins values subies avant le 1er janvier
2002 sont reportables dans un délai de 5 ans seulement), à condition que les moins values
résultent d’opérations imposables ce qui signifie, notamment, que le seuil de cession de
15.000 euros visé ci-dessus ait été dépassé l’année de la réalisation de la moins value.
Pour l’application de ces dispositions, les gains de même nature comprennent notamment les
gains nets imposables en cas de clôture anticipée du plan d’épargne en actions (« PEA »)
avant l’expiration du délai de cinq années.
Abattement pour durée de détention instituée par la Loi de finances rectificative pour 2005
La loi de finances rectificative pour 2005 a institué un abattement pour durée de détention sur
les plus values de cession de certaines valeurs mobilières.
54/98
Ainsi pour le calcul de l’impôt au taux proportionnel, actuellement fixé à 16%, les plus values
de cessions d’actions de sociétés remplissant les conditions visées à l’article 150-0 D bis-II du
Code Général des impôts sont réduites d’un abattement d’un tiers pour chaque année de
détention au-delà de la cinquième année, sous réserve que le contribuable puisse justifier de la
durée et du caractère continu de la détention des actions cédées. Pour les actions acquises ou
souscrites avant le 1er janvier 2006, la durée de détention est décomptée à partir du 1er janvier
2006.
Cet abattement est sans incidence sur l’application des prélèvements sociaux mentionnés ci-
dessus.
Les actions DMC peuvent être souscrites dans le cadre d’un Plan d’épargne en actions
(le « PEA ») institué par la loi n°92-666 du 16 juillet 1992.
Sous certaines conditions, le PEA ouvre droit (i) pendant la durée du PEA, à une exonération
d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux à raison des produits et des plus-values nets
générés par les placements effectués dans le cadre du PEA et (ii) au moment de la clôture du
PEA (si elle intervient plus de cinq ans après la date d’ouverture du PEA) ou lors d’un retrait
partiel (s’il intervient plus de huit ans après la date d’ouverture du PEA), à une exonération
d’impôt sur le revenu à raison du gain net réalisé depuis l’ouverture du plan ; ce gain reste
néanmoins soumis à la contribution sociale généralisée de 8,2 %, à la contribution au
remboursement de la dette sociale de 0,5%, au prélèvement social de 2 % et à la contribution
additionnelle au prélèvement social de 2 % au taux de 0,3 %, étant toutefois précisé que le
taux et la nature effectifs de ces contributions varient selon la date à laquelle ce gain aura été
acquis ou constaté.
Les dividendes perçus dans le cadre d’un PEA ouvrent droit au crédit d’impôt de 50 %
plafonné à 230 euros pour les couples soumis à une imposition commune ou à 115 euros pour
les personnes célibataires, veuves, divorcées ou mariées et imposées séparément. Ce crédit
d’impôt n’est pas versé dans le plan mais est imputable, dans les mêmes conditions que le
crédit d’impôt attaché aux dividendes perçus hors du cadre d’un PEA, sur le montant global
de l’impôt sur le revenu dû au titre de l’année de perception des dividendes et restituable en
cas d’excédent lorsque cet excédent est au moins égal à 8 euros.
Les moins-values subies dans le cadre du PEA ne sont en principe imputables que sur des
plus-values réalisées dans le même cadre ; il est précisé que les pertes éventuellement
constatées lors de la clôture anticipée du PEA avant l’expiration de la cinquième année (ou,
sous certaines conditions, en cas de clôture du PEA après l’expiration de la cinquième année
lorsque la valeur liquidative du plan ou de rachat du contrat de capitalisation est inférieure au
montant des versements effectués sur le plan depuis son ouverture) sont imputables sur les
gains de même nature réalisés au cours de la même année ou des dix années suivantes, à
condition que le seuil annuel de cession de valeurs mobilières de 15 000 euros visé ci-dessus
ait été dépassé au titre de l’année considérée.
Les actions DMC et les droits préférentiels de souscription détenus par les personnes
physiques dans le cadre de leur patrimoine privé seront, en principe et sauf exonération totale
ou partielle applicable en fonction de la situation particulière de chaque actionnaire,
comprises dans leur patrimoine imposable, le cas échéant, à l’impôt de solidarité sur la
55/98
fortune. La loi de finances pour 2006 a institué un régime d’exonération partielle d’impôt de
solidarité sur la fortune pour les actions détenues par les salariés et les mandataires sociaux
sous certaines conditions incluant notamment la conservation de ces actions pendant au moins
six ans. Les personnes concernées sont invitées à se rapprocher de leur conseiller fiscal pour
déterminer si et selon quelles modalités elles sont susceptibles de bénéficier de ces mesures.
Les actions DMC et les droits préférentiels de souscription acquis par les personnes physiques
par voie de succession ou de donation seront soumis aux droits de succession ou de donation
en France.
4.1.11.2 Personnes morales résidentes fiscales de France soumises à l’impôt sur les
sociétés
(i) Dividendes
Les dividendes distribués par la Société aux résidents français ne sont soumis à aucune
retenue à la source en France.
Depuis le 1er janvier 2005, les personnes morales passibles de l’impôt sur les sociétés ne
peuvent plus imputer l’avoir fiscal sur l’impôt sur les sociétés dont elles sont redevables.
Les dividendes sont en principe compris dans le résultat imposable à l’impôt sur les sociétés
dans les conditions de droit commun, soit actuellement au taux de 33,1/3 % majoré d’une
contribution additionnelle assise sur l’impôt sur les sociétés, dont le taux est de 1,5 % pour les
exercices clos en 2005, et qui est supprimée pour les exercices clos à compter du 1er janvier
2006, ainsi que le cas échéant, de la contribution sociale sur les bénéfices qui s’applique, au
taux de 3,3 %, sur le montant de l’impôt sur les sociétés diminué d’un abattement qui ne peut
excéder 763 000 euros par période de 12 mois (Art. 235 ter ZC du code général des impôts).
Cependant, pour les entreprises dont le chiffre d'affaires hors taxes au cours de l'exercice, le
cas échéant ramené à douze mois, est inférieur à 7.630.000 euros et dont le capital social,
entièrement libéré, est détenu de manière continue pendant la durée de l'exercice considéré,
pour au moins 75 %, par des personnes physiques ou par des sociétés satisfaisant elles-mêmes
à l'ensemble de ces conditions (les « PME »), le taux de l'impôt sur les sociétés est fixé, dans
la limite de 38.120 euros du bénéfice imposable par période de douze mois, à 15 %. Ces
entreprises sont, en outre, exonérées de la contribution sociale de 3,3 % mentionnée ci-dessus.
Les personnes morales dont le chiffre d'affaires hors taxes au cours de l'exercice, le cas
échéant ramené à douze mois, est inférieur à 7.630.000 euros et dont le capital social,
entièrement libéré, est détenu de manière continue pendant la durée de l'exercice considéré,
pour au moins 75 %, par des personnes physiques ou par des sociétés satisfaisant elles-mêmes
à l'ensemble de ces conditions (les « PME ») sont cependant susceptibles de bénéficier d’une
réduction du taux de l’impôt sur les sociétés à 15 % (dans la limite de 38 120 euros du
bénéfice imposable par période de douze mois) et d’une exonération de la contribution sociale
au taux de 3,3 %.
56/98
Personnes ayant la qualité de société mère
Les dividendes bénéficient éventuellement, sous certaines conditions et sur option, du régime
des sociétés mères et filiales dans les conditions prévues aux articles 145 et 216 du CGI, en
vertu desquels les revenus mobiliers perçus par la société mère échappent à l’impôt sur les
sociétés, à l’exception d’une quote-part représentative des frais et charges supportés par la
société égale à 5 % du produit total des participations, crédit d'impôt compris, sans pouvoir
toutefois excéder, pour chaque période d’imposition, le montant total des frais et charges
exposés par la société mère au cours de cette période. Pour pouvoir bénéficier de cette
exonération, les titres doivent, en particulier, être ou avoir été conservés pendant un délai de
deux ans. En cas de non respect du délai, la société mère est tenue de verser au Trésor dans les
trois mois suivant la cession une somme égale au montant de l'impôt dont elle a été exonérée
indûment, majoré de l'intérêt de retard.
(ii) Plus-values
Les moins values réalisées lors de la cession des titres en portefeuille ou de droits
préférentiels de souscription viendront, en principe, en déduction des résultats imposables à
l’impôt sur les sociétés de la personne morale.
Les PME sont susceptibles, dans les conditions mentionnées ci-dessus, de bénéficier d’une
réduction du taux de l’impôt sur les sociétés à 15 % et d’une exonération de la contribution
sociale au taux de 3,3 %.
Lorsque ce régime est applicable et pour les exercices ouverts en 2006, les plus-values nettes
réalisées sont imposables à l’impôt sur les sociétés au taux réduit de 8 %, majoré, le cas
échéant, de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 % précitée. Une exonération est
applicable pour les plus-values réalisées au cours d’exercices ouverts à compter du ler janvier
2007, sous réserve d’une quote-part de frais et charges égale à 5 % du résultat net des plus-
values de cession qui est incluse dans le résultat imposé dans les conditions de droit commun.
57/98
Constituent des titres de participation au sens de l’article 219 I a quinquies du CGI les titres
qui revêtent ce caractère sur le plan comptable, les actions acquises en exécution d’une offre
publique d’achat ou d’échange par l’entreprise qui en est l’initiatrice et les titres ouvrant droit
au régime des sociétés mères prévu aux articles 145 et 216 du CGI si ces actions ou titres sont
inscrits en comptabilité au compte titres de participation ou à une subdivision spéciale d’un
autre compte du bilan correspondant à leur qualification comptable, autres que les titres de
sociétés à prépondérance immobilière.
Les moins-values subies lors de la cession des actions acquises à compter du 1er janvier 2005
et qui relèveraient du régime des plus-values à long terme de l’article 219 I a quinquies du
CGI ne seront pas imputables, ni reportables.
Par ailleurs, en application de l’article 219 I a ter du CGI, les plus-values réalisées lors de la
cession de titres de sociétés à prépondérance immobilière ayant le caractère de titres de
participation sur le plan comptable ou de titres dont le prix de revient est au moins égal à 22,8
millions d’euros et qui remplissent les conditions d’application du régime des sociétés mères
autres que la détention de 5 % au moins du capital de la société émettrice, et qui sont inscrits
en comptabilité au compte de titres de participation ou à une subdivision spéciale d’un autre
compte du bilan correspondant à leur qualification comptable, seront imposées au taux de 15
%, majoré, le cas échéant, de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 % précitée, sous
réserve d’un délai de détention de deux ans.
Les moins-values subies lors de la cession des actions DMC qui relèveraient du régime des
plus-values à long terme de l’article 219 I a ter du CGI seront imputables sur les plus-values
de même nature réalisées au cours de l’exercice de leur constatation ou, en cas de moins-value
nette à long terme au titre de cet exercice, de l’un des dix exercices suivants. Ces moins-
values ne sont pas déductibles du résultat imposable au taux normal de l’impôt sur les
sociétés.
(i) Dividendes
Les dividendes distribués par des sociétés dont le siège social est situé en France font en
principe l’objet d’une retenue à la source de 25 % lorsque le domicile fiscal ou le siège social
du bénéficiaire effectif est situé hors de France.
Toutefois, les actionnaires dont le siège de direction effective est situé dans un Etat membre
de la Communauté européenne peuvent, sous les conditions de l’article 119 ter du Code
général des impôts, bénéficier d’une exonération de la retenue à la source. Cette exonération
de retenue à la source ne s’applique qu’aux dividendes prélevés sur les bénéfices relevant du
secteur taxable de la Société et ne peut donc pas s’appliquer aux dividendes prélevés sur un
secteur exonéré (Doc. Adm., 4J-1334, n°30, 1er novembre 1995).
De même, sous certaines conditions, cette retenue à la source peut être réduite, voire
supprimée, en application des conventions fiscales internationales applicables.
En outre, les actionnaires concernés n’ont plus droit au transfert d’avoir fiscal ou au
remboursement du précompte au titre des distributions faites depuis le 1er janvier 2005.
58/98
En revanche, lorsque ces actionnaires sont des personnes physiques le crédit d’impôt de 50 %,
plafonné à 230 euros pour les couples soumis à une imposition commune ou à 115 euros pour
les personnes célibataires, veuves, divorcées ou mariées et imposées séparément, pourra, sous
déduction de la retenue à la source éventuellement applicable, faire l’objet d’une restitution
aux personnes physiques non résidentes actionnaires de DMC, si ces personnes résident dans
un Etat ayant conclu avec la France une convention fiscale qui prévoit une telle restitution.
L’administration fiscale française n’a pas encore fixé les modalités pratiques de restitution de
ce crédit d’impôt aux actionnaires non-résidents éligibles.
Il appartient aux actionnaires de DMC concernés de se rapprocher de leur conseiller fiscal
habituel afin de déterminer si de telles dispositions conventionnelles sont susceptibles de
s’appliquer à leur cas particulier.
(ii) Plus-values
Les personnes physiques n’ayant pas leur domicile fiscal en France ne sont pas imposables à
l’impôt de solidarité sur la fortune en France au titre de leurs placements financiers, au sens
de l’article 885 L du Code Général des Impôts.
Les titres de participation c'est-à-dire les titres qui permettent d’exercer une influence dans la
société émettrice (sont notamment présumés comme tels les titres qui représentent au moins
10% du capital de la société), ne sont pas considérés comme des placements financiers et sont
donc susceptibles d’être soumis à l’impôt de solidarité sur la fortune, sous réserve des
dispositions des conventions fiscales internationales.
Sous réserve des dispositions des conventions internationales, les actions de sociétés
françaises et les droits préférentiels de souscription acquis par les personnes physiques par
voie de succession ou de donation seront soumis aux droits de succession ou de donation en
France. Toutefois, la France a conclu avec un certain nombre de pays des conventions
destinées à éviter les doubles impositions en matière de succession et de donation, aux termes
desquelles les résidents des pays ayant conclu de telles conventions peuvent, sous réserve de
59/98
remplir certaines conditions, être exonérés de droits de succession et de donation ou obtenir
un crédit d’impôt.
Il est recommandé aux investisseurs potentiels de consulter dès à présent leurs conseils en ce
qui concerne leur assujettissement aux droits de succession et de donation à raison des actions
ou des droits préférentiels de souscription qu’ils détiennent, et les conditions dans lesquelles
ils pourraient obtenir une exonération de ces droits ou un crédit d’impôt en vertu d’une des
conventions fiscales conclues avec la France.
Les titulaires d’actions DMC et les détenteurs de droits préférentiels de souscription soumis à
un régime d’imposition autre que ceux visés ci-dessus, notamment les contribuables dont les
opérations, portant sur des valeurs mobilières, dépassent la simple gestion de portefeuille ou
qui ont inscrit leurs titres ou leurs droits préférentiels de souscription à l’actif de leur bilan
commercial, sont invités à étudier leur situation fiscale particulière avec leur conseiller fiscal
habituel.
60/98
actions nouvelles s’élèverait à 15 588 024 euros (dont 15 588 024 euros de nominal et une
prime d’émission nulle).
La souscription des actions nouvelles est réservée, par préférence, aux propriétaires des
actions anciennes ou aux cessionnaires de leurs droits préférentiels de souscription qui
pourront souscrire à titre irréductible, à raison de 1 action nouvelle de 3 euros de nominal
chacune pour 3 actions anciennes possédées, sans qu’il soit tenu compte des fractions.
Les actionnaires ou cessionnaires de leurs droits qui ne posséderaient pas au titre de la
souscription à titre irréductible, un nombre suffisant d’actions anciennes pour obtenir un
nombre entier d’actions nouvelles pourront se réunir pour exercer leurs droits, sans qu’il
puisse, de ce fait, en résulter une souscription indivise, DMC ne reconnaissant qu’un seul
propriétaire pour chaque action.
En même temps qu'ils déposeront leurs souscriptions à titre irréductible, les titulaires de droits
préférentiels de souscription pourront souscrire à titre réductible le nombre d'actions
nouvelles qu'ils souhaiteront, en sus du nombre d'actions nouvelles leur revenant du chef de
l'exercice de leurs droits préférentiels de souscription à titre irréductible.
Les actions nouvelles éventuellement non absorbées par les souscriptions à titre irréductible
seront réparties et attribuées aux souscripteurs à titre réductible, dans la limite de leurs
demandes et au prorata du nombre d'actions anciennes dont les droits préférentiels de
souscription auront été utilisés à l'appui de leur souscription à titre irréductible, sans qu'il
puisse en résulter une attribution de fraction d'action nouvelle.
61/98
souscriptions et donner toutes les indications utiles au regroupement des droits, en précisant le
nombre de souscriptions établies ainsi que le ou les établissements ou intermédiaires auprès
desquels ces souscriptions auront été déposées.
Les souscriptions au nom de souscripteurs distincts ne peuvent être regroupées pour obtenir
des actions à titre réductible.
Un avis publié dans un journal d’annonces légales du lieu du siège social de la Société fera
connaître, le cas échéant, le barème de répartition pour les souscriptions à titre réductible.
Sur la base du cours de clôture de l’action DMC le 7 juillet 2006, soit 2,50 euros, la valeur
théorique du droit préférentiel de souscription s’élève à 0 euro et la valeur théorique de
l’action DMC ex-droit relatif à la présente émission d’actions nouvelles s’élève à 2,50 euros.
Pour exercer leurs droits préférentiels de souscription, les titulaires devront faire parvenir
leurs instructions de souscription à leur intermédiaire teneur de compte à tout moment entre le
13 juillet 2006 et le 28 juillet 2006 inclus, soit une période de 12 jours de Bourse
correspondant à la période de cotation des droits préférentiels de souscription sur le marché
Eurolist d’Euronext Paris, et payer le prix de souscription correspondant.
Conformément à la loi, le droit préférentiel de souscription sera négociable pendant la durée
de la période de souscription. Le cédant du droit préférentiel de souscription s’en trouvera
dessaisi au profit du cessionnaire qui, pour l’exercice du droit préférentiel de souscription
ainsi acquis, se trouvera purement et simplement substitué dans tous les droits et obligations
du propriétaire de l’action ancienne.
Les instructions de souscription sont irrévocables. A compter du 29 juillet 2006, aucune
instruction de souscription ne pourra être prise en compte. En outre, les droits préférentiels de
souscription seront radiés du marché Eurolist d’Euronext Paris et ne pourront plus être
négociés à l’issue de la séance de Bourse du 28 juillet 2006.
Calendrier indicatif
62/98
Le calendrier ci-dessus et les dates figurant par ailleurs dans la présente note d’opération sont
fournis à titre indicatif et pourront être modifiés en raison d’événements indépendants de la
volonté de DMC et affectant le bon déroulement de l’opération. Toute modification du
calendrier fera l’objet d’un communiqué de DMC et d’un avis diffusé par Euronext Paris.
Non applicable.
L’émission est réalisée avec maintien du droit préférentiel de souscription. Les actionnaires
pourront souscrire à titre irréductible à raison de 1 action nouvelle pour 3 actions anciennes
sans que leurs ordres ne puissent être réduits.
Les actionnaires pourront également souscrire à titre réductible. Les conditions de
souscription à titre réductible des actions non souscrites à titre irréductible et les modalités de
réduction sont décrites au paragraphe 4.2.1.3.
Lors des souscriptions, il devra être versé par leurs souscripteurs la somme de 3 euros par
action souscrite, représentant la totalité du nominal et de la prime d’émission. Le prix de
souscription des actions devra être versé dans son intégralité en numéraire ou par
compensation de créances.
Les souscriptions des actions et les versements des fonds par les souscripteurs ou leur
intermédiaire habilité agissant en leur nom et pour leur compte seront reçus au plus tard le
28 juillet 2006 par Natexis Bleichroeder, 100 rue Réaumur, 75002 Paris, qui sera chargé
d’établir un certificat de dépôt des fonds constatant la réalisation de l’augmentation de capital.
Les souscriptions et versements des actionnaires dont les titres sont inscrits en nominatif pur
seront reçus sans frais auprès de HSBC France, Service aux Emetteurs.
63/98
4.2.1.9 Publication des résultats de l’émission
4.2.2.1 Catégorie d’investisseurs potentiels – Pays dans lesquels l’offre sera ouverte
– Restrictions applicables à l’offre
Restrictions
La diffusion du présent prospectus ou la vente des actions nouvelles et des droits préférentiels
de souscription ou la souscription des actions peuvent, dans certains pays, y compris les Etats-
Unis d'Amérique, faire l'objet d'une réglementation spécifique.
Toute personne (y compris les trustees et les nominees) recevant le présent prospectus ne doit
le distribuer ou le faire parvenir dans de tels pays qu'en conformité avec les lois et
réglementations qui y sont applicables.
Toute personne qui, pour quelque cause que ce soit, transmettrait ou permettrait la
transmission du présent prospectus dans de tels pays, doit attirer l'attention du destinataire sur
les restrictions applicables à l'offre.
De façon générale, toute personne souhaitant souscrire des actions nouvelles hors de France
devra s'assurer que cet exercice n'enfreint pas la législation applicable. Le Prospectus, ou tout
autre document relatif à l'offre, ne pourra être distribué hors de France qu'en conformité avec
les lois et réglementations applicables, et ne pourra constituer une offre de souscription ou de
vente dans les pays où une telle offre enfreindrait la législation applicable.
64/98
Restrictions concernant les Etats-Unis d’Amérique
Les actions nouvelles et les droits préférentiels de souscription n'ont pas été ou ne seront pas
enregistrés au sens du U.S. Securities Act of 1933 (le "Securities Act"). Les actions nouvelles
et les droits préférentiels de souscription ne peuvent être et ne seront pas offerts, vendus,
exercés ou livrés, le cas échéant, sur le territoire des Etats-Unis d'Amérique, tel que défini par
le Règlement S du Securities Act.
Par ailleurs, jusqu'à la fin d'une période de 40 jours, à compter de la date du visa de l'Autorité
des marchés financiers sur le Prospectus, une offre de vente ou une vente des actions
nouvelles aux Etats-Unis d'Amérique par un intermédiaire financier (qu'il participe ou non à
la présente offre) pourrait violer les obligations d'enregistrement au titre du Securities Act si
cette offre de vente ou cette vente est faite autrement que conformément à ce qui précède.
Aucun ordre de souscription ne doit être posté des Etats-Unis d'Amérique ou envoyé de toute
autre façon depuis les Etats-Unis d'Amérique et toutes les personnes exerçant leurs droits
préférentiels de souscription et souhaitant détenir leurs actions sous la forme nominative
devront fournir une adresse en dehors des Etats-Unis d'Amérique.
Les intermédiaires financiers autorisés ne devront pas accepter les souscriptions d'actions ou
les exercices des droits préférentiels de souscription faits par des clients qui ont une adresse
aux Etats-Unis d'Amérique et de telles demandes seront non avenues.
Les Prêteurs et l’actionnaire principal, Pienza International BV (Guinness Peat Group) qui
détient à la date des présentes 17,27% du capital social de la Société et des droits de vote, se
sont engagés, conformément aux stipulations du Protocole d’Accord, à souscrire à la présente
augmentation de capital dans les conditions et termes suivants :
Dette Engagements de
Prêteur
Protocolée souscription
Natexis Banques Populaires 5 434 177,96 € 2 717 088,98 €
Bank of America, NA 3 440 500,98 € 1 703 878,71 €
New York Life Insurance 4 358 826,20 2 158 671,43 €
Principal Life Insurance 4 358 826,20 2 158 671,43 €
GE Capital Insurance 1 743 530,48 863 468,57 €
Banc of America Securities Limited 217 941,31 107 933,57 €
65/98
L’ensemble de ces engagements couvre 84,10% de l’augmentation de capital ici présentée.
A la connaissance de l’émetteur, aucun autre des actionnaires de l’émetteur n’a fait part de
son intention de souscrire ou non à la présente émission.
La souscription des actions nouvelles est réservée, par préférence, aux actionnaires existants
de DMC ou aux cessionnaires de leurs droits préférentiels de souscription dans les conditions
décrites au paragraphe 4.2.1.3.
Les souscripteurs ayant passé des ordres de souscription à titre irréductible sont assurés de
recevoir le nombre d’actions nouvelles souscrites (Cf. paragraphe 4.2.1.3).
Ceux ayant passé des ordres de souscription à titre réductible dans les conditions fixées au
paragraphe 4.2.1.3. seront informés de leur allocation par leur intermédiaire financier.
Un avis publié dans un journal d’annonces légales du lieu du siège social de la Société fera
connaître, le cas échéant, le barème de répartition pour les souscriptions à titre réductible.
Non applicable.
4.2.3.1 Prix
Non applicable.
Natexis Bleichroeder
100, rue Réaumur – 75002 Paris
66/98
4.2.4.2 Coordonnées des intermédiaires chargés du service financier et des
dépositaires dans chaque pays concerné
Le service des titres et le service financier des actions de DMC sont assurés par HSBC France
Service aux Emetteurs BP2704, avenue Robert Schuman, 51051 Reims Cedex.
L’émission ne fait l’objet d’aucune garantie de bonne fin au sens de l’article L.225-145 du
Code de commerce.
Les bénéficiaires d’options de souscription d’actions de la société DMC qui ont levé leurs
options avant le 5 juillet 2006 ont reçu, au titre de l’exercice de ces options, des actions leur
permettant de souscrire à l’émission d’actions nouvelles au même titre que les autres
actionnaires de la société DMC.
L’exercice des options de souscription d’actions a été suspendu le 5 juillet 2006 pour une
durée de 3 mois. Les droits des bénéficiaires d’options de souscription d’actions n’ayant pas
exercé leurs options avant le 5 juillet 2006 seront maintenus à l’issue de l’offre conformément
aux dispositions légales et réglementaires et aux stipulations des règlements des plans
d’options de souscription d’actions de la société DMC.
Les droits préférentiels de souscription seront détachés le 13 juillet 2006 et négociés sur le
marché Eurolist d’Euronext Paris le même jour et ce jusqu’à la fin de la période de
souscription sous le code ISIN : FR 0010356808.
En conséquence, les actions existantes seront négociées ex-droit à partir de cette date.
Les actions nouvelles provenant de l’augmentation de capital ont fait l’objet d’une demande
d’admission aux négociations sur le marché Eurolist d’Euronext Paris.
Elles seront admises sur la même ligne de cotation que les actions existantes ayant pour code
ISIN : FR0000121337 et leur seront entièrement assimilées dès leur admission aux
négociations. L’admission aux négociations sur le marché Eurolist d’Euronext Paris est
prévue le 11 août 2006.
Les actions DMC sont admises aux négociations sur le marché Eurolist (Compartiment C)
d’Euronext Paris.
67/98
4.3.3 Offres concomitantes de valeurs mobilières DMC
Non applicable.
Non applicable.
Non applicable
68/98
5 EMISSION ET ADMISSION A LA NEGOCIATION SUR LE MARCHE
EUROLIST D’EURONEXT PARIS D’OBLIGATIONS CONVERTIBLES
EN ACTIONS NOUVELLES DMC
___________________________________________________________________________
Le présent chapitre 5 a été établi sur la base des informations requises aux sections 4 à 7 de
l’annexe V et à la section 4.2.2 de l’annexe XII du Règlement européen n° 809/2004.
L'emprunt faisant l’objet de la présente note d’opération est d'un montant nominal de
29 461 357,80euros représenté par 9 352 812 obligations convertibles en actions ordinaires
nouvelles DMC (« les Obligations ») d'une valeur nominale unitaire de 3,15 euros.
Les Obligations sont émises au pair, soit 100 % de leur valeur nominale, payable en une seule
fois à la date de règlement.
Les Obligations seront régies par le droit français et notamment les articles L. 228-91 et
suivants du Code de commerce tels que modifiés par l’ordonnance n° 2004-604 du 24 juin
2004.
Les Obligations pourront revêtir la forme nominative ou au porteur, au choix des Obligataires.
Elles seront obligatoirement inscrites en comptes tenus selon les cas par :
- HSBC France, Service aux Emetteurs, mandaté par l’Emetteur pour les titres nominatifs
purs ;
- un intermédiaire financier habilité de leur choix et HSBC France, Service aux Emetteurs,
mandaté par l’Emetteur pour les titres nominatifs administrés ;
- un intermédiaire financier habilité de leur choix pour les titres au porteur.
Les Obligations seront admises aux opérations d'Euroclear France qui assurera la
compensation des titres entre teneurs de comptes (code ISIN : FR 0010356816).
Les Obligations seront inscrites en compte à compter du 9 août 2006 et négociables à compter
du 11 août 2006.
69/98
5.1.5 Rang de créance, maintien de l’emprunt à son rang
L’Emetteur s’engage, aussi longtemps que des Obligations restent en circulation, à ne pas
conférer d’hypothèque sur les biens et droits immobiliers qu’il peut ou pourra posséder, ni à
constituer de nantissement ou autres sûretés sur son fonds de commerce ou ses créances
commerciales au bénéfice d’autres obligations négociables sans consentir les mêmes garanties
et le même rang aux Obligations.
Cet engagement se rapporte exclusivement aux obligations négociables et n’affecte en rien la
liberté de l’Emetteur de disposer de la propriété de ses biens ou de conférer toute sûreté sur
lesdits biens en toutes circonstances.
Les titulaires d’Obligations auront, à tout moment à compter de la date d’admission des
Obligations sur l’Eurolist d’Euronext Paris, et jusqu’au septième jour ouvré qui précède la
date de remboursement, soit en principe jusqu’au 9 août 2016, la faculté d’obtenir
l’attribution d’actions nouvelles de la Société qui seront libérées par voie de compensation de
leur créance obligataire, selon les modalités décrites ci-après et sous réserve des stipulations
prévues ci-dessous au paragraphe 5.1.6.2 “Rapport de conversion - Règlement des rompus”.
Les actions nouvelles DMC résultant de la conversion feront l'objet de demandes d'admission
périodiques sur le marché Eurolist d'Euronext Paris. Elles feront l'objet d'une demande
d'admission aux négociations d'Euronext Paris en fonction de leur date de jouissance, soit
directement sur la même ligne que les actions anciennes soit dans un premier temps, sur une
seconde ligne.
Les actions nouvelles émises à la suite d'une conversion des Obligations seront soumises à
toutes les stipulations des statuts et porteront jouissance à compter du 1er jour de l'exercice
social au cours duquel se situe la date d'exercice. Elles donneront droit au titre dudit exercice
70/98
social et des exercices ultérieurs, à égalité de valeur nominale, au même dividende que celui
qui pourra être attribué aux autres actions portant même jouissance. Elles seront, en
conséquence, entièrement assimilées aux dites actions à compter de la mise en paiement du
dividende afférent à l'exercice précédent ou, s'il n'en était pas distribué, après la tenue de
l'assemblée annuelle statuant sur les comptes de cet exercice.
Chaque Obligation de 3,15 euros de nominal pourra être convertie en 1 action d’une valeur
nominale de 3 euros.
Dans l’hypothèse d’un amortissement anticipé des Obligations tel que prévu au 5.1.8.2
« Amortissement anticipé soumis au remboursement intégral de la Dette Protocolée », le
rapport de conversion s’établira comme suit :
- du 9 août 2013 au septième jour ouvré qui précède le 9 août 2014, 1
Obligation pourra être convertie en 0,75 action nouvelle sous réserve des
ajustements prévus au 5.1.6.5 « Maintien des droits des porteurs
d’Obligations » ;
- du 9 août 2014 au septième jour ouvré qui précède le 9 août 2015, 1
Obligation pourra être convertie en 0,5 action nouvelle sous réserve des
ajustements prévus au 5.1.6.5 « Maintien des droits des porteurs
d’Obligations » ;
- du 9 août 2015 au septième jour ouvré qui précède le 9 août 2016, 1
Obligation pourra être convertie en 0,25 action nouvelle sous réserve des
ajustements prévus au 5.1.6.5 « Maintien des droits des porteurs
d’Obligations ».
Lorsque le nombre d’actions à remettre à la suite de l’exercice du droit de conversion n’est
pas un nombre entier, la fraction formant rompu devra faire l’objet d’un versement en
espèces. Ce versement sera égal au produit de la quotité du rompu et de la valeur de l’action,
ladite valeur étant celle du cours coté lors de la séance de Bourse du jour qui précède celui du
dépôt de la demande.
L’augmentation de capital qui résulterait de la conversion des obligations convertibles en
actions s’élèverait au maximum à 28 058 436,00 euros en valeur nominale par émission de
9 352 812 actions nouvelles de 3 euros de valeur nominale chacune, et donnerait lieu à une
prime d’émission de 1 402 921,80 euros.
Pour exercer leur Droit de conversion, les porteurs d'Obligations devront en faire la demande
par lettre recommandée avec accusé de réception auprès de DMC ou de tout intermédiaire
qu'elle désignera à cet effet.
Les porteurs d'Obligations recevront livraison des actions au plus tard dans les 7 jours ouvrés
suivant la date de réception de leur demande d'exercice du droit de conversion.
DMC fera état, dans un avis publié tous les six mois à compter de la Date de Règlement, dans
un journal financier français de diffusion nationale, du nombre d'Obligations qui auront été
converties.
71/98
financières comportant un droit préférentiel de souscription ou réservant une période de
souscription prioritaire au profit des actionnaires de la Société, la Société se réserve le droit de
suspendre l'exercice du droit de conversion en actions pendant un délai qui ne peut excéder
trois mois ou tout autre délai fixé par la réglementation applicable, cette faculté ne pouvant en
aucun cas faire perdre aux porteurs d'Obligations appelées au remboursement leur Droit à
l'Attribution d'Actions et le délai prévu au paragraphe " Délai et Droit de conversion ".
La décision de la Société de suspendre l'exercice de leur Droit de conversion en actions fera
l'objet d'un avis publié au Bulletin des annonces légales obligatoires. Cet avis sera publié
quinze jours au moins avant la date d'entrée en vigueur de la suspension ; il mentionnera la
date d'entrée en vigueur de la suspension et la date à laquelle elle prendra fin. Cette
information fera également l'objet d'un avis dans un journal financier de diffusion nationale et
d'un avis d'Euronext Paris S.A.
La Société s'engage, tant qu'il existera des Obligations, à ne pas procéder à l'amortissement de
son capital social, ni à une modification de la répartition des bénéfices sans que soient prises
les mesures nécessaires pour préserver les droits des porteurs d’Obligations qui exerceraient
leur Droit de conversion.
En cas de réduction de son capital motivée par des pertes et réalisée par la diminution du
montant nominal ou du nombre de titres composant le capital, les droits du titulaire
d’Obligations seront réduits en conséquence, comme s’il les avait exercés avant la date à
laquelle la réduction de capital est devenue définitive.
Si la Société décidait de procéder à l’émission, sous quelque forme que ce soit, de nouveaux
titres de capital avec droit préférentiel de souscription réservée à ses actionnaires, de
distribuer des réserves, en espèces ou en nature, et des primes d’émission ou de modifier la
répartition de ses bénéfices par la création d’actions de préférence, la protection des intérêts
des titulaires des droits ainsi créés sera assurée dans les conditions prévues à l’article L. 228-
99 du Code de commerce. Si la Société faisait l'objet d'une fusion ou d'une absorption ou
procédait à une scission, les droits du titulaire d’Obligations seront réservés dans les
conditions prévues à l’article L. 228-101 du Code de commerce.
En cas d'ajustement, DMC doit en informer les porteurs d’Obligations au moyen d'un avis
publié au Bulletin des annonces légales obligatoires comprenant notamment le nouveau Ratio
de conversion. Cet avis sera établi conformément aux dispositions de l’article 242-13 du
décret du 23 mars 1967. En outre, le Directoire de DMC rendra compte des éléments de calcul
et des résultats de tout ajustement dans le rapport annuel suivant cet ajustement.
Tout porteur d’Obligations exerçant ses droits au titre des Obligations pourra souscrire un
nombre d’actions DMC calculé en appliquant au nombre d’Obligations présenté le Ratio de
Conversion en vigueur.
Lorsque le nombre d’actions ainsi calculé ne sera pas un nombre entier, le porteur
d’Obligations pourra demander qu’il lui soit délivré :
- Soit le nombre d’actions immédiatement inférieur ; dans ce cas, il lui sera versé en espèces
une somme égale au produit de la fraction d’action formant rompu par la valeur de l’action,
évaluée sur la base du premier cours coté lors de la séance de bourse du jour qui précède celui
72/98
du dépôt de la demande de conversion ou du dernier jour précédant la date de dépôt de la
demande de conversion au cours duquel le titre a été coté ;
- Soit le nombre d’actions immédiatement supérieur, à la condition de verser à DMC la valeur
de la fraction d’action supplémentaire, évaluée sur la base prévue au paragraphe précédent.
5.1.6.8 Droits des porteurs d’Obligations aux dividendes des actions livrées
Les Obligations porteront intérêt à un taux annuel de 1% du nominal, soit 0,0315 euro par
Obligation payable à terme échu le 9 août de chaque année (ou le premier jour ouvré suivant
si cette date n'est pas un jour ouvré), et pour la première fois le 9 août 2007 (chacune, une «
Date de Paiement d’Intérêt », et la période allant d’une Date de Paiement d’Intérêt (incluse) à
la suivante (exclue) étant une « Période d’Intérêt »).
Tout montant d'intérêt afférent à une Période d'Intérêt inférieure à une année entière sera égal
au produit (i) du taux d'intérêt annuel ci-dessus et (ii) du rapport entre (a) le nombre de jours
courus depuis la précédente Date de Paiement d'Intérêt (ou le cas échéant, s'il n'en existe pas,
depuis la date de jouissance des Obligations) jusqu’à l’expiration de la Période d’Intérêt et (b)
365 ou 366 jours selon que la Période d’Intérêt dans laquelle se situe ladite période est de 365
jours ou de 366 jours.
Sous réserve des stipulations du paragraphe 5.1.6.8 « Droits des porteurs d’Obligations aux
dividendes des actions livrées », les intérêts cesseront de courir à compter de la date de
remboursement normal ou anticipé des Obligations.
Les intérêts seront prescrits dans un délai de cinq ans à compter de leur date d’exigibilité.
Un « jour ouvré » est un jour (autre qu'un samedi ou un dimanche) où les banques sont
ouvertes à Paris et où Euroclear France fonctionne.
A moins qu’elles n’aient été amorties de façon anticipée, ou converties, les Obligations seront
amorties en totalité le 9 août 2016 ou le premier jour ouvré suivant si cette date n’est pas un
73/98
jour ouvré (la « Date de Maturité ») par remboursement au prix de 3,15 euros par Obligation,
soit 100% de leur valeur nominale.
Le principal sera prescrit dans un délai de trente ans à compter de la date de remboursement.
Dès lors que le solde de 20 M€ d’endettement protocolé aura été intégralement remboursé ou
aura fait l’objet d’un refinancement au 9 août 2013, les obligations convertibles en actions
nouvelles seront amorties par remboursement d’un quart de la valeur nominale initiale de
chaque Obligation selon le calendrier suivant :
- 9 août 2013 : à un prix de remboursement égal à 100% de la fraction de la
valeur nominale des Obligations appelée à être amortie cette date ;
- 9 août 2014 : à un prix de remboursement égal à 100% de la fraction de la
valeur nominale des Obligations appelée à être amortie cette date ;
- 9 août 2015 : à un prix de remboursement égal à 100% de la fraction de la
valeur nominale des Obligations appelée à être amortie cette date ;
- 9 août 2016 : à un prix de remboursement égal à 100% de la fraction de la
valeur nominale des Obligations appelée à être amortie cette date ;
Les Obligations remboursées à leur échéance normale ou par anticipation, les Obligations
rachetées sur les marchés réglementés ou par voie d’offres publiques, ainsi que les
74/98
Obligations converties, cesseront d’être considérées comme étant en circulation et seront
annulées conformément à la loi.
Le taux de rendement actuariel annuel brut est de 1% à la date de règlement (en l’absence de
conversion en actions et en l’absence d’amortissement anticipé).
Sur le marché obligataire français, le taux de rendement actuariel d’un emprunt est le taux
annuel qui, à une date donnée, égalise à ce taux et à intérêts composés, les valeurs actuelles
des montants à verser et des montants à recevoir (définition du Comité de normalisation
obligataire).
A titre indicatif le tableau ci-dessous donne, pour obtenir des taux de rendement actuariels
donnés, les cours que doit atteindre l’action DMC à l’échéance ainsi que le taux de croissance
induit de l’action.
Il exercera ses fonctions jusqu'à son décès, sa démission, sa révocation par l'Assemblée
générale des porteurs d’Obligations ou la survenance d’une incapacité ou d'une
incompatibilité. Son mandat cessera de plein droit le jour du dernier amortissement ou du
remboursement général, anticipé ou non, des Obligations. Ce terme est, le cas échéant,
75/98
prorogé de plein droit, jusqu'à la solution définitive des procès en cours dans lesquels le
représentant serait engagé et à l'exécution des décisions ou transactions intervenues.
La rémunération du représentant titulaire de la masse, prise en charge par DMC, est de 500 €
par an ; elle sera payable le 1er janvier de chaque année, tant qu'il existera des Obligations en
circulation à cette date.
En cas de convocation de l'assemblée générale des Obligataires, ces derniers seront réunis au
siège social de DMC ou en tout autre lieu fixé dans les avis de convocation.
Dans le cas où des émissions ultérieures d'obligations offriraient aux souscripteurs des droits
identiques à ceux des Obligations et si les contrats d'émission le prévoient, les porteurs
d'Obligations seront groupés en une masse unique.
76/98
5.1.11 Autorisations
- décidé que si les souscriptions à titre irréductible et, le cas échéant, à titre
réductible, n'ont pas absorbé la totalité d'une des émissions d'actions ou
77/98
d’obligations convertibles en actions susceptibles d'être émises en vertu de la
présente délégation et, le cas échéant, après usage de la faculté de
surallocation prévue à la cinquième résolution de la présente Assemblée
Générale Extraordinaire, le Directoire pourra utiliser, dans l'ordre qu'il
déterminera, l'une ou l'autre des facultés ci-après :
• limiter le montant des actions ordinaires ou obligations convertibles en
actions ordinaires émises au montant des souscriptions recueillies sous
la condition que celui-ci atteigne les trois quarts au moins de
l'émission,
• répartir librement tout ou partie des actions ordinaires ou obligations
convertibles en actions ordinaires dont l'émission a été décidée mais
n'ayant pas été souscrites,
• offrir au public tout ou partie des actions ordinaires ou obligations
convertibles en actions ordinaires non souscrites ;
La présente délégation a été donnée pour une durée de 26 mois à compter du 27 février 2006.
9 août 2006.
78/98
5.1.14 Régime fiscal des Obligations
Le paiement des intérêts et le remboursement des Obligations seront effectués sous la seule
déduction des retenues opérées à la source et des impôts que la loi met ou pourrait mettre
obligatoirement à la charge des titulaires d'Obligations.
5.1.14.1.1 Personnes physiques détenant des titres dans leur patrimoine privé et ne
réalisant pas d’opération de Bourse à titre habituel
Les revenus des Obligations perçus par des personnes physiques fiscalement domiciliées en
France au sens de l’article 4B du CGI et détenant des titres dans leur patrimoine privé sont :
- soit inclus dans la base du revenu global soumis au barème progressif de l'impôt sur le
revenu auquel s'ajoutent :
(b) Plus-values
En application des articles 150-0 A et suivants du CGI, si le montant annuel des cessions de
valeurs mobilières, droits sociaux ou titres assimilés réalisées par l'ensemble des membres du
79/98
foyer fiscal au cours de l'année civile excède un seuil actuellement fixé à 15 000 euros, les
plus-values de cession sur ces titres sont imposables, dès le premier euro, à :
- L’impôt sur le revenu au taux proportionnel de 16 % (article 200 A du CGI) ;
- La contribution sociale généralisée au taux de 8,2% (articles 1600-0 C et 1600-0 E du CGI) ;
- La contribution au remboursement de la dette sociale au taux de 0,5% (articles 1600-0 G et
1600-0 L du CGI) ;
- Le prélèvement social au taux de 2 % (article 1600-0 F bis du CGI) ;
- La contribution additionnelle au prélèvement social de 2% au taux de 0,3%;
Les moins-values subies au cours d’une année ne sont imputables que sur les plus values de
même nature réalisées au cours de l’année de cession ou des dix années suivantes (les moins
values subies avant le 1er janvier 2002 sont reportables dans un délai de 5 ans seulement), à
condition que les moins values résultent d’opérations imposables ce qui signifie, notamment,
que le seuil de cession de 15.000 euros visé ci-dessus ait été dépassé l’année de la réalisation
de la moins value.
Les Obligations détenues par les personnes physiques seront comprises dans leur patrimoine
imposable, le cas échéant, à l’impôt de solidarité sur la fortune.
Les intérêts des Obligations courus sur l'exercice sont inclus dans le résultat soumis à l'impôt
sur les sociétés au taux de 33 1/3 % augmenté d’une contribution additionnelle égale à 1,5%
de l’impôt sur les sociétés (article 235 ter ZA du CGI) pour les exercices clos en 2005. Cette
contribution est supprimée pour les exercices clos à compter du 1er janvier 2006 (art. 25 III de
la loi de Finances nº 2004-1484 pour 2005).
Une contribution sociale au taux de 3,3 % est en outre applicable (article 235 ter ZC du CGI);
elle est assise sur le montant de l'impôt sur les sociétés, diminué d'un abattement limité à 763
000 euros par période de douze mois. Sont toutefois exonérées de cette contribution, les
entreprises réalisant moins de 7 630 000 euros de chiffre d'affaires au cours de l'exercice,
ramené s'il y a lieu à douze mois, et dont le capital, entièrement libéré, est détenu de manière
continue, pour 75 % au moins, par des personnes physiques (ou par une société satisfaisant
elle-même à l'ensemble de ces conditions).
En outre, le taux de l'impôt sur les sociétés applicable à ces entreprises est fixé, dans la limite
de 38 120 euros de bénéfice imposable par période de douze mois, à 15 % (article 219 du
CGI).
80/98
Conformément aux dispositions de l'article 238 septies E du CGI, les entreprises détenant des
obligations doivent intégrer aux résultats imposables de chacun de leurs exercices une fraction
de la prime de remboursement qu'elles constatent au moment de la souscription ou de
l'acquisition des obligations, chaque fois que ladite prime excède 10 % du prix de souscription
ou d'acquisition. Toutefois, ces dispositions ne s'appliquent pas aux obligations dont le prix
moyen à l'émission est supérieur à 90 % de la valeur de remboursement.
(b) Plus-values
La cession d'Obligations donne lieu à la constatation d'un gain ou d'une perte compris dans le
résultat imposable.
Le montant du gain ou de la perte, égal à la différence entre le prix de cession et le prix de
souscription ou d'acquisition des Obligations augmenté, le cas échéant, des montants de
primes de remboursement déjà imposés et non perçus, est compris dans le résultat soumis à
l'impôt sur les sociétés au taux de 33 1/3 % (ou, le cas échéant, au taux de 15 % dans la limite
de 38 120 euros par période de douze mois (pour les entreprises qui remplissent les conditions
prévues par l’art.219 I b du CGI) auquel s'ajoutent la contribution additionnelle au taux de 1,5
% pour les exercices clos en 2005 ainsi que, le cas échéant, la contribution sociale sur les
bénéfices au taux de 3,3 % dans les conditions mentionnées ci-dessus. Il est rappelé que la
contribution additionnelle au taux de 1.5% est supprimée pour les exercices clos à compter du
1er janvier 2006 (art. 25 III de la loi de Finances nº 2004-1484 pour 2005).
Les émissions obligataires en euros réalisées par les personnes morales françaises sont
réputées réalisées hors de France pour l'application des dispositions de l'article 131 quater du
CGI (Bulletin Officiel des Impôts 5 1 11-98, instruction du 30 septembre 1998). En
conséquence, les revenus des Obligations versés à des personnes qui ont leur domicile fiscal
ou leur siège hors du territoire de la République française sont exonérés du prélèvement prévu
à l'article 125 A III du CGI. Ces revenus sont par ailleurs exonérés des contributions sociales.
(b) Plus-values
Les plus-values réalisées lors de la cession de leurs Obligations par les personnes qui ne sont
pas fiscalement domiciliées en France au sens de l'article 4 B du CGI ou dont le siège social
est situé hors de France (sans avoir d'établissement stable ou de base fixé en France à l'actif
duquel les Obligations seraient inscrites) ne sont pas imposables en France (article 244 bis C
du CGI).
81/98
(d) Impôt de solidarité sur la fortune
L'impôt de solidarité sur la fortune ne s'applique pas aux obligations émises par les sociétés
françaises et détenues par des personnes physiques domiciliées hors de France au sens de
l'article 4 B du CGI.
La France soumet aux droits de succession et de donation les valeurs mobilières émises par
les sociétés françaises acquises par voie de succession ou de donation par un non-résident
français. La France a conclu avec un certain nombre de pays des conventions destinées à
éviter les doubles impositions en matière de succession et de donation, aux termes desquelles
les résidents des pays ayant conclu de telles conventions peuvent, sous réserve de remplir
certaines conditions, être exonérés de droits de succession et de donation ou obtenir un crédit
d'impôt dans leur état de résidence.
Il est recommandé aux investisseurs potentiels de consulter dès à présent leurs conseils en ce
qui concerne leur assujettissement aux droits de succession et de donation à raison des
Obligations, et les conditions dans lesquelles ils pourraient obtenir une exonération des droits
de succession et de donation en vertu d'une des conventions fiscales ainsi conclues avec la
France.
En l'état actuel de la législation, le régime fiscal applicable est celui décrit ci-après. Les
porteurs d'Obligations doivent néanmoins s'assurer, auprès de leur conseiller fiscal habituel,
de la fiscalité s'appliquant à leur cas particulier.
Outre les développements suivants, les non-résidents fiscaux de France doivent se conformer
à la législation fiscale en vigueur dans leur Etat de résidence.
5.1.15.1.1 Personnes physiques détenant des titres dans leur patrimoine privé et ne
réalisant pas d’opération de bourse à titre habituel
La conversion des Obligations en actions nouvelles n’est pas considérée comme une cession à
titre onéreux pour l'imposition des plus values.
La plus-value en résultant bénéficie, dans la limite de la parité d'échange, du sursis
d'imposition prévu à l'article 150-0 B du CGI.
En cas de cession ultérieure des actions, le gain net, calculé à partir du prix ou de la valeur
d'acquisition des Obligations (article 150-0 D 9 du CGI), est soumis au régime d’imposition
des plus-values de cession de valeurs mobilières (voir paragraphe 5.1.14.1 "Résidents fiscaux
français").
Lorsqu’elles sont imposables, les plus-values ci-dessus sont imposées au taux de 27 % (soit
16 % au titre de l’impôt sur le revenu, 8,2 % au titre de la CSG, 0,5 % au titre de la CRDS, 2
% au titre du prélèvement social et 0,3 % au titre de la contribution additionnelle au
prélèvement social).
82/98
5.1.15.1.2 Personnes morales passibles de l'impôt sur les sociétés
Les non résidents fiscaux français doivent se conformer à la législation fiscale en vigueur
dans leur Etat de résidence, sous réserve de l’application d’une convention fiscale
internationale signée entre la France et cet Etat.
5.1.16 Régime fiscal applicable aux actions DMC issues de la conversion des
Obligations
La présente section a été insérée sur la base de la section 4.2.2 de l’annexe XII du Règlement
européen n° 809/2004.
Il est précisé qu’en l’état actuel de la réglementation française, dans le cas où les actions de
DMC feraient l’objet d’une offre publique d’achat ou d’échange par un tiers, l’offre devrait
également porter sur tous les titres donnant accès au capital ou aux droits de vote de DMC et
donc sur les Obligations faisant l’objet de la présente note d’information. Le projet d’offre
devrait faire l’objet d’un examen préalable par l’AMF, laquelle se prononcerait sur sa
recevabilité au vu des éléments présentés et notamment des éléments d’appréciation du prix et
83/98
de la parité de l’Offre. Une note d’information contenant les modalités de l’offre devrait
également être soumise à l’AMF pour visa.
Dans l’hypothèse où tous les droits préférentiels de souscription seraient exercés, le produit
brut de l’émission d’Obligations s’élèverait à 29 461 357,80 euros.
84/98
5.2.1.3 Procédure et période de souscription
85/98
dessaisi au profit du cessionnaire qui, pour l’exercice du droit préférentiel de souscription
ainsi acquis, se trouvera purement et simplement substitué dans tous les droits et obligations
du propriétaire de l’action ancienne.
Les instructions de souscription sont irrévocables. A compter du 29 juillet 2006, aucune
instruction de souscription ne pourra être prise en compte. En outre, les droits préférentiels de
souscription seront radiés du marché Eurolist d’Euronext Paris et ne pourront plus être
négociés à l’issue de la séance de Bourse du 28 juillet 2006.
Calendrier indicatif
Le calendrier ci-dessus et les dates figurant par ailleurs dans la présente note d’opération sont
fournis à titre indicatif et pourront être modifiés en raison d’événements indépendants de la
volonté de DMC et affectant le bon déroulement de l’opération. Toute modification du
calendrier fera l’objet d’un communiqué de DMC et d’un avis diffusé par Euronext Paris.
Non applicable.
L’émission est réalisée avec maintien du droit préférentiel de souscription. Les actionnaires
pourront souscrire à titre irréductible à raison de 3 obligations convertibles pour 5 actions
anciennes sans que leurs ordres ne puissent être réduits.
Les actionnaires pourront également souscrire à titre réductible. Les conditions de
souscription à titre réductible des obligations convertibles non souscrites à titre irréductible et
les modalités de réduction sont décrites au paragraphe 5.2.1.3 (« Procédure et période de
souscription »).
86/98
5.2.1.7 Versement des fonds et modalités de délivrance des obligations convertibles
Lors des souscriptions, il devra être versé par leurs souscripteurs la somme de 3,15 euros par
Obligation souscrite. Le prix de souscription des Obligations devra être versé dans son
intégralité en numéraire ou par compensation de créances.
Les souscriptions des Obligations et les versements des fonds par les souscripteurs ou leur
intermédiaire habilité agissant en leur nom et pour leur compte seront reçus au plus tard le 28
juillet 2006 par Natexis Bleichroeder, 100 rue Réaumur, 75002 Paris, qui sera chargé d’établir
un certificat de dépôt des fonds constatant la réalisation de l’émission d’Obligations.
Les souscriptions et versements des actionnaires dont les titres sont inscrits en nominatif pur
seront reçus sans frais auprès de HSBC France, Service aux Emetteurs.
Le règlement-livraison des Obligations DMC émises interviendra le 9 août 2006.
Les pourront revêtir la forme nominative ou au porteur, au choix des souscripteurs.
Elles ont fait l’objet d’une demande d’admission aux opérations d’Euroclear France et seront
inscrites en compte dès leur date d’émission, soit le 9 août 2006 (correspondant à la date de
règlement livraison).
5.2.2.1 Catégorie d’investisseurs potentiels – Pays dans lesquels l’offre sera ouverte
– Restrictions applicables à l’offre
Restrictions
87/98
Etats-Unis d'Amérique, faire l'objet d'une réglementation spécifique. Les personnes en
possession du présent prospectus doivent s'informer des éventuelles restrictions locales et s'y
conformer. Les intermédiaires habilités ne pourront accepter de souscription des Obligations
ni d'exercice des droits préférentiels de souscription de clients ayant une adresse située dans
un pays ayant instauré de telles restrictions et lesdites notifications seront réputées être nulles
et non avenues.
Toute personne (y compris les trustees et les nominees) recevant le présent prospectus ne doit
le distribuer ou le faire parvenir dans de tels pays qu'en conformité avec les lois et
réglementations qui y son applicables.
Toute personne qui, pour quelque cause que ce soit, transmettrait ou permettrait la
transmission du présent prospectus dans de tels pays, doit attirer l'attention du destinataire sur
les restrictions applicables à l'offre
De façon générale, toute personne souhaitant souscrire des Obligations hors de France devra
s'assurer que cet exercice n'enfreint pas la législation applicable. Le prospectus, ou tout autre
document relatif à l'offre, ne pourra être distribué hors de France qu'en conformité avec les
lois et réglementations applicables, et ne pourra constituer une offre de souscription ou de
vente dans les pays où une telle offre enfreindrait la législation applicable.
Bear Stearns, Goldman Sachs et West LB, en leur qualité de Prêteurs de la Société,
s’engagent auprès de celle-ci à souscrire à l’émission d’obligations convertibles en actions
nouvelles à concurrence respectivement de 17,93, 5,56 et et 3,41 millions d’euros (soit un
montant total de 26,91 millions d’euros) par libération par compensation de créances dans
l’éventualité où le montant des souscriptions à titres irréductible et à titre réductible n’ont pas
absorbé la totalité de l’émission.
Cet engagement couvre 91,36% de l’émission.
A la connaissance de l’émetteur, aucun autre des actionnaires de l’émetteur n’a fait part de
son intention de souscrire ou non à la présente émission.
88/98
5.2.2.3 Information pré-allocation
La souscription des Obligations est réservée, par préférence, aux actionnaires existants de
DMC ou aux cessionnaires de leurs droits préférentiels de souscription dans les conditions
décrites au paragraphe 5.2.1.3 (« Procédure et période de souscription »).
Les souscripteurs ayant passé des ordres de souscription à titre irréductible sont assurés de
recevoir le nombre d’Obligations souscrites (Cf. paragraphe 5.2.1.3).
Ceux ayant passé des ordres de souscription à titre réductible dans les conditions fixées au
paragraphe 5.2.1.3.(« Procédure et période de souscription ») seront informés de leur
allocation par leur intermédiaire financier.
Un avis publié dans un journal d’annonces légales du lieu du siège social de la Société fera
connaître, le cas échéant, le barème de répartition pour les souscriptions à titre réductible.
Non applicable.
Natexis Bleichroeder
100, rue Réaumur – 75002 Paris
Le service des titres et le service financier des obligations convertibles en actions DMC seront
assurés par HSBC France, Service aux Emetteurs, BP 2704, avenue Robert Schuman, 51051
Reims Cedex.
L’émission ne fait l’objet d’aucune garantie de bonne fin au sens de l’article L.225-145 du
Code de commerce.
89/98
5.2.4.4 Maintien des droits des bénéficiaires d’Options de souscription d’actions
Les bénéficiaires d’options de souscription d’actions de la société DMC qui ont levé leurs
options avant le 5 juillet 2006 ont reçu, au titre de l’exercice de ces options, des actions leur
permettant de souscrire à l’émission d’obligations convertibles en actions nouvelles au même
titre que les autres actionnaires de la société DMC.
Les droits préférentiels de souscription seront détachés le 13 juillet 2006 et négociés sur le
marché Eurolist d’Euronext Paris le même jour et ce jusqu’à la fin de la période de
souscription sous le code ISIN : FR 0010356840.
En conséquence, les actions existantes seront négociées ex-droit à partir de cette date.
Les obligations convertibles provenant de l’émission ont fait l’objet d’une demande
d’admission aux négociations sur le marché Eurolist d’Euronext Paris.
Elles seront admises aux négociations sous le code ISIN : FR 0010356816. L’admission aux
négociations sur le marché Eurolist d’Euronext Paris est prévue le 11 août 2006.
Les obligations convertibles DMC seront admises aux négociations sur le marché Eurolist
d’Euronext Paris.
Néant.
90/98
6 DEPENSES LIEES AUX EMISSIONS D’ACTIONS NOUVELLES ET
OBLIGATIONS CONVERTIBLES
___________________________________________________________________________
91/98
7 DILUTION
___________________________________________________________________________
Incidence de la présente émission (après imputation des frais liés à l’opération) sur la quote-
part des capitaux propres consolidés (part du Groupe) pour le détenteur d’une action DMC
préalablement à l’émission et ne souscrivant pas à la présente émission (calcul effectué sur la
base des capitaux propres consolidés (part du Groupe) tels qu’ils ressortent des comptes
consolidés au 31 décembre 2005) :
92/98
Hypothèse des émissions souscrites à hauteur des engagements de souscription
Il est rappelé que la Société n’a pas d’actions auto-détenues à la date de la présente note
d’opération.
Participation de l’actionnaire en %
Base non diluée Base diluée(1)
Avant émission des actions nouvelles et avant
conversion des obligations convertibles objets de 1,00 0,98
la présente note d’opération
Après émission des 5 196 008 actions nouvelles et
avant conversion des obligations convertibles en
0,75 0,74
actions nouvelles objets de la présente note
d’opération
Après émission des 5 196 008 actions nouvelles et
après conversion des 9 352 812 obligations
0,52 0,51
convertibles en actions nouvelles objet de la
présente note d’opération
(1) Les calculs sont effectués en prenant pour hypothèse l’exercice de la totalité des plans
d’options de souscription d’actions (exerçables ou non).
93/98
Hypothèse des émissions souscrites à hauteur des engagements de souscription
Participation de l’actionnaire en %
Base non diluée Base diluée(1)
Avant émission des actions nouvelles et avant
conversion des obligations convertibles objets de 1,00 0,98
la présente note d’opération
Après émission des 4 369 904 actions nouvelles
garanties et avant conversion des obligations
0,78 0,77
convertibles en actions nouvelles objets de la
présente note d’opération
Après émission des 4 369 904 actions nouvelles
garanties et après conversion des 8 544 923
0,55 0,54
obligations convertibles en actions nouvelles
garanties objet de la présente note d’opération
(1) Les calculs sont effectués en prenant pour hypothèse l’exercice de la totalité des plans
d’options de souscription d’actions (exerçables ou non).
Hypothèse : Souscriptions réduites aux engagements des Prêteurs et de Guinness Peat Group
94/98
Hypothèse : Souscriptions représentant 100% des émissions
Après Après augmentation
Actuel augmentation de de capital et
capital conversion des OC
Pienza International BV (GPG) 17,27% 18,41% 12,69%
Assurances Générales de France - AGF 9,91% 7,44% 5,13%
Caisse des dépôts et consignations 5,23% 3,92% 2,70%
Sous total concert AGF-CDC 15,14% 11,36% 7,83%
Bear Stearns 18,89%
Natexis Banques Populaires 4,36% 3,01%
Bank of America, NA 2,73% 1,88%
Goldman Sachs 0,00% 5,86%
West L.B. 0,00% 3,60%
New York Life Insurance 3,46% 2,39%
Principal Life Insurance 3,46% 2,39%
GE Capital Insurance 1,38% 0,96%
Banc of America Securities Ltd 0,17% 0,12%
Autres actionnaires 67,59% 54,66% 40,39%
Total 100,00% 100,00% 100,00%
Dans un communiqué en date du 19 juin 2006, DMC a fait savoir qu’à l’analyse des
informations transmises par le Groupe et d’un courrier du 08 Juin 2006 de l’actionnaire
Pienza International BV (groupe GPG), l’AMF a pris acte, dans un courrier de même date,
que les créanciers et l’actionnaire n’entendent pas agir de concert.
95/98
8 INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
___________________________________________________________________________
Kaldeus Finance.
Deloitte et Associés
185, avenue Charles-de-Gaulle - 92200 Neuilly-sur-Seine
représenté par Albert AIDAN
nommé pour la première fois par l’AGO du 2 juin 1988
et renouvellé lors de l’AGM du 26 juin 2006
M. Laurent Odobez
7, rue Ernest Renan - 92138 Issy-les-Moulineaux
nommé pour la première fois par l’AGM du 26 juin 2006
en remplacement de
Stéphane LIPSKI
19, rue Clément Marot
75008 PARIS
nommé pour la première fois par l’AGM du 18 avril 2000 et dont le mandat est échu
Société Beas
7-9 Villa Houssay – 92200 Neuilly-sur-Seine
nommé pour la première fois par l’AGM du 18 avril 2000
et renouvelé lors de l’AGM du 26 juin 2006
Non applicable.
96/98
8.4 Informations contenues dans le prospectus provenant d’une tierce partie
Non applicable.
97/98
9 MISE A JOUR DES INFORMATIONS CONCERNANT L’EMETTEUR
___________________________________________________________________________
Sur le premier semestre 2006 les relations commerciales avec Kohinoor se sont déroulées sur
les mêmes bases qu'au cours des exercices précédents avec une augmentation des volumes
traités pour le compte DMC.
98/98