Lettre d’information de ligue de la jeunesse

communiste du Québec du 19 novembre 2010

12 jeunes du québec vont particper au FMJEE dont trois

membres de la LJC-Q.
Les billets d’avion ont achetés. Les passeports sont fait. La délégation
Festival est bien solide. Le comité préparatoire québécois en est à sa dernière
mondial de la étape de travail mais non la moins importante : faire endosser la
déclaration canadienne pour le FMJEE. Un article complet sur la
jeunesse et des délégation québnécoise sera publié dans le prochain numéro de
étudiant-e-s Jeunesse Militante. Pour toute information sur le FMJEE :
fmjequebec@gmail.com ou www.wfdy.org/17wfys/

Le 25e congrès central de la YCL-LJC en quelques points

1. Le congrès a eu lieu du 24 au 26 septembre sur le
campus de l’Université de Toronto. Vingt et un délégué-e-s
officiels ont participé. Avec les invités spéciaux et les
délégué-e-s suppléant-e-s, plus de trente camarades ont
participé. Un rapport complet du comité exécutif central basé
sur les fiches d’inscription est disponible.
2. Le congrès est la conclusion d’une période de sept mois
de mobilisation idéologique par la Ligue sur d’importantes
questions concernant les luttes de la jeunesse et du
mouvement étudiant et le rôle de la YCL-LJC. Au total, il y a
eu six bulletins de discussion composés des commentaires
formulées par la direction sortante, les membres, les
cellules, les comités, et même certains alliés de la Ligue.
3. Le congrès a approuvé un rapport politique en ouverture
du Secrétaire général sortant, Johan Boyden, une résolution
politique principale, et une vingtaine de résolutions spéciales
sur des questions d’actualité.
4. En ce qui concerne la résolution politique principal:
1. Le congrès a débattue une centaine d’amendements
à la résolution politique principale envoyés par les cellules,
les comités, et les membres individuels de la YCL-LJC.
2. Le congrès a confirmé la thèse principale du
rapport politique: La crise économique mondiale,
renforcée par les politiques des conservateurs de
Stephen Harper, est la première attaque contre laquelle
les jeunes et les mouvements populaires doivent s’unir
et combattre.
3. Les quatre axes de lutte prioritaire pour la YCL-
LJC ont été adoptés avec un changement significatif: le
congrès a chargé la Ligue d’élargir l’axe proposé sur la
lutte aux changements climatiques à la lutte pour
l’environnement.
4. Ainsi, les quatre axes de travail prioritaire pour
la YCL-LJC sont: les jeunes travailleuses et travailleurs,
la paix et l’anti-impérialisme, le mouvement étudiant, et
l’environnement.
5. Le projet de la YCL-LJC de créer une Charte
des droits de la jeunesse en tant que fondement de
l’unité de la jeunesse dans la lutte à été adopté. Dans
la liste des droits que cette charte devrait revendiquer,
l’éducation comme droit des jeunes à été ajouté, en
plus des revendication déjà présentes concernant le
droit à la paix, à l’emploi, à la démocratie, à une
solution démocratique à la question nationale, au
loisirs, à la culture, au sports, a un environnement sain
1
et à l’égalité complète.
1. Autres faits saillants du congrès :
1. Il y a eu une importante discussion sur
l’approfondissement de la participation de la YCL-LJC
dans les luttes féministes et un rapport spécial du comité
des femmes à été produit sur l’amélioration de la Ligue
dans sa dynamique de travail avec ses membres féminin.
2. Miguel Figueroa, chef du Parti communiste du
Canada, à salué le 25e congrès de la YCL-LJC dans un
discours éloquent.
3. Les délégué-e-s ont manifesté dans les rues de
Toronto durant le congrès pour participer à la journée
pancanadienne d’action contre la guerre en Afghanistan.
Le président du Congrès canadien sur la paix a participé à
l’action pour nous appuyer.
4. La Fédération mondiale de la jeunesse
démocratique, dont la YCL-LJC est membre, à salué notre
congrès en soulignant l’importance du 17ème Festival
mondial de la jeunesse et des étudiants et la contribution
de la Ligue à sa construction.
1. À la fin du congrès, les délégués ont élu un nouveau
Comité central composé de neuf personnes de la
Colombie-Britannique à la Nouvelle-Écosse, (et de sept
suppléant-e-s régionaux). Sur les neuf membres du
nouveau comité central il y a cinq jeunes femmes, quatre
syndicalistes actifs et actives et six militantes et militants
étudiants. Le Comité central a élu un exécutif de quatre
2
personnes:
1. Drew Garvie, organisateur de la YCL-LJC en
Ontario;
2. Marianne Breton Fontaine, organisatrice de la
LJC-Québec et rédactrice de Jeunesse Militante à titre de
trésorière;
3. Stephen Von Sychowski, organisateur de la YCL-
LJC en Ontario et coordinateur de Rebel Youht magazine,
comme organisateur central;
4. Johan Boyden, comme secrétaire général.
5. Le nouveau Comité central de la YCL-LJC à
chargé le comité exécutif central (CEC) de diffuser les
documents du congrès en français et en anglais sous
forme imprimée, en Novembre. Plusieurs des résolutions
spéciales ainsi que le rapport politique du Secrétaire
général donné en discours d’ouverture sont disponibles
sur le site de la YCL-LJC (www.ycl-ljc.ca) dès maintenant
et d’autres documents seront publiés au cours des
prochaines semaines.
6. Le nouveau Comité central de la YCL considère
que notre 25e congrès a été un grand succès, avec une
discussion vigoureuse, complète, démocratique,
théoriquement informée et généralement orientés vers
l’action. Un fort sentiment d’unité dans l’organisation
ressort de cette expérience.
7. Le congrès s’est terminé dimanche soir à 23h00
avec le chant fort et fier de l’Interntionale en français et en
anglais.

Le collectif Échec à la Guerre
organise un sommet populaire
contre la guerre et le militarisme
cette fin de
semaine.
Il arrive deux
ans après le
succès des
Audiences
populaires
pour le
retrait des
troupes
canadiennes
de
l’Afghanistan de
février 2008, qui
avaient réussies à faire
converger pour une première fois les
oppositions à la guerre.
L’objectif principal du Sommet
est de renforcer le mouvement
québécois d’opposition à la guerre et
au militarisme en ce qui a trait à sa
réflexion, à ses revendications et à son
unité d’action, comme le mentionne le
collectif dans son communiqué. À
l’approche de ce sommet, Jeunesse
militante à tenue à en savoir
davantage. Raymond Legault, un des
porte-parole du Collectif, a accepté de
répondre à nos questions.
Vous dites que votre objectif est de
renforcer le mouvement québécois
d’opposition à la guerre et au
militarisme en ce qui a trait à sa
réflexion, à ses revendications et à son
unité d’action. Comment le sommet va
t-il permettre d‘atteindre cet objectif
?
Notre mouvement, malgré un
sentiment populaire favorable à
ses objectifs, est loin d’être
arrivé à forcer le retrait des
troupes canadiennes de
l’Afghanistan ou la tenue d’un
réel débat public sur les
dépenses militaires au
Canada. Pour se rapprocher
d’un tel objectif, nous
pensons qu’il faut dépasser les
bons sentiments pacifistes et
fonder notre action sur une
meilleure compréhension de la
conjoncture qui a conduit à cette
montée du militarisme au Canada, du rôle
que joue l’OTAN — dont le Canada fait partie —
au service de l’empire étasunien, des violations du droit
international par le Conseil de sécurité des Nations
Unies (violations que le Canada endosse), etc. Pour
faire avancer cette compréhension, le Collectif a préparé
quatre documents de réflexion
(www.echecalaguerre.org). Pour que le Sommet
contribue à renforcer notre mouvement, il faudra surtout
une bonne période préparatoire. D’ici au Somment,
nous souhaitons en effet que les organismes de la
société québécoise mènent des débats en leur sein sur
ces enjeux importants. Dans la mesure où ces discus-
sions auront lieu, nos revendications pourront aller au-
delà d’un appel au retrait des troupes... en attendant la
prochaine guerre du Canada dans le sillage des États-
Unis. Dans la mesure où ces discussions auront lieu,
notre action pourra être ravivée.
3
 La guerre en Afghanistan et le virage
militaire pris par Harper c‘est l‘affaire
de tout le Canada. Ne croyez vous pas
que pour mettre véritablement en
échec les politiques impérialiste du
gouvernement, il faudrait un
mouvement pour la paix plus uni dans
l’ensemble du Canada ?
Il est certain que c’est au niveau pan-canadien qu’une
telle lutte se mène et peut, ou non, être gagnée.
L’unité du mouvement au plan canadien est un enjeu
certes, mais, pour nous, les autres questions dont
“L’intensification marquée des activités de recrutement militaire,
non seulement dans les collèges et universités mais aussi dans
les écoles secondaires et même primaires, est une manifestation
particulièrement dérangeante de la montée du militarisme au
Canada.”
nous venons de parler sont déterminantes pour le
renforcement du mouvement à l’échelle canadienne
justement. D’ailleurs, le Collectif est en liaison étroite
avec l’Alliance canadienne pour la paix qui
chapeaute une grande partie du mouvement en dehors
du Québec. Et nous avons à maintes reprises lancé
des appels conjoints à l’action pour protester contre les
guerres en Irak et en Afghanistan.
Est-ce important d’assister au sommet
en tant qu‘individu?
Absolument ! C’est important, il me semble, autant
pour les individus que pour le succès du Sommet et de
notre mouvement. Individuellement, on peut d’abord
contribuer à la période de préparation du Sommet en
suscitant des discussions sur la guerre et le militarisme
au sein des groupes, associations, coops, etc. dont on
est membre, si c’est le cas. Et participer au Sommet
lui-même devrait être une occasion privilégiée de
4
contribuer — avec des gens de partout au Québec —
non seulement à la réflexion mais aussi à l’élaboration
de pistes d’actions concrètes sur des enjeux tels le
recrutement militaire dans les écoles, les dépenses
militaires versus dépenses sociales, le féminisme et
militarisme, l’environnement et militarisme, la nécessité
ou non d’une armée, etc. Même si le Collectif Échec à la
guerre est d’abord un regroupement d’organismes, il
n’en demeure pas moins que le succès de tous les
mouvements repose avant tout sur l’engagement
personnel d’un très grand nombre d’individus
préoccupés par les grandes questions qui fondent
l’action de ces mouvements.
Le recrutement militaire des jeunes
devient de plus en plus agressif sur
les campus des collèges et des
universités et un des thèmes du
sommet est justement la question du
recrutement militaire dans les écoles.
Que dites vous aux étudiantes et aux
étudiants et leurs syndicats pour les
inciter à participer ?
L’intensification marquée des activités de recrutement
militaire, non seulement dans les collèges et universités
mais aussi dans les écoles secondaires et même
primaires, est une manifestation particulièrement
dérangeante de la montée du militarisme au
Canada. Cette vaste campagne de recrutement et de
relations publiques est d’ailleurs omniprésente, non
seulement dans les institutions scolaires, mais dans
les centres d’achats et dans la plupart des grands
événements sportifs et culturels : coupe Stanley, coupe
Grey, coupe Memorial, fêtes des 400 ans de Québec, marathon
de Montréal et jusqu’à la Fête des Neiges à l’Ile Ste-Hélène. On
n’a jamais assisté à une telle offensive à l’époque où l’armée
canadienne se concentrait sur les missions de Casques bleus
des Nations Unies et recrutait avec le slogan “si la vie vous
intéresse”. Aujourd’hui, le Canada est carrément en guerre et
son message de recrutement repose sur l’excitation du risque,
la puissance et la haute technologie des équipements militaires,
le combat comme dans les jeux... mais en vrai. D’autre part,
avec ses promesses d’un excellent salaire dès le début et d’une
formation spécialisée gratuite, il devient particulièrement attrayant
pour les jeunes sans-emploi.

La lutte contre le recrutement militaire dans les écoles est un

enjeu central de la lutte contre la guerre et le militarisme. Il faut
remettre les pendules à l’heure en rappelant que la guerre c’est
d’abord tuer et détruire. Et que c’est généralement pour pren-
dre le contrôle des autres pays et de leurs ressources et non
pour libérer qui que ce soit. Il faut aussi exiger que la société
offre aux jeunes des milieux défavorisés d’autres perspectives
pour s’en sortir que d’aller risquer leur vie à tuer leurs semblables
dans d’autres pays. Une nouvelle coalition contre le recrutement
a vu le jour au Québec il y a quelques mois, regroupant des
associations étudiantes et des syndicats de l’enseignement.
C’est une nouvelle phase encourageante qui débute pour ce
mouvement.

Un dernier mot à nos lectrices et nos lecteurs ?

Avec la montée du militarisme, la dégradation délibérée des serv-

ices publics, les attaques contre les libertés civiles et les droits
sociaux, la destruction de l’environnement et l’écart grandissant La LJC-Q invite ses membres et ami-e-s à
entre riches et pauvres — internationalement et au sein de notre participer à la manifestation du 23
société — nous traversons une période historique plutôt som-
novembre organisée par la coalition
bre. Les enjeux sont graves et l’ampleur de la tâche pour
renverser ces tendances est immense. Mais tous ces problèmes opposée à la tarification et à la privatisa-
sont le résultat des décisions d’une minorité des êtres humains, tion des services publics contre le budget
auxquelles nous pouvons choisir d’acquiescer par notre silence du gouvernement Charest.
et notre inaction ou de nous opposer par une réflexion et une
action solidaires. Il est possible de renverser la vapeur si nous
mettons, toutes et tous, l’épaule à la roue. La préparation et la La même journée, des dizaines
tenue du Sommet québécois contre la guerre et le militarisme d’associations étudiantes sont en grève et
constituent un pas dans cette direction. J’invite donc vos lecteurs ont besoin de militants et militantes pour
et lectrices à s’y engager dès maintenant!
tenir les pickets de grève.
5
Cuba une odyssée africaine
Un documentaire de Jihan El Tahri

L’histoire de la guerre froide vue à travers

l’engagement des soldats cubains en
Afrique : de l’épopée de Che Guevara au
Congo jusqu’à la bataille de Cuito Cuanavale
en Angola et la fin de l’Apartheid. Ce film
receuil des archives inédites et des témoins
directs et raconte l’histoire de ces
internationalistes.

«Et si la guerre froide nous était contée dans

son théâtre le plus méconnu : l’Afrique. Sur
ce continent, entre 1961 et 1989, ce ne sont
pas seulement deux super puissances qui
se sont affrontées, mais quatre adversaires
aux intérêts opposés. Les Soviétiques
voulaient étendre leur influence sur un
nouveau territoire, les États-Unis
entendaient s’approprier les richesses
naturelles de l’Afrique, les anciens empires
sentaient vaciller leur puissance coloniale
et les jeunes nations défendaient leur
indépendance nouvellement acquise. Les
jeunes révolutionnaires comme Patrice
Lumumba, Amilcar Cabral ou Agostinho
Neto firent appel aux guérilleros cubains
pour les aider dans leur lutte.

Et Cuba sous Fidel Castro s’est mis à jouer

un rôle central dans la nouvelle stratégie
offensivedes nations du Tiers-Monde contre
le colonialisme des empires anciens et
nouveaux.»