You are on page 1of 13

‫رسالة في الرد على شبهة للمرجئة من كلم شيخ السلم ابن تيمية رحمه ال‬

‫كتبه ناصر بن حمد الفهد‬


1420 - ‫شوال‬

‫بسم ال الرحمن الرحيم‬

Lettre en reponse à l'ambiguité des mourji'a


sur la parole du Sheykh de l'Islam Ibn Taymiyya rahimahullah
Ecris Par le
Cheykh Naçir Ibn Hammad Al Fahd

Ibn Taymmiya a dit dans Majmou al fatawa volum 14 page 120:

"Ce qui consiste en une mécréance dans les actes extérieurs; comme se prosterner pour une idole ou insulter le
messager ou les choses de ce genre : c'est une mécréance parce que cela implique fatalement la mécréance
intérieure.

Mais dans l'hypothése ou quelqu'un se prosterne devant une idole sans avoir l'intention dans son coeur de se
prosterner pour elle, mais au contraire vise la prosternation pour Allah dans son coeur, ceci ne serait pas une
mécréance; cela peut méme étre permis, et ceci lorsqu'il se trouve au milieu des idolatre et qu'il craint pour sa vie
a cause d'eux, il s'accorde avec eux dans ses actes extérieurs mais dans son coeur il ne vise qu'Allah dans sa
prosternation. C'est ce qu'il fut relaté de certains savants musulmans et certains savants des gens du livre qui
agirent de laé sorte avec un peuple d'idolatre afin de les inviter a l'Islam, alors ils se convertir, sans leur avoir
montrer d'hostilité au départ."

Les hérétiques mourji'a utilisent cette parole d'Ibn Taymmiya pour prétendre les quatre égarement suivants:
1/ Poser l'Istihlal comme condition en cas de mécréance.
2/ Qu'on ne sort de l'Islam qu'a conditon d'avoire pour but de mécroire.
3/ Que les paroles et les actes de mécréance éxtérieurs ne sont pas une mécréance mais seulement un signe de
mécréance intérieurs.
4/ Qu'il est permis de faire de la mécréance pour un intérét comme l'invitation a l'Islam.

Réponse détaillée:

1/ Pour ce qui est de la condition de legaliser la mécréance:


Le cheykh n'a nulle part dans ce texte parlé d'Istihlal ou de légalisation, de ce fait cette ambiguité s'éffondre a la
racine méme. Cette mauvaise comprehension vient de l'expréssion: "c'est une mécrémance parce que cela
implique fatalement la mécréance intérieure" mais ceci n'indique en rien la légalisation, comme nous allons le
voire:
2/ L'expréssion "Implique fatalement" signifie que :
L'intérieur et l'extérieur sont indissociable, et donc l'orsque Ibn Taymmiya dit: "Ce qui consiste en une mécréance
dans les actes extérieurs; comme se prosterner pour une idole ou insulter le messager ou les chose de ce genre :
c'est une mécréance car elle implique fatalement la mécréance intérieure" cela concorde tout a fait avec ses autres
paroles se trouvant dans ses autres ouvrages. Et une foi qu'on connait le lien entre l'intérieur et l'extérieur que le
cheykh Al Islam Ibn Taymmiya a démontré dans nombre de ses ouvrages, alors on comprend ce que signifie sa
parole ici : il explique que la parole ou l'acte de mécréance éxtérieur implique forcément l'impiété intérieure, car
les deux sont indissociables.[1] Mais le facteur du verdict de mécréance est uniquement la parole ou l'acte, et non
pas la conviction du coeur ou son intention ; c'est juste que lorsqu'il y a une mécréance extérieure cela implique la
mécréance intérieure.[2]
La mécréance intérieure est donc une implication et non pas une condition pour prononcer le verdict d'apostasie
sur la base de parole ou de l'acte, il y a donc une trés grande difference entre la parole d'Ibn Taymmiya et celle des
Mourji'a qui disent : Il se peut qu'on insulte Allah ou Son messager tout en ayant la foi dans son coeur. Les
Mourji'a ne considérent donc pas que la mécréance extérieure implique forcement la mécréance intérieure, leurs
avis n'a donc rien a voire avec celui d'Ibn Taymmiya!
3/ Au sujet de l'intention:
Cheykh Ibn Taymmiya ne met en aucun cas comme condition d'avoire l'intention de devenire mécréants[3], mais
plutot d'avoire l'intention de commettre l'acte, or il y a une grande différence entre les deux: [4]
Celui qui a l'intention de commettre l'acte ou de dir une parole de mécréance il devient mécréant extérieurement et
intérieurement méme s'il n'avait pas l'intention de devenire mécréant en faisant cet acte, comme le constata
cheykh Ibn Taymmiya comme nous allons le voire inchaAllah. Ibn Taymmiya a mis comme condition pour
pouvoire appliquer le jugement, qu'il y ait l'intention de comettre l'acte en question.
La mécréance, est le jugement que le Legislateur attribua a certains actes, la personne responsable ne décide pas
de sentence octroyées au acte, il n'est maitre que de leur accomplissement ou pas et ne pourra en aucun cas dire :
"Je n'avais pas l'intention de blasphémer en faisant cela! "
4/ Ibn taymmiya a ensuite donné un exemple d'une situation ou quellequ'un commet un acte sans avoire voulu le
commettre:
"Mais dans l'hypothése ou quelqu'un se prosterne devant une idole sans avoire l'intention dans son coeur de se
prosterner pour elle, mais au contraire il vise Allah dans son coeur, cecie ne serait pas une mécréance ; cela peut
méme étre permis, et ceci lorsqu'il se trouve au milieu des idolatres et qu'il craint pour sa vie a cause d'eux, il
s'accorde avec eux dans ses actes extérieurs mais dans son coeur il ne vise qu'Allah dans sa prosternation."
Et il y a plusieur points soulevés ici:
a/ Lorsqu'il dit "dans l'hypothése" c'est donc une Hypothése et non une constatation, or il y a une grande
différence entre les deux car il arrive qu'un savant suggére une hypothése imaginaire et impossible a laquelle il
attribue un verdicte dans le but d'expliquer mieux un sujet.[5]
b/ Lorsqu'il dit : "sans avoire l'intention dans son coeur de se prosterner pour elle" cela montre bien qu'il parle de
celui qui n'a pas l'intention de l'acte (la prosternation) qui est la cause d'apostasie, il s'agit donc de celui qui est
semblable a l'homme qui dit " O Allah, Tu es mon serviteur et je suis ton maitre" par joie intense il se trompa dans
ses mots et voulait dire le contraire, il n'avait donc pas voulu dire cette parole. Donc dans ces deux cas de figure,
la personne ne devient pas mécréante car il y a une entrave a lier le statut a sa cause, car le premier (celui de
l'hypothése d'Ibn Taymmiya) est contraint, et le deuxiéme (l'homme du hadith dont la langue s'est emmélée) s'est
trompé: or ces deux élément empéchent de prononcer l'apostasie.[6]
c/ Lorsqu'il dit : "cela peut méme étre permis" cela montre bien tout ce que nous avons dit précédemment, que
l'acte apparent est bel et bien une mécréance mais il existe ici une entrave a prononcer le verdict d'apostasie: c'est
la contrainte. Il n'y a donc pas de verdict malgré la présence du facteur.
d/ Nous voyons aprés tout ce que nous avons dit, que cette parole d'Ibn Taymmiya conconrde avec ses autres
conclusions sur le caractére indissociable entre l'intérieur et l'extérieur, et que celui qui commet une parole ou un
acte impie devient mécréant extérieurement et interieurement sauf s'il existe une entrave qui empéche d'appliquer
le verdict en présence de son facteur. Ibn Taymmiya se base donc sur ce qui est apparent (le facteur du verdict)
contrairement au mourji'a qui se basent sur le coeur ...
e / Pour ce qui est de faire de la mécréance pour obtenir un tinrérét : il est claire et formellement sur et certain
qu'on ne peut comprendre cela des propos d'Ibn Taymmiya, et la preuve de cela est qu'il dit : " cela peut méme
étre permis, et ceci lorsqu'il se trouve au milieu des idolatres et qu'il craint pour sa vie a cause d'eux, il s'accorde
avec eux dans ses actes extérieurs" Ibn Taymmiya parle ici de la contraint, et la contrainte est une entrave a
l'apostasie unanimement reconnue par des erudits, mais ils on divergé quand a la définition de la contrainte.
Et nous pouvons confirmer que c'est l'avis d'Ibn Taymmiya lorsque nous lison dans Kitab Al Iman Majmou Al
Fatawa volume 7 page 219, 220 : " Ce pourquoi la prole extérieure fait partie de la Foi sans laquelle un homme ne
peut étre sauvé, et ceci d'apres l'ensemble des prédécesseur et successeurs, parmi les premiers et les derniers,
excepté les Jahmiya: Jahm et ceux qui l'on approuvé. En éffet, dans l'hypothese ou une personne est excusée du
fait qu'il soit muet ou car il a peur de son peuple qu'il lui ferait du mal s'il mainfestait l'islam ou quelleque chose
comme ça, dans ce cas il est possible qu'il ait la Foi dans son coeur sans rien prononcer de sa langue[7], tout
comme celui qui est contraint de prononcer une parole de mécréance. Allah a dit: " Sauf celui qui y est contraint,
alors que son coeur reste rassuré sur la Foi, mais quiconque ouvre son coeur avec la mécréance: ceux la ont sur
eux la colére d'Allah et ont un terrible chatiment" (Sourate 16 - Verset 106) Or ce verset indique la décadence de
l'avis de Jahm et de ses adeptes ; car ce verset a classé toute personne qui tiendrait des propos de mécréance parmi
les mécréants menacés; sauf celui qui est contraint et dont le coeur est rassuré sur la Foi. Et si on dit "Mais Allah a
dit "Mais quiconque ouvre son coeur avec la mécréance"" ! " On répondra alors: ceci concorce avec le début du
verset, car celui qui commet de la mécréance sans y étre contraint, il a ouvert son coeur avec la mécréance, sinon
le début du verset contredirait la fin. Et si cela voulait parler de celui qui commet la mécréance en ouvrant son
coeur et que cela puisse arriver sans contrainte, alors le verset n'aurait pas fait éxception pour le contraint
uniquement, mais il aurait fallu excepter celui qui agit librement [et qui commet de la mécréance] tant qu'il
n'ouvre pas son coeur a la mécréance. S'il tient des propos de mécréance par opportunisme : il a ouvert son coeur
avec la mécréance et cecu est une mécréance. C'est ce que nous enseigne la parole d'Allah " Les hypocrites
craignent que ne soit révélée une sourate qui révéle ce qu'il y a dans leurs coeur ! Dis : Moquez vous seulement !
Allah exposera ce que vous craignez ! Et si tu leur demandais; ils diraient assurément : " Nous ne faisions que
bavarder et blaguer ! " Dis " C'était d'Allah, de Ses versets et de Son messager que vous vous moquiez ? Ne vous
excusez pas, vous avez certes mecru aprés avoire eu la Foi. Si Nous pardonnons a une partie d'entre vous, nous
chatieront une partie car ils furent criminels." (Sourate 9 - Verset 64 66) Allah nous a annoncé qu'ils sont devenu
mécréants aprés avoire eu la Foi, malgré qu'ils ont dit " Nous avons tenu ces propos impies sans y croire, mais
nous blaguions et bavardions! " Et Allah exposa que se moquer de Ses versets est une mécréance, et que cela ne
peut provenir que d'une personne ayant ouvert son coeur a la mécréance, car s'il y avait la moindre Foi dans son
coeur, elle l'aurait empéché de tenire ce genre de propos." Fin de citation
Et ceci nous expose qu'Ibn Taymmiya veut dire qu'un musulman n'est jamais excusé de commettre de la
mécréance dans ses paroles et ses actes sauf lorsqu'il est contraint uniquement, et cela nous explique également le
lien qu'il y a entre l'extérieur et l'intérieur contrairement a ce que prétendent les Mourji'a.

[1] Sauf sous la contrainte ou sous la folie.


[2] En d'autre terme : Lorsqu'une personne commet en tout liberté et de son propre choix, sans y étre forcé, un
acte ou une parole de mécréance, c'est qu'il a eu l'intention de dire ou de faire cela, car le prophéte (sws) a dit "Les
actes sont accompagnés des intentions" (rapporté par Al Boukhari et Mouslim), la racine de tout acte est
l'intention : il est impossible pour une personne rationnel de faire ou dire quoi que ce soit sans avoir eu l'intention
de le faire ou de le dire, saufe trous cas:
1/ La contrainte sous la torture ou la mort.
2/ La folie ou la perte de connaissance.
3/ L'érreur, c'est-a-dire faire un acte de maniére involontaire. Par contre le fait d'agir délibérément sans viser la
conséquence de ce que l'on fait, ce n'est pas considéré comme une érreur.
Lorsqu'une personne se prosterne devant une idole ou insulte le messager sans etre fou ni contraint sous la torture
ou la mort : alors c'est qu'il a eu l'intention de faire ce qu'il a fait ou de dire ce qu'il a dit, quelque soit le but
recherché dans cela :
- Que ce soit par conviction.
- Que ce soit sans conviction, mais dans le but de jouir d'un intérét mondain.
- Que ce soit sans convivtion, mais par peur des mécréants.
- Que ce soit sans conviction, mais pour faire plaisire aux mécréants.
Peu importe le but recherché dans la parole ou l'acte de mécréance :
Celui qui le commet sciemment sans y étre ni contraint ni fou: il est mécréant extérieurement (de part son acte) et
intérieurement (de par l'indissociabilité entre l'acte extérieur et l'intention du coeur) mais l'élément ou le facteur
sur lequel nous nous bason pour le juger mécréant, c'est le simple acte ou la simple parole, et non pas l'implication
de l'acte qui est l'état du coeur. Et nous ne dison pas, contrairement a ce que disent les Jahmiya et les Mourji'a
Acha'ira, que celui qui insulte Allah n'est pas mécréant qu'a condition d'avoire eu l'intention de rabaisser Allah
dans son coeur, car cela veut dire alors qu'il est possible d'insulter Allah volontairement sans pour autant étre
mécréant dans le coeur, et ceci est le dorme de Jahm Ibn Safwan.
Il faut donc faire la différence entre:
Ce que dit Ibn Taymmiya:
L'acte de mécréance fait sortir de l'islam car il s'ensuit la mécréance du coeur, ce qui veut dire que lorsque
quelqu'un commet de la mécréance volontairement il aura forcément mécru dans son coeur. C'est l'avis des
sunnites.
Et ce que disent les Mourji'a :
L'acte de mécréance ne fait sortir de l'islam qu'a condition qu'il y ait mécréance dans le coeur.
Car le fait de mettre la mécréance du coeur en condition et non en implication fatale, voudrait dire qu'il est
possible que celui qui insulte Allah exprés soit mécréant physiquement tout en restant croyant dans son coeur! Et
ceci est une hérésie éxtrémement grave, c'est l'avis des Jahmiya des Acha'ira et des Mourji'a éxtrémistes en
général.
Et pire encore est la doctrine des Jahmiya contemporains qui eux affirment que celui qui insulte Allah ou adore
une idole ou porte la croix chretienne au cou reste musulman tant qu'on ne serait pas s'il a eu l'intention de
rabaisser Allah ou de se rapprocher de l'idole ou de montrer son appartenance au christianisme.
[3] Ce que l'on veut dire par "Ne pas avoire l'intention de devenire mécréant" il est évident qu'aucun étre rationnel
n'ira faire ou dire quelleque chose en ayant envie d'étre maudis par Allah et d'étre un damné mécréant. Ce que l'on
veut dire par l'expréssion : " Commettre une mécréance sans avoire l'intention de devenire mécréant" c'est-a-dire
sans avoire l'intention de la sentence de l'acte :
Lorsque nous disons qu'insulter Allah ou se moquer de Lui ou de Son prophéte ou de Sa religion fait sortir de
l'islam car c'est du mepris envers Allah, ceci est la mécréance. Donc celui qui prononce exprés une sinsulte
envers Allah sans avoire eu l'intention de Le mépriser ou de Le rabaisser dans son coeur, celui la a insulté Allah
sans avoire eu l'intention de devenire mécréant, et malgré cela il n'est pas excusé et sort de l'islam car il n'a pas été
forcé de le faire. S'il le fait par exemple pour faire plaisire a quelqu'un ou pour obtenir un poste ou une faveur,
sans avoire eu l'intention de rabaisser Allah dans son coeur, et méme en détestant ce qu'il a dit : il aura cependant
insulter Allah pour satisfaire une créature, et cecu est du Chirk Akbar car il a mit ce bas monde a l'égale d'Allah,
voire supérieur a Allah.
Mais celui qui prétend que: ne devient mécréant que celui qui dit une parole en ayant l'intention de devenir
mécréant, il lui implique alors d'excuser celui qui insulte Allah pour faire plaisire a une créature sans avoire eu
l'intention de rabaisser Allah, et ceci est une hérésie éxtrémement dangereuse.
[4] Il s'agit de la différence entre:
a/ Faire quelque chose sans avoir eu l'intention de le faire, c'est -a-dire : le fait par érreur et involontairement:
celui la est excusé. Exemple : Le fait de dire une parole en dormant, ou en étant ivre, ou bien de dire une parole
qu'on ne comprend pas ou qu'on a mal compris en pensant qu'elle signifie autre chose.
b/ Faire quelque chose colontairement et intentionnellement, sans rechercher la conséquence ou la sentence de cet
acte, c'est-a-dire : sans avoire l'intention du verdict : celui la n'est pas excusé. Exemple : dire une parole ou un acte
exprés, en sachant ce que cet actes ou cette parole représente, mais sans savoire que cela invalide l'islam, ou alors
en sachant que cela l'invalide mais en pensant que la bonne intention est une excuse.
[5] Comme lorsqu'Allah dit : " Et il t'a été révélé ainsi qu'a ceux d'avant toi : si tu associes a Allah, tes oeuvre
seront invalidées et tu sera parmi les perdants." (Sourate 39 - Verset 65) Or, il est impossible qu'un prophéte
donne un associé a Allah, mais Allah énonça cette hypothése pour exposer qu'Il ne fait aucune exception
envers ceux qui Lui associent, méme si c'était des prophétes.
Ou encore lorsque le prophéte (sws) a dit "S'il m'avait été permis d'ordonner a quelqu'un de se prosterner pour
autre qu'Allah, j'ordonnerais a la femme de se prosternet devant son mari." Or le prophéte n'a jamais ordonné de
se prosterner pour un autre qu'Allah, mais il évoqua cette hypothése pour exposer l'importance du respect que la
femme doit avoire envers son époux.
Ibn Taymmiya nous donne donc une hypothése d'une personne qui se prosterne pour un autre qu'Allah sans avoire
eu l'intention de se prosterner, mais il n'a jamais voulu dire par la qu'une personne ne devient mécréante que si elle
commet de la mécréance avec l'intention de mépriser Allah ou de sortir de l'Islam.
[6] Cela signifie que l'orsqu'une personne commet un acte dont il ignore le sens ou dont il ignore la réalité, comme
lorsqu'il se prosterne devant une idole sans l'avoire remarquer, ou qu'il prononce une parole dont il ignore la
signification ou encore pense la connaitre mais se trompe, ou qu'il prononce quelque chose alors qu'il se trouve
dans une situation mentale ou il ignore ce qu'il dit, alors il ne devient pas mécréant pour cela comme l'expliquent
les gens de science:
Allah dit : " Seigneur, ne nous punis pas si nous oublions ou si nous nous trompons"(Sourate 2 - Verset 286)

Et Allah dit: "Ce n'est pas pour les expressions gratuites dans vos serment qu'Allah vous saisit: Il vous saisit pour
ce que vos coeur on acquis. Et Allah est Pardonneur et Patient."(Sourate 2 - Verset 225)

Et Allah dit : "Nul blame sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blamés pour) ce que vos
coeur font délibérément. Allah, cependant, et Pardonneur et Miséricordieux."(Sourate 33 Verset 5)

Cheykh Al Islam Ibn Taymmiya dit dans " Majmou Al Fatawa" volume 19 page 210 :
" Lorsqu'un homme jure de quelque chose en étant convaincu qu'elle est comme il en a juré, mais qu'il constate
ensuite qu'il s'est trompé : alors on considérera qu'ils s'est trompé et il n'est coupable d'aucun péché a
l'unanimité."
Et l'imam Mouslim rapporte d'aprés Anas l'histoire de l'homme qui a perdu sa monture dans le désert, et
qui désespéra de la retrouvé et cru qu'il allait mourir de soif, lorsqu'il retrouva sa monture il dit par erreur: " O
Allah! Je suis ton maitre et Tu es mon serviteur!"
Ibn Taymmiya dit a ce sujet dans "Radd Ala Al Bakri" page 244: " Sa langue s'est emmelée involontairement, a
cause de sa grande joie il a dit "O Allah Tu es mon serviteur." "
Ibn Al Qayyim a dit dans "I'lam Al Mouqi'in" volume 3 pages 53 :
" Et Hamza avait dit au prophéte (sws) " Vous n'étes que des adorateurs de mon pére ..." Mais il était en état
d'ivresse, alors il n'est pas devenu mécréant pour cela, tout comme le compagnon qui récita la Sourate 109 ; " Dis
o vous les mécréants, j'adore ce que vous adorez et nous adorons ce que vous adorez ..." Et ceci fut avant
l'interdiction de l'alcool, et il ne fut pas considéré mécréant pour cela car il n'avait pas d'intention de dire ce qu'il a
prononcé de sa langue, et le dit sans vouloir sa signification."
Mouhammad Ibn Abdelwahhab dit dans dourar As-Saniyya volume 10 page 125:
"Lorsqu'il prononce une parole de mécréance, mais sans connaitre ce qu'elle signifie, et qu'il est évident et claire
qu'il a prononcé une chose dont il ne compren pas la signification. Par contre, s'il ignore que cela fait sortir de
l'islam [tout en comprenant la signification de cette parole] alors il suffira de lire le verset "Ne vous excusez pas :
vous avez certes mécru aprés avoir cru"ils s'excusaient chez le prophéte, étant convaincu de n'avoire pas quitté
l'islam."
Nous donnons un exemple concret, Allah a dit dans le Coran Sourate 35 Verset 28: " Ce sont certes les savants qui
craignent Allah, parmi Ses serviteurs."

Cemui qui au lieu de prononcer "yakhcha llaha" prononce "yakh cha llahou", alors le verset change radicalement
de sens car le terme "Allah" passe de l'état de complément diréct a l'état de sujet du verbe, la phrase signifira
donc: éCertes, de Ses serviteur Allah a peur des savants."
Et cette phrase est une mécréance évidente. Par contre la situation de celui qui la récite n'est pas évidente du tout :
il est trés probable que le récitant n'ai pas dutout fait exprés de dire cela, voire méme ne se rend pas compte que
cette faute change le sens du verset car il ignore les régles de grammaire arabe par éxemple. Il a donc prononcé
une mécréance sans connaitre ce que signifie sa parole.

[7] Ibn Taymmiya parle ici de celui qui ne manifeste ni d'islam ni de mécréance.

Texte en arabe

‫رسالة في‬
‫الرد على شبهة للمرجئة‬
‫من كلم شيخ السلم ابن تيمية رحمه ال‬
‫كتبه‬
‫ناصر بن حمد الفهد‬
1420 - ‫شوال‬
‫بسم ال الرحمن الرحيم‬
‫‪ :‬الحمد ل رب العالمين وبعد‬
‫‪) :‬فقد ورد نص لشيخ السلم هذا لفظه )الفتاوى ‪14/120‬‬
‫وما كان كفرا من العمال الظاهرة ‪ :‬كالسجود للوثان وسب الرسول ونحو ذلك فإنما ذلك لكونه(‬
‫مستلزما لكفر الباطن وإل فلو قدر انه سجد قدام وثن ولم يقصد بقلبه السجود له بل قصد السجود ل‬
‫بقلبه لم يكن ذلك كفرا وقد يباح ذلك إذا كان بين مشركين يخافهم على نفسه فيوافقهم في الفعل‬
‫الظاهر ويقصد بقلبه السجود ل كما ذكر أن بعض علماء المسلمين وعلماء أهل الكتاب فعل نحو ذلك‬
‫مع قوم من المشركين حتى دعاهم إلى السلم فاسلموا على يديه ولم يظهر منافرتهم في أول المر(‬
‫‪ .‬انتهى‬
‫‪ :‬وقد شبه به بعض أهل الهواء في أربع مسائل‬
‫‪ .‬المسألة الولى ‪ :‬اشتراط الستحلل في الكفر‬
‫‪ .‬المسألة الثانية ‪ :‬اشتراط القصد في الكفر‬
‫‪.‬المسألة الثالثة ‪ :‬أن القول أو العمل الظاهر ليس كفرا بذاته بل هو دليل على الكفر الباطن‬
‫‪) .‬المسألة الرابعة ‪ :‬جواز الكفر للمصلحة )كالدعوة‬
‫‪ ) :‬والجواب على هذه الشبه من طريقين )مجمل ومفصل‬
‫‪ :‬الطريق الول ‪ :‬المجمل وهو من ثلثة وجوه‬
‫الوجه الول ‪ :‬أن أقوال الرجال يحتج لها ول يحتج بها ‪ ،‬فليس قول العالم بمجرده دليل على أي‬
‫مسألة كانت ‪ ،‬بل لبد لكل قول من حجة شرعية يحتج بها له ‪ ،‬فإن وجدت وإل فالقول مع صاحب‬
‫الحجة ‪ ،‬ولو سلمنا –جدل‪ -‬بدللة هذا النص على هذه المسائل –مع أنها ل تدل عليها‪ -‬فإن هذا القول‬
‫مردود بكلم شيخ السلم نفسه وتقريراته الكثيرة في عدم اشتراط الستحلل والقصد في الكفر‬
‫‪ .‬ونحوه مما قرره في كثير من كتبه الخرى بالحجة الظاهرة القاهرة‬
‫الوجه الثاني ‪ :‬أن النصوص المجملة هذه أشبه ما تكون بالمتشابه في نصوص الشرع‪ ،‬والمتشابه‬
‫يرد إلى المحكم فيتبين منه المقصود ‪ ،‬وإذا كانت النصوص الشرعية لو أخذ أحد بأحدها بدون نظر‬
‫للنصوص الخرى المبينة لكان متبعا لهواه بل ولداه إلى باطل ‪ ،‬بل الواجب أن تضم النصوص‬
‫بعضها إلى بعض ويبحث عن تفسيرها من النصوص الخرى ‪ ،‬وهذا الكلم في النصوص الشرعية‬
‫التي ل يأتيها الباطل ‪ ،‬فكيف بنصوص الرجال الذين قد يعتريهم النقص والذهول؟؟!!فل بد من ضم‬
‫‪.‬أقوال الشيخ بعضها إلى بعض ويفسر ما أجمل هنا بما فصله في كتبه الخرى‬
‫الوجه الثالث ‪ :‬أن المسائل التي يذكرها العالم عرضا من باب الستطراد غير المقصود أو من باب‬
‫المحاجة أو التنزل مع الخصوم أو التقدير أو غير ذلك ل يؤخذ منها مذهبه ‪ ،‬وهذا النص المذكور‬
‫إنما ذكره عرضا ل أصل وذكره تقديرا ل تقريرا أثناء كلمه على تفسير بعض اليات‪ ،‬فكيف‬
‫يعارض به ما قرره وأصله بالدلة الكثيرة في ردوده على المرجئة وغيرهم في كتابيه في )اليمان(‬
‫!!و في )الصارم( و في ردوده على الشاعرة وغيرهم ؟؟‬
‫‪ :‬الطريق الثاني ‪ :‬الجواب المفصل‬
‫‪ :‬وهو من وجوه‬
‫الوجه الول ‪ - :‬وهو في الستحلل ‪ ، -‬فإن الشيخ لم يذكر الستحلل هنا مطلقا فتسقط هذه الشبهة‬
‫من الساس ‪ ،‬وإنما أتى هذا اللبس من قوله )لكونه مستلزما لكفر الباطن( وهذا ل يدل بوجه من‬
‫‪.‬الوجوه على الستحلل كما سيأتي إن شاء ال تعالى‬
‫الوجه الثاني ‪ :‬أن الستلزام يدل على عدم انفكاك الظاهر والباطن ‪ ،‬فقول الشيخ )وما كان كفرا من‬
‫العمال الظاهرة ‪ :‬كالسجود للوثان وسب الرسول ونحو ذلك فإنما ذلك لكونه مستلزما لكفر‬
‫الباطن( حق يوافق كلم شيخ السلم في باقي تقريراته‪ ،‬ومن يعرف العلقة بين الظاهر والباطن‬
‫التي يقررها شيخ السلم في كثير من المواضع يعرف معنى هذا الكلم ‪ ،‬فهو يذكر هنا أن القول‬
‫والفعل الكفري الظاهر يلزم منه كفر الباطن )دللة لزوم ل انفكاك لها( ولكن مناط التكفير هنا هو‬
‫القول والفعل فقط ل العتقاد وأعمال القلوب ‪ ،‬ولكنه يلزم من كفره الظاهر كفره الباطن‪ ،‬فهو ل‬
‫يشترط في التكفير بالقول أو العمل وجود الكفر الباطن ‪ ،‬بل يجعل كفره الظاهر مستلزما لكفر‬
‫الباطن ‪ ،‬وفرق بين قوله هنا وبين قول المرجئة إنه قد يسب ال والرسول وقد يكون في الباطن‬
‫!!مؤمنا ‪ ،‬فإنهم ل يجعلون كفر الظاهر مستلزما لكفر الباطن ‪ ،‬فأين قوله من قولهم ؟؟‬
‫الوجه الثالث ‪-:‬وهو عن القصد‪ -‬فالشيخ هنا لم يشترط قصد الكفر بل اشترط قصد الفعل ‪ ،‬وفرق‬
‫بين المرين‪ ،‬فمن قصد قول الكفر أو فعل الكفر كفر ظاهرا وباطنا وإن لم يقصد الكفركما قرره‬
‫الشيخ –وسيأتي إن شاء ال تعالى ‪ ، -‬فهو هنا اشترط وجود السبب ليترتب الحكم عليه ‪ ،‬والسبب هنا‬
‫هو قصد الفعل ‪ ،‬أما الكفر فهو الحكم والمكلف إذا وجد منه السبب فالحكم للشارع ليس له حتى يقول‬
‫‪ .‬لم أقصد بهذا السبب هذا الحكم!!‪ ،‬فمتى وجد قصد الفعل أو القول الكفري فإنه يحكم عليه بالكفر‬
‫الوجه الرابع ‪ :‬أن الشيخ هنا مثل لعدم قصد الفعل بقوله )فلو قدر انه سجد قدام وثن ولم يقصد‬
‫بقلبه السجود له بل قصد السجود ل بقلبه لم يكن ذلك كفرا وقد يباح ذلك إذا كان بين مشركين‬
‫‪ :‬يخافهم على نفسه فيوافقهم في الفعل الظاهر ويقصد بقلبه السجود ل(‪ ،‬وهنا أمور‬
‫الول ‪ :‬أن قوله )فلو قدر( وهو من باب التقدير ل التقرير ‪ ،‬والفارق كبير جدا بينهما‪ ،‬فقد يقدر العالم‬
‫‪ .‬فرضا ممتنعا ويرتب عليه الحكم من باب التنزل ‪ ،‬أو التبيين‬
‫الثاني ‪ :‬قوله )ولم يقصد بقلبه السجود له( فهنا لم يقصد الفعل )الذي هو مناط التكفير( فهو كالذي‬
‫قال )أنت عبدي وأنا ربك( فهو هنا لم يقصد القول ‪ ،‬ولم يكّفر في الحالتين لوجود المانع من إلحاق‬
‫‪ - .‬الحكم بالسبب وذلك لن الول مكره والثاني مخطئ –وهما من موانع التكفير‬
‫الثالث ‪ :‬قوله ) وقد يباح ذلك إذا كان ‪...‬الخ( يدل على ما سبق ذكره بأن فعله هذا ظاهره كفر وإنما‬
‫‪ .‬لوجود المانع وهو )الكراه( لم يرتب الحكم على وجود السبب‬
‫الوجه الخامس ‪ :‬يتبين من جميع ما سبق أن كلم الشيخ هنا موافق لتقريراته الخرى في اللزوم بين‬
‫الظاهر والباطن ‪ ،‬وأن من أتى بقول أو عمل كفري كفر ظاهرا وباطنا إل عند وجود مانع يمنع من‬
‫ترتيب الحكم على السبب ‪ ،‬فالعمدة عنده هنا هو الظاهر وهو مناط التكفير ‪ ،‬بخلف المرجئة الذين‬
‫‪ .‬جعلوا الباطن هو العمدة واضطربوا في ذلك ما شاء ال أن يضطربوا‬
‫‪- :‬الوجه السادس ‪ - :‬وهو في الكفر من أجل المصلحة‬
‫وهذا قطعا ل يفهم من كلم شيخ السلم ‪ ،‬وهو فهم باطل ‪ ،‬ويدل على بطلن هذا الفهم أنه قال )وقد‬
‫يباح ذلك إذا كان بين مشركين يخافهم على نفسه فيوافقهم في الفعل الظاهر( وهذا هو الكراه ‪،‬‬
‫والكراه كمانع من التكفير متفق عليه بين العلماء ولكن اختلفوا في صور الكراه‪ ،‬ويوضح هذا قول‬
‫‪) :‬الشيخ نفسه في )الفتاوى ‪7/219‬‬
‫ولهذا كان القول الظاهر من اليمان الذى ل نجاة للعبد إل به عند عامة السلف والخلف من(‬
‫الولين والخرين إل الجهمية جهما ومن وافقه ؛ فإنه إذا قدر أنه معذور لكونه أخرس ‪ ،‬أو لكونه‬
‫خائفا من قوم إن أظهر السلم آذوه ‪ ،‬ونحو ذلك ‪ ،‬فهذا يمكن أن ل يتكلم مع إيمان فى قلبه‬
‫كالمكره على كلمة الكفر قال ال تعالى ) إل من أكره وقلبه مطمئن باليمان ولكن من شرح بالكفر‬
‫صدرا فعليهم غضب من ال ولهم عذاب عظيم ( ‪ ،‬وهذه الية مما يدل على فساد قول جهم ومن‬
‫اتبعه ؛ فإنه جعل كل من تكلم بالكفر من أهل وعيد الكفار إل من أكره وقلبه مطمئن باليمان ‪ .‬فإن‬
‫قيل ‪ :‬فقد قال تعالى ) ولكن من شرح بالكفر صدرا( ‪ ،‬قيل‪ :‬وهذا موافق لولها فإنه من كفر من‬
‫غير إكراه فقد شرح بالكفر صدرا ‪ ،‬وإل ناقض أول الية آخرها ‪ ،‬ولو كان المراد بمن كفر هو‬
‫الشارح صدره وذلك يكون بل إكراه لم يستثن المكره فقط ‪ ،‬بل كان يجب أن يستثنى المكره وغير‬
‫المكره إذا لم يشرح صدره ‪ ،‬وإذا تكلم بكلمة الكفر طوعا فقد شرح بها صدرا ‪ ،‬وهي كفر وقد دل‬
‫على ذلك قوله تعالى )يحذر المنافقون ان تنزل عليهم سورة تنبئهم بما فى قلوبهم قل استهزؤا أن‬
‫ال مخرج ما تحذرون‪ ،‬ولئن سألتهم ليقولن إنما كنا نخوض ونلعب قل أبال وآياته ورسوله كنتم‬
‫تستهزئون ‪ ،‬ل تعتذروا قد كفرتم بعد إيمانكم إن نعف عن طائفة منكم نعذب طائفة بأنهم كانوا‬
‫مجرمين( ‪ ،‬فقد أخبر أنهم كفروا بعد إيمانهم مع قولهم إنا تكلمنا بالكفر من غير اعتقاد له بل كنا‬
‫نخوض ونلعب ‪ ،‬وبين أن الستهزاء بآيات ال كفر ول يكون هذا إل ممن شرح صدره بهذا الكلم‬
‫‪ .‬ولو كان اليمان فى قلبه منعه أن يتكلم بهذا الكلم ( انتهى‬
‫وفي هذا النقل بيان لمراد الشيخ هنا وأن المسلم ل يعذر في الكفر فعل أو قول إل عند الكراه فقط ‪،‬‬
‫‪.‬وفيه أيضا بيان العلقة بين الظاهر والباطن على نحو ل تقول به المرجئة‬
‫الوجه السابع ‪ :‬أن كلم شيخ السلم وتقريراته الخرى تزيد هذا المر بيانا وإيضاحا بما ل مزيد‬
‫‪ :‬عليه ‪ ،‬وهذه بعضها‬
‫‪:‬قال في الصارم ‪3/976‬‬
‫وقال تعالى في حق المستهزئين)ل تعتذروا قد كفرتم بعد إيمانكم( فبين أنهم كفار بالقول مع أنهم لم(‬
‫يعتقدوا صحته ‪ ،‬وهذا باب واسع ‪ ،‬والفقه فيه ما تقدم من أن التصديق بالقلب يمنع إرادة التكلم وإرادة‬
‫فعل فيه استهانة واستخفاف ‪ ،‬كما أنه يوجب المحبة والتعظيم واقتضاؤه وجود هذا وعدم هذا أمر‬
‫جرت به سنة ال في مخلوقاته ؛ كاقتضاء إدراك الموافق للذة وإدراك المخالف لللم ‪ ،‬فإذا عدم‬
‫المعلول كان مستلزما لعدم العلة ‪ ،‬وإذا وجد الضد كان مستلزما لعدم الضد الخر ‪ ،‬فالكلم والفعل‬
‫المتضمن للستخفاف والستهانة مستلزم لعدم التصديق النافع ولعدم النقياد والستسلم فلذلك‬
‫)كان كفرا‬
‫‪:‬وقال فيه ‪3/955‬‬
‫إن سب ال أو سب رسوله كفر ظاهرا وباطنا ‪ ،‬وسواء كان الساب يعتقد أن ذلك محرم ‪ ،‬أو كان(‬
‫مستحل له ‪ ،‬أو كان ذاهل عن اعتقاده ‪ ،‬هذا مذهب الفقهاء وسائر أهل السنة القائلين بأن اليمان‬
‫قول وعمل ‪ ،‬وقد قال المام أبو يعقوب إسحاق بن إبراهيم الحنظلي ‪ -‬المعروف بابن راهويه ‪ -‬وهو‬
‫أحد الئمة يعدل بالشافعي وأحمد ‪" :‬قد أجمع المسلمون على ‪ :‬أن من سب ال ‪ ،‬أو سب رسوله ‪ ،‬أو‬
‫)" دفع شيئا مما انزل ال ‪ ،‬أو قتل نبيا من أنبياء ال ؛ أنه كافر بذلك وإن كان مقرا بكل ما أنزل ال‬
‫‪:‬وقال أيضا ‪3/975‬‬
‫فمن قال بلسانه كلمة الكفر من غير حاجة عامدا لها عالما بأنها كلمة كفر فإنه يكفر بذلك ظاهرا(‬
‫وباطنا ‪ ،‬وليجوز أن يقال ‪ :‬إنه في الباطن يجوز أن يكون مؤمنا ‪ ،‬ومن قال ذلك فقد مرق من‬
‫السلم ‪ ،‬قال ال سبحانه ) من كفر بال من بعد إيمانه إل من أكره وقلبه مطمئن باليمان ولكن من‬
‫شرح بالكفر صدرا فعليهم غضب من ال ولهم عذاب عظيم( ‪ ،‬و معلوم أنه لم يرد بالكفر هنا اعتقاد‬
‫القلب فقط ؛ لن ذلك ل يكره الرجل عليه وهو قد استثنى من أكره ‪ ،‬ولم يرد من قال واعتقد ؛ لنه‬
‫استثنى المكره وهو ل يكره على العقد والقول ‪ ،‬وإنما يكره على القول فقط ‪ ،‬فعلم أنه أراد من تكلم‬
‫‪ ).‬بكلمة الكفر فعليه غضب من ال‬
‫‪:‬وقال أيضا ‪3/963‬‬
‫إنه إذا كان المكفر هو اعتقاد الحل فليس في السب ما يدل على أن الساب مستحل ‪ ،‬فيجب أن(‬
‫ليكفر ‪ ،‬ل سيما إذا قال ‪ :‬أنا اعتقد أن هذا حرام وإنما قلته غيظا وسفها أو عبثا أو لعبا كما قال‬
‫المنافقون )إنما كنا نخوض ونلعب( ‪،‬كما إذا قال ‪ :‬إنما قذفت هذا أو كذبت عليه لعبا وعبثا ‪ ،‬فإن‬
‫قيل ‪ :‬ل يكونون كفارا فهو خلف نص القرآن ‪ ،‬وإن قيل ‪ :‬يكونون كفارا فهو تكفير بغير موجب‬
‫إذا لم يجعل نفس السب مكفرا ‪ ،‬وقول القائل ‪ :‬أنا ل أصدقه في هذا ل يستقيم ‪ ،‬فإن التكفير ل يكون‬
‫بأمر محتمل فإذا كان قد قال ‪ :‬أنا اعتقد أن ذلك ذنب ومعصية وأنا أفعله فكيف يكفر إن لم يكن ذلك‬
‫كفرا ؛ ولهذا قال سبحانه وتعالى )لتعتذروا قد كفرتم بعد ايمانكم( ‪ ،‬ولم يقل ‪ :‬قد كذبتم في قولكم ‪:‬‬
‫إنما كنا نخوض ونلعب ‪ ،‬فلم يكذبهم في هذا العذر كما كذبهم في سائر ما أظهروه من العذر الذي‬
‫يوجب براءتهم من الكفر كما لو كانوا صادقين ‪ ،‬بل بين أنهم كفروا بعد إيمانهم بهذا الخوض واللعب‬
‫‪ ،‬وإذا تبين أن مذهب سلف المة ومن اتبعهم من الخلف أن هذه المقالة في نفسها كفر ‪ -‬استحلها‬
‫)صاحبها او لم يستحلها ‪ -‬فالدليل على ذلك جميع ما قدمناه في المسألة الولى‬
‫‪ :‬وقال أيضا ‪3/965‬‬
‫ومنشأ هذه الشبهة التي أوجبت هذا الوهم من المتكلمين أو من حذا حذوهم من الفقهاء‪ :‬أنهم رأوا أن(‬
‫اليمان هو تصديق الرسول فيما أخبر به ‪ ،‬ورأوا أن اعتقاد صدقة ل ينافي السب والشتم بالذات ‪،‬‬
‫كما أن اعتقاد إيجاب طاعته ل ينافي معصيته ؛ فإن النسان قد يهين من يعتقد وجوب إكرامه ‪ ،‬كما‬
‫يترك ما يعتقد وجوب فعله ‪ ،‬ويفعل ما يعتقد وجوب تركه ‪ ،‬ثم رأوا أن المة قد كفرت الساب ؛‬
‫فقالوا ‪ :‬إنما كفر لن سبه دليل على أنه لم يعتقد أنه حرام واعتقاد حله تكذيب للرسول فكفر بهذا‬
‫التكذيب ل بتلك الهانة ‪ ،‬وإنما الهانة دليل على التكذيب ‪ ،‬فإذا فرض أنه في نفس المر ليس‬
‫بمكذب كان في نفس المر مؤمنا ‪ ،‬وإن كان حكم الظاهر إنما يجري عليه بما أظهره ‪ .‬فهذا مأخذ‬
‫المرجئة ومعتضديهم ‪ ،‬وهم الذين يقولون ‪ :‬اليمان هو العتقاد والقول ‪ ،‬وغلتهم ‪ -‬وهم الكرامية ‪-‬‬
‫) الذين يقولون ‪ :‬هو مجرد القول وإن عري عن العتقاد ‪..‬الخ كلمه وفيه رد عليهم‬
‫‪:‬وقال أيضا ‪3/955‬‬
‫إن من سب ال ورسوله كفر ظاهرا وباطنا ‪ ،‬سواء كان الساب يعتقد أن ذلك محرم ‪ ،‬أو كان(‬
‫مستحل له ‪ ،‬أو كان ذاهل عن اعتقاده ‪ ،‬هذا مذهب الفقهاء وسائر أهل السنة القائلين بأن اليمان قول‬
‫وعمل ‪ ...‬ويجب أن يعلم أن القول بأن كفر الساب في نفس المر إنما هو لستحلله السب زلة‬
‫) منكرة وهفوة عظيمة‬
‫‪:‬وقال أيضا ‪2/339‬‬
‫وبالجملة ‪ :‬فمن قال أو فعل ما هو ُكْفٌر َكَفَر بذلك ‪ ،‬وإن لم يقصد أن يكون كافرا ؛ إذ ل يكاد يقصد(‬
‫)الكفر أحد إل ما شاء ال‬
‫‪ ) :‬قال في منهاج السنة النبوية ) ‪252 - 251 / 5‬‬
‫فتكذيب الرسول كفر ‪ ،‬وبغضه وسبه وعداوته مع العلم بصدقه في الباطن كفر عند الصحابة (‬
‫والتابعين لهم بإحسان ‪ ،‬وأئمة العلم وسائر الطوائف ‪ ،‬إل الجهم ومن وافقه كالصالحي والشعري‬
‫) وغيرهم ‪ ،‬فإنهم قالوا هذا كفر في الظاهر وأما في الباطن فل يكون كفرا إل إذا استلزم الجهل‬
‫ونصوصه في هذا الباب كثيرة جدا ويظهر منها بوضوح أنها مع نص الباب كلها تخرج من مشكاة‬
‫‪ :‬واحدة وتتفق فيما يلي‬
‫‪1.‬‬ ‫‪ .‬أن الحكم يكون على الظاهر‬
‫‪2.‬‬ ‫‪ .‬أن كفر الظاهر يلزم منه الكفر الباطن‬
‫‪3.‬‬ ‫‪.‬أنه قد يوجد سبب التكفير الظاهر –فقط‪ -‬ويمنع من كفره الباطن مانع شرعي‬
‫‪4.‬‬ ‫‪ .‬أن الكفر الباطن إذا وجد فل يلتفت إلى مانع من موانع التكفير لنها مختصة بالظاهر فقط‬
‫‪5.‬‬ ‫أن القول باشتراط الستحلل أو القصد )قصد الكفر ل قصد السبب( أو العتقاد هو قول‬
‫‪ .‬الجهمية والمرجئة ل قول السلف‬
‫‪ .‬والحمد ل رب العالمين‬
‫وصلى ال وسلم على نبينا محمد وعلى آله وصحبه‬

‫كتبه ‪ /‬ناصر بن حمد الفهد‬


‫يوم السبت ‪ 22‬شوال ‪1420‬‬
‫لمزيد من الرسائل تفضل بزيارة موقع ناصر بن حمد الفهد‬

You might also like