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DROIT DU TRAVAIL

Mode juridique d’expression et de defense des interest collectives des


salaries

INTRODUCTION :

Lorsqu’on s’efforce d’analyser les voies qui sont ouverte aux salaries qui
sont ouverte aux salaries pour se defendre face aux employeurs et aux
pouvoirs publics, il apparait que le droit du travail met 3 droit
fondamentaux en place, intimement liee entre eux (=c’est triptique
juridique) :

1ER MODE
- Au fil des annees s’est affirmer la reconnaissance d’un droit des
salaries a la negociation collective
Art. L. 2221 c. trav. : droit des salaries a la negociation collective
de l’ensemble de leurs conditions d’emploi, de formation
professionnelles et de travail ainsi que de leurs garantie sociale.
 La negociation collective est couronner lorsqu’elle a reussi par la
conclusion d’un accord que l’on qualifie de « convention
collective de travail » ou encore « d’accord collectif de travail ».
C’est un acte conclu entre d’un cote des groupements
d’employeurs ou des employeurs pris individuellement ; de
l’autre cote un ou plusieurs syndicat representatifs de salaries.
Les uns et les autres sont couramment vise par l’expression :
« partenaire sociaux » ou encore « interlocuteur sociaux ».
 Convention collective de travail & accord colectif de travail
(utiliser en synonyme dans le cours) mais attention il y a une
petite difference.
Convention collective de travail vise l’ensemble des dispositions
vise a l’art. L. 2221 c. trav.
Accord colectif de travail ne traite que un ou quelques sujets
determiner.
Cependant le regime juridique de la convention colective de
travail & de l’accord colectif de travail est le meme.
 Depuis quelques annees la Negociation collective a connu une
vitalite croissante, aussi bien au niveau de l’entreprise, qu’au
niveau national interprofessionnel.
Il y a un tel essor de la negociation collective qu’on assiste a une
interaction prononcer entre la loi & la negociation collective.
Il arrive que lelegislateur se tourne vers les partenaires sociaux
pour leur demander d’ouvrir des negociations collectives en vue
de mettre en œuvre un dispositif legislatif/preciser les modalites
concretes d’application d’un texte de loi vote au parlement.
Il n’est pas rare, aujourd’hui, que les partenaires sociaux, souvent
par ‘instigation du gouvernement, ouvre la loi a la loi.
La loi est de plus en plus souvent, issue de negociation collective
prealable entre partenaire sociaux.
Ex : loi 25/06/2008 LOI PORTANT MODERNISATION DU MARCHER
DU TRAVAIL (periode d’essai, rupture conventionel du contrat de

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travail, nouveau type de CD) c’est l’enfant d’un accord collectif
conclu au niveau national interprofessionnel le 11/01/2000
Ex : LOI 20/08/2008 REFORME LE DROIT DE LA REPRESENTATIVITE
SYNDICALE, elle reprend la majeur partie d’une position
commune adopter quelque mois auparavant entre le patronat &
la CGT + CFDT.
 Phenoneme de plus en plus fort ou la loi est le fruit de la
negociation sociale : ce qui pose un probleme de fond.
La DDHC designe la loi comme l’expression de la volonter
generale.
Or les partenaires sociaux n’ont pas vocation a exprimer l’interet
generale, mais a defendre les interets collectifs des salaries ou
des employeurs.
Les partenaires sociaux peuvent-ils etre elever au rang
d’inspirateur direct de la norme legislative, sans que cela pose de
probleme aux regard de nos principes fondateurs ?

2eme MODE DE DEFENSE DES SALARIE : droit de representation du


personnel
Suite a la 2GM, le legislateur a mis en place au niveau de l’entreprise des
institutions charge de defendre les interets de la collectivite de travail :
- delegue du personnel
- Comite d’entreprise
- Delegue syndicaux
=> s’est edifier un droit de la representation du personnel en
Entreprise, qui vise a garantir une certaine prise en compte des
interets des salaries, la ou ces derniers sont directement en but
du pouvoir patronnal.
La representation du personnel en entreprise constitue un moyen
non pas de supprimer mais de limiter la part de la decision
unilaterale de l’employeur dans l’organisation et la gestion de
l’entreprise.
Ce droit est tendu vers l’objectif de temperer la subordination,
l’assujetissement qui caracterise la condition du salarie face a
l’employeur.

 Ces 2 premiers modes sont 2 outils juridiques majeurs pour prevenir


les conflits « a chaud ». Une fonction de prevention, mais ces conflits
a chaud n’on pas disparu et trouve leur expression dans le 3 mode :
le droit de greve.

3eme MODE : la greve.


La greve constitue vital d’affirmation des interets collectifs des salaries
meme si il est coutume de considerer quel doit consituer l’ultime recours,
lorsque la negociation collective & la representation du personnel dans
l’entreprise ne sont pas parvenu a forcer l’ecoute des employeurs.

CCL :

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Les 2 premiers modes d’expression & de defense des salaries (negociation
et representation) ont un point commun essentiel : il reserve un role
centrale aux Syndicats (plus precisement au syndicats representatifs).
Mais s’agissant de la greve, la loi accorde une place importante aux
syndicats representatifs dans les services publics.

Rappel :
Depuis le 1/mai/2008 un nouveau code de travail.
Recodification a droit constant (=exclut toute modification des textes de
lois et reglements en vigeur).
L’objectif de ce travail était d’ameliorer le plan du code d travail et la
coherence redactionnel des textes : pour que le code soit plus facilement
accessible et consultable.
La numerotation passe d’art. a 3 chiffres a 4 chiffres.
Le code est diviser en 8 parties et chacunes decomposer en plusieurs
parties (partie 1 et 2 : plus importantes).
Partie 2 : tous le programme de cet annee.
Reproche : ne pas avoir respecter la recodification a droit constant, a
cause de la conception d’une idee = un article. Ce qui peut conduire a des
ruptures de logiques, laissant des lectures/interpretation de texte pouvant
etre differente que celle qui avait été retenue en JP. Ces critiques sont peu
etre excessive et naive car la recodification a droit constant parrait plutôt
mythique….
Parcontre l’objectif meme poursuivit par la recodification : rendre le c.trav.
plus simple d’acces ! illusion
Le c.trav. ne peut etre que complexe donc il y a lieu de douter sur cette
entreprise.

TITRE 1 : LE DROIT SYNDICAL

Recouvre 4 types de regles :


-la liberte syndicale,
- Action en justice des syndicats,
- Representatitivite syndicale renove par la loi du 20/08/2008
- Les regles relatives a ll’exercice du droit syndicale dans l’entreprise :
regles qui ouvrent a certains syndicats ka faculte de deisgner dans
l’entreprise un delegue syndicale et de constituer une section
syndicale. Ces regles ont été renovee par la loi 20/08/2008 (titre 3)

CHAPITRE 1 : LA LIBERTE SYNDICALE

Le principe de la liberte syndicale a été inscrit dans le preambule de la


constitution de 1946 (auxquel renvoi la constitution de 1958).
Mais la reconnaisdsance de liberte syndicale est anterieur, il a été reconnu
pour la 1er foi par une loi du 21/03/1884.
Jusqu'à l’adoption de ce texte en 1884, dans la relation entre employeurs
et salaries, on prenait uniquement en compte le rapport individuel de
travail, cad le rapport qui se noue entre l’employeur et chaque salarie pris
separement = la conclusion d’un contrat (pas de travail a l’epoque par le
c.civ mais de contrat de louage de service).

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Avec la loi de 1884 s’opere une profonde transformations parce que la
reconnaissance par cette loi de la liberte syndicale va faire que ce
constitue un socle sur lequel vont pouvoir se developper des relation
collective de travail entre d’un cote des employeurs ou des groupements
d’employeur et de l’autre cote des syndicats de salaries = c’est la
reconnaissance de liberte syndicale de faire que les relations de travail ne
sont plus envisager comme un rapport individuel mais egalement aborder
sous l’angle des relations colletives de travail(=relations
professionnelles)>

La liberte syndicale se presente sous un double aspect :


-individuel
-collectif

SECTION 1 : L’ASPECT INDIVIDUEL DE LA LIBERTE SYNDICALE

Tout salarie a la liberte d’adherer a un syndicat professionnel, cette


faculter fait l’objet d’une protection particuliere. Protection contre toute
discrimination individuel.
Art. L. 2141-5 c.trav. « il est interdit a l’employeur de prendre en
consideration l’appartenance a un syndicat ou l’exercice d’une activite
syndicale pour arreter ses decisions (listes de decisions…) en matiere de
recrutement, de conduite du travail,de formation… de rupture du contrat
de travail ».
Art. L. 1132-1 c.trav : « aucune personne ne peut etre ecarter d’une
procedure de recrutement, aucun salarie ne peut etre sanctionner,
licencier ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire en matiere de
remuneration ou sur tout autre question en raison de ses activites
syndicales ».
Art. L. 1132-4 c.trav. « toute dispositions ou tout acte pris a l’egard d’un
salarie en meconnaissance des regles (indiquer ci-dessus) est nul ».

 La liberte syndicale sa veut pas seulement dire que tout salarie peut
adherer, mais aussi que tout salarie a la liberte de ne pas adherer !
= La liberte syndicale assure aussi une protection negative.
 Consequence : interdiction aux employeurs d’assurer tel ou tel
avantage aux salaries membres de tel ou tel syndicats ou
d’embaucher que ce type de salarie.
 Cette liberte negative de ne pas adherer a un syndicat est reconnut
par la CEDH dans 2 decisions du 30/06/1993 & du 12/01/2006.

SECTION 2 : L’ASPECT COLLECTIF DE LA LIBERTE SYNDICALE

La liberte pour tout syndicat de se constituer librement sans autorisation


et sans contrôle.
Pour se constituer, il faudra que le syndicat redige ses statuts et qu’il soit
deposer, ce n’est qu’une exigence de publicite.
Redaction et depot des statuts ne peuvent pas etre assimiler a une
autorisation administrative, meme si en l’absence de depot un syndicat
peut se voir privee de l’exercice des prerogatives syndicales.

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Le pluralisme syndicale est assurer par la faculter pour tout syndicat de se
constituer librement mais garantit aussi l’independance des syndicats a
l’egard de l’Etat.

Les Unions de syndicats peuvent aussi se constituer librement, elles


regroupent plusieurs syndicats a l’echelon
locale/departementale/regionale. Ou bien econre les unions rassembles les
syndicats qui sont constituer dans un meme cadre professionnel.

Liberte pour toute union de syndicat, encore faut-il pour que cette
constitution soit licite que l’objet de cette organisation reponde au principe
de specialite inscrit a l’art. L. 2131-1 c.trav. « les syndicats
professionnelles ont exlusivement pour objet l’etude et la defense des
droits ainsi que des interets materiels et moraux, tant collectif
qu’individuel des personnes mentionne dans leurs statuts ».
Cet article est issue d’une loi 28/10/1982 : dont la formulation de la loi
particulierement ouverte notamment avec la reference aux interet moraux
= les question d’ordre ideologique ne peuvent pas etreconsiderer comme
etrangere a la mission des syndicats.
Exclusivement : le legislateur n’a pas voulu abolir toute limite a l’intrusion
des syndicats dans le domaine publiques.
Il y a quelques annees, le politique et le syndicalisme a connu un regain de
vitalite a l’occasion d’un contentieux judiciaires SYNDICAT DE FRONT
NATIONAL CASS. ch mixte 10/avril/1998 : elle a refuser de reconnaitre la
qualite de syndicat professionnel a des syndicat front national.
A la lecture de cette decision on constate que ses fondements sont
doubles, il y a comme un doute.
La ch. Mixte souligne qu’un syndicat professionnel ne peut poursuivre des
objectifs essentiellement politiques = rappel du principe de l’objet
specifique des syndicats.
Or les syndicats front national ne sont rien d’autres que des officines du
partie politique du front national, selon la ch. Mixte, ce qui constitue une
fraude a la loi.
La cour de cassation ne se contente pas de prendre appuye sur cette
motivation, elle met egalement en avant un autre motivation :
l’impossibilite selon elle pour un syndicat de mener une action qui va a
l’encontre de la prohibition des discriminations.
 L’illeceite des syndicats front national ne resulte pas uniquement de
la distinction entre le politique et le syndical meme si c’est le 1er
fondement ; cependant elle tient egalement a l’ideologie vehiculer
par le front national.
 Terme fort de la cour de cassation : le front national prone des
distinctions fonder sur la couleur la race l’origine nationale ou
ethnique.
 A travers cette decision la C.CASS rappel le principe de specialite
des syndicats, en ne pouvant etre une officine d’un partie politique,
mais il semble que ce fondement n’était pas suffisament fort d’où
son appuye sur la discrimination qui est inconciliable avec l’activite
syndicale.

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 Il reste tres difficile de tracer une frontiere nette entre le syndicat &
le syndicat car si c’était le cas, la C.CASS n’aurait pas eu besoin de
s’appuyer sur la discrimination.

 Le principe de specialite de l’objet des syndicat serait-il en


profond declin ?
Pas forcement, au regard d’un autre principe : art. L. 2131-1 c.trav en
s’interressant a la fin du texte « des personnes mentionnes dans leurs
statuts ».
Les syndicats n’ont vocation a defendre les interets que les personnes
mentionne dans leurs statuts.
Mais qui sont ces personnes ?
Art. L.2131-2 c.trav « personnes exercant la meme professions, des
metiers similaires ou des metiers connexes ».
 On y retourve le principe de specialite de syndicat, car
contrairement au partie politique, il doivent etre considerer
comme des organismes professionnelles. Mais avec une nuance
tout de meme au regard de l’elargissement de l’activite des
syndicat qui est constament baigner dans le politique.
 Ce principe est toujours d’actualite !

Les syndicats ont vocation a defendre les interets de tous les salaries, pas
seulement des adherents, qui exercent la meme
profession/connexes/similaires.

CHAP.2 L’ACTION EN JUSTICE DES SYNDICAT

Sous le regime de la loi du 21/03/1884 : le droit des syndicats d’este en


justice ne s’exercait que dans les conditions du droit privee.
Cad que les syndicats pouvaient uniquement agir en justice pour obtenir
reparation du prejudice qui leur avait été causer individuellement et
directement en tant que personne morale.
Conception restrictive et privatrice d’inspiration.

Conception qui va etre depasser pour renforcer l’autorite des syndicat.


On a assister a une extension du droit d’ester en justice des syndicat.

Les syndicats se sont vu reconnaitre la faculter de defendre en justice,


l’interet collectif de la profession tout entiere.
La faculte leur a été ouverte d’agir en substitution de l’action individuel
d’un salarie.
S’est developpe l’action en justice des syndicats en matieres de
conventions collectives.

SECTION 1 : L’ACTION EN DEFENSE DE L’INTERET COLLECTIF DE LA


PROFESSION

La possiblite d’intenter une telle action en justice est admise par la C.CASS
CH. REUNI 5 AVRIL 1913 : confirmer par une loi du 12 mars 1920 : art. L.
2232-3 c.trav (ancien L. 411-11).

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Cette action ne se substitue a l’action publique = l’interet collectif de la
profession tout entiere ne se confond nullement avec l’interet general.
L’interet general : la societe tout entiere qui est defendu par le Parquet.
La loi admet l’action des syndicats en defense de la profession devant
toute les juridictions, qu’il s’agissent des juridictions
civiles/penales/administratives.

Le prejudice porter a l’interet collectif de la profession peut etre aussi bien


un prejudice moral, qu’un prejudice materiel et surtout aussi bien un
prejudice direct qu’un prejudice indirect.

Un prejudice indirect porter a l’interet collectif de la profession ?


Le prejudice peut etre d’abord personnel et par ricochet/contre-coup
devenir collectif. Etant preciser que pour retenir le caractere collectif du
prejudice, il faudra que ce prejudice soit distinct du dommage personnel
subit par la personne.
Ex :
La mort d’un travailleur oiur cause d’imprudence, de negligence commise
par l’employeur en matiere de securite, il y a ici un dommage personnelle
mais la c.cass estime que le prejudice est part contre coup collectif et que
prejudice colectif se distingue bien du dommage personnel subi a
l’occasion de la mort de ce travailleur
Ex :
Le comite d’entreprise n’aurait pas été informer ou consulter alors que
l’employeur envisage de prononcer des licenciement pour motif collectif.

Parfois la c.cass refuse d’admettre l’existence d’un prejudice indirect


(decision fort discutable) C.CASS SOC 23/03/2005 : le delit d’abus de biens
sociaux et d’abus de confiance ne porte pas de prejudice indirecte a
l’interet collectif de la profession. Pourquoi ? la c.cass estime qu’on ne
peut pas dans ce cas distinguer le prejudice eventuelle du prejudice
qu’aurait pu subir individuellement les salarie de l’entreprise = comme on
peut pas distinguer, il n’ y a pas lieu d’admettre un prejudice colllectif.
Le prejudice subi individuellement en cas d’abus de biens sociaux et
d’abus de confiance doit etre considerer comme un prejudice indirect.

7/05/93 : la cour de cass opere un revirement de JP a reconnu a des


syndicat patronaux le droit d’agir en justice a l’encontre d’une entreprise
qui avait meconnu la regle du repos dominical, en l’espece.
La meconnaissance de cette regle par cette entreprise a créer une rupture
d’egalite au prejudice des entreprise qui elles respecte la regle du repos
dominical.
Cette solution est nullement exclusive pour des syndicat de salarie pour
agir de leur cote en defense des interets collectif des travailleurs, victimes
eux aussi du non respect de la regle du repos dominical (=regle d’ordre
public qui vise a garantir la protection des travailleurs et de leurs familles).

Loi de 12 Mars 1920 ce texte consacre aussi explicitement pour la 1er


fois, la personnalite juridique aux syndicats et aux union syndicales.

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30/06/1995 ASS. PLEN. la c.cass admet que les unions de syndicats
peuvent exercer les droits conferer aux synidcats, elles peuvent ainsi se
prevaloir en justice d’une atteinte porter a l’interet collectif de la
profession.

SECTION 2 : L’ACTION EN JUSTICE EN SUBSTITUTION DE L’ACTION


INDIVIDUELLE D’UN SALARIE

C’est un type d’action plus novatoire que le precedent, mais egalement


plus controverse, enfin un type d’action ouvert uniquement aux syndicat
« representatif » de salarie ! (Alors que l’action precedente est ouverte a
tout les syndicat pas uniquement les representatif).

Peu importe que le salarie auxquelles le syndicat se substitue soit ou non


syndiquer.

Cette action en substitution constitue une exception a la regle NUL NE


PLAIDE PAR PROCURATION.
De plus l’action en substitution n’exige pas du syndicat qu’il justifie d’un
mandat de la part du salarie auxquel il se substitue : a part une limite
25/juillet/1989 C.CONSTIT il a requis que le salarie soit duement informer
le decision du syndicat de se substituer afin que le salarie soit en mesure
de s’y opposer.
Le syndicat n’a pas a justifier d’un mandat, mais le salarie doit etre
duement informer pour avoir la possibilite de s’opposer.
Pour quel raison du C.CONSTIT ? ce qui est en jeu c’ est la liberte
personnel du salarie, en l’occirence, elle a une valeur constitutionnel au
meme titre que la liberte syndical, donc l’une et l’autre de ces libertes
doivent etre respecter au meme titre, ce qui conduit a exiger que le salarie
soit duement informer de la decision du syndicat pour pouvoir manifester
un refus eventuelle.

Cette action n’est pas admise dans tous les domaines.


Elles est admises en faveur des travailleurs etrangers, contrats precaires,
travails a domicile.
Cette action peut etre justifier par une discrimination dont est victime le
salarie, ou fonder sur la meconnaissance par l’employeur des regles du
licenciement economique.

Certains commentateurs estiment que le legislateur offre un cadeau


empoisonner aux syndicat. Pourquoi ? parce l’action en substitution peut
etre percu comme accreditant l’idee d’une emprise des synidcats sur les
salaries, voire anti-democratique. Mais la reserve poser par le c.constit
attenue singulierement cet argument.

SECTION 3 : L’ACTION NEE D’UNE CONVENTION OU D’UN ACCORD


COLLECTIF

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L’action qui nous interresse est intenter par des syndicat de salarie a
l’encontre des employeurs qui ne respectent pas les clauses d’une
convention collective.
Logiquement, cette action vise a obtenir l’execution par les employeurs
des engagements prevu dans la convention collective a obtenir egalement
le cas echeant des dommages et interets.
Or on a assister s’agissant des syndicats habiliter a faire cette action a une
evolution jurisprudentielle.

Arret 10/05/1994 CASS. SOC.


La c.cass considere que l’action en execution d’une convention collective
peut etre intenter par les syndicats en leurs noms propres sur le
fondement de l’art. L. 135-5 c.trav (nouveau : L. 2262-11 c.trav.)
Selon les termes memes de ce texte, selon la cour, l’action en execution
d’une convention collective est reserver aux syndicats liees par la
convention.
Qu’est ce que ca veut dire ? Les syndicats signataires de la convention
collective ! On ajoute « representatifs » car ce sont les seules a pouvoir
signer une convention collective.
 La c.cass estime que seul les syndicats signataires d’une convention
collective, donc representatifs, peuvent agir en execution de cette
convention sur le fondement de l’art. L. 2262-11.
 Critiques doctrinales : decision apparut en porte a faux avec la
faculter ouverte a tous syndicat d’agir en defense de l’interet
collectif de la profession, sur le fondement d’un autre texte ancien :
art. L. 411-11 (nouveau : art. L. 2132-2).
 Dans cette decision la c.cass met ce dernier texte a l’ecart en
estimant qu’il n’a pas a jouer dans le cas d’une action en execution
d’une convention car elle doit etre reserver aux seuls signataires,
par cnsequent representatifs.
 D’où l’action en defense de l’interet collectif de la profession n’a pas
lieu de jouer.

12/juin/2001 EURODISNEY (revirement)


La c.cass a estimer que les syndicats sont recevable a demander
l’execution d’une convention collectif (accord collectif de branche,m en
l’espece) sur le fondement de l’art. L. 411-11 ( L. 2132-3) soit en defense
de l’interet collectif de la profession.
 Lenon respect par un employeur d’une convention collective est de
nature un prejudice a la profession, d’où les syndicat sont fonder a
agir.

 Les syndicats non signataires d’une conventions collectives ont


desormais la faculter d’agir en execution d’une convention autant
que les syndicats signataires !
Precision : Dans cet arret du 12/juin/2001, la c.cass posait une condition : il
fallait que la convention collective est été etendue par le ministre du
travail !

Cette condition a susciter de vives critiques.

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Arret 3/05/2007 CASS. SOC. Elle a abandoner la condition poser dans
l’arret Eurodisney.
 Aujourd’hui que la convention collective est ou pas été etendue il est
acquis que les syndicat, meme non signataire d’une convention
collective peuvent agir en execution de cette convention au nom de
l’interet collectif de la profession sur le fondement de l’art. L. 411-11
(nouveau L. 2132-3).
 Quant aux syndicats signataires, donc necessairement
representatifs, une option s’offre a eux, ils peuvent agir soit sur le
fondement de l’ancien art. L. 135-5 (L.2262-11) soit au nom de
l’ancien art. L. 411-11 (L. 2132-3).

Art. L. 2262-9 & L. 2269-10 c.trav.


Les syndicats signataires comme non signataires d’une convention
collective, dont les membres sont lies par la convention, ont la faculter
d’agir en justice ou d’intervenir a l’instance pour le compte de leur
membres.
Un mandat special n’est pas requis, il suffit que le membre en question ne
ce soit pas opposer a l’action en question.

CHAPITRE 3 : LA REPRESENTATIVITE SYNDICALE

Le droit de la negociation collective comme le droit de la representation


des salarie dans l’entreprise reserve une place de choix aux syndicat dit
representatifs.

Il en va de meme s’agissant du droit de greve dans les services publics.

On constate donc que la representativite syndicale apparait comme une


qualite cardinal, lorsqu’on s’interresse a la manière dont le droit du travail
organise l’expression et la defense des interets collectifs des salaries.

SECTION 1 : LA NOTION DE REPRESENTATIVITE

Des la fin de la 1GM, le mouvement syndical en France, mais aussi dans


d’autres pays, aspire a exercer des fonctions de plus en plus vaste ; en
meme temps il revendique d’etre l’intermediaire privilegier entre
l’ensemble des salarie (syndiquer comme non syndiquer) et les
employeurs et l’Etat.

Confronter a une telle ambition, les pouvoirs publics ont vite compris, qu’il
était indispensable de ne pas mettre les syndicat sur un strict pied
d’egalite.
D’où le fait que la plupart des prerogatives que la Loi allait confier tout au
long du XXe s. et les moyens d’actions qui allaient etre attibuer, ont été
attribuer aux seuls syndicats dit reprensentatifs des salaries.

Ce terme de « syndicat representatif » apparait pour la 1er fois en 1919


dans le traiter de Versailes qui institue l’OIT.

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Il faut donc proceder a une selection entre syndicat : en distinguant ce qui
sont representatif et ceux aui ne le sont pas. Seul les 1er ont vraiment
vocation a defendre une collectiviter de salarie qui va audela de ses
membres.

Cette selection entre les syndicats peut elle etre considerer comme
portant atteinte au principe de la liberte syndicale tel qu’il a été consacrer
dans les textes europeens et international.
Reponse de la CEDH 12/11/2008 : NON
Selon la CEDH, les Etats demeurent libre d’organiser leur système de
manière a reconnaitre le cas echeant un statut special aux syndicats
representatifs.
 Position forte, qui a été rappeler par la C.CASS 14/AVRIL/2010.
La cour avait a se prononcer sur la conformiter de la loi du
20/08/2000 avec les textes internationaux et europeens (contrôle de
conventionnalite).
La cour s’est prononcer en faveur de la conventionnalite de la loi et
a rappeler la position de la CEDH.

Depuis que la notion de la representativite syndicale est apparut en 1919,


son essor n’a cesser de croitre.

Si on envisage le principe de la liberte syndicale sous son aspect collectif,


il faut rappeler que :
La liberte syndicale garantit l’independance des syndicat a l’egard de
l’etat mais aussi le pluralisme syndicale, qui n’est pas remis en cause car
Plusieurs syndicats peuvent etre considerer comme representatifs.
En droit francais, on retient la notion du pluralisme dans la
representativite, qu’on ne peut pas considerer que le principe de la
representatitive ne peut pas heurter celui de la liberte syndicale.

Pendant plus de 40ans, en France ont été declarer representatif au niveau


National interprofessionnel(toute profession et branche confondu) : 5
confederations syndicales, a travers un arrete tres celebre du
31/mars/1966 CGT, CFDT, FO, CFTC. CGC.
Depuis la loi du 20/08/2008 on a assister a une reforme en profondeur des
regles de la representativite syndicale, au point qu’aujourdhui cet arret de
1966 est considerer comme caduque ou presque dans la mesure ou la loi
de 2008 prevoit un certains nombre de dispositions transitoires ou l’arrete
de 1966 subsiste comme une reference.

SECTION 2 : LES PREROGATIVES ATTACHER A LA QUALITE DE SYNDICAT


REPRESENTATIF

On va distinguer par soucis pedagogique :


-les prerogatives exercer dans l’entreprise
-les prerogatives exercer hors de l’entreprise.

• A l’exterieur de l’entreprise

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Fonctions capitales :

 Seul les syndicat representatif sont admis a negocier et conclure


les conventions collectives au niveau d’une BRANCHE
PROFESSIONNELLE.

Qu’est qu’une branche professionnelle ?


Sont regrouper dans une meme branche professionnelle toutes les
entreprises qui exercent une activite economique similaires.
Ex : textile, mettalurgie, chimie, industrie pharma,….

 Seul les syndicat representatifs sont admis a negocier et conclure


des accords collectifs aux niveau national INTERPROFESSIONEL
(cad toute branche confondu).

Autres :

 Seul les syndicats representatifs se voient confier un role


important dans la gestion de la SS, dans la gestion des regime
complementaire de retraites et dans l’administration du regime
d’assurance chomage.
 Ils sont les seuls a participer a toute une serie de regime
representatif.
Ex : le conseil eco et social, le conseil de la fonction publique, le
conseil de la prevention des risques professionnel ou encore les
comite regionaux et departemantaux de la formation
professionnel.

Justice :

 Seuls les syndicats representatif sont admis a agir en justice en


substitution de l’action personnel d’un salarie.

International :

 Seuls a pouvoirs sieger a la conference international du travail.

• A l’interieur de l’entreprise

La loi du 20/08/2008 est a l’origine de certaines inovations, pour


comprendre le sens et la porter il faut connaitre le regime anterieur.
Avant l’entree en vigeur de la loi du 20/08/2008 : 5 prerogatives
syndicales etaient reserver aux syndicats representatifs.
 Depuis la loi du 20/08/2008 seulement 3 de ses prerogatives
continuent d’etre reserver aux seuls syndicats representatifs.

 Quels sont ces 3 prerogatives qui restent reserver aux seuls


syndicats representatifs ?

D R O I T DU T RAVA I L
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- Les syndicats representatifs sont seuls admis, en principe, a
negocier et a conclure des conventions collectives d’entreprises/ou
accords collectifs d’entreprise.
A travers leurs delegue syndicaux.
Pourquoi « en principe » ? Depuis quelque annees dans les entreprises
depourvue de delegue syndicaux, la loi prevoit qu’une negociation
collective peut s’ouvrir entre l’employeur et d’autres intervenants (= des
representant elue par le personnel).
 Cependant dans l’entreprise ou il existe des delegue sndicaux, seuls
les syndicats representatifs garde cette prerogative de negocier et
conclure ces conventions collectives d’entreprises.

- Seuls les syndicats representatifs sont admis a designe de delegue


syndicaux dans l’entreprise.
Le delegue syndicale est necessairement un salarie de l’entreprise
en question.

- Cas particuliers des Services Publics, les syndicats representatifs ont


le monopole du declenchement des greves dans ces SP.

 Avant l’adoption du 20/08/2008, il y avait 2 autres prerogatives


syndicales qui etaient reserver aux syndicat representatifs, mais
aujourd’hui telle n’est plus le cas.
 Evidemment les syndicats representatifs peuvent naturellement
continuer a les exercer !
 Mais il ne sont plus les seuls, car elles peuvent etre exercer par
d’autres syndicats qui ne sont pas representatifs et legalement
constituer, a certaines conditions toutefois.

 Quels sont ces 2 prerogatives ?


- 1) La mise en place des representants elues du personnel dans
l’entreprise.
Garder a l’esprit qu’il existe dans l’entreprise ce qu’on appelle « une
representation elue du personnel » qui comprend 2 institutions tres
importantes : d’une part les delegue du personnel (cree en 1936) et
d’autre part le comite d’entreprise (cree a la liberation) qui incarne la
« representation elue du personnel » dans l’entreprise (= elue par
l’ensemble des salarie de l’entreprise) a l’ocasion des elections du
Personnel.
 Attention : ne pas confondre Delegue du Personnel & Comite
d’entreprise avec les Delegue syndicaux qui sont directement choisit
par les syndicat ; tandis que les 1er sont elue a l’ocasion d’un scrutin
de liste a la proportionnel a 2 tours qui a lieu tout les 4 ans.
 Jusqu'à l’adoption de la loi de 2008, la presentation des listes de
candidats jusqu’au 1er tour etaient reserver aux seuls syndicats
representatifs, tout comme ce que l’on appelle la negociation du
protocole preelectoral. Tel n’est plus le cas depuis la loi du
20/08/2008.
 Les syndicats representatifs peuvent continuer a presenter des listes
aux 1er tour.

D R O I T DU T RAVA I L
Page 1
 Mais des syndicats non representatifs peuvent aussi presenter des
listes de candidats aux 1er tour ou negocier le protocole
preelectorale des lors qu’ils sont legalement former, a certaines
conditions.
Quels sont ces conditions ?
- Soit le syndicat doit etre affilier a une organisation representative au
niveau national interprofessionel.
- Soit il faudra que ce syndicat justifie de 2 ans d’anciennete + qu’il
est un champs professionnel et geographique qu’il couvre
l’entreprise (a travers ses statuts) + en outre il faudrat que le
syndicat satisfasse aux criteres d’independance et aux respect des
valeurs republicaines.

- 2) la constitution d’une section syndicale dans l’entreprise.


La section syndicale est un groupement qui n’a pas la personnalite
juridique.
Elle regroupe tout les salarie de l’entreprise qui sont membre de tel ou tel
syndicat. C’est un demenbrement du syndicat.
Depuis la loi du 20/08/2008, des l’instant ou les syndicat non
representatifs sont legalement constituer et qu’il obeissent aux conditions
vu ci-dessus alors il peuvent comme un syndicat representatifs constituer
une section syndicale dans l’entreprise.

SECTION < 3 : LES MODES D’ACQUISITION DE LA REPRESENTATIVE : LE


TOURNANT DE LA LOI DU 20/08/2008

Remarques introductives :
Cette loi s’inspire tres directement d’une position adopter le 8/avril/2008
par les 2 principales confederations de salaries (cgt & cfdt) et par les 2
plus grandes institutions representatives d’employeurs (CGPME & MEDEF)
cette accord est qualifier de « position commune ».

Pour comprendre le nouveau regime issue de la loi de 2008 concernant la


representativite syndicale, il faut relever qu’avant l’entree en vigeur de
cette loi : il existait 2 modes d’acquisition par un syndicat de le
representativite syndicale.
- D’une part la representativite prouvée
- D’autre part la representativite présumée

 La loi du 20/08/2008 ne retient plus une telle alternative, meme si


pendant quelque temps encore a titre transitoire les 2 voies vont
coexister.
 Mais si on met de cote cette periode transitoire, le choix de la loi de
2008 est la REPRESENTATIVITE PROUVER qui a les faveurs du
legislateur.
 La representativite presumer est supprimer ! c’est un abandon
progressif.

D R O I T DU T RAVA I L
Page 1
Paragraphe 1 : LA REPRESENTATIVITE PROUVEE : VOIE D’ACCES
PRIVILEGIER A LA REPRESENTATIVITE

TITRE 2 : LA NEGOCIATION COLLECTIVE

TITRE 3 : LA REPRESENTATION DU PERSONNEL DANS L’ENTREPRISE

TITRE 4 : LA GREVE

19/10/2010 5eme cours

2. CONVENTIONNALITE & CONSTITUTIONNALITE DE LA LOI DU 20/08/2008


AU REGARD DE L’exigence d’audience

l’exigence d’un seuil d’audiance electorale precis pour qu’un syndicat


accede a la representatitvite
CASS 14 avril 2010 ne heurtent pas les textes europeen
selon la chambre sociale de la cour de cassation plusieurs enseignement
peuvent tirer en particulier de la CESDH et de la jp de la courEDH.
Il ressort que la liberte syndicale peut faire l’objet de restrictions des lors
qu’elles sont prevu par la loi, poursuive un but legitime, repondent a un
besoin sociale imperieux et sont necessaires dans une societe
democratique.
d’autres part, correlativement, la c.cass nous rappel que selon la
conventionESDH et la jp de la courEDH : les etats sont en droit d’operer
une selection entre les syndicats en accordant pas les memes prerogatives
aux syndicats representatifs et ceux qui n’ont pas cette qualite; en
consequence le legislateur francais est en mesure de considerer que seul
les syndicats representatifs peuvent beneficier de ce que la courEDH
appele «les elements essentielles de la liberte syndicales» au premier
rang desquelles on trouve le droit de negociation collective.
CEDH 12/11/2008 tel qu’interpreter dans cet arret.

Avec la loi de 2008, les conditions d’acces a la representativite pour un


syndicat ont ete tres renforcer avec l’exigence d’un seuil precis d’audiance
electorale.
l’idee de la c.cass c’est que des l’instant ou les elements essentielles de la
liberte syndicales sont accessibles a tous les syndicats qui repondent aux
nouveau critere de la representativite (seuil d’audiance) la selection opere
par le legislateur ne contrevient pas en elle meme a la liberte syndicale.
La c.cass va meme plus loin, elle ne se contente pas de considerer que ce
texte est particulierement conforme aux textes euro, notament la CEDH;
ajout d’une appreciation: le dispositif nouveau ouvre aux salaries la faculte
de participer a la determination de syndicats apte a les representer dans
la negociation collective: ajout d’une appreciation de la cour qui ne
s’imposait mais elle marque sa sensibilite aupres du legislateur en vue de

D R O I T DU T RAVA I L
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consolider l’assise demoncratique des syndicats en particulier lorsqu’il
negocie.
=>la cour de cass estime que la loi de 2008, en particulier le seuil
d’audiance, ne porte pas atteinte a la liberte syndicale tel que consacrer
dans la CEDH ou a d’autres textes euro ou internations: sur le terrains de
la conventionnalite, ce texte n’est pas sujet a reproche.

qu’en est-il de la constitutionnalite de la loi de 2008?

cette question a une acuite d’autant plus grande que depuis le 1/03/2010
est entree en vigeur la reforme instituant la question prioritaire de
constitutionnelle (revision constit du 23/07/2008)
Qu’est ce que la question prio de constit? a l’occasion d’une instance en
cours devant une juridiction, il est soutenue par l’un des partie, qu’une
disposition legislative porte atteinte aux droits et libertes garantits par la
constitution: le conseil constitutionnel peut etre saisie de cette question
sur renvoi de la c.cass ou du CE. 3 conditions cumulatives:-la dispos
legislatives doit s’appliquer au litige en cours ou etre le fondement des
poursuite
-la dispo legislative ne doit pas etre declzrer conforme la constituion par
le conseil constiti
-il faut que; ce soit une question nouvelle ou serieuse.
;cass ou CE
La juridicition saisie doit examiner rapidement si les criteres de
recevabilite de l’examen de controle en vue de la question prio, qui est
ensuite transmise a la ce.
c.cass ou ce qui ont 3 mois pour decider de transmettre la question aux
conseil constit.

Si le conseil cnstit estime la dispo legislatives contraires au conseil


constitu, alors la loi est abroger.

> pour qu’un syndicat atteigne la representativite il lui faut un seuil


minimun.
certain on eut a se prononcer sur la conformiter d’une t-elle exigence ...
principe art. § preambule
ainsi qu’au principe de participation alinea 8 preambule
le principa de participation est le socle de la negociation collective.

Plusieurs tribunaux d’instance ou ete saisie de savoir si en exigeant un


seuil minimun la loi n’entravait pas la liberte syndicale et la liberte de
participation.
La decision de la c.cass de faire fre
4 decisions du 18/06/2010/ LA CCASS refuse de saisir le conseil constiti:
l’exigence d’un seuil raisonnable d’audiance a kaquekkle est subirdibbe ka
reoresentativite d’un syb-ndicat, ne cionstitue pas une atteinte au principe
de liberte syndicale.
elle ajoute «et la represention legitilee par le vote, loin de violer le principe
de participation, en assure au contraire l’effectivite», donc le critere de
l’audiance ne pose pas de pb. la position de la c.cass dans ces arrets

D R O I T DU T RAVA I L
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receuilli apres coup l’approbation du c.constit lui meme: dans une decision
du 8 juillet 2010, ccass qui avait ete saisie d’une noulle question prioritaire
de constit a estimer qu’elle devait transmettre la question au conseil. sur
quoi portait la question cette fois? toujours la loi de 2008/representativite
syndicale/critere du seuil d’audiance... en faisant valoir que les regles
retenu par la loi de 2008 pour mesurer kl’audiance des syndiucats
categoriels. ces refles n’etaient pas conformes aux principes d’egalite de
traintement entres le syndicats et donc a la constituion.
le conseil constit dans une decision recente du 7/10/2010 a estilmer ques
les dispo de la loi de 2008 etaient conforme a la constitution mais ceux qui
nous interesses c’est que le conseil constit en a profiter pour prononcer
d’une maniere bcp plus generale, qu’en fixant le seuil precis de l’audiance
a 10% : le legislateur avait entendu eviter la dispersion de l’action
syndicale et n’avait pas meconnu la liberte syndicale, ni le preambule de
la constitution de 1946 (=liberte de participation.

les decisions du 18/06/2010 de la c.cass sont valider a posterieur par cette


derniere decision du conseil constitutionnel ou il repond de maniere
general de facon a valider la non transmissionn des question.

cette position de la cour de cass qui revient a resumer que la liberte


syndicale et le principe de participation prete beaucoup a discussio,...

sur le terrain de la liberter syndicale, tout depend ce que l’on met derriere
ce mot: c’est la possiblite d’exercer des droits sybndicaux dans
l’entreprise, la possiblite pour les syndicat representatitif de designer un
delegue syndicale dans l’entreprise.
selon la CEDH kl’un des elements essentielles de la liberte syndicale, c’est
le droit a la negiciation collective;
Peut-on traiter de la meme maniere ces 2 aspects de la liberte syndicale?
certains soutiennenet qu’il est tres delicats de subordonner la possibilite
de designer un delegues syndicales pour un syndicats representatifs a u
seuil d’audiance precis.
Le principe de la liberte syndicale ne devra pas faire dependree
directement concernant la representativite du seuil d’audiance obtenu,
alors qu’en maniere de negociation collective qui vas engager l’ensemble
des salaries, il est plus naturellement comlprehensible que les syndicats
doivent avoir obtenu un certains % en vue de la negociation.
critiques: il aurait peut etre fallut distinguer les possibilites d’exercice de la
liberte syndicale, car le seuil n’est pas necessaire pour la designation du
delegue syndicale, il peut meme constituer une entrave...

la premiere declinaison du principe de participation: tout travailleur a le


droit a la negociation collective.
lorsq’on ferme purement et simplement les portes de la negociation
collective a un syndicazt qui n’a pas 10% des voix: n’est-ce pas un peu
malhonnete?

D R O I T DU T RAVA I L
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avec au moins 10% des voix exprimer, un syndicats devient
representatifs: participer a la negociation, signer convention, elire
delegue,...

la loi de 2008 valorise la representativite prouvee; retient une nouvelle


gamme de critere, avec au premier rang: l’audiance electorale.
en mem temps lma loi de 2008 marque clairement sa preference a la
representativite ce qui porte un coup enorme a l’autre type de
representativite : la representativite presume.

PARAGRAPHE 2/ L4ABANDON PROGRESSIF DE LA PRESOMPTION DE


REPRESENTATIVITE

desormais, la representativite n’emporte defaite qu’au niveau ou elle est


recennu, cette formule consacre la regle dite de CONCORDANCE.
la representivite s’apprecie dans le cadre ou s’exerce la prerogative
syndicale par laquelle elle est exige.
donc la presomption de representativite ne fait plus partie de mode
d’zacquisition de la representztitivitr. Pour autant, cette presomption ne
disparait pas brutalement, elle survit au titre des «mesures transitoires»
contenues dans la loi de 2008

A/ LE PRINCIPE DE LA DISPARITION DE LA PRESOMPTION DE


REPRESENTATIVITE

ARRETE 31/MARS/66 CGT CFDT FO CSG ?

UNSA avait tente detre admise dans le cercle des orga des syndicat
administrative repre interpro national mais recaler par le CE 5/11/2004 au
motif que ni les effectif, ni l’audiance etait suffisant

les syndic affilie a l’un des 5 confederations dans larrete de 66, leur repre
etait presume.
on parlai de repre d’emprun ou encore de repre par irradiation.
la presomption de repre qu’un syndic tirai de sont affiliation a une
confederation, c’etait dautant plus remarquable qu’elle etait irrefragable
donc pas combattable par la preuve du contraire.
cette presomption de representativite a eu ses fervants defenseurs. de
nombreux auteurs on fait valoir que lorsqu’un syndic etait affilie a l’un des
5 conf, on pouvait etre sur au moins d’une chose c’est qu’il s’inspirait dans
une longue tradition histoirque, qu’il etait independant par rapport aux
patronnat, certains ont souvent soutenu que l’affiliation caracterisait un
label d’authenticite donc ne trouvait rien a redire a cette presomption.

en raison de la presomption de repre dont beneficiait chaque syndicat part


l’affiliation, l’influence reelle de ce syndic dans tel ou tel champs
considerer ne faisait plus l’objet d’aucune consideration.

D R O I T DU T RAVA I L
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ce defaut de presomp de repre a fait des critiques de plus en plus des
offertes de la part toutes les categories de professionnelle dans 2
directions complementaire:
1er-en faveur d’une remise en cause de la presomption de representativite
des syndicat affiilie a l’une des 5 conf
2eme-en faveur d’une revision periodique de la liste des conf reconu repre
au nivo national interpro
=> double pression

2eme pression: en faveur du caractere obsolete de l’arrete de 66, en


fqveur de sa caducite: c’est acquis puisque la loi de 2008 precise aue pour
qu’une orga synd soit repre au nivo national interpro, il faudra qu’elle est
atteint periodiquement ( tous les 4 ans) un certains seuil d’audiance
electorale ( 8%) a compter de la 1er evaluation de cette audiance.
quand la loi de 2008 pose cette regle, elle reconnait l’arrete de 66
Obselete.

1er pression: la loi de 2008 opere un tournant encore plus important


lorsqu’elle pose le principe de la disparition de la presomption de repre
tiree de l’affiliation d’un syndicat a une conf reconnu repre.

=> les 2 choses sont tres liees mais ne se confondent pas. elle admet la
disparition de la regle selon laquelle un syndicat affilie a une conf repre au
nivo national interpro est lui meme repre.
>toute la logique de la loi de 2008 est orienter vers l’abandon de la
presomption de repre donc tout a fait logique que s’affirme l’autre mode:
la regle de representativite prouve parmis les criteres, celui qui est
centrale c’est celui de l’audiance electorale

c’est un tournant majeur cette abandon de la presomption de la


representativite.

la double evolution ne vas pas necessairement de paires:


1- l’arrete de 66 est obsolete
ne seront repre que les conf qui repondent au nouvo critere, liste etablit
tous les 4 ans.
2-abandon de la regle de la presomption de repre pour les syndicat affili a
une des 5 conf de l’arrete de 66

<COMPLICATIONS: la loi de 2008 continue de menager une certaine places


a la presomption de repre & a l’arrete de 66 dans le cadre de dispo
transitoires.

B/ LA SURVIVANCE DE LA PRESOMPTION AU TITRE DES MESURES


TRANSITOIRES

Elles ont toute un point commun maintenir le mecanisme de la


presomption de repre pendant une certaine periode.
une periode qui differe selon les niveaux.

D R O I T DU T RAVA I L
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>au nivo national interpro & au niovo des branche pro: la presomption est
maintenu juska la premiere determination des orga repre en application de
la presente loi, cad jusk’en 2013;
<AU NIVO DES ENTREPRISES ou etablissement, maintient jusko resultat
des premieres elections pro dans l’entreprise, sachant qu’elles ont lieu
tous les 4 ans, cela dependra de la date a laquelle se sont derouler les
precedentes elections.

diverse traductions:
d’une part quelque soit le nivo considerez interpro, branche, entreprises:
sont presumer repre a titre transitoire, les orga qui etait repre a telle ou
telle de ces nivo, a la date de publication de la loi.
illustration: du nivo national interpro, a la date de publication de la loi,
etait representatif au nivo national interpro les 5 conf de l’arrete de 1966,
depuis l’entree en application de la loi de 2008 ces 5 conf sont presume
repre jusken 2013.
Notons au passage que la loi de 2008 precise toujours au nivo national
interpro, pour etre repre toute orga dont la representativite est fonder sur
les criteres de repre anterieure a la loi du 20/08/2008
d’autres parts, aux autres nivo, sont presume repre les syndicat affilie a
l’une des 5 conf de 1966, qui sont elle meme presumer repre a titre
transitoire par la loi de 2008
>la loi de 2008 renoue avec l’affiliation et la presomption de repre, emme
si c’est que a titre transitoire.

Au nivo de la branche pro, en verite, la presomption de repre en faveur


des syndicat affilie a l’une 5 conf ne joue pas jusken 2013 mais jusken
2017! le legislateur a estimer qu’il faudra 5 ans pour dresser la liste des
syndicat repre par liste pro est normal, mais en 2013 on saura les syndicat
repre sur la base des criteres de 2008, donc on est surpris aux premiers
abords que la presomption soit maintenue jusken 2017!
le legislateur sait que la mise en oeuvre de ses propres criteres vont faire
disparaitre certaine orga syndicale qui ont pour pourtant toujours jouer un
role important et historique dans les negociations collectives, le
legidslateur a peur de perturbation trop grande en terme de
boulversement d’interlocuteur trop forts dans le dialogue social d’ou ce
rajout de 4 ans dans les branches.

les dispo transitoires prevu par la loi de 2008 sont d’un maniuement
delicats et ces dispo annonce un paysage syndicale tourmenter au moins
jusken 2013 voire jusken 2017 ainsi que des contentieux en cascade
tellement ces dispo transitoires vont etre difficiles a mettre en oeuvre.
puisk dispo transitoire, il y a, les nouvo critere de la repre issue de la loi de
2008 voit leur mise en oeuvre repousser (critere de l’audiance) il faudra
encore kelke anne pour ke cette reforme majeur voit leur application
definitive.

Ces dispo transitoire laissent subsister 2 grandes difficultes ki ont donner


lieu a contentieux:

D R O I T DU T RAVA I L
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1er difficulte:
a titre transitoire la loi de 2008 maintient une presomption de repre au
beneficie des syndicats affilie a une orga national interpro.
Les 5 conf designer par l’arrete de 66 sont elle meme presumer repre
jusken 2013.
Cependant la loi ne dit rien sur le caractere de cette presomption: s’agit-il
d’une presomption simple ou irrefragable?
la c.cass faisant preuve d’une grande severiter dans un arret du 8/07/2009
SOCIETE OKAIDI.
dans cet arret okaidi la cour de cassation avait uniquement a se prononcer
sur la nature de la presomption de representativite au nivo de l’entreprise!
on peut penser toutefois que lq solution retenue par la ccass vaudrait tout
autant s’agissant de la presomption de repre au nivo des branches
professionnelle.
dans l’arret okaidi, la ccass estime que la presomption admise a titre
transitoire revet un caractere irrefragable ( a l’image de ce ki etait admis
avant 2008).
>c’est une solution qui doit etre fermement salue, elle a un merite : faire
barage a une trop grande insecurite juridique pendant la periode
transitoire (dans le cas contraire il y aurai eu des contentieux en cascade
visant a combattre une eventuelle presomption simple...)

2eme difficulte:
un rappel avant: les dispo transitoire prevu par la loi de 2008 dispose
qu’un syndicat qui a la date de la publication de la loi de 2008 est repre au
nivo de l’entreprise est un syndicat qui doit etre presumer repre jusko 1er
election pro qui se tiendront dans l’entreprise; puis dispose qu’un syndicat
qui a la date de publication qui etait affilie a une des 5 conf est aussi
presume repre jusko prochaines elections professionnel dans l’entreprise.
>les 2 situation conferant la presomption de repre sont refere a LA DATE
DE LA PUBLICATION DE LA LOI.

voi la 2nd difficulte: est ce que sa signifie qu’un syndicat qui n’est pas
dans ces 2 situations est purement et simplement dans l’incapacite
d’acceder a la repre jusk’au prochaine election professionnelle dans
l’entreprise?

> de nombreux TI n’ont pas hesiter a repondre que si un syndicat ne


repond pas a l’une des 2 conditions enoncer par la loi alors il ne peut pas
acceder a la repre jusko prochaine election professionnelle (servant a
evaluer l’audiance de ce syndicat).
la ccass s’est tres clairement demarker d’une telle analyse, dans 3 arrets
du 10 mars 2010:
elle considere que dans l’attente des elections professionnelles 2 voies
d’acces a la representativite s’offre a un syndicat qui portant ne rentre pas
dans les conditions prevu par la loi pour beneficier la repre au titre des
dispo transitoires; malgres tout 2 voies d’acces s’offre aux syndicats pour
acceder a la repre, tjrs a tite transitoires: « ce syndicat est admis a etablir
sa repre posterieurement a la date de publication de la loi, soit en
s’affiliant a une orga au nivo national interpro, (meme si a la date de

D R O I T DU T RAVA I L
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publication, il ne l’etait, il peut toujours le faire apres et en le faisant il sera
considerer repre jusko prochaine election pro) soit en rapportant la preuve
qu’il remplie les nouveaux criteres de la repre a l’exclusion naturellement
de l’audiance requise» puisk pour l’evaluer il faut attendre les elections
professionnelles.
dans le 1er arret du 10 mars 2010: l’affiliation d’un syndicat a la CGT
posterieurement a la date de publication de la loi lui conferait a titre
transitoire la repre et lui permettait de designer un delegue syndicale dans
l’entreprise.

dans les 2 autres arrets rendu le meme jour: la ccass admet qu’un
syndicat qui rapportait la preuve qu’il repondait au nouvo critere de la
repre a lexception de l’audiance etait lui aussi repre et pouvait designer un
delegue syndicale.

=> la ccass fait preuve d’une grande ouverture, elle ne fait pas de lecture
litterale, elle prend appuye sur 2 principes constitutionnelles:
alinea. 6 du preambule de la constituion de 1946: lib. syndicale
&
principe de participation : constituant le socle a partir duquel on
reconnaissait le droit a la negociation collective.
> si on privait purement et simplement des syndicats pendant la periode
transitoire qui ne repondent pas aux deux conditions de la loi on porterait
atteinte a ces 2 principes. Il y aurait une rupture d’egalite entre les
syndicat!

TITRE 2 : LA NEGOCIATION COLLECTIVE

mode de defense des interets collectifs des salries


il souleve nombres de difficultes sur le plan technique et met en jeu de
grands principes.

il faut l’entendre comme la phase de negociation prise en elle meme & il


faut l’entendre egalement et surtout comme la convention collective qui
couronne cette negociation quand elle a aboutit.
c’est a la fois le processus et a la fois l’acte juridique

D R O I T DU T RAVA I L
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la negociation coll a mis du temps a simposer dans notre pays comparer a
dautres pays de l’UE.
plusieurs lois se sont succeder depuis le debut du XXe s pour conferer un
statut juridik a la convention collective de travail:
-loi du 23/03/1919
24/06/1936
11/02/1950
13/07/1971

13/11/1982 UNE DES 4 LOIS HAUROUX


4/05/2004 LOI FILLON SUR LE DIALOGUE SOCIAL
20/08 2008 PORTANT RENOVATION DE LA DEMOCRAZTIE SOCIAL

au fil du temps le regime juridique de la negociation collective en france


s’est bcp solidifie:consolider.
c’est l’ocassion de rappeler que selon la CourEDH 12/11/2008 «le droit de
mener des nego coll avec l’employeur est devenue l’un des elements
essentiel de la lib. syndicale»
il existe un lien organique entre la lib syndicale et la lib de mener des nego
collective.
ce droit constitue l’u des moyens principaux, sans doute meme le
principal, pour les memebres d’un syndicat et ses membres de defendre
ses interets.

Quels sont les differents themes?

chap.1 le mecanisme et les conditions d’entree en vigeur des conventions


collectives de travail

il faudrat analyser les regles generales auxquelles obeit la technique de


la convention collective mais pas seulement, il faudrat egalement mettre
l’accent sur certains problemes nees de la finalite nouvelle qu’on assuigne
depuis kelke annees deja a la negociation collective.
qu’entend t-on par finalite nouvelles? pendant lontemps la nego coll etait
orienter vers l’amelioration des droits des salaries notamment par rapport
a la loi.
les choses ont tourner il y a une trentaine d’annee, desormais on fait leur
apparition en droit des accords coll qui derogent a la loi dans un sens
moins favorables aux salaries; en mem temps qu’on fait leur apparition
des accords dit «donant/donnant» ou «gagnant/gagnant». dans les
grandes entreprises la nego coll est utiliser comme un veritable outils de
gestion de l’entreprise...
ceci n’ a pas ete sans consequence sur le mecanisme des convention coll
et sur les mecanisme d’entree en vigeur. cette evolution a eu des
consequences concernant les regles de la conclusions de la convention
coll et sur les rapports de la convention coll avec les autres sources du
droit du travail.

chap. 2 problemes qui touchent aux champs d’application professionnelles


et territoriales des conventions collectives de branches

D R O I T DU T RAVA I L
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ex: une entreprise a plusieurs acti ( a acti-multiple) quel convention coll a
appliquer dans cette entre?

chap. 3 la question de la cession d’un convention collective. qu’advient


des avantages resultant du convention collectives lorsk’elle est denoncer.

chap. 4 consacrer a la loi du 13/11/1982 qui a modifier tres sensiblement


les relations sociales avec la naissance d’une obligation de negocier a la
charge des employeur particulierement au nivo des entreprises (avec un
regime juridik precis)

chap. 5 la question des parties a la nego coll et des parties a l’accord coll:
controverse.
seule les syndicat repre sont partie a la nego et a la conclusion des
accords coll, mais le legislateur admet que lorsk’il n’existe pas de delegue
syndicaux dans l’entreprise une nego entre l’employeur peut aboutir a des
accords par ex entre employeur et d’autres salaries elue.

=> nous analyserons des sources du droit autres que la conventions


collectives et qui de ce fait entre en conflit avec les conventions coll:
usages d’entreprise etengagement unilateraux de l’employeur.

CHAPITRE 1/ MECANISME & CONDITIONS D ENTREE EN VIGEUR DES


CONVENTIONS COLLECTIVES

La nego coll a conquis un role privilegier dans l’elaboration des regles du


travail, au point que son influence s’est renforcer sur la production
legislative elle meme.

Preliminaires: prevalance de la nego coll sur la production legislative.


l’influence de ce qu’on appel les partenaires sociaux (orrga d’employeur,
grande conf de salarie) sur la production legislative a trouver une voie
d’expression privilegier dans la conclusion d’accords collectifs au nivo
national interpro toute branches confondues (entre d’un cote le MEDEF
/CGPME & les grandes conf syndicales repre).
ces accords coll de travail conclu au nivo national interpro ont vocation a
fixer des regles generales qui vont se combiner avec des dispo
legislatives.

grace a l’essor de la nego coll au nivo nationale interpro; le role des


partenaires sociaux s’est renforcer a un double titre.

renforcement a double titre des partenaires sociaux a travers la nego coll


par la reconnaissant de choses par le conseil constit:
-le conseil constit autorise d’agir de la sorte sur le principe de
participation, dire que le legislateur peut confier au partenaire sociaux la
fixation des modalites concretes des regles, l’accord coll peut se
substistuer au reglement d’application de la loi

D R O I T DU T RAVA I L
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-le cconstit a admis que tres excptionnelement le legi peut se retourner
vers les partenaires sociaux pour mettre en oeuvre des principes a valeurs
constit

> le roles des partenaires sociaux a bcp progresser au stade meme de


l’elaboration de la loi, en amont.
au stade du contenu de la loi, ion constate que s’affirme une tendance a
voire dans la conclusion collectif d’accord prof un moyen de faire naitre la
loi LE PHENOMENE DE LA «LOI NEGOCIE» la loi qui reprend pour l’essentiel
un accord collectif pour l’essentiel.

il arrive que cette tendance se heurte a une certaine resistance de la


puissance publique, sans meme evoquer la situation que nous connaissant
aujourd’hui sur la retraite, apres la nomination de Villepin en 2005, il a fait
passer une ordonnance qui a donner le CNE devenu caduque 3ans plus
tard par l’UE...
Mr cherttier : un rapport, a la demande de villepin, suite a cet echec, sur
l’amelioration du dialogue entre le gvt et les partenaire sociaux ainsi que
la societe civile: il preconise de prevoir un agenda de reforme partager
entre les partenaires sociaux et les pvr publics.
Surtout le rapport prevoit de reserver un temps a la concertation voire a la
nego dans la conduite des reformes (prevoit un delai minimun de 3 mois
entre l’annonce d’un projet de lois en droit du travail et son adoption en
conseil des ministres: periode de temps reserver) si pendant cette periode
de temps reserver, les partenaires sociaux decide d’engager une
negociation entre eux et parviennent a un accords entre eux au nivo
national interpro alors soit le gvt refuse l’accord collectif en bloc ou
l’accpete en bloc et le retranscive en bloc sous forme de loi sans pouvoir
en modifier le contenu.

>les auteurs se sont demander si le gvt allai reprendre les suggestions


principales du rapport cherttier, ce n’est pas le cas, mais il a inspirer une
loi du 31/01/2007 dite de MODERNISATION DU DIALOGUE SOCIALE
lidee du rapport cherttier sur l’agenda partage est purement et
simplement ecarter; il simplement indiquer dans la loi de 2007 que tout
projet de refome portant sur le dialogue sociale, sur les relations
individuelles et collectives de travail, sur l’emploi, sur la formation
professionnelle «fait l’objet d’une concertation prealable avec les
partenaires sociaux au nivo national interpro en vue de l’ouverture d’une
negociation a ce nivo sauf en cas d’urgence avere».

la loi du 31/01/2007 prevoit que le gvt lorsqu’il veut reformer doit


communiquer au partenaires sociaux ce que la loi appel un document
d’orientation presentant des elements de diagnostiques, les objectifs
poursuivit et les principales options; sur la base de ce doc les partenaires
sociaux font connaitres aux gvt leurs decisions ou non d’engager ou non
entre eux des nego & si il decide d’ouvrir des nego, ils indiquent
simplement le delais qu’ils estiment eux necessaires pour conduire les
nego.
remarques sur ce dispo de la loi de 2007:

D R O I T DU T RAVA I L
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-ce qu’on appel la protection sociale et plus particulierement la question
des retraites n’entre pas dans le champs d’application de la loi de 2007.
-la loi de 2007 ne donne aucune precision sur les conditions et modalites
de la negociation susceptibles de s’ouvrir sur la base du documents
fournie par le gvt aux partenaires sociaux et la suite que le gvt devrait
donner a cette negociation si elle a lieu et encore plus si les partenaires
reussissent a aboutir a un accord coll sur le theme en question.
-avec cette loi le parlement n’est plus placer face a l’alternative poser
dans le rapport cherttier ( il etait suggerer que le parlement navait que 2
possiblites accepter ou refuser en bloc l’accord coll sous forme de lois) en
d’autres termes a travers cette loi, le parlement n’est pas prive de son
droit d’amendement apres que les partenaires sociaux soient parvenu a la
conclusion d’un accord au nivo national interpro sur le theme en question.

peut-on considerer qu’il y a comme une forme de declin de la LOI


NEGOCIE?
le prof ne pense pas du tt, estime que la tendance generale est celle de
l’affirmation de la loi negocier, rare sont les auteurs qui continuent de
penser que dans le domaine social il appartient seulement a l’Etat de se
prononcer; chacun s’accorde a admettre que le droit du travail est appeler
a etre reconstruit par la manifestation de volonté des partenaires sociaux,
des conf syndicale repre, des orga d’employeurs a travers la conclusions
d’accords au nivo national interpro.
Cette libre manifestation de volonte des partenaire sociaux: AUTONOMIE
COLLECCTIVE = la libre manifestation des partenaires sociaux par la
conclusions d’un accord coll
>l’Etat ne peut pas etre le seule a decider dans le domaine sociale, meme
si la loi de 2007n en temoigne, la procedure qui accompagne cette
tendance reste encore balbuciante.

a supposer que demain une loi soit precise que la loi de 2007 sur la
maniere dont les partenaires sociaux peuvent influencer la procedure
administrative: est ce qu’il revient bien au lefi de fixer les conditions
d’elaboration de la loi?
>devront-on envisager une reforme constitutionnel en ce sens que
reserver une place particuliere au partenaires sociaux dans l’adoption des
lois a caracteres sociales.
=>sur le degre souhaitable de participation des partenaires sociaux a la
determination de l’interet generale dans le domaine du droit travail. quel
est ce degre souhaitable? question pas simple! c’est bien l’Etat qui a
vocation a incarner la souverainete tout entiere.

cette question en appel necessairement une autre: a supposer qu’on


encourage une influence grandissante des partenaires sociaux sur la
production legislative: il faudrait que la legitimiter de ces partenaires
sociaux soient fortes.
Il faut faire des progres pour renforcer cette legitimiter encore plus grands
que ceux amorcer par la loi fillon et de 2008.

D R O I T DU T RAVA I L
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a supposer que demain un dispo renforcer voit le jour qui renforce la
legitimiter des partenaires sociaux pour qu’un accord coll au nivo national
interpro voit le jour decide qu’il faille la majoriter des salaries pour
admettre que le parlement se decharge en matiere sociale de ses
responsabilites sur les partenaires sociaux; cela suffirait-il pour admettre
que le parlement se decharge de la responsabilite de son suffrage
universel par une legitimite renforcer des partenaires sociaux?
>on en arriverait a faire naitre un legi a 2 tete, comment cette
cohabitation pourrait-elle se developper de mlaniere harmonieuse.

chap 1 : meca et entréé en vigeur des conv coll

conditions requises pour qu’une convention collective s’applique en


entreprise:
-il faut que l’employeur soit assujetti a cette conv
Or l’asujetissement de l’employeur découle essentiellement de 4 series de
circonstances distinctes:
>l’employeur a personnellement signé la convention coll (ce sera
naturellement le cas si la conv coll se deroule au niveau de l’entreprise!)
>l’employeur appartient a un groupement partronale signataires d’une
conv coll de branche ou autre hyp si l’appartient a un groupe patronale
signataire d’une conv coll au niveau national interpro.
>une conv coll de branche, dont releve l’entreprise considéré, a fait l’objet
d’un arrete d’extension du ministre du travail: elle s’applique a toute les
entreprises qui entre dans son champs d’application.
>celle l’employeur decide l’application volontaire de sa part de cette conv
coll

SECTION 1/ LA NATURE & la force juridique de la conv coll

Paragraphe 1 : la nature juridique dualiste de la conv coll

ce dualisme s’est imposé progresivement en doctrine puis en droit positif.

Lors de sa conclusion, la conv coll est traité comme un contrat mais lors
de son application, elle a la valeur d’un acte regle.
la conv coll « a le corps d’un contrat et l’ame d’une loi».

en d’autres termes, la conv coll produit entre les signataires, les effets
ordinaires d’un cntrat.
on parle a cet égard de la partie obligatoire de la conv coll.

mais la grande originalité de la conv coll tient au fait qu’elle est doté d’une
force juridique en extension et d’une force juridique en intensité sur les
contrats individuelle de travail: voila ce qu’on désigne par la partie
normative de la conv coll

Paragraphe 2/ LA FORCE JURIDIQUE EN EXTENSION DE LA CONV COLL:


l’effet ERGA OMNES (=à l’égard de tous)

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LOI 11/02/1950 depuis il est admis que les syndicats de salariés
signataires d’une conv coll ne se lient pas simplement eux memes.
Ils engagent non seiulement leurs adhérents, mais encore l’ensemble des
salariés des entreprises où s’applique,t la conv coll.
=>ancien art. L 135-2 (nouveau art. L 2254-1 c.t.) « lorsqu’un employeur
est liée par les clauses d’une conv coll ou d’un accord collectifs, ces
clauses s’appliquent au contrat de travail conclu avec lui».
=>ce texte confere a la conv coll un effet dit ERGA OMNES (tous les
salaries: membres ou non memebres du syndicats)
=> seul l’assujetissement de l’employeur est déterminant (= une des 4
circonstances evoquer en intro du chap.1 est vérifier)

cette force juridique en extension a favoriser le déploiement de la force


juridique en intensité de la conv coll

PARAGRAPHE 3/ la force juridique en intensité de la conv coll: les effets sur


le contrat de travail

La conv coll produit 3 types d’effets sur les contrat de travail:


-un effet dit immédiat : la conv coll regit les contrat de travail en cours
d’execution au moment de son entréé en vigeur & aussi les contrats de
travail conclu postérieurement à l’entrée en vigeur de la conv coll.

-un effet impératif sur les contrat individuel de travail : la convention


collective s’impose dans son contenu au contrat de travail conclu entre
l’employeur, assujetit a la conv coll, et ses salariés.
La conv coll s’impose dans son contenu au contrat de travail mais sans
s’incorporer au contrat de travail.
Il résulte de cet effet impératif, que les salariés ne sauraient renoncer au
droit qu’ils tiennent d’une convention collective. La CCass considere
qu’une telle renonciation est innéficace juridiquement.
Le contrat de travail peut revetir des stipulations plus favorables aux
salaries que la convention collective: art. L 2254-1 CT : la conv coll
s’applique «sauf stipulations plus favorables» du contrat de travail.
Pour que joue cet effet impératif, encore faut-il que l’accord coll fasse
peser sur l’employeur des obligations précises, l’accord coll ne doit pas se
contenter de fixer de simple objectif.
Illustration: CASS SOC 28/05/2008: des salariés revendiquent l’application
d’un accord coll relatif a la reduction du temps de travail, mais la ccass
estime qu’il ne peuvent pas revendiquer une telle application puisque la
conv coll ne vise qu’un simple objectif de reduction, la conv coll ne
s’accompagnait d’aucune dispo précise des modalités d’application de
cette réduction.

-effet automatique: sauf si elles sont plus favorables, les clauses du


contrat de travail, elles sont remplacer par les clauses de la conv coll.,
elles sont considérés désormais non conformes.

=> lorsqu’on s’interresse au mecanisme et a l’entrée en vigeur des conv


coll, il faut également preter attentions aux regles relatives a la

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conclusions des conv coll, ses regles ont été successivement modifié par 2
loi importante:
-loi fillon 4/05/2004
-LOI 20/08/2008
le respect de ces regles, sont lourdes d’enjeux, car elles détermine la
validité juridique des conv coll

SECTION 2: LA VALADITE DES CONV COLL A L’AUNE DES REGLES


RELATIVES A LEURS CONCLUSIONS

PARAGRAPHE 1 : LA QUALITES DES PARTIES A L’ACCORD

Du coté des salariés, seul les syndicats repre de syndicat sont habilités a
conclure une conv coll (conf. supra).

du coté patronale peuvent signé un accord coll les groupements


d’employeurs, par contre si c’est une conv coll d’entreprise c’est
l’employeur lui meme qui signeras.

Point important: jusqu’a l’adoption de la loi fillon du 4/05/2004, il suffisait


pour qu’une conv coll soit juiridiquement valable, qu’elle est été conclu
par un seul syndicat repre! c’est ce que l’on appelle la regle de «l’unicite
des signatures». Jusqu’a cette loi, le legi ne faisait pas obstacle a ce
qu’une con coll soit signé par un seul syndicat repre de salariés.

D’où un probleme de plus en plus préoccupant de légitimité des syndicats


signataires du conv coll, par la meme un probleme de légitimité de la conv
coll elle meme.

depuis la loi du 4/05/2004 (loi fillojn) qui a elle meme ete modifier par la
loi du 20/08/2008: ces 2 textes ont comme point commun: d’eriger une
exigence majoritaire en conditions de validité de l’accord collectif.

PARAGRAPHE 2 : L’EXIGENCE MAJORITAIRE : une légitimité renforcer de


l’accord

A/ LE REGIME ISSUE DE LA LOI FILLON DU 4/05/2004 (loi tres compliqué)

encore aujourd’hui le regime de cette loi continue parfois de s’appliquer


au titre des dispo transitoires.

1) la regle de base: l’absence d’une opposition majoritaire

l’apport 1er de cette loi consistait a ouvrir un droit d’opposition aux


syndicats repre non signataires d’un accord coll en posant la regle de base
suivante : la validité de toute conv coll comme tout accord coll de travail
était subordonné a l’absence d’une opposition majo de la part des
syndicats repre non signataires de la conv.
etant entendu que la mise en oeuvre de ce droit d’opposition differait
selon qu’on était en présence:

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soit d’un accord coll national interpro ou d’une conv coll de branche,
soit d’une conv coll d’entreprise

- accord coll national interpro ou d’une conv coll de branche:


La validité était subordonné a l’absence d’opposition de la majo des
syndicats repre dans leurs champs d’application.
L’opposition devait donc etre majoritaire (en nombres de syndicats repre)
pour que l’accord coll soit privé de valaidité.

- alors que la mise en oeuvre du droit d’opposition avait une logique


differente poru les conv coll d’entreprise et notamment en ce qui
concerne les accord coll conclu au niveau d’un groupe d’entreprise: la
validité était subordonnée a l’absence d’opposition d’un ou de
plusieurs syndicats repre ayant receuillis au moin la moitié des
suffrages exprimés au 1er tour des éléctions pro dans l’entreprises.
c’est une difference tres importante, ici l’opposition devait etre majoritaire
en terme d’audiance éléctorale ! et non pas en terme de nombre de
syndicat repre.

le dispositif issue de la loi de 2004 atteingnait un degré de complexité


encore plus fort: en ce qu’il prévoyait a certaines conditions de soumettre
la validité d’un accord coll, non plus a l’absence d’une opposition majo
mais a une approbation majo

2) le basculement vers une approbation majo : une simple opportunité


offerte aux négociateurs de branche.

la loi fillon ouvrait la faculté aux parties à un accord coll de branche, a la


condition que cet accord est étét etendue par le ministre du travail, de
prévoir une clause selon laquelle, les conventions coll conclu au niveau de
cette branche ( ou encore les conv coll conclu dans les differentes
entreprises composant cette branche) devront avoir été signer par des
syndicats repre et majoritaire en terme d’audiance éléctorale.

la loi fillon offrait ainsi l’opportunité de basculer vers l’exigence d’une


majo d’approbation, d’une majo d’acquiescement.
eEtant précisé que les éléctions serva,nt de referances a l’audiance des
syndicats etaients les éléctions professionnelles. si un accord coll de
branche, la valaidité des conv coll conclu dans cette branche (ou dans les
entreprises de entrep) cette valaditié pouvait etre subordonnéé a la
conclusion de cet accord par les syndicats repre et ayant receuillis la
motié de ssuffrages exprilés au 1er tour des éléctions pro.

la loi de 2004 amenagait plusieurs modes de déclinaisons de cette


exigence, mqis d’importance inégale.
la loi de 2004, preference envers le droit d’opposition.
derogation de la regle de base si on bascule, a certaines conditions, vers
une exigence majo en positif, cad vers une majo d’approbation de
l’accord.

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la loi fillon de 2004 laissait encore ouvret la possibilité pour un accord
minoritaire cad n’ayant receuillis que la signatures de syndicats
minoritaires, il est juridiquement valable mais uniquement pour les
syndicats signataires.

la loi fillon est-elle loin de marquer la reconnaissance d’un véritable


principe major? par principe majo: il faut entendre une regle qui
subordonnerais la valdité d’un accord coll par sa conclusions par des synd.
majo ( ce ne que ne garantissait pas la loi fillon).

la loi du 20/08/2008 a franchi un nouveau pas vers le principe majo, mais


sans le consacrer

B/ LA LOI DU 20/08/2008 : UN NOUVEAU PAS FRANCHIE EN DIRECTION DU


PRINCIPE MAJORITAIRE

ce que serait la reconnaissance du principe majo? ce que pourrait etre la


veritable reco d’un principe majo?

le principe majo pourrait connaitre au moins 2 grande déclinaisons:

-les syndicats repre signataires de l’accord est obtenu plus de la moitié


des suffrages exprimer lors des éléctions pro dans la collectivité de
salariés concernés = l’exigence d’une majo absolue.

-l’accord coll est été conclu par des syndicats repre ayant receuillis plus de
suffrages exprimés que les syndicats qui désaprouve l’accord = majo
relative.

=> la loi du 20/08/2008 ne pose ni l’une ni l’autre de ces exigences, en ce


sens, la loi se contente de franchir un pas supplémentaire vers le principe
majo mais ne le consacre pas.

Elle accorde une grande attention, une attention propre, au bloc des
syndicats repre signataires de l’accord coll. Pourquoi une attention propre?
elle subordonne la validité d’un accord coll à sa conclusion par un ou des
syndicats repre ayant obtenu seul ou ensemble 30% des suffrages
exprimés au 1er tour des éléctions du comités d’entreprises ou à défaut
des délégués du personnel. ceci quelque soit le nombre de votants au 1er
tour, donc meme si le quorum des élécteurs de 50% n’a pas été obtenu au
1er tour, meme si un 2eme tour est organise.
Il faut qu’il été conclu par un ou plusieurs syndicats repre ayant obtenu 30
% des éléctions du CE ou a defaut des délégues du perso.

Elle reaffirme l’existence d’un droit d’opposition au benefice des syndicats


repre non signataires de l’accord coll a la condition qu’ils aient obtenu la
majorité des suffrages exprimés, au 1er tour des éléctions professionnelles
du CE ou a defaut des délégués du perso.

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on constate que la condition selon laquelle, les syndicats repre partie a la
con coll doivent avoir receuilli au moins 30 % des suffrages exprimés,
n’est pas exclusive de la faculté ouverte des syndicat repre non
signataires de l’accord d’exercer leurs droits d’opposition = la loi de 2008
réalise une association entre eux:
-l’exigence d’un certain seuil d’audiance en positif ( au moins 30% des
suffrages exprimes )
&
-la possibilité qui subsiste d’une opposition majoritaire, aussi en terme
d’audiance.
=>cette association peut apparaitre assez ingénieuse: 2 conditions qui
doivent etre réunis pour que l’accord soit juridiquement valable.

precision: quant a la maniere de determinert le pourcentage requis qu’il


s’agisse de conclure l’accord ou d’exercer le droit d’opposition, la loi
retient une distinction selon qu’il s’agit:
a) soit d’une convention coll de branche ou d’un accord coll national
interpro ;
b) soit d’un accord coll d’entreprise

a) les 30% des suffrages exprimés en faveur d’orga syndicale reconnu


repre au niveau considéré
le droit d’opposition de 50% est ouvert en faveur des syndicat reconnu
repre au niveau considere
=> au 1er tour on apprecie les suffrages que pour les synd reconnu repre.

b) tous les suffrages exprimé au 1er tour seront pris en compte pour
apprécier si les seuils de 30% et 50% ont ete atteints = les suffrages
exprimes en faveur des syndicat repre et ceux exprimes en faveur des non
repre.

logique de fond qui insipire la loi de 2008: elle institue de la sorte un


double verrou pour admettre la validité d’une convention collective. Pour
autant cette loi de 2008 ne garantit pas que l’accord coll sera conclu par
des synd repre ayant obtenu la majorité des suffrages exprimés aux
elections pro.
plus encore, la loi du 20/08/2008 ne garantit pas que l’accord sera conclu
par des synd repre ayant receuillis un % de voix plus importants que les
synd qui désapprouvent l’accord.
=>elle NE CONSACRE PAS LE PRINCIPE MAJORITAIRE; mais la voie est
ouverte peut etre vers la reconnaissance d’un tel principe.

a moins de considerer que le systeme retenue est tellement ingénieux


qu’on ira pas plus loin dans le systeme majo.
la philosophie qui anime la loi de 2008 c’est de favoriser une plus grande
adhesion des salariés à l’accord coll, en valorisant bcp plus qu’auparavant
l’audiance éléctorale, qu’il s’agisse aussi bien de ce qui ont signé ou pas, a
condition de jusitifer d’un certains seuilk d’audiance éléctorale.

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=> L’auidiance éléctorale est d’autant plus valorisé, qu’il ne faut pas
oublié, jamais, pour qu’un syndicat soit représentatif, il faut qu’il est
atteint SEUL UN CERTAINS SEUIL D’AUDIANCE (8% branch/interpro ou 10%
entre)
or seul les synd repre sont admis a negocier un accord coll

=> La valorisation de l’audiance est mutiple a travers de la loi de 2008

LES MESURES TRANSITOIRES PREVUE DANS LA LOI DU 20/08/2008

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