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INSTITUT
NATIONAL
DE LA STATISTIQUE
DIRECTION DE LA DEMOGRAPHIE
ET DES STATISTIQUES SOCIALES
RAPPORT D ANALYSE
___________
TABLE DES MATIERES
2
LISTE DES TABLEAUX
3
Tableau 4.9 : Pourcentages de sites selon l’évolution du nombre d’enfants pesés par rapport à
l’année dernière ................................................................................................................ 72
Tableau 5.1 : Répartition des ACN (en %) selon leur appréciation sur le nombre de séances de
formation, la durée et le contenu des cours de formation ................................................ 74
Tableau 5.2 : Répartition des ACN (en %) selon les thèmes nécessitant de formations
complémentaires............................................................................................................... 75
Tableau 6.1 : Pourcentages de sites selon la réception de farine et le nombre de sacs reçus
durant les 3 derniers mois................................................................................................. 76
Tableau 6.2 : Pourcentages de sites selon la distribution de farine aux enfants et aux femmes
enceintes ........................................................................................................................... 76
Tableau 6.3 : Pourcentages de sites selon les contraintes relatives à l’approvisionnement et à
la livraison de farine......................................................................................................... 77
Tableau 5.1 : Répartition des femmes selon leur participation au programme SEECALINE et
les raisons ......................................................................................................................... 82
Tableau 5.2 : Répartition des femmes selon leur accès aux services nutritionnels de
SEECALINE .................................................................................................................... 83
Tableau 5.3 : Répartition des femmes selon leur contribution à la mobilisation communautaire
.......................................................................................................................................... 85
Tableau 5.4 : Répartition des femmes selon leur interaction avec les ACN ............................ 86
Tableau 5.5 : Répartition des femmes selon appréciation des effets de la supplémentation en
farine sur la santé des enfants........................................................................................... 88
Tableau 5.6 : Répartition des femmes selon la réception d’autres suppléments alimentaires
livrés par d’autres intervenants ........................................................................................ 89
Tableau 5.7 : Répartition des femmes enceintes selon la livraison de farine et les effets de la
supplémentation sur leur santé ......................................................................................... 90
Tableau 5.8 : Répartition des femmes selon les visites à domicile (fréquence, but, conseils). 92
Tableau 5.9 : Répartition des femmes selon la participation aux démonstrations culinaires... 94
Tableau 5.10 : Pourcentage de femmes ayant des enfants âgés de moins de 36 mois qui ont
fait des pesées dans les sites et pourcentage de celles qui fréquentent actuellement les
sites................................................................................................................................... 96
Tableau 5.11 : Répartition des femmes selon la livraison de farine aux enfants des sites....... 97
Tableau 5.12 : Pourcentages de femmes selon les références/envois au centre de santé de base
.......................................................................................................................................... 99
Tableau 5.13 : Répartition des femmes selon les services fournis et dont les connaissances en
matière de Santé/Nutrition améliorées ........................................................................... 100
Tableau Annexe 2.1 Malnutrition chronique globale par âge, par sexe et par province........ 106
Tableau Annexe 2.2 Malnutrition chronique sévère (<-3ET) par âge, par sexe, et par province
........................................................................................................................................ 107
Tableau Annexe 2.3 Insuffisance pondérale globale par âge, par sexe et par province......... 108
Tableau Annexe 2.4 Insuffisance pondérale sévère (<-3ET) par âge, par sexe et par province
........................................................................................................................................ 109
4
LISTE DES GRAPHIQUES
5
CARTES
6
OBJECTIFS DE L’ETUDE
Les objectifs primordiaux de cette enquête anthropométrique 2004 étaient de:
2. Evaluer l’impact du projet Seecaline sur le statut nutritionnel et la santé des groupes
vulnérables en comparant les résultats de cette enquête avec les données de l’enquête
de base de 1997-1998;
3. Mesurer et analyser la participation des groupes cibles (enfants < 3 ans, de 3 a 14 ans,
des femmes enceintes et allaitantes) au projet Seecaline ;
4. Fournir une base de données permettant aux décideurs, aux intervenants et aux
communautés locales de lutter contre les déterminants de la malnutrition d’une façon
plus efficace et plus effective.
7
CHAPITRE 1
Quel que soit le soin apporté à la réalisation d’une enquête (conception de l’opération,
formation du personnel, mise en œuvre des contrôles), il est évident que les résultats seront
entachés d’erreurs. Il est donc important de procéder à une analyse permettant d’évaluer la
qualité de ces résultats de façon à apprécier les biais éventuels, la précision et les limites
d’utilisation. L’évaluation des données permet aussi de mettre en exergue la fiabilité, la
viabilité des données portant sur quelques variables. Ce deuxième chapitre est ainsi consacré à
l’appréciation de la qualité des données observées.
La structure par sexe et âge est assez irrégulière. Pour l’ensemble de la population, le
rapport de masculinité n’est que de 93,7 %, chiffre relativement faible. Au recensement de
1993, il était de 99%. Ceci peut résulter soit d’une sous déclaration des hommes- étant donné
que la communauté sait que l’enquête est relative aux femmes et aux enfants, les hommes
pensent qu’ils ne sont pas concernés- soit des absences (migrations). Ces rapports de
masculinité sont très variables d’un groupe d’âge à l’autre, ce qui laisse supposer une
connaissance approximative des dates de naissances.
1
Projection moyenne de la population sur la base du Recensement Général de la Population et de l’Habitat de
1993.
8
Tableau 1.1 : Répartition des ménages de l’échantillon selon leur taille
1 11 570 0,3
2 239 096 7,1
3 558 258 16,5
4 679 605 20,1
5 587 543 17,4
6 439 101 13,0
7 319 345 9,4
8 220 876 6,5
9 125 122 3,7
10 81 680 2,4
11 47 954 1,4
12 31 669 0,9
13 13 610 0,4
14 11 532 0,3
15 6 733 0,2
16 3 325 0,1
17 2 382 0,1
18 808 0,0
19 696 0,0
20 1 220 0,0
21 478 0,0
24 152 0,0
28 213 0,0
34 297 0,0
Total 3 383 265 100,0
Sexe
Ensemble Rapport de
Groupe d'ages Masculin Féminin masculinité
9
Pyramide des âges de la population
60 - 64 MASCULIN FEMININ
50 - 54
40 - 44
Groupe d'âges
30 - 34
20 - 24
10 - 14
0-4
On note une certaine régularité de la pyramide avec une base relativement large à 0 –4
ans et un décrochement rapide à partir de 5 ans ; on peut également observer une dissymétrie
de la pyramide entre 15 et 34 ans en faveur du sexe féminin. En effet, l’échantillon a été
choisi en priorisant à la fois les enfants de moins de 5 ans et les femmes (mères ou enceintes).
Les âges des enfants semblent être connus avec précision puisque pour plus de 92%, la
date de naissance est complète (Tableau 1.3).
Tableau 1.3 : Précision des âges déclarés
Sexe
Ensemble
Age connu
Garçons Filles
Au jour près 92,7 92,0 92,4
Au mois près 5,5 5,8 5,7
A l'année près 1,5 1,8 1,6
10
1.4 Les mesures anthropométriques
Afin d’apprécier la qualité de ces mesures, nous avons porté sur graphique, le poids, la
taille, le rapport poids/taille, en fonction de l’âge de chaque enfant.
Poids / âge
11
Taille/âge
La distribution des tailles présente une dispersion moins forte des points bien que l’on
note encore des cas « extrêmes », surtout des grandes tailles (Graphique 1.3). Signalons
néanmoins que dès les plus jeunes âges, la taille varie d’une vingtaine de centimètres et
l’amplitude varie au fur et mesure que l’âge augmente. Le niveau moyen des points se situe
également en dessous de la norme internationale, mais de façon moins marquée qu’avec le
poids.
Graphique 1.3 : Enfant selon la Taille et l’age
Rapport poids/taille
12
1.5 Les Zscores
Les Zscores servent à mesurer les écarts des mesures de poids et de taille des individus
d’un âge donné par rapport à la valeur médiane –à la différence de l’écart type qui est un
écart par rapport à la moyenne- de ces mesures issues d’une population de référence de même
âge. Cette population de référence connaît une situation de sous-nutrition faible avec
seulement 2.3% de ses effectifs en-dessous de –2ET et la valeur médiane est de 0 ET.
Le graphique 1.5 montre un décalage net de toutes les courbes par rapport à 0ET, ce qui
indique une proportion importante d’enfants en situation de retard de croissance ; toutefois la
courbe représentative des 6-11 mois se décale un peu vers la droite, indiquant qu’aux
premiers âges de la vie, le retard de croissance est quelque peu normal mais que la situation se
détériore au fur et à mesure que l’âge augmente. Il semble même que la situation est la plus
mauvaise entre 12-23 mois, pour s’améliorer quelque peu aux âges supérieurs.
Graphique 1.5 : Zscores taille/âge
350,0
300,0
250,0
Effectif P. 1000
200,0
150,0
100,0
50,0
-
=1
=2
=3
=4
=5
=6
-6
6
-5
-4
-3
-2
-1
0
<=
>=
<=
<=
<=
<=
<=
T<
T<
T<
T<
T<
T<
<=
ET
ET
ET
ET
ET
ET
ET
ET
=E
=E
=E
=E
=E
=E
<=
<=
<=
<=
<=
<=
0<
1<
2<
3<
4<
5<
-1
-6
-5
-4
-3
-2
Ecart Type
6-11 mois 12-23 mois 24-35 mois 36-47 mois 48-59 mois Ensemble
13
Tableau 1.5 : Zscores taille/âge
Les courbes représentatives des Zscores poids/âge de tous âges ont une valeur modale
proche de 0 ET, et encore une fois, la courbe des 6 –11 mois se trouve décalée un peu plus à
droite que les autres groupes d’âges.
450,0
400,0
350,0
300,0
Effectif P. 1000
250,0
200,0
150,0
100,0
50,0
-6 =-
5
=-
4
=-
3
=-
2
=-
1 0 1 2 3 4 5 >5
<= <= <= <= <= <= <= ET
T< T< T< T< T< ET ET ET ET ET ET
ET E E E E E = = = = = =
<= <= <= <= <= -1
< 0< 1< 2< 3< 4<
-6 -5 -4 -3 -2
Ecart Type
6-11 mois 12-23 mois 24-35 mois 36-47 mois 48-59 mois Ensemble
14
Tableau 1.6 : Zscores poids/âge
Groupe d’âges
Zscores
Poids/âge
6-11 mois 12-23 mois 24-35 mois 36-47 mois 48-59 mois Ensemble
Comme on peut le constater sur le graphique, toutes les courbes ont une valeur modale
proche de 0. Les rapports poids taille situés au-delà de –4ET sont presque inexistants (0.1%
pour tous les âges). En effet, la cohérence des mesures poids/taille –à petite taille correspond
normalement un faible poids- rend la distribution proche de la norme internationale. Les
rapports situés à plus de 6ET souvent attribué à des erreurs de mesure (ex. faible taille pour un
poids élevé ) ne représente que 1% environ de la population.
460.0
410.0
360.0
310.0
260.0
210.0
160.0
110.0
60.0
10.0
-40.0
Ecart Type
6-11mois 12-23 mois 24-35 mois 36-47 mois 48-59 mois Ensemble
15
Tableau 1.7 : Zscore poids/taille
Poids/taille
6-11 mois 12-23 mois 24-35 mois 36-47 mois 48-59 mois Ensemble
De tout ce qui précède, nous pouvons conclure que les données collectées sont de
bonne qualité, en effet :
- les âges des enfants sont très précis (98% des âges connus au moins au mois près) ;
- il y a une grande cohérence entre le poids , la taille et l’âge (nuage des points);
- les valeurs extrêmes (proportion au-delà de +6ET ou en - deçà de -4ET) sont très
faibles.
16
CHAPITRE 2
SITUATION NUTRITIONNELLE
La malnutrition chronique qui est mesurée à partir du rapport taille / âge, exprime le
mieux les effets sur le moyen et long terme de tous les facteurs directs ou indirects de la
malnutrition des enfants. Lors de l’enquête, le taux de malnutrition sur l’ensemble du pays est
de 48.6% d’enfants se situant à moins de 2 écart-type de la valeur médiane du rapport
taille/âge, le taux est de 50,8% pour les garçons et de 48,6% pour les filles. En effet, pour un
effectif au niveau national estimé à quelque 3.836.647 enfants, 1.863.094 d’entre eux
présentent un rapport taille/âge à moins 2 écart-type de la médiane. Pour une intervalle de
confiance à 95%, la valeur de ce taux est compris entre 47.7 % et 49.7% (Tableau 2.1). Par
rapport aux premières enquêtes anthropométriques réalisées en 1997 et 1998, on constate une
légère baisse du niveau de malnutrition chronique car le taux correspondant atteignait 49 %
pour l’ensemble du pays2.
Antananarivo 59,7 46,7 53,6 57,1 47,8 52,5 57,8 47,6 52,8
Fianarantsoa 59,8 56,3 58,1 59,2 52,9 56,1 59,3 53,6 56,5
MADAGASCAR 51,3 46,5 49,0 50,7 46,1 48,4 50,8 46,2 48,6
2
La ville d’Antananarivo n’avait pas fait l’objet de l’étude à cette époque ainsi que les fivondronana de Benenitra et Kanreho
17
Le niveau de taux de malnutrition varie sensiblement d’une province à l’autre: il est le
plus élevé dans la province de Fianarantsoa ( 56.5%) et le plus faible ( 35.4%), dans la
province d’Antsiranana. En considérant la variation par sexe, on constate que hormis
Toamasina et Toliary, le taux de malnutrition est toujours plus élevé pour les garçons que
pour les filles (Tableau 2.1).
60
Taux (%)
50
40
30
20
10
0
ry
a
ga
o
oa
na
in
riv
lia
an
na
ts
as
na
To
an
aj
ira
am
na
ah
ar
ts
To
ta
an
An
An
Fi
18
Insuffisance pondérale
Le niveau de l’insuffisance pondérale est ici de 34.3% pour l’ensemble du pays, 34.5%
pour le sexe masculin et 34% pour le sexe féminin (Tableau 2.5). De toute manière on
constate une baisse notoire du niveau de l’insuffisance pondérale si on le compare au niveau
de 1997/98. Lors de l’enquête anthropométrique 1997/98, on a trouvé au niveau national
42.4%; tandis que lors de l’EDS97, la proportion d’enfants se situant à – 2 ET de la valeur
médiane était de 40% pour les moins de 3 ans. Au niveau régional, la proportion d’enfants
souffrant d’insuffisance pondérale varie de 40 % à Fianarantsoa à 24% à Antsiranana.
19
Emaciation
20
Tableau 2.5a : Emaciation globale et sévère par Fivondronana selon le sexe
21
Emaciation globale Emaciation sévère
(-2ET) ( -3ET )
Masc Fém Total Masc Fém Total
22
Emaciation globale Emaciation sévère
(-2ET) ( -3ET )
Masc Fém Total Masc Fém Total
23
Tableau 2.6: Malnutrition chronique sévère et modérée par Fivondronana selon le sexe
Malnutrition chronique sévère et modérée (-2ET et -3ET) par sexe et par fivondronana
24
Malnutrition chronique sévère et modérée (-2ET et -3ET) par sexe et par fivondronana
25
Malnutrition chronique sévère et modérée (-2ET et -3ET) par sexe et par fivondronana
Fiv. ANTANAMBAO-
MANAMPOTSY 52,8 62,8 58,5 26,8 28,5 27,8
26
Malnutrition chronique sévère et modérée (-2ET et -3ET) par sexe et par fivondronana
27
Malnutrition chronique sévère et modérée (-2ET et -3ET) par sexe et par fivondronana
Tableau 2.7 : Insuffisance pondérale globale et sévère par Fivondronana selon le sexe
28
Insuffisance pondérale globale Insuffisance pondérale sévère
- 2ET - 3ET
Masc Fém Total Masc Fém Total
Fiv. ANTSIRABE II 32,4 37,8 34,7 4,2 3,6 3,9
Fiv. FENOARIVO-AFOVOANY 59,7 46,7 53,7 17,1 5,7 11,8
29
Insuffisance pondérale globale Insuffisance pondérale sévère
- 2ET - 3ET
Masc Fém Total Masc Fém Total
Fiv. AMPARAFARAVOLA 32,9 24,8 29,2 4,1 1,5 3
Fiv. AMBATONDRAZAKA 40,5 34,2 37,1 9,6 9,4 9,5
Fiv. MORAMANGA 27,5 35,5 32,1 2,2 5,9 4,3
Fiv. VAVATENINA 37,6 42,3 39,8 4,5 13,2 8,6
Fiv. ANDILAMENA 33,7 36,6 35,3 5 2,7 3,7
Fiv. ANOSIBE AN-ALA 52,9 45 48,9 7,8 11,1 9,5
Fiv. SOANIERANA-IVONGO 36 22,7 29 3,5 5,4 4,5
30
Insuffisance pondérale globale Insuffisance pondérale sévère
- 2ET - 3ET
Masc Fém Total Masc Fém Total
Fiv. MAHABO 37,4 42,3 40,1 20,8 13,4 16,8
Fiv. BELON I TSIRIBIHINA 34,2 36,9 35,5 7,4 6,1 6,8
Fiv. MIANDRIVAZO 56,8 44,2 50,7 7,9 8,6 8,2
Fiv. SAKARAHA 27,4 25,6 26,6 1,6 5,5 3,4
Fiv. BELOHA 36,7 22,9 29,9 3,7 3,7 3,7
Fiv. TSIHOMBE 34,5 33,6 34,1 6,7 6,2 6,5
Fiv. TAOLANARO 33,9 34 34 7 4,7 6
Fiv. AMBOVOMBE-ANDROY 23,9 33,6 28,6 3,8 3,8 3,8
Fiv. BETROKA 36,7 35 35,9 4,4 6,3 5,3
Fiv. BEKILY 31 19,9 25,7 4,7 2,4 3,6
Fiv. AMBOASARY-ATSIMO 36,1 38,1 37,2 5,6 1,7 3,6
Fiv. TOLIARY II 21 30,1 25,3 8 9,1 8,5
Fiv. BENENITRA 36,8 28,6 32,6 8,5 11,9 10,3
31
M
MAALLN
NUUTTR
RIITTIIO
ONNC
CHHR
ROON
NIIQ
QUUEE SSEEV
VEER
REE EETT M
MOOD
DEER
REEEE
32
IIN
NSSU
UFFFFIISSA
ANNC
CEE PPO
ONND
DEER
RAALLEE SSEEV
VEER
REE EETT M
MOOD
DEER
REEEE
33
MALNUTRITION CHRONIQUE SEVERE
34
INSUFFISANCE PONDERALE SEVERE
32
CARTE DE MADAGASCAR AVEC LES SUBDIVISIONS
ADMINISTRATIVES
33
2.3 Evolution de la malnutrition selon le type de site (avec site ou sans site SEECALINE)
Si l’on considère maintenant la stratification des échantillons selon qu’ils aient ou non
un site SEECALINE3, on constate de façon générale pour l’ensemble du pays que la
malnutrition chronique globale est légèrement plus élevée pour les sites SEECALINE
(49.0%) que pour les sites sans SEECALINE (48.4%). Il en est de même pour ce qui concerne
l’insuffisance pondérale : dans l’ensemble des sites SEECALINE , le niveau est de 36.6%
alors qu’il n’est que de 33.6% pour les sites sans SEECALINE.
Les tableaux 2.8 et 2.9 ci-après résument l’évolution dans le temps de la malnutrition
par fivondronana. Cette évolution est mesurée par un écart relatif durant la période considérée
(de 1997 à 2004)
Dans l’ensemble du pays, au niveau des sites sans SEECALINE, il est constaté une
relative stabilité du niveau de malnutrition chronique (T/A) dont les valeurs indicatives sont
de 47.9% en 1997 et 48.4% en 2004. Or, les deux valeurs ne sont pas significativement
différentes. Les faritany où l’évolution à la baisse est la plus importante sont:Toamasina
(14.5%), Antsiranana (7.4%) et Antananarivo(6.7%) ; alors que Toliary (21%) et Fianarantsoa
(5.8%) n’ont pas connu une baisse significative du taux de malnutrition. Cependant, le
faritany de Toliary a comparativement aux autres faritany un des niveaux le plus bas de
malnutrition.
3
Ont été considérés comme site SEECALINE, uniquement les sites ayant figurés sur la liste/répertoire de la Direction Générale
SEECALINE. Ainsi, les fokontany ayant des sites dénommés ‘’sites –surprise’’ par les agents de collecte -par le fait que ces sites non encore
répertoriés au niveau central, viennent tout juste de démarrer et que les activités n’auraient pas encore d’impacts sur l’évolution du taux de
malnutrition- ont été considérés comme Fokontany sans site SEECALINE.
34
Tableau 2.8 Evolution de la malnutrition chronique sévère et modérée par fivondronana (sans site
SEECALINE)
Far. ANTANANARIVO 173 568 308 551 56,3 437 878 834 015 52,5 -6,7
Fiv. Antananarivo Renivohitra 69 878 180 414 38,7 ///////////
Fiv. Antananarivo Avaradrano 7 473 12 545 59,6 23 303 45 410 51,3 -13,9
Fiv. Ambohidratrimo 10 419 16 822 61,9 14 658 31 207 47,0 -24,2
Fiv. Ankazobe 7 479 14 104 53,0 10 863 18 775 57,9 9,1
Fiv. Arivonimamo 17 946 27 960 64,2 34 893 71 086 49,1 -23,5
Fiv. Manjakandriana 5 867 11 279 52,0 17 330 31 011 55,9 7,4
Fiv. Anjozorobe 8 254 16 805 49,1 22 065 33 472 65,9 34,2
Fiv. Antsirabe I 6 661 11 723 56,8 11 781 39 563 29,8 -47,6
Fiv. Betafo 12 693 21 163 60,0 31 009 55 762 55,6 -7,3
Fiv. Ambatolampy 5 971 10 666 56,0 15 409 23 876 64,5 15,3
Fiv. Tsiroanomandidy 18 055 35 281 51,2 29 766 50 216 59,3 15,8
Fiv. Miarinarivo 14 459 26 785 54,0 26 387 44 691 59,0 9,4
Fiv. Soavinandriana 11 051 21 463 51,5 12 965 20 718 62,6 21,5
Fiv. Antanifotsy 11 562 19 617 58,9 49 354 78 521 62,9 6,6
Fiv. Andramasina 1 423 2 383 59,7 2 875 4 044 71,1 19,1
Fiv. Faratsiho 4 801 9 752 49,2 13 580 21 368 63,6 29,1
Fiv. Antananarivo Atsimondrano 20 745 36 039 57,6 17 209 30 576 56,3 -2,2
Fiv. Antsirabe II 6 175 9 975 61,9 32 255 48 877 66,0 6,6
Fiv. Fenoarivo Afovoany 2 534 4 189 60,5 2 298 4 428 51,9 -14,2
Far. FIANARANTSOA 149 951 282 827 53,0 348 787 621 961 56,1 5,8
Fiv. Fianarantsoa I 6 630 12 156 54,5 25 894 41 864 61,9 13,4
Fiv. Ambatofinandrahana 2 982 7 409 40,2 10 509 25 000 42,0 4,4
Fiv. Ambositra 5 856 9 408 62,2 12 472 26 181 47,6 -23,5
Fiv. Fandriana 9 073 20 029 45,3 24 934 40 129 62,1 37,2
Fiv. Ambalavao 8 151 20 547 39,7 37 286 55 071 67,7 70,7
Fiv. Ifanadiana 13 003 16 259 80,0 17 207 28 199 61,0 -23,7
Fiv. Nosy Varika 1 093 1 997 54,7 4 843 8 340 58,1 6,1
Fiv. Ambohimahasoa 6 476 16 311 39,7 26 970 47 475 56,8 43,1
Fiv. Mananjary 22 150 32 078 69,1 20 464 41 693 49,1 -28,9
Fiv. Manakara Atsimo 12 059 21 391 56,4 30 756 58 226 52,8 -6,3
Fiv. Ikongo 6 628 11 825 56,1 9 197 14 818 62,1 10,7
Fiv. Vohipeno 5 373 7 142 75,2 6 233 12 085 51,6 -31,4
Fiv. Farafangana 3 764 7 600 49,5 6 513 19 303 33,7 -31,9
Fiv. Vangaindrano 8 613 15 969 53,9 15 525 27 477 56,5 4,8
Fiv. Midongy Atsimo 589 1 507 39,1 1 240 1 994 62,2 59,1
Fiv. Ihosy 5 603 17 872 31,4 16 358 29 496 55,5 76,9
Fiv. Vondrozo 3 298 7 615 43,3 6 899 17 563 39,3 -9,3
Fiv. Ivohibe 2 317 4 430 52,3 4 442 8 744 50,8 -2,9
Fiv. Ikalamavony 1 950 4 763 40,9 7 632 13 106 58,2 42,2
Fiv. Fianarantsoa II 15 480 28 496 54,3 42 875 67 175 63,8 17,5
Fiv. Iakora 1 568 4 929 31,8 2 663 7 415 35,9 12,9
Fiv. Befotaka 2 285 4 752 48,1 2 658 5 381 49,4 2,7
Fiv. Manandriana 5 010 8 342 60,1 15 217 25 226 60,3 0,4
Far. TOAMASINA 83 544 148 341 56,3 204 857 425 263 48,2 -14,5
Fiv. Toamasina I 3 131 8 407 37,2 11 965 43 457 27,5 -26,1
Fiv. Nosy boraha 320 1 040 30,8 1 005 4 896 20,5 -33,3
Fiv. Maroantsetra 2 587 7 274 35,6 17 071 41 901 40,7 14,6
Fiv. Mananara Nord 4 626 7 081 65,3 8 377 13 285 63,1 -3,5
Fiv. Fenoarivo Atsinanana 5 441 9 362 58,1 35 859 69 360 51,7 -11,0
Fiv. Vohibinany 9 120 12 793 71,3 13 914 32 053 43,4 -39,1
35
SANS SITE SEECALINE 1997 2004
Fivondronana Enfants< 5ans Total enfants Enfants< 5ans Total enfants
Far. MAHAJANGA 76 276 194 599 39,2 145 056 355 143 40,8 4,2
Fiv. Mahajanga I 4 857 13 270 36,6 9 428 33 608 28,1 -23,4
Fiv. Besalampy 944 4 856 19,4 732 2 933 25,0 28,4
Fiv. Soalala 1 176 3 769 31,2 848 2 587 32,8 5,1
Fiv. Maevatanana 8 933 20 222 44,2 17 141 27 079 63,3 43,3
Fiv. Ambato Boina 5 372 8 296 64,8 4 186 11 395 36,7 -43,3
Fiv. Marovoay 3 882 12 813 30,3 15 859 42 051 37,7 24,5
Fiv. Mitsinjo 1 907 5 141 37,1 5 263 15 981 32,9 -11,2
Fiv. Tsaratanana 1 304 1 925 67,7 3 387 5 645 60,0 -11,4
Fiv. Boriziny Vaovao 5 929 18 849 31,5 6 837 30 678 22,3 -29,1
Fiv. Mandritsara 1 841 4 296 42,9 12 354 25 816 47,9 11,7
Fiv. Analalava 3 494 10 946 31,9 8 504 19 398 43,8 37,3
Fiv. Befandriana avaratra 12 106 28 328 42,7 18 114 42 029 43,1 0,9
Fiv. Antsohihy 8 385 18 889 44,4 11 733 25 300 46,4 4,5
Fiv. Bealanana 6 804 15 717 43,3 9 646 18 554 52,0 20,1
Fiv. Mahajanga II 1 468 5 374 27,3 4 476 13 653 32,8 20,0
Fiv. Kandreho 1 088 2 646 41,1
Fiv. Ambatomainty 386 1 035 37,3 2 317 4 861 47,7 27,8
Fiv. Antsalova 449 1 604 28,0 1 109 3 012 36,8 31,5
Fiv. Maintirano 94 344 27,3 414 1 572 26,3 -3,6
Fiv. Morafenobe 551 1 366 40,3 2 814 6 222 45,2 12,1
Fiv. Mampikony 6 394 17 559 36,4 8 806 20 123 43,8 20,2
Far. TOLIARY 86 166 233 638 36,9 208 592 467 209 44,6 21,1
Fiv. Toliary I 798 2 293 34,8 8 036 19 014 42,3 21,4
Fiv. Manja 1 594 4 149 38,4 4 751 13 003 36,5 -4,9
Fiv. Beroroha 791 2 578 30,7 1 166 2 545 45,8 49,3
Fiv. Morombe 2 103 7 852 26,8 7 363 16 570 44,4 65,9
Fiv. Ankazoabo atsimo 1 433 5 656 25,3 6 459 11 649 55,4 118,8
TANDRANO 904 3 988 22,7 2 461 5 167 47,6 110,1
Fiv. Betioky Atsimo 13 261 30 267 43,8 19 940 54 016 36,9 -15,7
Fiv. Ampanihy 7 309 19 773 37,0 26 942 62 914 42,8 15,9
Fiv. Morondava 1 315 2 804 46,9 2 371 6 225 38,1 -18,8
Fiv. Mahabo 346 886 39,1 490 1 890 25,9 -33,6
Fiv. Miandrivazo 658 1 622 40,6 1 288 3 046 42,3 4,2
Fiv. Sakaraha 1 824 4 488 40,6 8 210 18 769 43,7 7,6
Fiv. Beloha 1 412 9 500 14,9 7 789 20 329 38,3 157,8
Fiv. Tsihombe 2 619 10 400 25,2 5 876 12 492 47,0 86,8
Fiv. Taolagnaro 16 309 43 921 37,1 25 489 48 435 52,6 41,7
Fiv. Ambovombe 6 674 17 159 38,9 18 369 42 811 42,9 10,3
Fiv. Betroka 955 3 609 26,5 4 744 11 944 39,7 50,1
Fiv. Bekily 3 646 8 023 45,4 9 640 19 735 48,8 7,5
Fiv. Amboasary Atsimo 15 982 37 487 42,6 26 335 43 235 60,9 42,9
Fiv. Toliary II 7 137 21 171 33,7 20 916 52 293 40,0 18,6
Fiv. Benenitra 2 418 6 294 38,4
36
SANS SITE SEECALINE 1997 2004
Far. ANTSIRANANA 44 121 113 049 39,0 103 697 286 968 36,1 -7,4
Tableau 2.9 : Evolution de l’insuffisance pondérale sévère et modérée par fivondronana (sans site
SEECALINE)
FARITANY ANTANANARIVO 141 473 308 551 45,9 282 914 856 108 33,0 -27,9
Fiv Antananarivo Renivohitra 37733 185399 20,4
Fiv Antananarivo Avaradrano 7009 12545 55,9 8355 45410 18,4 -67,1
Fiv Ambohidratrimo 8776 16822 52,2 8925 31826 28,0 -46,2
Fiv Ankazobe 5774 14104 40,9 7876 19323 40,8 -0,4
Fiv Arivonimamo 13569 27960 48,5 23574 71650 32,9 -32,2
Fiv Manjakandriana 4461 11279 39,6 10398 32259 32,2 -18,5
Fiv Anjozorobe 6708 16805 39,9 13224 33913 39,0 -2,3
Fiv Antsirabe I 3819 11723 32,6 5880 39563 14,9 -54,4
Fiv Betafo 10751 21163 50,8 24143 57871 41,7 -17,9
Fiv Ambatolampy 5868 10666 55,0 8467 24494 34,6 -37,2
Fiv Tsiroanomandidy 16626 35281 47,1 20188 52287 38,6 -18,1
Fiv Miarinarivo 11659 26785 43,5 20063 46623 43,0 -1,1
Fiv Soavinandriana 7776 21463 36,2 9296 22968 40,5 11,7
Fiv Antanifotsy 8742 19617 44,6 35054 81580 43,0 -3,6
Fiv Andramasina 1185 2383 49,7 1949 4063 48,0 -3,5
Fiv Faratsiho 3032 9752 31,1 9325 21912 42,6 36,9
Fiv Antananarivo Atsimondrano 19063 36039 52,9 14962 30576 48,9 -7,5
Fiv Antsirabe II 4387 9975 44,0 21673 49726 43,6 -0,9
Fiv Fenoarivo Be 2268 4189 54,1 1829 4665 39,2 -27,6
37
SANS SITE SEECALINE 1997 2004
Fivondronana Enfants< 5ans Total enfants Enfants< 5ans Total enfants
malnutris <5ans % malnutris <5ans % ECART
Fiv Ambohimahasoa 6899 16311 42,3 20907 47475 44,0 4,1
Fiv Mananjary 17602 32078 54,9 18783 44195 42,5 -22,5
Fiv Manakara Atsimo 8866 21391 41,4 20651 60222 34,3 -17,3
Fiv Ikongo 5092 11825 43,1 6750 16250 41,5 -3,5
Fiv Vohipeno 5172 7142 72,4 6486 12719 51,0 -29,6
Fiv Farafangana 3054 7600 40,2 4022 19303 20,8 -48,1
Fiv Vangaindrano 8652 15969 54,2 11866 28363 41,8 -22,8
Fiv Midongy Atsimo 365 1507 24,2 761 2116 36,0 48,5
Fiv Ihosy 6314 17872 35,3 10319 31032 33,3 -5,9
Fiv Vondrozo 3553 7615 46,7 6907 17789 38,8 -16,8
Fiv Ivohibe 1689 4430 38,1 3474 9168 37,9 -0,6
Fiv Ikalamavony 1355 4763 28,4 4818 13171 36,6 28,6
Fiv Fianaratsoa II 15019 28496 52,7 22939 71858 31,9 -39,4
Fiv Iakora 907 4929 18,4 2429 8339 29,1 58,3
Fiv Befotaka 1530 4752 32,2 2894 5990 48,3 50,1
Fiv Manandriana 3846 8342 46,1 11525 25777 44,7 -3,0
38
SANS SITE SEECALINE 1997 2004
Fivondronana Enfants< 5ans Total enfants Enfants< 5ans Total enfants
malnutris <5ans % malnutris <5ans % ECART
Fiv Antsohihy 7538 18889 39,9 10187 27198 37,5 -6,1
Fiv Bealanana 4504 15717 28,7 6147 19975 30,8 7,4
Fiv Mahajanga II 1617 5374 30,1 5700 13962 40,8 35,7
Fiv Ambatomainty 323 1035 31,2 2104 5204 40,4 29,6
Fiv Antsalova 400 1604 24,9 788 3079 25,6 2,6
Fiv Maintirano 117 344 34,0 248 1572 15,8 -53,6
Fiv Morafenobe 351 1366 25,7 1827 6287 29,1 13,1
Fiv Mampikony 5192 17559 29,6 7664 20403 37,6 27,0
39
Evolution du niveau de la malnutrition dans les sites SEECALINE
Malnutrition chronique
Ainsi, à Faratsiho le taux de malnutrition chronique a subi une hausse entre 1997 et
2004 pour les sites sans SEECALINE (29%), alors que ce même indicateur a connu une
régression sensible au niveau des sites SEECALINE implantés dans ce Fivondronana (-20%),
de même à Andramasina les sites non SEECALINE ont enregistré une hausse de près de 20%
alors que les sites SEECALINE du fivondronana ont connu une baisse de plus de 30% entre
1997 et 2004. Dans la Commune de Maromby (ONG TANJAKA) du fivondronana de
Vohipeno, le taux de malnutrition chronique a baissé de plus de 2 fois la valeur enregistrée en
1997 (33.3% en 2004 à 68.1% en 1997) ; alors qu’au niveau du fivondronana, le taux a subi
une baisse de -29% dans les strates sans sites SEECALINE contre – 47% pour les sites
SEECALINE.
Insuffisance pondérale
Dans le détail au niveau des sites, les ONG intervenant dans le Fivondronana de :
- Fianarantsoa II ;
- Ambositra ;
- Ifanadiana ;
- Ambatolampy ;
- Ambato Boeni
et dont le taux de malnutrition chronique y était en hausse ou légèrement en baisse
durant la période, connaissent ici une baisse sensible du taux d’insuffisance pondérale.
40
Tableau 2.10 : Malnutrition chronique sévère et modérée
ENSEMBLE 211 415 395 826 53,4 414 227 846 088 49,0 -8,3
Far. ANTANANARIVO 75 208 127 016 59,2 137 652 256 840 53,6 -9,5
Fiv. Antananarivo Avaradrano 4 306 7 361 58,5 2 369 5 753 41,2 -29,6
ANKADIKELY / VSF 4 306 7 361 58,5 2 369 5 753 41,2 -29,6
Fiv. Antananarivo Atsimondrano 14 379 26 149 55,0 16 490 31 626 52,1 -5,2
AMBOHIMANDROSO / ECODISM 4 950 10 099 49,0 8 303 17 299 48,0 -2,1
AMBOHIMIADANA / DESECMA 9 429 16 050 58,7 8 187 14 327 57,1 -2,7
Fiv. Fenoarivo Afovoany 6 412 10 162 63,1 10 551 15 576 67,7 7,4
TAFAINA / FFFT 6 412 10 162 63,1 10 551 15 576 67,7 7,4
4
La liste des sites ci-dessus est celle mise à la disposition de la DDSS au départ de l’enquête, des sites ont été effectivement identifiés
par les équipes de terrain mais ils n’ont pas été insérés sur cette liste, toutefois, des informations sur les sites ayant fait partie de
l’échantillon sont disponibles (exemple site de Tsararafa à Farafangana, etc…)
41
SITE SEECALINE5 1997 2004
Enfants< 5ans Total enfants Enfants< 5ans Total enfants
Fivondronana malnutris <5ans % malnutris <5ans % ECART
Far. FIANARANTSOA 40 059 67 339 59,5 89 549 154 223 58,1 -2,4
Far. TOAMASINA 45 482 80 418 56,6 88 974 176 344 50,5 -10,8
5
La liste des sites ci-dessus est celle mise à la disposition de la DDSS au départ de l’enquête, des sites ont été effectivement identifiés
par les équipes de terrain mais ils n’ont pas été insérés sur cette liste, toutefois, des informations sur les sites ayant fait partie de
l’échantillon sont disponibles (exemple site de Tsararafa à Farafangana, etc…)
42
SITE SEECALINE6 1997 2004
Enfants< 5ans Total enfants Enfants< 5ans Total enfants
Fivondronana malnutris <5ans % malnutris <5ans % ECART
Fiv. Ambato boina 5 024 14 761 34,0 5 160 12 360 41,7 22,7
ANKIJABE / VONONA 2 645 5 164 51,2 3 614 6 949 52,0 1,5
AMBONDROMAMY / VONONA 2 379 9 597 24,8 1 546 5 411 28,6 15,3
Fiv. Tsaratanana 5 505 8 595 64,0 10 053 16 512 60,9 -4,9
SAROBARATRA / NY HAFATRA 2 197 4 205 52,2 2 411 5 339 45,2 -13,6
AMBOHIDRONONO / NY AINA 1 368 1 818 75,2 3 904 6 034 64,7 -14,0
AMBALANIRANA / NY AINA 1 940 2 572 75,4 3 738 5 139 72,7 -3,6
Fiv. Mandritsara 5 589 10 280 54,4 13 632 33 183 41,1 -24,4
MANDRITSARA AMBONY / FIVOARANA 396 1 112 35,6 761 3 151 24,2 -32,2
ANDIDIMIADY / FIVOARANA 5 193 9 168 56,6 12 871 30 032 42,9 -24,3
Fiv. Maintirano 2 326 7 301 31,9 4 957 12 561 39,5 23,9
AMPASIMANDRORO / FITAFAM 204 592 34,5 501 1 580 31,7 -8,0
MAFAIJIJO / FITAFAM 941 2 482 37,9 2 582 6 368 40,5 6,9
BETANATANANA / FITAFAM 1 181 4 227 27,9 1 874 4 613 40,6 45,4
Far. TOLIARY 22 295 56 573 39,4 45 212 124 654 36,3 -8,0
6
La liste des sites ci-dessus est celle mise à la disposition de la DDSS au départ de l’enquête, des sites ont été effectivement identifiés
par les équipes de terrain mais ils n’ont pas été insérés sur cette liste, toutefois, des informations sur les sites ayant fait partie de
l’échantillon sont disponibles (exemple site de Tsararafa à Farafangana, etc…)
43
SITE SEECALINE7 1997 2004
Enfants< 5ans Total enfants Enfants< 5ans Total enfants
Fivondronana malnutris <5ans % malnutris <5ans % ECART
7
La liste des sites ci-dessus est celle mise à la disposition de la DDSS au départ de l’enquête, des sites ont été effectivement identifiés
par les équipes de terrain mais ils n’ont pas été insérés sur cette liste, toutefois, des informations sur les sites ayant fait partie de
l’échantillon sont disponibles (exemple site de Tsararafa à Farafangana, etc…)
44
Tableau 2.11 : Répartition des sites SEECALINE selon leur performance entre 1997/2004
concernant le niveau de malnutrition chronique
100%
90%
80%
70%
pour cent
60%
50%
40%
30%
20%
10%
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n na a ah ts SE
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An F i Province
45
Tableau 2.12: Insuffisance pondérale sévère et modéré
MADAGASCAR 189 478 395 826 47,9 321 798 878 936 36,6 -23,5
FARITANY ANTANANARIVO 59 641 127 016 47,0 96 579 265 272 36,4 -22,5
Fiv. Antananarivo Avaradrano 2 972 7 361 40,4 1 354 5 753 23,5 -41,7
ANKADIKELY / VSF 2 972 7 361 40,4 1 354 5 753 23,5 -41,7
Fiv. Ambohidratrimo 4 667 9 811 47,6 3 823 18 670 20,5 -57,0
AMBODISAHA /ECODEV 482 1 194 40,4 711 1 867 38,1 -5,7
SOAVINIMERINA/ECODEV 4 185 8 617 48,6 3 112 16 803 18,5 -61,9
Fiv. Ankazobe 3 185 5 466 58,3 3 670 5 872 62,5 7,3
AMBOHIDROA/ ADMR 3 185 5 466 58,3 3 670 5 872 62,5 7,3
Fiv. Manjakandriana 1 630 8 309 19,6 3 630 9 240 39,3 100,3
Ampahitrizina / ZARASOA 1 630 8 309 19,6 3 630 9 240 39,3 100,3
Fiv. Betafo 1 647 3 262 50,5 9 481 22 913 41,4 -18,0
MAROLAONA / ADER.2 1 647 3 262 50,5 9 481 22 913 41,4 -18,0
Fiv. Ambatolampy 7 646 16 644 45,9 20 064 50 860 39,4 -14,1
MANJAKATOMPO/ CRMA 3 762 9 435 39,9 3 794 20 234 18,8 -53,0
AMBATONDRAKALAVAO
/FOFIAF 3 884 7 209 53,9 16 270 30 626 53,1 -1,4
Fiv. Andramasina 3 989 9 131 43,7 10 244 31 869 32,1 -26,4
SABOTSY /HARENA MANASOA 3 989 9 131 43,7 10 244 31 869 32,1 -26,4
Fiv. Faratsiho 6 787 8 850 76,7 7 965 17 757 44,9 -41,5
FARATSIHO / FAFIAM 80 166 48,2 762 3 352 22,7 -52,8
ANTSAMPANIMAHAZO /
SOAVAHOAKA 6 707 8 684 77,2 7 203 14 405 50,0 -35,3
Fiv. Antananarivo Atsimondrano 11 909 26 149 45,5 13 040 32 990 39,5 -13,2
AMBOHIMANDROSO / ECODISM 3 655 10 099 36,2 5 536 17 299 32,0 -11,6
AMBOHIMIADANA / DESECMA 8 254 16 050 51,4 7 504 15 691 47,8 -7,0
Fiv. Antsirabe II 9 704 21 871 44,4 14 264 53 772 26,5 -40,2
SOAMONINA / MEVA.CRM1.12 6 630 13 632 48,6 5 439 28 099 19,4 -60,2
AMBOHIMIRARY / CROIX ROUGE
MALAGASY 3 074 8 239 37,3 8 825 25 673 34,4 -7,9
Fiv. Fenoarivo Afovoany 5 505 10 162 54,2 9 044 15 576 58,1 7,2
TAFAINA / FFFT 5 505 10 162 54,2 9 044 15 576 58,1 7,2
FARITANY FIANARANTSOA 33 990 67 339 50,5 67 997 164 123 41,4 -17,9
46
SITE SEECALINE 1997 2004
Enfants<
Fivondronana 5ans Total enfants Enfants< 5ans Total enfants
malnutris <5ans % malnutris <5ans % ECART
FARITANY TOAMASINA 47 503 80 418 59,1 70 701 185 047 38,2 -35,3
47
SITE SEECALINE 1997 2004
Enfants<
Fivondronana 5ans Total enfants Enfants< 5ans Total enfants
malnutris <5ans % malnutris <5ans % ECART
Fiv. Anosibe an'ala 2 339 4 147 56,4 18 753 38 374 48,9 -13,4
ANOSIBE AN' ALA / AINA 702 1 338 52,5 1 229 5 122 24,0 -54,3
AMBINANINDRANO / AINA 465 929 50,1 2 677 4 095 65,4 30,6
AMPANDROANTRAKA / AINA 563 1 011 55,7 11 484 23 925 48,0 -13,8
TRATRAMARINA 609 869 70,1 3 363 5 232 64,3 -8,3
Fiv. Soanierana Ivongo 1 488 2 924 50,9 1 149 4 865 23,6 -53,6
AMBINANISAKANA / ANDRY 126 267 47,2 853 2 303 37,0 -21,5
ANTANAMBAO MATSOKELY /
ANTOAGNA 1 362 2 657 51,3 296 2 562 11,6 -77,5
Fiv. Ambato boina 5 547 14 761 37,6 2 997 12 360 24,2 -35,5
ANKIJABE / VONONA 2 586 5 164 50,1 2 224 6 949 32,0 -36,1
AMBONDROMAMY / VONONA 2 961 9 597 30,9 773 5 411 14,3 -53,7
Fiv. Tsaratanana 3 967 8 595 46,2 7 892 16 840 46,9 1,5
SAROBARATRA / NY HAFATRA 1 276 4 205 30,3 2 583 5 511 46,9 54,5
AMBOHIDRONONO / NY AINA 1 023 1 818 56,3 2 662 6 034 44,1 -21,6
AMBALANIRANA / NY AINA 1 668 2 572 64,9 2 647 5 295 50,0 -22,9
Fiv. Mandritsara 4 376 10 280 42,6 10 732 33 400 32,1 -24,5
MANDRITSARA AMBONY /
FIVOARANA 181 1 112 16,3 435 3 368 12,9 -20,7
ANDIDIMIADY / FIVOARANA 4 195 9 168 45,8 10 297 30 032 34,3 -25,1
Fiv. Maintirano 4 666 7 301 63,9 4 306 12 522 34,4 -46,2
AMPASIMANDRORO / FITAFAM 396 592 66,9 655 1 541 42,5 -36,5
MAFAIJIJO / FITAFAM 1 873 2 482 75,5 2 065 6 368 32,4 -57,0
BETANATANANA / FITAFAM 2 397 4 227 56,7 1 586 4 613 34,4 -39,4
FARITANY TOLIARY 21 766 56 573 38,5 46 633 127 040 36,7 -4,6
48
SITE SEECALINE 1997 2004
Enfants<
Fivondronana 5ans Total enfants Enfants< 5ans Total enfants
malnutris <5ans % malnutris <5ans % ECART
Fiv. Belon'i Tsiribihana 1 921 6 892 27,9 4 953 13 954 35,5 27,3
ANDREFANTSENA / FBL 655 2 955 22,2 1 556 4 046 38,5 73,5
TSARAOTANA / FBL 91 410 22,2 748 2 658 28,1 26,8
TSIANALOKA / FBL 1 039 3 162 32,9 841 4 205 20,0 -39,1
BEREVO Rural 136 365 37,3 1 808 3 045 59,4 59,4
Fiv. Miandrivazo 1 199 3 075 39,0 8 314 15 538 53,5 37,2
ANDOLOBE / AJAM 480 915 52,5 683 1 367 50,0 -4,8
ANKOTROFOTSY / AJAM 719 2 160 33,3 7 631 14 171 53,8 61,8
Fiv. Tsihombe 591 1 877 31,5 1 853 5 558 33,3 5,9
BEMA / FMF 591 1 877 31,5 1 853 5 558 33,3 5,9
Fiv. Betroka 5 879 14 699 40,0 9 647 24 111 40,0 0,0
ANALASOA / FAFED 364 1 831 19,9 4 503 10 883 41,4 108,1
IRITSOKA / FAFED 5 515 12 868 42,9 5 144 13 228 38,9 -9,3
Fiv. Bekily 1 477 6 037 24,5 2 849 15 892 17,9 -26,7
AMBOHIMANDROSO / ASA
MENDRIKA 373 800 46,6 752 2 051 36,7 -21,4
BEFANGITSY / FMAS 1 104 5 237 21,1 2 097 13 841 15,2 -28,1
Par ailleurs, on ne devait pas considérer les femmes enceintes dans le calcul
Au niveau national, plus de 3 femmes sur 4 (76.1%) ont un IMC normal tandis que moins de
2 femmes sur 10 (17%) présentent des déficiences nutritionnelles avec un IMC inférieur à
18.5. Seulement 6% des femmes ont un IMC supérieur à la normale, c’est à dire ayant des
problèmes de sur poids.
8
Référence IOM, 1990
49
Tableau 2.13 : Répartition des femmes (15-49 ans) selon le niveau de l’IMC par province
Graphique 2.4 : Indice de masse corporelle des filles et des femmes par province
90
80
70
60
IMC
50
40
30
20
10
0
Ce sont dans les trois provinces de Toliary (22%), Mahajanga (21%) et Fianarantsoa
(18%),que les proportions des femmes ayant des déficiences nutritionnelles mesurées par
l’IMC sont les plus élevées. A Antananarivo, 14% des femmes présentent un IMC inférieur à
la normale, tandis qu’à Toamasina cette proportion est de 16% contre 15% à Antsiranana.
.
Alors que dans le faritany d’Antananarivo, on constate que près d’une femme sur dix
sont en surpoids (8%). Il faut rappeler qu’il s’agit d’une moyenne et que la structure de la
population féminine à une influence sur cette valeur.
Cette situation générale présente en réalité des disparités liées à divers facteurs dont
trois sont retenus dans ce rapport: démographiques, socio-culturels et socio-économiques, et
enfin socio-sanitaires et nutritionnels. Dans ce qui suit l’on examinera les effets de ces
facteurs sur la variation des proportions des femmes ayant des IMC inférieurs à la normale.
50
Tableau 2.14 : Classification des femmes selon l’IMC et les facteurs démographiques et socio-
culturels
Taille ménage
1 0 0 0 0
2à3 17,2 77,1 5,6 100
4à6 17,6 75,3 7,1 100
7à9 17,4 76,3 6,4 100
10 et plus 16,3 77,3 6,4 100
Etat matrimonial
Célibataire 19,5 76 4,6 100
Mariée civile 13,5 73,1 13,4 100
Mariée coutumière 18,2 76,4 5,3 100
Séparée/divorcée 15,5 78,6 5,8 100
Veuve 18,8 73,6 7,7 100
Activité de la femme
Sans activité 17,9 73,8 8,3 100
Person. de prof scientifique 11,6 52 36,4 100
Directeur et cadre administratif 0 0 100 100
Pers. adm. et travail. assim 1,5 66,7 31,8 100
Pers. commerciale et vendeur 14,8 70 15,1 100
Travail. spécial. dans le service 9,2 70,9 19,9 100
Agriculteurs, pêcheurs, chasseurs 18,1 77,7 4,2 100
Ouvriers, manoeuvres non
agricoles 15,7 75,7 8,7 100
Travail. non classés 38,7 61,3 0 100
Niveau d'instruction
Sans instruction 17,5 77,2 5,3 100
Primaire 17,5 77,6 4,9 100
Secondaire 16,6 71 12,4 100
Supérieur 10,7 73,6 15,7 100
51
En premier lieu, pour les facteurs démographiques, quatre variables sont considérées :
l’âge, le nombre d’enfants de moins de cinq ans, la taille du ménage et la situation
matrimoniale. Ainsi par rapport à l’âge la proportion varie en forme de U. Elle est
relativement élevée (21% au niveau national) au groupe 15-19 ans, puis décroît vers 25 ans ou
30 ans selon les provinces, pour finalement croître jusqu’à 50 ans. Comme il s’agit de
données transversales tout ce qu’on peut dire c’est que les deux effets d’âge et de génération
influent simultanément sur la proportion des femmes avec un IMC<18.5.
La situation matrimoniale des femmes a aussi un impact sur la déficience de leur état
nutritionnel. En effet la proportion est la plus basse chez « les mariées civilement » (13% au
niveau national), par contre elle est élevée chez les « célibataires » et surtout chez les
« veuves » (respectivement 20% et 19% au niveau national).
52
CHAPITRE 3
DETERMINANTS DE LA MALNUTRITION
Les caractéristiques individuelles tel le sexe et l’âge de l’enfant ou collectives telle
l’activité de la mère ou l’accès à l’eau potable, relevées lors de l’enquête constituent des
facteurs de différenciation du niveau nutritionnel des enfants. Mais pratiquement aucune des
caractéristiques ne peut être considérée isolément pour expliquer l’état nutritionnel : ainsi,
l’accès à l’eau potable est en corrélation avec le milieu de résidence et même avec l’activité
économique du chef de ménage.
Néanmoins, les facteurs qui déterminent le niveau de malnutrition ont été classés en
trois catégories, à savoir :
- les facteurs démographiques et socioculturels ;
- les facteurs socio-sanitaires ;
- les facteurs socio-économiques.
En général, quel que soit le type de malnutrition considéré, les filles jouissent d’un état
nutritionnel plus satisfaisant que les garçons. En considérant l’âge des enfants, le niveau de
malnutrition est relativement faible à 6-11 mois et se dégrade particulièrement à 12-23 mois :
pour la malnutrition chronique globale et pour l’insuffisance pondérale, le niveau passe
pratiquement du simple au double (respectivement de 28.4% à 55.7% et de 22.5% à 40.9%)
alors que pour la malnutrition chronique sévère, la valeurs évolue du simple à plus du triple
(de 7.3% à 22.8%). Cette situation s’expliquerait généralement par le passage de l’allaitement
au régime de sevrage marqué par une adaptation de l’enfant à la nourriture disponible dans les
ménages. Une amélioration du niveau de malnutrition est constatée à partir de 24 mois.
L’émaciation ou malnutrition aiguë connaît la même évolution mais de façon plus modérée.
53
Tableau 3.1: Facteurs démographiques et socioculturels de la malnutrition
Facteurs
-2ET -3ET -2ET -3ET -2ET -3ET
Sexe
Masculin 50,8 18,9 34,5 7,1 5,6 0,8
Féminin 46,2 18,4 34,1 7,3 5,1 0,7
Age enfant
6-11 28,4 7,3 22,5 4,9 6,7 1,2
12-23 55,7 22,8 40,9 9,2 8,8 1,4
24-35 48,9 19,8 38,4 9,1 4,9 0,6
36-49 49,4 19,6 31,1 5,9 3,7 0,5
50-59 48,5 16,3 30,9 5,2 3,1 0,3
Niveau d'instruction de la
mère :
Sans instruction 49,7 21 35,7 8,9 6,5 0,9
Primaire 51,4 20 37,2 7,5 5,3 0,7
Secondaire I 43,6 14,9 28,6 5,6 4,7 0,6
Secondaire II 30,2 8,1 18,2 4 3,9 1,9
Supérieur 26,7 6 6,5 0 3,8 1
Milieu de résidence :
Urbain 39,1 13,6 26,5 4,9 4,7 0,8
Rural 50,6 19,7 36 7,7 5,5 0,7
Rang de naissance :
1 45,6 16,7 31,2 6,4 5,3 0,8
2 48,0 17,2 31,5 5,8 4,7 0,7
3 49,5 19,7 33,5 6,1 4,8 0,4
4 51,4 21,6 37,4 8,2 4,9 0,6
5 48,7 19,8 36,6 9,7 6,5 1,2
6 47,5 19,1 39,8 8,2 6,4 1,1
7 et plus 51,9 19,9 39,3 9,7 6,5 0,9
Taille de ménage :
2-3 43,1 16,7 32,6 6,1 5,9 0,7
4-6 49,7 18,5 33,7 6,7 4,8 0,6
7-9 49,5 20,6 37 8,9 6,1 1,1
10 et plus 46,8 17,4 33,6 7,4 6,4 1,1
54
Graphique 3.1 : Evolution de la malnutrition selon l’âge
L’état nutritionnel des enfants se dégrade avec le rang de naissance. Il en est de même
pour la taille de ménage : plus le ménage est de grande taille, plus le taux de malnutrition est
élevé. Toutefois, on peut remarquer que dans les ménages de 10 personnes et plus, les
indicateurs de malnutrition diminue comparativement aux ménages de 7 à 9 personnes.
Milieu de résidence
Quel que soit le type de malnutrition, le milieu de résidence de l’enfant a une influence
sur le niveau des indicateurs : l’enfant résidant en milieu urbain souffre généralement moins
de malnutrition.
55
Tableau 3.2 Facteurs socio-sanitaires de la malnutrition
Vaccination :
BCG
Oui 48,5 18,8 34,2 6,5 5,4 0,7
Non 45,8 19,2 37,2 9,3 5,8 1,2
Aucun vaccin 51,7 20,3 37,4 9,2 5,7 0,8
Tous vaccins 49,4 17,7 33,3 6 5,3 0,7
Vitamine A
Oui 48,9 18,9 34,9 7,1 5,4 0,8
Non 43,8 18,3 33,0 5,6 5,7 0,6
Assainissement
Oui 48,5 18,8 32,4 6,3 4,6 0,9
Non 47,5 18,9 37,3 8,1 6,5 0,6
Poids à la naissance
Vaccination
La vaccination qui devrait protéger contre les principales maladies pourrait avoir des
impacts positifs sur le développement de l’enfant. L’écart est significatif entre les enfants qui
ont reçu tous les vaccins et ceux qui n’ont rien reçu, surtout en ce qui concerne la forme
sévère de la malnutrition. Par contre, le seul fait d’être vacciné ou non contre la tuberculose
(BCG), n’a pas d’impacts sur l’état nutritionnel.
Vitamine A
La prise de vitamine A dans les 6 derniers mois ne peut pas à elle seule avoir des
effets réels sur la malnutrition: le chiffre montre plutôt que les enfants ayant pris la vitamine
A connaissent plus le risque de malnutrition que ceux qui n’ont pas pris.
L’accès à l’eau potable est considérée comme une variable déterminante dans la
situation nutritionnelle des enfants. Néanmoins, ce fait n’est pas une condition suffisante pour
un bon état nutritionnel de l’enfant ; à preuve, les enfants dont les ménages peuvent avoir de
l’eau potable à partir des bornes fontaines ont quand même un niveau élevé de retard de
croissance ; par contre l’indicateur d’insuffisance pondérale est relativement faible. Par
ailleurs, l’accès à l’eau potable est comme indiqué en introduction associée à d’autres facteurs
tel le milieu de résidence, l’activité économique du chef de ménage, etc… Ainsi, les enfants
des ménages ayant accès à l’eau courante à domicile bénéficie d’un état nutritionnel
satisfaisant en comparaison avec les autres enfants, mais cela signifie également que les
enfants de cette catégorie de ménages jouissent d’autres facteurs positifs tels le milieu de
résidence, le revenu des ménages, le niveau d’instruction Parmi les sources d’eau à boire
considérées comme ‘’non potable’’, il y a un écart important entre les ménages utilisant les
puits et ceux utilisant l’eau de surface (rivière, mare, lac) en défaveur de ce dernier.
Assainissement
57
Tableau 3.3 Facteurs socio-économiques de la malnutrition
Le niveau de revenu des ménages a des impacts certains sur la disponibilité alimentaire. Les
enfants dont le chef de ménage ou la mère exerce une profession de cadre de haut niveau ont
un état nutritionnel privilégié par rapport aux autres enfants. Les catégories les plus
défavorisés sont les enfants d’agriculteurs/pêcheurs, des ouvriers et manœuvres non agricoles
ainsi que les enfants dont les mères ou les chefs de ménage sont sans emploi.
Le nombre d’actifs dans le ménage ne devrait pas contribuer à l’amélioration du niveau de vie
de la maisonnée. En effet, tout dépend de l’activité exercée et des revenus qui en découlent
(monétaires ou non ) et surtout de l’affectation du revenu dans les dépenses du ménage. Pour
le cas qui nous concerne, compte tenu de l’échantillonnage, la majeur partie de la main
d’œuvre est versée dans le secteur agricole et les ménages agricoles comptent beaucoup
d’actifs plus que tout autre ménage Or, les enfants dans les ménages d’agriculteurs, comme il
a été constaté plus haut, se trouvent défavorisés par rapport aux autres ménages. Ainsi, dans
le tableau 3.3, on peut noter que dans l’ensemble, le nombre élevé d’actifs ne contribue pas à
une amélioration de l’état nutritionnel.
58
CHAPITRE 4
LES AGENTS COMMUNAUTAIRES DE NUTRITION (ACN)
Les ACN jouent un grand rôle dans l’encadrement des interventions nutritionnelles,
pour amener les communautés à changer leurs attitudes et comportements nutritionnels. Leurs
actions dans la sensibilisation, la mobilisation des femmes et le renforcement des
compétences sont capitales.
Dans le but de mesurer la qualité des services aux sites, d’identifier l’interaction entre
les sites et les centres de santé primaires et d’analyser l’efficacité et la performance des agents
communautaires, un questionnaire individuel a été posé aux ACN lors de l’enquête.
Le questionnaire a permis de collecter des informations sur :
Les données ont été recueillies dans les 6 provinces et les ACN en sont les
informateurs. Les résultats obtenus sont présentés par province et pour l’ensemble des sites
SEECALINE.
Les données collectées telles que l’âge, l’état matrimonial, le niveau d’instruction, le
nombre d’enfants à charge, …, ont permis en premier lieu d’identifier le profil des agents
communautaires qui interviennent dans les sites SEECALINE.
Les données collectées ont permis d’obtenir des informations se rapportant aux
données socio-démographiques (âge, état matrimonial, nombre d’enfants à charge et l’âge de
l’enfant), culturelles (niveau d’éducation) et socio-économiques (principale activité, paiement
des salaires et l’impact des activités sur leur niveau de vie).
Caractéristiques sociodémographiques et culturelles.
Les caractéristiques sociodémographiques et culturelles des ACN sont présentées dans
le tableau 4.1.
59
Tableau 4.1 : Répartition des ACN (en %) selon les caractéristiques sociodémographiques et
culturelles
Moins de 19 ans 0 0 0 0 0 0 0
20 – 24 5 16.7 3.7 21.4 0 9.1 7.4
25 – 29 15 16.7 7.4 7.1 12.9 0 10.7
30 – 34 5 0 33.3 7.1 38.7 36.4 22.3
35 – 39 25 33.3 22.2 42.9 25.8 9.1 26.4
40 – 44 30 16.7 18.5 0 9.7 36.4 17.5
45 – 49 15 0 3.7 14.4 6.5 0 6.7
50 et plus 5 16.6 11.2 7.1 6.4 9.0 9.0
100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0
Age moyen (ans) 38.5 36.8 37.4 35.7 36.3 37.2 37
Etat matrimonial
60
Les résultats ont montré que presque dans toutes les provinces sauf pour
Antananarivo, les ACN sont surtout actives dans la tranche d’âge 30 à 39 ans. Cette tranche
d’âge se situe entre 30 à 34 ans pour Fianarantsoa, Toliary et Antsiranana, respectivement
pour 33%, 38 et 36% et entre 35 à 39 ans pour Toamasina et Mahajanga (33 et 43 %). Pour
Antananarivo, les ACN sont plus actives à l’âge de 40 à 44 ans (30%). Toutefois, l’âge moyen
des ACN est de 37 ans. Ces tranches d’âge correspondent à l’âge très actif des femmes. En
effet, aucune femme ne s’engage à être ACN à moins de 20 ans et à plus de 60 ans.
Par ailleurs, 64 % des ACN sont mariées, près des trois quarts (71,4 %) sont aidées par
leur mari dans les activités des sites. Il existe ainsi un partage des tâches au niveau des
ménages. Il est à souligner également que plus de 40 % des ACN sont chef de ménage9 dans
toutes les provinces sauf pour Antananarivo (35 %). Elles sont ainsi habituées à une
responsabilité et à une prise de décisions.
De plus, les ACN ont en moyenne 3 enfants en charge sauf à Toliary. La majorité a
des enfants de bas âge (0 à 4 ans) sauf à Antsiranana où la proportion n’est que de 18%. Les
activités ACN leur permettent ainsi de profiter pour les soins de leurs enfants de bas âge.
Enfin, 100 % des ACN ont fréquenté l’école et elles ont toutes un certain niveau
d’instruction. La majorité (88 %) a atteint le niveau secondaire dont 32 % le niveau
secondaire II. Les ACN travaillant dans les provinces d’Antananarivo et de Fianarantsoa sont
les plus instruites, il y a respectivement 95 % et 100 % qui sont arrivées jusqu’au niveau
secondaire.
Ces niveaux d’instruction relativement corrects sont des atouts car l’éducation permet
aux ACN de réaliser plus facilement les activités dans les sites à savoir, la formation et la
gestion des activités : utilisation convenable des supports et outils des sites, la transmission
des messages à la communauté.
9
L’enquête EDSM III indique qu’il y a eu 22% de femmes chefs de ménage
61
Caractéristiques socio-économiques
Le tableau 4.2 indique les principales activités des ACN, les informations quant à leur
paiement ainsi que l’impact des activités d’ACN sur leur niveau de vie.
Tableau 4.2 : Répartition des ACN (en %) selon les caractéristiques socio-économiques
Principale activité
Scientifique, libérale 0 10 4.5 0 20 0 7.8
et assimilée
Directeur, cadre 0 0 0 0 0 0 0
administratif
Administratif et 0 10 0 0 0 0 1.3
travailleur assimilé
Commercial/ vendeur 16.7 20 9.1 57.1 5 0 14.3
Spécialisés dans les 0 0 0 0 10 0 2.6
services
Agriculteur, éleveurs,
forestiers, pêcheurs et 75 40 72.7 42.9 50 83.3 61
chasseurs
Ouvriers, manœuvres
non agricoles et
8.3 20 13.7 0 15 16.7 13
conducteurs de
transports et d’engins
ACN payée
régulièrement
Oui 5 16.7 0 21.4 9.7 0 8.3
Non 95 83.3 100 78.6 90.3 100 91.7
Dans l’ensemble, la plus grande partie des ACN exerce une activité principale (64 %).
Le rôle d’ACN constitue ainsi une activité secondaire pour la majorité des ACN. La plupart
travaillent dans le secteur agricole (61 %) : 75% pour la province d’Antananarivo, 73% à
Toamasina et 83% à Antsiranana.
Toutefois, presque la totalité des ACN (92 %) se plaint de ne pas être payée
régulièrement dans leurs activités en particulier, 100% des ACN de Toamasina et
d’Antsiranana. En général, les ACN sont payées par le Gestionnaire de Vivres / Comptable du
site ; le paiement des salaires se fait principalement chez l’ONG pour Toliary et Antsiranana,
au site pour Fianarantsoa et Toamasina et chez les ACN pour Mahajanga et Antananarivo. Il
n’y pas d’explication de la part des ONG pour ces différents retards.
62
Cependant, cette irrégularité dans le paiement des salaires pourrait avoir des impacts
sur le rendement des activités.
Par contre, les ACN ont constaté une amélioration de leur niveau de vie depuis
qu’elles ont travaillé en tant qu’ACN, probablement à cause des expériences acquises dans le
cadre du projet.
Les cas de Mahajanga et d’Antsiranana pourraient s’expliquer par le fait que les
interventions de la SEECALINE y ont commencé un peu plus tard par rapport aux autres
provinces (≤ 2 ans).
ACN ayant
toujours résidé 70 50 51.9 42.9 61.3 63.6 57
même localité
Ancienneté de l’ACN
Moins d’un an 5 0 0 21.4 0 0 3.3
1 an 10 0 11.1 28.6 6.5 72.7 15.7
2 ans 15 50 14.8 50 3.2 27.3 22.3
3 ans et plus 70 50 74.1 0 90.3 0 58.7
ACN successives
Le nombre des ACN qui se sont succédés dans les sites confirme leur ancienneté et
probablement leur efficacité. En effet, dans plus de 80 % des cas, les mêmes ACN ont
toujours assuré ces activités depuis la création du site.
L’âge modal des ACN se situe entre 30 à 40 ans. La majorité est mariée et beaucoup
d’ACN sont aidées par leur mari dans la réalisation des activités, démontrant ainsi une
appropriation des activités au sein même des familles. D’autre part, un grand nombre en sont
chef de famille. Ces ACN sont ainsi habituées à des responsabilités et à des prises de
décisions.
63
La plupart des ACN ont des enfants de moins de 4 ans, raison qui les motive à
participer aux activités communautaires de nutrition.
Par ailleurs, les ACN ont un niveau acceptable d’éducation. Plus de la moitié ont fait
le secondaire. Le niveau d’éducation est important dans la performance des activités
(formation, manipulation et utilisation correcte des outils, transmission des messages à la
communauté).
En outre, plus de la moitié des ACN sont des résidents permanents des sites et sont
actives depuis la création des sites. L’ancienneté des ACN accroît la performance et la qualité
des services aux sites et rend les activités plus pérennes.
Si le fait d’exercer comme ACN représente une activité secondaire pour un grand
nombre, presque la totalité des ACN se plaignent d’être payée irrégulièrement. Cette
irrégularité dans le paiement des salaires pourrait avoir des impacts sur le rendement des
activités. Toutefois, les ACN prétendent que les activités ACN ont eu un impact positif sur
leur niveau de vie.
64
4.3 SITES SEECALINE
- de vérifier les outils disponibles au niveau des sites (registre, recensement …).
Choix du local du site - sites définitifs - Localisation des sites et villages bénéficiaires
Le tableau 4.4 indique le choix, la localisation et les villages bénéficiaires des sites.
Tableau 4.4 : Répartition des sites (en %) selon le choix - la localisation et le nombre de villages
bénéficiaires
Caractéristiques Antanana/vo Fianar/tsoa Toamasina Mahajanga Toliary Antsiranana Ensemble
Eloignement site-village
Alentour 55 44.4 81.5 64.3 51.6 63.6 60.3
Eloignés 45 55.6 18.5 35.7 48.4 36.4 39.7
65
Dans l’ensemble, le Fokonolona a participé au choix du local du site sauf à Toliary où
le choix est partagé entre Fokonolona et les particuliers et à Antsiranana, entre Fokonolona et
le chef quartier. En effet, 78 % des sites ont été donnés définitivement pour la réalisation des
activités du projet. Le taux atteint même 100% à Toamasina. Ce fait marque déjà
l’appropriation du projet par la communauté et aura des influences sur la continuité des
activités du projet.
60 % des sites se trouvent aux alentours des villages et 40 % en sont éloignés. Dans 80
% et plus des cas, 1 à 9 villages bénéficient des services de la SEECALINE pour
l’encadrement d’un ACN. Un ACN arrive à servir 10 à 19 villages dans des proportions non
négligeables selon les provinces (de 5 % à 15 %).
En général, les sites sont construits à partir de matériaux disponibles localement. Très
peu de sites sont construits en dur : 11,6 % en brique cuite et 5 % en parpaing ou ciment ; la
plupart sont faites en terre battue (36 %) ou en écorce/feuille/tige (22 %). Le plancher est
cimenté pour 52,1%, le toit en tôle pour 50 %, et les sites se trouvent sans plafond dans 68 %
des cas.
Registre
Les recensements des enfants et des mères dans les sites ainsi que le nombre d’enfants
suivis (pesés) pendant les 3 derniers mois constituent une base utile pour l’analyse de la
fréquentation des sites et la couverture des interventions.
66
Nombre d’enfants recensés et surveillés
Le tableau 4.5 montre le nombre d’enfants recensés lors du dernier recensement qui
date de moins de 1 an avant l’enquête ainsi que le nombre d’enfants pesés pendant les 3
derniers mois.
Tableau 4.5 : Pourcentages de sites selon le nombre d’enfants recensés lors du dernier
recensement et le nombre d’enfants pesés pendant les 3 derniers mois
Nb d'enf. Recensés
Moins de 100 0 0 3.7 0 3.2 0 1.7
100 à 199 20 11.1 40.7 28.6 3.2 0 18.2
200 à 299 70 61.1 48.2 50 77.5 90.9 65.2
plus de 300 10 5.6 7.4 21.4 12.9 0 9.9
manquant 0 22.2 0 0 3.2 9.1 5
Pour la majorité des sites et dans les six provinces, le nombre d’enfants recensés lors
du dernier recensement se trouve entre 200 et 299 pour 65 % et entre 100 et 199 pour
seulement 18 %.
Le nombre d’enfants surveillés et pesés durant les 3 derniers mois atteint 600 et plus
pour près de 50 % des sites pour les 4 provinces (Antananarivo - Fianarantsoa - Mahajanga et
Antsiranana), 71% des sites pour Toliary mais pour la province de Toamasina, le nombre
d’enfant surveillés est très variable selon les sites.
67
Nombre de mères recensées et fréquentation
Le tableau 4.6 présente le nombre de mères dénombrées lors du dernier recensement
ainsi que celui des mères qui ont refusé d’être membres du site SEECALINE.
Tableau 4.6 : Pourcentages de sites selon le nombres de mères recensées lors du dernier
recensement et le nombre de mères ayant refusé d’être membres
Nb mères recensées
Presque dans toutes les provinces, le nombre de mères recensées dépasse largement
200 sauf à Toamasina où le nombre maximal de femmes recensées se situe entre 100 - 150.
Cependant, de manière générale, moins de 10 mères ont refusé d’être membre, dans les 4
provinces, à savoir Toamasina, Mahajanga, Toliara et Antsiranana.
Les principales raisons évoquées pour la non fréquentation des sites (tableau 4.7) sont
principalement le manque de temps pour venir aux sites, probablement à cause de
l’éloignement, ainsi que le « peu d’intérêt pour les activités des sites » nécessitant ainsi une
mobilisation sociale beaucoup plus intense (cas d’Antsiranana, Mahajanga et Fianarantsoa).
68
Tableau 4.7 : Répartition des mères (en %) selon la non fréquentation des sites et les raisons
Dans l’ensemble, le choix des sites est fait par la communauté (Fokonolona). La
majorité des locaux est attribuée définitivement marquant ainsi une appropriation du projet
par la communauté. Un site est rattaché en moyenne à 2 fokontany et même plus et peut
desservir jusqu’à 19 villages. 4 sites sur 10 en sont ainsi très éloignés des villages.
Les sites sont construits par des matériaux locaux et un grand nombre dispose de
latrines, de point d’eau, de fosse à ordure et d’une cuisine.
Enfin, parmi les mères recensées, 10 à 20% refusent de participer aux activités. Les 2
principales raisons évoquées sont le manque de temps et le peu d’intérêt pour les activités
malgré le fait qu’elles en ont été déjà informées.
69
4.4 Activités au niveau des Sites SEECALINE
Cette partie permet d’évaluer la planification et l’exécution des activités dans les sites.
L’utilisation du site dans la réalisation des activités constitue un premier facteur contribuant à
la pérennisation des activités du projet. Les activités programmées au niveau des sites sont : la
pesée, les visites à domicile, l’éducation nutritionnelle, la démonstration culinaire, la
distribution de farine et la campagne de diffusion des messages.
Ces activités ont été menées dans le but d’améliorer l’état nutritionnel des enfants
ainsi que celui des mères enceintes et allaitantes.
La répartition des différentes activités dans le dernier mois précédant l’enquête est
mentionnée dans le tableau 4.8
Tableau 4.8 : Pourcentages de sites selon leur utilisation pour les différentes activités dans le
dernier mois
Dans l’ensemble, les activités citées sont par ordre d’importance : la pesée, l’éducation
nutritionnelle, la campagne de diffusion de message, la démonstration culinaire, la petite
pesée, la distribution de farine et les visites à domicile. Cet ordre peut varier d’une province à
l’autre.
Dans les sites de toutes les provinces, la majorité (92%) des ACN est aidée par un groupe de
soutien. Plus de 4 ACN sur 5 sont aidées régulièrement et cette aide concerne tous les
domaines des activités. Les groupes de soutien apportent de l’aide aux ACN surtout lors des
séances de pesée (87%) et des séances de démonstrations culinaires (78%). L’existence de
groupe de soutien marque l’appropriation des activités par la communauté et constitue un
facteur de pérennisation du projet.
70
La Pesée
Le suivi des poids des enfants est une activité fondamentale du projet. La connaissance
du poids et de l’âge permet de juger si l’enfant souffre d’une insuffisance pondérale sévère
(bande rouge) ou modérée (bande jaune) et de mesurer ainsi l’impact des activités au sein des
sites.
Dans presque tous les sites (91%), les groupes de pesée existent car le nombre
d’enfants est assez élevé pour faire les pesées en une seule séance.
Lors de la pesée, les ACN sont parfois aidées par le chef du fokontany ou par le mari
ou par des membres du secteur santé, mais la plupart du temps, elles sont surtout aidées par
d’autres mères de la communauté. Le taux de participation des femmes aux séances de pesée
est alors de 50% et plus dans toutes les provinces sauf à Toliary et à Antsiranana où ce taux
n’est respectivement que de 44% et de 25%.
Les mères les plus disposées à faire peser leurs enfants sont celles qui ont des enfants
âgés de 0 à 6 mois dans un premier choix des ACN (40% des sites) et ensuite les mères ayant
des enfants entre 7 et 12 mois dans un deuxième choix (52%).
Les résultats de pesée sont enregistrés sur les carnets des enfants et dans les cahiers de
registre des sites. L’enregistrement des données sur les carnets et la tenue des registres
reviennent totalement aux ACN. Les ACN remplissent les registres durant les séances de
pesée. Elles consacrent environ 1 heure et demie de temps pour cette activité.
Les ACN donnent également des conseils aux mères sur l’état de leurs enfants durant
les séances de pesée : Cette séance n’a pas lieu si la mère n’est pas disponible par manque de
temps. Néanmoins, cette séance est importante pour le changement de comportement des
mères.
71
Tableau 4.9 : Pourcentages de sites selon l’évolution du nombre d’enfants pesés par rapport à
l’année dernière
Raisons diminution
Pas le temps 50 0 12.5 0 25 50 25
Baisse niveau de 0 0 0 0 0 50 6.3
vie
Pas de farine 25 33.3 62.5 0 50 0 40.6
Ne sait pas 0 0 0 0 0 0 0
Autres 25 66.7 25 100 25 0 28.1
Raisons augmentat°
Plus d’intérêt en 50 69.2 46.7 41.7 40 33.3 48.1
SEECALINE
Amélioration 6.2 7.7 20 25 6.7 16.7 13
niveau de vie
Plus de farine 0 15.4 13.3 0 0 0 5.2
Introduction 12.5 7.7 6.7 0 0 0 5.2
déparasitage
Plus de visite à 12.5 0 0 33.3 13.3 33.3 13
domicile
Ne sait pas 0 0 6.7 0 13.3 0 3.9
Autres 18.8 0 6.6 0 26.7 16.7 11.6
Dans l’ensemble et quelles que soient les provinces, le nombre des enfants pesés a
augmenté par rapport à la même période de l’année dernière.
Les motifs évoqués par les ACN pour justifier cette augmentation sont :
72
4.5 Interaction avec l’animateur
La qualité du soutien donné par l’animateur sera évaluée dans cette section. Presque
dans toutes les provinces, les ACN reçoivent un soutien des animateurs en cas de problème
dans la réalisation des activités (autour de 90%), sauf dans la province d’Antsiranana (64%).
En général, 70% à 80% des ACN prétendent ne pas avoir de problème relationnel ni avec la
communauté, ni avec les mères, ni avec les autorités, ni avec les intervenants.
4.6 Formation des ACN
73
Tableau 5.1 : Répartition des ACN (en %) selon leur appréciation sur le nombre de séances de
formation, la durée et le contenu des cours de formation
ACN ayant
apprécié le 90 100 57.5 100 90.3 81.8 85
contenu des
cours
En général, les ACN ont reçu 1 à 4 séances de formation durant leur activités dans les
sites selon les proportions indiquées dans le tableau ci-dessus. Dans la plupart des cas, les
ACN sont satisfaites quant à la durée et au nombre de séances. Dans l’ensemble, plus de 4
ACN sur 5 ont également apprécié le contenu des cours. Cependant, un pourcentage non
négligeable d’ACN trouve le nombre de séances insuffisant (47%) et une durée trop courte
des formations (29%). Elles souhaitent ainsi recevoir des formations complémentaires sur
quelques thèmes.
74
Thèmes nécessitant de formations complémentaires
Le tableau 5.2. fait état des thèmes nécessitant des formations complémentaires.
Tableau 5.2 : Répartition des ACN (en %) selon les thèmes nécessitant de formations
complémentaires
Thèmes nécessitant
formations Antanana/vo Fianar/tsoa Toamasina Mahajanga Toliary Antsiranana Ensemble
complémentaires
Aucun 60 55.6 34.6 28.6 54.8 27.3 45.8
Dans l’ensemble, 54% des ACN souhaitent faire un recyclage sur tous les thèmes
malgré les thèmes cités comme particuliers pour certaines régions. En effet, les provinces
d’Antananarivo, de Toamasina et de Toliary ont donné la priorité au thème relatif à la
communication interpersonnelle. Pour Mahajanga, l’enregistrement des données pose encore
de problèmes pour 29% des sites. A Antsiranana, les démonstrations culinaires et la
distribution de farine nécessitent de formations complémentaires.
75
Tableau 6.1 : Pourcentages de sites selon la réception de farine et le nombre de sacs reçus durant
les 3 derniers mois
Durant les 3
derniers mois Antanana/vo Fianar/tsoa Toamasina Mahajanga Toliary Antsiranana Ensemble
80 et + 0 0 25 0 0 0 2.9
Presque la totalité des sites ont déjà reçu de la farine dans les cinq provinces (moins
Antananarivo) mais durant les 3 derniers mois avant l’enquête. Toutefois, la réception de
farine varie selon les provinces : la totalité des sites pour Fianarantsoa (100%), plus de la
moitié pour Mahajanga (57%), 27% pour Antsiranana et 3% à Toliary. Le nombre de sacs
reçus varie selon les provinces.
Distribution de farine aux enfants et aux femmes enceintes
Le tableau 6.2. montre la distribution de farine aux enfants et aux femmes enceintes.
Tableau 6.2 : Pourcentages de sites selon la distribution de farine aux enfants et aux femmes
enceintes
ACN ayant
distribué farine 100 100 100 100 100 100
aux enfants
Nb de sacs donnés
60-79 0 0 0 0 0 0
80 et + 0 25 0 0 0 2.9
ACN ayant
distribué farine 55.6 0 37.5 100 100 50
aux femmes
enceintes
Nb de sacs donnés
60-79 0 0 0 0 0 0
80 et + 0 0 0 0 0 0
76
Toutes les ACN ont déjà distribué de la farine aux enfants sauf dans la province
d’Antananarivo. Cependant, les quantités de farine reçues varient d’une province à une autre.
Seules les ACN de la province de Toamasina n’ont pas encore donné de la farine aux
femmes enceintes.
Types de contraintes
77
Plus des trois quarts des ACN pensent que l’arrêt de distribution de farine n’a pas un
impact négatif sur la fréquentation des sites. Cette proportion atteint même 100% pour les
provinces de Toliary et d’Antsiranana.
Par contre, dans la province de Toamasina, les trois quarts des ACN trouvent que
l’arrêt de la distribution aurait diminué le taux de fréquentation des mères. Il existe ainsi une
variation d’une région à une autre quant à l’appréciation de la distribution de la farine.
Toutefois, les ACN pensent que, avec l’arrêt de la distribution de farine, les sites
devraient faire plus de démonstrations culinaires, donner plus de conseils et plus de
supplémentations (vitamine A) pour attirer les mères à venir fréquenter les sites.
L’accès aux soins de santé primaires est primordial dans la lutte contre la malnutrition.
L’objectif est d’obtenir plus d’informations sur :
- les liens entre les sites et les centres de santé de base (CSB) dans le but d’évaluer si le
système de référence mérite d’être amélioré
Dans l’ensemble, 44% des fokontany (sites) sont servis par un centre de santé de base
et la distance du site au CSB nécessite en moyenne 56 minutes de marche. Dans la province
d’Antsiranana, seuls 18% des sites ont un CSB.
78
En ce qui concerne les femmes enceintes, autour de 40% des ACN ont déjà fait des
sensibilisations quant à la nécessité des consultations prénatales (CPN) pour les femmes
enceintes. Ce pourcentage n’est que de 27% pour Antsiranana, s’il est de 72% pour
Fianarantsoa. Les motifs de la non référence pour certains ACN est l’ignorance pour ce volet
dans leurs activités.
Toutefois selon les provinces, 80 à 100% des ACN ont référé au CSB les mères
enceintes de leur site pour faire des CPN, durant les 3 derniers mois.
Dans l’ensemble, il y a une collaboration entre les ACN et les agents de santé (90%
des sites). Les ACN travaillent avec les agents de santé surtout lors des déparasitages, des
supplémentations en vitamine A et des vaccinations. Il est à souligner que seul environ le
quart des ACN (selon 28%) sont membres du comité de santé.
Conclusion relative aux activités des ACN au niveau des sites SEECALINE
Différentes activités ont été menées au niveau des sites SEECALINE dans le but
d’améliorer l’état nutritionnel des enfants, des mères enceintes et allaitantes. Les sites ont en
commun comme principales activités citées par les ACN : la pesée, l’éducation nutritionnelle
et les démonstrations culinaires, les campagnes de diffusion des messages. Suivant les
provinces, les autres activités peuvent varier : distribution de farine, visite à domicile.
Les ACN sont aidées par le chef du fokontany, le mari, les membres du secteur santé
ou par les autres mères lors des séances de pesée ou de démonstration culinaire, marquant
ainsi l’appropriation du projet par les groupes cibles.
Par ailleurs, le nombre d’enfants pesés a augmenté dans l’ensemble et dans toutes les
provinces. Selon les ACN, cet intérêt pour les activités SEECALINE est dû aux visites à
domicile, donc lié à une plus grande mobilisation sociale. En effet, les ACN prétendent
n’avoir aucun problème relationnel avec la communauté, les mères, les autorités et les
intervenants.
79
De plus, la formation occupe une place importante en vue de la pérennisation des
activités. Si la majorité des ACN est satisfaite quant au nombre et la durée de la formation,
certaines souhaitent recevoir des formations complémentaires sur quelques thèmes. Ces
thèmes varient selon les provinces : la mobilisation sociale (communication interpersonnelle)
pour Antananarivo, Toamasina et Toliary, l’enregistrement des données pour Fianarantsoa et
Mahajanga et les démonstrations culinaires et la distribution des farines pour Antsiranana.
De même, presque la totalité des ACN affirme avoir déjà participé aux réunions et
regroupements.
En ce qui concerne la farine, toutes les provinces sauf Antananarivo ont déjà reçu des
farines. Toutes les ACN ont eu des problèmes avec les farines livrées : le transport pour
Antsiranana, le conditionnement pour Mahajanga, le stockage pour Toamasina et le ciblage
des enfants pour Fianarantsoa. Les enfants en sont les premiers bénéficiaires dans tous les
sites et les enfants et les femmes enceintes pour Toliary et Antsiranana. Toutefois, les ACN
pensent que l’arrêt de la distribution des farines n’a pas d’impact négatif sur la fréquentation
des sites car les mères sont actuellement capables de fabriquer des farines à domicile grâce
aux différents transferts de compétence effectués.
Enfin, l’ensemble des ACN (90%) travaille en étroite collaboration avec les agents de
santé du CSB (référence des enfants malnutris, CPN, déparasitage et supplémentation en
vitamine A).
80
CHAPITRE 5
Un questionnaire individuel sur les femmes a été également élaboré dans le but de
collecter des informations sur l’engagement des femmes au projet SEECALINE. La
participation des femmes, leurs contributions effectives à l’identification des problèmes
nutritionnels, leurs mobilisations dans les actions améliorant le statut nutritionnel et la santé
de leur famille sont analysées dans cette partie.
En effet, les femmes sont des éléments-clés pour atteindre les groupes vulnérables et
de modifier ainsi leurs comportements nutritionnels à long terme. Les interventions encadrées
par des animateurs bien formés et expérimentés avec la coopération des femmes ont plus de
chance de réussir car les projets nutritionnels fondés sur une participation communautaire
garantissent une utilisation optimale des services de santé et des ressources locales.
81
Tableau 5.1 : Répartition des femmes selon leur participation au programme SEECALINE et les
raisons
82
Dans l’ensemble, beaucoup de femmes ne participent pas encore au programme
nutritionnel de SEECALINE. Actuellement, le taux de participation n’est que de 37%, et la
situation reste à peu près la même dans toutes les provinces. Cependant, ce taux est plus élevé
par rapport au taux de participation pour les autres intervenants en nutrition qui n’est que de
12% dans l’ensemble. Cette participation se fait généralement aux profits des enfants pour
78% des mères.
Les mères (32%) expliquent leur non participation au projet par leur peu d’intérêt aux
activités du site ou parce qu’elles n’ont pas d’enfants de moins de 3 ans ou à cause de
l’éloignement des sites en particulier pour la province d’Antananarivo.
Enfin, la participation est très faible lors des 3 dernièrs mois. Seule 1% des mères
enquêtées y a participé. Cependant, 7 mères sur 10 pensent participer aux activités dans le
futur.
Accès des femmes aux services nutritionnels de SEECALINE
La participation des femmes aux différentes activités des sites garantit le succès du
projet. L’accès des femmes aux services du projet est évalué dans le tableau 7.2
.
Tableau 5.2 : Répartition des femmes selon leur accès aux services nutritionnels de SEECALINE
Femmes ayant manqué une des visites durant les 3 derniers mois
Oui 60.2 39.3 44.2 46.4 48.1 42.5 47.6
Non 39.8 60.7 55.8 53.1 51.7 57.5 52.4
manquant 0 0 0 0.5 0.2 0 0
Route 0 0 0 0 0 0 0
impraticable
Enfant malade 2.6 5.5 7.9 3.4 7.3 4.9 5.1
83
Femmes ayant période difficile pour se rendre au site
manquant 0 0 0 0 0 2 0.2
Distance site/village
120mn et plus
0.8 6.2 0.9 9.6 2.4 2.2 3.3
Près de la moitié des femmes ont omis une des visites au site durant les 3 derniers
mois car elles sont obligées de travailler. La deuxième raison évoquée est l’oubli. D’une façon
générale (91% des cas), ce sont les femmes qui rejoignent les sites et non les ACN. La
distance du site au village nécessite globalement un trajet de 15 minutes de marche.
Généralement, les femmes ont une période difficile pour se rendre au site, cette
période va du mois de décembre au mois d’avril, période correspondant à la période de
soudure (Graphique 2.5).
84
Graphique 5.1 : Pourcentages de femmes selon la période difficile pour se rendre au site
50
40
30
20
10
0
J F M A M J J A S O N D
85
Seules 11% des femmes confirment leur participation au groupe de soutien. Les
femmes d’Antsiranana en sont plus motivées (23%). L’existence de groupe de soutien marque
l’appropriation du projet par la communauté. En effet, pour Toamasina et Mahajanga, la
raison évoquée pour la participation au groupe de soutien est de rendre service à la
communauté, les femmes des autres provinces aspirent à une meilleure connaissance en y
participant.
Cependant, presque la totalité des femmes qui participent aux activités des sites (95%)
mobilisent les proches et amies aux séances de pesée soit pour avoir des conseils (67%), soit
pour donner plus de soins aux enfants (52%).
Tableau 5.4 : Répartition des femmes selon leur interaction avec les ACN
Thèmes trait/conseil
A.M.E. 18.7 26 29 15.2 29.5 24.5 24.3
E.N. 65.8 70.8 65.5 69.6 69.1 63.6 67.4
Traitement 35.6 35.8 19.3 31.2 34.5 28.9 31
maladies
Interpr courbe 4.9 20.9 25.6 27.2 14.8 27.2 18.3
croiss
Préparation repas 42.7 56.8 55.9 56.8 46.5 46.3 50.6
Déparasitage 9.8 16.4 13.7 23.8 13.6 16.1 14.5
Autres 2 3.4 0.8 7.3 2.8 6.7 3.1
Femmes trouvant les conseils bons
Oui 100 100 98.4 94 99.8 98.4 98.9
Non 0 0 0 6 0.2 1.6 0.8
manquant 0 0 1.6 0 0 0 0.3
86
Lors des séances de pesée, 90% des mères reçoivent des conseils de la part des ACN
concernant principalement l’éducation nutritionnelle, les préparations de repas, les traitements
des maladies et l’allaitement maternel. Les conseils donnés les intéressent et elles souhaitent
en avoir encore plus de conseils sur ces mêmes thèmes.
L’appréciation des femmes sur les activités effectuées au niveau des sites permet
d’évaluer les activités et d’orienter les actions par la suite. Cette appréciation mesure la
supplémentation en farine, la supplémentation par d’autres intervenants et les visites à
domicile.
87
Les effets de la supplémentation en farine sur la santé des enfants
Les effets de la supplémentation en farine sur la santé des enfants sont présentés dans
le tableau 7.5.
Tableau 5.5 : Répartition des femmes selon appréciation des effets de la supplémentation en
farine sur la santé des enfants
88
92% des femmes affirment que la supplémentation en farine a des effets positifs sur la
santé de leurs enfants car elles ont constaté une amélioration de leur état nutritionnel. Celles
qui pensent que les farines n’ont rien apporté (8%) ont constaté qu’il y a une distribution
irrégulière des farines entraînant leur inefficacité, que leurs enfants n’aiment pas le goût de la
farine ou que la farine est de mauvaise qualité.
Parmi celles qui en ont reçues, plus d’un tiers des femmes (33,9%) les partagent avec
les autres membres de la famille.
Enfin, les farines constituent les facteurs de motivation des mères pour fréquenter les
sites (94%). Elles affirment que les farines favorisent la croissance des enfants (77%).
Tableau 5.6 : Répartition des femmes selon la réception d’autres suppléments alimentaires livrés
par d’autres intervenants
Autres intervenants
Suppléments fournis
Farine 0 74.9 23.1 76.7 69.3 0 57.6
Huile 0 0 23.1 82.5 60.6 0 46.6
La livraison de farine aux femmes enceintes et les effets de la supplémentation en farine sur
leur santé
Les femmes enceintes font partie du groupe cible du projet. En effet, une mère
malnutrie a des risques de donner des bébés à faible poids de naissance ayant plus de risque
de morbidité et de mortalité plus grande. Le tableau 7.7 permet d’évaluer la supplémentation
des farines chez les femmes enceintes.
89
Tableau 5.7 : Répartition des femmes enceintes selon la livraison de farine et les effets de la
supplémentation sur leur santé
Age moyen
(semaines)
grossesse à 13.3 26.8 15.7 21 18.5 22.3 20.1
partir duquel
elles viennent au
site
Femmes enceintes ayant reçu farine 3 derniers mois
3 0 0 0 0 0 100 1.4
4 0 0 0 0 0 0 0
5 0 0 0 0 0 0 0
6 0 0 0 0 66.7 0 24.4
7 0 0 0 0 0 0 0
Non 0 0 0 0 0
Très peu de femmes enceintes sont recensées au site au moment de l’enquête (15%).
Généralement, elles ne viennent au site qu’à la 20ème semaine de leur grossesse.
90
30% des femmes enceintes ont reçu de la farine durant les 3 derniers mois. La quantité
totale de farine reçue ne dépasse pas 2 kg pour la moitié des femmes et pendant une ou deux
semaines de supplémentation, mais toutes les femmes enceintes (100%) pensent que la
supplémentation améliore leur état nutritionnel.
Visites à domicile
Les visites à domicile visent à informer et sensibiliser les mères en matière de santé,
de nutrition et d’hygiène. Ces visites menées par l’ACN favorisent la communication et
l’interaction entre les sites et les mères, facilitent la résolution des problèmes des mères et
offrent des opportunités pour donner des services et des conseils personnalisés.
La fréquence des visites de l’ACN, le but de ses visites, le conseil donné et
l’appréciation de ses services par les mères sont présentés dans le tableau 7.8.
91
Tableau 5.8 : Répartition des femmes selon les visites à domicile (fréquence, but, conseils)
Moins d’1 mois 21.8 53.4 25.2 37.4 28.5 17.7 32.5
Le mois dernier 14.3 4.9 10.1 27 21.6 48.1 16.7
Il y a 2 mois 3.9 21 18.1 18.1 12.4 6.8 14.6
92
44 % des femmes ont déjà reçu une visite de l’ACN, au nombre de 1 à 2 visites au
cours des 3 derniers mois. La dernière visite date de moins d’1 mois pour 33% des femmes et
il y a 3 mois pour 34%. L’ACN effectue généralement une visite pour donner des conseils aux
mères lorsque l’enfant a manqué aux séances de pesée (pour 24% des mères). La totalité des
mères apprécient les visites de l’ACN.
5.4 . Appropriation
93
Participation aux démonstrations culinaires et appréciation des recettes apprises (Tableau 7.9)
Tableau 5.9 : Répartition des femmes selon la participation aux démonstrations culinaires
Participation active ?
Assisté/observé 60.6 58.5 65.3 60.8 62.2 70 62
Particip à la prépar° 39.4 41.5 34.7 39.2 37.8 30 38
Nb recettes apprises
1–5 72.4 83.3 68.3 74.9 89.1 99.6 78.3
6 – 10 12.7 12.0 23.6 21.2 6.6 0.4 14.0
10 recettes et plus 14.9 4.7 8.1 3.9 4.3 0 7.7
Environ trois femmes sur quatre affirment avoir déjà participé aux démonstrations
culinaires quoique le taux de participation active n’est que de 38% : généralement, 1 à 5
recettes ont été apprises et 76 % des femmes ont essayé d’appliquer ces recettes à la maison.
Les motifs de non utilisation de ces recettes par les femmes sont la non disponibilité des
ingrédients, leur longue préparation ou leur coût trop cher.
Par ailleurs, 22% ont apporté des suggestions au cours de ces démonstrations. Elles
pensent que les recettes sont appréciées pour leur bon goût (Fianarantsoa, Toamasina,
94
Mahajanga et Toliary), adaptées à l’âge de l’enfant (Antsiranana) et équilibrée
(Antananarivo).
Aussi, plus de la moitié des femmes (54%) ont partagé les recettes avec leurs amies et
parents mais la majorité (94%) ne trouve pas les farines sur le marché.
Le tableau 7.10. permet d’apprécier la fréquence antérieure (celles qui ont des enfants
de moins de 10 ans) et actuelle des mères qui ont suivi les séances de pesée dans les sites
SEECALINE.
95
Tableau 5.10 : Pourcentage de femmes ayant des enfants âgés de moins de 36 mois qui ont fait des
pesées dans les sites et pourcentage de celles qui fréquentent actuellement les sites.
Femmes ayant
carnets des enfants 79.7 84.4 68.1 86.2 70.4 76.3 77.1
remplis/ACN
Enfants dans zone :
Femmes ayant
constaté gain de 81.9 84.5 73.1 74.4 71.6 80.5 78.1
poids de leurs
enfants
Gain de poids obtenu
N’a pas gagné 9.1 10.1 15.9 12.1 6.2 13 10.8
Moins de 500g 23.8 36.3 25.1 39.2 19.6 36.6 28.3
Plus de 500g 23.8 16.9 13.6 17.3 13.6 15.3 17.4
Ne sait pas 6.1 3.6 6.5 2.4 12.7 8.2 6.6
Manquant 37.2 33.1 38.9 29 47.9 26.9 36.9
Le taux de participation des mères ayant participé avant aux activités des sites
SEECALINE, séances de pesée des enfants âgés de moins de 36 mois, est de 98% et l’âge
moyen des enfants à la première séance de pesée est de 7 mois.
96
Le taux de fréquentation actuelle des mères ayant des enfants âgés de moins de 36
mois est de 78% dans l’ensemble. Durant les 3 derniers mois, le nombre de pesées est égal à 3
pour 30% des mères. Le taux de fréquentation semble ainsi diminuer.
Parmi les enfants ayant un carnet rempli par les ACN (77%), 4% des enfants se
trouvent dans la zone rouge et 17% dans la zone jaune lors de la dernière visite. 78% des
femmes ont constaté un gain de poids de leurs enfants : 28% ont trouvé un gain de poids de
moins de 500g et 17% de plus de 500g (voir gain de poids adéquat avec la tranche d’âge).
Tableau 5.11 : Répartition des femmes selon la livraison de farine aux enfants des sites
Femmes ayant des enfants qui ont reçu farine durant 3 derniers mois
56% des femmes ayant des enfants ont déjà reçu de la farine durant les 3 derniers mois
avec une quantité totale reçue de moins de 2kg pour 33%, 3 à 4kg pour 31% et 10kg et plus
pour 18%. 39% ont reçu de la farine durant 5 semaines et plus, 25% durant 2 semaines.
97
Conclusion relative aux impacts sur les bénéficiaires du projet SEECALINE
Il s’agit d’analyser l’interaction entre les sites SEECALINE et les centres de santé de
base. L’intérêt est de savoir si les enfants malades et sévèrement malnutris référés aux centres
de santé sont effectivement suivis et surveillés après leur retour. Le tableau 7.12 présente les
pourcentages de femmes selon les références au centre de santé.
98
Tableau 5.12 : Pourcentages de femmes selon les références/envois au centre de santé de base
Mères dont l’enf a été envoyé au CSB par ACN (3 derniers mois)
Oui 2.4 9.6 2.8 2.7 5.3 0 4.4
Non 93.7 90.4 97.2 97.3 94.7 100 94.7
Manquant 3.9 0 0 0 0 0 0.9
Nombre de référence
1 100 94.5 35.4 100 100 100 88.8
2 0 3.9 15.8 0 0 0 3.5
3 0 0 48.8 0 0 0 7.2
Manquant 0 1.6 0 0 0 0 0.5
Raisons référence
Enfant malade 29.5 37.9 98.2 57.7 79.9 49.9 52.9
Enfant en zone rouge 0 40.2 1.8 27.9 0 50.1 18.2
Enfant perdu poids 17.6 20.3 0 14.4 20.1 0 14.1
Vitamine A 52.9 0 0 0 0 0 14.3
Autres 0 0 0 0 0 0 0
Manquant 0 1.6 0 0 0 0 0.5
4,4% des mères ont des enfants référés au CSB par l’ACN durant les 3 derniers mois.
Les motifs de référence sont la maladie (53%), les enfants en zone rouge (18%), les enfants
ayant perdu de poids (14%) et la supplémentation en vitamine A. Les soins reçus au CSB
sont, par ordre d’importance, le déparasitage, la pesée, la vitamine A, le SRO et la
vaccination. 60% des mères ont payés leurs prestations au CSB.
99
APPRECIATION GENERALE DU PROGRAMME
L’identification des services les plus importants fournis par les sites SEECALINE
permet de déterminer la proportion de bénéficiaires dont la connaissance en matière de
Santé/Nutrition a amélioré et dans une large mesure, une appréciation générale du
programme. Le tableau 7.13 montre la répartition des femmes selon les services les plus
importants fournis par le site et dont les connaissances en matière de Santé/Nutrition se sont
améliorées.
Tableau 5.13 : Répartition des femmes selon les services fournis et dont les connaissances en
matière de Santé/Nutrition améliorées
Services fournis
Pesée 77.9 91.7 78.1 46.8 74.2 90.8 78.6
Farine 0 2.5 2 15.5 6.7 0 3.4
E.N. 6.6 0.6 14.7 13.3 8.5 1 7.5
Conseils 9 2.9 0.6 15.1 3 2.2 4.9
Déparasitage 0.7 0.8 2.3 6.6 2.9 0 1.9
Vitamine A 1.5 0.9 0.5 1.1 0.5 0 0.8
D.C. 4.3 0.6 1.8 1.6 3.9 3.9 2.7
Autres 0 0 0 0 0 0 0
Manquant 0 0 0 0 0.3 2.1 0.2
Connaissances améliorées
Oui, beaucoup 57.4 75.2 62 51.9 29.4 39.5 55.5
Oui, un peu 39.2 23 24.2 42.6 55.2 40.8 35.5
Pas vraiment 2 1.8 8.6 3 10.7 12.1 5.8
Pas du tout 0.7 0 5.2 2.5 3.6 5.5 2.6
Manquant 0.7 0 0 0 1.1 2.1 0.6
Dans l’ensemble, les services fournis par les sites sont classés par ordre d’importance
par les femmes bénéficiaires comme suit : la pesée pour 79% des femmes, l’éducation
nutritionnelle (7,5%), les conseils (5%), la farine (3,4%), les démonstrations culinaires (3%),
le déparasitage (2%) et enfin la supplémentation en vitamine A (0,8%). Les mères accordent
plus d’importance aux suivis de la croissance de leurs enfants ainsi qu’aux conseils donnés
par les ACN durant les séances des pesées, plutôt qu’à la distribution de farine ou aux
démonstrations culinaires.
Par ailleurs, 91% des femmes servies par le site ont trouvé leur connaissance en
matière de Santé/Nutrition améliorée. Cependant pour optimiser les actions, certains points
restent à améliorer. En conclusion, les activités ont eu des impacts positifs sur la
santé/nutrition de la population.
100
CONCLUSION GENERALE
Différentes activités ont été menées au niveau des sites SEECALINE dans le but
d’améliorer l’état nutritionnel des enfants et des mères enceintes et allaitantes. Les principales
activités identifiées sont : la pesée, l’éducation nutritionnelle et les démonstrations culinaires,
les campagnes de diffusion des messages, la distribution de farine et les visites à domicile.
Dans l’ensemble, une certaine appropriation du projet par la population est constatée :
le choix des sites est fait par la communauté (Fokonolona) et la majorité des locaux est
attribuée définitivement. De plus, les ACN sont aidées par le chef du fokontany, le mari, les
membres du secteur santé ou par les autres mères lors des séances de pesée ou de
démonstration culinaire.
En outre, plus de la moitié des ACN sont des résidents permanents des sites et y sont
actives depuis leur création. L’ancienneté des ACN accroît la performance et la qualité des
services aux sites et rend les activités plus pérennes.
Par ailleurs, les ACN ont un niveau acceptable d’éducation. Le niveau d’éducation est
important dans la performance des activités (formation, manipulation et utilisation correcte
des outils, transmission des messages à la communauté). Si la majorité des ACN est satisfaite
quant au nombre et la durée de la formation acquise, certaines souhaitent recevoir des
formations complémentaires sur quelques thèmes.
L’activité d’ACN est secondaire pour un grand nombre. Presque la totalité se plaint d’être
payée irrégulièrement. Toutefois, les ACN prétendent que les activités ACN ont eu un
impact positif sur leur niveau de vie.
En ce qui concerne les bénéficiaires, plus de 4 sites sur 5 disposent d’un registre dont
le recensement date d’au moins un an avant l’enquête. Le nombre d’enfants surveillés atteint
600 et plus dans les 3 derniers mois précédant l’enquête dans plus de 50% des sites. Le
nombre d’enfants pesés a augmenté. Cet intérêt aux activités SEECALINE est dû aux visites à
domicile, donc lié à une plus grande mobilisation sociale.
Pour les farines, toutes les provinces sauf Antananarivo en ont déjà reçues. Toutes les
ACN ont eu des problèmes avec les farines livrées (stockage, ciblage des enfants,
conditionnement). Les ACN pensent que l’arrêt de la distribution des farines n’a pas d’impact
négatif sur la fréquentation des sites car les mères sont actuellement capables de fabriquer des
farines à domicile grâce aux différents transferts de compétence effectués, par contre, pour les
mères, les farines constituent une motivation à fréquenter les sites. Elles ont constaté que la
farine a favorisé la croissance de leurs enfants.
101
Toutefois, l’engagement d’une femme sur un projet de nutrition communautaire est
important dans la mesure où les femmes sont capables de modifier le comportement
nutritionnel à long terme au niveau de la communauté. Les raisons évoquées par les mères qui
refusent de participer aux activités sont : le manque de temps, le peu d’intérêt pour les
activités malgré le fait qu’elles en ont été déjà informées ou elles n’ont plus d’enfants de
moins de 3 ans.
Si les femmes sont plus mobilisées aux séances de pesée, elles le sont moins au groupe
de soutien. En effet, ces dernières sont plus motivées pour avoir des conseils et pour donner
des soins aux enfants et mobilisent même les proches et amies aux séances de pesée. Le taux
de fréquentation diminue surtout du mois de décembre jusqu’au mois d’avril, période
correspondant à la soudure car ce sont les femmes qui rejoignent les sites.
Les visites à domicile des ACN sont très appréciées par les femmes. Les conseils reçus
lors de ces visites leurs sont très importants.
Les démonstrations culinaires sont également des activités très appréciées par les
femmes. En effet, un grand nombre y ont participé activement, ont apportées des suggestions
durant les séances de démonstration, ont appliquées et partagées les recettes avec les autres.
Les motifs d’appréciation sont essentiellement : le bon goût des aliments préparés,
l’adaptation des aliments à l’âge de l’enfant et l’équilibre alimentaire des recettes.
Enfin, l’ensemble des ACN (90%) travaille en étroite collaboration avec les agents de
santé du CSB (référence des enfants malnutris, CPN, déparasitage et supplémentation en
vitamine A).
102
ANNEXE
INDICATEURS DE DISPERSION DES MESURES
Age en mois Poids (en Kg)
Moyenne Variance Ecart type 3 Ecart-type
6 7,0 0,9 1,0 2,9
7 7,2 1,5 1,2 3,7
8 7,6 1,2 1,1 3,3
9 7,6 1,4 1,2 3,6
10 7,8 1,4 1,2 3,6
11 7,9 1,5 1,2 3,6
12 8,2 1,3 1,1 3,4
13 8,4 1,7 1,3 3,9
14 8,6 1,8 1,3 4,0
15 8,7 1,8 1,3 4,0
16 8,6 1,9 1,4 4,1
17 9,0 2,2 1,5 4,5
18 9,2 2,0 1,4 4,2
19 9,2 1,9 1,4 4,1
20 9,4 1,4 1,2 3,5
21 9,8 2,3 1,5 4,5
22 9,7 1,7 1,3 3,9
23 9,8 1,6 1,3 3,8
24 10,1 1,8 1,3 4,0
25 10,4 1,8 1,4 4,1
26 10,3 1,9 1,4 4,2
27 10,7 2,7 1,6 4,9
28 10,6 1,8 1,3 4,0
29 10,7 1,9 1,4 4,1
30 11,2 2,3 1,5 4,5
31 11,3 2,2 1,5 4,5
32 11,2 1,9 1,4 4,1
33 11,6 1,7 1,3 3,9
34 11,8 1,9 1,4 4,2
35 11,6 2,5 1,6 4,7
36 12,1 2,9 1,7 5,1
37 12,2 2,8 1,7 5,0
38 12,4 2,8 1,7 5,0
39 12,6 2,6 1,6 4,9
40 12,5 2,4 1,6 4,7
41 12,5 2,5 1,6 4,8
42 12,7 3,0 1,7 5,2
43 13,0 2,3 1,5 4,6
44 13,0 2,8 1,7 5,0
45 13,1 2,4 1,6 4,7
46 13,2 2,5 1,6 4,8
47 13,5 3,2 1,8 5,4
48 13,6 2,8 1,7 5,0
49 13,7 3,2 1,8 5,3
50 13,9 3,3 1,8 5,4
51 14,2 3,7 1,9 5,8
52 14,1 3,5 1,9 5,6
53 14,2 3,6 1,9 5,7
54 14,3 4,2 2,1 6,2
55 14,4 2,7 1,6 4,9
56 14,5 2,9 1,7 5,1
57 15,0 4,1 2,0 6,1
58 14,5 3,1 1,8 5,3
59 14,7 3,1 1,8 5,3
103
INDICATEURS DE DISPERSION DES MESURES
Age en mois Taille (en cm)
Moyenne Variance Ecart type 3 Ecart type
6 64,0 9,8 3,1 9,4
7 66,9 16,0 4,0 12,0
8 67,1 15,4 3,9 11,8
9 67,7 13,1 3,6 10,9
10 68,9 11,9 3,5 10,4
11 69,5 13,7 3,7 11,1
12 70,5 14,2 3,8 11,3
13 71,6 21,9 4,7 14,0
14 72,4 16,9 4,1 12,3
15 73,4 17,4 4,2 12,5
16 73,0 18,4 4,3 12,9
17 74,1 17,8 4,2 12,6
18 75,7 23,6 4,9 14,6
19 75,5 19,9 4,5 13,4
20 76,1 16,9 4,1 12,3
21 77,4 18,9 4,3 13,0
22 77,8 18,1 4,3 12,8
23 77,3 16,4 4,1 12,2
24 78,6 20,5 4,5 13,6
25 80,0 25,1 5,0 15,0
26 79,9 19,9 4,5 13,4
27 81,0 24,5 5,0 14,9
28 80,8 19,2 4,4 13,2
29 81,6 21,8 4,7 14,0
30 83,6 22,2 4,7 14,1
31 84,2 32,1 5,7 17,0
32 83,5 19,6 4,4 13,3
33 85,4 20,3 4,5 13,5
34 85,7 18,3 4,3 12,8
35 85,9 25,7 5,1 15,2
36 87,4 31,1 5,6 16,7
37 87,6 27,1 5,2 15,6
38 87,9 32,1 5,7 17,0
39 88,9 27,3 5,2 15,7
40 88,7 38,6 6,2 18,6
41 90,0 32,8 5,7 17,2
42 90,5 29,5 5,4 16,3
43 91,0 24,7 5,0 14,9
44 91,8 28,0 5,3 15,9
45 92,1 26,4 5,1 15,4
46 92,6 23,1 4,8 14,4
47 93,4 31,4 5,6 16,8
48 94,1 28,2 5,3 15,9
49 94,3 30,0 5,5 16,4
50 95,1 27,0 5,2 15,6
51 95,8 30,7 5,5 16,6
52 96,2 25,8 5,1 15,2
53 96,1 28,5 5,3 16,0
54 97,3 38,3 6,2 18,6
55 98,0 28,0 5,3 15,9
56 97,9 33,5 5,8 17,4
57 99,6 22,7 4,8 14,3
58 99,0 27,0 5,2 15,6
59 98,1 33,9 5,8 17,5
104
INDICATEURS DE DISPERSION DES MESURES
105
Tableau Annexe 2.1 Malnutrition chronique globale par âge, par sexe et par province
Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total
Antananarivo 37,7 22,1 29,8 66,8 56 61,8 52,2 48,9 50,5 55,6 47,7 51,7 63,3 45,9 54,9 57,8 47,6 52,8
Fianarantsoa 36,4 26,2 31,8 69,8 61 65,2 49,4 51,5 50,4 67,3 56,5 62,2 62,5 56,9 59,5 59,3 53,6 56,5
Toamasina 43,4 29,4 36,8 52,4 52,4 52,4 47,1 47,7 47,4 49,6 56,8 53,2 49 49,1 49,1 48,6 49,1 48,8
Mahajanga 17,9 13,3 15,1 54 47,8 51,3 42 49,6 46,1 42,3 37,4 39,9 46,3 35,1 40,8 44 39,3 41,6
Toliary 28,5 27,8 28,2 43,7 45,2 44,4 50,3 53,4 51,8 41,7 40,3 41 40,3 38,1 39,1 42,8 43 42,9
Antsiranana 14 14,2 14,1 44,3 37,2 40,9 39,2 45,3 41,8 35 34,7 34,9 40,7 21,6 31,8 37 33,6 35,4
MADAGASCAR 33,1 23,3 28,4 58,6 52,6 55,7 48,1 49,7 48,9 51,5 47,3 49,4 53 44 48,5 50,8 46,2 48,6
106
Tableau Annexe 2.2 Malnutrition chronique sévère (<-3ET) par âge, par sexe, et par province
Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total
Antananarivo 5,5 5,4 5,5 30,4 23,7 27,3 20 20,3 20,1 18,3 21,4 19,8 18,6 15,4 17 21 19,4 20,2
Fianarantsoa 10,5 8,7 9,7 24,8 29,5 27,2 22,3 15,9 19,3 24,5 23,6 24,1 19,6 22,7 21,3 21,7 21,7 21,7
Toamasina 9,2 5,3 7,4 19,3 19,9 19,7 19,2 25,3 22,1 23,5 19,4 21,5 17,5 21 19,1 18,7 19,5 19
Mahajanga 7,3 4,3 5,4 20,5 26 22,9 16,3 16,7 16,5 20,1 14 17,1 10,5 14,7 12,5 16,4 15,9 16,1
Toliary 7,8 6,7 7,3 17 13,8 15,5 19,8 20,2 20 16,6 17,3 16,9 12,8 15,4 14,2 16,1 16 16
Antsiranana 10,3 6,6 8,7 15,5 11,5 13,6 18 23,2 20,2 15,7 12,8 14,3 7,8 7 7,4 14,4 13,2 13,8
MADAGASCAR 8,4 6,2 7,3 23,4 22,1 22,8 19,7 19,9 19,8 20 19,3 19,6 15,7 17 16,3 18,9 18,4 18,7
107
Tableau Annexe 2.3 Insuffisance pondérale globale par âge, par sexe et par province
Antananarivo 11.8 14.0 12.9 45.1 34.2 40.0 35.0 38.3 36.7 32.4 31.2 31.8 37.1 39.4 33.3
Fianarantsoa 27.9 28.5 28.2 48.2 47.8 48.0 43.2 45.7 44.4 34.5 39.2 36.7 39.8 32.1 35.7
Toamasina 30.0 22.6 26.5 44.0 38.1 40.9 34.2 39.2 36.6 29.4 38.1 33.7 31.3 33.6 32.3
Mahajanga 29.3 21.4 24.6 47.4 37.1 42.9 39.5 39.0 39.3 28.7 29.5 29.1 34.9 28.3 31.8
Toliary 29.0 25.2 27.3 38.2 43.3 40.6 37.0 41.8 39.3 24.9 26.8 25.8 24.8 28.9 27.0
Antsiranana 16.0 11.3 14.0 30.4 22.5 26.8 30.1 30.1 30.1 23.3 24.6 23.9 10.2 20.3 14.9
MADAGASCAR 23.9 21.1 22.5 43.3 38.3 40.9 36.9 40.0 38.4 29.9 32.4 31.1 32.0 29.7 30.9
108
Tableau Annexe 2.4 Insuffisance pondérale sévère (<-3ET) par âge, par sexe et par province
Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total
Antananarivo 1,9 1,4 1,6 9,4 6,0 7,8 6,8 7,8 7,3 3,4 3,4 3,4 6,7 3,7 5,3 6,2 5,0 5,6
Fianarantsoa 4,7 5,5 5,1 10,8 14,5 12,7 14,0 12,2 13,1 9,5 10,0 9,7 6,0 4,1 5,0 9,8 10,2 10,0
Toamasina 9,9 8,0 9,0 5,9 5,9 5,9 7,5 9,1 8,3 7,6 7,2 7,4 4,8 8,6 6,5 7,0 7,7 7,3
Mahajanga 5,3 2,0 3,3 13,4 12,1 12,8 10,3 9,9 10,1 1,0 7,7 4,2 7,2 5,5 6,4 7,6 8,0 7,8
Toliary 2,9 6,6 4,6 9,1 8,6 8,9 6,4 8,3 7,3 5,7 5,9 5,8 4,5 3,9 4,2 6,2 6,8 6,5
Antsiranana 5,7 6,3 6,0 7,7 8,7 8,2 8,3 8,5 8,4 3,6 6,5 5,0 1,3 3,5 2,3 5,5 6,9 6,2
MADAGASCAR 5,0 4,7 4,9 9,4 9,0 9,2 8,9 9,3 9,1 5,4 6,5 5,9 5,5 4,8 5,2 7,1 7,3 7,2
109
PLAN DE SONDAGE
1-Généralités
L’enquête a été réalisée sur 111 Fivondronana et les résultats seront représentatifs au niveau
de chaque fivondronana. C’est en quelque sorte une enquête de suivi puisque tous les
fokontany échantillons lors des enquêtes 1997 et 1998 seront repris pour cette enquête 2004.
2-Base de sondage
Dans un premier temps, il a fallu constituer les unités primaires constituées des fokontany :
-au niveau des 6 autres Grands Centres Urbains (chef lieu province + Antsirabe), on va
tirer 2 fokontany ;
Cette stratification préalable, déjà réalisée lors de l’enquête anthropométrique 1997/98 a été
préconisée pour tenir compte de la variation du niveau de malnutrition selon la taille du
fokontany.
La base de sondage sera alors construite à partir du dénombrement de ménages au sein des
fokontany - échantillon. On prendra soin lors du dénombrement de distinguer les ménages
éligibles (avec enfants de moins de 5 ans et /ou avec femmes enceintes) de ceux qui ne le sont
pas.
Au premier degré, il s’agissait de tirer les fokontany qui sont les unités primaires. Ces
fokontany- sauf pour Antananarivo ville, Kandreho et Benenitra -ont été déjà choisis en
1997/98.
Au deuxième degré, il s’agira de tirer 24 ménages parmi les ménages éligibles (avec enfants
moins de 5 ans ou avec femmes enceintes). Une fois le ménage tiré, tous les éligibles qu’il
contient (enfants moins de 5 ans et femmes enceintes ou non de 15 à 49 ans) seront
automatiquement traités pour le questionnaire Short (mesures anthropométriques). C’est
110
comme si le ménage constitue une grappe. Donc la probabilité de tirage de l’individu du
ménage est ici identique à celui du ménage lui-même. Pour ce qui est de l’échantillon
questionnaire Long, il n’est qu’un sous-échantillon (au taux de 1 / 2). Ainsi, les formules de
calcul de taux de sondage et des coefficients d’extrapolation s’établissent comme suit :
On désigne par :
Mik : total de ménages avec enfants de moins de 59 mois et/ou des femmes enceintes
dénombré dans le fokontany i de la strate k
On a :
Mik mik
p2ik = -------- x -------
MTik Mik
111
Le coefficient de pondération s’exprime ainsi :
1
Cik1 = ----------
p1ik . p2ik
1 1
Cik2 = ---------- x ------------
p1ik . p2ik ( 1 / 2)
Y= ∑ ∑ ( ∑ Cik .Yjik )
k=1 i=1 j=1
112