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Résumé
Alain Bouet, De la villa des Laurentes (région d'Ostie) à la villa du Griffon (Vitrolles, Bouches-du-Rhône) : un système original de
chauffage domestique, p. 111-126.
En décrivant sa villa des Laurentes, Pline le Jeune (Correspondance II, 17), mentionne un système de chauffage original par
convection. Ce type d'aménagement se retrouve à la même époque (fin du Ier siècle ap. J.-C. ou début du siècle suivant) dans la
villa du Griffon à Vitrolles ainsi que sur quelques autres sites de Gaule méridionale. Texte antique et archéologie se complètent
mutuellement. Cette confrontation apporte des données nouvelles sur le problème, débattu depuis la fin du XLXe siècle, de
l'angusta fenestra de Pline et sur l'évolution des différents modes de chauffage domestique. À la vision chronologique jadis
envisagée le chauffage décrit par Pline serait antérieur à celui obtenu par un hypocauste placé directement sous l'espace à
réchauffer. Il convient de substituer une concomitance et une complémentarité des deux modes, le premier étant modéré et
facilement réglable, le second, plus intense, mais gérable à plus long terme.
Bouet Alain. De la villa des Laurentes (région d'Ostie) à la villa du Griffon (Vitrolles, Bouches-du-Rhône, France) : un système
de chauffage domestique. In: Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité T. 109, N°1. 1997. pp. 111-126.
doi : 10.3406/mefr.1997.1979
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_0223-5102_1997_num_109_1_1979
ALAIN BOUET
1 - Introduction
Dans une lettre célèbre1, Pline le Jeune vante les charmes de sa villa
des Laurentes située dans la région d'Ostie. Au fil d'une description minut
ieuse, il mentionne l'existence d'une pièce chauffée grâce à un ingénieux
système. Bien qu'anecdotique, ce passage offre l'intérêt d'apporter des pré
cisions sur le chauffage domestique mieux connu par l'archéologie que par
les textes. Généralement assez peu répandu dans les habitats de Gaule mér
idionale, il se retrouve cependant parfois dans certaines domus à partir du
IIe s. ap. J.-C, mais surtout à l'époque tardive dans quelques villae : il s'agit,
selon les cas, d'une pièce placée directement sur un hypocauste à pilettes, à
l'instar des salles chauffées thermales, ou d'un espace aménagé sur canaux
rayonnants2. Le témoignage de Pline permet d'appréhender une technique
moins courante qu'illustre la villa du Griffon à Vitrolles. Textes antiques et
archéologie s'éclairent mutuellement.
20. In capite xysti, deinceps cryptoporticus, horti, diaeta est, amores mei,
re uera amores. Ipse posui. In hac heliocaminus quidem alia xystum, alia
mare, utraque solem, cubiculum autem ualuis crytoporticum, fenestra prospi-
cit mare. 21. Contra parietem medium zotheca perquam eleganter recedit,
quae specularibus et uelis obductis reductisue modo adicitur cubiculo, modo
aufertur. Lectum et duas cathedras capit; a pedibus mare, a tergo uillae, a ca
pite siluae; tot facies locorum totidem fenestris et distinguit et miscet. 22.
Iunctum est cubiculum noctis et somni. Non illud uoces seruulorum, non mar
is murmur, non tempestatum motus, non fulgurum lumen ac ne diem qu
idem sentit nisi fenestris apertis. Tarn alti abditique secreti ilia ratio, quod in-
teriacens andron parietes cubiculi hortique distinguit atque ita omnem so-
num media inanitate consumit. 23. Adplicitum est cubiculo hypocauston
perexiguum, quod angusta fenestra suppositum calorem, ut ratio exigit, aut
effundit aut retinet.
20. «Au bout de la terrasse, puis de la galerie, du jardin, est un pavillon,
délices de mon cœur, oui bien, délices de mon cœur. C'est moi qui l'ai mis là.
On y trouve une étuve solaire, ayant vue d'un côté sur la terrasse, de l'autre
sur la mer, des deux sur l'astre lumineux; une chambre à coucher donnant par
une double porte sur la galerie et par une fenêtre sur la mer. 21. Le milieu
d'une des parois est occupé par une alcôve qui s'y enfonce d'une manière
charmante; au moyen de vitres et de rideaux s'ouvrant et se fermant, on peut à
volonté la réunir à la chambre ou l'en séparer. Elle renferme un lit et deux
chaises. Étendu là, on a à ses pieds la mer, derrière soi des villas, à sa tête des
bois; ces diverses vues vous sont présentées à la fois séparément et toutes en
semble par un même nombre de fenêtres. 22. À côté est une chambre pour la
nuit et le sommeil. Ce lieu ne perçoit ni les voix des esclaves, ni le grondement
de la mer, ni l'ébranlement des tempêtes, ni la lueur des éclairs, pas même la
lueur du jour, sauf quand les fenêtres sont ouvertes. La profondeur de cette
retraite et de cet isolement s'explique par l'existence d'un corridor entre le
mur de la chambre et celui du jardin, aussi les bruits viennent-ils expirer dans
le vide des parois. 23. Contre cette chambre est une toute petite pièce de
chauffage ayant une bouche étroite par laquelle la chaleur venue d'en bas est
réglée, tantôt déversée, tantôt retenue». (Traduction A. M. Guillemin, Paris,
1969)
La description de Pline le Jeune est tout à fait intéressante, bien que
cette forme d'écriture procède d'un jeu littéraire où la forme prédomine
parfois sur la réalité à décrire4. Le système de chauffage domestique qu'il
évoque, très original, fait cependant partie des structures existant dans la
villa et n'a rien à voir avec un effet de style. La chaleur ne provient pas du
sol qui serait placé sur hypocauste5, mais d'une petite pièce adjacente qui
communique avec le cubiculum par une ouverture réglable (peut-être par
4 Voir X. Lafon, Villa maritima. Recherches sur les villas littorales de l'Occident
romain du IIe s. avant J.-C. au IIe s. après J.-C. Thèse de doctorat dactylographiée,
Aix-en-Provence, 1991, p. 490.
5 Dans sa villa de Toscane, Pline le Jeune décrit une chambre chauffée par un
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MEFRA 1997, 1
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tique au précédent. Son niveau est cependant plus élevé et l'on passait de
l'un à l'autre par l'intermédiaire d'une marche. Ces deux zones ont, elles
aussi, été en grande partie détériorées par une tranchée parallèle à la pré
cédente. Le fouilleur considère qu'il s'agit de deux salles distinctes; nous
pensons qu'il n'en est rien. En effet, le plan montre clairement que l'ouver
ture mesure 2 m, c'est-à-dire plus de la moitié de la longueur du mur mi
toyen. L'espace (3) est en fait une annexe, une alcôve surélevée par rapport
à l'espace (1). De la pièce (5), seul l'angle nord-est est connu, de même que
la nature de son sol fait d'un béton de tuileau. Le fouilleur émet l'hypothèse
d'une limite dans le prolongement de la paroi occidentale de la pièce (2); sa
superficie serait alors de 11,90 m2 (4,10 m χ 2,90 m). Au centre de ces
pièces, se trouve l'espace (4), large de 1,20 m et long de 2,90 m. Sa partie
nord n'est pas fouillée, mais on peut penser que sa limite se situe dans le
prolongement de celle de la pièce (5). Bien que la suspensura ait disparu, il
a livré des vestiges d'hypocauste : trois séries de pilettes dans le sens est-
DE LA VILLA DES LAURENTES À LA VILLA DU GRIFFON 115
TUBULI
SUSPENSURA
PILETTE
CHAMBRE DE
CHALEUR
SOL
DE L'HYPOCAUSTE
rect. En 1897, L. Jacobi13, se basant sur des fouilles réalisées à son époque
et sur le texte de Pline, pensait que l'air chaud provenait directement de la
chambre de chaleur au moyen de tubuli pouvant être obturés par une
plaque de terre cuite ou d'argile. En fait, il s'agissait probablement de
conduits d'air chaud, disposés uniquement dans les angles des pièces afin
de servir de cheminées, et que l'état d'arasement des vestiges et les tech
niques de fouille de l'époque avaient fait interpréter comme sortant dire
ctement dans la pièce14. Pour Jacobi, Y angusta fenestra aurait alors été l'ou
verture du tubulus. Cette hypothèse a été battue en brèche par F. Krentch-
mer15 en 1953, partisan de la thèse du chauffage indirect. Pour lui, la
chambre de chaleur ne présente aucune communication avec la pièce elle-
même. L'angusta fenestra de Pline est en fait une ouverture réglable dispo
sée entre deux chambres de chaleur permettant de réguler la répartition
des gaz, et donc de la chaleur. Krentschmer ne mentionne qu'un exemple
de fermeture à glissière, et encore faudrait-il être sûr qu'il s'agisse bien
d'une fermeture pour passage d'air chaud et non pas de celle d'un praefur-
nium. J.-M. Degbomont reprend cette idée16 et applique le schéma aux
thermes de Glanum (Saint-Rémy-de-Provence, Bouches-du-Rhône) dans
lequel il restitue des fermetures réglables dans les passages entre les
chambres de chaleur des pièces sur hypocauste. Cet exemple n'est pas du
tout convaincant et l'auteur reconnaît lui-même qu'aucune trace d'ancrage
n'est mentionnée par le fouilleur17. L'examen minutieux du bâtiment n'en
révèle pas plus. Il nous semble que cette idée d'obturation du passage d'air
chaud est à exclure. Hormis l'absence d'ancrage - dont nous n'avons pas re
trouvé trace dans les hypocaustes de Gaule narbonnaise - qui aurait pu t
émoigner d'une fermeture effective, on ne voit pas comment on aurait pu ré
gler un tel système situé dans la chambre de chaleur sans communication
avec l'extérieur. Nous pensons donc plutôt que Y angusta fenestra de Pline
doit être interprétée comme une ouverture mettant en relation le réservoir
13 L. Jacobi, Das Römerkastell Saalburg bei Homburg von der Höhe, Homburg
von der Höhe, 1897.
14 Des tubuli disposés uniquement dans les angles d'une pièce se retrouvent
dans une des salles chauffées des thermes de la villa de Saint-Hermentaire à Dra-
guignan (Var). Z. d'Agnel d'Acigne, Une station et des thermes gallo-romains à Saint-
Hermentaire près Draguignan, dans Bulletin de L· société d'études scientifiques de Dra-
guignan, XXVI, 1906-1907, p. 55.
15 F. Krentchmer, Hypokausten, dans Saalburg Jahrburg, XII, 1953, p. 1-40.
16 Degbomont 1984, op. cit., p. 188-189.
17 H. Rolland, Les thermes, dans Fouilles de Glanum (Saint-Rémy-de-Provence).
1er Suppl. à Gallia, Paris, 1946, p. 49-65.
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18 Ce sont les mêmes dimensions que celles des alcôves visibles dans certains
cubicula doubles. Citons, entre autres, la Maison aux deux Alcôves de Glanum, le
cubiculum de la villa de Poppée à Oplontis, celui de la villa des Mystères à Pompéi,
ceux de la villa de Settefinestre à Cosa.
19 Dans cette même villa, Pline décrit une chambre qui possède une alcôve s'ou-
vrant au milieu d'une des parois. Elle renferme un lit et deux chaises (II, 17, 21).
20 Le livre II aurait été publié entre 97 et 100 ap. J.-C.
21 Pline le Jeune, Correspondance, II, 17, 20.
22 A. W. Van Buren pense que le complexe terrasse, cryptoportique, bien qu'an
térieur à l'achat de la villa par Pline, remonte cependant à l'époque flavienne (A. W.
Van Buren, Laurentinum Plinii Minons, dans Rendiconti. Atti della Pontificia Accade
mia romana di archeologia (Serie III), XX, 1943-1944). Sur un exemple architectural
contemporain de ce type de cryptoportique, voir Tran Tarn Tinh, Quelques réflexions
sur le plan de la Casa dei Cervi à Herculanum, dans Ercolano 1738-1988. 250 anni di
ricerca archeologica. Atti del Convegno internazionale Ravello-Ercolano-Napoli-
Pompei. 30 ottobre-5 novembre 1988, Rome, 1993, p. 253-258.
23 Tänzer, The villas of Pliny the Younger, New York, 1924 et plus récemment
J.-P. Adam, La villa de Pline le Jeune aux Laurentes, dans La Lamentine et l'invention
de la villa romaine. Institut français d'architecture, Paris, 1982, p. 170-175.
DE LA VILLA DES LAURENTES À LA VILLA DU GRIFFON 119
s. av. J.-C, elle comprenait dès l'origine des bains composés de deux pièces
chaudes et une froide (3, 4, 15). La plus caractéristique était la pièce du
bain chaud (4) comprenant, à une extrémité, une abside recevant la vasque
(le tärum) et, sur le côté opposé, une niche destinée au bassin (le solium).
Toute cette zone a subi des transformations à l'époque augustéenne,
comme en témoigne la décoration de la pièce du bain chaud (4) caractéris
tique de la fin du IIe style-début du IIIe30. Bien que l'auteur n'en dise mot, il
est évident qu'à partir de ce moment, les bains ont perdu leur fonction : de
larges portes font communiquer les anciennes pièces du bain froid (15) et
du bain chaud (4) avec la petite cour à péristyle (14), dans la dernière au
détriment de l'abside du labrum toujours visible en partie sur le terrain. La
dimension des ouvertures ne permet plus de voir dans ces pièces un secteur
balnéaire, mais bien des pièces de vie chauffées. Le nouveau décor de la
dernière salle (4), qui prend en compte l'ouverture nouvellement créée, a
été placé sur des tegulae mammatae permettant le chauffage des parois.
L'hypocaiiste n'est pas visible dans cette pièce, car la suspensura est ici par
faitement conservée; elle l'est, par contre, dans l'ancienne salle tiède voi-
tis, dans XIII Convegno di studi sulla Magna Grecia, Naples, 1974, p. 341-352. A. De
Franciscis, La villa romana di Oplontis, dans Neue Forschungen in Pompeji, Deut
sches archäologisches Institut, 1975, p. 9-38.
30 De Franciscis 1975, op. cit., p. 12.
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sine (3). Tout ce secteur devait être chauffé depuis la cuisine adjacente à la
salle du bain chaud (6).
Ces quelques exemples montrent que les pièces de vie chauffées, pla
cées sur hypocauste, n'ont pas été utilisées en Italie, contrairement à ce que
pense E. W. Black, postérieurement au système décrit par Pline. Il est à
l'inverse logique de l'envisager comme le plus ancien, puisque s'inspirant
directement du chauffage des thermes. Les deux types d'aménagement font
l'objet d'utilisations différentes : dans l'un - celui décrit par Pline - la tem
pérature pouvait être facilement réglée par les angustae fenestrae mais, à
l'inverse, elle ne devait pas être très élevée, dans l'autre, par contre, le
chauffage était moins immédiat, envisagé à plus long terme et permettait
probablement d'atteindre une température plus intense.
Le système décrit par Pline a-t-il perduré après le IIe s.? La domus des
Poissons d'Ostie, aménagée sur un bâtiment du IIe s. ap. J.-C. mais datable
des IIIe et IVe s. ap. J.-C, permet de répondre par l'affirmative (fig. 5). Cette
habitation comprend deux pièces chauffées. L'une d'elles (2), de petite
taille (environ 2 m χ 3,45 m), n'est accessible que par l'angle de la pièce
principale (3), un grand salon d'apparat qui s'ouvre largement sur le péri
style (1). Si cet espace a pu avoir une fonction propre, il est bien évident
que son positionnement tout à fait particulier avait pour finalité le chauf-
ο 10 m
Fig. 5 - Plan de la domus des Poissons à Ostie,
d'après Becatti 1948, p. 117.
DE LA VILLA DES LAURENTES À LA VILLA DU GRIFFON 123
31 Sur les maisons d'Ostie, voir G. Becatti, Case ostiensi del tardo impero, dans
Bolletino d'arte, Série IV, 1948, p. 102-128 et 197-224.
32 Black 1985, op. cit., p. 80.
33 M. Lugand et Chr. Pellecuer, La région de Mèze et la villa des Prés-Bas à Lou
pian (Hérault) : contribution à l'étude du littoral languedocien, dans Les campagnes de
la France méditerranéenne dans l'Antiquité et le haut Moyen Âge. Études microrégio
nales (DAF, 42), 1994, p. 252, fig. 7.
34 A. Le Bot-Helly, Sainte-Colombe-lès-Vienne (Rhône) : les mosaïques de la Mai
son d'Amour et Pan, dans La mosaïque gréco-romaine, IV, 1994, p. 331-375.
35 Renseignement O. Ginouvez.
36 Renseignement M. et R. Sabrié.
37 Le Bot-Helly 1994, op. cit., p. 339.
124 ALAIN BOUET
1 ι1; 2
10 m
évident que la pièce devait avoir sa fonction propre, car on ne voit pas l'uti
lité d'un sol mosaïque dans un espace servant uniquement de réservoir ca
lorifère. Vu sa taille, il peut s'agir également de petits thermes, servant en
même temps de chauffage par convection. Les deux fonctions ne sont pas,
DE LA VILLA DES LAURENTES À LA VILLA DU GRIFFON 125
6 - Conclusion
sant appel à des systèmes plus simples. Ainsi en est-il de l'utilisation de bra
seros41, attestée par des traces de rubéfaction retrouvées sur plusieurs sols
d'habitat.
Alain Bouet
fois assez limité dans les établissements ruraux de l'Antiquité tardive, comme a pu le
constater P. Van Ossei, Établissements ruraux de l'Antiquité tardive dans le Nord de la
Gaule. 51e Suppl. à Gallia, 1992, p. 129). En revanche, Julien l'Apostat note qu'à Lu-
tèce ce type de chauffage est très courant, probablement par comparaison avec ce
qu'il avait pu voir dans des régions plus méridionales (Misopogon, 7).
41 Pour les traces laissées sur les sols de l'habitat du quartier bas d'Ambrussum,
voir J.-L. Fiches et alii, L'oppidum d'Ambrussum et son territoire. Fouilles au quartier
du Sablas (Villetelle, Hérault) : 1979-1985, Paris, 1989, p. 85. Un brasero a été retrou
vé à Orange (renseignement J.-M. Mignon). Notons que Julien l'Apostat, malgré l'hy-
pocauste permettant le chauffage de sa chambre, préfère avoir recours au brasero,
ce qui faillit l'asphyxier dans son sommeil (Misopogon, 7).