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Or, F ⊕ G est un sous-espace vectoriel de R5 , il est de dimension au plus 5. C’est donc impos-
sible !
Exercice 2 - Autour du théorème des quatre dimensions - L1/Math Sup - ?
Tout repose sur la formule des quatre dimensions
φ : E → C2
(un ) 7→ (u0 , u1 − u0 )
φ est clairement une application linéaire. Elle est injective : si φ((un )) = 0, alors (un ) est une
suite arithmétique de premier terme nul et de raison nulle, et donc un = 0 pour tout entier n.
Elle est aussi surjective : si (a, b) ∈ C2 , alors la suite (un ) définie par un = a + nb est élément de
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Exercices - Espaces vectoriels de dimension finie : corrigé
E et vérifie φ((un )) = (a, b). Autrement dit, φ est un isomorphisme d’espaces vectoriels entre
E et C2 . Puisque C2 est de dimension 2, E est aussi de dimension 2.
Remarquons que l’on peut aussi trouver une base de E. Si (an ) est la suite définie par an = 1
pour tout entier n, et (bn ) est la suite définie par bn = n pour tout entier n, alors ces deux
suites sont éléments de E et forment une famille libre. De plus, si un est un élément de E, alors
elle peut s’écrire un = c + nd = can + dbn , et donc (un ) est combinaison linéaire de (an ) et (bn ).
Autrement dit, (an ), (bn ) est une base de E.
Exercice 4 - Supplémentaire commun - L1/Math Sup - ???
On raisonne par récurrence descendante sur p ∈ {0, . . . , n − 1}. Traitons d’abord le cas
p = n − 1. On sait que F ∪ G 6= E. En effet, si F = G ce n’est pas le cas, et si F 6= G, alors
on n’a ni F ⊂ G, ni G ⊂ F (les deux espaces ont même dimension, une inclusion entraînerait
l’égalité), et donc F ∪ G n’est pas un espace vectoriel. En particulier, il n’est pas égal à E.
On peut choisir a tel que a ∈ / F ∪ G. Alors F ∩ vect(a) = {0} et G ∩ vect(a) = {0}. F et
vect(a) (resp. G et vect(a)) sont en somme directe, et puisque dim(F ⊕ vect(a)) = n (resp.
dim(G ⊕ vect(a)) = n), on a F ⊕ vect(a) = G ⊕ vect(a) = E. vect(a) est le supplémentaire
commun recherché.
Supposons maintenant le résultat prouvé pour p + 1, et prouvons-le pour p. Comme précédem-
ment, on peut trouver a ∈/ F ∪ G et comme précédemment, F et vect(a) (resp. G et vect(a))
sont en somme directe. Posons F1 = F ⊕ vect(a) et G1 = G ⊕ vect(a). Alors F1 et G1 ont même
dimension, égale à p + 1. D’après l’hypothèse de récurrence, ils possèdent un supplémentaire
commun que l’on note H1 . Mais alors, F et vect(a) ⊕ H1 sont en somme directe. En effet, si
x ∈ F ∩ vect(a) ⊕ H1 , on a x = f = λa + h, avec f ∈ F , λ ∈ K et h ∈ H1 . On en déduit
h = f − λa ∈ H1 ∩ F1 = {0} et donc h = 0. Puisque F ∩ vect(a) = {0}, on obtient également
f = λ = 0, et par suite x = 0. Ainsi, si on pose H = vect(a) ⊕ H1 , alors H et F sont en
somme directe. De même, H et G sont en somme directe, et donc F et G ont un supplémentaire
commun.
Ceci achève la preuve par récurrence.
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1. On peut commencer par remarquer que si f (x) = 0, alors f 2 (x) = 0 et donc on a toujours
ker(f ) ⊂ ker(f 2 ). C’est l’autre implication qui n’est pas toujours vraie.
Supposons donc ker(f ) = ker(f 2 ) et montrons que Im(f ) ∩ ker(f ) = {0}. Soit x ∈ Im(f ) ∩
ker(f ). Alors y = f (x), et f (y) = 0. En particulier, f 2 (x) = 0, donc f (x) = 0, puisque
ker(f 2 ) ⊂ ker(f ). Ainsi, y = f (x) = 0, ce qui prouve une implication.
Réciproquement, supposons ker(f ) ∩ Im(f ) = {0} et montrons que ker(f 2 ) ⊂ ker(f ). Si
x ∈ ker(f 2 ), alors on a f (f (x)) = 0. Si on pose y = f (x), alors y ∈ ker(f ) ∩ Im(f ), et
donc f (x) = y = 0, ce qui prouve que x ∈ ker(f ).
2. D’après le théorème du rang, on a dim(Im(f )) + dim(ker(f )) = dim(E). Or, si ker(f ) ∩
Im(f ) = {0}, ker(f ) ⊕ Im(f ) est un sous-espace vectoriel de E de dimension dim(Im(f )) +
dim(ker(f )) = dim(E) : il est donc égal à E tout entier. On vient donc de prouver que
ker(f ) ∩ Im(f ) = {0} ⇐⇒ ker(f ) ⊕ Im(f ) = E.
En tenant compte de la question précédente, ceci prouve la première équivalence.
On va ensuite démontrer que la première et la troisième assertion sont équivalentes, ce
qui achèvera la preuve. En effet, si ker(f ) = ker(f 2 ), d’après le théorème du rang, on
dim(Im(f )) = dim(E) − dim(ker(f ))
= dim(E) − dim(ker(f 2 ))
= dim(Im(f 2 )).
Or, on a toujours Im(f 2 ) ⊂ Im(f ) puisque f 2 (x) = f (f (x)) pour tout x de E. Les
deux sous-espaces sont égaux. La réciproque se prouve exactement de la même façon.
On remarque que dim(Im(f )) = dim(Im(f 2 )) entraîne dim(ker(f )) = dim(ker(f 2 )) en
utilisant le théorème du rang, et on utilise l’inclusion toujours vraie ker(f ) ⊂ ker(f 2 ).
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Ceci définit complètement un endomorphisme f . Montrons qu’il vérifie les propriétés demandées.
D’une part, pour u = 2p
P
i=1 ui ei , on a
2p
X p
X
f (u) = ui ei−p = uj+p ej .
i=p+1 j=1
Il est alors à peu près clair que f vérifie les conditions voulues. Pour obtenir une preuve complète,
on peut remarque que F ⊂ ker(f ) et que G ⊂ Im(f ). De plus, en décomposant un vecteur dans
la base (e1 , . . . , ep+q ), on trouve qu’on a exactement F = ker(f ). Par le théorème du rang, on
obtient dim(G) = dim(Im(f )) d’où l’égalité puisqu’on a déjà une inclusion.
Exercice 11 - Un pas vers les noyaux itérés - L1/Math Sup - ??
Il est clair que ker(f ) ⊂ ker(f 2 ). Notons p = dim(ker(f )) et q = dim(ker(f 2 )) de sorte que
p ≤ q. Soit (e1 , . . . , ep ) une base de ker(f ). On peut la compléter en (e1 , . . . , ep , ep+1 , . . . , eq ) une
base de ker(f 2 ). Alors, (f (ep+1 ), . . . , f (eq )) est une famille libre. En effet, si on a une relation
alors on obtient
f (αp+1 ep+1 + · · · + αq eq ) = 0,
i.e. αp+1 ep+1 + · · · + αq eq ∈ ker(f ). Mais, par construction de ep+1 , . . . , eq , ceci entraine que
αp+1 ep+1 + · · · + αq eq = 0
soit αp+1 = · · · = αq = 0. Ainsi, la famille (f (ep+1 ), . . . , f (eq )) est une famille libre. De plus,
elle est contenue dans ker(f ) car f 2 (ei ) = 0. Or, ker(f ) qui est de dimension p. Son nombre
d’éléments est donc majoré par p, c’est-à-dire
q − p ≤ p ⇐⇒ q ≤ 2p.
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Ceci entraîne
rg(f + g) ≤ rg(f ) + rg(g) − dim(Im(f ) ∩ Im(g)).
Supposons d’abord que rg(f + g) = rg(f ) + rg(g). Alors l’inégalité précédente implique im-
médiatement que dim(Im(f ) ∩ Im(g)) = 0 ce qui prouve Im(f ) ∩ Im(g) = {0}. On a aussi
Im(f + g) = Im(f ) + Im(g) (sinon l’inégalité précédente serait stricte). Ainsi, pour tout x ∈ E,
comme Im(f ) ⊂ Im(f +g), on a f (x) = f (t)+g(t) pour un certain t ∈ E. Alors g(t) = f (x−t) ∈
Im(f ) ∩ Im(g) = {0}, et donc t ∈ ker(g) et x − t ∈ ker(f ). Ecrivant x = (x − t) + t, on trouve
que ker(f ) + ker(g) = E.
Réciproquement, prouvons que les deux conditions impliquent Im(f ) ⊂ Im(f + g). En effet, on
écrit y ∈ Im(f ) sous la forme y = f (x), et on décompose x en x = u + v avec u ∈ ker(f ) et
v ∈ ker(g). Alors, y = f (v) = f (v) + g(v) ∈ Im(f + g). Le rôle joué par f et g étant symétrique,
on obtient aussi Im(g) ⊂ Im(f + g). Ceci permet d’écrire
L’autre inclusion étant toujours vraie, on a en fait égalité, ce qui donne bien
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