A s s e m b l é e g é n é r a l e o r d i n a i r e d e l a FA F Les Météo MONNAIE

FOOTBALL

SANTÉ
PÉTROLE L'euro
Plusieurs personnalités signes 22 Le Brent
à 115,05
à 1,408
dollar
à Alger
décorées de l'Ordre du cancer 29° dollars
le baril
du Mérite national P. 32 du côlon P. 19 à Béchar

Fukushima Un taux de radioactivité 1850 fois supérieur à la normale

P. 2
2 3 R a b i ’ E l T h a n i 1 4 3 2 - L u n d i 2 8 M a r s 2 0 1 1 - N ° 1 4 1 6 2 - N o u ve l l e s é r i e - w w w. e l m o u d j a h i d . c o m - I S S N 1 1 1 1 - 0 2 8 7

L A R E V O L U T I O N PA R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E

Du nord au sud Le Premier ministre

tunisien salue
le soutien de l'Algérie
Un rythme à la Tunisie P. 9

de développement P. 3
Université

soutenu Harroubia :
“90 % des préoccupations
des étudiants prises
en charge” P. 7

CNES
Bientôt les états-généraux
de la société civile P. 5

Algérie-ONU

L'Algérie souhaite
une étude sur l'impact
Le DG de l’IANOR invité du Forum du paiement de rançons
d’El Moudjahid sur les droits de l'homme
à des terroristes P. 9
“L’Algérie partie
intégrante des organismes Une dél égation onusienne
visite le camp de tra nsit
internationaux” PP. 16-17
de Djanet P. 9

Libye
La Ligue arabe participe à la
réunion internationale de Londres
La Ligue arabe a annon-
cé, hier, sa participation
mardi à la réunion interna-
tionale consultative de
Londres à laquelle a appelé
la Grande-Bretagne pour
examiner la situation en
Libye.
Le secrétaire général de
la Ligue arabe M. Amr
Moussa a chargé, selon des
sources de la Ligue, une
délégation de participer à
la réunion à laquelle parti-
ciperont également les par-
ties concernées notamment
les pays de la coalition,
l'Union africaine (UA),
l'Organisation de la confé-
rence islamique (OCI), les
pays membres du Conseil
de sécurité et les pays voi-
sins de la Libye.

 Plus de 35 pays confirment leur participation P. 13

Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 52e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 €
2 EL MOUDJAHID

22° à Alger, Barkat à El Oued

Météo 36° à Adrar Ce matin, à 10 h
Dr Saïd Barkat, ministre de la
Solidarité nationale et de la Famille,
effectuera aujourd’hui une visite de
N or
ra partiellemen
d, le temps se quelques pluies
t Table ronde sur les travail et d’inspection dans la wilaya
gi on s d’El Oued, au cours de laquelle il pré-
Sur les ré
calement, la
chute de
voilé, avec, loment sur les régions de l'E
st du pays, responsabilités civiles et pénales sidera la cérémonie de distribution
s vents seront d’importantes aides de solidarité aux populations rurales de
m
lle
annonce le bu ibles à modérés (30/40
Le
éparses, nota tin météo d’aujourd’hui. m/h) sur les
K des dirigeants des EPE la wilaya, sous forme de produits alimentaires, vêtements et
à localement autres équipements destinés aux handicapés et aux élèves
en général fa ral. La mer sera peu agitée Une table ronde sur les responsabilités civiles et pénales des dirigeants des
régions du lit to scolarisés. Des micros- crédits seront octroyés à cette occa-
ilé sur le Nord entreprises publiques se tiendra ce matin, à 10 heures, au centre de presse sion aux jeunes de la wilaya pour les aider à lancer leurs pro-
agitée.
le ci el se ra partiellement voag euse, ajoute la Mohamed Abderrahmani d’El Moudjahid. jets de production de biens et de services.
Au Sud, nd an t un e tendance or l modérés, avec
ce pe Pour rappel, la wilaya d’El Oued constitue la 12ème
Sahara, avec Les vents seront en généra
même source. s soulèvements de sable. étape du programme d’aide spéciale au Grand Sud, décidé
ales) prévues par le Président de la République Abdelaziz Bouteflika.
localement, de ratures (maximales- minim Demain, à 14 h, au Centre
Les tem pé it
ront comme su aba (20-09), de recherche stratégique
aujourd’hui se-10°), Oran (22-10), Ann tna (19- 06), Khaldi à l’INFEP
Alger(2 2° (18-06), Ba
), Constantine 04), Bechar (29- 13), et sécuritaire (Ben Aknoun)
Tlemcen (21-09 ), Ti ar et (17-
Tindouf (32- 14
), d’El Biar
Chlef (21-
Ghardaïa (2
10
9- 14 ), El Oued (29-13), Adrar (36-17).
(34-19),
Conférence sur le thème :
2-16), Djanet « la société civile en Algérie : Pr. El Hadi Khaldi, ministre de la
Tamanrasset (3 Formation et de l’Enseignement pro-

Ce matin, entre
10 h et 11h
Conférence
de presse
d’Air France
La compagnie aérienne
Air France organise ce matin,
de 10h à 11h, une conférence
de presse à la salle Hamma de
l’hôtel Sofitel, consacrée à la
présentation de son program-
me d’été 2011, ainsi que
d’autres points relatifs à ses
activités, comme la destina-
tion Montréal, l’offre sur le
Moyen Orient, Air France et
Alitalia en Algérie, notam-
ment.
Ce matin,
au cinéma
El Abiaria
d’El Biar
Journée
d’information
et de
sensibilisation
de la
jeunesse
Initiée par le Fonds natio-
nal social, une journée d’in-
formation et de sensibilisation
de la jeunesse se tiendra ce
matin, à la salle de cinéma El
Abiaria d’El Biar. Au pro-
gramme : lutte contre les
fléaux sociaux, la violence en
milieu juvénile, l’immigra-
tion clandestine, les disposi-
tifs d’emploi au profit des
jeunes, les procédures d’ac-
quisition de logement…etc.
Ce matin,
à l’hôtel Riyad
de Sidi Fredj
Colloque
international
sur la
protection
de
l’environne-
ment en Islam
« La protection de l’envi-
ronnement en Islam et dans
les études scientifiques
contemporaines », tel est l’in-
titulé du colloque internatio-
nal de trois jours qui s’ouvrira
ce matin à l’hôtel Riyad de
Sidi Fredj, en présence de
SEAALen
nombreuses personnalités
nationales culturelles et reli-
gieuses, de chercheurs univer-
sitaires nationaux et étran-
gers, ainsi que des représen-
tants du corps diplomatique
accrédité en Algérie, annonce
un communiqué du Haut
conseil Islamique, l’organisa-
teur de cette importante mani-
festation.
Il se tient à
l’hôtel d’El Biar
du 27
au 28 mars
Atelier de
formation
pour femmes
responsables
syndicales
Intitulé : « Réseau des
femmes syndicalistes du
Maghreb : mise en place,
fonctionnement et perspec-
tives », un atelier de forma-
tion et de sensibilisation pour
femmes responsables syndi-
cales de l’UGTA (Algérie) et
de l’UGTT (Tunisie), se tient
les 27 et 28 mars à l’hôtel
d’El Biar, Alger.
Selon le communiqué de
l’UGTA, cette 3e rencontre
entre dans le cadre du projet
conjoint « ONU- Femmes &
CAWTAR », organisé en par-
tenariat avec la fondation
espagnole « paz y solidaridad
serafin aliaga » et la
Confédération syndicale
internationale (CSI) et le sou-
tien du gouvernement espa-
gnol.
Cet après midi,
à la maison
de la culture
Mouloud
Mammeri
de Tizi-Ouzou
Conférence-
débat sur
l’emploi et les
problèmes
des jeunes
A l’initiative de
l’Organisation nationale des
jeunes (ONJ), le Petit théâtre
de la maison de la culture
Mouloud Mammeri de Tizi
Ouzou, abritera cet après midi
à 13 h, une conférence débat
sur l’emploi et les problèmes
des jeunes, animée par l’ONJ,
les dire
réalité et perspectives » fessionnels, présidera ce matin à par-
tir de 8 h 30, à l’Institut national de
formation et de l’enseignement pro-
Le siège du Centre de recherche stratégique et sécuritaire, sis à Ben fessionnels d’El Biar (INFEP) les tra-
Aknoun, abritera demain à 14 h, une conférence sur le thème:« La société
civile en Algérie : réalité et perspectives », animée par M. Aïssa Belakhdar.
vaux de l’atelier de restitution des
résultats du projet de promotion de la FP par apprentissage,
initié dans le cadre de la coopération algéro allemande.
Ce matin, à 9h 30, à l’APN Banque d’Algérie
Yousfi présente Emission d’un billet de 2000
un exposé sur le secteur DA et constitution de la SPA
des hydrocarbures “Ijar leasing algérie”
M. Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Le Conseil de la monnaie et du
Mines, présentera ce matin à 9 h 30, un exposé sur le crédit a, lors de sa session ordinaire
secteur des hydrocarbures devant la commission des
du jeudi 24 mars 2011, sous la
affaires économiques, du développement, du commerce et de la planification
de l’APN.
présidence de M. Mohammed
Laksaci, gouverneur de la Banque
d’Algérie, édicté deux règlements.
Le premier porte création d’un
nouveau billet de banque d’une
Ce matin à 11 h, au siège du PT valeur faciale de deux mille (2.000)
conférence de presse dinars algériens et le second est relatif
à l’émission et la mise en circulation
de Louisa Hanoune de ce billet de banque de deux mille (2.000) dinars qui
circulera concomitamment avec les autres billets de banque
Mme Louisa Hanoune, SG du Parti des Travailleurs, ani- actuellement en circulation.
mera ce matin, à 11 heures, une conférence de presse au Le Conseil de la monnaie et du crédit a, en outre, autorisé
siège de son parti, rue Belkheir Belkacemi, Belfort, El la constitution d’un établissement financier et l’élargissement
Harrach, après la tenue de la session ordinaire du Plenum de l’objet social d’un établissement financier en activité.
des cadres du Ainsi, il a été autorisé la constitution de la SPA “Ijar leasing
Algérie” en qualité d’établissement financier doté d’un
capital de 3,5 milliards de dinars réparti entre deux
actionnaires, à savoir la Banque extérieure d’Algérie, pour
65%, et Banco Esperito Santo (Portugal) pour 35%.
in,
Dema s nations
La Société de refinancement hypothécaire (SRH),
établissement financier doté d’un capital de 4,165 milliards
e
lais d ins) de dinars, a été autorisée par le Conseil de la monnaie et du
au Pa lub des P tionale crédit à élargir son objet social au leasing immobilier.
(C
ce na
ren SNAT du
Confé sentation et de l’EnviroNnAneTm(sencthémas
orga-
Japon
p r é oire du S Palais de
ent du de présenta tiendra au attendus à Le bilan du séisme
d e T e r r it ti o n
énagem le e t
e l’Am ence nationa itoire), qui s ticipants son principales
istère d r r r s
Le min ain la Confé ment du ter ès de 400 pa plicitation de ainsi que
s'alourdit à plus
m ge Pr ex
nise de nal d’aména b des Pins. e autour de l’ on territorialela mise de 10.600 morts
natio ons du Clu ce, articulé mes d’acti route pour
Nati e conféren s program feuille de
cett et de ’une .
lignes élaboration d vre du SNAT
l’ en œu
TIC-Internet
Echec de l'opération de rachat
de l'EEPAD par Algérie Télécom
L'opération de rachat de envers des banques et d'autres
l'opérateur privé des services Internet opérateurs", a relevé le ministre.
EEPAD lancé par le groupe Algérie
Télécom (AT) a échoué, a annoncé
M. Benhamadi a attribué cet échec
commercial à une "mauvaise gestion"
samedi à Alger le ministre de la Poste
et des Technologies de l'Information
du propriétaire de l'EEPAD,
"confronté, a-t-il dit, à des difficultés
Le bilan du séisme suivi du tsunami qui ont frappé
le Japon le 11 mars s'est alourdi à au moins 10.668 morts
et de la Communication, M. Moussa financières qui ne lui ont pas permis et 16.574 disparus, a annoncé hier l'agence nationale de
Benhamadi. d'honorer ses engagements". la police. Un précédent bilan donné par la même source
Le litige financier opposant Le litige opposant ces deux faisait état de 10.418 morts et 17.072 disparus.
l'EEPAD à AT réside dans une dette entreprises a commencé en mai 2009 Le séisme de magnitude 9 qui a ravagé le nord-est du
cumulée de cet établissement envers lorsque le ministère de la Poste et des Japon le 11 mars en cours est le plus meurtrier à avoir
AT s'élevant à "plus de 4 milliards de TIC a instruit AT de recouvrer frappé l'archipel depuis 1923, lorsqu'un tremblement
DA", a précisé M. Benhamadi à la l'ensemble de ses créances de terre à Tokyo avait fait plus de 142.000 morts.
presse en marge de journées d'études notamment envers les FAI
sur le rôle des TIC dans la création de
l'emploi.
(Fournisseurs d'accès Internet), dont
l'EEPAD. L'activité de fournisseur
Fukushima
Il a ainsi estimé "impossible" que
l'EEPAD puisse apurer une dette qui
d'accès Internet de l'EEPAD
(Etablissement de l'enseignement
Un taux
"dépasse la valeur même de professionnel à distance) est de radioactivité
l'entreprise", sans compter ses "dettes suspendue depuis septembre 2009.

e nsion d e l' alimentation es 1850 fois supérieur

Susp sieurs comm
un Justice à la normale
eau dans plu aujourd’hui Session de formation
d'Alger, suspendue
Les autorités japonaise ont détecté samedi un taux
d'iode radioactif 1.850 fois supérieur à la normale dans
potable serammunes de la pour magistrats, huissiers la mer, près de la centrale nucléaire de Fukushima,
n en eau co
L'alimentatio h à 16 h, dans plusieurs de maintenance, et fonctionnaires rapportent les agences de presse.
de 9 x
aujourd’hui, r, en raison des travauainissement d'Alger Un niveau de radioactivité de plus de 1.000
wilaya d'Alge Société des eaux et de l'assba Hassen, Khraicia, Une session de formation pour les huissiers de justice et portant sur « la sai- millisieverts par heure a été détecté dans l'eau de la mer
indique hier, las'agit des communes de Ba a, et la commune de sie immobilière et la vente par adjudication » débutera demain à l’hôtel Safir- près du réacteur numéro 2 de la centrale, endommagée
(SEAAL). Il ur, Ouled Fayet, Souidani la SEAAL dans un Mazafran de Zéralda, annonce un communique du ministère de la Justice en dans les séisme de magnitude 9 sur l'échelle Richter et
Draria, El Acho (Zhun Ain Al
lah), précise ndra suite à des
ie ajoutant qu’hier, 27 mars, une session de formation pour magistrats a démarré à tsunami qui ont frappé le 11 mars le nord-est du Japon,
Dély Brahim Cette suspension interv ns au niveau de la la résidence des magistrats de Ben Aknoun, sur les conflits en liaison avec les selon les autorités japonaises.
communiqué. aintenance des installatioTessala El Merdja. assurances. Samedi dernier, précise la même source, une session de formation Des réacteurs nucléaires à Fukushima ont connu des
travaux de m page 1, sis, commune de itif de citernage pour sur le langage des signes, destinée aux fonctionnaires du secteur de la justice, problèmes de refroidissement, obligeant les autorités à
station de pom mettra en place un dispos blics et hospitaliers s’est ouverte à l’institut national de développement et de promotion de la for- utiliser différents moyens, dont l'injection de l'eau de la
La SEAAL rité les établissements pu pulation. mation continue de Rouiba. mer, pour tenter d'éviter leur réchauffement.
prio po
alimenter en les désagréments pour la
afin de réduire
Lundi 28 Mars 2011
EL MOUDJAHID
Un programme de portée stratégique
Les notables et les représen-
tants de la société civile du Sud,
reçus par le ministre de l’Intérieur
et des Collectivités locales ont
tenu à exprimer toute leur gratitu-
de au Président de la République
qu’ils gratifient d’un grand hom-
mage pour son intérêt soutenu
porté au développement de cette
zone, ô combien nourricière
mais restée en marge du dévelop-
pement national de longues
années durant. Le fait qui mérite
d’être mis en exergue n’est assu-
rément pas fortuit d’autant plus
que l’hommage émane des
témoins des grands bouleverse-
ments que connaît la région dont
ils appréhendent, et à juste titre,
Une impulsion sans précédent aux régions du Sud
Le sud algérien qui représente
les deux tiers du territoire natio-
nal a connu dans le passé un
retard économique et social assez
inquiétant, accentuant encore
davantage le déséquilibre régio-
nal que l’Etat voulait corriger à
travers les programmes spéciaux
des années 60 et 70. Du fait de la
panne économique de la décennie
80 suivie de la décennie noire,
cette partie du territoire algérien,
certes la moins peuplée mais aux
richesses économiques, cultu-
relles et touristiques incompa-
rables, avait quelque peu sombré
dans l’oubli, se débattant dans de
grandes difficultés, aggravées par
l’isolement géographique et le
manque de ressources de l’Etat.
En lançant son premier pro-
gramme de relance des activités
économiques de proximité, dans
les communes, le Président
Abdelaziz Bouteflika a consacré
une part importantes des res-
sources dont disposait le pays au
début des années 2000, aux
wilayas
ord a u sud,
n pement
du Sud
et de Du é velop
e de d
un rythm soutenu
l’extrê-
me Sud.
C’est,
toutefois,
le pro-
gramme spécial sud
qui aura donné une impulsion
sans précédent aux régions du
Sud, grand comme trois ou
quatre fois un pays européen de la
taille de la France ou de
l’Espagne. Comment sortir Aïn
Guezzam, Timiaouine ou Bordj
Bajdi Mokhtar de leur isolement,
sachant que certaines communes
de l’extrême Sud du pays sont à
près de 2500 km d’Alger ?
Comment assurer la demande
scolaire, sanitaire et sociale dans
Le monde rural, porteur de richesses
L’Algérie a engagé une politique
de développement résolument
tournée vers l’avenir . Cette poli-
tique, qui se base sur l’acquisition
des technologies de pointe et
l’adoption des normes internatio-
nales, reste de nature nationaliste.
Les acteurs de ce développe-
ment et surtout ses bénéficiaires
sont les Algériens qui donnent un
cachet propre à cette stratégie rare
dans le monde puisqu’elle ne vise
pas le renfermement et en même
temps tire son essence du terroir. La
meilleure manifestation de cette
tendance est le développement rural
qui est lancé par les pouvoirs
publics . Cette stratégie qui connaît
une concrétisation de plus en plus
poussée traduit ce souci d’originali-
Développement des régions du Sud
un avenir prospère. Dans la
vision du Chef de l’Etat, le grand
Sud ne doit pas uniquement rat-
traper tous les retards accumulés
pour pouvoir jouer un rôle effica-
ce dans le développement du
pays, mais doit surtout conquérir
le rôle stratégique que lui confè-
re sa position frontalière.
Cet impératif double trouve
une réponse concrète dans le pro-
gramme du Président de la
République visant l’émergence
de la région dans son acception
véritable et la plus large. Les
grands projets dont le Sud a été
doté et les moyens conséquents
mobilisés pour les traduire dans
les faits découlent de cette vision
ces communes ? Il fallait un pro-
gramme audacieux, nécessitant
des moyens colossaux, un effort
extraordinaire, beaucoup de
volonté politique. Toutes ces
conditions ont été réunies grâce à
l’attention prioritaire que le
Président Bouteflika imprimera
tout au long des deux derniers
mandats et du mandat en cours
pour centrer le développement
sur l’intérieur du pays, plus exac-
tement sur les hauts plateaux et le
Sud. Là où doit se construire
l’Algérie de demain.
L’isolement des communes les
plus reculées et les distances les
plus longues sont en train de se
réduire grâce à la mise en œuvre
d’un programme d’infrastructure
des plus ambitieux. Des routes
durant le dernier plan 2005-2009
entre les villes du Sud, une auto-
route en projet aussi importante
sinon davantage que celle qui
relie l’Est à l’Ouest du pays, des
lignes de che-
mins de
fer, de nouveaux aéroports. Voilà
pour les grands projets d’infra-
structures sur la base desquelles
doit s’articuler la percée écono-
mique du Sud algérien.
Des secteurs moteurs de l éco-
nomie vont connaître une impul-
sion qui changera, à terme, totale-
ment, l’orientation urbaine et
économique du pays. L’objectif
global du Président Abdelaziz
Bouteflika est de promouvoir la
nouvelle Algérie qui regarde vers
elle-même, sur son intérieur et
non plus exclusivement, vers la
té mais aussi d’équité sociale.
En effet, l’amélioration des indi-
cateurs sociaux économiques du
pays que les institutions internatio-
nales reconnaissent ne concerne pas
seulement les villes encore moins
une région par rapport à une autre.
Ce n’est pas une croissance de
façade que l’Algérie a adoptée mais
bel et bien un progrès visible du
reste dans tous les domaines.
Quand on parle d’une meilleure
couverture sanitaire cela veut dire
des salles de soins dans tous les vil-
lages . Evoquer le désenclavement
c’est mettre en évidence ces milliers
de kilomètres de routes qui sont
aménagés dans les hauts plateaux,
les montagnes et le Sahara. Le mil-
lion de logement qui a été construit
Nation
novatrice dont la portée straté-
gique n’est pas à démontrer.
L’eau acheminée depuis de très
longues distances jusqu’à
Tamanrasset et la
Transsaharienne qui rapproche la
région du reste du pays et des
pays voisins sont des échantillons
qui donnent la mesure des objec-
tifs escomptés par l’action de
l’Etat dans ce grand pan du terri-
toire national, tourné aujourd’hui
plus vers l’avenir.
La démarche suivie par le
Chef de l’Etat restitue au Sahara
la place et le rôle qui lui siéent.
Au-delà des impératifs écono-
miques et stratégiques que prend
en charge la politique appliquée
L’arrivée du train à Béchar
mer. Le sud est donc l’avenir du
pays. Les chiffres sont en soi très
éloquents de l´effort en
ce sens qu’il a été
accompli en si peu de
temps pour moderni-
ser le secteur-clé des
transports, en particu-
lier celui des chemins
de fer vétuste et dont
la réalisation remonte en bonne
partie à l’ère coloniale. Durant
l’année 2009, 445 km de lignes
de chemin de fer ont été récep-
tionnées dans les hauts plateaux,
avec notamment les lignes Sétif-
Bordj Bou-Arréridj, Aïn Touta-
M'sila, Bordj Bou-Arréridj-M'sila
et Tébessa-Aïn Mlila auxquelles
sont venues s’ajouter les 865 km
de voies réceptionnées en 2010, à
l’ouest et dans le sud ouest, au
centre et dans le sud du pays. Ce
qui est encore en chantier à l’ho-
rizon 2014 autorise tous les
espoirs de voir s´intégrer, à
n’est pas situé à Alger mais dans
des localités qui étaient composées,
il y a à peine quelques années, de
gourbis. Toutes ces localités ont
changé de visage quand ce n’est pas
de nature puisque des activités com-
merciales et même industrielles y
sont implantées. Autant dire que la
modernité est partout et surtout
pour tous. Cela donne une autre
dimension de l’action engagée par
l’Etat qui a donné un sens réel à la
justice sociale loin des slogans et
des discours . Les critères fixés
pour l’attribution de logements, le
dispositif d’aide à l’emploi et le
soutien à l’investissement dans les
domaines agricole, industriel et tou-
ristique donnent les mêmes chances
aux Algériens où qu’il se trouvent.
Lundi 28 Mars 2011
dans le sillage du programme pré-
sidentiel, au-delà de la réunion
des conditions devant permettre
l’émergence de régions produc-
trices de richesses pérennes , il
faut dire que l’action de l’Etat est
omniprésente avec l’objectif de
régler les problèmes auxquels est
confronté le citoyen, notamment
en matière d’habitat, de travail et
d’eau potable etc.…ainsi que
ceux entravant la promotion des
conditions de vie.
Les programmes complémen-
taires annoncés par le ministre de
l’Intérieur et des Collectivités
locales qui s’insèrent dans cette
vision n’occultent pas les dimen-
sions sociales et stratégiques des
terme, les réseaux de communi-
cation sur l’ensemble du territoire
national. Il ressort à la lumière du
bilan de l´année dernière, que les
lignes ferroviaires nouvelles en
cours de réalisation, représentent
1209 km alors que 48 projets, une
moyenne de un par wilaya, sont
en phase d'études pour un linéaire
de 5866 km de voies ferroviaires
nouvelles, que l’Algérie sera lar-
gement en tête dans le monde
arabe pour ce qui concerne aussi
le réseau de chemin de fer. Le
programme du Président de la
République à l’horizon 2014 per-
mettra de porter le réseau national
de voies ferrées de 3.500 km,
actuellement, à 10.500 km en
2014, soit trois plus de lignes de
chemins de fer au nord, au sud et
dans les hauts-plateaux
La vie dans cette région, à
Tamanrasset, la plus éloignée, a
repris avec l’arrivée de l’eau de
Aïn Salah dans les robinets. Un
Mieux que tout cela , l’améliora-
tion de ces indicateurs et l’implica-
tion de tous les Algériens dans sa
réalisation permet une poursuite de
l’effort puisque les personnes
concernées savent qu’ils s’adres-
sent à eux. L’importance du caractè-
re national de l’action vient de là.
On travaille pour son pays et surtout
pour soi. Justement le pays a besoin
de toutes ses potentialités et de tous
ses enfants . Comme ces derniers
savent qu’ils sont utiles, ils sont
plus efficaces et productifs. Or le
monde rural qui a tant apporté par le
passé, peut contribuer efficacement
à la croissance du pays. Déjà que
l’autosuffisance alimentaire passe
par ce monde. Mais les villages
constituent également un potentiel
3
grands projets dont le développe-
ment de l’économie et la
construction et le renforcement
de l’infrastructure. L’attention
entourant cette région de
l’Algérie se traduit sur le terrain
par des projets concrets et de
grande envergure devant promou-
voir davantage notamment les
zones frontalières auxquelles sont
destinés des programmes visant
la fixation des populations par la
réunion de toutes les conditions
de vie normales, comme c’est le
cas de ce qui est projeté près des
frontières avec la Libye et le
Niger.
S. Lamari
mégaprojet qu’aucun pays n´a
encore osé, en y mettant comme
la fait le gouvernement algérien,
les moyens qu’il fallait et surtout
sa grande détermination à venir à
bout des difficultés des citoyens
quel que soit leur lieu de résiden-
ce. L’eau à Tam signifie, plus de
raison encore pour les popula-
tions locales de croire au projet
de grand pôle économique de la
région, d’une vocation internatio-
nale. Le tourisme comme
l’Agrumiculture, deux piliers de
la croissance et de la création
d´emplois consolideront l’équi-
libre régional voulu par le gou-
vernement changeront radicale-
ment la vie des citoyens du sud.
Mais le développement se veut
intégré. Surtout pour réduire les
déséquilibres comme les dis-
tances entre le nord et le sud qui
doit émerger comme la locomoti-
ve de l’économie nationale.
H. A.
important en matière de tourisme.
Le renouveau de cet espace qui
se distingue par sa superficie impor-
tante conditionne de ce fait le déve-
loppement du pays dont il assure la
pérennité.On comprend pourquoi
les pouvoirs publics ont accordé
autant d’importance au développe-
ment rural. Ils ont même mis les
moyens qu’il faut pour sa réussite .
Outre la stabilité des habitants qui
est gagnée c’est la mobilisation de
ce pan important de la société qui
est acquise . Les villages ne sont
plus le parent pauvre de la croissan-
ce nationale . Ils doivent en être le
moteur. Cela est du domaine du
possible puisque les conditions
existent.
F. D.
4
Nation EL MOUDJAHID

Depuis janvier 2011

3.000 projets financés par l’Ansej
● Une nette tendance pour les
activités de services.
● Le taux de rejet des dossiers
est de 3%.
3.000 projets ont été financés par l’Agence
nationale de soutien à l’emploi des jeunes
(ANSEJ) depuis le mois de janvier de l’année
courante. La même période a enregistré
60.000 demandes de financement de projets.
L’engouement pour ce dispositif s’explique
par les nouvelles mesures prises par le
gouvernement au titre des dispositifs ANSEJ
et CNAC notamment en matière de
financement a affirmé, hier, le directeur
général de l’Ansej sur les ondes de la chaîne
III de la Radio nationale. En effet, la majorité
des jeunes étaient bloqués par le taux de
l’apport personnel » fera savoir M. Mohamed
Tahar Chaâlal qui rappellera que ce dernier
est passé de 5 à 1 % après l’entrée en vigueur
des nouvelles mesures. Et de souligner que la
démarcha de l’Etat permettra à l’agence
d’atteindre un objectif de financement de
35.000 projets d’ici la fin de l’année. « Nous
allons peut être même dépasser cet objectif » milliards de dinars. Concernant l’ANSEJ et les banques ne dépasse pas les 3
ajoutera t-il. ce dernier point, M. Mohamed %.
Le premier responsable de l’Ansej conventions avec les banques concernées pour Tahar Chaâlal indiquera que le Dans le même ordre d’idées, il affirmera
précisera, par ailleurs que les dossiers qui intégrer les nouvelles dispositions inhérentes, comité de garantie sera installé la semaine que les banques ont validé 15.000 projets
seront déposés au courant du deuxième entre autres, au différé de remboursement de prochaine et qu’il va permettre de liquider depuis le mois de janvier 2011. Un chiffre qui
semestre 2011 seront traités début 2012. crédits qui a été fixé à trois ans au lieu d’une tous les dossiers qui sont en instance au niveau vient s’ajouter aux 10.000 projets recensés
Aussi, l’agence œuvre à réduire ces délais au année. Sur ce registre, il notera que les du fonds de garantie. Et d’ajouter que les durant l’exercice précédent. Au total, « nous
niveau de l’Ansej et de la Cnac, a affirmé banques se sont engagées à s’impliquer dans banques vont recevoir leurs indemnisations avons un stock de 25.000 projets et nous
l’intervenant. A ce propos, il a rappelé qu’une le nouveau dispositif de l’emploi et que le soit un montant de 4 milliards de dinars essayons d’orienter les jeunes vers des projets
réunion a été tenue avec les six banques risque lié au financement est partagé entre couvrant 3 700 micro entreprises. D’autre qui répondent à des besoins au niveau du
publiques à l’effet de lever certaines banques et ANSEJ tout en soulignant que les part, le directeur général de l’Ansej a affirmé marché » précisant que l’agence relève une
contraintes liées notamment à l’ouverture des banques sont aujourd’hui rassurées grâce à que le taux moyen national de non tendance vers les activités des services ».
comptes et de virements. Il a annoncé, à ce l’existence du fonds de garantie des crédits remboursement de crédits est de 23 % alors D. Akila
titre que, l’ANSEJ et la CNAC ont signé six dont la dotation actuelle est estimée à 40 que le taux national de rejet des dossiers par

Emploi Financement de plus de 1.500 micro-entreprises de jeunes

depuis janvier dans le centre du pays
Le nombre de micro-entreprises financées par le biais
des antennes locales de l’Agence nationale de soutien à l’em-
ploi des jeunes (ANSEJ) du centre du pays devrait dépasser
largement le seuil des 1.500, dans les prochains jours, selon
les prévisions établies par les responsables de ces structures.
Les nouvelles mesures initiées par les pouvoirs publics au
profit des jeunes porteurs de projets, notamment avec le levée
des restrictions sur le financement de certains segments d’ac-
tivités qui étaient gelées depuis plusieurs années, ont engen-
dré un flux constant et incessant de candidats, attirés par ce
dispositif, a-t-on expliqué.
Le nombre de dossiers déposés, depuis janvier dernier, au
niveau des antennes de l’ANSEJ du Centre du pays, a atteint
globalement près de 16.000, soit l’équivalent du nombre total
de dossiers traités d’habitude en une année, à travers les
antennes locales des wilayas respectives de Chlef, Béjaia,
Médéa, Blida, Djelfa, Aïn-defla, Tipasa, Boumerdès, et
Bouira, a-t-on précisé de même source. Ce nombre est appe-
lé à évoluer encore dans les prochaines semaines, en raison
des larges opportunités de financement qu’offre désormais ce
dispositif, mais également de l’assouplissement des procé-
dures administratives et la rapidité de traitement des dossiers,
a-t-on expliqué.
A ce titre, ces responsables font état du recensement,
chaque semaine, depuis février denier, d'une moyenne de
1.000 à 1.600 nouveaux souscripteurs à travers les différentes
antennes locales de l’ANSEJ.
L’on cite, à cet égard, l’exemple des antennes de Tizi-
Ouzou, Médéa et Béjaia qui ont totalisé quelque 8.564
demandes de financement, dont plus de 5.000 pour la seule
wilaya de Tizi-Ouzou, affirmant que tous les secteurs d’acti-
vités sont visés. Le segment le plus sollicité, à ce jour, est
cependant celui du transport, qui s’accapare le gros des
demandes de financement recensées au niveau de ces
agences. Sur le plan des réalisations, les chiffres communi-
qués par les antennes locales de l’ANSEJ font état de l’avali-
sation par les cmités locaux d’étude et de financement
(CLEF) de près de 1.300 demandes de financement. Le cas
vaut notamment pour la wilaya de Béjaia où il est fait état de
la création depuis janvier de près de 400 micro-entreprises qui
ont généré quelque 1.200 postes de travail, ce qui représente,
selon le responsable de cette agence locale, plus de 30 % du
nombre global de micro-entreprises créées dans cette wilaya
durant l’année 2010.
Les projets ciblant les créneaux de l’industrie de transfor-
mation, de l’artisanat ou de l’agriculture sont les plus souhai-
tés par les responsables des agences, afin d'éviter, d’une part,
la saturation de certains segments très sollicités par les jeunes,
à l’exemple du segment du transport, et d’offrir, d’autre part,
aux jeunes plus de garanties de réussite, a-t-on confié.
APS

Commerce Illizi
57 commissions seront 495 foyers des
installées à Alger pour intégrer localités déshéritées seront
le circuit formel équipés en kits solaires
495 foyers des localités
cadre de la régularisation de la et des zones stratégiques, après

D es mesures concrètes
seront prises pour remé-
dier à la prolifération du
commerce illégal. En effet, le
directeur chargé des marchés,
au niveau du ministère du
Commerce, a affirmé récem-
ment que son département
ministériel a instruit les services
de la wilaya pour le recensement
de tous les commerçants qui
activent dans l’informel sur leur
territoire, insistant sur la récupé-
ration des espaces libérés, abri-
tant auparavant des marchés
informels. C’est ainsi que la
wilaya d’Alger envisage l’ins-
tallation de 57 commissions, au
niveau de toutes les APC de la
wilaya qui se chargeront des
détails les plus précis, en coordi-
nation avec les autorités com-
munales, à leur tête les P/APC,
pour inventorier les vendeurs à
la sauvette. Cette même
démarche qui s’inscrit dans le
situation de ces mêmes
Commerçants pour intégrer le
circuit formel, sera suivi, en fait,
par l’octroi de cartes de la part
des services de la commune,
pour bénéficier d’espaces qui
seront créés spécialement pour
eux, après avoir libéré les lieux
qu’ils avaient squattés. La
wilaya d’Alger prévoit ainsi,
l’ouverture de 54 nouveaux
marchés, tout en procédant à
l’éradication des marchés infor-
mels répertoriés au niveau de la
wilaya qui occupent des espaces
stratégiques, à l’échelle de celle-
ci. La même source ajoute éga-
lement que les nouveaux mar-
chés qui seront réalisés au
niveau des APC en question
seront destinés, exclusivement à
ces vendeurs. Cette opération
sera étendue pour toucher les
vendeurs informels qui activent,
en dehors des périmètres urbains
la réalisation d’autres marchés
qui seront créés, en tenant
compte de la spécificité de l’ac-
tivité. S’agissant des marchés
couverts, le directeur chargé des
marchés au ministère du
Commerce, annoncera la
construction de 11 infrastruc-
tures, au niveau des communes
d’El Hammamet, Zéralda,
Souidania, entre autres, en sus
des douze marchés, actuelle-
ment en cours de réalisation. A
noter que 27 marchés de proxi-
mité sont lancés, dont 5, en
phase de construction. Il y a lieu
de souligner également que les
services de la wilaya ont enta-
mé, il y a quelques mois une
opération de lutte contre le
commerce informel, soldée par
l’éradication de pas moins de 50
espaces de commerce parallèle.
Samia D.
reculées de la wilaya
d’Illizi seront dotés de kits
solaires en 2012 permettant
d'améliorer la couverture
énergétique dans cette
région, a-t-on indiqué à la
direction de l’énergie et des
mines (DEM).
L’opération, inscrite en
2009 dans le cadre du pro-
gramme de développement
des wilayas du Sud pour un
coût de 210 millions de
dinars, permettra également le désenclavement des zones nomades de cette wilaya
et d’améliorer les conditions de vie de leurs populations.
Les localités de Tamajert, Fadnoune, Tadanet, Arikine, Idarene, Tarat, Tihiaout,
Oued Semen, Ifni, Imihrou, Afra, Aharhar, Tousset et Tasset, seront ciblées par cette
opération. Le projet, qui générera aussi 108 emplois, dont 28 permanents, sera réa-
lisé par le groupe Sonelgaz, dans le cadre de la stratégie de développement des
énergies renouvelables dans les régions du Sud, selon le DEM. Onze hameaux et
localités reculés, dans les régions de Djanet et d'Illizi, sont déjà dotés d’équipe-
ments d’énergie solaire, dont la maintenance est assurée par les services commu-
naux.
Selon ce responsable, les populations nomades dans les zones éloignées
accueillent plus favorablement les kits solaires que l’électricité rurale dont la réali-
sation "nécessite souvent, de longues attentes".

Lundi 28 Mars 2011

EL MOUDJAHID
La préparation des premiers
«états généraux de la société civile» au menu
L e bureau du Conseil national
économique et social
(CNES) s’est réuni, en fin de
semaine écoulée, en séance extraor-
dinaire sous la présidence de
Mohamed-Séghir Babès, en sa qua-
lité de président de l’institution. Au
cours de cette séance, le Bureau a
eu à passer en revue les prégnances
économiques et sociales ayant mar-
qué le contexte national depuis le
début du premier trimestre de l’an-
née en cours, afin d’en tirer tout
enseignement apte à inspirer et à
soutenir de nouvelles dynamiques
d’action de la société civile organi-
sée.
De fait, nombre d’éléments clés
d’éclairage résultant d’une appré-
ciation critique de ce contexte ont
conduit à une forte interpellation du
Bureau quant à la nécessité de
rehausser les conditions et modali-
tés d’exercice du mandat légal du
CNES en vue d’un redéploiement à
l’optimum de ses capacités d’être et
d’agir comme assemblée consultati-
ve nationale.
S’inscrivant délibérément dans
une perspective plus ample suscep-
tible d’être actée ultérieurement
sous l’empire d’un ordonnancement
constitutionnel rénové, le Bureau
s’est montré particulièrement sou-
cieux d’en poser, d’ores et déjà, les
prémices référentielles primordiales
et d’en faire le plaidoyer «par et
dans l’action» et ce, au plus proche
des arborescences citoyennes
témoignant de la pluralité des vécus
socio-économiques de notre socié-
té, celle-ci étant considérée dans
toute la richesse de ses déclinaisons
aussi bien catégorielles que territo-
riales.
Une initiative majeure
Aussi, le Bureau a-t-il décidé
d’engager une initiative majeure et
sans précédent devant se traduire
par la mise en place, dans les
meilleurs délais possibles, de
plates-formes ad-hoc propres à
autoriser l’entame d’une réflexion
collective de premier ordre et large-
ment inclusive de toutes les parties
prenantes représentatives de la
société civile.
Ces parties prenantes s’enten-
dent tant de celles relevant des
«organisations de la société civile»
(OSC) au sens orthodoxe universel-
lement admis (organisations patro-
nales et syndicales, corporations et
regroupements socioprofessionnels
et/ou catégoriels, mouvement
mutualiste, sociétés savantes,
conseils nationaux et sections ordi-
nales administrant les magistères de
l’éthique et de la déontologie,
cercles de réflexion et d’action,
etc.), que celles plus proprement
La bureaucratie à l’index
L a quotidienneté du simple
quidam en prise avec une
bureaucratie pesante, excessi-
vement tatillonne, procédurière, un
tantinet budgétivore et étonnam-
ment paperassière, n’a rien d’exces-
sive. Nombreux sont les administrés
qui continuent encore à faire les
frais de dysfonctionnements qui ont
creusé le lit de réflexes bureaucra-
tiques, rébarbatifs et en porte-à-faux
avec les exigences des temps
modernes. Intransigeante voire
monolithique, la bureaucratie a fini
par s’ériger en obstacle majeur dans
un vécu lourd de tracasseries, de
pertes de temps fastidieuses, d’ar-
gent et d’efforts inopportuns.
L’envers de la bureaucratie se mesu-
re à l’aune de préjudices dispen-
dieux, de démarches fallacieuses,
suscitant in fine, moult protesta-
tions, vindicte populaire et protesta-
tions véhémentes.
Nation
Séance extraordinaire du bureau du Cnes
mique et sociale,
lato sensu.
Le tout vise évi-
demment à asseoir
une approche tota-
lement rénovée en
ce qui est des pro-
blématiques objet
de la concertation,
et singulièrement
celles emportant
enjeux stratégiques
de portée structu-
rante. Au premier
rang de ces enjeux
il faudra sans doute
placer ceux néces-
saires à l’approfon-
dissement des
réformes structu-
relles adossées à
une transition sys-
témique non cata-
clysmique, comme
ceux non moins
M. Babès, décisifs portant à
président du CNES consolider et à
enraciner les prin-
reliées à l’écheveau du mouvement cipes cardinaux
associatif et des «organisations non spécifiant la «bonne gouvernance»,
gouvernementales» (ONG). dans son acception holistique et,
Seront également sollicitées, particulièrement, sous tous les
aux côtés des personnalités indé- registres de l’action publique dédiée
pendantes et autres intellectuels à la satisfaction des besoins
nationaux, les têtes de file du réseau citoyens.
expert national ainsi que les C’est, en effet, à cette seule aune
équipes-leader irriguant les espaces que pourra être appréciée la capaci-
académiques et de recherche, té d’inscrire l’ensemble des proces-
incluant naturellement toutes celles sus de réforme dans la durabilité,
et tous ceux qui, hors de nos fron- l’acceptabilité sociale la plus large-
tières, ont vu leurs talents et leurs ment consensuelle formant caution
compétences reconnus à l’instar et à quant à leur pleine endogénéisation
l’égal de ce qui en a été pour leurs et appropriation par le corps social.
homologues autochtones des diffé- Les défis d’une
rents pays d’accueil. légitime émergence
Ce faisant et en outre, le Bureau
Par ailleurs, et à l’égard des
a entendu dire sa conviction que ces enjeux reliés au pilotage d’une tran-
chantiers réflexifs devraient «se sition non cataclysmique, le Bureau
donner à voir et à vivre» comme a considéré comme tout à fait impé-
d’authentiques exercices de démo- rieux de prolonger et d’affiner
cratie participative «à ciel ouvert» encore davantage les immenses
et donc, comme tels, en appeler à la efforts déjà déployés à l’effet d’évi-
contribution volontiers coopérative ter toute fracture sociale domma-
des pouvoirs publics et autres par- geable, tout en veillant à opérer les
ties prenantes institutionnelles ou ruptures incoercibles commandées
péri-institutionnelles. par le nécessaire saut qualitatif que
Telle est, au demeurant, la voca- requiert les défis d’une légitime
tion profonde et ultime du Conseil émergence de notre économie et de
national économique et social, notre société.
espace/passerelle méta partisan, Opérer le saut qualitatif exige,
méta catégoriel et multi vectoriel, en premier lieu que l’on procède
vocation dont il lui revient désor- autrement qu’on ne l’a fait jusqu’ici
mais d’épuiser toutes les virtualités. et ce, sur la base d’un bilan critique
C’est alors que, sur cette base de l’expérience vécue par notre
mandataire rehaussée, pourra pré- pays en matière de tripartisme et de
valoir un format pertinent à même dialogue social, tant il est vrai que
d’abriter une concertation partena- la concertation sociale menée dans
riale ouverte et plurielle, car trans- le cadre désormais normé d’un
cendant toutes les chapelles, et qui pacte ne peut que conforter la
soit donc de nature à garantir l’im- double volonté maintes fois affir-
plication active des acteurs-clé du mée solennellement par le Président
système de gouvernance écono- de la République, et singulièrement
nécessité de procéder à une réforme
profonde de l’administration pour
affermir les conditions idoines d’un
fonctionnement adéquat au service
des citoyens, porteur de cohérence
On ne veut pas corser la note en
évoquant à juste titre, les difficultés et d’efficience. Des réformes ont
auxquelles sont confrontés les touché son processus de modernisa-
acteurs économiques, les investis- tion dans un cadre qui vise à
seurs nationaux ou étrangers. atteindre des objectifs névralgiques
C’est une évidence que de rappe- d’amélioration de son efficacité,
ler que la bureaucratie entrave l’ac- d’adaptation de ses méthodes aux
tivité économique au moment où le exigences des citoyens et en fonc-
pays s’ouvre au reste du monde, ins- tion des impératifs dictés par notre
tallant dans la durée un paradoxe, un environnement international. C’est
épiphénomène que rien ne justifie. à ce titre qu’il faut saluer les nou-
Le leitmotiv des affres de la bureau- velles mesures d’allégement des
cratie qui se nourrit de palabres légi- procédures d’obtention de docu-
times, d’avatars à la limite de « ments administratifs divers qui
l’ubuesque », avec leur lot de seront prises « dans les prochaines
bureaux fermés à des horaires indus, semaines » tel qu’annoncé samedi
des guichets désertés en catimini, dernier par le directeur général des
des « tonnes » de papiers à fournir libertés publiques et des affaires
en un temps record, est un constat juridiques au ministère de
qu’il faut admettre vaille que vaille. l’Intérieur et des Collectivités
Le Chef de l’Etat a stigmatisé et locales, M. Mohamed Talbi, dans le
fustigé cette hydre tentaculaire, cadre de l’émission « Service public
mettant à nu ses excroissances » de la radio nationale Chaîne 3,
néfastes. Il a mis en exergue la précisant que ces mesures pré-
voient, en particulier la suppression
Lundi 28 Mars 2011
lors de l’exercice d’évaluation de
l’Algérie dans le cadre du
Mécanisme africain d’évaluation
par les Pairs (MAEP), de mieux
asseoir la gouvernance démocra-
tique en l’articulant étroitement à
l’effort de transformation de la
sphère économique et de la sphère
sociale. Opérer le saut qualitatif en
appelle, en second lieu, à conforter
les espaces indépassables propres à
abriter la résolution souple et non
conflictuelle des multiples intérêts
contradictoires, portés par la diver-
sité des acteurs sur le chemin de la
modernisation économique et
sociale. Opérer le saut qualitatif
passe, enfin, par le préalable d’un
dialogue gagnant progressivement
en maturité au gré d’une maturation
ascendante de type «Bottom-
Up/multi-acteurs» qui, itérative-
ment et de proche en proche, autori-
serait la consécration d’une subsi-
diarité sociale relayant utilement
l’action propre des pouvoirs
publics.
L’atteinte des standards de gou-
vernance les plus élevés est, en
effet, au prix d’une combinaison
optimale de l’action publique, de la
participation des partenaires
sociaux et de l’implication de la
société civile organisée.
Un dialogue
constructif
En se plaçant dans le sillage de
ce dialogue constructif, les parte-
naires sociaux pourront s’engager
prioritairement envers l’élaboration
d’un véritable «pacte de croissance
et d’emploi» et, par là même, se
donner comme perspective straté-
gique l’élaboration d’un modèle
partenarial consensuel autour de :
(I) la définition d’objectifs
macroéconomiques orientés vers la
croissance ;
(II) la détermination d’une stra-
tégie pour l’emploi orienté « jeu-
nesse » et étroitement corrélée à ces
mêmes objectifs de croissance ;
(III) la fixation de plans d’action
organisant les passerelles entre le
triptyque forma-
tion/emploi/régulation du marché
du travail ;
(IV) la promotion de dispositifs
tendant à améliorer régulièrement
la compétitivité et à assurer la liai-
son entre compétitivité, conditions
de travail et salaires, ainsi qu’à
encourager l’innovation, la moder-
nisation de l’appareil de production
et l’accroissement de la productivi-
té, le tout foncièrement indexé à
une échelle de valorisation de typo-
logie « économie fondée sur la
connaissance» et, plus largement,
d’orientation « société du savoir» ;
(V) la mise en avant d’un «code
de pièces administratives dans les
dossiers de délivrance de la carte
nationale d’identité et du passeport,
la simplification des formulaires à
remplir pour le retrait de ces deux
documents. Ce responsable a indi-
qué que les mesures intègrent des
réductions de délais pour la déli-
vrance de la carte d’immatriculation
automobile, autrement dit la carte
grise, du permis de conduire... Il a
de surcroît fait mention de la pour-
suite de l’opération de numérisation
de l’état civil, indiquant qu’elle va
s’étendre à toutes les communes du
territoire national. L’accueil des
citoyens n’est pas en reste puisqu’il
est pris en considération dans la
mesure où il a été constaté des
négligences inadmissibles de la part
d’agents indélicats qui sont par
ailleurs frappés de sanctions
diverses, comme le renvoi ou la
mutation. M. Talbi Mohamed a
confirmé la suppression de l’extrait
de naissance spécial, le désormais
célèbre document 12-S du dossier
de demande de la carte nationale
d’identité et son remplacement par
5
de bonne conduite» impliquant
davantage la représentation des tra-
vailleurs dans les changements qui
les concernent et dans la gestion
préventive des transformations
structurelles affectant leurs unités
de production de biens ou de ser-
vices ;
(VI) la structuration du dialogue
au sein de l’entreprise ;
(VII) la valorisation des res-
sources humaines dans la triple
perspective d’améliorer les pré
requis à l’employabilité, de perfec-
tionner les conditions de durabilité
et de qualité des emplois et, enfin,
d’inciter à la « formation tout au
long de la vie » et, ultimement,
(VIII) la mise en place d’un
cadre spécifique de concertation
autour de la réforme de la sécurité
sociale, et plus globalement, de
l’affinement/sophistication des dis-
positifs de protection sociale, ainsi
que des mesures et dispositifs
visant l’inclusion sociale.
“Dialogue civil,
démocratie
participative”
Concernant plus précisément
l’architecture de cette concertation
de format « dialogue civil» et
« démocratie participative », le
Bureau du CNES a arrêté le princi-
pe d’une assignation préalable des
termes de référence d’une telle
architecture, comme de l’écriture
d’un synopsis et d’un séquentiel
s’attachant à la prépara-
tion/organisation des «Etats géné-
raux de la société civile», type
«Sommet civil», à une échéance la
plus rapprochée possible.
A cet égard, le président du
CNES doit procéder dans les tout
prochains jours à l’installation d’un
comité ad hoc chargé du pilotage et
du suivi de l’ensemble de ce pro-
cessus.
Enfin, et avant de clore sa
réunion extraordinaire, le Bureau a
réaffirmé sa détermination à tou-
jours mieux veiller aux exigences
d’ouverture plurielle, de modernisa-
tion sociale et de démocratie parti-
cipative ; la double visée nodale en
est, assurément, de faire pièce à
la perspective incontournable d’un
contexte national spécifié par toute
la série de contingences du nouvel
espace monde en mutation systé-
mique et, subséquemment, de déve-
lopper une «capacity building»
visant la consécration d’automa-
tismes institutionnels nous rendant
aptes aux nécessaires adapta-
tion/renouvellement de nos «façons
d’être» à cet espace monde, comme
de nos «façons de faire» à l’interne
et à l’international.
R. M.
l’extrait numéro 12. Cette pièce,
faut-il le rappeler, a fait couler
beaucoup d’encre et de salive. De
toute évidence, les pouvoirs publics
veillent, autant que faire se peut, à
éliminer les effets pervers de la
bureaucratie et à ses manifestations
les plus nocives qui ont déroulé un
tapis rouge à un népotisme et à des
actes délictueux qui ont frappé du
sceau de l’opprobre une mission de
service public vitale. La lutte contre
les dérives de l’administration se
concrétise patiemment par des
mesures drastiques qui ne manquent
pas d’annihiler ses excès et abus,
briser le sentiment d’immunité qui
semblait s’enraciner dans les esprits
de certaines franges récalcitrantes
de fonctionnaires trop imbus de
leur suffisance.
L’action des autorités contre de
telles pratiques peut donc être consi-
dérée comme un gage adressé en
direction de nos concitoyens qui ne
peuvent qu’adhérer et soutenir
pareils efforts.
M. B.
EL MOUDJAHID
Nation 7

Conférence nationale des chefs d'établissements universitaires Béchar

Harraoubia : «90% des préoccupations
des étudiants sont prises en charge»
Les travaux de la
conférence nationale
des chefs d'établisse-
ments universitaires, ont
commencé dimanche à
Alger avec la participation
de près de 450 universi-
taires, dont 120 représen-
tants des étudiants de l'en-
semble des établissements
universitaires du pays.
Cette conférence d'une
journée, qui se déroule à
l'université des Sciences et
des Technologies de Bab
Ezzouar (Alger), vient cou-
ronner les trois rencontres
régionales (Est-Ouest-
Centre), tenues les 21 et 22
mars, à Boumerdès,
Constantine et Oran, et
sera sanctionnée par des
recommandations. Elle
regroupe les recteurs, les
chefs d'établissements, les
directeurs des centres uni-
versitaires, les directeurs
des écoles nationales supé-
rieures ainsi que les vice-
recteurs chargés de la péda-
gogie et de la post-gradua-
tion. La présence de ces
derniers s'explique par l'ob-
jet même de la rencontre,
qui porte sur le passage du
système classique d’ensei-
gnement au nouveau systè-
me Licence-Master-
Doctorat (LMD), source
principale du mouvement
de protestation qui mobili-
se les étudiants depuis plu-
sieurs semaines. Le minis-
tère de l'Enseignement
supérieur avait entamé le
27 février dernier un pro-
cessus de concertation avec
la communauté universitai-
re, en mettant en œuvre les
orientations du Conseil des
ministres du 22 février, qui
avait insisté sur la nécessi-
té d'un dialogue permanent
devant accompagner la
mise en place graduelle de
la reforme du système
national de formation et
d'enseignement universi-
taires.
Relayer la dynamique sociale
90% des préoccupations des
étudiants sont prises en charge, a
notamment déclaré M. Rachid
Harraoubia, ministre de
l’Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique, lors de
l’ouverture des travaux de la confé-
rence nationale des chefs d'établis-
sements universitaires, qui a eu lieu
hier matin à l’université des
Sciences et des Technologies de
Bab Ezzouar (USTHB). Parmi ces
préoccupations, le ministre a cité
l’ouverture des postes en Magistere
et en Master et le maintien de l’an-
cien système d’enseignement jus-
qu’à son extension, en plus du sys-
tème LMD. Pour ce qui est du reste
des préoccupations, à savoir l’équi-
valence des diplômes et l’établisse-
ment des passerelles de formation
entre les deux systèmes d’enseigne-
ment, le ministre a annoncé l’ins-
tallation de deux commissions qui
activeront pour des solutions adé-
quates et dont les résultats feront
prochainement l’objet d’une confé-
rence de presse. Il y a lieu de rap-
peler qu’environ 450 délégués,
dont 100 représentants d’étudiants
ont pris part à ces assises qui vien-
nent couronner les trois rencontres
régionales (Est-Ouest-Centre)
tenues les 21 et 22 mars, et qui
seront sanctionnées, par des recom-
mandations résultant ainsi d'un
mois de concertation entre le
ministère et les différents acteurs au
sein de l'université algérienne.
Elargie aux vice-recteurs char-
gés de la pédagogie et de la post-
graduation, en raison, de la théma-
tique arrêtée et qui touche, notam-
ment, à la transition du système
classique d’enseignement vers le
nouveau système Licence-Master-
Doctorat (LMD), cette rencontre a
été une occasion pour les conféren-
ciers de passer en revue la grille
indiciaire des salaires des employés
et le système de payement de ces
derniers. Pour ce qui est du classe-
ment d’ingénieurs, le directeur des
finances et du contrôle de gestion a
fait remarquer que ce dernier est
passé de la 16/1 à la 13 en gagnant
96 points. On notera que le secteur
de l'enseignement supérieur avait
entamé un processus de concerta-
tion avec la communauté universi-
taire, le 27 février, en mettant en
œuvre les orientations du Conseil
des ministres du 22 février qui avait
insisté sur le dialogue permanent
devant accompagner la mise en
place graduelle de la réforme du
système national de formation et
d'enseignement universitaire. Le
Parti des Travailleurs
parti et des militants pour servir
Commémoration
du 51e anniversaire
de la mort
du Colonel Lotfi
Ph. : Louiza
ministre a indiqué que « la rumeur a conformité (ou correspondance)
fait beaucoup de mal à l’universi- des diplômes universitaires et des
té », et d’ajouter « il y a lieu d’op-
ter pour le dialogue, de débattre
des meilleurs moyens de mettre en
place les outils nécessaires et un
"passerelles entre les processus de
formation" dans les deux systèmes
d’enseignement (classique et nou-
veau) ont été les sujets les plus
D es cérémonies commémo-
ratives du 51e anniversaire
de la mort du colonel Lotfi
et du commandant Farrad , ont été
organisées hier à Béchar en pré-
encadrement adéquat afin de "réus- abordés lors de ces rencontres. Les
sir" la transition du système clas- participants avaient notamment sence du ministre des
Moudjahidine, M. Mohamed
sique d'enseignement vers le nou- réclamé une "clarification des
veau système LMD. Pour le visions" et "une meilleure défini- Cherif Abbas.
Le ministre a assisté, en compa-
ministre, les rencontres régionales tion des conditions de transition
avaient pour objectif de donner objective" (d’un système à gnie des autorités locales, de
suite aux revendications des étu- l'autre). Ils avaient également moudjahidine, de membres de la
diants, exprimées à coups de ras- appelé à "une définition de la famille du colonel Lotfi et de
semblements et d'arrêts de cours méthode de concrétisation de la citoyens, à une cérémonie de
continus, au regard des conformité entre les diplômes dans recueillement à la mémoire des
"contraintes" auxquelles ils font ces deux systèmes". deux martyrs.
face depuis la mise en œuvre du S. Sofi Sur le site du ''Djebel Béchar'',
système LMD. Les questions de où les deux martyrs sont tombés
au champ d’honneur, le 27 mars
1960, devenu un site historique,
Des rumeurs autour du système LMD ont plusieurs compagnons d’armes de
"amplifié" la contestation parmi les étudiants ces martyrs ont pris la parole pour
apporter leurs témoignages sur le
Des rumeurs ayant circulé autour du nouveau système de l'enseigne- parcours politique et militaire du
ment universitaire, Licence-Master-Doctorat (LMD), ont "amplifié" la colonel Lotfi.
contestation parmi les étudiants, a indiqué hier, M. Rachid Harraoubia. "Le colonel Lotfi fut un grand
"Des rumeurs ont circulé autour du système LMD pour créer le doute chef au sein de la glorieuse Armée
et de fausses informations ont été propagées sur la valeur des diplômes, de Libération Nationale, de même
amplifiant la contestation parmi les étudiants", a déclaré M. Harraoubia qu’un homme politique de grande
au cours d'un point de presse animé en marge des travaux de la conféren- envergure", a souligné le moudja-
ce nationale sur l'enseignement supérieur. Ces rumeurs se sont propagées hed Abdelhamid Okbi, l’un des
en raison, a-t-il expliqué, de la méconnaissance du contenu réel de ce nou- chefs de la zone huit de la wilaya
veau système. "La rumeur nous a fait mal", a-t-il déploré, ajoutant que tout
ce qui a été dit sur les diplômes du système LMD et les classifications des historique 5.
cadres universitaires était "faux". "Les diplômes universitaires sont arrê- Après cette cérémonie, le
tés et définis conformément à la loi", a-t-il souligné, rappelant que "la ministre des moudjahidine a lancé
seule instance habilitée à déterminer les spécialités et les disciplines uni- le projet d’un musée du moudja-
versitaires est le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche hed, implanté au sud de la ville de
scientifique". M. Harraoubia a exprimé, dans ce cadre, la disposition du Béchar sur une superficie globale
ministère à prendre en charge les doléances des étudiants, ajoutant toute- de 1.064 m2.
fois qu'il ne peut juger "les intentions des uns et des autres, surtout, quand Le projet s’inscrit dans le cadre
elles sont exprimées en dehors du cadre scientifique et pédagogique". Il
des actions visant la préservation
a indiqué, par ailleurs, que le ministère "n'est pas intervenu dans l'opéra- de la mémoire collective du peuple
tion de désignation par les étudiants de l'ensemble des établissements uni- algérien, notamment dans la région
versitaires de leurs représentants aux rencontres régionales et à la confé-
de Béchar, bastion de la zone huit
rence nationale de l'enseignement supérieur". Le ministre a fait part de
son engagement à "mettre en oeuvre" les recommandations des trois ate- de la wilaya historique 5.
Le ministre des moudjahidine
liers de la conférence nationale sur l'enseignement supérieur, dès leur pro-
mulgation, annonçant, à cette occasion, "la tenue d'une conférence de avait assisté, dans la soirée de
presse au cours des prochains jours sur ces conclusions. samedi, à une partie des travaux
d’une rencontre sur la vie et
l’œuvre du colonel Lotfi, au sein
du FLN et de l’ALN.
Trois communications mettant
en évidence le rôle du colonel
Lotfi dans l’organisation et le ren-
responsable du PT s’est élevée tales sous prétexte de défense des

L e Parti des Travailleurs plaide

pour une assemblée consti-
tuante à même "d’apporter le
changement tant attendu par la
société", a indiqué, hier à Tipasa,
sa présidente Mme Louisa Hanoune,
lors de la clôture de la première
conférence nationale des cadres du
PT. Commentant la situation sur le
front social, marquée par un mou-
vement de revendications socio-
économiques et de protestations
politiques, la leader du PT a indi-
qué que celle-ci s’inscrit "dans une
dynamique régionale marquée par
des révoltes populaires contre les
politiques du système capitaliste
mondial, responsable de la paupé-
risation des masses". Pour faire face
à cette situation, a-t-elle dit, "la
réponse des pouvoirs publics doit
être rapide et adaptée afin d’éviter
l’implosion, voire même le bascu-
lement vers la violence". Cette
dynamique sociale, a souligné Mme
Hanoune, "ne trouve pas de relais
dans la société civile, d’où l’appel
lancé en direction des cadres du
d’intermédiaires entre les pouvoirs
publics et les jeunes chômeurs, les
étudiants en colère et les autres
catégories sociales qui revendi-
quent tous un meilleur statut social
et de meilleures conditions de vie".
La mise en place de comités
populaires dans les 48 wilayas du
pays qui seront installés au niveau
des communes est, selon la respon-
sable du PT, "la solution idoine
pour une bonne prise en charge des
revendications des différentes caté-
gories sociales dans notre pays qui
se trouve aujourd’hui à la croisée
des chemins".
Mme Hanoune a fustigé, à cette
occasion, l’ensemble des élus et les
collectivités locales qui, a-t-elle dit,
"ne sont pas représentatifs, d’où le
dialogue de sourds auquel on assis-
te ces derniers mois, marqué par
des émeutes et autres mouvements
de protestations".
Examinant les propositions de
son parti quant à l’élection d’une
assemblée constituante "qui n’a
rien à voir avec celle de 1963", la
contre la position des partis de l’al-
liance concernant "la révision de la
loi électorale, de la constitution et
autres points consacrant la véritable
alternance politique".
L’autre point ayant fait l’objet
"d’un large débat" au cours de ces
trois jours de travaux avec les
cadres du parti concerne, a-t-elle
indiqué, la situation dans la région
du Maghreb et du Moyen-Orient
"marquée par des révoltes popu-
laires légitimes qui sont récupérées
par les puissances impérialistes
pour imposer leur diktat et faire
main basse sur les richesses pétro-
lières et minières de la région, et ce
dans une perspective de reconfigu-
ration dans le cadre du GMO
(Grand Moyen-Orient) et
PansSahel".
Tout en dénonçant l’agression
militaire contre la Libye qui, a-t-
elle dit, "aura de graves répercus-
sions sur la région", Mme Hanoune
s’est félicitée de la position de
l’Union Africaine qui "rejette l’in-
tervention des puissances occiden-
droits de l’homme et de la démo-
cratie".
La dernière séance du plénum
des cadres qui s’est déroulée à huis-
clos a été marquée par la lecture et
l’adoption des rapports des cinq
commissions mises en place
(ouvrière, organisation de la jeunes-
se révolutionnaire, agraire, élus et
femmes) ainsi que ceux des groupes
de travail consacrés à l’organisation
du parti, sa restructuration et à
l’élargissement de sa base.
La rencontre des cadres du PT à
Tipasa, qui a regroupé 425 partici-
pants représentant les responsables
des bureaux de wilaya, de sections
locales et du Conseil national, fait
partie des rencontres extraordi-
naires instituées par le 6e congrès
du PT de 2010 qui les convoquent
pour discuter de questions urgentes
diverses.
La secrétaire générale du PT
organisera demain lundi une confé-
rence de presse à Alger pour faire
le point de cette 1er conférence
nationale des cadres de son parti.
forcement de la wilaya historique
5 et de sa zone huit, ont été ani-
mées par des historiens de l’uni-
versité de Béchar, à cette occa-
sion.
Le colonel Lotfi, de son vrai
nom Benali Boudghène, "a pris
une part très importante à la mise
en place des réseaux politiques et
militaires de la révolution du 1er
Novembre 1954, à travers l’Ouest
et le Sud-Ouest du pays, de même
qu’il s’est distingué, "par son intel-
ligence et son sens de l’organisa-
tion", a signalé M. Mohamed
Berchane, historien et universitai-
re.
Le Colonel Lotfi a été l’un des
principaux artisans de l’organisa-
tion politico-militaire de la zone
huit et de la Wilaya V historique,
en plus de son rôle au sein du
Conseil national de la révolution
algérienne (CNRA), a-t-il ajouté.

Lundi 28 Mars 2011

EL MOUDJAHID
Le Premier ministre tunisien salue
le soutien de l'Algérie à la Tunisie
Le Premier ministre tuni-
sien, M. Béji Caïd Essebsi a
salué le soutien de l'Algérie à
la Tunisie se félicitant du
caractère "exceptionnel" des
relations bilatérales "consoli-
dées" davantage suite à la
visite officielle qu'il a effec-
tuée récemment en Algérie.
Dans un entretien accordé
au quotidien tunisien
"Echourouk" paru dans son
édition de dimanche, le
Premier ministre tunisien a
exprimé sa "profonde satis-
Conférence africaine des ministres de l’Industrie à Alger
Plaidoyer pour le développement des industries
de transformation en Afrique
La 19ème Conférence afri-
caine des ministres de l’in-
dustrie (CAMI), prévue
demain et mercredi à Alger,
constituera une plate-forme
pour une mise en œuvre effec-
tive et efficace du plan d’ac-
tion pour le développement
industriel accéléré du conti-
nent (AIDA), adopté en 2008,
ont affirmé hier à Alger des
experts africains.
Cette rencontre continenta-
le, qui se tient pour la première
fois en Algérie, offre égale-
ment l’opportunité pour les
pays africains de coordonner
leurs efforts et unifier les straté-
gies pour développer ou mettre
en place leurs industries agroa-
limentaires, pharmaceutiques et
de transformation des res-
sources minières, ont-ils expli-
qué lors d’une session consa-
crée à la préparation de l’ordre
du jour de la CAMI-19.
Le choix de ces industries
est motivé par le fait que les
pays africains restent dépen-
dants des importations pour
satisfaire leurs besoins en pro-
duits agroalimentaires et médi-
L'Algérie souhaite une étude sur l'impact du paiement
de rançons sur les droits de l'homme à des terroristes
L'ambassadeur, représentant
permanent de l'Algérie auprès
de l'Office de l'ONU à Genève,
M. Idriss Jazaïry, a souhaité
hier que le comité consultatif
du Conseil des droits de l'hom-
me soumette au Conseil une
étude sur l'impact du paiement
de rançons à des terroristes sur
les droits de l'homme dans le
contexte de prises d'otages.
Dans une allocution pronon-
cée lors de la clôture de la 16ème
session ordinaire du Conseil
des droits de l'Homme, M.
Le DG recommande à l'Amérique latine de relever
ses taux de change
Le directeur général du
Fonds monétaire internatio-
nal, Dominique Strauss-
Kahn, a recommandé aux
ministres des Finances
d'Amérique latine réunis au
Canada, de relever les taux de
change de leurs monnaies
pour éviter une surchauffe
des économies de la région.
"Il est clair qu'il faut reve-
nir sur les programmes de
soutien économique qui ont
été adoptés", a déclaré same-
di M. Strauss-Kahn qui parti-
cipait à une réunion des
ministres des Finances
d'Amérique du Nord et du
Sud à Calgary, en marge de
faction" de ce soutien saluant
par la même l'accueil chaleu-
reux et l'hospitalité qui lui
ont été réservés par le
Président de la République,
M. Abdelaziz Bouteflika, un
accueil "qui dépasse les
usages traditionnels", a-t-il
tenu à préciser.
Dans ce contexte, M. Béji
Caïd Essebsi a rappelé que le
Président Bouteflika lui avait
consacré beaucoup de temps.
"Il a rendu un honneur parti-
culier à la Tunisie", a-t-il esti-
caments. Des budgets
colossaux sont
consacrés chaque
année par les pays
africains pour
importer ces pro-
duits, selon ces
experts.
Le développement de la
transformation des ressources
minières permettra de créer de
la valeur ajoutée dans ces pays,
qui se contentent actuellement
de vendre les richesses de leur
sous-sol à l’état brut et à des
prix insignifiants, ont souligné
ces experts. Le secrétaire
général du ministère de
l’Industrie, de la PME et de la
Promotion de l’investissement,
M. Abderazak Hani, a indiqué
que l’Algérie ainsi que les
autres membres de l’UA, sont
déterminés à travailler
ensemble pour développer
leurs industries et réduire leur
dépendance vis-à-vis des
importations. Il s’agit a-t-il dit,
d’actions ciblées qui concer-
nent des secteurs prédéfinis, en
l’occurrence les industries
agroalimentaires, la fabrication
Algérie-ONU
Jazaïry s'est "félicité du fait
que le Conseil ait contribué à
faire progresser la discussion
sur une nouvelle thématique, à
savoir l'impact sur les droits de
l'homme du paiement de ran-
çons à des terroristes dans le
contexte de prises d'otages".
Il a tenu, à cet égard, à for-
muler "le souhait que le comité
consultatif pourra soumettre au
Conseil une étude sur cette
question".
Le diplomate algérien a, par
ailleurs, mis en avant les ensei-
FMI
l'assemblée générale annuelle
de la Banque interaméricaine
de développement (BID).
Il suggère aux pays de la
région latino-américaine
d'opter, notamment pour une
plus grande flexibilité des
taux de changes à la hausse,
un éventail plus approprié de
politiques monétaires et bud-
gétaires et des régulations
financières adéquates" afin
d'éviter une surchauffe et
enrayer la hausse du crédit.
"Dans certains cas, les
contrôles de capitaux peuvent
aussi être utiles. Mais ils ne
doivent pas se substituer à des
ajustements politiques fonda-
Coopération
mé. Evaluant les entretiens
qu'il a eus avec les respon-
sables algériens, le Premier
ministre tunisien a mis en
avant "le grand succès" qu'a
connu sa dernière visite en
Algérie. L'Algérie a accor-
dé à la Tunisie une aide "de
l'ordre de 100 millions de
dollars, dont une partie sous
forme de don", a-t-il ajouté
rappelant que "cette initiative
de l'Algérie est intervenue
sans qu'il y ait sollicitation de
la part de la Tunisie".
de médicaments et la
transformation des res-
sources minières.
De son côté, le
représentant de
l’Organisation
des Nations unies
pour le développe-
ment industriel
(ONUDI) a confir-
mé la disponibilité
de son organisation
à travailler de concert avec
les pays de l’UA pour la mise
en œuvre de l’AIDA et à four-
nir le savoir-faire technique
nécessaire pour une application
efficiente des programmes de
développement des industries
africaines. Le représentant
de l’UA, M. Husseim a estimé
quant à lui que la rencontre
d’Alger veut concrétiser les
décisions prises lors de la dixiè-
me session ordinaire de la
Conférence des Chefs d’Etat et
de gouvernement de l’Union,
tenue à Addis-Abeba
(Ethiopie) en janvier 2008 en
faveur du développement de
l’industrie en Afrique.
Il a souligné, dans ce
mentaux", a ajouté le respon-
sable du FMI,
Le FMI, qui a relevé ses
prévisions de croissance pour
l'Amérique latine à 4,3% en
2011, avait paru approuver
les mesures prises cet hiver
par le Brésil pour enrayer la
hausse de sa monnaie, le réal.
"Nos percevons ces
mesures comme des mesures
macroéconomiques de pru-
dence destinées à renforcer le
système bancaire du Brésil
face à de forts afflux de capi-
taux, et en ce sens, elle peu-
vent représenter une partie
appropriée du remède",
déclarait en janvier la porte-
Lundi 28 Mars 2011
contexte, qu’une bonne mise en
application de l’AIDA permet-
trait à moyen et long termes un
réel développement des indus-
tries à valeur ajoutée en
Afrique, rappelant que cette
feuille de route comprend 23
programmes et 53 projets des-
tinés à l’amélioration du niveau
industriel en Afrique.
La présidente de la ''CAMI-
18'', tenue en 2008 en Afrique
du Sud, a estimé quant à elle
que ''malgré le long chemin à
emprunter pour pouvoir trans-
former eux-mêmes leurs res-
sources naturelles et profiter de
la valeur ajoutée générée, les
pays africains sont capables
ensemble de parvenir à réaliser
cet objectif''.
La CAMI-19 d’Alger porte
sur la ''Promotion de la compé-
titivité des industries africaines
par l’augmentation et l’amélio-
ration de la valeur ajoutée''.
Quelque 300 fonctionnaires et
experts africains prendront part
à cette conférence, organisée
par l’Algérie en collaboration
avec l’ONUDI et l’Union afri-
caine, rappelle t-on.
gnements pouvant être tirés de
ces travaux, en premier le "par-
achèvement laborieux du pro-
cessus de réexamen quinquen-
nal du Conseil".
M. Jazaïry a, en outre, souli-
gné le consensus atteint autour
du projet de résolution portant
sur la lutte contre l'intolérance
et la haine basées sur l'affilia-
tion religieuse, précisant que ce
consensus constitue une "avan-
cée significative".
parole du FMI, Caroline
Atkinson.
Du fait du déséquilibre de
la reprise économique à
l'échelle mondiale (elle est
lente dans les pays dévelop-
pés, vigoureuse dans les pays
émergents), les capitaux
internationaux à la recherche
de rendements élevés se pré-
cipitent là où la croissance
est forte.
Le Brésil et d'autres pays
émergents se sont plaints à
plusieurs reprises de l'effet
déstabilisant de ces mouve-
ments financiers.
9
APN
Ziari reçoit
l’ambassadeur d’Iran
Le président de l'Assemblée populaire nationale
(APN) M. Abdelaziz Ziari a reçu hier à Alger
l'ambassadeur de la République islamique d'Iran à
Alger M. Mahmoud Mohamedi. Les deux parties
ont examiné les moyens de renforcer la coopération
bilatérale, a indiqué un communiqué de l'APN.
"La rencontre était l'occasion pour les deux
parties d'évoquer l'état de la coopération qui ne
cesse d'évoluer entre les deux pays", a souligné le
communiqué qui a ajouté que "l'entretien a
également porté sur les moyens de la dynamiser
dans différents domaines y compris la coopération
parlementaire à travers les deux groupes d'amitié".
Les deux parties, a précisé la même source, ont
relevé l'importance d'intensifier les visites et les
rencontres entre les Parlements des deux pays eu
égard au rôle qu'ils jouent dans le renforcement des
relations bilatérales dans différents domaines"
Algérie-Maroc
M. Djiar s'entretient avec
son homologue maro-
cain sur les perspectives
de coopération
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M.
Hachemi Djiar s'est entretenu, hier à Annaba, avec
son homologue marocain M. Moncef Belkhayat, a
indiqué hier un communiqué du ministère de la
Jeunesse et des Sports (MJS).
L'entretien a porté essentiellement sur les voies
et moyens à même de renforcer la coopération
entre les deux pays dans les domaines du sport et
de la jeunesse.
Pour rappel, les deux ministres assisteront, ce
soir à Annaba, au match qui va opposer la sélection
nationale de football à son homologue marocaine.
Communauté algérienne
à l’étranger
Benatallah en France
Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des
Affaires étrangères chargé de la communauté
nationale à l'étranger, M. Halim Benatallah effec-
tuera une visite en France à partir d’aujourd’hui, a
indiqué hier, un communiqué du ministère des
Affaires étrangères.
Au cours de cette visite, M. Benatallah effec-
tuera une tournée dans certaines des représenta-
tions consulaires algériennes en France, précise la
même source.
Le secrétaire d'Etat doit aussi rencontrer les
membres de la communauté nationale ainsi que
des représentants du mouvement associatif, signale
encore le ministère.
Une délégation
onusienne visite le
camp de transit de
Djanet
Une délégation composée de représentants du
Haut Commissariat des Nations unies pour les
réfugiés (HCR), du ministère des Affaires étran-
gères Algérien (MAE) et du Croissant-Rouge
Algérien (CRA), a visité le site d’accueil et le
camp de transit des migrants de Djanet, a-t-on
appris hier, auprès de la cellule de wilaya d’Illizi
chargée du dispositif d’accueil et de rapatrie-
ment. La visite, samedi, au niveau du camp de
transit de Djanet a permis à la délégation de
s’enquérir des conditions de restauration et d’hé-
bergement des déplacés, en majorité des
Africains ayant fui la Libye en proie à des
troubles, et se sont informé des moyens de trans-
port pour leur acheminement vers leurs pays
d’origine. La délégation s’est ensuite déplacé
au poste frontalier de Tinalkoum (260 km de
Djanet), pour assister à l’accueil de 37 déplacés
maliens, fuyant les violences en Libye, et aux
procédures de facilitation de leur entrée sur le
territoire Algérien, avant leur transfert vers les
sites d’accueil et d’hébergement de Djanet. La
délégation visitera lundi les trois sites d’accueil
et d’hébergement du poste de contrôle frontalier
de Debdeb, a ajouté la même source. Le repré-
sentant du HCR, M. Abdelkrim Ghoul, rencontré
par l’APS à Illizi, a salué les efforts et moyens
déployés par l’Etat algérien pour l’accueil et la
prise en charge des déplacés. M. Ghoul s’est
félicité également des efforts déployés par les
pouvoirs publics algériens au niveau des quatre
sites d’accueil et d’hébergement de Tarat,
Tinalkoum et Djanet, visité par la délégation
onusienne depuis le 22 mars dernier.
EL MOUDJAHID
Libye La Ligue arabe participera à la réunion internationale de Londres
L a Ligue arabe a annoncé hier sa
participation mardi à la réunion
internationale consultative de
Londres à laquelle a appelé la Grande-
Bretagne pour examiner la situation en
Libye. Le secrétaire général de la Ligue
arabe M. Amr Moussa a chargé, selon des
sources de la Ligue, une délégation de
participer à la réunion à laquelle partici-
peront également les parties concernées
notamment les pays de la coalition,
l'Union africaine (UA), l'Organisation de
la conférence islamique (OCI), les pays
membres du Conseil de sécurité et les
pays voisins de la Libye.
La réunion vise, selon les mêmes
sources, à "coordonner les positions et à
œuvrer dans le cadre de la coalition". Elle
est importante car "elle aborde pour la
première fois les solutions politiques qui
s'imposent à la Libye".
Cette réunion est la deuxième du
genre après celle tenue à Paris la semai-
ne dernière qui a lancé les opérations
Les rebelles s'emparent
du terminal pétrolier
de Ras Lanouf
Les rebelles libyens ont repris
hier, le contrôle du terminal pétrolier
de Ras Lanouf dans l'est de la Libye,
ont rapporté des médias citant des
correspondants sur place. Ras
Lanouf avait été repris aux rebelles
le 12 mars par les forces loyalistes
au dirigeant libyen, le colonel
Maammar El-Gueddafi, confronté
depuis le 15 février dernier à une
insurrection sans précédent. Ras
Lanouf est situé à 370 km à l'ouest
de Benghazi, le bastion des rebelles
dans l'Est, et à 210 km d'Ajdabiya,
tombée samedi aux mains de la
rébellion contre le régime en place
en Libye. Après Ajdabiya, située à
160 km au sud de Benghazi, les
rebelles se sont emparés de la ville
pétrolière de Brega, à 80 km plus à
l'ouest, selon des médias. Ces déve-
loppements interviennent alors que
les opérations militaires internatio-
nales, lancées le 19 mars, se pour-
suivaient dans le pays. Selon le
Pentagone, les avions de la coalition
ont effectué 160 sorties samedi,
contre 153 vendredi.
La coalition ne fournit pas
d'armes aux rebelles
Les forces internationales ne
fournissent pas d'armes aux rebelles
libyens et ne comptent pas le faire,
conformément à l'embargo en
vigueur, a indiqué hier, le ministre
britannique de la Défense Liam Fox.
"Nous n'armons pas les rebelles,
nous ne prévoyons pas de le faire",
a déclaré M. Fox à des médias, en
marge d'une réunion de l'OTAN à
Bruxelles où l'Otan se prépare à
prendre le commandement des opé-
rations militaires en Libye et sou-
haite strictement limiter les frappes
à la protection des civils et des
zones habitées. Il y a un embargo de
l'Onu sur les armes à destination de
ce pays et "nous devons l'accepter",
a ajouté le ministre britannique. M.
Fox a tenu ces propos en réaction à
un article paru dans la presse bri-
tannique qui a cité des sources
proches du ministère de la Défense,
selon lequel la Grande-Bretagne et
ses alliés préparent des plans pour
armer les rebelles libyens afin de
hâter la défaite du colonel
Maâmmar El-Gueddafi. Le régime
du colonel El-Gueddafi est confron-
té depuis le 15 février à une révolte
populaire qui a fait des centaines de
morts. Le Conseil de sécurité de
l'ONU a adopté la résolution 1973
autorisant l'instauration d'une zone
d'exclusion aérienne au-dessus de la
Libye. Cette approbation a été suivie
d'un sommet tripartite sur la Libye
tenu à Paris, et à l'issue duquel la
France avait effectué sa première
frappe aérienne contre les forces
libyennes. Depuis cette date, plu-
sieurs pays ont adhéré à cette action
en annonçant leur participation aux
opérations militaires qui ont fait
déjà près d'une centaines de per-
sonnes, dont de nombreux civils,
selon des médias officiels
libyens.
Monde 13
militaires internationales contre la Libye.
Le président de la commission de
l'UA, M. Jean Ping, a déclaré samedi au
Plus de 35 pays
Caire que les pays africains avaient confirment leur
annoncé leur "position unifiée" depuis
longtemps, soulignant que l'UA avait participation à la réunion
décidé le 10 mars, soit sept jours avant
l'adoption de la résolution du Conseil de Plus de 35 pays ont déjà confirmé
sécurité, la mise en place d'un cadre d'ac- leur participation à la réunion demain,
tion pour le traitement de la question à Londres du groupe de contact poli-
libyenne. Une feuille de route avait été tique sur l'opération militaire en
élaborée et un groupe de contact constitué Libye, a annoncé hier, une source
de 5 chefs d'Etat avait été mis sur pied officielle à Londres. "Les ministres
pour examiner la question.
L'UA, a-t-il dit, continuera à oeuvrer des Affaires étrangères de plus de 35
sur la base de cette feuille de route. M. pays ont déjà confirmé leur présen-
Ping qui a proposé à la Ligue arabe la ce", aux côtés de la secrétaire d'Etat
feuille de route pour la résolution de la américaine Hillary Clinton et du
crise en Libye a affirmé que l'UA n'était secrétaire général des Nations unies
pas membre de la coalition et n'entrete- Ban Ki-moon dont la venue avait été
nait aucun lien avec elle, exprimant sa annoncée dernièrement", a précisé le
conviction que l'urgence résidait dans ministère britannique des Affaires
une solution adéquate pour le bien du étrangères dans un communiqué. Le
peuple libyen. président de la Commission de
l'Union africaine Jean Ping assistera
également à cette réunion, a indiqué
Robert Gates estime "très compliqué" le Foreign Office. Samedi, le gouver-
tout changement de régime en Libye
nement britannique avait également
fait état de la présence du Premier
ponsable américain a tenu à pré-
ministre qatari Hamad ben Jassem.
L e secrétaire américain à la
Défense Robert Gates a
jugé hier "très compliqué"
tout changement de régime en
ciser que l'objectif de l'interven-
tion occidentale en Libye "n'est
pas de renverser le colonel El- Le président iranien
Libye, où la coalition internatio-
nale poursuivait ses opérations
Gueddafi. M. Gates et la secrétai-
re d'Etat Hillary Clinton ont indi- “Les pays occidentaux
militaire contre les forces du
colonel Maâmmar El-Gueddafi.
qué que de nombreux diplomates
et responsables militaires libyens
cherchent seulement
"Comme nous l'avons vu par le
passé, un changement de régime
ont commencé à faire défection
au sein du régime d'El-Gueddafi.
à défendre leurs
est quelque chose de très compli-
qué, parfois cela prend beaucoup
"Il y a de nombreux diplo-
mates et chefs militaires en Libye
intérêts illégitimes”
de temps, parfois cela peut arri- qui basculent, qui changent de Le président iranien Mahmoud
ver très vite. Mais cela n'a jamais côté, qui font défection parce Ahmadinejad a émis hier, de vives cri-
fait partie de l'objectif militaire" qu'ils voient comment ça va se tiques contre les Etats-Unis et les pays
en Libye, a déclaré M. Gates dans terminer", a affirmé Mme Clinton. occidentaux concernant les frappes mili-
une émission télévisée. Ce res- taires en Libye, en affirmant que ces der-
niers ne cherchent qu'à défendre leurs
"intérêts illégitimes".
Washington évoque des "défections" au sein du régime "Les gouvernements oppresseurs,
De nombreux diplomates et gent de côté, qui font défection du régime libyen peuvent "faire malgré les leçons que leur ont donné les
responsables militaires libyens parce qu'ils voient comment ça défaut au colonel El-Gueddafi". peuples irakien et afghan et la haine des
ont fait défection en Libye, ont va se terminer", a déclaré la "Ne sous-estimez pas la pos- opinions publiques, répètent leurs erreurs
indiqué hier des responsables secrétaire d'Etat américaine, sibilité que des éléments du régi- et sous divers prétextes bombardent les
américains. "Il y a de nombreux Hillary Clinton. De son côté, le me craquent et fassent défaut au civils innocents et détruisent les infra-
diplomates et chefs militaires en secrétaire à la Défense Robert leader libyen", a-t-il estimé, dans structures des autres pays pour les domi-
Libye qui basculent, qui chan- Gates a jugé que des membres une déclaration à des médias. ner", a déclaré M. Ahmadinejad.
Les Occidentaux cherchent à "s'assu-
rer de l'énergie bon marché" et "lancer
Manifestation à Madrid contre l'intervention militaire des guerres pour sortir de la crise écono-
Des milliers de personnes ont
mique", a-t-il ajouté lors d'une cérémonie
en présence des présidents irakien,
manifesté dans les rues de
Madrid samedi pour protester
afghan, tadjik, turkmène et arménien, en
visite à Téhéran pour fêter le nouvel an
contre l'intervention militaire en
"Norouz".
Libye à l'appel d'organisations Depuis le 19 mars, une coalition inter-
des droits de l'homme et sociales.
nationale, composée en grande partie de
Les organisateurs de la mani- forces américaines, britanniques et fran-
festation ont souligné "l'hypocri-
çaises mènent des frappes aériennes en
sie" des pays qui se sont engagés Libye dans le cadre de la résolution 1973
dans l'intervention militaire
du Conseil de Sécurité de l'ONU, censée
contre le leader libyen Maammar établir une zone d'exclusion aérienne.
El Gueddafi et le fait que "beau-
Ces opérations ont soulevé de vives
coup d'entre eux l'avaient soutenu critiques à travers le monde, et beaucoup
et lui avaient vendu des armes,
de pays estiment que la coalition a dépas-
tout en important du pétrole et du sé le mandat de l'ONU, accusant les
gaz libyen". Les manifestants ont
alliés de ne pas chercher seulement à pro-
condamné ce qu'ils appelaient "la téger les civils mais de vouloir renverser
politique impérialiste" qui a
militairement le rapport de force en Libye
contribué à l'agitation sociale et pour faire tomber le régime.
économique dans le Monde
Yémen Syrie-Koweït
Abdallah Saleh pour un transfert "pacifique" Le Koweït exprime son soutien à la sécurité
du pouvoir et "sans pression" et à la stabilité de la Syrie
Le président yéménite Ali quel prix pour le transférer de L'émir du Koweït Cheikh Sabal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah a souligné hier,
Abdallah Saleh a réitéré son manière pacifique et aucune- son soutien à la sécurité et à la stabilité de la Syrie, secouée par des troubles
appel au dialogue à l'opposition ment sous la pression", a-t-il notamment dans le sud du pays, a rapporté l'agence de presse syrienne SANA.
se disant d'accord pour un trans- souligné. Le président Saleh a Lors d'un entretien téléphonique avec le président syrien Bashar al-Assad,
fert "pacifique" du pouvoir à répété son appel au dialogue l'émir du Koweït a affirmé que son pays "reste aux côtés de la Syrie contre toute
une "institution capable de aux opposants : "Qu'on se tentative de nuire à sa sécurité et à sa stabilité", en se disant persuadé de la capa-
représenter le peuple", dans une réconcilie et qu'on transfère le cité des autorités et du peuple syriens de "déjouer toutes ces tentatives". La Syrie
interview à la télévision Al- pouvoir dans deux mois, dans est en proie depuis 13 jours à une contestation sans précédent contre le régime.
Arabiya diffusée dans la nuit de quatre mois et même dans une
samedi à dimanche. "Nous leur heure non pas à des personnes
disons, venez, discutons mais au peuple à travers ses Douze morts dans les incidents de Lattaquié
ensemble d'une solution à feu institutions représentatives".
doux consistant à transférer le "Je suis responsable de la sécu- Douze personnes, dont deux éléments armés, ont été tuées dans les incidents
survenus samedi dans la ville de Lattaquié (nord-ouest de la Syrie), indique un
pouvoir pacifiquement. Nous ne rité du pays que je dois condui-
nous agrippons pas au pouvoir re en eaux calmes", a-t-il enco- nouveau bilan annoncé hier, par une source officielle. "Le bilan officiel samedi à
Lattaquié est de dix membres des forces de sécurité et civils ainsi que deux
mais on ne peut pas le donner à re dit. Le Yémen est en proie
n'importe qui", a déclaré M. depuis plusieurs semaines à un hommes armés tués dans une agression contre les forces de l'ordre", a affirmé à la
presse la conseillère du président Bachar al-Assad, Bouthaina Chaabane. Selon la
Saleh, à propos de l'opposition mouvement de contestation qui conseillère, cette agression a été perpétrée par des "extrémistes" avec l'objectif de
qui réclame son départ immé- réclame des réformes et le "susciter des dissensions confessionnelles dans le pays".
diat. "Je n'ai pas pour culture de départ du président Ali APS
m'accrocher au pouvoir, mais je Abdullah Saleh, au pouvoir
vais m'y accrocher à n'importe depuis 32 ans.
Lundi 28 Mars 2011
EL MOUDJAHID
Culture 15

Arts plastiques : Exposition de l’artiste peintre Tlemcen, capitale de la culture

islamique
Abdenour Bouderbala
Préparatifs pour
La main magique la phase internationale

L e plateau de infrastructure hôtelière

Située sur la côte ouest d’Alger dans la région touristique de Ain Benian en bordure de
mer, la galerie d’art Lina qui existe depuis mai 2008 commence à attirer du monde parmi
des artistes peintres de renom comme Bourdine et bien d’autres .
Bouderbala a su faire
contre mauvaise fortune
bon cœur puisqu’il a trouvé
sa voie dans l’expression
artistique. Un grand défi et
une leçon d’espoir pour ce
peintre qui a réalisé une
vingtaine de tableaux qui
comportent chacun une
facette de l’imaginaire
ingénieux de l’artiste. Mais
ne dit-on pas comme le
vieil adage que «Tant qu’il
ya de la vie, il ya de l’es-
poir» ? Ce travail polyva-
lent dans la mesure où les
tableaux exposés sont des
dessins esquissés d’une
main qui semble experte
tant on a de la peine à croi-
re par-delà ces formes géo-
métriques ou abstraites
dans laquelle domine des
couleurs chaudes que le
peintre malgré son désavan-
tage physque ait pu réaliser
Lalla Setti sur- de 500 lits attire dès à
plombant la ville présent de nombreux
de Tlemcen enregistre visiteurs et offre au site
d’importants travaux de Lalla Setti un atout
d’aménagement en pré- supplémentaire pour
galerie écrit dans sa présen- vision de l’ouverture promouvoir le tourisme
tation : «Abdenour de la phase internatio- local.
Bouderbala ne prouve-t-il nale de la manifestation A proximité de l’hô-
pas une attitude humaine "Tlemcen, capitale de la tel se dresse un chapi-
constructive, positive et culture islamique teau géant qui va abriter
sereine en défiant son désa- 2011", prévue le 16 les festivités relatives à
vantage physique ?». Plus avril coïncidant avec l’événement. Il peut
loin, il ajoute ses phrases
révélatrices du talent incon-
testable des grandes figures
de la littérature ou autres
qui ont su surmonter
l’épreuve physique et par-
fois même en tirer profit ou
encore les magnifier en les
sublimant dans leurs
œuvres : «Abdenour
Bouderbala à l’instar de
Démosthène écrit-il-, Fédor
Dostoïevski, Frida Kahlo
ou Helen Keller (affectés de
pathologies diverses) pour-
suit les traces de ces
hommes et ces femmes qui
ont refusé de capituler
contribuant éternellement à "Youm El Ilm". Des tra- accueillir plus de 5.000

C
et espace qui ambi-
tionne d’être un
véritable pôle cultu-
rel est une galerie pas
comme les autres puis-
qu’elle a déjà organisé des
ventes dédicaces avec le
dernier livre de Boudjmaa
Kareche, ses chroniques sur
le cinéma algérien intitulé
«Juste un mot» .
Mais les initiatives forts
louables de son fondateur
Omar Kehouadji ne se sont
pas arrêtées en si bon che-
min car au-delà car outre
les librairies qui s’offrent
au regard du visiteur dans
cet agglomérat de villas
somptueuses à proximité de
la plage, on nous apprend
que des concerts sont don-
nés pour égayer les soirées
des habitants. Sous le
thème enchanteur des
«Evasions printanières», la
galerie Lina a organisé
samedi dernier le vernissa-
ge de l’exposition de l’ar-
tiste Abdenour Bouderbala
,lauréat du prix en Lybie de
la Médaille des peintres
désavantagés physique-
ment. La particularité de
cette exposition réside dans
le fait qu’elle opte pour un
concept nouveau : Celui
(parallèlement de faire figu-
rer un panel de gens
connus) d’offrir ses
cimaises à un artiste de 29
ans qui peint depuis des
années alors qu’il a un han-
dicap physique majeur, lui
qui a commencé à présenter
un intérêt pour toute chose
artistique guidé par une
sorte de sixième sens des-
sinait des croquis à l’âge de
5 ans. On peut bien dire
face à l’entrave psychomo-
trice que Nouredine
seul ces œuvres magni-
fiques. Des tableaux aux
titres évocateurs tels que :
La société, La mort, La
rage, Arlequin, Angoisses,
L’œil du destin, Mauresque,
La Vérité ,suggèrent un uni-
vers angoissé, des question-
nements sur la foi, on la
devine créatrice chez notre
artiste qui doit posséder un
don certain pour l’art à voir
les touches de peinture
orangeâtres qui décorent un
univers où se lit la passion
silencieuse de l’artiste et
rappellent par endroit les
peintures du célèbre Van
Gogh.
A contempler l’étendue
du travail artistique ,on a
concrètement du mal à réa-
liser qu’elle ont été pour
l’artiste handicapé le fruits
d’efforts surhumains,
d’ailleurs le directeur de la
cette chaîne culturelle uni-
verselle.»
L’exposition mérite lar-
gement le détour car on y
découvre un espace propice
à l’expression ouvert sur les
jeunes nouveautés que ces
promoteurs désirent lancer
en défrichant le terrain
artistique pour offrir aux
amateurs de tous bords
dans une région touristique
des espaces de détente mais
aussi de réflexion et d’ins-
truction chers à l’esprit.
Une nouvelle tribune qui
travaille à partir du littoral à
la promotion de l’art, c’est
une occasion inespérée et
une véritable aubaine pour
les artistes désireux de se
faire connaître. La galerie
Lina accueille notre artiste
pendant près d’une semai-
ne, elle se termine le 2 avril.
Lynda Graba
vaux sont en cours pour personnes et couvre
élargir les axes routiers une superficie de plus
menant vers Lalla Setti, de 5.000 mètres carrés,
en plus de leur revête- a indiqué le représen-
ment, ce qui rend ce site tant de la firme alle-
plus attractif surtout mande qui réalise son
avec les aménagements montage en charpente
effectués sur les divers métallique.
Par ailleurs, prati-
carrefours devenus de
quement tous les grands
plus en plus fleuris. Des
boulevards et cités de
structures déjà exis-
tantes sur le site font Tlemcen font l'objet de
l'objet également de travaux d’embellisse-
ment, notamment au
travaux de ravalement
centre-ville où divers
des façades.
aménagements ont été
Les préparatifs
effectués pour donner, à
s’étendent également à
"la perle du Maghreb",
l’hôtel Renaissance,
toute sa splendeur le 16
pratiquement achevé et
qui devrait recevoir les avril prochain, date de
invités de Tlemcen lors l’ouverture de la phase
de l’ouverture de ce internationale de la
grand événement cultu- manifestation
rel international. Dotée "Tlemcen, capitale de la
d’une architecture culture islamique
exceptionnelle, cette 2011".

Slim, le père de "Zid ya Bouzid" hôte du Centre cultuel algérien de Paris

Qui ne se souvient pas des personnages de Bouzid et de Zina, celle qui, pour échapper à un mariage
imposé, prit la fuite et rencontra sur son chemin ce "besbassi" dont elle ne se séparera jamais.
traquant l’injustice, flanqué en perma-
nence de ce "gat m’digouti" (le chat
dégouté) est Slim, celui qui a su
dépeindre comme nul autre pareil, à
toute une génération de lecteurs à l’affut,
les tribulations de ce duo va-t-en guerre.
Ce bédéiste pince sans rire, hôte, vendre-
di soir du Centre culturel algérien
(CCA), est longuement revenu, non sans
humilité sur son parcours d’artiste, de
caricaturiste et de cinéaste d’animation,
qui a fait preuve d’une exceptionnelle
subtilité pour brosser à ses lecteurs une
fresque de l’histoire de l’Algérie indé-
pendante à travers les pérégrinations
hilarantes de Bouzid et de sa tendre et
violente Zina. De son vrai nom, Menouar
Merabtene, Slim qui a contribué à créer
l’âge d’or de la bande dessinée algérien-
(1995)", "Aïnterdit" (1996), "Retour
d'Ahuristan" (1997) et "Walou à l'horizon
" (2003). Au début, "Je voulais, faire du
cinéma, puis le hasard a voulu que je
rencontre des bédéistes, notamment
Maz, et c’est ainsi que je me suis consa-
cré à la BD", a-t-il confié au public, sou-
lignant que la rue est sa muse, et ses
répliques, son répertoire.
"J’ai créé des personnages algériens
pour mon pays mais je suis avant tout un
dessinateur qui raconte des histoires cen-
sées faire sourire et réfléchir", a expli-
qué Slim. "Je me suis souvent inspiré de
scènes dont j’étais témoin dans la rue,
ainsi que de la vie quotidienne des gens
pour donner vie à mes personnages", a-
t-il dit, et que trouver de mieux pour
raconter avec dérision, la société, ses
sans complaisance aucune mais non
sans humour, le quotidien des Algériens
sous le crayon corrosif de Slim.
L'avènement de la presse privée lui a éga-
lement donné l’occasion de s'exprimer à
travers l'hebdomadaire satirique "El
manchar", créé avec un groupe de dessi-
nateurs et de bédéistes. Le succès de la
démarche fut tel que l’hebdomadaire
devient très vite incontournable dans le
champ médiatique de l’Algérie pluralis-
te. L’avènement de la décennie noire et
les multiples assassinats d’intellectuels,
d’artistes et de journalistes qui ont
endeuillé le pays l’ont toutefois conduit
comme tant d'autres, à quitter l'Algérie.
Il s'installera en France où il continuera
à produire régulièrement des albums
aussi tordants les uns que les autres. Slim

L a rencontre de ce duo légendaire,

lui en gandoura immuable, elle en
haïek m’rama (voile en soie pure)
et sarouel shelka (pantalon à fentes), à
petit pois, dévoilant discrètement ses
jambes, se fera non loin de Oued
Tchicha, douar de Zina, mais Bouzid est
un aventurier et ne se mariera jamais
avec la "bombe dialou". Le père de ce
couple, hors normes, réfractaire à toutes
les hypocrisies, aux tabous, intrépide,
ne, née au début des années 1960, a rap-
pelé que ses dessins d’abord publiés dans
la presse algérienne ont été réunis sous
la forme d’album dont le premier
"Moustache et les frères Belgacem" est
sorti en 1968. Il sera suivi de "Chkoune
kidnapali Zina diali" (1974) "Zid Ya
Bouzid" (Tome 1et 2) 1980, "La boîte à
chique" (BAC) (1989), " Il était une fois
Rien" (1989), Bouzid et le vote (1991),
"Le Monde merveilleux des barbus
Lundi 28 Mars 2011
mœurs, ses dérapages mais aussi ses
espoirs, que Slim a fait porter à ses per-
sonnages principaux comme autant
d’oriflammes. Tendre et cruel à la fois, il
n’a jamais cessé d’impressionner ses lec-
teurs assidus, par sa probité et le regard
sans concessions qu’il portait sur cer-
taines parjures et certaines vérités
sociales. Durant les années 80, l’hebdo-
madaire "Algérie actualité" publiait une
page de bandes dessinées qui relataient
a également collaboré dans de nombreux
journaux et magazines internationaux
dont le journal "L'Humanité" de 1995 à
1997. Il contribue régulièrement aussi à
la création artistique de campagnes
publicitaires pour de grands groupes
mondiaux.
Il a en outre à son actif, des films
d’animation, dont "Galal, Gasba et
dinars", "Bouzid et la superamine" et
"Bouzid et le train".
16 Forum EL MOUDJAHID

M. Mohamed Aïssaoui, directeur général de l’Institut algérien

Lanormeestunformidableinvestissement
◗ L’Institut algérien de normali-
sation (Ianor) a élaboré en
2010 quelque 700 normes
algériennes touchant plusieurs
secteurs de production et de ser-
vices, a indiqué hier son directeur
général M. Mohamed Chaïeb
Aissaoui.
“Ianor, qui produisait aupara-
vant entre 50 et 60 normes natio-
nales par an, a élaboré et publié
en 2010 environ 700 normes au
niveau national”, a affirmé M.
Aissaoui lors du Forum d’El
Moudjahid, précisant que son
organisme table sur la création de
1.000 nouvelles normes algé-
riennes en 2014.
Les normes élaborées par
l’Institut concernent les produits
nationaux industriels et agroali-
mentaires des secteurs public et
privé, a encore indiqué le DG de
l’Ianor lors de cette rencontre
tenue à l’occasion de la Journée
arabe de la normalisation, placée
cette année sous le thème ''la qua- Ph. Nacéra I.
lité des produits: protection du
consommateur et aide à l’exporta-
tion”. Concernant les produits cer- celle-ci, d’être référencé à l’étranger et donc
tifiés par l’Ianor en 2010, leur Par Tahar Mohamed de pouvoir imposer ses produits ou à tout le Des programmes
nombre s’est élevé à 111, a-t-il Al Anouar moins de pouvoir discuter sur un pied d’égali- d’accompagnement
ajouté, soulignant que150 produits té. Le défi de la qualité à relever pour l’entre-
devraient obtenir leur certification prise qui peut exporter est de regarder au-delà existent
L
a commémoration de la 13e journée
à la fin de l’année en cours. arabe de la Normalisation du contexte local, s’informer sur les
Soulignant l’importance pour organisée le 27 mars de spécificités des pays étran- Le directeur général de l’IANOR
les entreprises de mettre leurs chaque année a donné lieu, hier, gers, qu’il s’agisse des a rappelé qu’il existe des pro-
produits et systèmes de gestion à une intervention du directeur besoins des clients grammes d’accompagnement.
aux normes de la qualité requise, général de l’Institut algérien potentiels ou des Il a aussi évoqué les entre-
le même responsable a fait savoir de la normalisation contraintes à prises qui ont bénéficié des
que l’Algérie, qui ''avait moins de (IANOR), M. Mohamed respecter, y programmes de mise à
50 entreprises certifiées ISO 9001 Chaïb Aïssaoui. Selon le livrer des pro- niveau, notamment au
(management de la qualité) en vœu du premier responsable duits ou ser- niveau de l’industrie, mais
2000, a vu ce nombre dépasser de l’institution, cette jour- vices de quali- mise à niveau par rapport
actuellement les 1.100 entrepri- née devait servir à faire le té réellement à quoi, dit-il. La Tunisie,
ses''. bilan des activités relatives à adaptés. le Maroc et ailleurs nous
Cependant, a-t-il déploré, cela la normalisation, tant au Selon la taille inondent de leurs produits,
''est en deçà de nos ambitions en niveau national que dans le et la structure des alors que les exportations
tant qu’institution étant donnée cadre des institutions régionales et entreprises, cet engage- algériennes hors hydrocar-
l’importance et la densité du tissu internationales spécialisées où ment pour la qualité à l’expor- bures ne dépassent pas un mil-
économique et industriel de l’IANOR est parti prenante à l’image de tation est assez variable. Il est égale- liard de dollars (dont 200 millions
l’Algérie''. l’Organisation arabe du développement indus- ment dépendant des moyens disponibles, des de produits finaux). Quand est-ce que
“Nous visons à atteindre 2.000 triel et minier. volumes de ventes prévisionnels et du secteur l’entreprise algérienne sera compétitive, s’in-
entreprises certifiées ISO 9001 en cause. terroge encore l’orateur. Quand irons-nous sur
d’ici 2012 à 2013 avant de tou- les marchés arabes et étrangers. L’Algérie a
Contribuer à vulgariser des opportunités à faire valoir en ressources
cher 3000 entreprises en 2014”, a
ajouté M. Aissaoui, qui a insisté et sensibiliser L’Algérie partie intégrante naturelles et humaines. Nous disposons de
sur les actions entreprises par Le directeur général de l’IANOR souhaite, des organismes beaucoup de produits comparatifs, que les
autres n’ont pas. La brique pour ne parler que
l’Ianor sur le plan national et inter-
national.
à travers son intervention, contribuer à la vul-
garisation et à la sensibilisation sur la
internationaux de ce produit revient à 0,8 euro en Algérie,
Il a indiqué à Le directeur général de l’IANOR, a rappe- alors que dans les pays européens, elle revient
politique nationale et internationale et lé que l’Algérie est depuis l’indépendance le à un euro, mais il y a un problème de confor-
L’IANOR
ce propos que d’évaluation de la conformité en faveur
l’Ianor vient de pays de la Ligue arabe qui produit beaucoup mité qui doit être respecté et qui s’allie aux
de la protection du consommateur et de normes qu’il situe à 9.000 normes/an. Il n’y mesures en vigueur, du pays ciblé. Si la brique
signer une
a élaboré
du soutien à l’exportation et au déve- a pas suffisamment d’engagement pour cette algérienne n’est pas conforme, elle ne peut
convention de loppement économique à l’engage-
partenariat avec norme arabe, souligne l’orateur, alors que des être sur les marchés étrangers. Il en est ainsi
ment de l’Etat en faveur d’une norma-
700 normes
le ministère de entreprises se plaignent de la concurrence, ou des produits rouges, des matériaux de
lisation volontaire axée sur le de la forme de concurrence qui leur est impo- construction, des produits relevant de la pétro-
l’Enseignement consommateur et le marché.

algériennes
supérieur et de la sée sur le marché. Jusqu’à quand doit-on fuir chimie.
Recherche scien- la coopération régionale et internationale, s’in-
tifique pour amélio- On ne peut ignorer terroge le directeur général de l’IANOR, qui
Nécessité d’un
rer les capacités
des établissements en 2010 la norme
On ne peut prétendre à une place
appelle à la mise au point d’une feuille de
route pour gérer les difficultés. La zone de
libre-échange ou encore l’Union Européenne
dépoussiérage
relevant du secteur Il faut donc un véritable dépoussiérage pour
au soleil dans le monde si dur de constituent des concurrents très rudes. La les rendre compétitifs et faire valoir la certifi-
dans l’innovation et l’exportation si l’on ignore les normes, les
la recherche-développement. connaissance des normes des pays à l’exté- cation des produits.
réglementations, les procédures d’homologa- rieur est nécessaire pour celui qui veut expor- Tous les produits qui sont en relation avec les
''Au niveau international, nous tion, les structures, qualité spécifique à un
avons signé des conventions avec ter. question de sécurité, de santé, ceux liés à la
marché et ce pour chacun des produits. C’est protection de l’environnement (produits de
des organismes de normalisation aujourd’hui un
américains, européens, maghré- l’hôtellerie, de la restauration), doivent avoir
préalable qu’il un rapport étroit pour leur commercialisation
bins et russes, afin d’arriver à une est nécessaire de
reconnaissance mutuelle des certi- avec les certificats de conformité. La crédi-
posséder parfai- bilité a partie liée avec l’efficacité, note
ficats de conformité'', a ajouté M. tement, souvent
Aissaoui. l’orateur.
dans le détail. De
Le DG de l’Ianor a relevé par façon plus expli-
ailleurs que l’Algérie, qui était clas-
sée à la 105e place par l’organisa-
cite, on peut L’exemple vient
tion mondiale de normalisation
ajouter que pour
être crédible sur de la Corée du Sud
(ISO), est passée aujourd’hui à la le plan de l’ex- Le directeur général de l’IANOR, cite le cas
46e. portation, il est particulièrement édifiant de la Corée du Sud
“L’Algérie occupe la 2e position bon de disposer où, dit-il, chaque Coréen est appelé à faire
dans le monde arabe et la 3e en d’une norme preuve d’efficacité dans son milieu pour pro-
Afrique, après l’Afrique du Sud et nationale offi- duire en qualité, en respectant les délais et en
l’Egypte”, a-t-il dit. cielle parce qu’il réduisant les coûts.
APS est difficile, sans
●●●

Lundi 28 Mars 2011

 EL MOUDJAHID
de la normalisation (IANOR), invité d’El Moudjahid
etunoutild’aideàl’export
●●●
Si l’on respecte cela, on est crédible sur le
marché. Pour M. Mohamed Chaïb Aïssaoui, le
marché régional est à notre porté. La Tunisie,
le Maroc, ne sont pas meilleurs que nous, mais
ils sont peut-être plus organisés. C’est tout.
Il faut que l’on commence à produire, car il
n’y a de richesse que l’homme. Il faut une
mobilisation de tous les instants et selon des
règles précises, à travers la norme, notam-
ment. Dans le débat, l’orateur a eu à préciser
sa pensée sur de nombreux points.
Un signal d’alarme
A propos de l’intervention du directeur géné-
ral de l’IANOR qui sonne comme un signal
d’alarme, selon un participant, la volonté poli-
tique existe, fait remarquer M. Aïssaoui. Pour
accompagner l’économie nationale et agir sur
le concept de qualité, les pouvoirs publics ont
mis en place un certain nombre d’organismes,
comme Algerac par exemple, pour la certifica-
tion. Il ont aussi renforcé les capacités interna-
tionales (ISO 105).
On devance pour cela des pays comme le
Maroc. L’Algérie est le deuxième pays arabe,
et le 3e en Afrique, en matière de normalisation
600 normes/an sont publiées aujourd’hui.
L’Algérie de plus participe de façon active
dans les forums internationaux et régionaux.
5 MDA dont les 2/3 réser-
vés à la qualité
5 milliards de dinars, dont 2/3 réservés à la
qualité, sont destinés à la mise à niveau. Il faut
en profiter de la même façon qu’il y a un
engouement en faveur de l’ANSEJ, par
exemple, il faut un engouement au moins
équivalent pour la normalisation. Il y a inter-
dépendance dans l’action et la liaison avec la
société civile doit être réelle pour imposer la
notion de qualité. L’orateur évoque alors le
cas des associations de consommateurs dont
l’implication au niveau du respect des normes
et de la qualité des produits doit être capitale.
Malheureusement pour le nombre d’associa-
tion de consommateur qui existent on n’en
connaît que deux ou trois qui sont plus ou
moins actives dans la surveillance de la quali-
té des produits placés sur le marché.
Une quarantaine
d’associations de protection
des consommateurs
Il y a une quarantaine d’associations au total.
L’économique et le social sont intimement
liés. L’un ne peut être évoqué sans l’autre.
Répondant aux blocages qui existent pour
aller à la qualité, suite à une question, le direc-
teur général de l’IANOR, rappelle que la qua-
lité c’est d’abord une culture et un comporte-
ment, c’est sur ce plan-là qu’il y a déficit, rap-
pelle l’orateur. La qualité est bien une affaire
de culture au niveau de l’entreprise, du domi-
cile, du marché. Cela va demander du temps
pour inculquer cela, mais le temps est limité,
pour M. Aïssaoui les opérateurs économiques
c’est à eux à se positionner sur le marché.
Aujourd’hui, on vend n’importe quoi.
Respecter
le consommateur final
Il faut respecter le consommateur final. Ceux
qui ont la culture de la qualité et du manage-
ment peuvent exporter le plus, le marché algé-
rien est très porteur. C’est aussi un marché
vierge. 40 milliards de dollars sont consacrés
aux importations, dont 8 milliards de dollars
pour la seule facture alimentaire. Il faut arriver
à desserrer l’étau, suggère le directeur général
de l’IANOR. La société civile a un rôle à
jouer, ainsi que les organisme gouvernemen-
taux d’appui à l’entreprise également. L’Etat
de la normalisation reste insuffisant, fait
remarquer l’orateur suite à une question en ce
sens.
1.100 entreprises
certifiées ISO
1.100 entreprises certifiés ISO, c’est insuffi-
sant, est-il noté. Avec tout l’argent mis par
l’Etat (80% des charges), pour la qualité,
le nombre d’entreprises répondant aux
normes reste négligeable.
Voyez la situation dans la zone indus-
trielle de Rouiba ou de Oued Smar, quel
est le nombre d’entreprises certifiées, très
peu. Les opérateurs économiques ont
leurs responsabilités dans cette situation,
les pouvoirs publics aussi. La tendance
est à différer la prise de décisions sous le
prétexte de la non-préparation. La ques-
tion qui se pose alors est de savoir quand
sera-t-on prêt.
La nécessité d’avoir un plan d’action
avec un échéancier est plus qu’une urgen-
ce.
Il y a des pays, note M. Aïssaoui, qui
se sont libérés dans le domaine de la prise
d’initiatives et nous, on perpétue la poli-
tique de l’assistanat.
L’apport des médias
est important
Pour l’orateur, les médias sont le
meilleur outil de l’activité de normalisation,
pour sa vulgarisation et pour la sensibilisation.
La normalisation, c’est 2
points de plus dans le PIB
d’un pays
Concernant l’apport de la normalisation à
l’économie nationale, le directeur général de
l’IANOR, rappelle que dans des pays comme
le Canada, la Grande-Bretagne, la France et la
Norvège, l’activité de normalisation apporte
deux points dans le PIB du pays. Concernant
la production de normes en Algérie, l’orateur
confirme suite à une question, le chiffre de
600 normes produites chez nous.
Le directeur général de l’IANOR, interpel-
le tous les structures et insti-
tutions intéressées pour aller
de l’avant. C’est un problè-
me culturel, rappelle-t-il.
Il y a pourtant des entre-
prises qui s’en sortent. Elles
arrivent à exporter. Il y a par
contre, des entreprises qui
nous agressent sur notre
marché, sans réaction de
notre part. Le directeur
général de l’IANOR, recon-
naît que l’institution dont il
est à la tête, doit communi-
quer davantage, c’est vrai.
La pénétration
d’un marché a
ses règles
M. Aïssaoui rappelle
que la pénétration d’un
marché, a ses règles. On n’y
entre pas comme on entre
dans un souk, dit-il.
Evoquant la coopération
avec la Libye, on a un
accord sur la délivrance des
certificats de conformité,
110 produits algériens sont
certifiés et reconnus en
Libye. Concernant une
question sur la norme dans
le secteur de l’énergie,
l’orateur relève que ce sec-
teur dispose de beaucoup de
normes et en particulier
Sonelgaz.
Un savoir-faire à valoriser
Il y a un savoir-faire dans le domaine de
l’électricité, mais il faut le vendre à l’exté-
rieur. Il y a un projet de convention avec les
Etats-Unis, qui pourrait être ficelé d’ici le pre-
mier semestre 2011. Concernant une question
sur le secteur agricole et la normalisation et la
qualité, l’orateur relève que pour le produit
agricole, on parle volontairement de label de
qualité, plutôt que de conformité. On évoque
aussi le principe de l’indication géographique.
L’exemple de la datte Deglet Nour, est édifiant
à ce sujet. A Deglet Nour, on ajoute aujour-
d’hui Tolga, pour l’isodication géographique,
Lundi 28 Mars 2011
Forum
c’est vrai que pour le produit agricole,
l’Algérie n’a pas de grosses quantités à expor-
ter, (2 ou 3 produits). Il y a néanmoins une
pépinière de 700 fermes pilotes qui peuvent
préparer l’avenir en quelque sorte, notamment
pour les cultures maraîchères et les primeurs.
Conformité et indication
géographique
Il y a un travail de sensibilisation et de vul-
garisation à faire au niveau des chambres
d’agriculture. Le calibrage des produits desti-
nés à l’exportation est un facteur important
(poivrons, tomates, pomme de terre).
Le programme agricole est ambitieux,
reconnaît l’orateur, dans une logique de qua-
lité et de label… Le directeur général de
l’IANOR rappelle l’apport
inestimable du ministère des
Ressources en eau dans le
cadre de la promotion de
l’agriculture. Dans le domai-
ne de l’exportation, il faut
savoir fidéliser la clientèle.
La bonne pluviométrie, le
nombre de barrages en aug-
mentation, le dessalement de
l’eau de mer pour l’irrigation
des terres agricoles.
La non-qualité
coûte très cher
A propos toujours de qua-
lité, c’est la non-qualité qui
coûte cher, note l’orateur, et
pas le contraire.
La qualité, elle, ne coûte
pas cher en effet, on a l’ac-
compagnement nécessaire
pour cela, une enveloppe de
4 millions de dinars et pour
la certification, 1 million de
dinars. 4 millions de dinars
sont couverts par l’Etat.
S’agissant de la non-qualité,
la norme pour une ampoule,
c’est 10.000 heures, si l’am-
poule n’est pas conforme,
elle explose au bout de 300
heures. Résultat, la consom-
mation d’ampoules est plus
élevée quand la norme n’est
pas respectée.
Il peut y avoir des inci-
dences tragiques dans le cas
où l’ampoule explose. Les ampoules non
conformes consomment plus d’énergie. Autre
exemple pris, la réfection d’un trottoir, si
celle-ci est conforme aux normes, cela ne pose
pas de problèmes, si cependant ce trottoir
n’est pas refait aux normes, le risque d’acci-
dent pour les usagers est très grand, cela peut
occasionner des chutes avec des conséquences
graves sur le plan de la santé.
Un trottoir, c’est 50 ans de
vie et quelle économie !
Un trottoir, c’est généralement 50 ans de
vie. Or chez nous, les trottoirs sont générale-
17
ment refaits au bout de trois ans. La non-qua-
lité, c’est un coût très élevé à payer pour tout
le monde, l’entreprise, la société, le citoyen.
Un réfrigérateur qui n’est pas aux normes,
c’est une facture d’électricité deux fois plus
élevée, en plus d’éventuels préjudices liés au
mauvais fonctionnement. M. Aïssaoui insiste
sur les économies d’énergies qui peuvent être
réalisées en influençant les comportements.
Le coût de la non-qualité, dit-il encore, est ter-
rible. Il peut l’être sur l’environnement et sur
l’économie d’une façon générale.
S’agissant de la norme algérienne, elle est
de même niveau que la norme étrangère, relè-
ve l’orateur. On est bien dans un processus de
production de normes internationales.
45 laboratoires inclus
dans la mise à niveau
S’agissant de la métrologie, et des labora-
toires, il y a 45 laboratoires qui sont inclus
dans la mise à niveau. On est en partenariat
avec l’Union européenne, est-il dit, avec un
programme de plus de 30 millions d’euros. La
qualité a, dans cette enveloppe, la part du lion.
Cela ne nous empêche pas de travailler sans
laboratoires accrédités, en utilisant les essais
croisés entre deux, voire trois laboratoires
pour oser des comparaisons. Le contrôle reste
néanmoins un processus insuffisant. Il s’agit
présentement d’un processus en construction.
Le contrôle nécessite la
présence de plusieurs
intervenants
Au niveau du contrôle, il y a plusieurs
interventions : ministère du Commerce,
Douanes, Transports, etc. Concernant les pro-
duits saisis à l’importation et qui sont objet de
contrefaçon, il faut rappeler que seule une
décision de justice peut amener leur destruc-
tion. S’agissant des associations de consom-
mateurs, on ne peut que rappeler leur impor-
tance dans la surveillance du marché, et leur
utilité.
L’utilité d’un numéro vert
L’utilité précisément d’un numéro vert qui
permet d’alerter qui de droit par le consom-
mateur. La normalisation doit être intégrée
dans l’enseignement. A Polytechnique, il
existe un module. Des conventions sont
signées ou sur le point de l’être avec l’ensei-
gnement supérieur et la recherche, la forma-
tion professionnelle. L’IANOR travaille avec
les chambres de commerce, organise des tour-
nées de sensibilisation à travers le pays. Il y a
des journées qui sont organisées. Au niveau de
l’industrie, il y a un travail de proximité qui
se fait. Des structures seront pour cela opéra-
tionnelles d’ici la fin de l’année. 64 centres
techniques nationaux activent au sein de
l’IANOR. Chacun traite d’un certain nombre
de sujets. L’accès à ces comités est possible
après étude d’un CV. S’agissant des produits
dangereux ou qui mettent en danger la santé
du citoyen, il faut rappeler la responsabilité
civile et pénale du producteur.
T. M. A.
18 Santé EL MOUDJAHID

10 conseils Consommez des fibres Les vitamines anti-

pour mettre fin
à l’aérophagie
Ventre gonflé, sensations de
ballonnements et éructations,
sont les signes de l'aérophagie,
désignant la présence de gaz à
éliminer. Comment s'en débar-
rasser et prévenir la réappari-
tion de l'aérophagie ?
Contre l'aérophagie :
1) Évitez les boissons
gazeuses et encore plus celles
qui sont sucrées comme les
sodas. Buvez de l'eau plate et
de préférence en dehors des
repas.
2) Évitez également les che-
wing-gums qui font inutile-
ment avaler de l'air et entraî-
nent une surproduction de sali-
ve.
3) Ne parlez pas en mangeant
et mastiquez la bouche fermée.
Vous évitez ainsi d'avaler de
l'air.
4) Mangez et buvez lente-
U ne étude présentée
ment. Prenez le temps de vous
assoir à table pour les repas, et
même pour boire un verre d'eau
dans la journée.
Évitez aussi les sandwichs
dans la rue ou au bureau devant
l'ordinateur, car ils sont plus
engloutis que mastiqués.
5) Mastiquez bien les ali-
oxydantes diminuent
pour préserver sa santé le risque du cancer
cardiovasculaire de l'endomètre
Comment se pro- reçue. Cet effet-dose
téger du cancer de est un critère impor-
Les auteurs ont suivi
11079 personnes âgées en l’endomètre ? En tant dans les études
mangeant des ali- médicales. Par
moyenne de 47 ans durant
5 ans afin d’évaluer l’effet ments riches en bêta- exemple, un régime
carotène et en vita- riche en bêta-carotè-
des fibres sur la santé car-
diovasculaire. Les partici- mines C et E. ne (1 mg pour 1000
Des chercheurs kcal) serait associé à
pants ont été divisés en
quatre groupes en fonc- ont étudié les résul- une réduction de 12%
tion de leur consomma- tats d’une méta-ana- du risque de cancer
tion journalière de fibres. lyse, qui synthétise de l'endomètre.
La prise en compte de treize études sur le Le mécanisme
facteurs tels que l’hyper- sujet. Ils ont choisi potentiel concerné
tension, le taux de choles- d’écarter l’effet des serait une diminution
térol, le tabagisme et le compléments alimen- des dommages oxy-
diabète a permis de déter- taires et ont seule- datifs causés à l'ADN
miner le risque cardiovas- ment suivi les effets par les radicaux
culaire de chaque partici- d'une alimentation libres.
Les jeunes adultes et riche en vitamines. Pour connaître les
lors de la confé-
rence
l’American
de
Heart
Association vient d'ap-
ceux d’âge moyen qui
consomment une quantité
important de fibres
auraient moins de risques
pant.
Résultats : chez les
20-39 ans, comme chez
les 40-59 ans, une
Les aliments
riches en vitamines
anti-oxydantes dimi-
nuent le risque de
aliments riches en
vitamines anti-oxy-
dantes (bêta-carotène,
vitamine C et vitami-
consommation importan-
porter de nouvelles de souffrir d’une maladie te de fibres est associée à cancer de l’endo- ne E), vous pouvez
preuves des bienfaits des cardiovasculaire au cours une diminution du risque mètre. Cette protec- consulter notre base
fibres sur le système car- de leur vie que ceux qui de maladies cardiovascu- tion augmente en d'aliments.
diovasculaire. en consomment peu. laires. fonction de la dose
Une étude renforce les espoirs d'un vaccin contre la tuberculose

ments. Bonus : cela renforce la
sensation de satiété.
6) Diminuez votre consom-
mation de glucides : pain, pâte,
pommes de terre...
7) Veillez à une alimentation
équilibrée : pas trop grasse ni
trop sucrée, mais aussi diversi-
fiée et donc variée.
8) Évacuez le stress, en com-
mençant par identifier les
causes (familiales, profession-
nelles, sociales...).
9) Luttez contre l'anxiété et la
nervosité.
Si nécessaire, pratiquez la
relaxation. Sion, yoga, tech-
nique de respiration cohérence
cardiaque, stretching.
10) Faites du sport.
L'activité physique est idéal
contre le stress et l'anxiété,
mais aussi pour régulier l'appé-
tit et favoriser une alimentation
équilibrée.
Exceptionnellement, l'endo-
métriose peut provoquer de
l'aérophagie. Cette cause rare,
mérite tout de même d'être
écartée, surtout en présence de
douleurs dans le bas ventre.
Et malgré tout, si vous faites
une crise d'aérophagie, allon-
gez-vous tranquillement
quelques minutes et relaxez-
vous.
S elon une récente étude, une
nouvelle protéine récem-
ment identifiée secrétée
par la bactérie de la tuberculose
serait efficace en tant que vaccin
contre la maladie.
Publiée dans la revue
Proceedings of the National
Academy of Sciences (PNAS), la
recherche menée par l'équipe
explique que la protéine, bapti-
sée EspC, pourrait être utilisée
pour développer de nouveaux
tests de diagnostic.
La tuberculose (TB) est pro-
voquée par une bactérie appelée
Mycobacterium tuberculosis,
qui se transmet par la toux.
Selon l'OMS (Organisation
mondiale de la Santé), près de 9
millions de nouveaux cas de TB
en 2009 ont été enregistrés et
près d'1,9 millions de personnes
ont succombé à la maladie. Le
traitement de la TB consiste en
un ensemble d'antibiotiques à
consommer pendant plusieurs
mois ; bien que contraignant, le
traitement est efficace pour 86
% des cas.
Il existe un vaccin contre la
TB. Appelé BCG (pour «bacille
Calmette-Guérin»), il se base
sur la bactérie Mycobacterium
bovis qui infecte le bétail et est
étroitement apparenté à M.
tuberculosis. Toutefois, il n'offre
pas de protection complète, et
de nombreuses personnes vacci-
nées contractent tout de même la
TB. La chasse est donc ouverte
pour un nouveau vaccin plus
efficace contre la maladie. Les
vaccins fonctionnent sur le prin-
cipe suivant : ils «enseignent»
au système immunitaire à se
souvenir de certaines molécules
du microbe ; dans l'éventualité
que le système immunitaire ren-
contre ces molécules (et par
conséquent, le microbe) une
nouvelle fois, il pourra organiser
une réaction immunitaire rapide.
Les meilleurs candidats-vac-
cins sont ceux qui élicitent la
plus forte réponse immunitaire.
Dans cette étude, des scienti-
fiques du Royaume-Uni et des
États-Unis ont découvert qu'une
petite protéine appelée EspC
entraîne une forte réaction
immunitaire chez les personnes
infectées par la TB plus que
toute autre molécule. Par contre,
EspC n'a déclenché aucune
immunoréaction chez les per-
sonnes soumises au vaccin de
BCG mais n'ayant pas d'antécé-
dents d'infection à la TB. Il
s'avère qu'EspC est secrétée par
M. tuberculosis et non par le
vaccin BCG, car celui-ci est
dépourvu des gènes codant pour
la protéine. Selon les cher-
cheurs, le fait que le vaccin
BCG ne provoque pas de réac-
tion immunitaire signifie qu'un
vaccin contre la TB à base
d'EspC apporterait une immuni-
té supplémentaire en plus de
celle apportée par le vaccin
BCG. «Bien que la majorité de
la population mondiale soit sou-
mise à la vaccination BCG, 9
millions de nouveaux cas de TB
se déclarent chaque année, par
conséquent, nous devons
urgemment développer un vac-
cin contre la TB plus efficace»,
explique le professeur Ajit
Lalvani de l'Imperial College
London, au Royaume-Uni.
Savoir vite réagir en cas
d'attaque cérébrale
Dès que les premiers symptômes
apparaissent, il faut agir vite. Il
s’agit même d’une véritable cour-
se contre la montre. Au-delà de
quatre heures, il est beaucoup plus
difficile et plus dangereux de dis-
soudre le caillot par ce qu’on
appelle la thrombolyse.
L’idéal est de pouvoir dissoudre
le caillot dans la première heure,
avant que l’infarctus cérébral ne
lèse trop les tissus du cerveau, et
ne laisse des séquelles trop impor-
tantes. On considère que chaque
«Nous avons démontré que
l'EspC, secrétée par la bactérie,
provoque une forte réponse
immunitaire, et qu'elle est très
spécifique à [M. tuberculosis].
Cela en fait un candidat extrê-
mement prometteur pour un
nouveau vaccin de TB qui sti-
mulerait une immunité plus
vaste et efficace que le BCG.»
Et d'ajouter : «Une chose surpre-
nante, c'est que nos résultats
montrent également que cette
molécule pourrait étayer les
tests de diagnostic sanguin de
prochaine génération qui per-
mettrait de détecter rapidement
toute infection de la maladie.»
minute, ce sont 2 millions de cel-
lules cérébrales (ou neurones) qui
sont détruites. Faites le calcul
vous-même. Chaque seconde
compte ! Dès que vous ressentez
l’un des symptômes : engourdis-
sement d’un côté du corps,
troubles de la vision, troubles du
langage ou de la compréhension,
perte de sensibilité (au contact, au
chaud, au froid...), maux de tête
inhabituels, pertes d’équilibre,
vertiges, somnolence, appelez
tout de suite le SAMU.

Lundi 28 Mars 2011

EL MOUDJAHID
Santé 19

Cancer du côlon : quels sont les signes ?

L e cancer du côlon se
développe sur la
muqueuse du gros
intestin, et s'étend aux tis-
sus avoisinants.
L'un des signes d'alerte
le plus important est l'hé-
morragie rectale, une
hémorragie lente et
constante du côlon, qui
montre l'aggravation de la
maladie. Reconnaître les
signes : pas si simple !
Car les traces de sang
dans les selles sont parfois
minimes, peuvent se
mélanger aux selles et res-
ter indécelables, ou sont
provoqués par d'autres
causes comme les hémor-
roïdes ou les règles.
Autre signe : une anémie
(carence en fer) découver-
te avec une prise de sang,
est souvent engendrée par
ces saignements.
Cela entraîne une grande
fatigue persistante et un
teint de plus en plus pâle.
Des troubles digestifs
Lorsque certains symp-
tômes apparaissent, ils
ressemblent à des troubles
courants et peuvent passer
inaperçus.
Certains d'entre eux sont
des troubles digestifs
comme des diarrhées, une
constipation ou les deux
en alternance.
Reconnaître les signes :
Si ces troubles sont
inhabituelles, apparais-
sent subitement et persis-
tent dans le temps, sans
cause apparente, surtout
chez une personne de plus
de 50 ans, mieux vaut
consulter.Si la tumeur est
importante, il arrive
qu'une occlusion intesti-
nale aiguë se déclare, se
manifestant par une
absence de selles, de gaz,
des vomissements et un
ballonnement abdominal.
C'est alors une urgence.
Malaises ou douleurs
gastriques
Des douleurs abdomi-
nales peuvent apparaître,
causées par la tumeur qui
grossit et s'étend.
Reconnaître les signes :
ces douleurs apparaissent
subitement, deviennent
fréquentes, diffuses et
peuvent s'étendre jusqu'au
dos accompagnées de gaz.
Des sensations de flatu-
lence, de pesanteur, des
ballonnements abdomi-
naux d'apparition inexpli-
quée avec des crampes
peuvent faire partie des
signes liés au cancer du
côlon.
Mieux vaut alors consul-
ter surtout chez une per-
sonne de plus de 50 ans.
Perte de poids inexpli-
quée, manque d'appétit
Le cancer du côlon évo-
lue très lentement.
Les symptômes ne se
manifestent que très tardi-
vement lorsque la maladie
a atteint un certain degré
de gravité.
Reconnaître les signes :
Le cancer en se propa-
geant, notamment vers le
foie et le système lympha-
tique, provoque une alté-
ration de l'état général,
une fatigue due à l'anémie
engendrée par l'hémorra-
gie rectale, et un manque
d'appétit de plus en plus
important qui entraîne un
amaigrissement.
De «fausses envies»
Reconnaître les signes :
Les personnes touchées
par le cancer du côlon
éprouvent souvent la sen-
sation que leurs intestins
ne se vident jamais com-
plètement.
Cela procure des
«fausses envies».
Le besoin de déféquer
est alors pressant et
constant.
Cependant, au moment
d'aller à la selle, l'envie
est là mais pas la matière
fécale.

La fréquence cardiaque, un signe de longévité

Tout le monde sait qu' un rythme cardiaque qui s' emballe teurs ont ainsi été enregistrés
peut avoir des conséquences très dangereuses. Mais la fré- comme la présence d'un tabagis-
quence cardiaque au repos joue également un rôle majeur. me, l'activité physique, l'indice de
La morale : pour vivre longtemps, faites du sport ! En effet, masse corporelle, la pression arté-
rielle, la glycémie, le taux de cho-
la pratique régulière d' une activité physique est le meilleur lestérol total, etc. La fréquence
moyen d' abaisser son rythme cardiaque au repos. cardiaque a également été mesu-
associé à la fréquence car- rée en début d'étude, puis tous les
tion dans le temps est également
déterminante et encore plus parti-
culièrement chez les personnes
dont le rythme cardiaque en début
d'étude était supérieur à 61 batte-
ments par minute. Globalement,
chez les sujets dont la fréquence
cardiaque a diminué de plus de 7
tique, il est possible d'augmenter
sa durée de vie en maintenant une
fréquence cardiaque basse ou en
la diminuant. Et la pratique d'une
activité physique régulière est le
moyen le plus sûr d'abaisser sa
fréquence cardiaque au repos ou
de la maintenir basse.

U ne fréquence cardiaque de
repos élevée est associée à
un risque de mortalité aug-
menté. Inversement, diminuer son
pouls au repos, ce qui est réalisable
avec un entraînement physique
régulier, permet d'augmenter sa
durée de vie.
Le risque de mortalité est
diaque au repos
Une étude réalisée en 2006 à
Paris, a porté sur plus de 4.000
personnes âgées de 42 à 53 ans et
suivies durant vingt ans. Des
bilans annuels cliniques, biolo-
giques et par questionnaires, ont
été entrepris et de nombreux fac-
ans : prise du pouls pendant une
minute en position debout puis
après 5 minutes de repos.
Evolution dans le temps du
rythme cardiaque
On a ainsi constaté que la fré-
quence cardiaque initiale des
volontaires influence le risque de
mortalité. Toutefois, son évolu-
battements par minute, le risque
de mortalité baisse de 18% par
rapport aux personnes dont le
rythme cardiaque est resté stable
pendant les 20 années de suivi.
En revanche, le risque s'élève
de 47% chez les volontaires dont
le pouls a augmenté de plus de 7
battements par minute. En pra-
Le rôle des battements car-
diaques a été négligé pendant
longtemps.
Il est fort probable que votre
médecin traitant mesure bientôt
votre pouls à chaque consultation,
comme il le fait déjà pour la ten-
sion artérielle.

Manque de vitamine D dans La consommation de cannabis

nte en faible quantité
La vitamine D est prése
votre assiette. C’est en
fait surtout le soleil qu
er. Sans lui, c’est la
i vous
car ence
augmente le risque de souffrir
permet de la synthétis
assurée en vitamine D
! Alors, il est vrai que
rmatologues nous mette
de puis
nt en d'un trouble psychotique
plusieurs années les de !
du soleil. Et, ils ont raison
garde contre les méfaits s Une récente étude publiée en Grande-Bretagne, démontrerait que la consommation
peut aussi apporter de
Mais trop s’en protéger de cannabis chez les adolescents et les jeunes adultes augmenterait le risque de souf-
au niveau des os. frir un jour de troubles psychotiques, en comparaison avec les non-consommateurs.
problèmes, notamment
D?
A quoi sert la vitamine le
t à absorber le calcium,

P
La vitamine D ser lusieurs experts de l'Institut même âge qui ne se droguent pas. Et le professeur de recherche
eau de no tre
ésium au niv de Psychiatrie à Londres, Pour parvenir à ce résultat, les
phosphore, et le magn au
psychiatrique à l'Institut londo-
rb er calcium et phosphore ainsi que des chercheurs chercheurs ont suivi 1.900 per- nien de psychiatrie, Robin
intestin, et de réabso du cal ciu m allemands et néerlandais se sont sonnes durant huit années, toutes
e aussi à la fixation Murray, d’ajouter:
niveau des reins. Elle aid penchés sur la question des âgées de 14 à 24 ans.
sur les os. risques encourus par les jeunes Les résultats de ce suivi ont "Cette étude ajoute un complé-
se
nos os de grandir et de
En clair, elle permet à ne r.
consommateurs de cannabis. démontré que les personnes qui ment d'information à l'évidence
scles de mieux fonction Ils ont ainsi publié une étude ont consommé du cannabis pen- déjà solidement établie que la
renouveler, et à nos mu un e ho rmone
com me dans le British Medical Journal dant la durée de l'étude, ou avant
La vitamine D agit c les
consommation continue de canna-
entrant en rapport ave qui explique que les adolescents et après, avaient toutes plus de bis accroît les risques de symp-
hypercalcémiante, en ue, et jeunes adultes qui consomment risques de souffrir de troubles
tabolisme phosphocalciq tômes et de maladies psycho-
autres hormones du mé système cette drogue auraient plus de psychotiques dans leur vie que les
ions sur le rein et notre tiques".
mais elle a aussi des act risques de souffrir de troubles personnes n'ayant jamais consom-
immunitaire. psychotiques que les personnes du mé cette drogue.

Des spécialistes plaideront à Oran pour la vaccination

contre le cancer du col de l’utérus
Les participants à la deuxième journée nationale de la
Société algérienne de l’Humain papilloma virus
(IHPV), prévue le 9 avril prochain à Oran, plaideront
pour l’introduction de la vaccination pour la préven-
tion contre le cancer du col de l’utérus, a-t-on appris
des organisateurs.
Des spécialistes cités par les organisateurs ont
estimé que la vaccination constitue aujourd’hui une
nécessité, pour tenter de réduire les taux effarants de
cas enregistrés jusque-là.
"Le cancer du col de l’utérus arrive en deuxième
position après celui du sein", a affirmé le professeur
Bouzekrini Mhamed, président de la Société algérien-
ne de fertilité et contraception (SAFEC), ajoutant que
le cancer du col de l’utérus est difficilement traitable.
La vaccination, qui a prouvé son efficacité, est
commercialisée dans 117 pays. Ce vaccin quadriva-
lent traite les HPV 16 et 18 responsables de plus de
70 % des cancers du col de l’utérus et les HPV 6 et 11
responsables d’un important nombre de condylomes
de la sphère ano-génitale.
Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de
la Santé (OMS), 470.000 cas de cancers du col de
l’utérus sont recensés chaque année, dont 90 % dans
les pays en voie de développement, causant le décès
de 230.000 femmes chaque année dans le monde.
Il est à noter que cette journée nationale sera orga-
nisée en marge des travaux du Congrès de la Société
algérienne de fertilité et contraception (SAFEC)

Lundi 28 Mars 2011

30 Vie Quotidienne EL MOUDJAHID

Cour d’Alger Vie religieuse

Perpétuité par contumace Horaires des prières de la journée du lundi 23 Rabi’
pour une greffière El Thani 1432 correspondant au 28 mars 2011 :
— Dohr...............….....12 h 53
— ‘Asr.........................16 h 25

L
e tribunal criminel d’Alger a condamné
un ressortissant algérien vivant en
France à un an de prison ferme pour
faux et usage de faux et prononcé la peine de
perpétuité par contumace pour une greffière
pour falsification de documents officiels et
écritures en faux.
Les faits portent sur le trafic d’une notifi-
cation du divorce de l’émigré en question avec
son épouse sans cependant que cette dernière
ne soit au courant d’une quelconque procédure
ou convoquée par la justice. Un subterfuge qui
La greffière indélicate a réussi ainsi à se procu-
rer la fameuse notification cachetée par le pré-
sident du tribunal et signée par le chef greffier
avant que ce faux document ne soit enregistré
au niveau de l’état-civil de l’APC d’El Harrach,
le tout sans qu’il y ait un jugement ou une
action en justice dans ce sens.
Appelé à la barre, l’accusé soutient qu’il
n’a rien à voir dans cette histoire de trafic et
affirme avoir remis un dossier à la greffière
pour entamer les procédures de divorce du fait
que c’est une parente à lui. « Je suis un émigré
— Maghreb................. 19 h 09
— ‘Icha....................... 20 h 29
Mardi 24 Rabi’ El Thani 1432 correspondant
au 29 mars 2011 :
— Fedjr....................... 05 h 11
— Chourouk................ 06 h 39
Protection civile
Approbation du régime indemnitaire

lui ouvrirait grandes les voies pour se marier
avec une autre femme après que cette possibili-
té ait été refusée par la première conjointe.
Selon l’acte d’accusation, l’épouse de l’ac-
cusé a découvert par hasard cette situation lors-
qu’elle s’est rendue à l’APC d’ El Harrach pour
se faire délivrer des pièces d’état-civil. Sur
place, on lui apprend qu’elle a fait l’objet de
séparation de son époux. Rapidement, elle
dépose plainte, et une enquête est ouverte pour
aboutir à l’identification des auteurs présumés
de ce trafic. Il s’agit d’une greffière exerçant au
tribunal d’El Harrach, aidée dans sa tâche par
une employée de l’APC de la même commune.
Condoléances
Le Docteur Djamel Ould Abbès,
ministre de la Santé, de la Population
et de la Réforme hospitalière ainsi
que l’ensemble des cadres du
ministère, ont appris avec une vive
émotion la nouvelle du décès du
père de Monsieur SADOK
U
et j’ignore totalement les procédures, chose qui ne séance de travail a regroupé hier fonction publique, même si on n’écarte pas la
m’a poussé à charger la greffière de mener tout des représentants de la direction tenue d’une seconde séance de travail.Il
le processus », tente-t-il de convaincre la cour , générale de la protection civile avec convient de rappeler que l’examen du régime
mais en vain. ceux de la fonction publique et du ministère indemnitaire intervient après l’approbation
De son côté, le représentant du ministère des Finances pour examiner le projet du texte du statut particulier de la protection civile
public ne sera pas tendre avec l’accusé et ne le portant sur le régime indemnitaire des fonc- dont la publication au Journal officiel s’est
ménage pas lors de son réquisitoire à l’issue tionnaires appartenant aux corps spécifiques faite récemment. Grâce à ce nouveau texte,
duquel, il requiert contre l’émigré une peine de de la protection civile. Et à l’heure où nous on prévoit du côté de la DGPC des hausses
10 ans de prison ferme et la peine de perpétui- mettons sous presse, les négociations se pour- des primes et d’indemnités « conséquentes »
té contre la greffière en fuite. suivaient entre les parties concernées afin de pour les agents, sous-officiers et officiers de
S. A. M. trouver un consensus sur les propositions la protection civile ainsi que le personnel
transmises dernièrement par la DGPC à la assimilé. L’on table à ce propos sur des aug-
mentations des salaires qui varient
entre 30 et 40%, soit une revalorisation
Grosse saisie de drogue à Béchar à hauteur de 10.000 DA au minimum.
S. A. M.
2 tonnes de kif traité récupérées par les gardes-frontières
ne nouvelle opération de saisie d’une importante quantité de drogue a été opérée par les ser- Travailleurs révoqués
U vices de la gendarmerie nationale, renforcés par les éléments des gardes-frontières. Ces
derniers qui guettent le moindre mouvement au niveau des frontières terrestres ont réussi à
récupérer une quantité de 20 quintaux (2 tonnes) de kif traité à Béchar, en provenance des champs
Réintégration
de culture marocains, a-t-on appris auprès de la Cellule de communication du commandement de
la gendarmerie. Les gardes-frontières relevant du 10e groupement régional des gardes-frontières de
de quatre
Béchar appuyés par des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) ont mis la main sur cette
grosse quantité au lieu-dit «Boutbika », transportée à bord d’un tout-terrain de type Toyota Station. agents
La drogue était compactée en forme de colis (78 colis) destinée à inonder les villes du nord du pays

Mohamed Saïd, directeur de la santé
et de la population de la wilaya de
Saïda.
En cette pénible et douloureuse
circonstance, ils présentent à toute la
famille du défunt et à ses proches
leurs sincères condoléances et les
assurent de leur profonde sympathie.
Puisse Dieu le Tout-Puissant
accorder Sa Sainte Miséricorde au
défunt et l’accueillir en Son Vaste
paradis.
A Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons.
R
et même « exportée» vers les pays du sud de l’Europe. Selon notre source, les narcotrafiquants, épondant favorablement aux
au nombre indéterminé, ont pris la fuite vers la frontière marocaine à la vue des représentants de doléances du syndicat, la
la loi. Il convient de rappeler que la gendarmerie nationale et les gardes-frontières ont réussi, en direction générale de la pro-
décembre 2010 à mettre en échec une grande opération de trafic de drogue (kif et cocaïne) sur la tection civile semble privilégier la
bande frontalière entre l’Algérie et la Mauritanie. Ainsi, les gendarmes ont mis en échec l’introduc- voie de l’apaisement et décide de réin-
tion de pas moins de vingt (20) quintaux de kif et de cocaïne en territoire algérien, plus précisément tégrer les agents révoqués par le passé
à Oran. Selon les mêmes sources, le chargement était acheminé dans deux véhicules Toyota pour des raisons disciplinaires.
Station, par des trafiquants armés. Par ailleurs, agissant sur renseignements, et en vertu d’un man- Ainsi, sur sept cas, quatre sont déjà
dat de perquisition, les gendarmes de la section de recherches de Constantine ont interpellé une
(1) personne et saisi dans sa demeure à la commune de Constantine, 150 grammes de kif traité, résolus, en l’occurrence ceux relevant de
62 comprimés de psychotropes et 14.120 DA représentant le produit de vente des stupéfiants. la wilaya de Béjaia qui sont officielle-
ment de retour au sein de la protection
Les mêmes services ont interpellé deux (2) personnes, à la commune d’El Khroub, en posses-
sion de 770 comprimés de psychotropes et 20 grammes de kif traité. Agissant sur renseignements, civile, apprend-on hier auprès de la
les gendarmes de la brigade de Bordj Bou Arreridj ont découvert et saisi plus de 668,09 grammes DGPC.Du coup, le sit-in de protestation
de kif traité dans le domicile d’un dealer, selon la gendarmerie nationale. prévu hier par le syndicat des travailleurs
M. MENDACI de la protection civile a été annulé.
S. A. M.

Condoléances Condoléances
Le président du directoire, Monsieur ARAB Saïd, Les familles CHERBAL, KECHINE,
ainsi que l’ensemble du personnel de la SGP MANSOUR et BAHLOULI, parents
et alliés très peinés par le décès du
Etudes et Engineering “GENEST-SPA”,
regretté
profondément touchés par le décès de
feu ABBOUB Noureddine El Hadj SALHI Saleh
présentent à toute sa famille et ses proches, leurs (ancien moudjahed)
sincères condoléances et les assurent en cette survenu le 17 mars dernier à
Tébessa, présentent à la famille du
circonstance de leur profonde sympathie. défunt leurs sincères condoléances.
Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder au défunt Sa Qu’Allah le Tout-Puissant accorde
Sainte Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste au défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste
Paradis. Paradis.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

El Moudjahid/Pub ANEP 848458 du 28/03/2011

BUREAUX REGIONAUX ANNABA :

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION
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EL MOUDJAHID
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Lundi 28 Mars 2011

EL MOUDJAHID
Sports 31

P ro fe s s io nn al is m e
L’Association des présidents de club compte
saisir le Premier ministre
L’Association des présidents des
clubs professionnels compte saisir le
Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia,
concernant le retard accusé dans l’ap-
plication des mesures prises par l’Etat
dans le dossier du professionnalisme.
"Nous avons adopté une résolution que
nous comptons présenter lors de l’as-
semblée générale de la Fédération algé-
rienne de football (ndlr,hier), puis la
transmettre à M. le Premier ministre.
Je pense que le moment est venu pour
réagir quant au retard dans la concré-
tisation du professionnalisme", a indi-
qué à l’APS, Mahfoud Kerbadj, pre-
mier responsable de l’Association des
présidents des clubs professionnels, à
l’issue de l’AG ordinaire de la Ligue
nationale, qui s’est tenue samedi, à
Annaba.
"Nous appelons l’Etat à honorer ses
engagements envers les clubs. Nous
demandons au Premier ministre d’ap-
pliquer les mesures qui figurent dans la
loi de finances complémentaire 2010",
a-t-il ajouté. Appelé à donner son avis
sur l’avancement du professionnalisme
en Algérie, Mahfoud Kerbadj estime
qu’il est resté lettre morte. "Nous
déplorons le retard accusé dans la
concrétisation des décisions du chef de
l’Etat, nous continuerons à défendre
bec et ongles les intérêts de nos clubs
jusqu’au bout. Malheureusement, la
situation est toujours au point mort", a
regretté Kerbadj. Evoquant la position
qui sera adoptée par l’Association dans
le cas où leurs doléances ne trouveront
pas un écho favorable, Kerbadj n’écar-
te pas de recourir au boycott du cham-
pionnat. "C’est à l’assemblée générale
de l’association de prendre les décisions
qu’elle juge utiles.
Si elle décide de boycotter, nous
sommes prêts à boycotter. Si elle déci-
de de donner un délai, on agira ainsi.
Elle est souveraine dans ses décisions",
a-t-il conclu.

Sport militaire : Après la réunion du CISM

Le général Meguedad Benziane (chef de service des sports militaires)
"L'Algérie derrière la promotion du sport
militaire en Afrique"
Il est certain que le début
du troisième millénaire a été
très profitable pour le sport
militaire algérien, africain,
arabe et international. Depuis
l'arrivée du Général
Meguedad Benziane a été
nommé à la tête du secteur du
sport militaire. Aujourd'hui,
on peut dire que les cham-
pions algériens sont légions
aussi en Athlétisme, la Boxe,
le Judo, le Karaté, le tir, le
parachutisme...
Dans un entretien accordé
à la revue El-Djeich, le
Général Meguedad Benziane
avait "affirmé que la prési-
dence de l'Algérie à la tête de
l'Organisation du sport mili-
taire en Afrique est une
consécration des efforts
déployés par l'Algérie et
l'Armée Nationale Populaire
dans le domaine du dévelop-
pement et de la promotion du
sport militaire en Afrique
compte tenu des capacités de
mobilisation de l'ensemble
des pays africains, et d'autre
part, elle ouvre à l'Algérie
davantage de perspectives en
L'Algérie occupe également
la vice-présidence de
l'Afrique et préside plusieurs
commissions sportives aux
niveau arabe, africain et mon-
dial."
L'Algérie est très repré-
sentée sur le plan des institu-
tions internationales. Cela
dénote de l'appui indéfectible
du haut commandement de
l'Armée Nationale Populaire
a permis la concrétisation de
résultats probants sur dans
plusieurs disciplines spor-
tives.
L'Algérie préside aussi
l'Osma (Organisation du sport
pratique des structures admi-
nistratives et techniques per-
manentes ayant pour mission
la gestion des compétitions
sportives dans les différentes
disciplines. Grâce à cette
organisation sportive militai-
re, on peut dire que plusieurs
disciplines algériennes ont
connu une fulgurante ascen-
sion sur le plan des compéti-
tions militaires.
Les travaux se sont termi-
nés après des séances plé-
nières à huis clos. Des déci-
sions ont été prises. Elles
seront entérinées à Séoul
(Corée du Sud) lors de l’as-
Eliminatoires JO 2012 (Londres)
APRÈS LA LARGE VICTOIRE
DE L'ALGÉRIE SUR MADAGASCAR
(3 À 0)
Les changements des sta-
tuts, les jeux mondiaux mili-
Nos “Olympiens”
taires de Rio de Janeiro au
Brésil (juillet 2011) ainsi que
en pole position
le lancement de la fondation...
ont été parmi les points qui
ont été débattus par les pré-
sents. Ce conclave du CISM,
qui a eu lieu, à Alger a été
loué par tous. L'Algérie a tou-
jours été à la hauteur pour
réussir à bien organiser des
évènements majeurs. Ces tra-
vaux ont été marqués aussi
par la remise des décoration
et médailles du CISM. C'est
ainsi que le Général
Meguedad Benziane, chef des
services des sports de
l'Armée, a reçu des mains de
Hamada-Kalkaba Malboum,
président du CISM, l'ordre de
mérite "Grand Officier". Le
colonel Habchaoui s'est vu
décerner l'ordre de mérite
"Grand Chevalier" et Salah
Ouaddah (entraîneur natio-
nal), Lamri et l'arbitre inter-
national du saut en parachute,
Abane Tayeb, ont été décorés
de l'ordre de mérite Ph. : M. Naït Kaci
"Chevalier". Le conclave

matière de représentativité de africain). Un grand travail de
l'Armée Nationale Populaire sensibilisation est réalisé dans
sur la scène africaine. ce sens. On visera à mettre en
Blida
Ifticèn à la barre
technique
L'USM Blida vient d'engager
un nouvel entraîneur. Il s'agit de
Younès Ifticèn, un technicien qui
possède une longue expérience
dans le domaine. Il vient ainsi
remplacer Yaïch qui vient d'être
remercié par Zaïm, le président
du club. La tâche d'Ifticèn, qui
avait déjà entraîné l'USMB, ne
sera pas facile. Néanmoins, l'inté-
ressé demeure confiant pour voir
le représentant de la "ville dses
roses" se reprendre et remonter au
classement général.
H. G.
Fédération algérienne
des arts martiaux
(Comité de vo-Vietnam)
Il y a quelques jours la Fédération algérienne des arts
martiaux (Comité de Vo-Vietnam du président Khatar
Mohamed) a organisé, à Oued Souf, le championnat natio-
nal de cette discipline dans les catégories des minimes, (gar-
çons et filles), cadet, cadettes pour la saison 2010/2011. Les
ligues participantes à cette compétition sont : Alger, Tizi-
Ouzou, Oued-Souf, Boumerdès, Tipasa, Bouira et khenche-
la. C'est Tizi-Ouzou qui avait présenté le plus grand nombre
de clubs participants avec 16 clubs, suivi d'Alger (09 clubs),
Oued-Souf (04 clubs), Bouira (03 clubs) Boumerdès (02
clubs), Tipasa (club1) et Khenchela (01club). Il y avait donc
la présence à ce championnat d'Algérie des arts martiaux
(Vo-Vietnam) de Oued-Souf de 304 athlètes et 98 filles.
H. Gharbi
L'
semblée Générale de cette d'Alger fut une grande réussi- équipe nationale olympique version Aït-
structure au courant du mois te selon les participants. Djoudi a pris une sérieuse option en vue de
de mai prochain. H. Gharbi la qualification au prochain tour avant d'at-
teindre la phase de poules. En effet, les poulains
Pour sa contribution à l’essor d'Aït-Djoudi ont disposé de la coriace formation
malgache sur le score de 3 à 0 dont un doublé de
et à la promotion du football algérien
Joseph Ged
Chellali qui évolue dans le club grec de Panionios.
Cet attaquant racé, même s'il n'était pas en posses-
reçoit l’Ordre
sion de tous ses moyens ce jour, avait marqué un
superbe doublé, notamment le deuxième but en
seconde mi-temps. Suite à un retrait de l'"usmiste"
du mérite de la FAF Sayeh, d'une tête légèrement "piquée" trompe admi-
Le directeur général de rablement bien le gardien malgache (78'). Puis, le
Wataniya Telecom Algérie- troisème but de Mesfar (ASK) (85') avait conclu
Nedjma, M. Joseph Ged, a reçu, une superbe action collective, bien emmenée par
hier, la médaille de l’Ordre du Chellali. Sa remise parfaite n'avait permis à Mesfar
mérite du football national attri- qu'à mettre le pied pour corser l'addition (85'). Les
buée par la Fédération Algérienne
Malgaches avaient joué un peu naïvement en lais-
de football (FAF), en reconnais- sant beaucoup d'espaces aux nôtres.
sance à ses efforts et sa contribu-
tion dans la promotion de cette dis-
En dépit de cela, ils avaient raté, à l'ultime minu-
cipline sportive. La cérémonie de te du temps additionnel, la balle du 3 à 1.
remise de la médaille s’est dérou- L'attaquant malgache absoluement seul devant la
lée en marge de l’Assemblée cage vide ne put la pousser dans les filets. Ce qui
Générale Ordinaire de la FAF qui aurait été un scenario tout autre en vue de la manche
s’est tenue le même jour à Annaba. retour le 10 avril prochain à Antananarivo, la capi-
L’ordre du mérite de la FAF est tale malgache. Il faut dire qu'Aït-Djoudi était très
une distinction qui honore les per- satisfait du résultat, mais pas de la manière. On peut
sonnalités avant participé à la dynamique et à l’essor du football
national par leur talent, abnégation, soutien, encouragement et
même dire qu'il s'agit d'une prestation en dessous de
la moyenne par rapport à ce que nos "olympiens"
fair-play. En cette heureuse occasion, M. Joseph Ged, Directeur
nous avaient habitués auparavant. Jusque-là, ils
Général de Wataniya Telecom Algérie-Nedjma, a déclaré : “Je suis
très honoré de faire partie des premiers récipiendaires de cette dis- avaient fait montre d'une plus grande maîtrise que
tinction d’autant plus qu’elle émane d’une institution aussi res- cela dans leurs sorties. C'est peut-être l'enjeu de la
pectable que la Fédération algérienne de football. Je suis double- rencontre qui avait eu des effets contraires sur leur
ment ravi de figurer parmi des personnalités illustres et remar- façon de jouer. lls étaient moins collectifs que d'ha-
quables qui ont œuvré pour la promotion du sport algérien. Au bitude. Toujours est-il, avec cette avance de trois
delà de la symbolique de cet Ordre du mérite, le soutien sincère et
buts, on peut dire que nos "olympiens" seront en
inconditionnel de nedjma à l’Equipe nationale en particulier et au pole position. En cas de qualification, ils auront à
football national de manière générale, traduit notre volonté de par-
ticiper à la promotion du sport algérien auquel nous assurons de
jouer un autre match en juin (en aller et retour)
notre disponibilité et nos encouragements en toute circonstance. avant de rejoindre la phase de poules composée de
Je dédie cette médaille à mes proches collaborateurs ainsi qu’à huit équipes. Les quatre premiers se qualifieront
l’ensemble des employés de Nedjma”. pour les JO 2012 de Londres (Angleterre).
Pour rappel, Nedjma est le sponsor officiel de l’Equipe natio- H. Gharbi
nale et de la Fédération algérienne de football.

Lundi 28 Mars 2011

Assemblée générale ordinaire de la FAF
Plusieurs personnalités décorées
de l'Ordre du Mérite national
“L
e bureau fédéral a décidé la
création de l’Ordre du Mérite
du football national pour dis-
tinguer différents acteurs qui ont contribué
de manière particulière et significative à
l’essor et à la renommée du football algé-
rien", a indiqué le président de la FAF,
Mohamed Raouraoua. L’Ordre du Mérite
comprend deux paliers de distinction, la
médaille d’or et la médaille d’argent. La
glorieuse équipe nationale du FLN a été
distinguée lors d’une cérémonie qui a pré-
cédé les travaux de l’AGO de la FAF, et
qui a vu la présence de plusieurs person-
nalités sportives et politiques, à l’image du
ministre délégué chargé des affaires
maghrébines et africaines, M. Abdelkader
Messahel. L’ancien sélectionneur national
de l’équipe mondialiste de 1982,
Mahieddine Khalef a reçu la médaille d’or
de l’Ordre du Mérite pour sa contribution
au développement du football algérien, et
notamment la brillante participation de
l’Algérie au mondial espagnol. Les
anciens capitaines de la sélection nationale
ont été récompensés. Il s’agit d’Ali
Fergani, Mahmoud Guendouz, Rabah
Madjer, Lakhdar Belloumi, Abdelhafid
Concernant l’Ordre du Mérite en
argent, il a été attribué à d’anciens
arbitres, en l’occurrence Mohamed
Hansal, Brahim Djezzar, et Abdelkader
Aouissi. Des médailles d’argent ont décer-
nées également à d’anciens présidents de
Ligues, en l’occurrence Mohamed
Cheurfi, ancien président de la ligue de
football de Sétif (1971-2008), Sidi
Mohamed Chérif Moulay, ancien président
de la Ligue de Tlemcen dans les années
1960, ainsi que Kouider Sedira, ancien
président de la Ligue de Laghouat (1975-
1985).
Par ailleurs, le président de la commis-
sion de sécurité de la fédération interna-
tionale de football (FIFA), le Suisse Walter
Gagg, présent lors de cette cérémonie, a
La fédération algérienne de football (FAF) a décoré hier offert au président de la FAF le fanion offi-
à l’hôtel Seybouse d’Annaba, plusieurs personnalités ciel de la FIFA.
"J’ai voulu rendre hommage à
sportives, de l’Ordre du Mérite national, lors de M. Raouraoua pour tous les efforts qu'il
l’assemblée générale ordinaire de la FAF. est en train d’accomplir, je le félicite pour
son élection au bureau exécutif de la
Tasfaout, et Omar Betrouni. Dans la caté- l’Equipe nationale, Hacène Lalmas, FIFA. Au nom de M. Blatter, je remets le
gorie "Grandes figures", Larbi Mekhalfa, absent lors de cette cérémonie, ont été dis- fanion officiel de la FIFA à
fondateur de la médecine sportive en tingués de l’Ordre du Mérite en or à titre M. Raouraoua", a indiqué Walter Gagg.
Algérie, ainsi que l’ancien baroudeur de exceptionnel.

Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé Mohamed Raouraoua, président de la FAF

des Affaires africaines et maghrébines
“Je suis ému de me “L’Algérie n’a pas de stades pour
retrouver avec d’anciennes abriter une compétition majeure”
gloires du football national” Le président de la
Fédération algérienne de
football (FAF), M.
Mohamed Raouraoua, a
reconnu hier à Annaba
que l’Algérie n’avait pas
de stades adéquats pou-
vant accueillir une com-
pétition majeure.
"J’entends dire que
l’Algérie avait des stades
pour accueillir des com-
pétitions majeures.
Hélas ce n’est pas vrai.
J’espère que notre pays
abritera bientôt de telles
compétitions, mais on
doit faire vite pour y arri-
Le ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghré-
bines, M. Abdelkader Messahel, s’est dit "ému" de rencontrer les ver", a regretté M.
Raouraoua lors de l’as-
anciennes gloires du football national, lors de la cérémonie de
remise de l'Ordre du Mérite national organisée hier à l’hôtel semblée générale ordi-
naire (AGO) de la FAF
Seybouse d’Annaba. "C’est un honneur pour moi d’être présent ici
parmi la grande famille du football algérien, je suis d’autant plus qui s’est déroulée à
Annaba. D’autre part, M.
ému de me retrouver avec d’anciennes gloires de l’Equipe natio- Raouraoua a indiqué que
nale", a indiqué M. Messahel lors d’une intervention juste avant le son instance se portait
début des travaux de l’assemblée générale ordinaire de la fédéra- bien financièrement, et
tion algérienne de football (FAF). Le ministre délégué n’a pas ce grâce à la politique de
omis, au passage, de féliciter le président de la FAF, Mohamed marketing qu’elle suit.
Raouraoua, pour son élection au Bureau exécutif de la fédération "En 2010, nous
internationale de football (FIFA). "Je voudrais à cette occasion féli- n’avons pas utilisé un
centime des subventions
citer M. Raouraoua pour son élection au niveau de l’instance diri-
geante du football mondial. Enfin, je souhaite ce soir un match de l’Etat", s’est-il félici-
té. Par ailleurs, M.
plein de sportivité entre deux pays frères, et je remercie le prési-
dent de la FAF d’avoir pris l’initiative d’honorer d’anciennes Raouraoua a répété que
son instance "n’avait
figures du football algérien", a-t-il conclu. Le bureau fédéral de la
FAF, avait décidé lors de sa dernière réunion, la création de l’ordre aucun problème" avec le
ministère de la Jeunesse
du mérite du football national pour distinguer différents acteurs du et des Sports (MJS),
football en Algérie, rappelle-t-on. comme certains laissent
le croire. Il a fait savoir
que la FAF vient de dis-
cuter avec le MJS pour
mettre à jour ses statuts.
"Nous avons obtenu le
maximum de conces-
sions. Avec ce qu’on a
eu, il n’y aura pas d’in-
gérences dans nos
affaires", a-t-il dit.
Concernant le volet
entraîneur, le président
de l’instance fédérale a
indiqué que quelque 700
coaches algériens sont
titulaires de licences
CAF C et B, alors que
100 autres vont avoir
dans les prochains jours
une licence CAF A.
"Grâce à cette licence, ils
pourront travailler où ils
désirent à travers le
monde", s’est félicité
encore M. Raouraoua qui
a par la suite, évoqué le
dossier professionnalis-
me qui connaît quelques
couacs en sa première
saison. "Nous ne pou-
vons pas réussir dans le
professionnalisme sans
que l’Etat accompagne
les clubs dans une pério-
de précise. Je demande à
tout le monde beaucoup
de patience, de sacrifices
et d’abnégation", a ajouté
le nouveau membre du
comité exécutif de la
FIFA.
"Actuellement, nous
comptabilisons 1.540
clubs à travers le pays. Si
on compte toutes les
catégories, cela nous
donne un chiffre de 6000
équipes, soit 3000
matches par semaine", a
indiqué M. Raouraoua
pour rappeler la difficulté
de la tâche de gérer un tel
nombre impressionnant
de clubs et de matches.
Pour M. Raouraoua,
son instance a "fixé la
barre très haute et ne
peut pas revenir en arriè-
re. Si nous mettons tous
les moyens à la disposi-
tion de nos clubs, nous
allons atteindre des
niveaux élevés", a-t-il
espéré.
Par ailleurs,
M. Raouraoua a remercié
la FIFA qui a alloué 2
millions de dollars, ajou-
tés aux 5 milliards de
centimes de la FAF, pour
permettre la construction
du nouveau siège de la
fédération algérienne,
alors que l’ancien
devrait se transformer en
maison des ligues.
Les membres de l’AG
de l’instance fédérale ont
adopté à l’unanimité les
bilans moral et financier
de l’exercice 2010, rap-
pelle-t-on.
Le quorum a été
atteint avec la présence
de 113 membres des 130
que compte l’AG. Avant
le début des travaux, une
minute de silence a été
observée à la mémoire
du docteur Maouche et
de tous les disparus qui
ont servi le football algé-
rien.

FAF : adoption du système de compétition pour l’exercice 2011-2012

Les membres de la Fédération
algérienne de football (FAF) ont
adopté à l’unanimité le système de
compétition pour la saison sportive
2011-2012, lors de l’assemblée
générale ordinaire de la FAF qui
s’est déroulée hier à Annaba. En
vertu de ce système, la Ligue natio-
nale amateur sera formée de trois
groupes de 14 clubs chacun, à
savoir Est, Centre et Ouest au lieu
des groupes Centre-Est et Centre-
Ouest actuellement.
La Ligue 1 se poursuivra avec
un seul groupe de 16, alors que la
Ligue 2 pourrait changer de systè-
me. En effet, le président de la FAF,
Mohamed Raouraoua, a indiqué
lors de son intervention qu’il lais-
sait une porte ouverte pour un pos-
sible changement si de nouveaux
clubs deviendront professionnels.
"Si de nouveaux clubs de paliers
inférieurs deviendront profession-
nels, la Ligue 2 pourrait comporter
3 groupes pour diminuer les coûts
de manières à être plus efficace et
ne pas engendrer des déficits. Mais
tout changement doit au préalable
passer par l’assemblée générale", a
déclaré le patron de la FAF.
La Ligue inter-régions sera
composée de quatre groupes de 14
clubs, Est, Centre-Est, Centre-
Ouest et Ouest. Sur un autre directement les deux premiers au moral et financier de l’exercice
registre, les membres de l'AG ont classement de leur championnat en 2010. Le quorum a été atteint avec
rejeté à l'unanimité, moins une Ligue 1. Par ailleurs, les membres la présence de 113 membres des
voix, la proposition des présidents de l’AG de l’instance fédérale ont 130 que comporte l’AG.
de club amateur de faire accéder adopté à l’unanimité les bilans
Amnistie générale pour les sanctions simples
Les membres de la Fédération algérienne de football (FAF), réunis hier à Annaba en session ordinaire,
ont adopté à l’unanimité la décision de lever les sanctions simples encore en vigueur cette saison, alors
que les agressions sur officiels et huis clos seront réduits de 50%. "Celui qui a encore un match de sus-
pension, est gracié. Alors que les clubs qui ont 4 matches à huis clos par exemple ou les joueurs qui ont
agressé des officiels verront leurs sanctions réduites de 50%", a indiqué le président de la FAF,
Mohamed Raouraoua. Par ailleurs, les membres de l’AG de l’instance fédérale ont adopté à l’unanimi-
té les bilans moral et financier de l’exercice 2010. Le quorum a été atteint avec la présence de 113
membres des 130 que comporte l’AG. APS