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a. L’allocation stratégique :
Cette étape est essentielle ; elle représente les trois quarts de la valeur
ajoutée de la construction de portefeuille. Elle consiste à fixer les
proportions d’actifs nécessaires à l’atteinte des objectifs de gestion du
client : sa période d’investissement, la performance attendue, le risque de
perte qu’il est prêt à supporter.
L’expérience vous montrera que le risque que le client se dit prêt à subir
est parfois loin de celui qu’il peut subir. En situation de perte effective, le
client change souvent d’attitude… (Comme tout le monde d’ailleurs).
La diapo 130 et 131 donne une estimation des profils de gain dans le cas
d’une bonne allocation tactique et d’une mauvaise. Ceci permet de situer la
performance du moment sur le profil historique et de prendre des décisions
lorsqu’elle se situe aux extrema. (Trop bonne perf, très mauvaise perf)
dans tous les cas, la probabilité de revenir à la moyenne incite soit à
prendre un peu plus de risque, soit à réduire.
La synthèse des travaux est présentée au sein d’un comité d’allocation (qui
se tient de manière régulière, mensuel ou trimestriel, de préférence) :
Une fois les proportions fixées, le portefeuille type sert à établir les
nouveaux profils de gestion et à les ajuster en fonction.
e. Le contrôle et le reporting.
Cette phase est essentielle. Il s’agit de contrôler la trajectoire de
performance du portefeuille et de la situer en relatif par rapport au profil
théorique et aux portefeuilles des concurrents.
La mise en place d’un processus de gestion est un point de passage obligé pour
organiser les différentes étapes de gestion d’un portefeuille et décider ensuite des
moyens techniques et humains que l’on mettra à disposition pour le faire fonctionner.
Ce travail exige l’utilisation d’indices de marché pour étudier les résultats de gestion
et les écarts potentiels à la moyenne de performance. Rappelons, que par cette
méthode d’analyse historique, nous faisons l’hypothèse d’une distribution normale de
la performance, ce qui nous permet de considérer la moyenne de performance
comme un bon indicateur de la performance future. Et donc de considérer l’écart type
à la moyenne comme un indicateur de la divergence probable à cette moyenne, et
de pouvoir enfin affecter une probabilité de réalisation d’événements. (1 écart type
de divergence correspond à 60% des fréquences, 2 à 95% des occurrences, et 3
écart type à 99%).
1/ 2
⎛1 1 ⎞
* ∑ ((ri − &r&&))
1
;TE = σ * ⎜ + ⎟
1 2
TE =
t −1 ⎝n N ⎠
Une stratégie d’investissement est donc nécessaire pour atteindre son objectif
de gestion. Elle dépend de la philosophie de gestion de la société de gestion et
du degré de liberté que l’institution laisse à son gérant.
A partir de là, la multi gestion permet d’illustrer les choix optimaux pour le
multi gérant.
a. Trois possibilités
i. Sélection de gérants Europe
ii. Sélection en allocation d’actifs : Zone Euro, UK, Europe hors
Union européenne, Europe de l’Est, Investissements
thématiques
iii. Approche mixte incluant l’utilisation de trackers.
2
Pour un portefeuille diversifié, l’indice est composé de la pondération des indices de références de chacune des
classes d’actifs.
a. Trois possibilités
i. Sélection de gérants Taux Europe
ii. Sélection en allocation d’actifs : Zone Euro, UK, Europe hors
Union européenne, Europe de l’Est, Investissements
thématiques
iii. Diversification :
1. emprunts d’Etat
2. Emprunts prives cotés
3. Emprunts privés décotés
4. Emprunts pays émergents
5. Emprunts à taux variable.
• Actions =
o Etats-Unis =
o Euro =
o UK =
o Japon +
o Asie émergente +
o Afrique +
o Europe de l’Est –
o Amérique Latine –
o Taux –
o Emprunt d’Etat +
o Emprunts Privés –
o Emprunts Pays Emergents -
o Monétaire +
o Matières premières -
o Devises
o Couverture du dollar.