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Le concept d’assurance

Une assurance est un service qui fournit une prestation lors de la survenance
d'un risque. La prestation, généralement financière, peut être destinée à un
individu, une association ou une entreprise, en échange de la perception d'une
cotisation ou prime.

Par extension, l'assurance est le secteur économique qui regroupe les activités
de conception, de production et commercialisation de ce type de service.

Définition du service

Les risques couverts

La seule condition à l'assurabilité d'une chose est le risque (ou aléa), c'est-à-dire
l'imprévisibilité d'un événement dommageable. En conséquence, sur le principe,
il est possible de souscrire une assurance pour tout événement relatif à la
propriété d'un bien meuble, à celle d'un bien immeuble, à la vie, à la santé, etc.

Les types de contrats d'assurances les plus communs sont les contrats
d'assurance vie et les contrats d'assurance dommage. On distingue les contrats
d'assurance de personnes et ceux d'assurance de biens.

Le contrat d'assurance

Le contrat d'assurance fonde l'essentiel des droits et obligations de chaque


partie. Il établit les conditions dans lesquelles le service sera rendu. Il mentionne
généralement :

• la prime que l'assuré s'engage à verser;


• la prestation que l'assureur rendra;
• l'événement incertain (le risque);
• l'intérêt d'assurance (exprimé négativement) : l'assuré ou le bénéficiaire
ne doivent pas avoir d'intérêt à la survenance du risque.

Organisation du secteur économique

Modèle économique

Le contrat d'assurance est un contrat de transfert de risques :

• l'assuré cède un risque, par définition aléatoire, à la compagnie


d'assurances. Lorsque le contrat prévoit une franchise, l'assuré conserve
une partie du risque.
• La compagnie d'assurances accepte le risque en échange de la prime.

Le mécanisme de l'assurance ne modifie pas la probabilité de survenance du


risque, ni ses conséquences. Il se contente de transférer le risque d'un agent
économique, l'assuré, à un ou plusieurs autres.

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L'assuré est alors protégé contre des évènements qu'il ne peut pas supporter
seul. Il peut alors réaliser des activités risquées. L'assurance aide indirectement à
la création de richesses.

La compagnie d'assurances effectue, grâce à la souscription de nombreux


risques similaires, une mutualisation des risques entre les assurés. Cette maîtrise
statistique du risque permet à l'assureur de diminuer la volatilité totale de ses
risques. La loi des grands nombres permet à l'assureur de connaître
approximativement le montant des sinistres futurs.

Curieusement, les activités de jeux de hasard (loteries, etc.) sont similaires à


l'assurance : il y faut un aléa. Dans les deux cas, on paye une petite somme, et si
un événement rare se produit, on reçoit une grosse somme. La différence est que
l'assurance couvre les risques "négatifs", de perte, et la loterie au contraire des
risques positifs, spéculatifs.

Il est important dans les deux cas que l'événement soit assez rare, et que, pour
ce qui concerne l'assurance, le fait d'être assuré ne modifie pas les
comportements face aux risques (aléa moral), sinon l'assureur n'équilibre plus
ses comptes.

Certains cas comme les cambriolages, vols de véhicules ou accidents de moto


sont un peu particuliers, dans la mesure où la question n'y est plus de savoir si
un événement se produira, mais simplement quand il le fera.

Comment vivent les assureurs ?

Pour vivre, une compagnie d'assurances doit pouvoir payer l'ensemble des
sinistres que ses assurés subiront, ainsi que ses propres frais de fonctionnement.
C'est cet équilibre "recettes/sinistres" qui est vital. Les mutuelles d'assurance,
limitant leurs "bénéfices" à leurs seuls frais de fonctionnement, font ainsi varier
leurs tarifs au bénéfice de leurs cotisants.

Le montant total des sinistres étant par définition inconnus, les compagnies
d'assurances commencent par « mutualiser » les risques. Imaginons 100
personnes non assurées, ayant statistiquement une chance sur 100 de subir un
dommage : une de ces personnes connaîtra vraisemblablement des déboires
financiers difficiles à supporter. Par contre si ces 100 personnes se mutualisent et
qu'elles apportent chacune une petite cotisation constituant une caisse
commune, celles-ci seront nettement mieux protégées en cas de sinistre...Ce
mécanisme vise à réduire la variabilité des pertes. Le montant des pertes
probables (augmenté d'une marge de sécurité, et des frais de gestion de la
compagnie) est versé par les assurés (prime).

L'argent ainsi récolté n'étant pas reversé immédiatement à l'assuré, il peut être
placé, ce qui apporte une source de revenus supplémentaires,
proportionnellement à la rentabilité de ces placements. Ce montant est
particulièrement important dans les branches à déroulement long (par exemple
en responsabilité civile), où le sinistre, lorsqu'il survient, n'est indemnisé que de
longues années après la perception de la prime. Dans les branches à
déroulement court, cette source de revenus est moins importante.
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L'assureur est dès lors capable d'affronter une situation de sinistralité habituelle.
Toutefois, on comprend aisément que si un risque se réalise simultanément pour
un grand nombre d'assurés (intempéries, catastrophe naturelle, etc.), l'argent
que doit verser l'assureur peut venir réduire fortement ses perspectives de gains,
voire excéder ses capacités financières. La technique générale de l'assurance
consiste justement à éviter que l'assureur se trouve dans ce cas. L'assureur
pourra augmenter le montant des primes à venir afin de reconstituer le capital
consacré aux indemnisations.

Afin de faire face aux sinistres exceptionnels, les assureurs peuvent réassurer
(avec franchise de leur part) leurs propres risques auprès de compagnies
spécialisées ; c'est la réassurance. Le recours à la réassurance est systématique
dans les risques industriels, dont l'ampleur dépasse les capacités de la plupart
des assureurs.

Au milieu des années 1970, un automobiliste assuré de la MAIF provoqua


involontairement le télescopage de deux trains, bloquant pendant plusieurs
semaines le trafic entre Nancy et Paris (qui dut être détourné à grands frais par
Troyes ou Sedan).

Le plafond de réassurance de la MAIF fut atteint, et l'augmentation des


cotisations annuelles (on parle de cotisations chez les mutuelles, et de primes
dans les sociétés d'assurance) fut à peine perceptible par les assurés du fait de
cette même réassurance.

Formes du contrat d'assurance

Souscription du contrat

Lors de la souscription du contrat, l'assureur et l'assuré conviennent :

• d'un événement ou d'une liste d'événements, repris dans la police


d'assurance (de l'italien médiéval policia : liste), et garantis par l'assureur
• d'une prime payée par l'assuré à l'assureur.

Avant la souscription, le demandeur d'assurance, futur assuré, remplit un


questionnaire visant à informer la compagnie d'assurances sur son risque. À
partir de ce document, l'assureur peut effectuer le calcul de la prime
d'assurance. Ce calcul statistique tient compte essentiellement de la probabilité
de réalisation du risque et du coût des sinistres.

En France, le contrat d'assurance est un contrat de bonne foi. L'assuré est


supposé informer de façon exacte et complète l'assureur en réponse à ses
questions. Les fausses déclarations faites par l'assuré peuvent conduire à la
nullité du contrat.

Survenance d'un événement assuré

Lors de la réalisation d'un des événements listés au contrat, l'assureur assiste


l'assuré. Cette assistance est le plus souvent financière et prend alors la forme
d'une indemnisation. Mais elle peut prendre d'autres formes, par exemple une
assistance juridique ou un rapatriement pour une personne malade à l'étranger.

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Par exemple, un armateur assure un bateau et reçoit une somme, fonction du
montant souscrit et de la vétusté, si le navire est endommagé ou détruit. Une
assurance-vie garantira le paiement d'une pension si l'assuré atteint un certain
âge alors que l'assurance-décès produira ses effets dans le cas contraire, etc. Un
automobiliste impliqué dans un accident pourra bénéficier de l'appui de sa
compagnie d'assurances devant les tribunaux et éventuellement d'une somme
pour régler les dommages dont il est responsable...

Fin du contrat

L'assuré et l'assureur peuvent dénoncer le contrat à chaque échéance. Les


contrats d'assurance sont en général à tacite reconduction. En France, le code
des assurances prévoit également une résiliation possible pour l'assureur après
chaque sinistre. En cas de disparition du risque assuré, par exemple en cas de
décès pour un contrat d'assurance sur une personne, le contrat prend
naturellement fin. Les contrats d’assurance vie, les contrats de groupe et les
autres opérations collectives sont expressément exclus du dispositif de
renouvellement des contrats d’assurance.

La police d'assurance

La police d'assurance est le document contractuel qui régit les relations entre la
compagnie d'assurances et l'assuré. Ce contrat fixe en particulier :

• la liste des évènements garantis, avec les exclusions éventuelles.


• la garantie, c'est-à-dire l'assistance apportée à l'assuré en cas de sinistre.
• les obligations de l'assuré :

- les mesures de prévention éventuelles afin de diminuer le risque


- les délais de déclaration à l'assureur en cas de sinistre
- le montant et les conditions de paiement de la prime
- les possibilités de résiliation de la police

• les obligations de la compagnie d'assurances :

- les délais de paiements pour l'indemnisation

Les polices d'assurance sont composées de conditions générales, commune à


tous les assurés d'une même compagnie pour un risque ou un ensemble de
risque donné, et de conditions particulières, spécifiques à l'assuré.

La nécessité d’assurance

Vacarel et Bercea : elle de justifie par un grand nombre de sinistres qui peuvent
se produire (risque politique – guerre/ industriel – explosion de fabrique/ sociaux –
invalidité, accident du travail, divorce). Durant 50 pages on peut parcourir les
plus grands risques de la planète et on peut imaginer qu’il est nécessaire de
s’assurer pout ne pas perdre la fortune de chaque personne/entreprise/nation.

Autre explication plus moderne des français de COFACE. En 1951, cette


compagnie avec capital mixte public et privé, qui a comme unique activité les
assurances du crédit externe obligatoire, est créée. Les employés ont présenté
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un modèle économique qui impose les assurances financières comme
obligatoires dans note économie de marché. Sur l’entête de la compagnie est
précisé que l’exportateur français n’est pas coupable de l’insolvabilité de son
client externe. En 1958, la France a introduit les assurances obligatoires
financières sur le commerce externe.

Le système français est très bon car il y a un mixte entre le capital public et la
capital privé.

L’économie contemporaine et l’économie nationale fonctionnent avec les


interventions du système bancaire et des systèmes de crédit.

Il est nécessaire de comprendre la nécessité d’assurance qui est donnée par la


totalité des assurances financières interne et externe dans l’économie.

La fonction des assurances

Chaque pays a un organisme spécialisé de surveillance du marché d’assurance.


En Roumanie, il s’appelle la Commission de Surveillance d’Assurances. Chaque
année elle publie un rapport vis-à-vis de ce marché d’assurance. C’est une
synthèse d’analyse au niveau macroéconomique des principaux ratios qui
caractérisent la police d’assurance.

En Roumanie, cette Commission d’Assurances a été créé selon la Loi 32 de l’an


2000. Avant il y avait un office de surveillance dans le ministère des finances. La
Commission Européenne a critiqué le fait que ce département est subordonné au
ministère des finances qui appartient à un parti politique. Depuis 2000, la
commission est indépendante du Gouvernement roumain comme la Banque
Nationale. La structure de ces rapports a comme objectif d’informer les acteurs
du marché d’assurance vis-à-vis de la situation financière, de la rentabilité et des
valeurs moyennes des ratios qui caractérisent le marché d’assurance.

Si l’on compare ce marché d’assurance et un autre marché à titre économique,


on peut observer que le marché d’assurance est un marché opaque car les
contrats d’assurance de biens/personnes, responsabilité civile et les contrats de
réassurance sont des contrats personnels avec des clauses propres, voire même
confidentielles.

Si nous faisons une comparaison entre le marché d’assurance roumain et les


autres marchés d’assurance européens, nous pouvons observer un très grand
retard en ce qui concerne tous les ratios spécifiques, malgré le fait que le marché
roumain a un très grand potentiel.

Les éléments techniques des assurances

Cette économie d’assurance utilise des expressions et des termes spécifiques.

L’assuré. C’est une personne physique ou juridique qui a l’intérêt de glisser ces
propres risques vers une société spécialisée : la société d’assurance. Celle-ci
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demande une prime d’assurance pour couvrir les risques de l’assuré si le risque
de produit. La société d’assurance doit selon les clauses du contrat d’assurance
payer une indemnité d’assurance.

L’assureur. Il se présente seulement sous la forme de personne juridique au


capital mixte ou capital 100% public. En Roumanie, la loi 136 de 1995 précise
quelques caractéristiques de ces sociétés d’assurance.

Le risque. La probabilité qu’une chose se produise. Les spécialistes en


statistiques acceptent qu’il y ait des risques mauvais et de bons risques. On peut
se demander si tous les risques peuvent être assurés ? Oui. Mais le cadre
législatif doit être permissif et la capacité des sociétés d’assurance de gérer des
informations statistiques exactes sur une longue période de temps pour calculer
la valeur des primes d’assurance.

En Roumanie, la loi 47 de 1991 a imposé seulement quelques risques qui


peuvent être assurés. Dans le cadre législatif, la loi 136 de 1995 a précisé qu’en
Roumanie on peut assuré toutes les catégories de risques à condition que les
sociétés d’assurance soient capables de gérer les règles statistiques. Il y a des
risques politiques, financiers, naturels….

La primes d’assurance = la somme d’argent payée par l’assuré à l’assureur. En


matière d’assurance des biens, la prime d’assurance représente le produit entre
la somme assurée et le coefficient k. Dans les assurances de vie, la prime
d’assurance est calculée selon les formules mathématiques actuarielles.

Les indemnités d’assurance : avec la valeur des indemnités d’assurance on peut


couvrir les dégâts provoqués par les risques assurés. Pour les assurances de
biens on utilise quelques méthodes ou principes pour calculer la valeur des
indemnités d’assurance.

Le principe de responsabilité proportionnelle précise que la valeur d’indemnité


est égale à la valeur des dégâts plus le ratio de la somme assurée et la valeur
réelle.

Le principe du premier risque est utilisé aux USA seulement. La valeur des
indemnités est égale à toute la valeur des dégâts si cette valeur ne dépasse pas
la somme assurée.

Le principe de la responsabilité limitée : la franchise qui est introduite dans le


principe de la responsabilité professionnelle. Les indemnités sont égales aux
dégâts moins la franchise, le tout multiplié par les ratios de la somme assurée et
la valeur réelle du bien.

Assurances obligatoire/facultative

 assurance obligatoire
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Dans les sociétés avec une économie centralisée il y a un nombre très petit de
système d’assurance et une position très forte de l’Etat sur le marché
d’assurance.

Exemple : La Roumanie a connu de 1952 à 1991 une seule société d’assurance et


réassurance avec capital (ADAS). La plupart de leurs produits étaient des
assurances obligatoires :

- dans l’agriculture : pour la grande production végétale/zootechnique.


C’était très utile surtout quand le risque spécifique se produisait
(inondation ou sécheresse).

- Marchandise pendant le transport : des assurances obligatoires incluent


dans le prix du ticket de transport. Exemple : assurance obligatoire vis-à-
vis du ticket de transport d’avion.

- Assurance de responsabilité civile

- Assurance obligatoire des immeubles

Un nombre très réduit des assurances facultatives (Chine, Pologne). Dans d’autre
pays les systèmes d’assurance étaient des régimes autonomes. Forte raison car
dans les plus grandes économies avec système centralisé, il y avait de très
grandes plateformes industrielles d’une grande valeur qui ne pouvait être assuré
de manière habituelle. C’était le management du risque pour les complexes
nucléaires/électriques où il y avait un mix entre le complexe industriel militaire et
le système.

Dans ce cas le système de management du risque a été utilisé quand le risque se


produisait.

Si on a utilisé des autres systèmes. Le résultat était moins performant (Royaume


Uni, USA).

 Assurance facultative

Ce sont des assurances chères par rapport aux assurances obligatoires qui
demandent toujours un intérêt de la part du propriétaire. On peut imposer des
assurances facultatives dans des économies de marché. Si un produit facultatif
est très demandé par le marché : il y a des caractéristiques d’une assurance
obligatoire. Il y a des situations où les assurances obligatoires et facultatives ont
une motivation sociale. Il s’agit des assurances de responsabilité civile et de
biens où la population du pays est motivée de les avoir. Il y a aussi des cas où
l’Etat est le seul assureur (dictature militaire) où la volonté du dictateur est la
solution. Dans ce cas, on ne peut pas parler d’un management du risque ou d’un
système d’assurance.

La pratique internationale consacre des poules d’assurance comme modalité


d’assurance pour les grandes plateformes industrielles/ multinationales.

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La valeur de ces biens est tellement grande qu’on ne peut pas trouver une
société d’assurance capable de les assuré.

Exemple : les valeurs des centrales nucléaires sont très grandes.

Les assurances facultatives sont plus chères. Elles sont néanmoins efficaces car
elles couvrent tous les risques.

Assurances de biens

Le système garantit les dommages matériels directs non assurables et les pertes
d’exploitation ayant eu pour cause déterminante l’intensité anormale d’un agent
naturel, lorsque les mesures à prendre pour prévenir ces dommages n’ont pu
empêcher leur survenance ou n’ont pu être prises.

Les biens garantis sont des biens meubles ou immeubles (y compris les véhicules
terrestres à moteur), assurés contre les dommages incendie ou tout autre
dommages, appartenant à des personnes physiques ou morales différentes de
l'état ayant subi des dommages matériels direct (dommages qui portent atteinte
à la structure ou au contenu de la chose).

Il doit y avoir un lien direct entre l’événement et les dommages subis.

Les assurés doivent déclarer leur sinistre au plus tard dans les 10 jours et au plus
tard dans les 30 jours pour les pertes d'exploitation.

L’assureur doit procéder à l’indemnisation dans un délai de trois mois à compter


de la date de remise par l’assuré de l’état estimatif des biens endommagés ou
des pertes subies.

Différence assurance de biens et assurance vie :

- Le temps : les assurances de biens sont signées pour 12 mois maximum.


Les assurances vie sur une très grande durée.
- Le nom du contrat : contrat d’assurance et police d’assurance. Le contrat
d’assurance a des clauses négociables selon les points de pénalité du
produit assuré. Pour les polices d’assurance, on accepte toutes les clauses
ou non (par exemple : la valeur de la somme assurée).
- Chaque personne ayant la capacité de signer un contrat peut s’assurer.
- Les risques : pour les assurances de biens on peut s’assurer contre des
incendies ou tremblements de terre par exemple tandis que pour les
assurances vie, il s’agit d’une autre catégorie de risque (maladie, accident,
mort…)
- On peut apprécier la valeur des biens (maison, voiture), alors que pour
l’assurance vie il n’existe aucun système pour mesurer la valeur de celle-
ci. Il faut préciser que le risque d’être vivant ou mort n’est pas un risque
pur.

Contrat d’assurance des immeubles

Sous forme obligatoire ou facultative selon l’intérêt du pays.

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Plusieurs pays ont imposé par le cadre législatif les assurances obligatoires des
immeubles pour un ou deux types de risques, alors que dans d’autres pays cette
assurance oblige tous les risques possibles. En Roumanie entre 1952 et 1995 il y
a eu une assurance obligatoire des immeubles qui ont un caractère social.
Pendant cette période on a pu résoudre plusieurs problèmes comme les risques
d’incendie ou de glissement de terrain qui ont un risque financier très grand.

Les assurances facultatives d’immeubles peuvent être diverses dans chaque


pays s’il y a une propriété privée. Comme bien assuré, on accepte les immeubles,
les restaurants, les commerces selon la volonté du propriétaire. Dans tous les
cas, le propriétaire doit avoir un intérêt patrimonial vis-à-vis du bien assuré. En
Roumanie, les primes d’assurance pour les personnes physiques sont entre 0,2%
et 0,10% de la somme assurée. Cet écart est assez grand et peut être expliqué
par la probabilité du risque assuré et le nombre des risques assurés. Malgré
l’importance de ce produit d’assurance, il y a 1 appartement sur 40 assurés en
valeur moyenne en Roumanie.

Les assurances dans le processus d’investissement (construction,


montage, responsabilité du constructeur)

Elles visent seulement les personnes juridiques. C’est un processus d’assurance


composé par une assurance de bien c'est-à-dire la couverture pour le processus
de construction montage et une assurance de responsabilité civile, pour la
responsabilité civile du constructeur. Ce produit d’assurance a plusieurs
exceptions :

- Un produit d’assurance composé par deux produits d’assurance


- Un produit d’assurance qui se déroule sur une période de temps plus
grande qu’un an
- Un produit d’assurance qui peut être payé en monnaie nationale ou en
devise
- Un produit d’assurance où les primes d’assurance peuvent être payées en
nature, tandis que les indemnités en devise.

On obtient un profit très grand pour cette catégorie d’assurance.

Pendant la crise, le produit est tombé car la valeur et le volume des processus
d’investissements sont tombés en Roumanie.

Les assurances des vitres

On peut assurer toutes les catégories à titre spécial qui ont une très grande
valeur et qui font partis du patrimoine d’une entreprise.

Les assurés sont seulement des personnes juridiques. La côte de paiement est
semblable à celle des assurances des biens immobiliers (entre 0,2 et 0,9%). On
ne peut pas assurer les vitres des personnes physiques.

L’assurance complexe des appartements de la population est un produit


relativement nouveau composé de :

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- Assurance de bien meuble

- Assurance vie

- Assurance de responsabilité civile

L’assurance de bien vise les meubles, électroménagers du propriétaire.

L’assurance vie vise la famille qui habite dans l’appartement avec un aspect
territorial : la superficie.

L’assurance de responsabilité civile vise le tiers qui n’est pas connu au moment
où l’on signe le contrat. Tiers qui est dédommagé pour les accidents provoqués
par les assurés.

Ce type d’assurance est bon marché et est apparu en Roumanie après 2000.

Assurance dans l’agriculture

Ces produits agricoles constituent la 3e catégorie de produits stratégique d’un


pays après l’armement et les médicaments.

Ces assurances agricoles sont composées des assurances de culture végétale et


les assurances de zootechnie.

Les assurances de zootechnie sont des assurances chères qui imposent des
conditions spéciales pour l’élevage des porcs, volailles… Ces conditions sont
imposées par la technologie d’élevage des entreprises et de la médecine
vétérinaire. En Roumanie, le nombre de ces contrats est petit tandis que la valeur
de ces contrats est grande.

Les assurances de culture végétale sont les plus chères assurances dans
l’économie roumaine car du point de vue statistique, la Roumanie fait partie de la
catégorie des pays avec un rapport de 1 à 5 ou de 1 à 6 selon les cultures
végétales. De ce point de vue, les primes d’assurances sont très élevées. Après
1990, la Roumanie a connu une société spécialisée pour les assurances agricoles
« AGRAS » mais maintenant elle n’existe plus. Dans l’ensemble l’économie
agricole se présente sous une autre forme que l’économie roumaine.

Dans divers pays, l’agriculture est rentable et les entreprises agricoles ont la
capacité financière d’acheter les produits d’assurance.

Les assurances pendant le transport

Il y a quatre catégories d’assurances composées des assurances de marchandise,


sur les moyens de transport terrestre, maritime et aérien. C’est un phénomène
complexe car on utilise des règles et un cadre législatif différent du cadre
national ou international. Le cadre international est fortement différent de celui
national et impose deux types d’assurances plus complexes.

Les assurances de marchandises pendant le transport terrestre

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On distingue l’assurance de la marchandise proprement dite et celle du moyen
de transport.

L’assurance de type casco pour le moyen de transport et vise la valeur de celui-ci


selon ses caractéristiques vis-à-vis d’un très grand nombre de risques. Le moyen
de transport doit être généralement privé. Pour les marchandises il y a les
assurances cargo et elle vise 3 catégories de marchandises : les passagers, la
poste et la marchandise proprement dite.

Il est obligatoire que les marchandises soient standardisées, c'est-à-dire qu’on


doit accepter même dans le transport national les emballages standardisés selon
le type de marchandise. En interne, on ne peut pas assurer les produits comme
les liquides inflammables, explosifs ou les produits qui pendant le transport
peuvent modifier leur structure interne.

Les casco visent la contre partie du moyen de transport selon sa catégorie. Elles
sont assez chères.

Sur les chemins de fer on maintient les caractéristiques du casco et du cargo.


Mais il y a une caractéristique supplémentaire : les règles internationales sont
des règles applicables pour chaque pays.

Les assurances maritimes

L’économie maritime – partie importante des économies de marché.

La caractéristique principale des navires commerciaux c’est qu’elles font partie


de la richesse nationale de chaque pays du monde.

Une autre caractéristique de l’industrie maritime de chaque pays est que les
valeurs transportées sont considérables et on utilise comme monnaie le dollar
américain.

De point de vue de l’assurance il y a beaucoup des caractéristiques ; notamment


sur le régime de risque.

Les risques dans les assurances maritimes

Il y a beaucoup des nouveaux risques qui visent les assurances maritimes. Par
exemple, le risque de piraterie, abordage, collision, naufrage qui vont compléter
le risque habituel des assurances des biens : d’incendie le risque de vol.

Le transport maritime vise non-seul des grandes valeurs, mais aussi des
propriétés. Il y a le propriétaire de la marchandise et le propriétaire du navire.
Toutes ces caractéristiques vont se refléter dans le concept d’avaries :

1) Les avaries particuliers – visent seulement une propriété et sont causes


par la force majeure. Les indemnités d’assurance sont payes selon les
clauses du contrat d’assurance.
2) L’avarie commune ou l’avarie générale est l’action du capitaine qui pour
sauver les expéditions maritime accepte une dépense , une perte, un
sacrifice ; le cadre législatif est représenté par les règles York-Anvers
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Les règles

York-Anvers représente un grand livre qui représente pour le capitaine de


navire la loi et les actions nécessaires quand il s’agit d’une avarie commune
générale.

Si les procédures York-Anvers ne sont pas respectées, les sociétés d’assurance


n’ont pas l’obligation de payer les indemnités d’assurance pour les avaries
communes.

Du point de vue des contrats d’assurance, il y a 2 catégories :

1) Le contrat d’assurance de navire

Sont des contrats d’assurance CASCO qui peuvent être réalisés en 3 grandes
catégories – A,B,C selon la dimension de la couverture d’assurance.

2) Le contrat d’assurance de la marchandise

Le contrat d’assurance de la marchandise –CARGO – toujours en 3 variantes


A,B,C.

LES CLUBS DE PROTECTION ET INDEMNITES

- sont des sociétés mutuelles qui couvrent les risques non-assurables qui peuvent
se produire pendant l’expédition maritime internationale

-ont plusieurs particularités :

a)sociétés mutuelles pas de sociétés anonymes

b) couvrent les risques non-assurés, pas les risques assurés

c)La valeur d’indemnités n’est pas précisée, tandis que dans les sociétés
d’assurance la valeur des indemnités d’assurance est fortement liée de la société
assurée.

d) La loi représente la loi anglaise, tandis que pour les sociétés d’assurance est la
loi de chaque pays.

Aujourd’hui, on peut trouver environ 22 clubs de protection et indemnités,


maintenant positionnés dans les paradis fiscaux.

Les Clubs se trouvent en Luxembourg et Bermudes leur objectif est de


minimiser la fiscalité et la liberté des échanges valutaires.

Du point de vue statistique la plupart des navires du monde fait partie d’un club
fait partie d’un club d’indemnité : on peut parler pour la première fois d’un
système d’assurance totale de ces bateaux. Le cadre législatif a évolué et ces
clubs de protection et indemnités couvrent aussi le risque de décès, maladie,
collision des navires ; des pénalités.
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Il existe l’organisation professionnelle : le Groupe International des clubs de
protection et indemnités qui réalisent une indemnité des sociétés mutuelles. Le
problème de ces clubs est les problèmes liés aux barrières commerciales surtout
sur l’activité maritime. Des pays comme Mauritanie, l’exportateur ne peut pas
assurer la marchandise. L’Indonésie, Madagascar il y a des impôts spéciaux sur
l’activité maritime. L’Algérie impose des restrictions valutaires. Le Sénégal oblige
l’importateur de ne pas assurer le moyen de transport. Les pays en voie de
développement ont une politique protectionniste qui dérange les clubs de
protection.

Aujourd’hui leur système complexe de management de ces clubs oblige une


diminution des coûts y compris des couts de réassurance. Apres 2000, le marché
des contrats de réassurance est occupe environ 100% dans les pays développés
et plus de 60% dans le pays en voie de développement. La participation de ces
clubs a augmente l’importance des contrats de réassurance y compris les
contrats maritimes.

LES CONTENAIRES

La plupart du commerce international maritime est réalisé avec les contenaires,


résultat du packaging.

La valeur élevée des marchandises des contenaires a oblige l’institut Américain


de l’économie maritime de réaliser un statistique du nombre de conteinares
disparu pendant les expéditions maritimes.

La Roumanie – Type de protection et indemnité

Même si les investisseurs ont l’intention de promouvoir leur propre club de


protection e indemnité, du point de vue pratique cette chose est impossible car la
coutume internationale a oblige tous les propriétaires de navire d’accepter
seulement la loi britannique des clubs de protection et indemnités. Le volume
réduit de notre flotte commerciale, le nombre minuscule des amateurs roumains
font impossible la dispersion des risques.

ASSURANCES D’AVIATION

Ont un cadre législatif international, il s’agit de convention de Varsovie (1921)


jusqu’à présent. Il y a les rentabilités des risques, mais on ajoute le risque de
disparition de l’avion et de la marchandise. Il y a un marche des avions disparus
et pour annihiler ce réseau interne, il y a une procédure impose par ces
conventions de Varsovie qui donne le délai de 3 mois pour les sociétés
d’assurance pour payer les dégâts annoncés.

La valeur importante des avions et des marchandises a oblige les voleur à utiliser
des méthodes nouveaux. Seulement sur quelques routes il y a de surveillance
radar. Pendant les 3 mois, les assureurs vont contacter des firmes spécialises
pour retrouver les avions. Chaque pays a ses propres systèmes d’assurances et

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la technique des aéroports et des systèmes radar. Pour cela les sociétés
d’assurance sont intéressées pour assurer les avions des compagnies du monde
à cause de leur valeur mais aussi des volumes assez réduit des accidents.

Pour le transport aérien militaire et pour le transport maritime militaire il n’existe


pas d’assurance. Dans ce cas le ministère de la guerre assure 100% avec ses
propres ressources la contre valeur des navires militaires et des avions de
guerre. Concernant le marche des assurances maritimes et d’aviation : en
maritime il y a un monopole international représente par Loyd. Pour les
assurances d’aviation ce monopole n’existe (il y a fort intérêt national
réglementé par des conventions internationales).

Les assurances financières

La position de la Roumanie en ce qui concerne l’assurance financière :

a) Les assurances financière roumaine a l`extérieur : il y a quelques années,


la Banque d`Export-Import Exim Banque a réussi d`être accepter les
circuits interne des sociétés d`assurances qui peuvent assures tous les
crédits externe.

Il faut ajouter le fait que les réglementations du Basel I ont été implantes
dans les produits d`assurances et Exim Bank a réussit une performance en
matière d`assurance. Du ce point de vue, Exim Bank est entrée dans le
club très selecte des assureurs internat qui ont la capacité d`assurée sur
long terme. Malheureusement, il s`agit aujourd`hui du système Basel II,
qui impose une autre perception sur les activités fin de la banque et de
sociétés d`assurances.

Le cadre législatif international maintenant est brutalement modifie et


Exim Bank n`a pas la capacité d`assure les opérations fin notamment sur
les opérations du crédit externe.

b) Les assurances financières à l`extérieur. Il y a 2 conditions pour émettre


des assurances financières en régime national.

La 1ère condition : d`avoir un cadre législatif stable et complète vis-à-vis


du régime de la propriété.

La 2ème condition : d`avoir la loi de crédit fournisseur

De ce point de vue, normalement en Roumanie on ne peut pas émettre des


assurances de crédit. En réalité, les sociétés d`assurances réalisent une double
couverture dans matériel du crédit.

C`est l`explication des notre pays -> les crédits sont chers.

Les assurances de vie

Les assurances de vie sont très vieilles et ont été développées par les italiens.
Elles ont une forme moderne habituelle et on commence un processus et

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développement de ces assurances de vie. On peut s`assurer contre type
spécifique de risques : la mort et la survivance. On a des observations vis-à-vis
de ces deux types de risques : le mort et la survie sont des événements certes
chacun d’entre nous va murir a un moment donne et elles ne peuvent pas être
connues comme date précis. Les assurances considèrent que ces événements
qui ne sont pas des risques, peuvent être considère comme des risques en
assurance et les sociétés d’assurances vont alors jouer la date de ces
événements.

Classification des produits d`assurances

Produits d`assurances de vie

Il y a plusieurs classification en terme d`assurance de vie. Les spécialistes ont la


coutume des les classifier en assurance de vie proprement-dites et autres types
d`assurance :

a) Les assurances de vie se présentent sur 3 formes :

• Les assurances de survivance : produits développer au XIXème siècle - >


en cas de risque d`être vivant à la fin du contrat l`assure touche une
somme assurée établit en moment du paiement de la prime d`assurance.
Si cette personne est morte, le bénéficiaire ne touche rien.

• Les assurances de décès : si l`assuré est mort pendant la durée du contrat,


le bénéficiaire touche somme assure.

• Les assurances mixtes couvrent le risque de décès et survivances pendant


la période de temps couverte par le contrat d`assurances.

b) Les autres types d`assurance de vie visent d’autres catégories de risque


où les hommes sont exposés. Il s`agit du risque d`accident, de maladie
etc. Les produits portent généralement le nom de : assurances d`accident,
assurances de maladie etc.

Observations pour cette catégorie :

1) Ils ne sont pas de risques fatals.

2) Ils se produisissent en plusieurs fois, même plusieurs fois pendant l`année.

3) Ils ont un caractère social : les assurances d`accident et c`est pout ça que
plusieurs pays du monde ont forcé le cadre législatif et ont obtenue des
assurances obligatoires.

Les produits d'assurance de vie moderne

Il s`agit des plans d`assurances et des produits d`ingénierie financière comme :


assurances de type Unit-Linked.

Les plans d`assurances = produits d`assurances très élastiques qui couvrent


plusieurs risques qui visent les biens immeubles et les bien mobiles et qui visent
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la responsabilité civile de la personne. Ils sont adoptés pour chaque personne qui
a l`intérêt de les touchés.

Ces produits sont très bien développés en Allemagne et dans les autres pays
industrialisés.

Les produits de type Unite-Linked développés par les Anglais sont des produits de
haute rentabilité et qui ont une partie d`assurance de vie et une partie
d`assurance dans plusieurs types de produits.

Les produits de type Unit Linked peuvent être bien développés seulement dans
les économies nationales qui ont un secteur boursier développé.

Les grandes puissances économiques ont développé des produits spécifiques


avec des caractères nationaux qui ont la capacité de couvrir tous les besoins des
personnes. Il s`agit de produits spécifique d`Allemagne, Japon, Suisse.

Le marché d`assurances vie est un marché séparé du marché assurances des


biens et qui dans quelques pays du monde représente une industrie spécifique
bine délimitée de l`économie d`assurances de biens. C`est le cas des Etats-Unis,
qui ont un secteur bien développé d`assurances des bien et maintenant un
secteur bien développé d`assurance vie.

Les assurances de responsabilité civile

Chaque année, la Commission de Surveillance d’Assurance impose de nouvelles


règles en ce qui concerne le coût de ces assurances obligatoires et les sociétés
qui ont la capacité de vendre ces RCA.

Avec ce RCA, le risque du vol d’auto ne peut pas être couvert. Il peut être utile
seulement si l’on est coupable dans un accident auto sur les routes publiques.

Sur le trafic international, il y a une autre assurance : la carte verte. Maintenant


la Roumanie fait partie de l’UE et grâce à cela, il y a une absorption du RCA vis-à-
vis de la carte verte. Chaque année en Roumanie mais aussi dans les autre pays
de l’UE, il y a une augmentation continue de ces assurances causée par :
l’augmentation de la valeur maximale de la somme assurée, l’augmentation du
nombre des accidents routiers des autos, l’augmentation de la valeur des dégâts
de ces accidents et l’augmentation du nombre de véhicules dans le parc auto
européen.

Les assurances RC professionnelle visent un très grand nombre d’activités. Elles


sont à titres professionnels comme par exemple : comptables, architecte,
médecin contre le risque de réaliser des fautes pendant l’activité quotidienne
professionnelle. Par exemple, les RC professionnelle pour les médecins sont des
assurances facultatives, mais le collège de Médecine les a imposés comme des
assurances obligatoires pendant le déroulement de leur activité.

Il y a une forte croissance du secteur de responsabilité civile, notamment pour


les RC professionnelles.

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