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J’amenai mon jeune fils, qui n’avait pas encore commencé à manger de nourriture solide, au Messager
d’Allah qui le prit sur ses genoux. Mon fils urina sur le vêtement du Prophète; alors il demanda qu’on
lui apporte de l’eau, qu’il verse sur la partie de son vêtement qui était souillée ; il ne prit pas la peine de
‘As bin Rabi’a bin ‘Abdoushams. Lorsqu’il se prosternait, il la déposait par terre et lorsqu’il se relevait,
Le Prophète a dit : « Parfois, je commence une prière avec l’intention de la prolonger, mais lorsque
j’entends les pleurs d’un enfant, je l’écourte car je sais que les pleurs de cet enfant troublent sa mère.
Nous accompagnâmes le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) chez le forgeron
Abou Saif, qui était le mari de la nourrice d’Ibrahim (le fils du Prophète). Le Messager d’Allah prit
Ibrahim dans ses bras, l’embrassa et huma son odeur. Un peu plus tard, nous entrâmes dans la
maison d’Abou Saif ; à ce moment, Ibrahim vivait ses dernières minutes. Les yeux du Messager
d’Allah (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) s’emplirent de larmes. ‘Abdourrahman bin ‘Auf dit
: « Ô Messager d’Allah ! Même toi tu pleures! » Ce dernier répondit : « Ô ibn ‘Auf! C’est par pitié!
» Puis il pleura encore plus et dit : « Les yeux répandent des larmes et le cœur est rempli de
chagrin. Mais nous ne dirons rien qui ne plaise à notre Seigneur. Ô Ibrahim! En vérité, nous sommes
très chagrinés par ton départ! » (Sahih Boukhari, vol.2, livre 23, no.390)
Un jour, le Prophète sortit et je l’accompagnai. Il ne me parla guère et je ne lui parlai point non plus
jusqu’à ce qu’il atteigne le marché de Bani Qainouqa; il s’assit alors dans la cour de la maison de
Fatima et demanda des nouvelles de son petit-fils, al-Hassan. Fatima, cependant, garda l’enfant à
l’intérieur pendant quelque temps. Je pensai que peut-être elle lui changeait ses vêtements ou lui
donnait un bain. Enfin, l’enfant sortit de la maison en courant et le Prophète l’étreignit et l’embrassa,
puis il dit : « Ô Allah! Aime-le et aime quiconque l’aimera. » (Sahih Boukhari, vol.3, livre 34, no.333)
Un verre (rempli d’eau ou de lait) fut apporté au Messager d’Allah qui en but, tandis qu’à sa droite était
assis un garçon qui se trouvait être le plus jeune parmi tous ceux qui étaient présents. De l’autre côté,
à sa gauche, se trouvaient des gens âgés. Le Prophète demanda à l’enfant : « Ô jeune homme! Me
permets-tu de donner le restant du breuvage aux personnes âgées d’abord? » Le garçon répondit : « Ô
Messager d’Allah! Je ne donnerai la priorité à personne sur moi pour ce qui est de boire le restant d’un
breuvage que tu as entamé. » Alors le Prophète le lui donna. (Sahih Boukhari, vol.3, livre 40, no.541)
J’ai vu le Prophète porter al-Hassan sur son épaule en disant : « Ô Allah! Je l’aime, alors je Te prie de
Elle rapporta qu’elle conçut ‘Abdoullah bin az-Zoubair. Elle ajouta : « J’émigrai à Médine alors que ma
grossesse tirait à sa fin. En chemin, je m’arrêtai à Qouba, où je donnai naissance à mon fils. Puis je
l’amenai au Prophète et je le mis sur ses genoux. Le Prophète demanda qu’on lui apporte une datte, la
mâcha et mit un peu de son jus dans la bouche de l’enfant. Ainsi, la première chose qui entra dans
l’estomac du nourrisson fut la salive du Messager d’Allah. Ensuite, ce dernier frotta le palais du bébé
avec une datte et invoqua la bénédiction d’Allah sur lui. Il s’agissait du premier enfant né parmi les
J’étais un enfant laissé à la garde du Messager d’Allah et ma main avait tendance à se promener dans
les plats lorsque nous mangions. Alors le Prophète me dit : « Ô jeune homme! Mentionne le nom
d’Allah, mange avec ta main droite et mange ce qui, du plat, se trouve le plus près de toi. » À partir de
ce moment, j’appliquai sans faute ces règles chaque fois que je mangeai. (Sahih Boukhari, vol.7, livre
65, no.288)
lui avec une datte, invoqua la bénédiction d’Allah sur lui et me le redonna. (Le narrateur ajoute : il
s’agissait du fils aîné d’Abou Moussa.) (Sahih Boukhari, vol.7, livre 66, no.376)
Abou Talha avait un enfant qui était malade. Un jour, tandis qu’il était sorti, l’enfant rendit
l’âme. Lorsqu’il revint à la maison, il demanda : « Comment va mon fils? » Oumm Salaym (sa femme)
lui répondit : « Il est plus calme qu’il ne l’a jamais été. » Puis elle lui servit à souper, il mangea et alla
se coucher avec elle. Lorsqu’il eut terminé, elle lui dit : « Va enterrer l’enfant, car il est mort. » Le
lendemain matin, Abou Talha alla voir le Messager et lui raconta ce qui s’était passé. Ce dernier lui
demanda : « As-tu eu des rapports avec ta femme la nuit dernière? » Abou Talha lui répondit par
l’affirmative. Alors le Prophète dit : « Ô Allah! Accorde-leur Ta bénédiction en ce qui a trait à cette
nuit qu’ils ont passée ensemble! » Oumm Salaym devint enceinte et accoucha d’un autre
garçon. Abou Talha me demanda de prendre soin du bébé jusqu’à ce qu’il soit amené au
Prophète. Puis il l’amena voir ce dernier et Oumm Soulaym envoya quelques dattes avec l’enfant. Le
Prophète prit l’enfant sur ses genoux et demanda s’ils avaient apporté quelque chose avec lui. On lui
répondit : « Oui, quelques dattes. » Il en prit une, la mâcha, en sortit un tout petit morceau de sa
bouche et le mit dans la bouche de l’enfant, fit le Tahnik avec et le nomma Abdoullah. (Sahih
Boukhari, vol.7, livre 66, no.379)
près de lui. Al-Aqra’ dit : « J’ai dix enfants et je n’ai jamais embrassé aucun d’eux. » Le Messager
d’Allah lui jeta un coup d’œil et lui dit : « Quiconque n’est pas bienveillant envers les autres ne sera pas
traité avec bienveillance. » (Sahih Boukhari, vol.8, livre 73, no.26)
Un bédouin vint voir le Prophète et lui dit : « Vous [i.e. votre peuple] embrassez les garçons ?! Nous
ne les embrassons jamais ! » Le Prophète lui répondit : « Je ne peux remettre la miséricorde dans
votre cœur après qu’Allah l’en ait retiré. » (Sahih Boukhari, vol.8, livre 73, no.27
J’ai été au service du Prophète pendant dix ans et il ne m’a jamais dit « ouf » (i.e. un mot ou un soupir
exprimant l’impatience), pas plus qu’il ne m’a fait de reproches en me disant : « Pourquoi as-tu fait
cela? » ou « Pourquoi n’as-tu pas fait cela? ». (Sahih Boukhari, vol.8, livre73, no.64)
Lorsque al-Moundhir bin Abou Ousayd naquit, il fut amené au Prophète, qui le mit sur ses
genoux. Mais comme ce dernier avait les mains occupées à autre chose, Abou Ousayd demanda à
quelqu’un de prendre son fils des genoux du Prophète. Lorsque ce dernier termina de faire ce à quoi il
était occupé, il demanda : « Où est l’enfant? » Abou Ousayd répondit : « Nous l’avons ramené à la
maison. » Le Prophète demanda : « Quel est son nom? » Abou Ousayd dit : « Son nom est (untel).
» Le Prophète répondit : « Non : son nom est al-Moundhir. » Alors il fut nommé al-Moundhir à partir
Le Prophète était le meilleur des hommes en terme de caractère. J’avais un frère qui s’appelait Abou
‘Omar et qui, je crois, venait tout juste d’être sevré. Chaque fois qu’on l’amenait au Prophète, ce
dernier disait : « Ô Abou ‘Omar ! Qu’a fait le Noughayr (rossignol) ? » Il s’agissait d’un rossignol avec
lequel il avait l’habitude de jouer. Parfois, l’heure de la prière arrivait alors que le Prophète se trouvait
chez nous. Il ordonnait alors que le tapis sous ses pieds soit balayé et aspergé d’eau, puis il se levait
pour prier ; nous nous alignions derrière lui et il menait la prière. (Sahih Boukhari, vol.8, livre 73,
no.222)
Le nom qui était le plus cher à ‘Ali était Abou Tourab et il aimait qu’on l’appelle par ce nom, car le
Prophète avait été le premier à le nommer ainsi. Un jour, ‘Ali se fâcha avec sa femme (Fatima); il sortit
de sa maison et alla dormir près d’un mur dans la mosquée. Le Prophète vint le chercher et quelqu’un
lui dit : « Il est là, près du mur. » Le Prophète s’approcha de lui et vit que son dos était recouvert de
poussière. Il se pencha et, en époussetant son dos, lui dit : « Lève-toi, ô Abou Tourab! » (Sahih
Il rapporte qu’il passa près d’un groupe de garçons et les salua. Puis il dit : « Le Prophète avait
Les gens avaient l’habitude d’amener leurs garçons au Prophète et ce dernier invoquait la bénédiction
d’Allah sur eux. Une fois, un nourrisson lui fut amené et il urina sur ses vêtements. Il demanda qu’on
lui apporte de l’eau, en aspergea l’endroit qui était souillé, sans prendre la peine de laver son vêtement
ce dernier. Il lui dit : « Ô Messager d’Allah! Anas est un garçon intelligent; prends-le à ton service.
» Anas ajouta : « Alors je demeurai au service du Prophète, lorsqu’il était chez lui comme lorsqu’il
était en voyage. Par Allah, il ne m’a jamais dit, pour une chose que j’avais faite : « Pourquoi as-tu fait
cela? » ou pour une chose que je n’avais pas faite : « Pourquoi ne l’as-tu pas faite? ». (Sahih Boukhari,
Mohammed le guerrier
Les commandements de l'homme
Avant la bataille Notre Prophète (pssl) expliquait l'attitude que les musulmans doivent adopter même
Le prophète sur Lui et sa sainte famille la paix, rappelait lors de la bataille de Mou'ta contre Bysance :
"Ne tuez pas d'enfants ni de femmes ni de veillards ni les moines dans leurs
monastères ni même les agriculteurs sur les champs, ne coupez pas les
La prière du croyant
Le jour de la grande bataille de BADR , Au petit matin, lorsque l’armée mecquoise apparut et que les
deux armées furent en vue, le Prophète invoqua Dieu : « Seigneur, voici Quraysh ! Ils sont venus pétris
d’arrogance et d’orgueil. Ils sont venus Te narguer et traiter Ton Messager d’imposteur. Seigneur,
j’implore Ton Alliance et Ta Promesse. » Abû Bakr As-Siddîq , le compagnon du prophète s’approcha
de lui et dit : « Ô Messager de Dieu, rassure-toi ! Par Celui Qui détient mon âme dans Sa Main, Dieu
accomplira la Promesse qu’Il t’a faite. »
Le courage du combattant
Le Prophète ( ) ا وétait le plus courageux des hommes. Jamais, on n'a vu de semblable.
Ainsi, Allâh le Très Haut le chargea de mener le combat (même) seul : {dans le chemin d'Allah, tu n'es
'Ali ben Abou Talib ( )ر ا, connu pour son héroïsme exemplaire, dit : "Quand la bataille fait rage
et que les faces rougissent (de colère), nous nous retranchions derrière l'Envoyé d'Allâh ( ا و
)".
A Ouhoud, lorsque les combattants battirent en retraite et que les plus braves furent désespérés, le
Prophète ( ) ا وfit front fougueusement jusqu'à ce que ses compagnons revinssent l'entourer
A Hounayn, ses compagnons furent mis en déroute par l'ennemi qui leur tendit les embuscades.
L'Apôtre d'Allâh ( ) ا وresta seul sur le champ de bataille. Au dos de sa mule, il disait alors :
"Je suis l'Apôtre en vérité (lâ kadihb), je suis fils de 'AbdelMottalib ! "
Il ne cessa de se battre et appelait les croyants : "Vers moi, serviteurs d'Allah… !"
La clémence du vainqueur
Lors de l'entrée de la Mosquée sacrée, au matin de la Victoire, il trouva les grands personnages de
Qoreych, têtes basses, attendant la sentence de l'Envoyé d'Allâh ( ) ا و, victorieux sur eux. Il
dit alors :
"Peuple de Qoreych ! Qu'attendez-vous que je fasse avec vous ?"
"Un frère généreux, fils d'un frère généreux", répondirent-ils !
"Allez, vous êtes libres", dit-il alors ! Ainsi, il leur pardonna, après tous les torts qu'ils lui firent subir
ainsi qu'à ses compagnons. Il n'a ni réprimandé, ni battu, ni tué.