You are on page 1of 107

Ministère de l'Enseignement Supérieur

et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE ABOU BEKR BELKAID – TLEMCEN


FACULTE DES SCIENCES – DEPARTEMENT DE BIOLOGIE

En vue de l'obtention du Diplôme de Magister en


Biologie
Option : Ecologie animale

Thème

RELATION ENTRE UN INSECTE


PHYTOPHAGE ET SA PRINCIPALE PLANTE
HÔTE : CAS DE LA BRUCHE DU HARICOT
(Acanthoscelides obtectus)
(Coleoptera : Bruchidae)

PRESENTE PAR Melle KASSEMI Naima

Soutenue le ,
Devant le jury composé de:

Président : Melle HASSAINE K. Maître de conférences


Directeur de Thèse : Mr KHELIL M.A. Professeur
Coencadreur : Melle DAMERDJI A. Chargée de cours
Examinateurs : Mme ATIK F. Maître de conférences
Mr BOUHRAOUA T. Maître de conférences

Année universitaire 2005 – 2006


DEDICACE

Je dédie ce modeste travail, à mes très chers parents en


témoignage de l'amour, du respect et de ma profonde et éternelle
gratitude que je leurs porte en ma reconnaissance par leurs
soutiens, je ne les remercierai jamais assez, pour tout ce qu'ils
m'ont fait.
A ma grand mère.
A mon très cher frère amine qui ma donné l'aide et le courage à
surmonter les situations pénibles.
A mon frère abdelaziz, sa femme
et ses enfants younes, mohamed el amine et sief el islem.
A mon frère yahya et sa femme.
A mon frère lahcen, sa femme et ses enfants yacine et charaf
eddine el moatez biallah.
A mon frère hocine et sa femme.
A Amimar fethi sa famme et ses enfants
A toute ma famille
A mes amies et collègues

NAIMA
REMERCIEMENTS
Mes remerciements les plus vifs s'adressent à mon directeur de thèse, le
professeur KHELIL MA (Département de Biologie)., qui m'a accordé l'honneur
de diriger ce travail, sa précieuse aide, ses encouragements et ses conseils.
Mes remerciements s'adressent également à Melle DAMERDJI A ., Chargée
de cours au département de biologie, d'avoir collaborée à la réalisation de ce
travail, sa compétence et ses précieux conseils ont été pour moi un solide repère
et réconfort dans tous les moments.
J'exprime ma profonde gratitude à Melle HASSAINE K., Maître de
conférence, d'avoir accepter la présidence du jury de cette thèse, qu'il trouve ici
l'expression de mon profond respect.
A Mme ATIK F., Maître de conférence, qu'elle veuille accepter mes sincères
remerciements pour avoir bien voulu juger ce travail.
J'exprime également ma reconnaissance à Mr BOUHRAOUA T., Maître de
conférence (Département foresterie), qui a accepté de participer à ce jury.
Mes remerciements vont également à Mme BELARBI M maître de
conférence à l'université de Tlemcen de nous aider à réaliser nos dosages
concernant la composition chimique des graines et des feuilles de P. vulgaris,
ainsi que toute l'équipe du laboratoire des produits naturels, Université de
Tlemcen.
A Mr MESTARI M ainsi qu'au responsable de la bibliothèque de biologie.
Mes remerciements vont également à l'adresse de toutes les personnes qui ont
contribué de prés ou de loin à la réalisation de ce travail, plus particulièrement
Mr BENDEDDACH S., enseignant Institut Mascara, pour son aide précieuse
dans la partie analyse statistique.
ANNEXE

Tableau n° I : Estimation de la fécondité chez Acanthoscelides obtectus

Variété N° de Nombre Nombre Taux de Moyenne


boite de couples d'œufs de
d'A. pondus fécondité fécondité
obtectus
01 05 112 22.4
Blanche
02 05 105 21
normale 22.06
03 05 114 22.8

01 05 99 19.8

marron 02 05 91 18.2
18.8
03 05 92 18.4

Tableau n° II : Estimation de la fertilité d'A.obtectus sur les deux variété


d'haricot.

Variétés Nombres Nombres Fertilité en Moyenne


testées Répétitions d'œufs d'œufs en % de fertilité
pondus éclos
01 112 55 49.10
Blanche 02 105 50 47.61 47.73
normale 03 114 53 46.49
01 99 39 39.39
marron 02 91 49 53.84 44.84
03 92 38 41.30
ANNEXE

Tableau n° III : Estimation du taux de contamination des graines d'haricot par les
larves d'A. obtectus

Variétés Nombres Nombres Nombre de Nombre de % De


testées Répi- de de graines trous contamination
tition graines couples contaminées d'émergences
par boites
01 100 5 46 50 46
Blanche 02 100 5 40 44 40
normale
03 100 5 41 43 41
01 100 5 21 34 21
marron 02 100 5 31 34 31
03 100 5 29 39 29

Tableau n° IV : Nombre d'individus mâles et femelles émergès

Les variétés Répitition Nombre Nombre de Nombre de


testées d'insectes males femelles
1 50 22 28
BN 2 44 20 24
3 43 18 25
4 34 15 19
M 5 34 14 20
6 39 19 20

Tableau n° V : Essai à choix multiple


variété Essai Œufs Larves Adultes
1 105 69 59
BN 2 93 41 38
1 56 25 20
M 2 67 39 21
LISTE DES PHOTOS

Photo.1- Minéralisateur
Photo. 2- Distillateur
Photo. 3- Soxlhet
Photo. 4- Bocaux d'élevage de masse
Photo. 5- les deux variétés de haricot
A- Variété marron
B- Variété blanche
Photo. 6- Choix multiple
LISTE DES TABLEAUX

Tableau n° 1: Composition (g/100g de graines) et valeur énergétique


(calorie/100g) des graines de Vigna unguiculata, Cicer arietinum
et de Phaseolus vulgaris (SINHA et WATTERS, 1989; ISERIN,
1997).
Tableau n° 2: Superficies et productions du haricot blanc en Algérie.
Tableau n° 3 : Composition chimique des graines et des feuilles de haricot
Tableau n° 4 : Dosage des composés phénoliques des graines et des feuilles de
haricot
Tableau n° 5 : Essai à choix multiple
Tableau n° 6 : Durée de différentes phases du cycle pour les deux variétés
Tableau n° 7: Résultats de l'analyse de la variance pour les données des
substances des feuilles facteur dose (fécondité)
Tableau n° 8: Résultats de l'analyse de la variance pour les données des
substances des feuilles facteur variété (fécondité)

Tableau n° 9: Résultats de l'analyse de la variance pour les données de l'effet


substances des feuilles sur les deux variétés pour le facteur dose
(fécondité)

Tableau n° 10: Résultats de l'analyse de la variance pour les données de l'effet


substances des feuilles sur les deux variétés pour le facteur
variété utilisées (fécondité)
Tableau n° 11: Résultats de l'analyse de la variance pour les données des
substances des feuilles facteur dose (fertilité)

Tableau n° 12: Résultats de l'analyse de la variance pour les données des


substances des feuilles facteur variété (fertilité)
Tableau n° 13: Résultats de l'analyse de la variance pour les données de l'effet
substances des feuilles sur les deux variétés pour le facteur dose
(fertilité)

Tableau n° 14: Résultats de l'analyse de la variance pour les données de l'effet


substances des feuilles sur les deux variétés pour le facteur
variété utilisées (fertilité)
Tableau n° 15: Effets des substances des feuilles sur le pouvoir germinatif du
haricot
Tableau n° 16 : Mensuration du corps d'A. obtectus issus des boites témoins
Tableau n° 17 : Mensuration du corps d'A. obtectus issus des boites traitées
avec une concentration 100 mg des substances des feuilles de
haricot
Tableau n° 18 : Résultats de la comparaison des moyennes de chaque
paramètres entre les lots témoins et traités
Tableau n° 19 : Effet des substances des feuilles de haricot sur A. obtectus pour
les différents paramètres (Etude de l'analyse de la variance à un
critère de classification)
LISTE DES FIGURES

Fig. 1- Bruche de haricot (BONNEMAISON, 1962)


Fig. 2- Description botanique du haricot (GUIGNARD, 1998)
Fig. 3- Bruche adulte (A. obtectus Say) sortant d'un Haricot (x2)
Fig. 4- Courbe d'étalonnage
Fig. 5- Nombre d'œufs pondus dans les deux variétés
Fig. 6- Estimation du taux de fertilité dans les deux variétés
Fig. 7- Estimation des émergences chez A. obtectus dans les deux variétés
Fig. 8- Estimation du sex-ratio chez A. obtectus dans les deux variétés
Fig. 9- Cycle de vie d'Acanthoscelides obtectus sur la variété blanche normale
Fig.10- Cycle de vie d'Acanthoscelides obtectus sur la variété marron
Fig.11- Effet des deux substances des feuilles du haricot sur la fécondité dans
les graines blanche
Fig. 12- Effet des deux substances des feuilles sur la fécondité d'A. obtectus
dans les graines marron
Fig.13- Effet des substances des feuilles de la variété blanche sur la fécondité
d'A. obtectus dans les deux variétés d'haricot

Fig. 14- Effet des substances des feuilles de la variété marron sur la fécondité
d'A. obtectus dans les deux variétés d'haricot
Fig.15- Effet des deux substances des feuilles du haricot sur la fertilité dans les
graines blanche
Fig.16- Effet des deux substances des feuilles du haricot sur la fertilité dans les
graines marron
Fig. 17- Effet des substances des feuilles de la variété blanche sur la fertilité d'A.
obtectus dans les deux variétés d'haricot
Fig. 18- Effet des substances des feuilles de la variété marron sur la fertilité d'A.
obtectus dans les deux variétés d'haricot
INTRODUCTION

En Algérie, la superficie moyenne réservée annuellement aux légumineuses


alimentaires est de 120.000 hectares contre 2 à 3 millions hectares pour les céréales
pour la période 1980 – 1996, (ANONYME, 1998a).
L’Algérie a mis en œuvre depuis 1984, un plan d’action visant l’augmentation
de la production agricole et ceci par le développement de la culture, l’intensification
des céréales, des légumes secs, de l’arboriculture et notamment le maraîchage.
Malgré tous les progrès sur l’augmentation des cultures maraîchères, la
production reste loin à pouvoir satisfaire les besoins sans cesse croissants de la
communauté algérienne et ceci pour ces principales raisons :
• Les importantes potentialités dont notre pays jouit ne sont pas entièrement
exploitées.
• Pour certaines cultures, les rendements sont faibles à cause de plusieurs facteurs
(BOUHRAOUA, 1991), parmi lesquels nous citons les Bruchidés. Les travaux
effectués sur plusieurs espèces ont montré une importante pullulation de larves
dans les cultures et les stocks. L’effet des parasites se fait ressentir par une
atteinte aux cultures qu’ils provoquent ainsi que par les nuisances crées dans les
stocks habités par les larves.
Cependant d’immenses quantités de légumineuses sèches sont perdues chaque
année en raison des mauvaises conditions de stockage, d’où une réduction de la
quantité de nourriture et de sa valeur nutritionnelle.
Il semble que la bruche Acanthoscelides obtectus Say, est un insecte
spécifique pour le haricot (Phaseolus vulgaris L.) et cause d’importants dégât dans
les lieux d’entroposage et dans les champs.
Les extraits des plantes naturels sont utilisés dans les petites fermes de
nombreux pays africains pour lutter contre les insectes ravageurs des grains, en
raison des conditions économiques ne permettant pas l'utilisation de pesticides
classiques (NIBER, 1994). Durant ces dernières années, on assiste à une
multiplication des travaux de recherche sur l'activité des produits naturels dont la
majorité se déroule en Afrique et en Asie, dans le but de valoriser les procédés de
lutte traditionnels.

1
INTRODUCTION

C'est dans ce but que nous avons entrepris nos recherches sur l'étude de la
relation entre population d'insectes et grains secs entreposés dans la région de
TLEMCEN et l'effet des substances des feuilles des deux variétés de haricot sur le
développement de l'insecte avec une application sur la bruche de haricot,
Acanthoscelides obtectus.
Le premier chapitre traite l'insecte présenté par ses aspects morphologiques et
la plante hôte avec ses différentes caractéristiques biologiques.
Le deuxième chapitre porte sur la relation insecte-plante, les méthodes de
stockage et les moyens de lutte à adopter.
Le troisième chapitre comporte les matériels et méthodes utilisés, ce sont les
méthodes diversifiées et complémentaires qui aboutissent au quatrième chapitre
portant sur la composition chimique de deux variétés de haricot et sur la biologie de
l'insecte telle que la fécondité, la fertilité…, et l'action des substances des feuilles de
haricot sur la fécondité, la fertilité d'Acanthoscelides obtectus et sur le pouvoir
germinatif de la plante hôte.

2
ETUDE DE L’INSECTE ET SA PLANTE HOTE

I- Etude de l'insecte Acanthoscelides obtectus


I-1- Systématique
Embranchement : Arthropodes
Classe : Insectes
Sous Classe : Ptérygotes
Ordre : Coléoptères
Famille : Bruchidés
Espèce : Acanthoscelides obtectus
Nom commun : Bruche du haricot
I -2 - Description de l'insecte
La bruche du haricot est d’origine américaine ; elle est spécialisée sur les
espèces de haricot du groupe Phaseolus vulgaris L.
I-2-1 - Adulte
Il fait 3,2 à 4 mm d’envergure de long sur1.7 à 1.9 mm de large (Fig.1), mais
il arrive que dans les cas de fortes surpopulations, sa taille soit plus réduite.
- prothax conique.
- fémurs postérieurs munis d’une forte dent, avec deux petites dents à la
base placées sur le bord interne inférieur
-pattes rougeâtres
-abdomen et pygidium rouge orangé
-pronotum et élytres brun roussâtre ou gris verdâtre avec une rangée
transverse de taches plus claires sur le tiers postérieur des élytres bordés à l’avant et à
l’arrière de macules brunâtres, une étroite zone rougeâtre sur le bord postérieur
(BALACHOWSKY, 1962).

3
ETUDE DE L’INSECTE ET SA PLANTE HOTE

Fig .1- Bruche du haricot (BONNEMAISON, 1962)

I-2-2 - La larve
La larve primaire blanche est munie de longue patte, elle mue et se transforme
en une larve apode. La durée du développement larvaire est très variable

I-2-3 - Les œufs


Long de 0,75 mm ; ils sont étroits, le pôle antérieur étant légèrement plus
large que le postérieur, ils sont blancs et lisses.

I-3 - Cycle de développement

Les adultes hivernent à l’intérieur des graines de haricot et sortent de celles-ci


à la fin de mois d’avril ; ils ne s’alimentent pas et s’accouplent (BONNEMAISON,
1962).
La ponte a été décrite par ZACHARIAE (1959). La femelle se place à la
hauteur de la suture dorsale de la gousse, plus rarement de la suture ventrale, elle
ronge la gousse au point de contact des deux valves et creuses un trou étroit et
profond, puis dépose les œufs en paquets de 2 à 20 et parfois plus sur les graines
voisines ainsi que sur la paroi externe de la gousse.
Selon FRANSSEN (1956), la ponte est faite exclusivement dans les gousses
qui commencent à jaunir et jamais dans les gousses entièrement sèches.
4
ETUDE DE L’INSECTE ET SA PLANTE HOTE

Suivant la température, la durée d’incubation est de 3 à 5 jours .La larve


primaire circule pendant quelques heures à la surface de la gousse puis traverse celle-
ci, elle pénètre dans la graine 2 à 3 jours après sa naissance. Elle mue et se transforme
en une larve apode. La durée du développement larvaire est très variable, elle est de 3
semaines en moyenne. La larve découpe un opercule dans la paroi du grain et se
nymphose.
La nymphose peut avoir lieu entre 14 et 35°c.
La durée moyenne de développement est de trente jours à 27°C et 70%
d’humidité relative. Il peut y avoir quatre à cinq générations successives pendant le
stockage dans les entrepôts chauffés avec importants dégâts à chaque génération
(DECELLE, 1981).
L’adulte émerge 15 à 18 jours plus tard suivant la température, c'est-à-dire à
partir de la mi- juillet. Des la fin juillet la ponte peut se faire sur les graines stockées,
les œufs sont déposés en paquets sur les graines. Les développements est rapide en
raison de la température élevée, les adultes de la troisième génération émergent en
septembre (BONNEMAISON, 1962).

I- 4 - Répartition géographique
Originaire d’Amérique du sud, l’espèce a été introduite en Europe après le
haricot.
Acanthoscelides obtectus Say est la bruche la plus nuisible d’Europe et du
bassin méditerranéen car son développement peut s’effectuer à la fois dans les cultures
et dans les graines entreposées au magasin. C’est un insecte cosmopolite dont les
dégâts sont signalés dans le monde entier. Par voie de conséquence la presque totalité
des zones de culture des Phaseolus, où le climat permet l’activité de A.obtectus dans la
nature sont actuellement envahies (BALACHOWSKY, 1962).

5
ETUDE DE L’INSECTE ET SA PLANTE HOTE

II – Etude de la plante hôte Phaseolus vulgaris

II -1- Position systématique

Embranchement : Spermaphytes

Sous - Embranchement : Angiospermes

Classe : Dicotylédones

Famille : Fabacées

Espèce : Phaseolus vulgaris

II-2 - Biologie du haricot

Les fabacées avec 10.000 espèces représentent la grande partie des


légumineuses.
Phaseolus vulgaris appartient à la famille des fabacées ou papilionacées (en
raison de la forme de la corolle en « papillon ») (GUIGNARD, 1998).
Le haricot est une plante herbacée annuelle, à port dressé ou grimpant, à tige
volubile, à feuilles trifoliées (Fig.2,a), à fleurs disposées en grappe et à gousses
allongées.

Elle est cultivée pour ses fruits ou gousses.


Les fleurs : roses, blanches, violettes unies ou bicolores naissent à l’aisselle
des feuilles en grappes de 4 à 10 fleurs (Fig.2,b) .La fleur a acquiert une corolle
zygomorphe, (GUIGNARD ,1998).
La graine : exalbuminée et riche en amidon et matières protéiques, elle a la
forme de rein et porte sur le côté concave une cicatrice ou hile qui représente la
région où s’attachait le fruit (Fig.2, c et d).
Les fruits : sont des gousses allongées (Fig.2, e ) , dont la couleur varie, selon
les cultivars, du vert pâle ou du jaune au vert foncé, parfois taché de couleurs
diverses a maturité et peuvent être renforcés par des fibres ligneuses formant un
parchemin sur les côtés.

6
ETUDE DE L’INSECTE ET SA PLANTE HOTE

a - La feuille du haricot b- La fleur du haricot

c et d- Graine entière vue de profil e - La gousse du haricot


et de face

Fig. 2 – Description botanique du haricot (GUIGNARD, 1998)

I-3 - Ecologie du haricot

Les haricots secs sont des cultures légumineuses, ils ont la capacité de fixer de
l’azote. Ils sont très sensibles à la gelée, ils doivent être semés lorsqu’il n’y a plus de
risque de gelée meurtrière au printemps et que la température au sol est supérieure à
10°c (GORDON, 2004).
Les haricots secs s’adaptent à un vaste éventail de sol, mais ils préfèrent les
sols de texture moyenne qui offrent une bonne infiltration des eaux et une bonne
capacité de rétention utile du sol. Ils s’insèrent bien dans une rotation de grains
céréaliers et de maïs.

7
ETUDE DE L’INSECTE ET SA PLANTE HOTE

II- 4 - Valeur alimentaire

La cultures des légumineuses vivrières, source de protéines végétales, a été


reconnue comme étant l’une des meilleures et des moins coûteuse des solutions pour
l’alimentation des populations des pays en voie de développement. En effet, les
protéines végétales coûtent deux fois moins chères que les protéines animales.
Les haricots secs ont une teneur en protéine élevée et sont une excellente
source de fibres solubles et insolubles, de glucides complexes, de vitamines (B9) et
de minéraux (en particulière le potassium, le phosphore, le calcium, le magnésium, le
cuivre, le fer, le zinc), (GORDON,2004 ).
Les graines de légumineuses contiennent deux à trois fois plus de protéines
(Tableau1) que les céréales (SOLTNER, 1990).

Tableau n°1 : Composition (g/100g de graines) et valeur énergétique (calorie/ 100g)


des graines de Vigna unguiculata, de Cicer arietinum et de Phaseolus vulgaris
(SINHA & WATTERS ,1980 ; BORGET ,1989 ; ISERIN ,1997)

Légumineuses Protéines Lipides Glucides Fibres Matières Eau calories


minérales

P. vulgaris 20 – 27 1–2 60 – 65 4–5 4–5 11 341

C. arietinum 20 01 62 03 2–4 12 362

V.
unguiculata 22 -26 1–2 60 – 65 4–5 3–4 11 342

8
ETUDE DE LA RELATION PLANTE - INSECTE

I- Importance économique

A l’échelle mondiale, le terme haricot sec désigne plusieurs catégories de


haricots.
Les haricots secs cultivés en Amérique du nord, en Amérique du sud, en
Europe et en Afrique appartiennent surtout à l’espèce Phaseolus vulgaris ,
généralement appelée haricot commun.
Au cours des dix dernières années, la production mondiale de haricots secs a
fluctué, mais la tendance est légèrement à la hausse. Pendant cette période, la
production a varié d’un plancher de 15,7 millions de tonnes en 1994 – 1995 à un
sommet de 18,9 MT en 2002 – 2003 (source FAO – décembre 2004).
L’Algérie est considéré comme grand consommateur de légumes secs
(Tableau2).

Tableau n°2 : Superficies et productions du haricot blanc en Algérie (DSA)

Années 1998 1999 2000 2001 2002


Superficie
(hectares) 1400 1850 1280 1180 1190

Production
(quintaux) 6460 10790 4190 7340 8640

Les légumineuses subissent des attaques de nombreux ravageurs aussi bien au


champ que dans les entrepôts de stockage.
Dans certains pays africains, les dommages dus aux bruches peuvent toucher
la totalité des stocks en 5 ou 6 mois (LABEYRIE ,1981 ; LIENARD &
SECK ,1994).
Acanthoscelides obtectus se développe principalement sur le haricot
(Phaseolus vulgaris), les graines sont minées par une ou plusieurs larves dont les
galeries sont visibles parfois en surface à travers la cuticule de la graine
(LABEYRIE, 1962). Les larves peuvent détruire 80 à 100 % des récoltes après
quelques mois de stockage.
Les graines attaquées présentent un trou qui peut encore abriter l’adulte
(Fig.3). Elles perdent leur pouvoir germinatif en cas de forte densité d’attaque.
9
ETUDE DE LA RELATION PLANTE – INSECTE

Les haricots contaminés ont un goût les rendant inconsommables pour


l’homme.

Fig.3–Bruche adulte (A. obtectus Say) sortant d’un Haricot(x2)


(ANONYME, 1998b)

II – Les méthodes de stockage

Il existe plusieurs méthodes de stockage.

II-1- Méthodes de stockage traditionnel


Dans ce type de stockage, les graines sont conservées dans des greniers et des
cases d’habitation mal entretenues où se trouvent les restes des récoltes précédentes
fortement contaminées par les insectes (HUIGNARD ,1985).
Les greniers sont généralement en terre. De forme ronde ou carrée, ces
greniers en terre plus ou moins additionnée de fibres végétales (pailles...) reposent
généralement sur une ou plusieurs pierres qui évitent les remontées d'humidité.
L’inconvénient majeur de cette méthode de stockage est la très forte humidité
et les eaux d’infiltration qui favorisent le développement des moisissures et les
phénomènes de fermentation bactérienne.
II-2- Le stockage en sac
La solution de stockage en sacs au magasin est la plus fréquemment utilisée,
car elle permet d'employer des bâtiments existants et, dans le cas de constructions
neuves, exige un investissement plus faible que le stockage en vrac. Les sacs sont
déposés par terre et sont exposés aux oiseaux, rongeurs, et insectes (JARD, 1995).

10
ETUDE DE LA RELATION PLANTE – INSECTE

Les principaux facteurs de dégradation des stocks sont la température,


l'humidité et les différents déprédateurs (insectes, rongeurs, oiseaux). Les magasins
doivent être conçus et gérés de façon à limiter l'influence de chacun de ces facteurs,
(CRUZ et al, 1988).
II-3 - Le stockage en vrac
Le stockage en vrac est encore peu répandu dans les pays en développement
alors qu'il est généralisé dans les pays développés.
Les grains en tas sont laissés à l’air libre sous des hangars ouverts à charpente
métallique. Malheureusement les contaminations sont possibles d’autant plus que dans
ce type de construction, il demeure toujours des espèces entre les murs et les toits et le
libre passage des insectes est permis (DOUMANDJI ,1977). Dans ce type de stockage
la hauteur du tas ne doit pas être assez grande pour pouvoir traiter le produit stocké par
fumigation.
II-4 - Le stockage en silos
Ce sont des enceintes cylindriques en métal ou en maçonnerie couverte sur les
parois internes d’une couche d’aluminium pour éviter les phénomènes de
condensation. C’est une nouvelle méthode pour le stockage des grains elle est efficace
et diminue les dégâts, ce qui limite l’attaque des ravageurs (JARD, 1995).
La conservation en silos étanches à l’air entraîne la destruction des insectes par
asphyxie (DOUMANDJI ,1981).
III - Les Facteurs de destruction
III-1 - Facteurs physiques
III-1-1- Humidité
Parmi les facteurs les plus importants, l’humidité joue un rôle très important
pendant le stockage. Le degré d’humidité demandé ne doit pas dépasser 11% pour
éviter les dégâts, et limite l’attaque des ravageurs animaux, la microflore et les
insectes (MULTON, 1982). Ce n’est que lorsque les graines sont placées en
atmosphère humide que les adultes quittent les loges nymphales et émergent en
décampant leurs téguments (DARQUENNES et al, 1993).
III-1-2- Température
La température constitue également un facteur essentiel de conservation du
pouvoir germinatif. La conductibilité thermique des grains étant faible, la chaleur

11
ETUDE DE LA RELATION PLANTE - INSECTE

produite s'accumule et provoque l'auto accélération des phénomènes de


dégradation (CRUZ et al, 1988).
III-2- Facteurs biotiques
Les principales causes des dégâts dans les lieux de stockage des
légumineuses sont les champignons, les acariens, et les insectes.
A- Les champignons et bactéries
Ils agissent sur la qualité de la nourriture par des transformations
biochimiques et constituent parfois un danger pour l’homme ainsi que les animaux.
B- Insectes et Acariens
Leur présence est extrêmement fréquente et constitue toujours un risque
d’altération important. Même si celui-ci ne se concrétise pas, la présence de la
plupart des arthropodes et d’acariens est révélatrice de mauvaises conditions de
conservation.
Il existe une étroite inter-relation entre microflore et la microfaune de
stockage. En effet, beaucoup d’acariens consomment non seulement des débris de
grains, mais également des moisissures, préférant d’ailleurs des espèces les plus
abondantes et ceci peut favoriser la pullulation de ces acariens. Inversement les
spores fongiques sont largement disséminées par les acariens et les insectes.
Sur les énormes quantités cultivées ou collectées, une partie importante est
détruite ou altérée chaque année pendant l’entreposage (MULTON, 1982), d’où les
graves conséquences que pouvait avoir les ressources alimentaires mondiales avec
une élimination ou même une réduction sensible des pertes après récolte que
subissent les denrées vivrières (PREVETT, 1975).
Cette destruction s’explique par le développement des moisissures et le
ravage des rongeurs et insectes. Ces derniers détruisent plus de 10% de la
production mondiale (KHELIL, 1977). Ces ennemis déprédateurs sont répartis à
travers le monde, dans toutes les parties chaudes ou tempérées des continents.
Les échanges internationaux favorisent leur dispersion dans tous les
entrepôts. La conséquence de ces dégâts est la réduction de la quantité de
nourriture disponible du produit agricole et de sa valeur nutritionnelle entraînée par
les souillures dues aux cocons, aux cadavres d’animaux, aux dépouilles des mues
etc.…. Il s’avère difficile d’utiliser ou de vendre ces stocks sans risque de nuire à la
santé humaine.
12
ETUDE DE LA RELATION PLANTE – INSECTE

Le risque d’infestation par les déprédateurs des aliments stockés augmente


encore car pour faire face aux exigences du commerce internationale, le remède à
une telle situation serait une bonne protection des récoltes qui permettrait
d’accroître quantitativement et qualitativement tous les produits. Dans les
entrepôts chauffés, les bruches peuvent également abandonner les graines, mais
elles ne s’échappent à l’extérieur qu’au printemps suivant. Dans ces conditions, les
espèces appartenant à cette catégorie sont incapables de se reproduire sans s’être
alimentées au préalable d’organe frais, encore verts de leurs plantes hôtes de la
végétation desquelles elles sont étroitement associées, elles ont donc
invariablement une seule génération par an.
VI- Protection et moyens de lutte

VI- 1- Méthodes de lutte traditionnelle

VI - 1-1 - Exposition au soleil

L'exposition des denrées au rayonnement solaire intense favorise le départ


des insectes adultes qui ne supportent pas les fortes chaleurs, ni la lumière intense.
En stock, les insectes se cantonnent souvent dans les zones sombres.
Le produit doit être disposé en couches minces et les formes cachées dans
le grain ne sont pas atteintes.
VI- 1-2 - Enfumage
Les denrées les plus importantes pour le producteur sont souvent stockées
en épis au-dessus des foyers domestiques et sont ainsi enfumées presque en
permanence. Cet enfumage (parfois appelé à tort fumigation) ne tue pas les
insectes, mais les éloigne et empêche la réinfection.
VI- 1-3 - Utilisation de plantes répulsives
Dans certaines régions, on mélange les grains avec les plantes qui agissent
comme insectifuges.
VI- 1-4 - Utilisation de matières inertes
Dans les récipients de stockage en vrac (jarres, grenier...) on ajoute parfois
aux grains de la cendre ou du sable fin, selon des proportions et des pratiques qui

13
ETUDE DE LA RELATION PLANTE - INSECTE

varient suivant les régions. De nombreuses croyances circulent quant à l'origine et


à la qualité des matières inertes à employer. Il semble, en fait, que ces matériaux
pulvérulents remplissent les vides entre les grains et constituent une barrière à la
progression des femelles cherchant à pondre. Ces matériaux fins auraient
également un rôle abrasif sur les insectes et entraîneraient leur déshydratation.
Dans tous les cas il faut que le matériau soit propre et suffisamment fin.
VI- 1-5 - Conservation en atmosphère confinée
Cette technique est utilisée de façon traditionnelle dans certaines régions.
Elle consiste à appauvrir en oxygène l'atmosphère inter granulaire jusqu'à un taux
létal pour les insectes. L'obtention de structures étanches (silo enterré) est le
principal obstacle à sa mise en œuvre.
VI-1-6 - Lutte chimique
En milieu traditionnel, l'utilisation d'insecticides chimiques de contact se
développe de plus en plus, notamment en poudrage ou en pulvérisation. Les efforts
doivent porter sur la formation des agriculteurs à l'emploi d'insecticides nouveaux,
plus efficaces et moins dangereux que ceux actuellement utilisés.
Différentes techniques peuvent être employées suivant le mode de stockage.
Celles qui font appel aux gaz font l’objet d’une réglementation d’emploi très
stricte. Elles doivent être appliquées en chambre de désinsectisation et sont à
déconseiller au niveau de l’exploitation si les conditions minimales de sécurité ne
sont pas respectées
A- Grains en vrac
A condition que la hauteur du tas ne dépasse pas les six mètres, la
fumigation sous bâche avec le mélange de tétrachlorure de carbone et de dichlorure
d’éthylène pourra être utilisée (ANONYME ,1976).
B- Grains en sac
La hauteur maximale du tas ne doit pas dépasser les trois mètres, la
fumigation en place sous bâche avec un mélange de tétrachlorure de carbone
et de déchlorure d’éthylène peut être envisagée.

14
ETUDE DE LA RELATION PLANTE – INSECTE

C- Grains en silo
La conservation en silo étanche à l’air entraîne la destruction des insectes
par asphyxie.
La fumigation du grain est applicable aux cellules imperméables, aux gaz et
dont les orifices supérieurs et inférieurs peuvent être obturés hermétiquement.
Ces traitements par fumigation nécessitent la mise en œuvre des gaz
toxiques pour l’homme et les animaux et exigent l’intervention d’équipes
spécialisée ainsi que des silos ou locaux spécialement aménagés pour cet usage.
Les produits utilisés sont le mélange de tétrachlorure de carbone et de déchlorure
d’éthylène, le phosphure d’hydrogène dégagé par hydrolyse du phosphure
d’aluminium et surtout le bromure de méthyle.

VI-2 - Méthodes de lutte «moderne»


VI- 2-1- Lutte biologique
• Recherche de mâles stériles
• attaques des insectes par virus ou champignons
• variétés cultivées plus résistants à l'attaque des insectes. La
résistance aux insectes est un des critères maintenant pris en
compte dans l'amélioration variétale.
VI-2-2 - Lutte physique
a) Lutte par le froid
Au-dessous de 10° C, le développement des insectes est bloqué. En pays
tempéré la ventilation par journée froide permet d'abaisser la température des
stocks à ce niveau. En régions chaude cette technique coûteuse n’est utilisée que
pour le stockage de sécurité de semences.
b) Lutte par le chaud
La technique consiste à traiter les produits en lits fluidisés à haute
température (60° C à 180° C). La température propre du produit n'atteignant pas
65° C à 70° C. KHELIL (1977) montre qu'un séjour à 45° pendant deux jours
empêche tout développement larvaire.

15
ETUDE DE LA RELATION PLANTE - INSECTE

Ce choc thermique de quelques minutes, suivi d'un refroidissement rapide,


entraîne une totale mortalité des insectes sans affecter les qualités technologiques
du produit.
Une installation de désinsectisation par la chaleur, d'une capacité de 150
tonnes à l'heure, a été réalisée en Australie montrant que le coût de mise en œuvre
d'une telle technique serait équivalent à celui d'une fumigation, (CRUZ et al , 1988)
c) Modification de l'atmosphère du milieu
Il s'agit d'abaisser le taux d'oxygène de l'atmosphère intergranulaire jusqu'à
un taux létal pour les insectes (< 1 % d'O2).
VI-2-3- Lutte mécanique
Le transilage, le secouage, le passage au tarare, permettent d'éliminer une
partie des insectes contenus dans les stocks. Ces opérations éliminent surtout les
adultes libres et laissent subsister une partie des larves et des œufs, elles ne peuvent
donc pas être envisagées pour un stockage de longue durée, à moins d'être
fréquemment renouvelées, ce qui les rend coûteuses.

16
MATERIELS ET METHODES

I. Composition chimique de Phaseolus vulgaris


I-1 . Détermination de la teneur en protéine brute
• Principe
La détermination de l'azote total est réalisé par la méthode KJELDHAL (1883)
qui s'effectue en trois phases:
- Minéralisation
- Distillation
- Filtration
Le principe consiste à digérer la matière d'analyse par ébullition en présence
d'acide sulfurique concentré (d = 1,83).Dans ces conditions, l'azote est transformé en
ammoniaque fixé par l'acide sulfurique, le carbone et hydrogène sont transformés en
CO2 et H2O.
En fin d'opération nous disposons d'une solution de sulfate d'ammonium. Par
alcoolisation de cette solution, nous déplaçons l'ammoniaque que l'on entraîne par
courant de vapeur d'eau et que l'on dose par volumétrie.
• Mode opératoire
a- Minéralisation
Elle doit être réalisée avec précaution car elle met en œuvre l'acide sulfurique
concentré chaud.
Nous avons Introduit dans un materas de Kjeldhal 0,5 g environ de l'échantillon
(poudre de grains ou de feuilles d'haricot) et nous ajoute 0,5g du mélange de
catalyseur (K2SO4 + Hgo) et 10 ml d'acide sulfurique pur, on agite et on place le
materas sur le dispositif de chauffage (Photo.1). L'ensemble est chauffé doucement et
progressivement jusqu'à ce que la couleur noire disparaisse pour laisser place à une
couleur transparente. Par cette opération l'ensemble de l'azote organique est transformé
en azote minéral sous forme d'ammoniaque. Enfin nous avons transversé l'échantillon
minéralisé dans une fiole, et on ajoute 50 ml d'eau distillée.

17
MATERIELS ET METHODES

Photo.1 - Minéralisateur

b- Distillation (Unité de distillation Buchï K 314)


Elle consiste en la libération de l'ammoniac par l'action de la soude qui est
retenue dans de l'acide borique.
On enclenche l'appareil et le préchauffer (Photo.2).
10 ml de contenu de fiole (solution d'essai) est diluée par l'eau, la solution
d'essai doit être diluée environ dans le rapport ½ (1 partie de minéralisât ,2 partie de
l'eau distillée) le tout est transversé dans l'éprouvette de la distillation de Kjeldhal.
Nous avons ajouté la soude caustique à 32 %, la quantité de la soude mesurée à
l'aide de la graduation visible derrière l'éprouvette alcalisée, la solution d'essai dans le
rapport 1/3 (1 partie : minéralisât, 3 parties de soude caustique).
Le distillat est ensuite recueilli dans 60 ml d'acide borique à 2 % on ajoute
quelques gouttes d'indicateur de tachiro (10 ml de méthyle rouge à 0.03% dans
l'éthanol 70% et 1.5 ml de bleu de méthylène le robinet de vapeur sur "on", la durée de
distillation requise est environ 4 mn.

Photo.2 - Distillateur

18
MATERIELS ET METHODES

c- Titration
Le distillat est titré par H2SO4 0,5N jusqu'à l'obtention de couleur violette
(virage de l'indicateur de tashiro) (BERAISS, 2001).
Le calcul de l'azote total est réalisé selon la formule suivante:

[ V(1) – V(B1)] x F x C x f x M (N)


W(N) =
m x 1000

N % = W(N) x 100%.
P % = W(N) x PF x 100%.
W (N) : Fraction de la masse de l'azote de l'échantillon.
V (1) : Volume de titration (échantillon) [ml].
V (B1) : Volume de titration (blanc) [ml]
F : Facteur malaire de titrant [F(H2SO4) = 2,F(Hcl) + 1].
C : Concentration molaire d'acide niflirique [mol/l].
f : Facteur de correction de la normalité.
M (N) : Masse moléculaire d'azote [g/mol].
M : Masse de l'échantillon [g].
1000 : Facteur de conversion.
PF : Facteur de conversion protéique ( x 6,25 ).
N% : Pourcentage d'azote.
P% : Pourcentage de protéine.
100 g de protéines correspond 16 g d'azote dans la majorité des cas on utilise en
facteur conversion (100/16) et la conversion de taux d'azote totale en taux de
protéine brute :
Protéines brutes (%) = N % x 6,25
W (N) = (V) t x 0,007

N% = W(N) x 100

19
MATERIELS ET METHODES

I-2. Test des lipides (MG)


• Principe
Selon LECOQ (1965), l'extraction est faite par l'appareil de Soxhlet (Photo.3),
par un solvant organique "Hexane" (méthode indirecte ou méthode des résidus),
(ADRIAN et al ,1998).
• Mode opératoire
Nous avons placé une cartouche pleine de deux grammes d'échantillon dans
l'appareil de soxhlet. La cartouche est préalablement pesée vide.
On introduit 250 ml de solvant organique dans un ballon, et on place ce dernier
dans un chauffe ballon.
L'extraction est réalisée pendant 3h.
Une fois l'opération terminée, on enlève à l'aide d'une pince la cartouche de
l'appareil qu'on sèche à l'étuve pendant 24h à 40°, jusqu'à l'obtention d'un poids
constant.
L'expérience est répétée trois fois.

Photo.3 - soxlhet
• Expression des résultats
Le taux de la matière grasse est calculé par la formule suivante:

P1 - P2
Taux de la (M G) % = * 100
E

P1 : Poids de la cartouche pleine (avant l'extraction)


P2 : Poids de la cartouche sèche (après l'extraction)
E : Masse de l'échantillon analysé
20
MATERIELS ET METHODES

I-3. Dosage des composés phénoliques


• Méthode d'extraction Extraction avec Acétone/Eau.
0,5g d'échantillon mélangé avec acétone/eau (70/30) à chaud sous reflux,
pendant 2x20 en mn , nous avons ajouté du metabisulfite de sodium à 0,2 % dans
l'eau à raison de 1 ml par 100 ml de mélange de solvant afin d'éviter les phénomènes
d'oxydation dans l'extrait poly-phénolique (Solution A) (MERGHEM, 1995).
Chaque dosage est répété trois fois.
I-3-1. Dosage des phénols totaux (Méthode de bleu de Prusse)
• Principe
Cette méthode est basée sur la réduction de l'ion ferrique (Fe³+) en ion (Fe²+)
par les composés phénoliques, qui conduit à la formation d'un complexe de couleur
bleu de Prusse, d’où le nom de la méthode ( BATHE-SMITH, 1973 ).

• Mode opératoire
Le protocole de dosage que nous avons appliqué est le suivant:
- Une prise d'essai de 7 ml d'extrait (solution A) est additionnée de 10 ml
d'eau distillée.
- On ajoute 1 ml de réactif de chlorure ferrique (Fecl3 0,1 M dans Hcl 0,1
N), suivi immédiatement de 1 ml d'héxacyanoferate de potassium (K3 Fe
(CN)6) : 0,008M dans l'eau distillée.
- On laisse réagir 10 mn exactement à température ambiante.
- L'absorbance est mesurée à 725 mm.
• Expression des résultats
La formule suivante permet le calcul de la teneur en phénols totaux exprimée en
mg/g.

A x VxD
T=
Ps

T : Teneur en phénols totaux.


A : Absorbance à la ‫ ג‬max.
V : Volume d'extrait total.
D : Facteur de dilution
Ps : Poids de la matière sèche.
21
MATERIELS ET METHODES

I-3-2. Dosage des tanins condensés (Test de vanilline avec H2SO4)


Cette méthode de détermination du taux des tanins condensés a été proposée par
SWAIN et HILLIS (1959).
• Principe
Ce test est basé sur la condensation des composés poly phénoliques avec la
vanilline en milieu acide .Il est spécifique des flaranes -3-ols (PRICE et al, 1978)
• Mode opératoire
Solution B:[vanilline à 1 % (1g dans 100 ml) dans 70 % d'acide sulfurique].
On mélange 2 ml de solution B et 1 ml de solution A, on met les tubes dans un bain
marie pendant 15 mm à 20 C°, on mesure l'absorbance à 500 mm.

• Expression des résultats

DO x V
T ( % ) = 5,2 x 10ֿ² x
P

5,2 x 10ֿ² : Constante exprimé en équivalents de cyanidines.


DO : Densité optique.
V : Volume d'extrait utilisé
P : Poids de l'échantillon.

I-3-3. Dosage des tanins hydrolysables


• Principe
La méthode de MOLE et WATERMAN (1987) est basée sur une réaction avec
le chlorure ferrique.
Le mélange extrait tannique plus réactif (Fe cl3) provoque la coloration rouge
violette du complexe d’où la formation des ions (Fe 3+).

22
MATERIELS ET METHODES

• Mode opératoire

Nous avons préparé le réactif C (Fe cl3 à 0.01M dans Hcl à 0.001M) puis on
mélange dans des tubes 1 ml de solution A et 3.5 ml de réactif C.
On mesure l'absorbance à 660 nm, 15 secondes après l'addition de réactif C.

• Expression des résultats

DO : Densité optique
DO x M x V
ζ : 2169 de l'acide gallique
T% =
M : 300
ζ mole x P
V : Volume d'extrait utilisé
P : Poids de l'échantillon

I-4. Dosage des sucres


La méthode utilisée est celle de DUBOIS et al (1956) ou méthode phénol /
acide sulfurique.
• Le principe
En présence d'acide sulfurique concentré, les produits se condensent avec le
phénol pour donner des complexes jaune –orange, l'apparition de ces complexes est
suivie en mesurant l'augmentation de la densité optique à 490 nm.
• Réactifs
 Acide sulfurique à 95-98 %
 Solution de phénol : on dissout 50 g de phénol dans un litre d'eau
distillée , la solution doit être incolore et limpide , stable à la
température ambiante Cette solution est à manipuler avec précaution ,
outre le dégagement du à son aptitude à être résorbé rapidement par
la peau.

23
MATERIELS ET METHODES

• Mode opératoire

1ere étape : Hydrolyse acide


Il permet l'hydrolyse de la liaison ou glucosidique dans le polyose.
Dans un bécher, nous pesons 0.5 g d'échantillon, et on ajoute 20 ml d'acide
sulfurique 0.5 M, puis nous plaçons dans une étuve pendant 3h à 105°c
2eme étape
Nous avons transversé quantitativement le contenant du bécher dans une
fiole de 500 ml (on ajuste le volume par l'eau distillée) puis on filtre la solution.
3eme étape
Dans un tube en pyrex (ø 2 cm), nous avons déposé avec précaution 1 ml de
filtrat dilué 1/10 (échantillon à doser). Nous avons ajouté 1ml de solution de phénol
et 5 ml d'acide sulfurique (96 %) à l'aide d'une burette.
Après agitation les tubes sont maintenus pendant 5 minutes à 100 °c. Après,
un séjour de 30 minutes d'absorbance est effectué à 490 nm, la coloration est stable
pendant 3 à 4 heures.
Pour chaque série de détermination, une gamme d'étalonnage est nécessaire.
Une solution de glucose est utilisée, différentes dilutions sont préparées allant de
0 à 100 µg/ml.

Nous avons tracé la courbe d'étalonnage :

DO = f [C]

Dont :
C : c'est la concentration
Nous avons exprimé les résultats par la teneur en sucres totaux d'échantillon
en fonction de la courbe d'étalonnage et les densités optiques de ces derniers.

24
MATERIELS ET METHODES

0,9
0,8
DO
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0

0 50 100
Sucres totaux g/ml

Fig. 4- Courbe d'étalonnage

• Conditions d'applications
L'étape d'addition de l'acide sulfurique dans la solution phénolique aqueuse
doit être réalisée avec précaution en raison d'un dégagement important de chaleur
lors de l'addition d'acide sulfurique, sous une forte ventilation en raison de
dégagement de vapeur toxique.

I-5. Détermination de la teneur en cendre


La plante sèche pulvérisée (5 g) est placée dans un creuset préalablement
calciné et taré (M 1). Nous avons incinéré au four à moufle pendant 4 heures à
550°c, après refroidissement dans le dessiccateur, le résidu est pesé (M 2).

(M2 – M1 / P) = % de matières minérales.

M 1 : Masse du creuset vide


M 2 : Masse du creuset et des cendres brutes (après calcination).
P : Prise d'essai en grammes.

25
MATERIELS ET METHODES

I-6. Dosage des flavonoïdes

Après extraction de 10 g de l'échantillon de plante à plusieurs reprises au

moyen de 100ml de 80 % de méthanol aqueux à la température ambiante nous

avons filtré la solution entière à l'aide du papier filtre Whatman n° 42 (125

millimètre). Nous transférons le filtrat dans un creuset pour évaporer dans la

sécheresse au dessus d'un bain d'eau et pesé au poids constant.

26
MATERIELS ET METHODES

II- Relation plante - insecte

II-1. Elevage des bruches


L'élevage en masse de la bruche A. obtectus et les tests menés sont réalisés
dans deux bocaux en verre (15.5 cm de hauteur et 8 cm de diamètre ) (photo.4).
Ces bocaux contiennent environ 450 grammes graines de haricot sain.
Les bocaux sont maintenus à l'obscurité dans une étuve réglée à une
température de 27°c et une humidité relative de 70 ±5 %.
Après avoir assuré l'accouplement et la ponte des œufs, les adultes sont
éliminés une semaine après, et nous avons ajouté de nouveau une petite quantité
d'haricot, environ 50 grammes.
Après un mois apparaissent les premières émergences.
Les adultes ainsi récupérés et étudiés au cours de nos expériences
proviennent aussi du même élevage.
La souche d'origine des bruches provient d'un entrepôt de stockage dans la
région de Oulhaça.
Pour accélérer l'élevage de masse, nous avons utilisé 15 couples d'insectes et
des grains contaminés.

Photo.4- Bocaux d'élevage de masse

27
MATERIELS ET METHODES

II-2. Etude expérimentale de la fécondité et de la fertilité


II-2-1. La fécondité
Nous avons utilisé trois boites de Pétri pour chaque variété (photo.5).
Dans chaque boite cent graines de haricot et cinq couples d'Acanthoscelides
obtectus ne dépassant pas 48 heures d'âge, à 27°c et 70% d'humidité relative .
L'expérience est répétée trois fois.
Après quatre jours, nous avons dénombré les œufs à l'aide d'une loupe
binoculaire.

A B
Photo.5- Les deux variétés de haricot
A : Variété marron
B : Variété blanche

II-2-2. La fertilité
Elle est définie comme étant le pourcentage d'œufs éclos par rapport aux
œufs pondus par femelle.
Pour chaque variété, nous avons placé dans les boites de Pétri cinq couples
d' A. obtectus en présence de cent graines de haricot sain à 27°c et 70% d'humidité
relative.
Les bruches utilisées dans cette expérience n'excédent pas les 48 heures
d'âge.
L'expérience est répétée trois fois.
Le dénombrement d'œufs pondus dans chaque boite (sur graines et sur
paroi) est réalisé cinq jours après la mise en place de l'expérience.

28
MATERIELS ET METHODES

Treize jours après, nous avons compté les œufs éclos donnant les larves de
premier stade, et nous séparons les larves qui n'ont pas pénétré dans les graines.

II-3. Estimation des émergences et sex-ratio


Pour estimer le nombre des émergences quotidiennes, nous avons pris de
chaque variété cent graines de haricot et cinq couples d'A obtectus répartis sur six
boites de Pétri, puis placés dans une étuve à une température de 27°c et d'humidité
relative 70%.
Les observations sont faites un mois après, ce qui correspond à la durée du
cycle biologique, qui nous permet de connaître le nombre de trous d'émergence par
graine et par boite. La mortalité intra cotylédonaire n'a pas été prise en
considération.
Cette étude consiste aussi à déterminer le sex–ratio qui correspond au
rapport entre l'effectif des descendants mâle et l'effectif des descendants femelles.
II-4. Essai à choix multiple
Des boites de Pétri en verre (20 cm de diamètre sur 3 cm de hauteur) sont
aménagées en une arène centrale circulaire qui communique avec deux
compartiments, contenant chacun cent graines. Chaque case correspond à une
variété de haricot (photo.6).
Dix couples d'A. obtectus âgés de 0 à 24 heures sont lâchés dans l'arène
centrale menant vers les cases par des cloisons en papier cartonné dont la hauteur
permet une libre circulation de bruches d'un compartiment à l'autre. L'expérience
est répétée trois fois.

Nous avons dénombré d'abord les oeufs pondus et plus tard les adultes qui
émergent.

29
MATERIELS ET METHODES

Photo.6- Choix multiple

II-5. Effet des substances de feuilles de haricot sur A. obtectus

II-5-1. Effet des substances de feuilles sur la fécondité


La présente étude consiste à comparer l'activité des substances des feuilles
des deux variétés de haricot sur la fécondité.
L'intérêt de ces travaux réside dans la recherche de plantes pouvant être
utilisées localement comme biopesticide pour la préservation des récoltes
légumières.
Pour chaque type de poudre (feuille de la variété blanche et de la variété
marron) nous avons choisi deux concentrations 10 mg et 100 mg.
Cinq couples d' A obtectus âgés de 48 heures sont introduits dans des
boites de Pétri contenant cent graines de haricot que l'on mélange ensuite avec
chacune des poudres à tester à différentes doses.
Chaque concentration est répétée trois fois avec les deux variétés.
Les conditions d'expérimentation sont les mêmes que citées précédemment,
soit 27°c et 70 % d'humidité relative.
A l'aide d'une loupe binoculaire, nous avons dénombré les œufs pondus par
femelle dans les différentes boites.

30
MATERIELS ET METHODES

II-5-2. Effet des substances de feuilles sur la fertilité


Pour chaque variété, nous avons introduit cinq couples de bruche A.
obtectus âgés de 48 heures dans des boites de Pétri contenant cent graines de
haricot à 27°c et 70 % d'humidité relative.
Après une semaine, après avoir assuré la ponte, nous dénombrons les œufs
et puis nous les mélangeons avec les graines à différentes concentrations 10 mg et
100 mg.
Chaque expérience est répétée trois fois, ce qui correspond à 24 boites de
Pétri pour les deux variétés.
Après deux semaines, nous dénombrons les larves du premier stade à l'aide
d'une loupe binoculaire.
II-5-3. Effet des substances de feuilles sur le pouvoir germinatif
Afin de déterminer l'action des substances de feuilles sur la faculté
germinative, nous avons placé trente graines de haricot sain dans un milieu
contenant la concentration la plus élevée, soit 100 mg pour les deux variétés sur du
coton imbibé d'eau. L'expérience est répétée trois fois.
II-6 . Méthodologie statistique
Nous avons eu recours pour notre étude statistique à la comparaison de deux
moyennes en utilisant le test Student. Cette méthode s'appuit sur la comparaison
des moyennes en se basant sur deux hypothèses qui sont H0 et H1.
H0 : Egalité des deux moyennes M1 et M2
H1 : M1 différente de M2
M1 – M2
Tc =
δ1 2 δ2 2
+
N1 N2
Où : δ12 : Variance du premier échantillon
δ22 : Variance du deuxième échantillon
Tth ~ tn1+ n2-2 ddl
Si le rapport Tc est entre -tα/2 et tα/2 H0 est acceptée.
Dans une autre partie nous avons eu recours à l'analyse des variances à
deux critères de classification.

31
RESULTATS ET DISCUSSION

I. Composition chimique de haricot Phaseolus vulgaris


I-1. Les éléments nutritifs

La nutrition fournit à un organisme les composés chimiques nécessaires


pour sa croissance, son développement, sa reproduction, sa défense, ses
déplacements et sa survie (SLANSKY et RODRIGUEZ, 1987). En général, les
insectes ont besoin à peu près des mêmes composés nutritionnels de base que les
autres animaux (DADD, 1985). Il est donc important de bien connaître les besoins
alimentaires et l’utilisation de la nourriture par l’insecte afin de mieux comprendre
son interaction avec l’écosystème et ainsi être plus apte à contrôler ses populations
par l’intervention directe et/ou indirecte lorsque celui-ci entre en conflit avec nos
intérêts économiques (WATT et al, 1990 ; BAUCE et al, 2001).

Tableau n° 3 : Composition chimique des graines et des feuilles de haricot


(Original)

Dosage Teneur en La teneur en % Du glucose Cendres


matières %
azote %
Echantillon grasse (g)
Graines Blanches 21,43 2 71.26 4
normale
Graines Marron 19,25 2.25 69.39 4

Graines Blanches 8,31 1.75 37.61 3.4


bruchées
Graines Marron 15,31 1.75 28.62 2.2
bruchées
Feuilles Blanches 8,75 6 37.03 3

Feuilles Marron 10,50 6.75 36.41 3

32
RESULTATS ET DISCUSSION

• Discussion
Les légumineuses, y compris les haricots secs, sont de plus en plus intégrées
aux régimes alimentaires sains afin de favoriser le bien-être général et de réduire
les risques de maladie.
Les haricots secs sont une source de protéines de haute qualité et peu
coûteuse.
Nous constatons que la variété blanche normale a une teneur en azote égale
à 21.43 % alors que la variété marron est égale à 19.25 %.
Les graines bruchées enregistrent des taux d'azote total très bas.
Selon MODGIL et MEHTA, (1997) la qualité des protéines subit un
changement avec probablement une diminution de la composition en méthionine et
une augmentation de l'acide urique et de l'azote non protéique, ce qui rend les
graines impropres à la consommation humaine.
Les légumineuses offrent aussi l'avantage de contenir un taux élevé de
protéines dans leur feuille (fourrage consommé en vert ou séché).
Les graines sont riches en protéines que les feuilles qui ne représentent que
8.75 % pour les feuilles de variété blanche et 10.50 % pour la variété marron.
Les légumineuses ont généralement une teneur en protéines (azote) en
moyenne deux fois supérieure aux graminées (céréales).
Plusieurs auteurs (MATTSON, 1980; BIDON, 1993; MCNEILL et
SOUTHWOOD, 1978; BREWER et al, 1985) signalent que l’azote et les sucres
solubles sont deux groupes de composés nutritifs qui jouent un rôle primordial dans
la croissance et le développement des insectes phytophages.
Certains travaux (MATTSON et al, 1991; SHAW et LITTLE, 1972;
BIDON, 1993; MASON et al, 1992) montrent une corrélation positive entre le
poids des larves ou/et des chrysalides et l’azote.
Selon GORDON (2004) les haricots secs représentent un excellent aliment
pour la santé du cœur à cause de leur haute teneur en fibres alimentaires, leur faible
teneur en sel et en gras et le fait qu'ils ne contiennent pas de cholestérol.

33
RESULTATS ET DISCUSSION

Les feuilles du haricot représentent des taux très élevés en matière grasse
alors que les graines saines et bruchées ont presque les même taux en matière
sèche.

Les acides gras, les phospholipides et les stérols sont des éléments de la
membrane cellulaire et peuvent avoir des fonctions spécifiques. Les insectes ne
sont pas capables de synthétiser la plupart des acides gras et les phospholipides qui
ne sont pas des composés nutritifs essentiels. Mais plusieurs insectes ont besoin
d’une source d’acides gras polyinsaturés et de stérols indispensables à leur
croissance (DADD, 1985).

Le sucre est la principale source d’énergie pour les insectes. Par contre,
certaines espèces sont capables de remplacer entièrement les glucides par les
lipides ou les protéines (DADD, 1985). Le sucre est reconnu pour augmenter le
poids des adultes de Choristoneura fumiferana et diminuer le temps de
développement (HARVEY, 1974; MCLAUGHLIN, 1986).

Les haricots secs ont une teneur en sucres élevée.


L'infestation par les insectes engendre une diminution en sucre.
Les graines de haricot sont plus riches en sucre que leurs feuilles.
Selon ARAYA (2003) les légumineuses devraient apparaître à la base de la
pyramide alimentaire, en raison de leur teneur en sucres complexes et des effets
positifs associés à la consommation d'aliments à index glycémique bas.
MODGIL et MEHTA (1997) enregistrent une modification de la
composition en vitamines du complexe B, an amidon et en sucres.
La consommation de légumineuses serait le facteur alimentaire le plus
déterminant de l'espérance de vie des personnes âgées de différentes ethnies
(BLACKBERRY et al, 2004).

Le taux des cendres est de 3.4 % et 2.2 % respectivement pour les variétés
blanche et marron, inférieur à celle des graines bruchées qui est de 4 % pour les
deux variétés.

34
RESULTATS ET DISCUSSION

Si le grain n'est pas convenablement nettoyé, la présence de sable et de


poussière contribue à élever la teneur en cendres.
Les cendres sont le résidu inorganique résultant d'une combustion du grain.
Le sorgho a une teneur en cendres (matières minérales) voisine de 1,5 p.
100, provenant en majeure partie du péricarpe et de la couche d'aleurone du grain.
De ce fait, la teneur en cendres constitue un indice du degré de décorticage dans les
produits issus de grains de sorgho convenablement pré-nettoyés. Par contre, si le
grain n'a pas été convenablement nettoyé, la présence de sable et de poussière
contribue à élever la teneur en cendres (FAO, 1985).
I-2. Dosage des composés phénoliques

La plante hôte, comme source de nourriture, joue un rôle déterminant dans


la dynamique des populations avec ses composantes nutritives (protéines, acides
aminés, glucides, lipides, vitamines, minéraux, eau, etc.) et ses composantes non
nutritionnelles (composés allélochimiques) (phénols, polyphénols, monoterpènes,
glucosinolates, alcaloïdes, etc.) (OHGUSHI, 1992).
Les composés phénoliques forment un très vaste ensemble de substances
qu'il est difficile de définir simplement.
Tableau n° 4 : Dosage des composés phénoliques des graines et des
feuilles de haricot (original)

Dosage Taux des Tanins Tanins Taux des


phénols condensés hydrolysables flavonoides
Echantillon totaux % % en g
%

Graine saine blanche 27,412 1,153 3.462 7.2

Graine sain marron 32,136 1,208 5.394 8.6

Graine blanche bruchée 18,87 0,919 3.244 5.8

Graine marron bruchée 31,08 1,065 4.531 6.4

Feuille blanche 30,744 3,44 8.34 15.8

Feuille marron 37,23 3,50 8.07 17.6

35
RESULTATS ET DISCUSSION

• Discussion
Les tannins sont des composés phénoliques qui sont présents dans les
végétaux sous forme de polymères ayant des structures plus ou moins complexes.

Les tannins hydrolysés sont essentiellement localisés dans les dicotylédons


des angiospermes (HASLAM, 1981). Ils constituent des formes désoxydées des
acides phénoliques simples, comme l’acide gallique (gallotannin) et sa forme
dimère, l’acide hexahydroxydiphedmique (ellagitannin), qui s’agglomère avec le
glucose (généralement avec D-glucose) (HARBORNE, 1982).

Les tannins condensés forment le groupe le plus important et ils sont


présents dans plusieurs espèces de plantes vasculaires (SWAIN, 1979).

Les tannins peuvent avoir des effets positifs, négatifs ou neutres sur les
herbivores. Pour les insectes affectés négativement, les mécanismes d’action des
tannins sont : la réduction de la disponibilité de l’azote nutritionnelle (FEENY,
1970), la réduction de la nourriture consommée (BERNAYS et al, 1980 ;
KLOCKE et CHAN, 1982 ; LAWSON et al, 1982 ; REESE et al, 1982) et un effet
direct toxique pour certaines espèces (BERENBAUM, 1983).

Les teneurs qui sont indiquées dans les tableaux précédents illustrent une
diminution des composées phénoliques (phénols totaux, tanins condensés et tanins
hydrolysables) pour les graines contaminées.

Les feuilles du haricot représentent des taux des phénols totaux très élevés.

Parmi les insectes testés, chez Acanthoscelides obtectus, la bruche du


haricot, la ponte et le développement sont assez peu sensibles aux composés
volatils émis par les gousses d’ail frais (REGNAULT-ROGER et HAMRAOUI,
1993).

LAWSON et al (1984) signalent cependant que les tannins et les phénols


n’influencent pas les indices nutritionnels de deux lépidoptères se nourrissant sur
les chênes. Les composés polyphénoliques et particulièrement les tannins

36
RESULTATS ET DISCUSSION

hydrolysés pourraient protéger l’insecte contre certaines infections virales


(KEATING et al, 1990) et réduire les effets du Bacillus thuringiensis var. kurstaki
(APPEL et SCHULTZ, 1994). CAVALIER-SMITH (1992) signale aussi que les
tannins auraient un effet antimicrobien dans le sol en régulant le taux de
décomposition et ainsi en maximisant l’efficacité du cycle de l’azote nutritionnel
dans l’écosystème.

Les tannins influencent la croissance, le développement et la fécondité de


plusieurs insectes herbivores (FEENY, 1976 ; HAGERMAN et BUTLER, 1991;
AWMACK et LEATHER, 2002; STAMP, 2003). La croissance réduite causée par
les tannins a deux inconvénients majeurs. Premièrement, la taille réduite des
chrysalides des femelles se traduit par un plus faible nombre d’œufs et une plus
petite taille d’œuf ce qui affecterait possiblement la survie et la santé des individus
de la génération subséquente (HAUKIOJA et NEUVONEN, 1985 ; KAITANIEMI,
et al, 1998 ; OSIER et al, 2000 ; TIKKANEN et al, 2000). Deuxièmement, le
temps de développement larvaire prolongé peut entraîner une mortalité plus élevée
due à la prédation (FEENY, 1976 ; BENREY et DENNO, 1997).

FEENY (1970) montre l’importance des tannins dans la lutte contre les
activités alimentaires des larves de lépidoptères qui s’exercent sur les feuilles de
chêne.

Les tannins ont ainsi une action précipitante puissante sur les protéines
même si cette action varie suivant les types de tannins (SWAIN, 1979).

En général, les tannins sont considérés comme la défense quantitative idéale


pour plusieurs espèces ligneuses. Leur importance écologique comme défense
effective contre les herbivores, en précipitant les protéines, a été clairement
démontrée par plusieurs travaux (FEENY, 1968 et 1970 ; FOX et MACAULEY,
1977 ; CHAN et al, 1978 ; MCKEY, 2003 ; RHOADES, 1979 ; BERNAYS, et al,
1980 et 1981 ; MORAN et HAMILTON, 1980 ; OATES et al, 1980 ;
WATERMAN et al, 1980 ; LAWSON et al, 1982).

37
RESULTATS ET DISCUSSION

Le terme flavonoïde rassemble une très large gamme de composés naturels


appartenant à la famille des polyphénols. Leur fonction principale semble être la
coloration des plantes (au-delà de la chlorophylle, des caroténoïdes et des
bétalaïnes). Ce n'est que depuis quelques années que certaines propriétés
pharmacologiques ont pu être mises en évidence et que leur étude a pris un nouvel
essor.

Ils sont surtout abondants chez les plantes supérieures, particulièrement dans
certaines familles : Polygonacées, Rutacées, Légumineuses, Ombellifères (PARIS
et al, 1981).

A forte dose, ils provoquent l'avortement chez les brebis qui les
consomment (ADAMS, 1995). Ils peuvent provoquer des anomalies de leur
système génital (hyperplasie glandulokystique de l'endomètre ou le prolapsus des
organes génitaux), il est intéressant de noter que les flavonoides sont des
inhibiteurs de l'adhésion, de l'agrégation et de la sécrétion plaquettaire (REMESY,
1998).

C'est aussi que certains acides phénoliques contenus dans la chicorée


inhibent la croissance des bactéries Gram+ et Gram-.
D'une manière générale, ils sont capables d'induire la désorganisation de la
membrane bactérienne (KUEHNAV, 1986).
Des expérimentations préliminaires ont mis en évidence que certains
polyphénols appartenant aux acides phénols et aux flavonoides provoquaient une
perturbation physiologique de l'insecte. (REGNAULT-ROGER et HAMRAOUI,
1994).
Les plantes aromatiques sont réputées pour leurs richesses en composés
phénoliques, et une corrélation existe entre la sécrétion de flavonoides et la
production d'huiles essentielles (WOLLENWEBER, 1988).

38
RESULTATS ET DISCUSSION

II- Relation plante- insecte


II-1. La fécondité
• Résultats
La ponte des œufs chez Acanthoscelides obtectus à lieu dans les vingt
quatre heures qui suivent l'accouplement.
Les œufs sont fixés sur les parois internes des boites de Pétri et sur les
graines, ils ont une forme ovoïde. La durée moyenne d'incubation des œufs est de
six jours à 27°c et 70% d'humidité relative, la plupart des œufs fixés sur les parois
avortent et meurent.

Les résultats obtenus sont représentés dans la figure 5

La fécondité
moyenne
25 22.06
18.8
20

15

10

0
Blanche normale Marron

Fig.5- Nombre d'œufs pondus dans les deux variétés

Le nombre d'œufs pondus dans les deux variétés varie de 91 à 114 œufs.
La fécondité moyenne d'Acanthoscelides obtectus varie dans les deux
variétés de 18.8 à 22.06.

39
RESULTATS ET DISCUSSION

• Discussion
Les graines d'haricot représentent un facteur favorable pour la ponte.
Les femelles pondent le plus grand nombre d'œufs lors du premier jour de
leur existence. Selon KELLOUCHE, (2005) la majorité des œufs sont pondus
durant les trois premiers jours de la vie des bruches.
La décroissance dans la fécondité est due aux effets de vieillissement et
d'épuisement des mâles qui commencent à apparaître, les mâles auraient alors une
activité reproductrice réduite jusqu'à ne plus s'accoupler avec les femelles,
(KHALFI, 1983).
Une partie des œufs est pondue sur les parois des boites de Pétri, seuls les
œufs déposés sur les graines ont une chance d'aboutir.
Selon KHELIL (1977), plus la température est élevée, plus l'activité de
l'insecte est intense, d’où fécondité, et ceci jusqu'à un seuil voisin de 35°c.
L'étude statistique est basée sur la comparaison des deux moyennes (test de
student).
M1 : Désigne la moyenne fécondité chez A .obtectus sur la variété blanche
normale.
M2 : Désigne la moyenne fécondité chez A. obtectus sur la variété marron.
M1 = 22.06 M2 = 18.8
δ12 = 0.8934 δ22 = 0.76

T calculé = 4.39 pour un ddl = 2 et α = 0.05


T théorique = 4.30
T c > T th donc on accepte H1
Nous enregistrons une différence entre les moyennes de fécondité sur les
deux variétés.
Nous remarquons que le phénomène de fécondité est plus élevé dans la
variété blanche normale (BN) que dans la variété marron.
PARR et al (1998) ont en effet observé que les composés chimiques
présents à la surface des graines, des acides gras et des alkanes, jouent un rôle
important dans l'induction du comportement de ponte chez C. maculatus.

40
RESULTATS ET DISCUSSION

Les graines de haricot sont un facteur favorable pour la ponte. En absence


du support alimentaire, la détection des femelles par les mâles est stimulée de la
ponte sera possible sauf si la distance entre les deux sexes est inférieur à 02 cm,
(LABEYRIE, 1981).
CRELAND et al (1986) observe que les femelles de C. maculatus semblent
réguler leur ponte selon la quantité et la qualité des graines qu'elles rencontrent.
La fécondité moyenne de la bruche de niébé est de 73.1 selon GIGA &
SMITH (1983), alors que pour HUIS & ROOY (1998), elle est de 89.5 ± 17.0 sur
les graines de haricot, alors que sur les graines de C. arietinum, elle est pois
importante (78.3 ± 20.1), dans les conditions de 30° c de température et 70 %
d'humidité relative.

II-2. La fertilité
• Résultats
La fertilité des œufs est définie comme étant le rapport entre le nombre
d'œufs éclos et le nombre d'œufs pondus.
La figure 6 représente le taux de fertilité au cours de notre expérimentation.

Fertilité
%
50

40

30
47,73 44,48
20

10

0
Blanche normale Marron

Fig.6 - Estimation du taux de fertilité dans les deux variétés

41
RESULTATS ET DISCUSSION

• Discussion
Nous constatons qu'une partie des œufs est pondue sur les paroi des boites
de Pétri, seuls les œufs déposés sur les graines ont une chance d'aboutir, ce qui
influe sur la fertilité entre les différents lots étudier.
Le taux d'éclosion des œufs est plus élevé sur la variété blanche environ
50% alors que sur la variété marron est de 44.47 %.
Nous observons que la fertilité est plus importante sur la variété blanche.
L'étude statistique est la comparaison des deux moyennes (test de student).
M1 : Désigne la moyenne fertilité chez A .obtectus sur la variété blanche
normale.
M2 : Désigne la moyenne fertilité chez A. obtectus sur la variété marron.
M1 = 47.73 M2 = 44.84
δ12 = 1.7161 δ22 = 61.6225

T calculé = 0.36 pour un ddl = 2 et α = 0.05


T théorique = 4.30
T c < T th donc on rejette H1
Il n'y a pas une différence entre les moyennes de fertilité sur les deux
variétés.
Le taux d'éclosion des œufs est toujours très important et n'est généralement
pas influencé, de façon significative, par les variétés de haricot infestée.
HUIGHARD (1971), signale que le pouvoir fertilisant des mâles chez la
bruche du haricot subit des variations importantes bien que la production des
spermatozoïdes débute dés la périodes nymphale et se poursuit durant toutes la
vie de l'insecte.
Selon SIEFELNASR (1991), les larves de C. maculatus meurent
prématurément dans les graines de P.vulgaris qui contiennent de l'aspargine,
acide aminé habituellement associé à des substrats toxiques.
BOUGHDAD et al (1986) observent que le tégument des graines de la fève
constitue une barrière infranchissable pour les larves de C. maculatus, ceci est du
à la présence de tanins condensés dans ce tégument. La majorité des larves

42
RESULTATS ET DISCUSSION

néonates meurent au niveau des premières épaisseurs du tégument où sont


probablement concentrés ces tanins.
DESROCHES et al (1995) ont observé chez des populations de C.
maculatus originaires du Burkina Faso, 5 à 10 % des larves peuvent se
développer dans des graines de V. faba avec une forte concentration en vicine et
convicine.
Selon GIGA & SMITH (1983), le taux de survie de l'œuf varie selon la
température et la souche C. maculatus; il est de 81.9 % pour la souche Malawi et
de 87.7 % pour la souche brésilienne à une température de 30°c.
Certains travaux ont montré qu'une préférence ponte pour une légumineuse
donnée n'implique pas nécessairement un hôte favorable pour le développement
larvaire (KOURA et al, 1971 ., GOKHALE & SRIVASTAVA, 1975 ., VIR &
JINDAL, 1981).

43
RESULTATS ET DISCUSSION

II-3. Estimation du taux d'émergence d'Acanthoscelides obtectus


• Résultats
Les résultats concernant le taux d'émergence d'Acanthoscelides obtectus
sont consignés dans la figure 7.

% de
contamination
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Blanche normale Marron

Fig. 7 - Estimation des émergences chez A. obtectus dans les deux variétés

• Discussion
Le nombre d'émergence varie d'une graine à l'autre et d'une boite à l'autre ,
du fait qu'il y a des graines qui ne représentent aucun trou, d’où aucune
émergence , alors que d'autres présentent jusqu'a six trous.
Nous remarquons que la variété blanche représente le pourcentage le plus
élevé de contamination
Cette différence peut être due à l'état du grain et sa maturité physiologique
(SHAZALI, 1989).

44
RESULTATS ET DISCUSSION

Selon MULTON, (1982) la teneur en eau du grain est un facteur favorable à


la reproduction des Bruchidae, le grain sain et sec est moins exposé à l'attaque
des insectes.
La comparaison entre les deux moyennes
M1 = 42.33 M2 = 27
δ12 = 10.3041 δ22 = 27.9841

T calculé = 4.29 pour un ddl = 2 et α = 0.05


T théorique = 4.30
T c < T th donc on rejette H1
Il n'y a pas une différence entre les moyennes de contamination sur les deux
variétés.
GIGA & SMITH (1983), observent que le taux de survie de l'œuf à l'adulte
varie selon la température et la souche de C. maculatus ; il est de 81.9 % pour la
souche Malawi et de 87.7 % pour la souche brésilienne à une température de
30°c. Dans des conditions expérimentales similaires, SIEFELNASR (1991)
obtient des taux d'émergence des adultes de 38.5 % avec les graines de
C. arietinum et 62.1 % avec celles de V. unguiculata.
SECK et al (1992), ayant étudié la résistance de plusieurs variétés de
V. unguiculata à l'égard de C. maculatus, ont observé des taux de réussite de
développement très variables avec 20 cultivars différents (1.8 à 98.5 %).
TAHERI (1996) obtient des taux d'émergence de 38.5 % avec les graines de
C. arietinum et 62.1 % avec celles de V. unguiculata.

AHMED et al (1989) déduisent que les cultivars à graines lisses et tendres


sont plus sensibles que les cultivars à graines rugueuses et dures et concluent que
la diminution du nombre de trous de sortie des adultes est le meilleur critère de
résistance des graines.

45
RESULTATS ET DISCUSSION

II-4- Etude du sex-ratio


• Résultats

Les résultats obtenus sont représentés dans la figure suivante.

Effectif Femelle
30 Male

25

20

15

10

0
Blanche normale Marron

Fig. 8 - Estimation du sex-ratio chez A. obtectus dans les deux variétés

• Discussion
La plupart des auteurs soutiennent que le mâle est de taille plus réduite que
les femelles (BENELLEL et LACHOUB, 2001). De plus, les adultes
d'Acanthoscelides obtectus présentent très peu de différences morphologiques.
Selon DOUMANDJI (1977), le pygidium du mâle est fortement recourbé à
l'apex et vient se placer dans une échancrure profonde du dernier sternite
abdominal. Ce dernier, au contraire, demeure large et entier chez la femelle, en
même temps que le pygidium est beaucoup moins recourbé à l'extrémité.
Une fois la larve atteint son stade final, c'est-à-dire devient capable de vivre
à l'extérieur de la graine, elle se nymphose et s'échappe par l'opercule.
Nous constatons que, le nombre de femelles est plus élevé par rapport à
celui des mâles.

46
RESULTATS ET DISCUSSION

Nous pouvons conclure que les femelles prédominent et tendent à avoir un


rôle prépondérant dans l'infestation des graines stockées, d’où l'importance des
dégâts dans les endroits de stockage.
D'après cette figure, nous pouvons constater que le nombre total des adultes
qui émergent dans des conditions thermiques (température 27° et 75 % humidité
relative) est 244.
Le sex-ratio correspond au rapport entre l'effectif des descendants mâle et
l'effectif des descendants femelle. Pour qu'il y'ait un équilibre des sexes ce rapport
doit être voisin de l'unité.
D'après les résultats obtenus sur les 244 descendants sur les deux variétés
l'effectif des femelles est de 136, (55.73 %) et celui des mâles est de 108 (44.26 %)
Le sex-ratio est alors égal à 0.8, nous pouvons considérer qu'il est proche de
l'équilibre des sexes dans les conditions expérimentales de nos essais.
II-5. Essai à choix multiple

• Résultats
Les résultats obtenus sont notés dans le tableau suivant

Tableau n° 5 : Essai à choix multiple

variété Essai Moyenne Fertilité


de Fécondité %
1 21 65.71
Blanche
normale 2 18.6 46.23

1 11.2 44.64
Marron
2 13.4 58.20

47
RESULTATS ET DISCUSSION

• Discussion
La variété blanche normale représente l'hôte préféré d' A. obtectus
comparativement à la variété marron, ceci est illustré par le plus grand nombre
d'œufs pondus.
Le taux d'éclosion des œufs est toujours très important pour la variété
blanche que la variété marron.
La comparaison entre les moyennes de la fécondité en se basant sur deux
hypothèses (le test de student)

T calculé = 4.60 α = 0.05


T théorique = 4.30
T c > T th donc on accepte H1
Il y a une différence de fécondité sur les deux variétés.
D'après les résultats du Student, nous affirmons qu'il y a une différence
significative entre le nombre moyen d'œufs pondus d' A. obtectus sur les deux
variétés testées de haricot.
La variété blanche est plus attaquée et plus favorable à la ponte
d'A. obtectus, par contre la variété marron est moins attaquée par cette insecte.
La comparaison entre le pourcentage de fertilité en se basant sur deux
hypothèses (le test de student).
T calculé = 0.38 α = 0.05
T théorique = 4.30
T c < T th donc on accepte H0
Il n'y a pas une différence de fertilité sur les deux variétés
La croissance et le développement de C. maculatus dépendent de la qualité
nutritionnelle des graines de légumineuses (EL-SAWAF, 1956; HOW & CURIE,
1964 ; VIR et JINDAL, 1981 ; GIGA & SMITH, 1987).
EL-SAWAF (1956) fait une relation avec le plus grand nombre d'œufs
pondus par les femelles de C.maculatus sur C. arietinum.

48
RESULTATS ET DISCUSSION

La préférence de la ponte n'implique pas forcément une convenance pour le


développement larvaire (KOURA et al, 1971 ; GOKHALE & SRIVASTAVA,
1975 ; VIR & JINDAL, 1981 ; SHAZALI, 1989).
Les femelles préfèrent pondre plus sur des graines ayants reçu un faible
nombre d'œufs que sur graines portant beaucoup d'œufs (MESSINA &
RENWICK, 1985).
L'oviposition est affectée par la rugosité et le plissement du tégument des
graines et peut être par la taille et la dureté des graines tout comme leur odeur
(HOW & CURIE, 1964 ; GOKHALE & SRIVASTAVA, 1975 ; MITCHELL,
1975 ; NWANZE et al, 1975 ; NWANZE & HORBER, 1976).
Elle est également stimulée par des facteurs chimiques déposés sur la
surface de la graine (CREDLAND &WRIGHT, 1988) et la discrimination entre
les espèces hôtes est largement transmise par des récepteurs sensoriels des palpes
maxillaires (MESSINA et al, 1987).
Une variation génétique dans le choix de l'hôte a été observée entre et au
sein des populations (WASSERMAN & FUTUYMA, 1981 ; WASSERMAN,
1986 ; SINGER et al, 1992 ; FOX, 1993).
Selon MARK (1982), quand les femelles sont exposées à l'hôte le plus
préféré (V. unguiculata) après l'émergence, elles développent une aversion
exagérée pour les hôtes moins préférés (comme le pois chiche).
La taille des graines peut avoir des conséquences sur la ponte, les graines de
grande taille de certaines légumineuses, comme V. unguiculata et P. vulgaris,
seraient plus infestées (GOKHALE & SRIVASTAVA, 1975).
Les graines des deux variétés utilisées dans cette étude sont lisses.

II-6- Etude du cycle biologique


• Résultats
A partir des résultats issus des trois boites de Pétri contenant chacune 5
couples
d' Acanthoscelides obtectus et cent grains d'haricot, nous avons suivi le cycle
biologique pour les deux variétés.
Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau suivant
49
RESULTATS ET DISCUSSION

Tableau n° 6 : Durée de différentes phases du cycle pour les deux variétés

Variétés Durée Durée de stade Durée entre L2 Durée du cycle


d'incubation L1 et l'émergence
Blanche 3–4J 20 – 22 J 29 – 31 J
normale 6J

Marron 6J 3J 21 J 30 J

Larve L1

6j 3-4 j

Une durée totale


Ponte de 29- 31 j
Larve L2

20-21j

Accouplement
Emergence

Fig.9- Cycle de vie d’Acanthoscelides obtectus sur la variété blanche normale

Larve L1

6j
3j
Une durée
Ponte totale de 30 j Larve L2

21 j

Accouplement
Emergence

Fig.10- Cycle de vie d’Acanthoscelides obtectus sur la variété marron

50
RESULTATS ET DISCUSSION

• Discussion
D'après le tableau, nous remarquons que :
- La durée d'incubation pour les deux variétés est la même, elle est
de 6 jours ainsi que la durée du stade L1 qui est de 3 jours.
- La durée du stade L2 jusqu'à l'émergence pour les deux variétés
est de 20 à 22 jours.
De cela nous pouvons dire que la durée totale du cycle de développement de
la bruche sur la variété blanche normale est de 29 à 31 jours et sur la variété
marron elle est de 30 jours.
La durée moyenne du développement est de trente jours à 27°c et 70 %
d'humidité, (DECELLE, 1981).
OFUYA (1990) a observé une différence de la période de développement
des bruches entre le haricot sauvage et le haricot cultivé. Les conséquences du
développement dans des graines de haricot de moindre qualité sont une plus
grande mortalité larvaire et un allongement du cycle. Les femelles ayant une
faible alimentation pondent des petits œufs (FOX & DINGLE, 1994) dont la
descendance est moins performante que celle issue de plus gros œufs de
C. maculatus (FOX, 1994).
Dans les conditions de température différentes (35 ± 1°c pendant 12 heures
d'éclairement et 25 °c pendant 12 heures d'obscurité), HUIS & ROOY (1998)
obtiennent des durées de développement de C.maculatus de 25.4 ±0.3 jours avec
les graines de V. unguiculata et 28.5 ± 0.6 jours avec C. arietinum.
TAHERI (1996) obtient des durées de développement qui varient de 24 à 28
jours selon la variété de pois chiche exposée, les cycles les plus courts sont
obtenus avec les cultivars les plus sensibles.

51
RESULTATS ET DISCUSSION

II-7. Effet des substances de feuilles de haricot sur A. obtectus

L'utilisation de plantes douées de propriétés insecticides dans certains pays


en développement peut représenter une solution alternative à la lutte chimique
pour la protection des récoltes (HALL & MENN., 1999).
La présente étude consiste à comparer l'activité biologique des substances
des feuilles des deux variétés de haricot.
II-7-1. Effet des substances des feuilles sur la fécondité

a- Effet des substances des feuilles de haricot sur la fécondité d'A.


obtectus aux deux concentrations pour la variété blanche normale
et marron

• Résultats
* L'effet des substances des feuilles de haricot sur la fécondité d'A.obtectus
dans les graines de la variété blanche est présenté dans la figure suivante

Fécondité Substances des feuilles


moyenne 25 blanche normale
Substances des feuilles
marron
20

15

10

0
Témoin 10 mg 100 mg

Fig 11. Effet des deux substances des feuilles du haricot sur la fécondité
dans les graines blanche

52
RESULTATS ET DISCUSSION

* L'effet des substances des feuilles de haricot sur la fécondité d'A.


obtectus aux deux concentrations sur les variétés marron est figuré dans
l'histogramme suivant

Fécondité Substances des feuilles


moyenne blanche normale
20
Substances des feuilles
18 marron
16
14
12
10
8
6
4
2
0
Témoin 10 mg 100 mg

Fig 12. Effet des deux substances des feuilles sur la fécondité d'A obtectus
dans les graines marron

Les tableaux suivants montrent les résultats de l'analyse de la variance à


deux critères de classification concernant les données de l'effet des substances des
feuilles des deux variétés.

53
RESULTATS ET DISCUSSION

Tableau n° 7 : Résultats de l'analyse de la variance pour les données


des substances des feuilles facteur dose

ANOVA F calculé P F théorique


Concentrations
Substances des feuilles 382.88 0.002 19
sur les graines BN
Substances des feuilles 1802.63 0.000 19
sur les graines M

Tableau n° 8: Résultats de l'analyse de la variance pour les données des


substances des feuilles pour le facteur variété

ANOVA F calculé P F théorique


Variétés utilisées
Substances des feuilles 3.05 0.222 18.51
BN
Substances des feuilles 3.46 0.203 18.51
M

• Discussion
Dans les lots témoins, le nombre d'œufs pondus est plus élevé.
Les traitements effectués avec les substances des feuilles de haricot
réduisent nettement la fécondité pour les deux variétés testées.
L'analyse des variance à deux critères de classification pour les deux
variétés (Tableau n° 7) révèle une différence très hautement significative pour le
facteur dose ou concentration.
L'effet de la substance des feuilles du haricot sur la fécondité est significatif
à partir de la dose 10 mg.
Alors que pour le facteur variété l'analyse de la variance montre qu'il n'y a
pas une différence significative (Tableau n° 8).

54
RESULTATS ET DISCUSSION

Donc il n'y a aucune différence entre l'utilisation des substances de la


variété blanche et l'utilisation des feuilles marron, les deux variétés agissent de la
même façon.

Nous pouvons dire que ces substances ont une influence sur la physiologie
de la ponte, ou encore la reproduction de l'insecte est affectée par la présence des
substances des feuilles du haricot donc la physiologie des deux appareils génitaux
mâles et femelles est perturbée.
Cette étude permet de constater que les substances des feuilles induisent une
diminution de la fécondité d'A .obtectus aux deux concentrations étudiées
nettement plus importante que celle observée au niveau des boites témoins.
L'activité biologique de certaines plantes, sous forme de poudre ou d'huile
essentielle, sur les adultes des principaux insectes ravageurs des graines stockés a
été mise en évidence par de nombreux auteurs.
KELLOUCKHE (2005) montre que les poudres des feuilles de E. glabulus,
C. lemon, F. carica et O. europea ont un effet limité sur le nombre d'œufs
pondus, les œufs sont complètement inhibées avec la poudre de giroflier et
l'eugénol.
Les oeufs, les larves et les adultes des coléoptères des stocks Tribolium
castaneum et Sitophilus zeamais présentent une mortalité qui dépend de la
concentration de l’extrait d’ail utilisé (HO et al, 1996).
Une inhibition des pontes ou une action ovicide a été observée chez la
bruche du niébé avec les poudres de feuilles de Nicotiana tabacum (Solanaceae),
d'Erythrophleum suaveolus (Caesalpiniaceae) et d'O. gratissimum (OFUYA,
1990) ou la poudre de neem (A. indica) (SECK et al., 1991) ou bien des huiles
essentielles des Citrus (DON-PEDRO, 1996).

55
RESULTATS ET DISCUSSION

b- Effet des substances des feuilles de la variété blanche sur la fécondité à deux
concentrations pour les deux variétés de graines étudiées
Fé condité
moye nne Graines BN
Graines M
25

20

15

10

0
Témoin 10 mg 100 mg

Fig 13. Effet des substances des feuilles de la variété blanche sur la fécondité
d'A. obtectus dans les deux variétés d'haricot

c- Effet des substances des feuilles de la variété marron sur la fécondité à deux
concentrations pour les deux variétés de graines étudiées

Fécondité Graines BN
moyenne Graines M
25

20

15

10

0
Témoin 10 mg 100 mg

Fig 14. Effet de substance des feuilles de la variété marron sur la fécondité
d'A. obtectus dans les deux variétés d'haricot
56
RESULTATS ET DISCUSSION

Les résultats de l'analyse de la variance à deux critères de classification


pour l'effet de chaque substance sur les deux variétés de haricot sont présentés
dans les tableaux suivants.

Tableau n° 9 : Résultats de l'analyse de la variance pour les données de


l'effet substances des feuilles sur les deux variétés pour le facteur dose

ANOVA F calculé P F théorique


Concentrations
Substances des feuilles 13160.41 0.0000 19
BN
Substances des feuilles 853.12 0.001 19
M

Tableau n° 10: Résultats de l'analyse de la variance pour les données de


l'effet substances des feuilles sur les deux variétés pour le facteur variétés
utilisées

ANOVA F calculé P F théorique


Variétés
Substances des feuilles 1603.11 0.0006 18.51
BN
Substances des feuilles 66.09 0.01 18.51
M

57
RESULTATS ET DISCUSSION

• Discussion
Dans les traitements effectués avec les substances des feuilles des deux
variétés on constate qu'il y a une très grande diminution du nombre des oeufs par
rapport au témoin (Fig.13 et Fig.14).

L'analyse de la variance à deux critères de classification montre un effet


traitement hautement significatif pour les facteurs, concentration et variétés
(Tableau n°9 et n° 10).
Les substances que nous avons testées semblent se manifester à l'égard des
adultes.
Les substances des deux variétés ont un effet sur la fécondité d'A. obtectus
selon les concentrations et la variété des substances utilisées.
D'après nos résultats concernant la composition chimique des graines et des
feuilles de haricot nous constatons que les feuilles de la variété marron
contiennent des taux de phénols totaux et de flavonoïdes élevés par rapport aux
feuilles de la variété blanche; ces substances peuvent avoir une action ovicide, en
diminuant l'adhésivité des œufs sur le tégument. Les flavonoïdes, repoussent
certains insectes par leur goût désagréable, et peuvent également jouer un rôle dans la
protection de ces plantes.
REGNAULT-ROGER & HAMRAOUI (1995) ont testé plusieurs terpènes
sur Acanthoscelides obtectus Say (Coleoptera : Bruchidae), l'eugénol est cité
parmi les plus toxiques.
Selon MESTARI (2001) les composés phénoliques testés ont tous à des
degrés différents une incidence sur la mortalité des œufs.
Le giroflier a révélé une activité biologique intéressante à l'égard de
C. maculatus dont les femelles pondent la plus grande partie de leurs œufs au
cours des trois premiers jours de leur vie adulte (NWANZE et al., 1975 ; SINGH
& JACKAI., 1985).
La ponte peut être complètement supprimée avec les huiles volatiles de P.
nigrum (RAJAPAKSE, 1996) ou la poudre de la pelure du pamplemousse et du
citron (ONU & SULYMAN, 1997). Les méthyl- isothiocyanates des feuilles de

58
RESULTATS ET DISCUSSION

B. segalensis ont révélé une activité ovicide élevée chez C. maculatus et son
parasite, Dinarmus basalis (Hymenoptera : Pteromalidae) (SANON et al, 2002)
Selon KELLOUCHE (2005) c'est une toxicité beaucoup plus par contact
direct que par ingestion ou inhalation.
La poudre des feuilles et graines de A. indica ( SECK et al,1991) ainsi que
les feuilles et les fruits de Boscia senegalensis (Capparaceae) (SECK et al,1993)
provoquent 80 à 100 % de mortalité chez les adultes de C. maculatus à des doses
de 2 à 4 %.
Une inhibition des pontes ou une action ovicide a été observée chez la
bruche du niébé avec les poudres de feuilles de Nicotiana tabacum (Solanaceae),
d'Erythropheleum suaveolus (Caesalpiniaceae) et d'O. gratissimum (OFUYA,
1990) ou la poudre de neem (A.indica) (SECK et al, 1991) ou bien les huiles
essentielles des citrus (DON-PEDRO, 1996).

59
RESULTATS ET DISCUSSION

II-7-2. Effet des substances des feuilles sur la fertilité

a- Effet des substances des feuilles de haricot sur la fertilité


d'A. obtectus aux deux concentrations pour les deux variétés

• Résultats

* Les résultats de effet des substances des feuilles du haricot sur la fertilité

d'A. obtectus sur les graine blanche sont représentés dans la figure suivante.

Fertilité % Substances des


feuilles blanche
50 normale
Substances des
45 feuilles marron
40

35
30
25
20

15
10
5
0
Témoin 10 mg 100 mg

Fig 15. Effet des deux substances des feuilles du haricot sur la fertilité
dans les graines blanche

60
RESULTATS ET DISCUSSION

* Effet des substances des feuilles de haricot sur la fertilité

d'A. obtectus aux deux concentrations pour variétés marron est figuré dans

l'histogramme suivant

Substances des feuilles


Fetilité % blanche normale
45
Substances des feuilles
40 marron

35

30

25

20

15

10

0
Témoin 10 mg 100 mg

Fig 16. Effet des deux substances des feuilles du haricot sur la fertilité
dans les graines marron

Les tableaux suivants montrent les résultats de l'analyse de la variance à

deux critères de classification concernant les données de l'effet des substances des

feuilles des deux variétés.

61
RESULTATS ET DISCUSSION

Tableau n° 11 : Résultats de l'analyse de la variance pour les données


des substances des feuilles facteur dose

ANOVA F calculé P F théorique


Concentrations
Substances des feuilles 754.32 0.001 19
sur les graines BN
Substances des feuilles 699.48 0.27 19
sur les graines M

Tableau n° 12: Résultats de l'analyse de la variance pour les données des


substances des feuilles pour le facteur variété

ANOVA F calculé P F théorique


Variétés utilisées
Substances des feuilles 1.89 0.3 18.51
BN
Substances des feuilles 2.21 0.27 18.51
M

• Discussion
Les traitements effectués avec les substances des feuilles de la variété
blanche et la variété marron réduisent nettement le nombre de descendants
comparativement à la série témoin (Fig. 15 et 16).
Concernant l'action des substances des feuilles de la variété marron, une très
grande diminution de la fertilité est observée à la dose de 100 mg (Fig.15).
L'analyse de la variance à deux critères de classification indique une
différence hautement significative pour le facteur concentration (Tableau n°11)
Pour le deuxième facteur (la nature des substances, blanche ou marron)
l'analyse de la variance à deux critères de classification montre que les
différences observées entre les lots traités avec les substances des feuilles de la

62
RESULTATS ET DISCUSSION

variété blanche et les lots traités avec les substances de la variété marron ne sont
pas significatives (Tableau n°12)
Donc, il n'y a pas de différence significative entre la nature de substance
utilisée.
DESROCHES et al (1995) ont observé chez des populations de C.
maculatus originaires du Burkina Faso, 5 à 10 % des larves peuvent se
développer dans des graines de V. faba avec une forte concentration en vicine et
convicine. La capacité de ces larves de se développer dans ces graines peut être
due à la production d'enzymes qui métabolisent les aglycones toxiques aussitôt
qu'ils sont produits, comme cela a été observé chez quelques espèces d'insectes se
développant dans des plantes hôtes contenant des substances allélochimiques
(BRATTSTEN, 1992).
Acanthoscelides obtectus se révèle particulièrement sensible à l'activité de
terpènes oxygénés, en particulier phénoliques ou précurseurs de phénols
KLOCKE et al.,1985; HAUBRUGE et al., 1989 ; COAST et al., 1991 ;
WEAVER et al., 1991 ., KONSTANTOPOULOU et al., 1992).
ZIDAN et al (1993) ont mis en évidence l'action des extraits de différents
végétaux, dont S. aromaticum, sur S. oryzae et C. maculatus
REGNAUT-ROGER & HAMRAOUI (1995) ont testé plusieurs terpènes sur
Acanthoscelides obtectus Say (Coleoptera: bruchidae).

63
RESULTATS ET DISCUSSION

b- Effet des substances des feuilles de la variété blanche sur la fertilité


à deux concentrations pour les deux variétés de graines étudiées
Les résultats sont représentés dans la figure suivante

Fertilité % Graines BN
50 Graines M

45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Témoin 10 mg 100 mg

Fig 17. Effet de substance des feuilles de la variété blanche sur la fertilité
d'A obtectus pour les deux variétés d'haricot

c- Effet des substances des feuilles de la variété marron sur la fertilité


à deux concentrations pour les deux variétés de graines étudiées

Fertilité % Graines BN
50 Graines M

45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Témoin 10 mg 100 mg

Fig 18. Effet de substance des feuilles de la variété marron sur la fertilité
d'A obtectus pour les deux variétés d'haricot
64
RESULTATS ET DISCUSSION

Les résultats de l'analyse de la variance à deux critères de classification pour


l'effet de chaque substance sur les deux variétés de haricot sont présentés dans les
tableaux suivants.

Tableau n° 13 : Résultats de l'analyse de la variance pour les données de


l'effet substances des feuilles sur les deux variétés pour le facteur dose

ANOVA F calculé P F théorique


Concentrations
Substances des feuilles 275.21 0.003 19
BN
Substances des feuilles 845.74 0.26 19
M

Tableau n° 14: Résultats de l'analyse de la variance pour les données de


l'effet substances des feuilles sur les deux variétés pour le facteur variétés
utilisées

ANOVA F calculé P F théorique


Variétés
Substances des feuilles 0.76 0.47 18.51
BN
Substances des feuilles 2.33 0.26 18.51
M

• Discussion
Les traitements effectués par les substances des feuilles de des deux variétés
blanche et marron réduisent nettement la fertilité d'A. obtectus dans les
différents lots (qui contiennent les graines blanches et les graines marron)
comparativement au témoin (Fig 17 et 18).
L'analyse de la variance à deux critères de classification indique une
différence significative pour le facteur concentration (Tableau n° 13).
65
RESULTATS ET DISCUSSION

Donc nous pouvant dire que les substances des feuilles des deux variétés
présentent un effet significatif à partir de faibles doses.

Pour le facteur variété traitée, l'analyse de la variance à deux critères de


classification montre qu'il n'y a pas une différence significative, (Tableau n° 14)
même si le pourcentage de la fertilité est très réduit pour la variété marron.
Les résultats montrent que le traitement avec les substances des feuilles
marron diminue fortement le nombre de descendants, ceci s'explique par l'effet
négatif de ces acides sur la fertilité.
Selon REGNAULT-ROGER et HAMRAOUI (1994), certaines plantes,
notamment le thym serpolet ou le romarin, manifestent encore, après
hydrodistillation, une toxicité notable.
RAJA et al (2001) observent une réduction significative de la longévité des
adultes de C. maculatus, avec les huiles volatiles de Mentha arvensis, M.
piperita, M. spicata (Lamiaceae).
Plusieurs auteurs ont observé une réduction significative du nombre de
descendants chez C. maculatus en testant différents produits végétaux tels que les
fruits séchés d'A. indica (KHAIRE et al, 1992).

Ceci explique la réduction importante dans les boites traitées par les
substances de la variété marron.
Nos résultats montrent que les substances des feuilles de la variété blanche
ont un effet limité sur la fertilité. Par contre la fertilité est fortement inhibée par
les substances de la variété marron.
Le poireau s’est révélé toxique pour Drosophila melanogaster (LECUYER,1975).
La substance relativement la plus active est celle des feuilles de variété
marron.

66
RESULTATS ET DISCUSSION

II-8. Effet de la substance des feuilles de haricot sur le pouvoir germinatif

Dans le but de déceler une éventuelle action des substances des feuilles de
haricot sur la faculté germinative des graines et d'obtenir des renseignements sur
la valeur des semences, l'effet des deux substances des feuilles est testé sur les
graines.
• Résultats
Les résultats de cet effet sont consignés dans le tableau suivant

Tableau n°15 : Effets des substances des feuilles de haricot sur le


pouvoir germinative du haricot

Graines traitées par Graines traitées par


Répitition Nombre Graines saines
les substances des les substances des
de feuilles blanches feuilles marron
graine
Graines Graines Graines Graines Graines Graines
germées non germées non germées non
germées germées germées

1 30 30 0 29 1 29 1

2 30 30 0 28 2 28 2

3 30 30 0 29 1 30 0

• Discussion
Les substances des feuilles de haricots testés à la plus grande concentration
n'ont aucun effet sur le pouvoir germinatif de haricot.
Presque la totalité des graines ont germé même si elles sont traitées avec les
deux substances qui ont donné des résultats significatifs sur la ponte et sur la
fertilité d'A. obtectus.
67
RESULTATS ET DISCUSSION

T calculé = 4 pour un ddl = 2 et α = 0.05


T théorique = 4.30
T c < T th donc on rejette H1
Il n'y a pas une différence entre le nombre des graines germées dans les
boites témoins et celles traités par les substances.
La même remarque pour les graines traitées par les substances des feuilles
de la variété marron
T calculé = 1.73 pour un ddl = 2 et α = 0.05
T théorique = 4.30
T c < T th donc on rejette H1.
Si on envisage l'utilisation de ces substances dans la lutte contre cet insecte
dans les lieux de stockage, les graines traitées avec ces produits peuvent être
destinées à la semence puisque ces derniers ne présentent aucun effet sur le
pouvoir germinatif du haricot.
JANZEN (1971) estime que les organes reproducteurs des végétaux doivent
posséder des systèmes de protection renforcés, il considère ainsi que les animaux
qui parviennent à attaquer les organes reproducteurs, disposent de plus grandes
possibilités de surmonter les barrières physiques et chimiques des graines
GAIN (1897) a noté que le pouvoir germinatif des graines attaquées, bien
que les plantules soient souvent épargnées, est très fortement diminué. En effet
l'imbibition des cotylédons qui accompagne la germination, entraîne chez les
graines perforées des attaques importantes par des germes pathogènes.
AHMED et al (1989) ont montré l'efficacité à l'égard de C. maculatus des
traitements de différentes variétés de haricot (V. radiata) avec l'huiles de
motarde et l'huiles d'olive, les différentes traitements n'affectent pas la faculté
germinative des graines.
PACHECO et al (1995) et RAJAPAKSE & VAN EMDEN (1997) ont
démontré l'efficacité des traitements avec différentes huiles à l'égard de
C. maculatus, ces traitements réduisent la longévité et les ponte, sans affecter le
pouvoir germinatif des graines.

68
RESULTATS ET DISCUSSION

II-9. La morphométrie des larves


Pour évaluer l'action des substances des feuilles de haricot plusieurs
paramètres ont été mesurés, les mensurations sont réalisées à l'aide d'un
micromètre oculaire sous une loupe binoculaire.

Tableau n° 16 : Mensuration du corps d'A. obtectus issus des boites


témoins
Individus Longueurs Largeurs Antennes Elytres Pattes
Ant Post
1 3.3 1.7 0.9 1.8 1.5 2.6
2 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
3 2.6 1.5 0.8 1.6 1.3 2.2
4 3.3 1.7 0.9 1.8 1.5 2.6
5 3.3 1.7 0.9 1.8 1.5 2.6
6 3.3 1.7 0.9 1.8 1.5 2.6
7 2.7 1.5 0.7 1.6 1.3 2.2
8 3.3 1.7 0.9 1.6 1.4 2.5
9 2.6 1.5 0.8 1.6 1.2 2.2
10 2.7 1.6 0.8 1.6 1.4 2.4
11 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
12 2.8 1.6 0.8 1.8 1.4 2.5
13 3.1 1.7 0.9 1.6 1.4 2.5
14 3.3 1.7 0.8 1.7 1.5 2.6
15 2.6 1.5 0.7 1.6 1.3 2.3
16 2.8 1.7 1 1.7 1.5 2.4
17 2.7 1.6 0.8 1.6 1.4 2.3
18 2.8 1.7 0.8 1.8 1.4 2.5
19 2.8 1.6 0.8 1.7 1.5 2.4
20 2.8 1.7 0.8 1.7 1.5 2.4
21 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.2
22 2.8 1.7 0.9 1.8 1.4 2.4
23 2.7 1.6 0.7 1.7 1.3 2.3
24 2.6 1.5 0.8 1.6 1.3 2.2
25 2.7 1.5 0.7 1.6 1.4 2.4
26 2.7 1.6 0.8 1.7 1.4 2.3
27 2.8 1.6 0.8 1.7 1.5 2.5
28 2.8 1.7 0.8 1.8 1.5 2.4
29 2.7 1.6 0.8 1.7 1.3 2.3
30 2.9 1.6 0.9 1.7 1.5 2.6
31 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.1
32 3.2 1.7 0.8 1.7 1.4 2.5
33 2.8 1.7 0.9 1.7 1.5 2.4
34 2.5 1.5 0.7 1.5 1.2 2.2
35 2.6 1.5 0.7 1.5 1.2 2.2
36 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
37 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
38 2.7 1.6 0.8 1.6 1.4 2.4
69
RESULTATS ET DISCUSSION

39 2.8 1.6 0.9 1.7 1.4 2.5


40 2.7 1.6 0.8 1.7 1.4 2.4
41 2.8 1.6 0.8 1.7 1.5 2.5
42 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.2
43 2.7 1.6 0.8 1.6 1.3 2.3
44 2.6 1.5 0.7 1.5 1.2 2.2
45 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
46 2.6 1.5 0.7 1.6 1.3 2.3
47 2.8 1.7 1 1.7 1.5 2.4
48 2.7 1.6 0.8 1.6 1.4 2.3
49 2.8 1.7 0.8 1.8 1.4 2.5
50 2.7 1.5 0.7 1.6 1.3 2.2
51 3.3 1.7 0.9 1.6 1.4 2.5
52 2.6 1.5 0.7 1.5 1.2 2.2
53 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
54 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
55 3.3 1.7 0.9 1.8 1.5 2.6
56 3.3 1.7 0.9 1.8 1.5 2.6
57 2.7 1.5 0.7 1.6 1.3 2.2
58 3.3 1.7 0.9 1.6 1.4 2.5
59 2.6 1.5 0.8 1.6 1.2 2.2
60 2.7 1.6 0.8 1.6 1.4 2.4
61 2.7 1.6 0.8 1.6 1.4 2.3
62 2.8 1.7 0.8 1.8 1.4 2.5
63 2.8 1.6 0.8 1.7 1.5 2.4
64 2.5 1.5 0.7 1.5 1.2 2.2
65 2.6 1.5 0.7 1.5 1.2 2.2
66 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
67 2.6 1.5 0.7 1.6 1.3 2.3
68 2.8 1.7 1 1.7 1.5 2.4
69 2.7 1.6 0.8 1.6 1.4 2.3
70 2.7 1.6 0.8 1.7 1.4 2.4
71 2.8 1.6 0.8 1.7 1.5 2.5
72 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.2
73 2.8 1.7 0.8 1.8 1.4 2.5
74 2.8 1.6 0.8 1.7 1.5 2.4
75 2.8 1.7 0.8 1.7 1.5 2.4
76 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.2
77 2.8 1.7 0.8 1.8 1.5 2.4
78 2.7 1.6 0.8 1.7 1.3 2.3
79 2.9 1.6 0.9 1.7 1.5 2.6
80 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.1
81 3.2 1.7 0.8 1.7 1.4 2.5
82 2.8 1.7 0.9 1.7 1.5 2.4
83 3.3 1.7 0.9 1.8 1.5 2.6
84 3.3 1.7 0.9 1.8 1.5 2.6
85 3.3 1.7 0.9 1.8 1.5 2.6
86 2.8 1.6 0.8 1.7 1.5 2.5

70
RESULTATS ET DISCUSSION

87 2.8 1.7 0.8 1.8 1.5 2.4


88 2.7 1.6 0.8 1.7 1.3 2.3
89 2.9 1.6 0.9 1.7 1.5 2.6
90 2.7 1.6 0.8 1.7 1.3 2.3
91 2.9 1.6 0.9 1.7 1.5 2.6
92 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.1
93 3.2 1.7 0.8 1.7 1.4 2.5
94 2.8 1.7 0.9 1.7 1.5 2.4
95 2.5 1.5 0.7 1.5 1.2 2.2
96 2.8 1.6 0.8 1.7 1.5 2.4
97 2.8 1.7 0.8 1.7 1.5 2.4
98 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.2
99 2.8 1.7 0.9 1.8 1.4 2.4
100 2.9 1.6 0.9 1.7 1.5 2.6
La moyenne 2.8 1.60 0.79 1.65 1.46 2.37

Le tableau suivant indique les différents paramètres de mensuration du corps


d'A. obtectus traités avec des concentrations élevée des substances des feuilles de
haricot.
Tableau n° 17 : Mensuration du corps d'A. obtectus issus des boites
traitées avec une concentration 100 mg des substances des feuilles de
haricot
Individus Longueurs Largeurs Antennes Elytres Pattes
Ant Post
1 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
2 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
3 2.6 1.5 0.8 1.6 1.3 2.2
4 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
5 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.5
6 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.5
7 2.5 1.4 0.7 1.6 1.3 2.2
8 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
9 2.6 1.5 0.8 1.6 1.2 2.2
10 2.5 1.4 0.8 1.6 1.4 2.4
11 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
12 2.4 1.4 0.6 1.5 1.4 2.3
13 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
14 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
15 2.6 1.5 0.7 1.6 1.3 2.3
16 2.4 1.4 0.6 1.6 1.5 2.4
17 2.4 1.4 0.6 1.5 1.4 2.3
18 2.4 1.4 0.6 1.5 1.4 2.3
19 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
20 2.6 1.5 0.8 1.6 1.2 2.2
21 2.5 1.4 0.8 1.6 1.4 2.4
22 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4

71
RESULTATS ET DISCUSSION

23 2.6 1.5 0.8 1.6 1.2 2.2


24 2.6 1.5 0.8 1.6 1.3 2.2
25 2.5 1.4 0.7 1.6 1.3 2.2
26 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
27 2.6 1.5 0.8 1.6 1.2 2.2
28 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
29 2.6 1.5 0.7 1.6 1.3 2.3
30 2.4 1.4 0.6 1.6 1.5 2.4
31 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.1
32 2.4 1.4 0.6 1.5 1.4 2.3
33 2.4 1.4 0.6 1.5 1.4 2.3
34 2.5 1.5 0.7 1.5 1.2 2.2
35 2.6 1.5 0.7 1.5 1.2 2.2
36 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
37 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
38 2.4 1.4 0.6 1.5 1.4 2.3
39 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
40 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
41 2.6 1.5 0.8 1.6 1.3 2.2
42 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.2
43 2.4 1.4 0.6 1.5 1.4 2.3
44 2.6 1.5 0.7 1.5 1.2 2.2
45 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
46 2.6 1.5 0.7 1.6 1.3 2.3
47 2.4 1.4 0.6 1.5 1.4 2.3
48 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
49 2.6 1.5 0.8 1.6 1.2 2.2
50 2.5 1.4 0.8 1.6 1.4 2.4
51 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
52 2.6 1.5 0.7 1.5 1.2 2.2
53 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
54 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
55 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
56 2.6 1.5 0.8 1.6 1.2 2.2
57 2.5 1.4 0.8 1.6 1.4 2.4
58 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
59 2.6 1.5 0.8 1.6 1.2 2.2
60 2.4 1.4 0.6 1.5 1.4 2.3
61 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
62 2.6 1.5 0.8 1.6 1.2 2.2
63 2.5 1.4 0.8 1.6 1.4 2.4
64 2.5 1.5 0.7 1.5 1.2 2.2
65 2.6 1.5 0.7 1.5 1.2 2.2
66 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
67 2.6 1.5 0.7 1.6 1.3 2.3
68 2.4 1.4 0.6 1.5 1.4 2.3
69 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
70 2.6 1.5 0.8 1.6 1.2 2.2
71 2.5 1.4 0.8 1.6 1.4 2.4

72
RESULTATS ET DISCUSSION

72 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.2


73 2.4 1.4 0.6 1.5 1.4 2.3
74 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
75 2.6 1.5 0.8 1.6 1.2 2.2
76 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.2
77 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
78 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
79 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
80 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.1
81 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.5
82 2.5 1.4 0.7 1.6 1.3 2.2
83 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
84 2.6 1.5 0.8 1.6 1.2 2.2
85 2.5 1.4 0.8 1.6 1.4 2.4
86 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
87 2.4 1.4 0.6 1.5 1.4 2.3
88 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.5
89 2.5 1.4 0.7 1.6 1.3 2.2
90 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.5
91 2.5 1.4 0.7 1.6 1.3 2.2
92 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.1
93 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
94 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
95 2.6 1.5 0.8 1.6 1.3 2.2
96 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
97 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
98 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.2
99 2.6 1.5 0.8 1.6 1.4 2.4
100 2.6 1.5 0.7 1.5 1.3 2.3
La moyenne 2.55 1.47 0.73 1.56 1.33 2.30

Tableau n° 18 : Résultats de la comparaison des moyennes de chaque


paramètres entre les lots témoins et traités

T calculé T théorique
Longueurs 9.95 1.97
Largeurs 13.45 1.97
Antennes 5.86 1.97
Elytres 7.76 1.97
Post 4.37 1.97
Pattes
4.34 1.97
Ant

73
RESULTATS ET DISCUSSION

D'après les tests du student, nous affirmons qu'il y a une différence


significative des différent paramètres mesurés entre les boites témoins et les boites
traités
Ces résultats montrent que les substances des feuilles de haricot ont un effet
sur la morphologie des adultes.
Pour cela il est nécessaire de confirmer ces résultats par l'analyse de la
variance à un critère de classification.

Nous avons obtenu une différence hautement significative pour les


différents paramètres.

Tableau n° 19 : Effet des substances des feuilles de haricot sur


A. obtectus pour les différents paramétres (Etude de l'analyse de la
variance à un critère de classification)

F calculé F théorique
Longueur 99.17 3.88
Largeur 188.97 3.88
Antenne 34.44 3.88
Elytre 60.29 3.88
antérieure 19.10 3.88
Patte
18.86 3.88

postérieure

• Discussion
Concernant les mensurations du corps des adultes des boites témoins, les
résultats (Tableau 16) montrent que la longueur varie entre 2.5 et 3.3 mm alors que
les valeurs du diamètre (largeur) se situent entre 1.5 et 1.7 mm, la longueur des
antennes varie entre 07 et 1 mm , pour les élytres, une variation entre 1.5 et 1.8.

74
RESULTATS ET DISCUSSION

Nous constatons que la tailles des différents paramètres du corps des adultes
dans les boites traités a diminuée par rapport aux lots témoins.
Les résultats du student, montre qu'il y a une différence significative des
différent paramètres mesurés entre les boites témoins et les boites traités Tableau
n° 18). Les substances des feuilles de haricot ont un effet sur la morphologie de
l'insecte. Nos résultats sont confirmés par l'analyse de la variance à un critère de
classification (Tableau n° 19).
L'adulte de la bruche du pois chiche Callosobruchus maculatus a une
longueur qui peut atteindre 3.5 mm (UTIDA, 1972).
Selon MULTON (1982) c'est une espèce à affinité climatique tropicale et
subtropicale qui mesure 2.8 à 3.5 mm au stade adulte avec une coloration
rougeâtre.
La bruche des lentilles Bruchus lentis est un insecte phytophage qui se
développe au dépens des graines des lentilles l'adulte mesure 3 à 3.5 mm de
longueur, les élytres sont beaucoup plus longs que larges (HOFFMANN et al.,
1962)
L'adulte d'Acanthoscelides obtectus mesure entre 2 à 5 mm, la face
supérieure du corps à une couleur jaune-verdatre (HOFFMANN et al, 1962)
Le mâle est légèrement plus petit que la femelle et se distingue par une
particularité anatomique située au niveau de pygidieum, (LABEYRIE, 1962).

75
Conclusion

L'étude comparative entre les deux variétés de haricot blanche normale et


marron montre que les phénomènes de fécondité et de fertilité sont plus élevés
dans la variété blanche normale (BN) que dans la variété marron.
Nous remarquons que la variété blanche représente le pourcentage le plus
élevé de contamination.
L'étude du sex ratio dans les deux variétés nous permet de constater que le
nombre des femelles est plus élevé par rapport à celui des mâles.
La préférence alimentaire d'Acanthoscelides obtectus a été étudiée sur les
deux variétés de haricot,dans une situation des choix multiple, les résultats
indiquent que la variété blanche normale représente bien l'hôte préféré d' A.
obtectus comparativement à la variété marron.
La protection des grains des légumineuses stockées contre les attaques des
bruches doit être entrepris avec tous les moyens disponibles tout en tenant
compte des expériences réalisées dans le reste du monde.
L'utilisation des substances des plantes ayant une activité insecticide peut
constituer une solution à la fois efficace et économique.
Les expériences effectuées avec les substances des feuilles de haricot
montre l'efficacité des deux variétés qui sont actifs sur la fécondité, la fertilité
d'Acanthoscelides obtectus.
Pour la fécondité les substances de la variété marron ont révélé une activité
biologique intéressante à l'égard d' Acanthoscelides obtectus.
Les résultats montrent que la fertilité est fortement inhibée par les
substances de la variété marron.
D'après nos résultats concernant la composition chimique des feuilles de
haricot nous constatons que les feuilles de la variété marron contiennent des taux
élevés en phénols totaux et en flavonoides par rapport à celles des feuilles
blanches. Ceci explique la réduction importante dans les boites traités par les
substances de la variété marron.
Les graines traitées par les substances des feuilles de haricot ont toutes
conservé leur pouvoir germinatif d’où nous affirmons que ces produits n'ont
aucun effet sur les graines destinées à la semence.

76
Conclusion

Concernant la mensuration du corps d'Acanthoscelides obtectus nous


constatons une réduction des différents paramètres (longueur, largeur, antenne,
élytre, pattes) pour les individus issus des boites traitées par des concentrations
élevées des substances des feuilles de haricot.
L'utilisation des feuilles de haricot pour préserver les récoltes de haricot des
attaques sévères d'A. obtectus peut apporter une solution alternative
supplémentaire et moins chère.
Il est souhaitable d'identifier et d'isoler les matières actives pour augmenter
l'efficacité des extraits des feuilles de haricot, et il serait intéressant de poursuivre
cette étude sur d'autres états et stade de développement de la bruche du haricot et
d'autres insectes de denrées stockées.

77
Bibliographie

- ADAMS N.R., 1995 – Organizational and activational effects of


phytoestrogens on the reproductive tract of the ewe. Proc.Soc. Exp. Biol. Med.,
20,887.
- ADRIAN J., POTUS J., POIFFAIT A et DOUVILLIER P., 1998-
Introduction à l'analyse nutritionnelles des denrées alimentaires. Tec et Doc.
Ed : Lavoisier. P / 47-84.
- AHMED K., KHALIQUE F., AFZALI M & MALIK B.A., 1989 -
Variability in chickpea (Cicer arietinum L) genotypes for resistance to
Callosobruchus maculatus F. (Bruchidae). J. Stored. Pro. Res. 25(2): 97-99.
- ANDERSON JW, SMITH BM, WASHNOCK CS., 1999- Cardiovascular
and renal benefits of dry bean and soybean intake. Am J Clin Nutr. Sep;70 (3
Suppl):464S-474S.
- ANONYME., 1976- Rapport de l'enquete mondiale de la FAO sur les insectes
des céréales et leur sensibilité aux insecticides. Ed FAO, 374p.
- ANONYME., 1998a - Utilisation des plantes à effets pesticides au Sahel,
perspective dans le cadre d'une coopération régionales, 12p.
- ANONYME., 1998b- Bruche de haricot Acanthoscelides obtectus. Institut
national de la recherche agronomique (INRA) France.
- APPEL H.M. & SCHULTZ J.C., 1994- Oak tannins reduce effectiveness of
thuricide (Bacillus thuringiensis) in the gypsy moth (Lepidoptera:
Lymantriidae). Journal of Economic Entomology, 87: 1736-1742.
- ARAYA H, PAK N, VERA G, ALVINA M., 2003 - Digestion rate of legume
carbohydrates and glycemic index of legume-based meals. Int J Food Sci
Nutr.;54(2):119-26.
- AWMACK C.S et LEATHER S.R., 2002- Host plant quality and fecundity in
herbivorous insects. Annual Review of Entomology, 47: 817-844.
- BALACHOWSKY A., 1962- les insectes nuisibles aux plantes cultivées leur
mœurs, leur destructions. Ed. Paris. pp 1245-1268.
- BATE-SMITH E.C., 1973- Ahaemalysis of Tnnin/ the concept of relative
astringency. Phytochemistry; 12. P: 907-912.

78
Bibliographie

- BAUCE E, BERUBE R, CARISEY N & CHAREST M., 2001- La tordeuse


des bourgeons de l’épinette. Acquisition et transfert de connaissances au
laboratoire d’entomologie forestière de l’Université Laval. Monographie.

- BENELLEL A et LACHOUB S., 2001- Action des tannins sur la physiologie


de développement de la bruche du haricot (Acanthoscelides obtectus. Coleoptera,
Bruchidae). Application aux œufs et au premier stade larvaire. Mémoire DES,
Université de Tlemcen, pp: 3-10.
- BENREY B et DENNO R.F., 1997- . The slow-growth-high-mortality
hypothesis: a test using the cabbage butterfly. Ecology, 78: 987-999.
- BERAISS AH et SOUNA M., 2001- Amélioration de la valeur nutritive de
gland de chêne vert par fermentation à l'état solide. Thése Ing CQ. Inst de
Tlemcen. Univ Abou Bekr Belkaid. pp: 73-74.
- BERENBAUM M., 1983- Effects of tannin on growth and digestion in two
species of Papilionids. Entomologia Experimentalis et Applicata, 34: 245-250.
- BERNAYS E.A, CHAMBERLAIN D.J & MCCARTHY P., 1980- The
differential effects of ingested tannic acid on different species of Acridoideae.
Entomologia Experimentalis et Applicata, 28: 158-166.
- BERNAYS E.A, CHAMBERLAIN D.J & LEATHER E.M., 1981- Tolerance
of acridids to ingested condensed tannin. Journal of Chemical Ecology, 7: 247-
256.
- BIDON Y., 1993- Influence des sucres solubles et de l’azote sur la croissance, le
développement et l’utilisation de la nourriture par la tordeuse des bourgeons de
l’épinette (Choristoneura fumiferana (Clem.)). Thèse de Maîtrise ès Science.
Université Laval, Ste-Foy (Québec), Canada. 63 pp.
- BLACKBERRY I, KOURIS-BLAZOS A, WAHLQVIST ML, et al., 2004 -
Legumes: the most important dietary predictor of survival in older people of
different ethnicities. Asia Pac J Clin Nutr;13(Suppl):S126.
- BONNEMAISON L ; 1879 – Souvenirs entomologiques, edition Layet, Paris
pp : 26-48.
- BONNEMAISON L., 1962- Les ennemies animales des plantes cultivées et des
forêts II. Ed. Paris 1er. pp: 124-132.
79
Bibliographie

- BOUGHDAD A., GILLON Y & GAGNRPAIN C., 1986- Influence du


tégument des graines mûres de V. faba sur le développement larvaire de
Callosobruchus maculatus. Ent. Exp. Appl. 42: 219-223.
- BOUHRAOUA R.T., 1991- Contribution à l'étude bioecologique des insectes et
des acariens nuisibles en culture protégées dans la région de Tlemcen et mise au
point d'une stratégie de lutte- Thése Magister, Agro, Inst. Nat. Agro EL-
HARRACH- ALGER pp: 1-60. BORGET M., 1989- Les légumineuses
vivrières. Ed. Maisonneuve et larouse, Paris, 161p.
- BRATTSTEN L.B., 1992- Metabolic defenses against plant allalochemicals. In
Herbivores, their interactions with secondary Plant metabolilites (Eds Rosenthal
G.A. and janzen D.H..), pp: 177-241.Academic Press, New York.
- BREWER W, CAPINERA J.L, DESHON R.E & WALMSLEY M.L., 1985-
Influence of foliar nitrogen levels on survival, development and reproduction of
western spruce budworm, Choristoneura occidentalis (Lepidoptera:
Tortricidae). Canadian Entomologist, 117: 23-32.
- CAVALIER-SMITH T., 1992- Origins of secondary metabolism. In: D.J.
Chadwick and J. Whelan (eds). Secondary metabolites: their function and
evolution. Wiley Interscience Publication John Wiley and Sons, pp. 64-87.
- CHAN B.G, WAISS A.C. & LUKEFAHR M., 1978- Condensed tannin, an
antibiotic chemical from Gossypium hirsutum. Journal of Insect Physiology, 24:
113-118.
- COAST J.R., KARR L.L & DREWES C.D., 1991- Toxicity and neurotoxic
effet of monoterpenoids. In / naturally occurring pest biore- gulators. ACS
Symposium Series, 449, 305-316. American Chemical Society, Washington,
D.C.
- CRELAND P.F., DICK K & WRIGHT A.W., 1986- Relationships between
larval density, adult size and egg production in cowpea seed beetle
Callosobruchus maculatus.Ecol. Entomol. 10: 225-230.
- CRELAND P.F & WRIGHT A.W., 1988- The effect of artificial substrates and
host extracts on oviposition by Callosubruchus maculatus (F) (Coleoptera:
Bruchidae). J. Stored Prod. Res. 24: 157-164.

80
Bibliographie

- CRUZ J et al., 1988- conservation des grains en régions chaudes. 2éme édition
Ted et Doc APRIA, Paris. 41-54 PP.
- DADD R.H., 1985- Nutrition: organisms. In: Comprehensive Insect Physiology,
Biochemistry and Pharmacology, vol. 4, ed. G.A. Kerkut & L.I. Gilbert, pp.
313-390. Oxford: Pergamon Press.
- DARQUENNES J., EL-CHAZLY E., TRAN B., HUIGARD J., 1993-
Intensity of she reproduction diapause in a stain of Bruchus rufimanus (Boh)
(Coleoptera: Bruchidae) originating from she Meekness region of Morocco-
Article. Pp: 847-856.
- DECELLE J., 1981 – Bruchidae Related to grain legume in the
AfrotropicaleArea in the ecology of Bruchids Attacking Puls edition Labeyrie
pp: 185-193.
- DESROCHES P.E., EL-SHAZALI N., MANDON G.D & HUIGNARD J.,
1995- Development of Callosobruchus chinensis (L) and C. maculatus (F)
(Coleoptera: Bruchidae) in seeds of V. faba (L) differing in their tannin, vicine
and convicine contents. J. Stored Prod. Res. 3: 83-89.
- DON-PEDRO K.N., 1996- Fumigant toxicity is the major route of insecticidal
activity of citrus peel essential oils. Pestc. Sci. 46: 71-78.
- DOUMANDJI SE., 1977- Le stockage et la lutte contre les ennemis des
céréales. Séminaire- la minoterie et les industries céréalières, pp: 4-14.
- DOUMANDJI SE., 1981- Insectes des denrées stockées. Fiche technique n° 2, 28p.
- DUBOIS M.K.A., GILLES Y.K., HAMILTON P.A et al., 1956- Colemetrie
method for determination of sugars and related substance. Anal and Chem;
Jour: 28. P: 350-356.
- EL-SAWAF S.K., 1956- Some factors affecting the longevity, oviposition rate
of the development in the southern cowpea weevil, Callosobruchus maculatus
(F) (Coleoptera: Bruchidae). Bull. Soc. Entomol. Egypte 40: 29-45.
- FAO., 1985 – Précis technique sur les farines composées, Application des
techniques existantes Commission Economique pour l'Afrique Addis-Abeba.

- FAO., 2004 – Perspectives de l'alimentation n°2. Une production mondiale,


Département économique et social.

81
Bibliographie

- FEENY P.P., 1968- Effect of oak leaf tannins on larval growth of the winter
moth Operophthera brumata. Journal of Insect Physiology, 14: 805-817.
- FEENY P.P., 1970- Seasonal changes in oak leaf tannins and nutrients as a cause
of spring feeding by winter moth caterpillar. Ecology, 51: 565-581.
- FEENY P.P., 1976- Plant apparency and chemical defense. Recent Advances in
Phytochemistry, 10:1-40.
- FOX L.R et MACAULEY B.G., 1977- Insect grazing on Eucalyptus in response
to variation in leaf tannins and nitrogen. Oecologia, 29: 145-162.
- FOX L.R., 1993- A quantitative genetic analysis of oviposition preference and
larval performance on two hosts in the bruchid beetle, Callosobruchus
maculatus. Evolution 47: 166-175.
- FOX C.W & DINGLE H., 1994- Dietary mediation of maternal age effects on
offspring performance in a seed beetle (Coleoptera: Bruchidae). Functional
Ecology 8: 600-606.
- FRANSSEN CJH., 1956 –De lebenswijze en de bnestrijding van de bonekever
(Acanthoscelides obtectus Say) (Mededeling n° 143). (Meded. Dir. Tuinb., 19,
pp: 797-899).
- GAIN E., 1897- Sur la germination des graines de légumineuses habitées par les
bruches- C.R.AC.SC. Paris, 125, 195-197.
- GIGA D.P & SMITH R.H., 1987- Egg production and development of
Callosubruchus rhodesianus (Pic) and C. maculatus (F) (Coleoptera:
Bruchidae) on several commodities at two different temperatures. J. Stored
Prod. Res. 23: 9-15.
- GIGA D.P & SMITH R.H., 1983- Comparative life history studies of four
Callosobruchus maculatus species infesting cowpeas with special reference to
C. rhodesianus (Coleoptera: Bruchidae). J. Stored Prod. Res. 19(4): 189-198.
- GOKHALE V.G & SRIVASTAVA B.K., 1975- Ovipositional behaviors of
Callosobruchus maculatus (F) (Coleoptera: Bruchidae). I- Distribution of eggs
and relative ovipositional preference on several leguminous seeds. Indian j. Ent.
37: 122-128.

82
Bibliographie

- GORDON MM., 2004 – Haricots secs : Situation et prospectives et


Agroalimentaire. Canada. pp: 1-7.
- GUIGNARD JL., 1998 –Botanique, édition Masson pp. 152-159.
- HAGERMAN A.E et BUTLER L.G., 1991- Tannins and lignins. pp.355-388 in
G.A. Rosenthal and M.R. Berenbaum (eds.). Herbivores, Their Interaction with
Secondary Plant Metabolites, Vol. I. The Chemical Constituents, 2nd ed.
Academic Press, San Diego California.
- HALL F. R. et MENN J. J., 1999- Biopecticides: Present status and future
prospects, pp. 1–10. In Methods in biotechnology (5): Biopecticides Ed. by F.
R. Hall and J. J. Menn. Totowa New Jersey, Human Press.
- HARBORNE J.B., 1982- Introduction to ecological biochemistry. Academic
Press, London.
- HARVEY G.T., 1974- Nutritional studies of eastern spruce budworm
(Lepidoptera: Tortricidae). I. Soluble sugars. Canadian Entomologist,106:353-365.
- HASLAM E., 1981- Vegetable tannins. In (Conn, E.E. ed.): The Biochemistry
of Plants. Vol. 7. New York: Academic Press, pp. 527-544.
- HAUBRUGE E., LOGNAY G., MARLIER M., DANHIER P., GILSON
J.C& GASPAR C., 1989- The toxicity of five essential oils extracted from
Citrus species with regards to Sitophilus zeamais Mostch (Col. Curculionidae).
Prostephanus truncatus Horm (Col. Bostrychidae) and Tribolium castaneum
Herbst (Col. Tenebrionidae). Meded. Fac. Landbouwwet Rijksuniv Gent,
54(3b), 1083-1093.
- HAUKIOJA E et NEUVONEN S., 1985- Insect population dynamics and
induction of plant resistance: the testing of hypotheses. In: Insect outbreaks.
Edited by P. Barbosa & J.C. Schultz. Academic Press, New York. pp. 411-432.
- HO S H, KOH L, M A Y, HUANG Y et SIM K Y., 1996- The oil of garlic,
Allium sativum L (Amaryllidaceae), as a potential grain protectant against
Tribolium castaneum (Herbst) and Sitophilus zeamais Motsch. Postharvest Biol.
Technol., 9, 41-48.
- HOFFMAN A.V., LABEYRIE V & BALACHOWSKY A.S., 1962-
Entomologie appliqué à l'agriculture, Vol. 1, Masson ed., Paris, pp: 484-490.

83
Bibliographie

- HOW R.W & CURIE J.E., 1964- Some laboratory observations on rates of
development, mortality and oviposition of several species of Bruchidae
breeding in stored pulses. Bull. Ent. Res. 55: 437-477.
- HUIGHARD J., 1971- Variation de l'activité reproductrice des mâles
d' Acanthoscelides obtectus. J. Insect. Physio, 17, pp:1245-1255.
- HUIGNARD J., 1985 – Importances des pertes dues aux insectes ravageurs des
graines: problèmes poses par la conservation des légumineuses alimentaires
source de protéines végétales. UA CNRS 340, pp: 193-204.
- HUIS A & ROOY M., 1998- The effect of leguminous plant species on
Callosobruchus maculatus (Coleoptera: Bruchidae) an dits egg parasitoid Uscana
lariophaga (Hymenoptra: Trichogrammatidae). Bull. Ent. Res. 88: 93-99.
- ISERIN P., 1997- Encyclopédie des plantes traditionnelles, identification,
préparation, soin. Ed. Lavoisier, 95 p.
- JANZEN D H., 1971- Seed predation by animals- Ann.Rev. Ecol.And System.,
pp: 465-492.
- JARD N., 1995- Les maladies des grains- Tome I. Edition. Univ. Omar Mokhtar.
BATDHA. LYBIE. pp: 517-522.
- KAITANIEMI P., RUOHOMAKI K., OSSIPOV V, HAUKIOJA E &
PIHLAJA K., 1998- Delayed induced changes in the biochemical composition
of host plant leaves during an insect outbreak. Oecologia, 116: 182-190.
- KEATING S.T., HUNTER M.D & SCHULTZ J.C., 1990- Leaf phenolic
inhibition of gypsy moth nuclear polyhedrosis virus. Role of polyhedral
inclusion body aggregation. Journal of Chemical Ecology, 16: 1445-1456.
- KELLOUCHE A., 2005- Etude de la bruche du pois- chiche, Callosobruchus
maculatus (Coleoptera: Bruchidae): Biologie, Physiologie, Reproduction et
lutte. Thése de doctorat .Univ de Tizi-Ouzou.195p.
- KHAIRE V.M., KACHARE B.V & MOTE U.N., 1992- Efficacy of different
vegetable oils as grain protectants against pulse beetle, Callosubruchus
chinensis L. in increasing storability of pigeonpea. J. Stored Prod. Res. 28 (3):
153-156.

84
Bibliographie

- KHALFI W., 1983- Biologie de la reproduction de Callosobruchus maculatus,


effet de trois insecticides de synthèses sur la reproduction. Thèse de Magister
en agronomie .INA EL HARRACH,75p.
- KHELIL M.A., 1977- Influence de la chaleur utilisée comme moyen de lutte
contre la bruche du haricot Acanthoscelides obtectus Say (Coleopterae:
Bruchidae) sur les différents états et stades de développement. Thèse Ing. Agr.
INA, 77p.
- KJELDHAL J., 1883- Neue Method zur Bestimmung des Stickstoffs in
organischem körpen. Z. Anal. Chem; 22. P: 366-382.
- KLOCKE J.A. & CHAN B.G., 1982- Effects of cotton condensed tannin on
feeding and digestion in the cotton pest, Heliothis zea. Journal of Insect
Physiology, 28: 911-915.
- KLOCKE J.A. & BALANDRIN M.F., ADAMS R.P & KINGSFORD E.,
1985- Insecticidal chromenes from the volatile oil of Hemizonia fitchii.J. Chem.
Ecol. 11 (5), 701-712.
- KONSTANTOPOULOU L., VASSILOPOULOU L., MAURAGANI-
TSIPIDOV P & SCOURAS Z.G., 1992- Insecticidal effects of essential oils.
A study of the effects of essential oils extracted from eleven Greek aromatic
plants on D. auraria Experiential, 48 (6) 535-619.
- KOURA A., EL-HALFAWI M & SHEHATA T., 1971- Preference of the
cowpea weevil, Callosobruchus maculatus F. to some legumes seeds and
weight loss dus to insect infestation. Agric. Res. Rev. 49: 35-40.
- KUEHNAV, 1986- The flavonoids, A Class of semi-essentiel. Food components,
their role in humain Nutrition. World Rev. Nutr. Diet.,24, pp: 117-191.
-LABEYRIE V., 1962- Les Acanthoscelides. Entomologie appliquée à
l'agriculture. A.S. Balachowstry Ed. Masson. Publ. Paris 1(1), pp: 469-484.
- LABEYRIE V., 1981- Vaincre la carence proteique par le dévellopement des
légumineuses alimentaires et la protection de leurs récoltes contre les bruches.
Food Nutr. Bull. 3(1): 24-38.

85
Bibliographie

- LAWSON D.L, MERRITT R.W, KLUG M.J & MARTIN J.S., 1982- The
utilization of late season foliage by the orange striped oakworm, Anisota
senatoria. Entomologia Experimentalis et Applicata, 2: 242-248.
- LAWSON D.L, MERRITT R.W, KLUG M.J & MARTIN J.S.,1984- The
nutritional ecology of larvae of Alsophila pometaria and Anisota senatoria
feeding on early- and late-season oak foliage. Entomologia Experimentalis et
Applicata, 35: 105-114.
- LECOQ R., 1965- Manuel d'analyse alimentaires et d'expertises usuelles. Ed.
Doin. Paris ; II.
- LECUYER P., 1975- Etude du pouvoir toxique des substances volatiles du
poireau (Allium porrum L.) sur des insectes consommateurs ou non de cette
plante. Thèse 3ème cycle, Tours 123 p.
- LIENARD V & SECK D., 1994- Revue des méthodes de lutte contre
Callosobruchus maculatus (F) (Coleoptera: Bruchidae), ravageur des grains de
néibé (Vigna unguiculata) (L) Walp.En afrique tropicale.Insect Sc. Appl. 15
(3): 301-311.
- MARK G.A., 1982- Induced oviposition preference, periodic environment and
cycles in the bruchid beetle, Callosubruchus maculatus. Entomol. Exp. Appl.
32: 155-160.
- MASON R.R., WICKMAN B.E., BECKWITH R.C & PAUL H.G., 1992-
Thinning and nitrogen fertilization in a grand fir stand infested with western
spruce budworm. Part I: Insect response. Forest Sciences, 38: 235-251.
- MATTSON W J., 1980- Herbivory in relation to plant nitrogen content. Annual
Review Ecology Systematics, 11: 119-161.
- MATTSON W.J., HAACK A.R., LAWRENCE R.K & SLOCUM S.S., 1991-
Considering the nutritional ecology of the spruce budworm in its management.
Forest Ecology and Management, 39: 183-210.
- MCKEY MH., 2003 – Influence de facteurs écologiques sur la répartition de
deux espèces jumelles de ravageurs du haricot. Stage réalisé au centre
d’écologie fonctionnelle et évolutive de mantpellier.

86
Bibliographie

- MCLAUGHLIN B.M., 1986- Performance of the spruce budworm,


Choristoneura fumiferana in relation to dietary and foliar levels of sugar and
nitrogen. Thèse de Maîtrise ès Sciences, Michigan State Universty, East
Lansing, Michigan.
- MCNEILL S & SOUTHWOOD T.R.E., 1978- The role of nitrogen in the
development of insect/plant relationships. Biochemical aspects of plant and
animal coevolution, J.B. Harborne, ed., Academic Press, London, 77-98.
- MESTARI M., 2001- Etude de la relation entre populations d'insectes et légumes
entreposés dans la région de Tlemcen et effet de quelques composés
phénoliques sur le développement des insectes: application à la bruche de pois
chiche (Collosobruchus maculatus, Coleoptera: Bruchidae). Thèse de Magister.
Uni de Tlemcen. 95p.
- MERGHEM R., 1995- Les facteurs anti-nutritionnels (FAN) phénoliques de
Pisum sativum. L et de Vicia faba (Légumineuse): aspects structuraux
génétiques et phénoliques. Thèse de doctorat. Université Claude Bernard Lyon
I. France.
- MESSINA F.J & RENWICK J.A.A., 1985- Ability of oviposition seeds beetles to
discriminate between seeds with differing egg loads. Ecol. Entomol. 10: 225-230.
- MESSINA F.J., BARMORE J.L & RENWICK J.A.A., 1987- Oviposition
deterrent eggs of Callosobruchus maculatus: spacing mechanism or artifact? J.
Chem. Ecol., 13: 219-226.
- MITCHELL R., 1975- The evolution of oviposition tactics in the bean weevil,
Callosobruchus maculatus (F). Ecology 56: 696-702.
- MODGIL R et MEHTA U., 1997- Effect of infestation (Collosobruchus
chinensis L) of chick peas (Bengal gram) on biological utilization of proteins.
Nahrung 41: 236-238.
- MOLE S & WATERMAN P.G., 1987- A critical analysis of techniques for
measuring tannins in ecological studies. II. Techniques for biochemically
defining tannins. Oecologia, 72: 148-156.

87
Bibliographie

- MORAN N et HAMILTON W.D., 1980- Low nutritive quality as a defense


against herbivores. Journal of Theoretical Biology, 86: 247-254.
- MULTON JL., 1982- Conservation et stockage des grains et des graines et
produits dérivés (Céréales, Oléagineux, Protéagineux, aliments pour animaux),
Paris, Lavoisier, pp : 576.
- NIBER B A., 1994- The ability of powders and slurries from ten plant species to
protect sored grain from attack by Prostephanus truncatus (Horn) (Coleoptera :
Bostrychidae) and Sitophilus oryzae L. (Coleoptera: Curculionidae).J. Stored
Prod. Res. 30: 297-301.
- NWANZE K.F& HORBER E., PITTS C., 1975- Evidence of oviposition
preference of Callosobruchus maculatus for cowpea varieties. Environ. Entmol.
4: 409-412.
- NWANZE K.F& HORBER E., 1976- Seed coats of cowpeas affect oviposition
and larval development of Callosobruchus maculatus. Environ. Entomol. 4:
409-412.
- OATES J.F., WATERMAN P.G & CHOO G.M., 1980- Food selection by the
South Indian leafmonkey, Presbytis johnii, in relation to leaf chemistry.
Oecologia, 45: 45-56.
- OFUYA T.I., 1990- Oviposition deterrence and ovicidal properties of some
plants powders against Callosobruchus maculatus in stored cowpea (Vigna
unguiculata) seeds. J. Agric. Sci. Camb. 115: 343-345.
- OHGUSHI T, 1992- Resource limitation on insect herbivore populations. In:
Effects of resource distribution on animal-plant interactions. Edited by M.D.
Hunter, Ohgushi & P.W. Price. Academic Press Inc. pp. 199-241.
- ONU I & SULYMAN A., 1997- Effect of powdered peels of Citrus fruits on
damage by Callosobruchus maculatus (F) to cowpea seeds. J. Subst. Agric. 9
(4): 85-92.
- OSIER T.L., HWANG S.Y & LINDROTH R.L., 2000- Effects of
phytochemical variation in quaking aspen Populus tremuloides clones on gypsy
moth Lymantria dispar performance in the field and laboratory. Ecological
Entomology, 25: 197-207.

88
Bibliographie

- PACHECO A.I., DE CASTRO F., DE PAULA D., LOURENCAO A.,


BOLONHEZI S & BARBIERI K.M., 1995- Efficacy of soybean and caster
oils in the control of Callosobruchus maculatus (F) and Callosobruchus
phaseoli (Gyllenhal) in stored chick-peas (Cicer arietinum L). J. Stored Prod.
Res . 19: 57-62.
- PARIS M et HURABIELLE M., 1981- Abrége de matière médical
(Pharmacognosie0. Tome 1, Généralités- Morphologies. P .182-216. Ed.
Masson, Paris. ISBN: 2-225-66165.
- PARR M.J., TRAN B.M.D., SIMMONDS M.S J., KITE G.C & CREDLAND
P.F., 1998- Influence of some fatty acids on oviposition by the bruchid beetle,
Callosobruchus maculatus. J. Chem. Ecol.24 (10): 1577-1593.
- PREVETT P.F., 1975- Pertes causes par les ravageurs de produits alimentaires
emmagasinés- Bulletin phyto sanitaire de FAO. pp: 118-120.
- PRICE M.L., VANSCOYOC S et BUTLER G., 1978- Article evaluation of
vanillin reaction as an assay for tannin in sorghum grain. I- Agric. Food. Chem:
26. pp: 1210-1218.
- RAJA N., ALBERT S., LIGNACIMITHU S & DORN S., 2001- Effect of
plant volatile oils in protecting stored cowpea Vigna unguiculata (L) against
Callosubruchus maculatus (F) (Coleoptera: Bruchidae) infestation. J. Stored
Prod. Res. 37 (2): 127-132.
- RAJAPAKSE R.H.S., 1996- The effect of four botanicals on the oviposition and
adult emergence of Callosobruchus maculatus F. (Coleoptera: Bruchidae).
Entomon 21 (3, 4): 211-215.
- RAJAPAKSE R.H.S & VAN EMDEN H.F., 1997- Potential of four vegetable
oils and ten botanical powders for reducing infestation of cowpeas by
Callosubruchus maculatus, C. chinensis and C. rhodesianus. J. Stored. Res. 33
(1): 59-68.
- REESE J.C., CHAN B.G & WAISS A.C.J., 1982- Effects of cotton condensed
tannin, Maysin (corn) and Pinitol (soybeans) on Heliothis zea growth and
development. Journal of Chemical Ecology, 8: 1429-1436.

89
Bibliographie

- REGNAULT-ROGER C et HAMRAOUI A., 1993- Efficiency of plants from


the south of France used as traditional protectants of Phaseolus vulgaris L.
against its bruchid Acanthoscelides obtectus (Say). J. stored Prod. Res., 29,
259-264.
- REGNAULT-ROGER C et HAMRAOUI A., 1994- Modification of
physiogical behaviour of Acanthoscelides obtectus Say, Bruchidae, Coleoptera,
by flafonoids and phenolic acid. In: Polyphenols 1994. R. Brouillard, M. Jay &
A. Scalbert (Eds.). Les Colloques de l'INRA, 69, 417-418.
- REGNAULT-ROGER C et HAMRAOUI A., 1995- Fumigant toxic activity
and reproductive inhibition induced by monoterpenes on Acanthoscelides
obtectus (Say) (Coleoptera), a bruchid of Kidney bean (Phaseolus vulgaris L.).
J. Stored Prod. Res. 31: 291-299.
- REMESY C., 1998- Les flavonoîdes: une classe majeure de micronutriments
protecteurs. APRIFEL. P.66.
- RHOADES D.F, 1979- The antiherbivore chemistry of Larrea. In: T.J. Mabry,
J.H. Hunziker and D.R. DiFeo (eds). Creosote bush: biology and chemistry of
Larrea in New World deserts. Lowden, Hutchinson and Ross, Stroudsburg, Pa,
pp: 135-175.
- SANON A., GARBA M., AUGER J & HUIGNARD J., 2002- Analysis of the
insecticidal activity of methylisothiocyanate on (F) (Coleoptera: Bruchidae) and
its parasitoid Dinarmus basalis (Rondani) (Hymenoptera: Pteromalidae). J.
Stored Prod. Res. 38 (2): 129-138.
- SECK D., SIDIBE B., HAUBRUGE E & GASPAR C., 1991- Protection of
stores of cowpea (Vigna unguiculata (L) Walp) at farm level: the use of
different formulations of neem (Azadichta indica A. Juss) from Senegal. Med.
Fac. Landbouwwet. Univ. Gent 56 (3b): 1217-1224.
- SECK D., SIDIBE B., HAUBRUGE E., LIENARD V & GASPAR C., 1992-
La résistance variétale du niébé (Vigna unguiculata) (L) (Walp) à
Callosobruchus maculatus F. (Col. Bruchidae): évaluation et perspectives
d'utilisation au Sénégal. Méd. Fac. Landbouww. Univ. Gent, 57 (3a): 743-750.

90
Bibliographie

- SECK D., SIDIBE B., HAUBRUGE E., WATHELET J.P., MARLIER M.,
GASPAR C & SEVERIN M., 1993- Biological activity of the shrub Boscia
senegalensis (Capparaceae) on stored grain insects. J. Chem. Ecol. 19 (2): 377-389.
- SHAW G.G & LITTELE C.H.A., 1972- Effect of high urea fertilization of
balsam fir trees on spruce budworm development. Insect and mite nutrition,
J.G. Rodriguez, ed., North Holland Publishing Company, Amsterdam, 589-597.
- SHAZALI M.E., 1989- The Susceptibility of Faba Bean and Other Seed
Legumes to infestation by Bruchidius incarnatus (Bon) and Callosobruchus
maculatus F (Coleoptera: Bruchidae) En: 20 pp: 234-261.
- SIEFELNASR Y.E., 1991- Role of asparagines and seed coat thickness in
resistance of Phaseolus vulgaris (L) to Callosobruchus maculatus (F) (Col.
Bruchidae). J. appl. Ent.111: 412-417.
- SINGER M.C.D., VASCO NG.D & THOMAS C.D., 1992- Rapidity evolving
associations among oviposition preferences fail to constrain evolution of insect
diet. Am. Natur. 139: 9-20.
- SINGH R.S & JACKAI L.E.N., 1985- Insect pests of cowpeas in Africa: their
life cycle, economic importance and potential for control. In Cowpea Research
Production and Utilization (Eds S.R. Singh & K.O. Rachie), pp: 217-231. New-
York: John Wiley & Sons.
- SINHA S K & WATTERS FL., 1980- Insectes des minoteries, des silos
élévateurs, 311 p.
- SLANSKY F JR & RODRIGUEZ J.G., 1987- Nutritional ecology of insects,
mites, spiders, and related invertebrates: an overview, pp. 1-69. In: F. Slansky
Jr. and J.G. Rodriguez (eds.), Nutritional ecology of insects, mites, spiders, and
related invertebrates. Wiley, New York.
- SOLTNER D., 1990- Les bases de la reproduction végétale. Sol, climat, plante.
Ed. Lavoisier, 464 p.
- STAMP N, 2003- Out of the Quagmire of plant defense hypotheses. The
Quarterly Review of Biology, 78: 23-55.

91
Bibliographie

- SWAIN T et HILLIS W.E., 1959 – The phenolics constituants of prunus


domestica -I- the quantitative analysis of phenolics constituents. Journal of the
science of food and agriculture: 10. p: 13.
- SWAIN T., 1979- Tannins and lignins, pp.657-682. In (G.A. Rosenthal and D.H.
Janzen, Eds.) Herbivores. Academic Press, New York.
- TAHERI M.S., 1996- Investigations on the host preference of Callosobruchus
maculatus F. (Coleoptera: Bruchidae) and its comparative biology on different
varieties of chickpeas in Iran. Appl. Ent. Phytopath. 63: 1-2.
- TIKKANEN O.P., NIEMELA P & KERANEN J., 2000- Growht and
development of a generalist insect herbivore, Operophtera brumata, on original
and alternative host plants. Oecologia, 122: 529-536.
- UTIDA A, 1972- Density dependant Polymorphism in the Adult of Callosubruchus
maculatus (Coleoptera: Bruchidae). J. Stored prod. Res , pp: 11-126.
- VIR S & JINDAL S.K., 1981- The oviposition an development of
Callosobruchus maculatus Fabricius (Coleoptera: Bruchidae) on different host
species. Bull. Grain Tech. 19: 180-184.
- WASSERMAN S.S & FUTUYMA D.J., 1981- Evolution of host plant
utilization in laboratory populations of the southern cowpea weevil,
Callosobruchus maculatus (Coleoptera: Bruchidae). Evolution 35 (4) 605-617.
- WASSERMAN S.S., 1986- Genetic variation in adaptation to food plants among
populations of the southern cowpea weevil, Callosobruchus maculatus:
evolution of oviposition preference. Entomol. Exp. Appl. 42: 201-212.
- WATERMAN P.G., MBI C.N., KCKEY D.B & GARTLAN J.S., 1980-
African rainforest vegetation and rumen microbes: phenolic compounds and
nutrients as correlates of digestibility. Oecologia, 47: 22-33.
- WATT A.D., LEATHER S.R., HUNTER M.D & KIDD N.A.C., 1990-
Population dynamics of forest insects. Intercept, Andover. 408 pp.
- WEAVER D.K., DUNKEL F.V., NTEZURUBANZA L., JACKSON L.L &
STOCK D.T., 1991- The efficacy of linalool, a major component of freshly
milled Ocinum canum Sinus (Lamiceae) for protection against post harvest
damage by certain sotred product Coleoptera . J. Stored Prod. Res. 27 (4), 213-
220.
92
Bibliographie

- WOLLENWEBER., 1988- Occurrence of flavonoids aglycone in medicinal


plants. In: Plant flavonoids in biology and medicinal propreties. E. Cody, J.B.
Middeleton Jr. & A. Bereetz (eds), Alan Riss, New York, 45-56.
- ZACHARIAE G., 1959- Das Vorhalten des speisebohnenkafers Acanthoscelides
obtectus Say (Coleoptera: Bruchidae) im freienin norddeutschland. (Z, angew.
Ent.43) 345-365.
- ZIDAN Z.H., GOMA A.A.A., AFIFI F.A., FAM E.Z & AHMED S.M.S.,
1993- Bioresidual activity of certain plant extracts on some grain insects, in
relation to seed viability. Arab Univ. J. Agric. Sci. 1 (1): 113-123.

93
RESUME

Les légumes secs représentent une importante portion de


l'alimentation humaine, la perte d'importantes quantités pendant le
stockage est due en partie aux mauvaises conditions de stockage et surtout
aux attaques d'insectes.
L'objectif principal étant de lutter contre les ravageurs de stocks
alimentaire à l'aide de moyens naturels de protection dont les plantes a
effet pesticide.
L'activité biologique sur la fécondité est la fertilité de la bruche de
haricot Acanthoscelides obtectus ( Coleoptera : Bruchidae ), a été évaluée
dans les conditions de laboratoire ( 27 ° c et 75 % d'humidité relative ) en
utilisant les substances des feuilles de haricot.
Une analyse de composés chimiques de ces feuilles des deux
variétés montre un taux élevé des composés phénoliques pour la variété
marron.
Les deux variétés réduisent de manière hautement significative la
fécondité est la fertilité.

Mots clés
- Acanthoscelides obtectus
- Légumes secs
- Substances des feuilles
- Composition chimique
ABSTRACT

The dry vegetables represent an important of human consumption;


the loss of important quantities during storage is due partly to the bad
conditions of storage and especially to the attacks of insects.
The principal objective being to fight against the ravageurs of stocks
food using average natural of protection of the plants has pesticide effect.
The biological activity on fruifulness is the fertilityof the bean
beetle Acanthoscelides obtectus (Coleoptera: Bruchidae), was evaluated
under the condition of laboratory (27° c and 75 % of relative humidity) by
using the substances of the bean sheets.
An analysis of chemical compounds of these sheets of the two
varieties shows a high rate of the phenolic compounds for the chestnut
variety.
The two varieties reduce in a highly significant way fruitfulness is
the fertility.

Key words
- Acanthoscelides obtectus
- The dry vegetables
- Substances of the bean sheets
- Chemical composition
‫ا‬


 اب ا  ه  ا  ان‪ ،‬ا‪#$‬ع ! ى‬
‫ه‪ 6‬ا
اد أ‪3‬ء ا‪ !  / 012‬آ
‪#‬ت ‪+,‬ة‪ ،‬ا)  ذ' 
  &ء‬
‫ا‪ 012‬و ?>=<  ا;‪+‬ات ا ‪ 89:‬ا
‪12‬ون‪.‬‬
‫ا‪:‬ف ا>&& ه ا‪ D E‬ه‪ 6‬ا;‪+‬ات ?&‪
,‬ل ‪+A‬ق ‪ #,#A‬و ‪0‬‬
‫?‪ :#‬ا&‪
,‬ل  ت ذات ‪# +#3/‬ي‪.‬‬
‫‪L= 0‬ل ه‪ 6‬ارا& ‪ 8‬ا‪+,‬ف ! ا;ط ا‪ &! 9#‬ا‪#HI‬ء‬
‫‪ P#Q 0‬ا‪ O‬و ا‪+M  ?N2‬وط ‪(Acanthoscelides obtectus) +2‬‬
‫و‪ Z+A 0 (%75‬ا
‪? ,‬ا&‪ Y‬ا
اد ا
‪9‬دة  أوراق ‪ 27) °‬م‬
‫ا‪#HI‬ء‪.‬‬
‫‪ :9 0‬أ=‪+‬ى ا‪ #‬ا]‪> #\#
#‬وراق ‪ 0 0#‬ا‪#HI‬ء ?‪ [#‬أن‬
‫أوراق اع ا ي ! آ
‪#‬ت آ‪+#‬ة ‪ 0‬ا
اد ا‪  ##I‬إ اع‬
‫ا>?‪.O#‬‬
‫ا‪ ? !_ 0#‬آ‪+#‬ةا‪ O‬وا‪. ?N2‬‬ ‫?‪ [#‬ارا& أن أوراق آ‪L‬‬

‫ا ت ا
‪:‬‬
‫‪ && -‬ا‪#HI‬ء ) ‪(Acanthoscelides obtectus‬‬
‫‪ -‬اب ا ‬
‫‪ -‬ا
اد ا
‪9‬دة  ا>وراق‬
‫‪ -‬ا
]ت ا]‪ #\#
#‬‬
Sommaire
INTRODUCTION………………………………….……………….…………….. 1

CHAPITRE I - ETUDE DE L’INSECTE ET SA PLANTE HOTE

I- Etude de l'insecte Acanthoscelides obtectus…………….…….…..…………......... 3

I-1- Systématique……………..………..………………..…..…….……………..... 3
I -2 - Description de l'insecte…….……………………..………….……………. 3
I-2-1 - Adulte ……………………………………….……….……………… 3
I-2-2 - La larve……………………….……………………………………... 4
I-2-3 - Les œufs ……………………………………….…………….………. 4
I-3 - Cycle de développement…...……………………………………….……….. 4
I- 4 - Répartition géographique ………………………………………………… 5

II – Etude de la plante hôte Phaseolus vulgaris…………………………..………… 6

II -1- Position systématique………………..……..……………………………… 6


II-2 - Biologie du haricot …………………………...……………………………. 6
II-3 - Ecologie du haricot ……………….….…..……………………….…….…. 7
II- 4 - Valeur alimentaire ……………..…………….…………………..……….. 8

CHAPITRE II - ETUDE DE LA RELATION PLANTE – INSECTE

I- Importance économique………………..……………………………….………… 9
II – Les méthodes de stockage…….…………………….…………………………… 10
II-1- Méthodes de stockage traditionnel…………………………….………… 10
II-2- Le stockage en sac…………………………….…………………. 10
II-3- Le stockage en vrac…….………….…………………………….………... 11
II-4 - Le stockage en silos……….………………………………………………. 11

III - Les Facteurs de destruction …………………….…..………………………….. 11


III-1 - Facteurs physiques………...............…….……………..………….… …. 11
III-1-1- Humidité………………………………..……….…………………… 11
III-1-2- Facteurs biotiques………………………………...…………………. 12
A- Les champignons et bactéries……………..…………..………………….. 12
B- Insectes et Acariens ………………………………………………..…….. 12

VI- Protection et moyens de lutte………………….……..…………………….......... 13


VI- 1- Méthodes de lutte traditionnelle………….………….………...………. 13
VI-1-1 - Exposition au soleil………………………………………................. 13
VI-1-2 - Enfumage…………………….……..…………………….…………. 13
VI-1-3 - Utilisation de plantes répulsives….……………...……….………… 13
VI-1-4 - Utilisation de matières inertes……………..……….………………. 13
VI-1-5 - Conservation en atmosphère confinée………………..…..………... 14
VI-1-6 - Lutte chimique………..…………………………………………….. 14
A- Grains en vrac………………………………..…………………………… 14
B- Grains en sac……..……………….….………………….………............... 14
C- Grains en silo………………………….…………….……………............. 15
VI-2 - Méthodes de lutte «moderne»……….……………….…………………. 15
VI-2-1- Lutte biologique………………………….……………...................... 15
VI-2-2 - Lutte physique………………………….………………..................... 15
a) Lutte par le froid…………………………………………................. 15
b) Lutte par le chaud……………………………………….….............. 15
c) Modification de l'atmosphère du milieu…………………................ 16
VI-2-3- Lutte mécanique……………………………………………………… 16

CHAPITRE III - MATERIELS ET METHODES

I- Composition chimique de Phaseolus vulgaris……..…………….………..………. 17

I-1. Détermination de la teneur en protéine brute…………….………..………. 17


• Principe……………………………….……………………………………. 17
• Mode opératoire……………………………………………….…………… 17
a- Minéralisation…………………………………….………….……….. 17
b- distillation (Unité de distillation Buchï K 314)……..…...….………… 18
c- Titration……………….………………………………..………………. 19
I-2. Test des lipides (MG) ………………………………………………………… 20
• Principe…………………………………………………………................. 20
• Mode opératoire…………………………………………………………… 20
• Expression des résultats……….…………………………………………. 20
I-3. Dosage des composés phénoliques…………………………………………… 21

Méthode d'extraction Extraction avec Acétone/Eau…………………......... 21


I-3-1. Dosage des phénols totaux (Méthode de bleu de Prusse)……......……. 21
• Principe……………………………………………...…………………….. 21
• Mode opératoire……………………….……………………….…………. 21
• Expression des résultats………….…..…………………………………… 21

I-3-2. Dosage des tanins condensés (Test de vanilline avec H2SO4)…………. 22


• Principe……………………………………………………….…............... 22
• Mode opératoire…………….……………………………….…………… 22
• Expressions de résultats………….………………………………............. 22

I-3-3. Dosage des tanins hydrolysables.............................................................. 22


• Principe……………………………………………………………………. 22
• Mode opératoire…………….…………………………………………….. 23
• Expression des résultats…………….……………………………………. 23

I-4. Dosage des sucres…………………..….…………………………................... 23


• Principe……………………………………………………………………. 23
• Réactifs……………….……………………………………………………. 23
• Mode opératoire……………………………………….………………….. 24
• Conditions d'applications………..………………………………………. 25
I-5. Détermination de la teneur en cendre…………………………...…………. 25
I-6. Dosage des flavonoides……..………………………………………………… 26
II- Relation plante-insecte ………………………………………..…………………. 27
II-1. Elevage des bruches…………………………………..…………………….. 27
II-2. Etude expérimentale de la fécondité et de la fertilité…………………….. 28
II-2-1. La fécondité….……………………………………………..……………. 28
II-2-2. La fertilité…………………….…………………………….…….……… 28
II-3. Estimation des émergences et sex-ratio……………………………………... 29
II-4. Essai à choix multiple …………………..……………………………………. 29
II-5. Effet de la substance des feuilles de haricot sur A. obtectus……………….. 30
II-5-1. Effet de la substance des feuilles sur la fécondité……………………… 30
II-5-2. Effet de la substance des feuilles sur la fertilité……………..…………. 31
II-5-3. Effet de la substance des feuilles de haricot sur le pouvoir germinatif.. 31
II-6. Méthodologie statistique………………………..….………..……………….. 31

CHAPITRE IV - RESULTATS ET DISCUSSION


I- Composition chimique de haricot Phaseolus vulgaris………………….……… 32

I-1. Les éléments nutritifs …………………………………………………………. 32


I-2. Dosage des Composés phénoliques…………………..……..……….………… 35

II- Relation plante- insecte….…………………………………………………………. 39


II-1. La fécondité………..…………………………………..…………………….... 39
II-2. La fertilité……………………………………………..………………………. 41
II-3. Estimation du taux d'émergence d'Acanthoscelides obtectus……..……….. 44
II-4- Etude du sex-ratio……………………………………………………………. 46
II-5. Essai à choix multiple ………………………………………………………... 47
II-6- Etude du cycle biologique…………………………..……………………….. 49
II-7. Effet des substances de feuilles de haricot sur A. obtectus……………….. 52
52
II-7-1. Effet des substances des feuilles sur la fécondité……….....………….
a-Effet des substances des feuilles de haricot sur la fécondité
d'A. obtectus aux deux concentrations pour la variété blanche
52
normale et marron……………….………….…………..……….………...
b-Effet des substances des feuilles de la variété blanche
sur la fécondité à deux concentrations pour les deux
variétés de graines étudiées …………………..…….…………..……….. 56
c-Effet des substances des feuilles de la variété marron
sur la fécondité à deux concentrations pour les deux
variétés de graines étudiées …………………….........……..……............ 56
II-7-2. Effet des substances des feuilles sur la fertilité………………............... 60
a-Effet des substances des feuilles de haricot sur la
fertilité d'A. obtectus aux deux concentrations pour les
deux variétés………………………………………………………………. 60
b-Effet des substances des feuilles de la variété
blanche sur la fertilité à deux concentrations pour
64
les deux variétés de graines étudiées…….………………...…………….
c-Effet des substances des feuilles de la variété marron
sur la fertilité à deux concentrations pour les deux
variétés de graines étudiées……………….……………..……………….. 64
II-8. Effet de la substance des feuilles de haricot sur le pouvoir
Germinatif………………………….………………………………………….. 67
II-9. La morphométrie des larves….….…..……………………………................. 69

Conclusion……………………………………………….………………................ 76

Bibliographie……………………….……………………………..………………. 78

You might also like