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DES y MUSICIENS
DEUXIÈME ÉDITION
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BIOGRAPHIE
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DES MUSICIENS
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BIBLIOGRAPHIE
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.Deuxième édition
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PS. MUSICIENS
2,MUSICIENS
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piaut\ wdot.– mkskii.(euik).
PREFACE
DE LA DEUXIÈME ÉDITION.
monMémoire
(I)Voyez surt harmonie dessanschezlesGrecset
simultanée
lesRomains.
Bruxelles,
Muquardt;Paris,Aubry,1859,l vol.in-4°.
DE LA DEUXIÈMEÉDITION. tij
de lents progrès,il finitpar se dégagerde sa grossièreenveloppe,
et, par lestravauxde quelqueshommesd'élite, il créa enfinl'art
des successions dansl'harmonie,ou, ce qui estlamêmechose,l'ac-
corddel'harmonieavecla tonalité.Dèscemoment(XV* siècle)toutes
les conséquences de la constitutionfondamentalede la musiquear-
rivèrent chacuneà leur temps. Unecarrièreimmenses'ouvrit de-
vantlesartistes assezbien organiséspour faire lesdéductionssuc-
cessivesdu principe.Le génie, le talent, se manifestèrentdans la
hardiessede ces déductionset dans le bon emploiqu'on sut en
faire.Avecle temps,il en sortitdesprincipesnouveauxet spéciaux,
dont lesconséquences durentaussise développerprogressivement.
Lepremierpoint de vue del'histoiregénérale de la musiqueest
donc celuide l'art en lui-même se créant, se développant,et se
transformanten vertude principesdivers,qui tourà tour sesuccé-
daient.Chacundecesprincipesporteenlui toutessesconséquences
et celles-cisontdécouvertespériodiquement,par des hommesd6
génie, dansun ordrelogiqueque rien ne peut intervertir,et qui,
lorsqu'ilestbien observé,inspireautantd'étonnementque d'admi-
ration.
Cettehistoire de l'art a été l'objet des études, destravauxd'une
grande partie de ma vie, et de plus de méditationencore que de
travail. Vingtfoisje l'ai recommencée, lorsqueje croyaisconnaître
mieuxlescausesdesfaits, et à mesureque mesaperçusdevenaient
plus nets, plus simples,plus généraux.Si Dieum'accordele temps
nécessaire,je la publieraiimmédiatementaprèsl'ouvragedont je
donne aujourd'hui la deuxièmeédition; car l'âge m'avertit qu'il
faut me hâter et qu'il est tempsde finir.
L'autrepoint devuede l'histoiregénéralede la musiqueestcelui
qui nousfait connaltrelavaleurdestravauxdesartistes,et dela part
de chacund'eux dans les développementset dansles transforma-
tions de l'art. Cetteautre partie de l'histoire, non moins digne
d'intérêtquela première,est l'objetde la Biographieuniverselledes
Musiciens. Je regrettaisautrefoisd'y avoirconsacrétrop'detemps
je me féliciteaujourd'huid'en avoirdonnébeaucoupplus à l'amé-
liorationde cet ouvrage; car les tendances oublieusesde notre
époqueimposentplus que jamais aux âmes courageuseset con-
«.
iv PRÉFACE
vaincuesle devoirde protestercontrele dédainde l'ignorancepour
ce qu'ellene connait pas, et de rappeler les titres du génie et du
talentà l'admirationuniverselle.Il y a déjà longtempsquej'ai en-
trepriscettetAchepar mesconcertshistoriques,et quej'ai démontré,
par l'exécutiond'un choixd'oeuvresempruntéesà toutesles époques
de Part harmonique, cettevérité trop méconnue, quel'idéeet le
sentiment,sousquelqueformequ'on les trouve, et quelsque soient
les moyensemployéspourleur expression,conserventdanstousles
temps leur significationet leur mérite. On peut ignorer l'exis-
tencedes ouvragesqui ont cette valeur; maison ne pourrajamais
lesentendresansqu'ils produisentleur effet.Meseffortsn'ont point
étéinfructueux car uneréaction s'estopéréedans l'opinionen fa.
veurdesbellesœuvresdu passé,et j'ai eu desimitateurs.
L'exactitudedans les faits, la sincérité,l'impartialitédansl'appré-
ciationdu mérite, sont les devoirs principauxdu biographe.La
sincérité,l'impartialité, ne sont pas cependantdes garantiessuffi-
santesde la justessedu jugementdans un art qui n'ade règlequ'en
lui-mêmeet pour lequel la diversité de goût est le résultat du
tempéramentautant que de l'éducation.Il faut quelquechosede
pluspour donner de l'autoritéaux opinionssur la valeurdes œu-
vresdu musicien.Cequelque chose,c'est la connaissance de tout
ce qui estdu domainede la musique.Lesgensdumonden'avouent
pas volontiersla nécessitédecetteconnaissancepourl'appréciation
d'un art dont ils croient que les produitsn'ont d'actionque sur la
sensibilité.Il n'est pas nécessaire,en effet,de connaitrepouréprou-
ver de la sympathieà l'auditiond'uneœuvremusicaleetdu dégoût
pour une autre; mais cesont-làdes impressionsbonnespour ceux
qui les éprouventet nondes jugements.Commeappréciationdu
méritedes ouvrages,ellesn'ontaucunevaleur.
Ce que.j'appellela connaissancen'est pas seulementle résultat
des étudestechniques c'est aussi la philosophiede l'art, qui ne
s'acquiertque par l'étudebienfaitedeson histoire.Quelleplaceoc-
cupe dans'cettehistoire l'auteur d'une productionquelconque?A
quelleépoqueappartient-il?Quelestle caractèreessentieldesonta-
lent? Quelest l'objet de sonoeuvre? dansquel ordred'idéesl'a-t-il
conçue?Quelleétaitla directionde l'art avantlui? Quellemodifi-
DELADEUXIÈME
ÉDITION. v
calionsy a-t-ilapportées?Que reste-t-ilde lui depuisque d'autres
transformationsse sontopérées?Voilàles questionsqui se présen-
tent, pourchacundansla biographiedesartistes,avantqu'onpuisse
porterun jugementsain, équitable de leur talent et de la valeur
de leursœuvres ellesne peuventêtre résoluesque par la connais-
sancesuffisantede toutesles parties de l'art, et cetteconnaissance
doit êtreaccompagnéed'un sentimentfin,délicat,énergique,d'une
grandeexpérience,et d'unedispositionécleotiquede l'esprit.
Un des plus grands obstaclesà la justessedesjugementssur la
valeurdes œuvresmusicalesse trouvedans la doctrinedu progrès
appliquéeauxarts. J'aieu longtempsà lutter contreelle, et j'ai dû
supporterd'ardentespolémiqueslorsqueje soutenaisquela musique
se transforme,etqu'elleneprogressequedans matériels.
ses éléments
Aujourd'hui,en présencedela situationde l'art dpnstoutel'Europe,
onn'oseplus m'opposerle progrès,et l'ongarde un silenceprudent.
Peut-êtrene trouverais-jepasmaintenantbeaucoupd'adversairessi
je disais, selonma conviction,que certaines choses, considérées
commele progrès, sont en réalité la décadence.Par exemple, t
le développement dela penséed'une oeuvre,dans certaineslimites,
est, sansnul doute,une conditiondela beauté mais,si l'on dépasse
le but, il y a divagation et l'effetde la penséepremières'affaiblit.
Parvenueau point où elle est aujourd'hui, la maniedu dévelop-
pementne produitplus que fatigu et dégoût c'estla décadence.
Lecaractèrede la grandeurfait naîtrenotre admiration; nous le
trouvons élevé à sa plus haute puissancedans les œuvres de
Hœndel,de Gluck,et dela deuxièmeépoquede Beethoven maisle
gigantesque,le disproportionné,qu'on a vouluréaliserplus tard
dans certainesproductions,sont des monstruositésqui indiquent
une époque d'égarement.La modulation élégante, inattendue,
lorsqu'ellen'estpasprodiguée,est unedesrichessesnéesde la tona-
lité moderne Mozart,cemodèlede la perfection, qu'il faut tou-
joursciter,y a puisédeseffetsadmirables maismultipliéeà l'excès,
employéeà chaqueinstant, pour déguiserla pauvretéde la pensée
mélodique,suivantla méthodede certains compositeurs,la modu-
lationéquivautà la monotonie et devientun indice du dépérisse-
mentde l'art. Enfin,le colorisinstrumentalest une des plus belles
vj PRÉFACE
eccletiastici
1 (t) Scriptwes 1784,3vol.ln-4«.
deMusitasacrapotttsimum,
xxij PRÉFACE
t. 1,p. 184.
StoriadellaMusica,
(1)Martini,
(2) Soli*titterb notareoptimumprobavimus
addiscendura
Qoibas cantum
nihilestfacHiuo,
Si assidueutuntur sattemtribus measibus.
Causa
CtHMWM vero breviandineumsesoient
btMimdt MotMBMtent fieri,Oer~
Quaeai curloMB fiant, liabenturpro lilteris,
Hocsimodo litterœ
disponantur cumliaeis.
sxvj PRÉFACE
(1)Esthétique
outhéorieduchautgrégorien,
parle P. Lambillotte,
p. 21i.
DE LA DEUXIÈMEÉDITION. xxvij
pasqu'il tombedans l'absurde;car il vientd'écrireà la page pré-
cédente(213) « De plus, il estconstant,d'après les parolesmêmes
a de notreauteur ( Guidod'Arezzo),que les caractères dont il se
« servitpour le.chantdans ceslignes étaientles anciensneums. »
Puis ilcitele premiervers Solislitlerisnotare, etc. maisil sup-
primelesdeux autres, quiauraientdémontrétrop évidemmentce
quej'avais avancésur la conservation deslettres grégoriennespour
l'enseignementdu chant ecclésiastique.
Ilestà remarquerquele P. Lambillottea traduit danssonlivre le
microloguede Guido,sa lettre au moineMichel,et quelquesfrag-
mentsd'autresopuscules;qu'il est résulté de ses traductions,pour
les moins lettrés, que le moined'Arezzon'est l'auteurni de la
nomenclaturedes degrésdela gamme,nides hexacordes,ni de la
méthodedes muances,ni de la main musicale, ni de l'invention
du contrepoint;ce quej'avaisdémontrédix-huit ans auparavant.
Cependantil terminepar cettesortiecontre ma démonstration
« Noustrouvonsbienétrange,qu'il nous soit permis de le
« dire en passant, qu'unhomme,quel qu'il soit, aussi savantque
« possible,jette publiquementunblâmeà une série desièclesqui
« ontvubriller tantde géniesdanstousles genres, et qu'il osedire
« à tant d'hommes qui se sontoccupésde la chose en question
« qu'ilsn'ont pas comprisce qu'a faitGui d'Arezzoen réalité. Du
« reste la lecturedeslettresde Guiet sesœuvres que nous.venons
« de mettresousles yeuxde noslecteurs,leur apprendra assezque
« l'articlede la BiographiedeM.Fétisfaitpeu d'honneurà ce grand
« musicographe.»
Cetteconclusiondu vénérableprêtre, à qui Dieu fasse paix, me
rappelleune anecdotequevoici Mozart,visitantune abbayed'Al-
lemagne, fut conduitdansl'églisepar le prieur. L'un des pères
joua de l'orgue. Quandil eut ftni de préluder,le prieur demanda
à l'illustre compositeurce qu'il pensaitdu talent du moine, et
ajoutaimmédiatement C'estun hommeexcellentet d'unesimplicité
angélique. Pour sa simplicitérépondit Mozart, je ne la mets
pas en doute, car sa maingauchene se doutepas decequefait sa
droite.
Le deuxièmeexemple,queje choisisdansles critiquesdont mes
miij PRÉFACE
assertionset mesidéessurcertainspointsde l'histoiredela musique
ontétéles objets,est celui-ci
Marchetto,dit de Padoue,à causedulieu de sa naissance,fut le
musurienle plussingulierdu treizièmesiècle.Auteurdédeuxtraités
de musique,dont un, daté de 1274,a pour titre: Luddariumin arte
musicœ plante,c'est-à-dire,en latin du moyen&ge,Lalumière(por-
tée) dansl'art du plain-chant,il présentedans celui-cides passages
d'harmoniedont voiciquelques-uns
bessae.
t'a,aibëmpl,
Dessus.
jto.sJ si,ut.
ai,
bérapl, ut.Uut, ai,si laémol,
si, la.
hémol, ud,utbémol.
ta.Il ré,ul,vt Ilututbémol,
béaaol,
ut,rd.Il
«t,ré.
Basse.
\la, llut,
1 sol, mi,ut.ut,mi,sol, (Ir8, bémol.~l
,la.ré,mi,fa. \a, mi,ré.11
il
Cessuccessions,si insolites,si étranges,non-seulement
à l'époque
où Marchettoécrivait, maisinconnueslongtempsaprèslui, m'ont
fait dire,dansla noticequi concernecetécrivain a LeLucidaireest
« surtout remarquable'par les exemplesd'harmoniechromatique
« qu'il présentedansles deuxième,cinquièmeet huitièmetraités
« renfermésdans cet ouvrage.Lessuccessionsharmoniquesqu'of-
« frentcesexemplessontdes hardiessesprodigieuses pourle temps
« ouellesont été imaginées.Ellessemblaientdevoircréer immé.
« diatementune tonaliténouvelle;mais,trop prématurées,ellesne
« furentpas comprisespar les musiciens,et restèrentsanssignifi-
« cation jusqu'à la fin du seizième siècle. » Qa'a-ton objecté
contrecesparoles, qui sont l'expressiond'une vérité detoute-évi-
dencepour qui a.étudiéd'une manièresérieuseles monumentsdes
tonalitéset de l'harmonie, non en archéologue, maisen musicien
qui s'attachemoinsaux mots qu'à la nature des choses?Cequ'en
a objecté le voici
« Si H. Fétis a supérieurementcaractériséla tonalitémoderne,y
« quiest notreélémentmusical,ses travauxne sontpas aussisatis-
DE LA DEUXlfcMEJÉDITION. xxis
« faisantsence qui concernela tonalité du chant de l'église.C'est
« du moinsmonopinion;et l'on verra bientôtà quel point elleest
a fondée.
« Quandon traite de la tonalité du plain-chant>on enseigne
« toujoursqu'elle est purementdiatonique;qu'elle est dépouillée
« ducaractèreattractif du quatrièmedegré et de la notesensible;
« quela seulealtérationpermiseen cette tonaliténe peut affecter
« quela note si, par le moyendu bémolet du bécarre; enfin, que
«l'emploi du dièsey est formellementinterdit, selonles uns, et
« quelquefois toléré,selonles autres,soit pour éviterla relationdi-
te rectedu triton oude la faussequinte, soit par euphoniedansles
«cadences.
« Onignore que la tonalitédu plain-chant ne repose pas toute
« entièredansla tonalitégrégorienne.Celle-cin'en est qu'unepar-
« tie, considérablesansdoute, mais qui ne constitue pas à elle
«seule la liturgiemusicale(1).»
J'écartece qui suit immédiatement,parce que mon critique a
pour habitudede se jeter dansdesexcursionsqui font perdre de
vuela chosedontil s'agit, et je viensau passage sur lequelil fait
reposerla discussion.Levoici
« Cedontpersonnene se doutait, c'estque saintGrégoireet
« saintAmbroise,bien qu'inspiréstousdeux par lesthéoriesgrec-
« ques, n'ont cependantpas suivi la même route.Le premiera
« choisile genre diatonique, le plus sévère et le plus gravedes
« trois genresde musiquedesanciensHellènes;l'autrea préféréle
« genrechromatique,plusdoux, plus élégant, plussimple;l'un a
« songéaux barbaresdu Nord au peuple, aux masses;l'autre a
« vouluplaireauxoreillesdélicatesdes Romains(2).»
Arrêtons-nousun momentpour faire remarquer une méprise
singulièrede moncritique, M. Nisard Ambroise,Gauloisd'ori-
gine, n'eut pointde rapportsavec Rome,partagée à cette époque
entre les restesdu paganismeet l'arianisme.Il n'était pas homme
Ilvouloirplaireà desoreillesquelconqueset, si
quelqu'untravailla
(1)Étudessurla restauration
duchantgrégorien
` au XIX"siécle,parThéo-
doreNisard,p.15.
(2)Ibid.
xxx PRÉFACE
etaliamusicœ
(i)Suntprceterea aliismensuris
gênera, aptata.
DE LA DEUXIEMEEDITION. xxxiij
« Isidoreposecet axiome,queDieun'estpas gloriliépar des voix
a semblables(1).Il
Envérité,il estbienextraordinairequemoncritiquen'ait pasvu,
par cettesuite du paragraphede sonauteur, que l'autorité invo-
quée par lui s'élèvecontre sonsystèmeet l'anéantit!
Restela citationd'aprèsRéginonde Prum. Ici j'éprouvequelque
embarras,car le passagene setrouveni dans le texte publié par
l'abbéGerbert, ni dansle manuscritquej'ai découvertà la biblio-
thèqueroyalede Belgitjuejj'ignoredonccequi suit l'endroitoù mon
critiques'estarrêté.Toutefois, ce qu'il en a cité suffitpour démon-
trer que les parolesde l'abbé de Prum n'ont pas la signification
qu'il leur prête. Dequois'agit-il?de la musiqueartificielle.Qu'est-
ce que la musiqueartificielle?C'estcelledes instruments.Réginon
lui-mômenousdit en effetco qu'il entendpar cesmots « Onap-
« pellemusiqueartificielle,dit-il, cellequi est produiteet inven-
« tée par l'art et le géniehumain, et qui consistedansl'usagede
« certainsinstruments(2).» Or,j'ai démontrédansmesRecherches
sur la musiquedes roisde Franceau moyenâge, d'aprèsles comptes
deleurmaison(3),queles instrumentsorientauxappeléspsaltérions,
canonset demi-canons, étaientjouéspar certainsmusiciensemployés
à leur service, et que ces mômesinstrumentsétaient connusen
Europe.On sait que leursnombreusescordesétaientet sont encore
accordéesdansle systèmearahe, de dix-septsons par octave.Quels
rapportsveut-onqueceschosesaientavecla tonalitéduplain-cbant?
Encoreune foisil n'estquestionque dela musiqueartificielle,c'est.
à-diredela musiqueinstrumentale.Il estvrai que dansla citation
faiteparmoncritiqueil estfaitmentionde l'hymne UtqueantIaxis,
aprèsle chœur musicaldesfemmes.J'avoueque je ne sais ce que
celasignifie, car onn'en peuttirer aueunsensraisonnable.Si cet
(I)Expérimentanamque didicimus,quodplurimi dissoluti
mentehujusmodi
voecshabentesnùllumpenecantum secundum veritatis
regulam, sedmagis
secun.
dumpropriam voluntatem
pronunciant,maxime inanisgloria;
cupididequalibus
diciturquiaignorata
musica
decantore joculatoremfaoit;proquoS.Isidoruspo-
nit,quiatalibus
vocibus
nonfamulaturDeo.(Ap.Gerb.,tomeI, page275.)
(S)ArtiQdalis
musien
dicitur,
quae arteet ingenio
humano est,etin-
excogitata
venta,quœinquibusdam consistit
instrumentis.
(Ap.Gerb.,tom.I; p 237.)
(3)Renie année
musicale, 1832,ne25etsuivant.
c
«*iv PREFACE
quintaparaesttoni.
(1)Diesis
quintaparsesttoni,putacumaliquistonusbipartitur
(2)Diesis propter aliquam
cûDsouantiamcolorandamsubtertertiatn,sextatnsWe tendendo
décimai», adali-
quamconsonantiam;quiaprimaparstonisicdivisi, siperascensum fit,majorest,
chroma;parstetoquac
etvoeatur restâtdiesis (Jp. Gerb.,t. 111,
dicitur. p.73.).
DE IA DEUXIÈMEÉDITION. xxxv
méthode ont pour base unique le genre diatonique, commele
prouve invinciblementla main musicale.Quels rapports donc
peuvent existerentre les successionsde Marchetto et l'objet du
chapitre? '1
Enfin, n'avons-nouspas, pour démontrerque les successions et
lesharmoniesdontil s'agitn'appartienneutpas au tempsoùellesont
été écrites,lesmonuments del'artà lafindu douzièmesiècleet même
de l'année 1267, quej'ai publiésdansla Revuede la musiquereli-
gieusede M.Danjou,et ne savons-nous pas qu'alors les tiercesma-
jeures et lessixtesde mêmenature étaient considéréescommedes
dissonanceset banniesdu contrepoint?De plus, n'avons-nouspas
desmorceauxà trois voixd'Adamde la Halle, contemporainde
Marchetto,pournousfournirla preuveque l'harmoniedece temps
n'a aucunrapportavecce quenousvoyonsdans l'œuvrede celui-ci? `t
Quedeviennentdonc, en présencede cesfaits, lesassertionsin-
croyablesde M.Nisard?Quedevientsa négationdes véritésquej'ai
énoncées? Non-seulement j'étaisdansle vrai, lorsque je disais que
les exemplesde successionsharmoniques de Marchettosontdes
chosesprodigieuses(j'auraispu dire absurdes) dans la tonalitéde
son temps, mais j'étais en droit d'ajouter que longtempsmôme
après l'introductiondansl'art du principede la tonalitémoderne:
de pareillessuccessionsy étaientinconnues.Quatre siècless'étaient
écoulésdepuisMarchetto, lorsqueStradella, et après luiAlexandre
Scarlatti,ont fait entendrelespremièressuccessionschromatiques
avecl'attractiontonale.L'étudequelquepeu attentivedesrèglesen-
seignéesdanslestraitésde musiquedesquatrième et cinquièmesic*
clésfait voiravecévidencequ'ellesont pour objet d'éviterdes rela-
tions d'intervallesbien moinshardies quo cellesde l'écrivainde
Padoue.
Lesdeux exemplesde critiquesqueje viens d'analyseret de ré-
futer, par desolidespreuves,fontvoirquesi je voulaisreleverde la
mêmemanièretoutce qui a été produit contre mes doctrines,je
devraisécrired'immensesvolumes,sourcede fatiguepour moi et
d'ennui pour meslecteurs.Certainsarchéologues,danscesderniers
temps, se sont attachésàdespointsdevue particuliers sur lesquels
ils se contredisentsouvententreeux, bien quo le but de la plupart
xxxvj PREFACE
soit deme combattre.Lavue de l'ensembleleur échappe,ce qui est
causequ'ils ne me comprennentpas toujours.Ils sont&l'histoirede
la musique ce que seraient plusieurs tailleurs qui voudraienttra-
vaillerà la confectiondu mêmehabit, chacundesoncôté celui-ci
feraitla taille, cet autre lesmanches,un troisièmele collet. Tousse
complairaientà bien faire la partie qui leur seraitéchue; mais,
quand viendraitle momentd'assemblerle tout, rien ne s'accorde-
rait. Avecdu savoir,de l'érudition, oncroit pouvoirrésoudremieux
certainsproblèmesde l'histoirede la musique en bornantle cercle
desétudes taces questionsparticulières; maisdanscet art, dont les
transformationssontsi fréquentes,dans cettesciencequi embrasse
tant d'objets,si l'on n'a tout examiné;si de longuesméditationssur
l'ensembleet l'enchaînementdes faits par leurs causes n'ont pas
étendules vuesdu savantle plus consciencieux,on risque de ne
parvenirqu'à des conclusions erronées.Il fautavoirtout approfondi
pour traiter avec certitudeune desmillesquestionsdifficilesqui se
présententdanscettescienceinfinie.
Ces considérationsm'ont déterminé à faire disparaîtrede la
deuxièmeéditionde monlivre le Résumé philosophique del'histoirede
la musique,quej'avaisplacé entète dela première.Cemorceauren-
fermeunetrès-graadequantité d'aperçusnouveaux,dont quelques-uns
ont été qualifiésd'hypothèses. Leconseillerimpérialde Kiesewetter
en a eu tant d'émotions,qu'ellesl'ont préoccupépendant les quinze
dernièresannéesdesavieet lui ont fait produiredanscetintervalle
seslivressur la musiquede l'Églisegrecque,sur Fhistoirede la mu-
siqueeuropéenne,sur la musiquemondaine, sur la musiquedesAra-
bes, sur Guidod'Àrezzoet sur la théoriemathématiquedes échelles
tonales, sous le titre de NouveauxAristoxéniens.Deplus, il a rem-
pli les journaux de musique allemandsd'articles dirigés contre
mesidées, sousdiverspseudonymes.D'autressesontaussi essayés
contrece quej'ai écritdans cerésumésurles originesde l'harmonie,
surcellesdes notationset sur beaucoupd'autreschoses.Reproduire
simplementmon tableaurapide de l'histoirede la musique,sans
tenir compte de toutescesoppositions,ne serait pas possible;les
discuterserait changerle caractèrede ce morceau,lui ôter sadesti-
nationet le transformeren une lourde et illisibledissertation.Je
DE LA DEUXIÈME ÉDITION.
xxxvij
me suis dit qu'il n'est plus temps de
présenter sous une forme
abrégéedes vérités historiqueset des idéesque saisissentmal ceux
qui n'en connaissentpas les développements.L'histoire générale
de la musique,dontla publicationsuivracelle du
présentouvrage,
exposeraceschosesavecle cortégedepreuves qui doit les appuyer,
et fera cesserd'oiseuxdébats.
En terminant,je déclareque, loin de me plaindre des
attaques
dont mesassertionset mesthéoriesont été l'objet, m'en
je réjouis,
si elles restent dansdestermesqui conviennentà d'honnêtes
gens.
Mieuxvautcent fois l'animationqui règne dans le domainede la
littératuremusicaledepuisun certain nombre d'années, au
risque
de quelques égarements, que l'indifférencedont
j'ai «Hétémoin
dans ma jeunesse, et que j'ai eu pour but de faire cesser
par
mesefforts. Au milieude quelqueserreurs, que le
temps dissipera,
se sont produitesde bonneschosesqui
porteront leurs fruits.Sous
ce rapport, le progrèsn'estpas douteux.
1--l~
BIOGRAPHIE
UNIVERSELLE
DES MUSICIENS
BIOGRAPHIE
UNIVERSELLE
DES MUSICIENS
A
AARON, abbé de Saint-Martinde Colognep nou* apprennent peu de choses concernant la
naquit en Ecossedans les dernières «mute*du vie de ce savant musicien;ce qu'on en sait est
dixièmesiècle. JI était jeune encorelorsqu'ilfit indiqué par lui-même. Ainsi la lettre placéeen
un pèlerinagea l'abbayede Saint-Martin beau- tête de l'éditionde gonlivreintitulé Tosccmtllo
coup d'Écossais venaientà cette époque visiter in mvslca, publié en 1539,et datéedu 7 octobre
pieusementcette abbaye.Aarony trouvale terme de la même année, noua informequ'Aronavait
deses voyage*,et, peu de tempsaprès sonarrivée vingt-sixana lorsqu'il publiason premierlivre,
a Cologne,il y prit l'habitda monastère, dont II en 1516 d'où il suit qu'il était né en 1480 ou
devintabbéen 1042. Il n'était pointalors extra- 1490.On voit dansune autre ««pitrede IVdilion
ordinairequ'un seulabbédirigeâtdeux abbayes: de 1&23,qu'il était né pauvre, et qu'il chercha
Aaronnous en fournit un exemple, car, peu de des ressources pour au fortunedans ses travaux
tempsaprèsqu'il eut été élevéà la dignitéd'abbé sur l'art. On peut induirede ses paroles qu'il
de Saint-Martin,on lui conliaaussila direction s'était rendu h Rome, et qu'ayant élé ordonné
de l'abbaye de Satnt-rantâléon de l'ordre de prêtre, il recherchaitta faveur<lupape LéonX;
Saint-Benoit,près de Cologne.Il mourut à l'âge mais la mort de ce pontifetrat.it ses espérances.
d'environsoixanteans, le 14décembre1052.Un Heureusement,il trouvaalorsun protecteurdans
traité De utilitate Cantus vocallset de Modo SébastienMichèle,noblevénitienet chevalierde
cantandi atqve psallendi, écrit par Aaron,se Saint-Jeande Jérusalem(4/. Or LéonX mourut
trouvait en -manuscritdans la bibliothèquede !e 1er décembre 1521, et avant cette époque
Saint-Martin, avant la suppressionde cetteab- Aaronavait déjà publiése»trois livresJDeWIsli-
baye. Trithème (in Chron, Hlnmtg.) dit aussi tuzione armonica, a Bologne, en 1510. JI est
que ce moinea laisséan livreintitulé De Segu- donc ao moins vraisemblablequ'il se trouvait
Ils tonorum el symphoniarum. (Voy. JottpM alors dans cette ville, où Flamiuio, son ami
Hartsebn Bibliolheca cotoniensis,p.1.) publiadansla même annéeune version latinedu
AARON, ou ARON (Pietbo), écrivain même livre. Depuiscette époquejusqu'au moi*
didactiquesur la musique,et professeurdistingué de février 1521, les tracesde l'existenced'Aaron,
de cet art, naquit à Florence, dans la seconde
moitiéda quinaièmesiècle, suivant les reasei- (4) Satlo
ft) sala ila tuo
tw P«tiooek
pmtitooto(te c de Mon
LdonxX),
x molti
uwxt
il mut o/ftttlcaU,etaumo «reondoI» tor /«ne, di
gnementsque nous fournissentles titres de ses far projlttoIn ctmperpliampipremltellea « tor"
ouvrages et ses épttres dédicatoires. Les deux fauchetwdfltfno«fera proposé.Ttv «(I<j«a/l(omom
orthograpltesdnnomdecetauteursontemployées $tatoatama «no, Il quaUda t«niwfartuna nota,rlartimto
horustacla nttmtan la. mta Unuita
par lui-même; car on trouveAron au second per audit « mutUa, ni umonon poeoqf/att-
Uvrequ'il publia, et Aaron auxtitre* desautres. ntftt eau, « mn eot /rlleatmt» tomehafti |»lf)rolulo,
Pocciantt (t), Ctaelll (2) et le jésuite Negri (tt almwoquarato r Ingeona etlamtesindmttiavaha jm-·
et haretai tutto ttlstipato« premtoa Itfattche
(0 CatatoguiatustrttmscrtptvrtmFlrnntintmiAh-- · ~~tuk>; morteil Uont, « vottruilgno-
•fylbMrla importuwt
M BUHteteca volante.Stmtla s*. /A f unioffertstrait»prttMo a ta affiUta
(S)tttortade'fiorcaUnlScriUorlp. «a. /O raW mi it <tc.
mW/lrtun*.
moan. usm. DF9 ~1lSICIBtiA. r. 1. t
1
l-J
0
AARON
l'at publié en (S2S.I.a
disparaissent; mais un documentpubliédans le i nel eanto figurato, qni
n" 17de la neuvièmeannée de la ùu'Mtamivi' | mort du prélat et ta modicitédu revenu de son
taie <MMilano (37 avril ml) noua apprend «anonlcatmirent plus tard Aarondansune situa-
qu'il était alors à Imola petite ville de l'État i lion peu prospère; car il se décida, en 1635, aIl
de l'Église,et sièged'un éveché, où 11occupaitla se faire moine de l'ordre déll Hiéronymites
place de chantre (on maître de chapelleet insti- (appelé ea Italie l'Ordine de' creeiferi ou
lutur des enfant»de chœur) à l'églisecathédrale. l CroiacMeri), dansle couventde Saint-Léonard,
Ce document est un acte dressé par le notairej à Rergame.Il en prit l'habitle \i man 1530, et
VincentGibetti de cette ville, en date du 15 fé- l'on voit dans une lettre qu'il écrivit le lende-
vrier 1621 par lequel les chanoines,après déli- main à son ami Giovannidel tago, maître de
bération, accordent à Aaron, pour tout salairo chapelle vénitien, que sa professionse fit avec
annuelde son service, et «ans Indemnitéde loge- beaucoup de solennité, qu'on loi rendit des
ment, J«tee «Rentres de froment (1). Il pafatt bonneurs inaccoutumés,et que les musicienset
bonide datte que, peu satisfaitdu résultatde la cbanteura qui assistaientà la cérémonielui té-
délibération. ce savant maître abandonna sa moignèrent de l'affection.Pour l'honorer, dit-
place de l'église d'Imola et se rendit à Rome il, et à causede l'amitiéqu'ils avaientpour lui, te
immédiatement après. Les munificences de mattrede ebapelle,ifetser Casparo et sesvingt-
Léon X, son goût décidé pour les arts, et la deux chantres exécutèrent des psaumes spez-
faveur que ce pape accordait an* Florentins, %agi et un dfag»iftcat <teMchœeK,ettot)t<w
tout faisait' entrevoirà Aaron un sort plus lieu- les antienne» en contre point, aussi bien qu'on
nsuxs mais la mort prématurée da pontife anraitpn le faire i Venise;puis te YeniCreator
renversade nouveau ses eapéraneta.Cependant lut chanté dès qu'il eutrevota l'habit.Il ajoute t
il ne tarda pas à se trouver dans une meilleure « Après les cérémonies je fus accompagnedans
situation, ayant obtenu, par la protection du • le couvent par monseigneurpatron (le supé.
chevalierSébastienMfcliele, un canonicatà ta « rieur), avec les «hantres et une partie de
cathédrale de Rimini, dont il était pourvu « peaple. Une somptueusecollationde pâtisseries
des MIS, ainsi que le prouvent le titre et !'<$• « et de confitures était préparée: et, sans que
pitredédicatoiredu Toscanello, publiédanscelte • j'en eusseété prévenu,on chantaà malouange
mêmeannée. « on madrigal a six voix (l). » Troisans après,
Il jouissaitencorede ce bénéficelorsqueparu- it écrivait au même « Je suis mieux que je
rent la éditions de ce livre publiéesen 1525 « n'ai jamais été; bientu et caressé; j'ai bonne
et 1529; mis il parait qu'il ne l'obligeaitpas à « vie et repos» je suislibre, et j'ai quelqueséena
résidence;car il était en même tempsmaître de «dans ma bourse (J). » Dans une autre lettre
chaPellede la maisonde son protecteur, le cite- il dit encore s « Voussaveaquelleétait m situa-
valierSébastienMichèle,prieur deSaint-Marcde « tion à Venise sil m'étaitsurvenuune maladie,
Venise,et vivait danscette ville,ainsi qu'onle voit fi j'aurais été «ansasile(3). » 11passaplus tard
par le titre deson livreintitulé Traltate delta du couvent de Bergàmeà celui de Padotw, puto
natura si della cognizione rfi tutti gli tuoni
loamon guak a vu portmoquatt sipiori
0) Bt pnrdlcUsmâicusnumstauntommet mon- (t) Far
,UmarUpradlctl, obtentopartlto per /atm quatuor miutclet eantorl,materCatparo,rxatttndl atpptUa.
attat ci «iifn«tt«de dondodicta D.PetroArm cariés qtuttm eentlduetaxtorf(M ad AottcrarnJ,n ami
Xrifnamttl«eprmUetBmentum,secl>UymmM&«n fH«oitato un vaftro a <H etort ia Ion»a ytaJa~t
aetndçnaninnalltdu pnutlmefuturadktot».Mro tpniatt mottoegnglamatit, coam Magnificat a dm
Jtm «Brio* eorttt XrtfrumenU, pretoqui promlsit ehort. et tiittt le aaH/om tu (oMrqNwto; cw» ehe
ta thon OMnisintéresseet cantu se oeemwn» tUttou MmharU enduto, toutebaieélu lorebètbaitatoin
aHtmnHvtftfaUtUperannum Indpindwntokatam Fiiutta dapot vm VentCreatorSHittus,««oti<(o fut
wtutmimfltotrit, ut «•!«««>•• *• Umencttutl- vatHo, ete.
tioM.quod *m factotœerpeltatltm psr rnemem ont* flnlto « emmtk, /M «««npoonatodot
nmrmâoUtotutçnoremhpatron*incasama tutti II
fintommmmrer aitaramparten wmtoewnon amtort e. parte delpapdo,«tonera OfpanmhUiU) unn
pe^KrtmdaiMelUgaturpenevcrareeomodoet forma
emmmotiiMprmterU»,et*ksperirmsmtmw«membelttssbna a/laUtme a tnmUmt»dl manapanlet confetti i
•ftriiarareperatk»mnum am etamabirto. dapolfucanttaomtmmdriam»Xi)asdx!Oti,<l<:ltim\e
Sortant1»UMo> detarlalloo»de la «leur de rargent aontapcrotticalii.tntaudtima.(Vojr.Uictdsrio ta rau-
et deprtidMdenréM.douqdejpiirBuprtdeSjInt-Mour •ict.clE.)
dm»wa Essaintr ta Marnâtes, et m totpoxm(joc (t) losto mgtlo«Vto <MM <)M<< Jeett. tôt arJYa-
111110,
de «
Mmenueromaine blelui peuprtt limalnlent d a retzato. àuonvteer* cm ripon, tUenet Qwlctetcutkr
•eUtrde Frann, cotéen «SU4 4 livratonnai» » «ou» itttona.(UM.)
et 4denlen quirépondent i tu rraoa denotremonnaie, (a)fol sapetetene queltoekt ttrtwUa ai prcttnte
H*Rtz*mniirel'defroorat MtoMét4Aaronrepréwi»- tutvevç « ml fusse renWq ana mafattb.xtrta an~
MMIf otaalourdiHii 1
«ntiaNi-nvalsànuclde»wfranœ ramlngo.(IbldJ
AARON ABADIA s
b «toi de Venise.On ignare l'époquede la mort mtuieo Pietro Aron florentine, nette qmU,
d' Aaronjmaison«ail qu'il vivait encoreen tM5, dopo le laudi, la origine, la définitions, et
car il publia dans cette annéeson Luddurto in la divisione délia mutica, con esattisttmo
Nutica, C'e«t donc entre cette date et tsoa et agevolissimo trattato «' integna tutto
qu'il cessa de vivre; car la dernièreéditionde gutllo, cht alla praltca del cantate et del
mu TaeaneUo in Mutica publiéeprécisément comportecanti et a dtamiteperfeHoiMUie»
dans cette année 1562, porte au frontispiceces è necessario.Con F aggiuntafat ta daOfautore
mots Con t' aggiunta/alla daW autore stesso steato, innaml cfte moriste. 3° Trattato
innanzi chemoriste (avec l'additionfaitepar délia natura et coynitionedi tutti gli titonl
l'auteurlui-mêmeavant qu'il mourût). Lessoins* di eanto figurato non da altrui pi-U scritii,
qu'ilavait priapour lesprogrèsdeiamusiqne,et la composaper messer Pietro Aaron, musicofio-
réputationdont jouissaientsesouvrages,lui pro. rentino, eanonieo in Rimini mautro di tasa
curèrentl'honneur, unique parmisea contempo- del rêver, et magnifleo cavalière hierosoli-
rains, de voir «on portrait placé dans la galerie miiano messer Sebatliano Michèle priore da
ducalede Florence, pris de ceuxdes musicien» Venetia. lmpresso in Vinegia, per mautro
les plus célèbresdes temps antérieurs.Ou a de Bernardino Yilali, 1 525,petit in-fol. La Borde
lui les livresdont voicilé» titres t° I Ire Abri citeune deuxième éditionde oe livre, qui aurait
delP Istitu&ionearmoniea, stampati in Bolo- été publiéeen 1627, in-fol. Je la crois sup-
put net 1516 da BenedeU*di Eltore in-4". posée.4" Lucidario in ttnsica di alcune opi-
Cevolumeest composéde 62 feuilletscliilfrés nioni antiche et moderne; Venise, 1545, in-4».
d'un mi coté. Jean-Antoine Fliwninlo,amt de Ce livre contient des éclaircissement»sur quel-
l'auteur, traduisit ce livre en latin, et publia ques difficultésrelatives à la théorie de la mu-
sa versionson» et titre Ubri très de tnslttu- sique, particulièrement en ce qui concerne les
tione harmonica, edlti a Petro Aaron, Ho- proportions,a» Cotnpendioto di molti dubbi,
renilno; faierprete Giov.Ant. Flamlnio Fora- tegrtU et tentense, intorno al eanto ferma
corneUensl.nononix, 1618, peUt ta-4*. Cet et ftgurato, da molti eceellenli eonsumatl
ouvrage lit naître une vive contestationentre muicl dichiarato raccolte daW excellente et
l'auteur et Gafori, qui y trollvalt des fautes teiensato autore fratre Pietro Aaron, àelC or-
gravesen grand nombre. L'objetde la dispute Une de Crosackieri, et délia inclita dUà di
ilait la divisionoes tétracordeadans les genres Flrense. Jn Milano, per &ov. Antonio da
diatonique chromatiqueet enharmonique;dis- CastigUone,ln-ti0 (sans date)(1). Les ouvrages
putes raines qu'on agitait volontiersdans ces d' Aaronont encore aujourd'huiune assez grand»
temps anciens, et qu'on assaisonnaitd'injurea valeur historique; la doctrine qui y est exposée
réciproques. La cause d1Aaronfat soutenue est puisée en grande partie dans les œuvres de
contreGaforipar Jean Spataro et NicolasVite Tinctoris.
(voyezces noms), et des pamphlets, deveaus ABACO.(£vmuste-Feuceobi.), ne h Vérone
très-rares, furent échangés à cette occasion. en 1Û02,fut directeur des concertode l'électeur
Longtempsaprès, Aaronest revenusur ce sujet Max. Emmanuelde Bavière, et mourut dansla
dans le secondlivrede son Iveidario (page10); soixante-quatrième année de son fige, le 26
il y fait une critique vigoureusedes argumenta février\7ïG. Il a publiécinq œuvres de musique
de son adversaire. 2" Toscanelloln Huslcadi qui ont tous été gravés à Amsterdam, savoir
messer Pietro Aron fïoretMno canonico in 1° douze sonates pour •violonet basse, Sn-4"
Jtimini. ln Vlneggia, 1523, petit ln-(ol. C'est oblong; 2* dix concerts à quatre pour l'église;
le meilleurdes ouvragesd'Aaroa. Les règlesdu 3° douxesonates pour deux violons, violoncelle
contrepointy sont mieuxexposéesque dans les et basse; 4° une sonate pour violon et basse;
autreslivrespubliés avant ceux de Zarlino. Il y £.'six concerts pour quatre violons alto. bas-
en a d'autres édition» publiéesen 1623, 1529, son, violoncelleet basse.Son œuvre quatrième
1530et U62 toutes imprimées&Venise, petit a été arrangé pour la musette.
in-fol. Dans l'édition de 1539, Impriméepar ABADIA (Natale), compositeurdo musique
MarcliioSessa, on trouve, après le secondlivre, ecclésiastiqueet théâtrale, né à Gènes le lt1
une addition {aggiunta) fort importante con.
cernant l'usage du bécarre et du dièsedans te (l)J'aifaituneerreureoniMtraNfr,en dlttnt d«nila
tonalité an plain-chant. l'édition de U6î ira- preroltreé de
dition la BiographiewrfMMrffe d» JMt-
( dm»,nmc'«t le CompaOUto quia 4Mtr<dntttù M»
primée à Venisepar DominiqueKicolini,peliL par EbmlaioiJe ne coomluaUpu alorsle premttr
io-fol.,est la dernièrede ce livre. Elle a poar ouvrage d'Aiiro», niMartini,ni Fortel,
quen'Indiquent
titre Toscanello. osera delt eccellentisstm- > niUchtenthal.nxcopW reneor<te«eux-el
1.
4 ABADIA– ABÉtARP
mars i"9J, a fait ses premièresétoiles musicale* talents d'Abailard. (I avait fuit les paroles et l>>
sousla directionde P. Haimondi 11les lormina chant de plusieurs chantons dont le sujet était
dans l'école de L. Cerro, son compatriote.On ses amours: il les chantait avec goût. Bientût
connaît de lui une messe à trois voix, une autre répétées en tous lieux, elleseurent une vogue
il quatre, avec orchestre des vêpres complètes extraordinaire,llélojseelle-mêmenous apprend
et quelques motets. Pour le théâtre, Il a écrit quel lut leur succès, par ce passaged'une de ses
un opéra boulfe intitulé l'Imbroglione cd il lettres < Quand,pourvousdélasserdes travaux
Castigamalti, et en 181»il a donné au théâtre « de la philosophie,vouscomposiezen rimesdes
di S. Agostino, a Gêne», le drame qui a pour » chansons amoureuses, tout le monde voulait
titre la Giannina di Ponlieu ossia la Villa- « les chanter h causede la donceurde leurnié-
nella d' onore. « lodie. Parelles monnomse trouvaitdans toutes
ABAILAIID oo ABÉLARD (Pihhif.) « lesboochrs, les placespubliquesretentissaient
célèbre par «es talents se* amours et «esmal* « dunom d'Hélolse.» {Lettresd'HéloUeetd'A-
heurs, naquit en 1079 ait Palet, petit bourga battant, traduction nouvelle par le bibliophile
pen de distance de Nantes. Doué d'un esprit Jacob, page 131 dans la Bibliothèque d'6-
vit, d'une imaginationardente, d'une mémoire lue.) Ces chansonsamoureuses n'ont point
prodigieuseet d'un goftt passionnépour l'étude, été retrouvée jusqu'à ce jour elles ont donné
il possédatoutes les connaissancesde ces temps lien à beaucoup da conjecturescontradictoires.
barbares, et créa cette philosophie scotastigne L'abbé Diibo* a cru qu'elles étaient en langue
qui aemblaltalors renfermer toutes les sciences, vulgaire (UisMre de la poésie française,
et qui fut si longtemps un obstacleaux progrès page 114); Lévequede la Ravallièrea a repoussé
de l'esprit humain. A la rhétorique, a la gram- cette opinion (de l'Ancienneté des Chansons
maire et à la dialectique, il avait ajouté l'étude françaises, danslesPoésiesdu roy de Navarre,
de ce qu'on appelait <le son temps le quadri- tome I, pages 206 et suivantes), se fondantsur
vlum, c'est-à-dire l'arithmétique,1a géométrie, («qu'il n'a trouvé aucun vestigede ces poésies;
l'astronomieet la musique. Il possédaitparticu- ce qui- est peu concluant, car ce qui n'a point
lièrementla théorieet la pratiquede cette dernière été trouvé dans un temps peut être découvert
twtence.Dès l'agi! de vingt-deuxans, sa répu- dans un autre. Lévequede la Ravalière parait
tation commesavant et commehommeéloquent d'ailleurs être dans le vrai lorsqu'ilsoutient que
effaçaitcelledes plus,habiles professeurs et son les chansons d'Abailardétaient en langue latine.
école élait devenue célèbre. Au milieu de ses M. Lerouxde Lincy, qui partagenette opinion,
succès, il vit Hélo!<e, nièce de Fulbert, cha- l'appuie par cette considération qu'Abailard
noine de Paris l'aima la séduisitet l'enleva. Il montre en ses écrits trop de dédain pour le*
la conduisiten Bretagne, oh elle accouchad'un langues vulgaires, poursupposerqu'il eut re-
1119 qui ne vécut point. Aballanl proposa alors à noncé dans ses poésiesamoureusesa la langue
Fulbert d'épousersa nièce en secret; celui-ci y de Virgileet d'Ovide, et se fut servidu français
consentit, ne ponvant faire mieux, mais il di- encore an berceau. (Recueilde Chants histori-
vulgua cette union Hélolso, sacrifiant sa répu- ques français, Introduction, page vi. ) Une
tation aux volontés de son époux, la nia avec découverte récente semble d'ailleurs donner
serment. Fulbert irrité la maltraila, et Abailard, gain de cause à cette opinion;car M. Charles
pour la soustraire à ses mauvais traitements, Greith pasteur à MœiNcUwj I près de Saint-
l'enleva une seconde fois, et la mit au couvent Gall,a trouvéa Rosne,dansle mnnii.«ciitI.XXXV
cI'Aflllllteuil.Le désir de se venger conduisit de la Hihliothèqiiodu Vatican volume in-8"
alors Fulbert à une action atroce des gens sur vélin, du XIII* siècle,qui provientdu fonds
apostés entrèrent la nuit dans la cliamliro d'A- de la reine Christinede Suède, six complaintes
bailardet lui firent subir unemulilationintéme. d'Abailard en langue latine, avec le chant en
Cet attentat fut bientôt connu et son auteur notation neumalique, qu'il a publiéesdans un
décrété, exilé, dépouillé de ses biens; mais le recueil de pièces intéressantesintitulé Splclle-
bonheur d'Abailard était détruit pour toujours. gium Vatknnum ( Krauenfeld 1838, in S"»
Il alla cachersa liante à l'abbayede Saint-Denis, pagea 121-131). M.Greith pense que ces com-
qu'il ne quitta que lorsqu'il fut nommé abbé de plaintes (planctus) «ont des allégories sur les
Saiut-Gildasaudiocèsede Vannes.Il finitpar être amours Infortunéesd'Héloïseet d'Abailard.Quoi
simple moine à l'abbaye deCluny, et mourut qu'il en soit, ces cliants, qui ont pour titres:
au prieuré de st-Marcel près de Chalon-sur- l" Plancitis Dlnx JllUeJacob; 20 Planclu»
Saône, le 21 avril 1U2, Agéde soixante-trots Jatob super fillos sma; 3° Plantim vityi-
ans. Nousavonsdit que la musiqueëtait un des num Israelis super filiam Jfphlm Galadllxi
AB(ÏLA(U>– ABBÉ S
4» Plancltu Israël superSamson; &•Planetus sistent en quatre livres de Psaumes à quatre,
Davidsuper Abner; 6° Planclut David super huit, douzeet seite voix (Rome,Mascara" 1030
aaul et Jonathan; ces chants, disons-nous, a HS35);cinq livres de Motets à deux, trois,
dont l'étendueest longue, ne paraissentpas être quatre et cinq voix (Rome, Grignant, 1830 à
tes chansonsd'Abailard qui furent populaires, 1038); trois livres de Vesses a quatre, huit.
car leurton est sombre,ainsi quel'indiqueleurs douze et Mise voit (Rome, Mascardi, 1038 à
titres, et rien n'y rappellela gracieuseet siidui- Apres la mort d'Abbatini, son élève Do-
1050).
sintu Héloï«e.On a misen doute qu'Aballardait miniquedelPane a fait imprimer ses Antiennes
composéla musiquede tes chansons;Hawlinson vingt-quatre voix, c'est-à-dire douze ténors et
et de Laulnaye éditeursde ses œuvres,pensent douzebasses ( Rome,chez le successeurde Mas-
<iu'illes a composéessur des mélodiesconnues ctirdi, 1677).La plus grandepartie des œuvres
de son temps; mais le passagede la lettred'Hé- d'Abbatiniest restéeInéditedansles archivesde
toiserapportéprécédemmentsuffitpour démon» Saint-Jean de Latran, de Sainte-Marie-Majeure,
trer que son amant était à la fois l'auteur de la i deSaint-Laurent-in-DamasoetduNom-de-Jésns.
poésieet du chant (. qua pro nimiasuavitate Ces«uvres se composent,savoir à' Antiennesa
tam diclaminis, quant cantus, (uum in ore vingt-quatrevoix douze soprani et douze con-
omniumnomen tenebant, etc.). D'ailleursla tralli de Messes,Psaumes, Motets,et de répons
découvertefaite par M. Greith des six corn- à quatre, huit, douze, seize, vingt-quatre et
plainlesd'Abailard, avecleurs mélodies,prouve quarante-huit voix. Le P. Martini, dans Racon-
que cet hommeextraordinairea cultivéla mu- troversemanuscriteavecThomasRedidoSienne,
sique aussi bien que les autres scienceset arts. sur la résolutiond'un canon d'Animuecia, cite
ABBATEZZA (Jean-Baptiste,)ne à Biton- des discours académiquessur la musique, com-
lo, dansla Pouille,verale milieudu dix-septième posés par Abbatini, lesquels furent prononcés
siècle, a publié nne tablature pour la guitara, dans les années 1C65 ric, 07et 68 ces discours
sousce titre Ghirlandadl varUflorl,ovvero sontrestés en manuscrit.Abbatinifut aussiau.
intavolaturadi ghUarra spagnuola, dove elle teur d'une partie du grand ouvrage de Kirclier
da se slesso ciasevno potra imparare con Intitulé Mvsurgla, ou du moins eut beaucoup
graudlssima facilita e brevllà. In iJilano, de part aux recherches qu'exigea ce travail.
oppressa lodovkoUonsà, 10 pages in-s" obi. Alacei(Dramaturgia) nommeaussi ce compo-
(sans date, mais vers t090). On ne connatt siteur comme auteur d'un opéra intitulé Del
aucuneparticularitéde la viede ce musicien. Haie in Mené, lequelauraitété représenté vers
ABBATliVI (AntoineMabik), compositeur 1651.
de musiqued'église, naquit en 1(95, àTifurno ABBÉ (JosEPH-BAnNABÉ Saikt-Sévik, dit),
selon quelques auteurs, et à Castellosuivant violoniste, naquit le u juin 1727, à Agen, où
l'abbé Baini (Memorie storlco-crUlche della soit père, Philippe-Pierrede Saint-Sévin,et son
vita e delle opère di Glov. Plerluigi da Pa- onclePierre, étaient maîtres de musique des pa-
lestrina, t. II, n. 477). Au moisde juillet de roissesde la ville. Pour remplir leurs fonctions,
l'année1626 il fut nommémaîtrede chapellede ces altistes étalent obligés, suivant t'usage de
Saint-Jeande Latran; il occupa cette place jus- leur temps, de porter le petit collet de là leur
qu'aumoisde mai 1628 époqueoù il passa à est venu le nom d'Abbé ou de l'Abbé, qu'ils
l'églisedu Aom-de-Jésus. En 1645,la place de ont ensuite eonservé après qu'ils eurent quitta
maîtrede cliapellede Sainte-Marie-Majeuro étant l'Églisepour entrer tous deux à l'Opéra en qua-.
ilevemievacante on la lui confia mais il l'a- litéde violoncellistes,dans l'annrc 1727.Le jeune
bandonnale 5 janvier 1040.Peude tempsaprès, Abbévint rejoindre son père à Paris, le i no-
il fut élu maître de Saint-Laurent-in-Damaso; vembre 1731, à l'égode quatre ans. JI ne tarda
le 28 septembre1049 il retournaà Sainte-Marie- pointà commencerl'étude de la musique, et ses
Majeure,et resta jusqu'aumoisde janvier1057. progrès furent si rapides, qu'en 1739 il obtint
Il passaalorsau servicede Notre-Damede Lu* au concoursune place de violoniste&l'orchestre
relie, et y resta plusieursannées. Deretour à de la Comédie française,quoiqu'il ne fût âgé quo
Home,an mois de mars 1672, Il rentra pour la de douze ans. L'année suivante, le celèbre vio.
troisièmefui*à Salnle-Marie-Majeure, et en di- loniste Leclair le prit sous sa direction après
rigeala chapellejusqu'en IG77.Alorsit demanda deux années d'études sous cet habile maître, il
sa retraitedéfinitive pour aller mouriren paix fut reçu &l'Opéra le 1" mai 1742. Déjà il s'é-
à Castello.Il cessa de vivre, en effet, dans la tait fait entendre avec succès au concert spiri.
mêmeannée, à l'Agedo quatre-vingt-deuxans, tuel. Il y joua des solos jusqu'en 1750. Après
Lesicuvres impriméesde ce compositeurcon' \inj;t ans de service, il se retira de l'Opéra; mais
4 ABBÉ ABEL
«n'obtint point depension, quoiqu'ily eût droll i ABDAIXAH-lBIV-UHALEDOtJN.ro».
i IBN-KHALEDOU» (AmiMtt).
d'après les ligtevento, parce quel-administration (bhs-oauh),écrivainper-
te considéra«mine trop jeune pour jouir de1 ABDULCA1MR
eau sur la musique ddont
ontl'ouvrago
l'ouvrage roanusorit
manuscrit
ce»avantage.U a publié de sa compositionhuit sanaur la musiqne l'nnivenitAdo
de l'noi,enité
do
«om« «Je Sonates et de ïWm pour te violon. esist.,dlUlS existedansla la bibliothèque
citédanslecatalogue de cette bi-
Vers 1783, il mretira dan» une jolie habitation 1 I<eyde.Il est
1 bliothèque(Catal.Ilir. tamhnpressor.gvam
qu'il possédaita Maisons, près de Citarenlon Vnlvertit.iMgdunO'
llynjoorot en 1787. Cette maisona appartenu manuscript.Bibl.publ.
p. 453,n. 1061 }, souscetitres
nlostardaMartta.cbauteor dal'Opéra-Comique. Batavx,
ABBEY (iom), «acteurd'orgue» distingué,
estné*Wllton, dans le comté de Nortbarapton,
le 22 décembre1785.Des «a jeunesseil fut placé
dans la manufactured'orgues de Davis, alors
renommée; puis il entra cbos Russec, autre Traité des objets de modulations, en /ait
facteurde méritequi mourut à l'âge de quatre- de chants et de mesures.
lut
vingt-quatorzeans. En 1826, M. AJibey ap- ABEILLE (tows), pianiste, compositeur
dont et directeur de* concertsdu duc de Wurtem-
pelé A Pari» pour l'exécution de t'orgue son père
Sébastientnrâ avait conçu te plan, et qui fut berg, naquit vers 1765,k Bavreulh,oii
mis à l'expositiondes produlta de l'industrie était au service du margrave.Il n'a dû non
nationaleen 1827.Ce fut lui aussi qui exécuta double talentde compositeuret de virtuose qu'à
la son travail assidu et aux eliefe-d'œuvre dea
l'ofgue à clavier expressif qu'Érord lit pour
a la grands m»Mresqu'il avait prlll pour modèles;
chapelle des Tuileries, et qui fut détruit non enfance il
révolution de 1830.Ayant établi lui-même une car II avait peu de génie, et dès
et sa mu-
manufactured'orgueaà Paria, H. Abbey. outre avait élé livréà lui-même.Ses opéras
et ont ou du succèsen Alle-
quelque»orgues pour des amateurs artistes, sique Instrumentale
a construitdesorguesde chœur, pourl'accompa. magne ils sont agréables,quoiqu'ilsmanquent
à Il a publiéles compositionssui-
saunent du chant, à Salnt-EUenne-dn-Mont, d'originalité.
4 vantes pocr tBcn*!iT, 1- Poésies mêlées de
Satot-Eostacbe,à SeinMSicoIas-des-Cuamps,
2* deuxième
Sainte-Elisabeth,a Saint-Tliomas-d'Aquin, 1 Hubner (Stuttgard, 1788,in-8»)}
in-8«);
Saint-Médard..églisesde Paris, à la cathédrale partie de cet ouvrage(Stutteard, 1793, 4°
et à l'eglfaeSaint-Jacquesde Hein», à la cathé- S> Idylles de Fhrlan (Heilbronn, 1793);
des
draiede Nantes,à celle d'Évreux, à la cathédrale Chant ou cantate pourlemercredi Cendres,
œuvre on*H>me
et a l'église-Rotre-Damede Versailles, enlin avec accompagnementde piano;
à négligede Llmay. près de Mantes. C'est le (Augsbourg, 1798);8° t Amouret Psyché, opéra
le
mêmefacteurqui a fait des orguesde tribunes, ea qllatre acles, arrangépour piano (Augs-
et petites, à Menilly, à SainWUroi* bourg, 1801);0- les plusjolies chansonsqui ont
grandes
de paru a Stuttgarddepuis1790,misesen pot-pourri.
<l'Antto, au collègede Henri IV, à l'église
us mako. 7"Quatresonatespour le clavecin
Beau",à ta chapelle Saint-Denis, à la chapelle won ;8«unesonateet neuf varia-
d'Olivet d'Orléans et à «tint-Marceau, de la (Heilbronn, 1789);
de MoMrtpour le clavecin
mêmeville, au collègede Caen au couvent de la tions dans le goût
pourle forté-piano
9*fantaisle
congrégationde la Mère-Dieu,à Paris, à celui ( Heilbronn,1700); le clavecin, en si
desgffiursde la Charité,rue du Bac, au couvent ilbid.); 10. concerto pour
5 1793); 11° grand
de la Légiond'honneur, à la chapellede la rue bémol, op. (Offenbach.
en rd à quatre mains, op. « (Oflen-
Barbette, a celledo couvent de Cbâlons, à la concerto
de Versailles, et plusieurs badi, 1793); 12°grandtrio pour le clavecinavec
chapelle de l'hospice
du Sud. Enfin violonet violoncelle,op. 20 (Offenbach,1708);
pour le Chiliet les lies de la mer et avecclavecin (1800)$14°
M. Abbeya construitles grandes orgues des ca- 13. Chants élégies en 1810}15° po-
thédralesdela Rochelle,de Rennes, de Viviers, Pierre et Annette, opérette 10°
< de Tulle, de Cl«atons-sur-Marne, d'Amienset de lonaises pour piano-forté,n° 1 (Leipsick);
aussi des à beau- valse en forme de rondeau, pour piano, n" i
Bayeux. il a (ait réparations
d'orgues de Paris et de la province. C'eat et 2 (Leipaick).On trouveà la Bibliothèqueta-
coup un Miserereà grand chœur,en
à ce mente artiste qu'on doit l'introduction du périale, à Paria, Vm 320),composépar
mécanismeanglais,et de la souffleriede Cum- partition manuscrite(n°
mu» dont la facturedes orgues françaises. Ses tAbeille.
sont bien terminés, et l'harmonie de ses ABEL (CuBon-Hraw),musiciende chambro
ouvrages
est en satisfaisante. <i la cour de Hanovre,naquiten Westpnalie,vera
jeux général
ABEL ABKLA T
|) paraisasit calme, ria n'annonçaitqu'il fût ville, au nombra de e00 chanteurs, ta direc-
souffrants ilavait assisté au débutd'une canta- tionde cette masse choralefutconOéeM. Adam.
trice à l'Opéra.Adix heure», il «eretira, rentra Cet artiste fut signalécommeun jeune homme
«he* lui, et le lendemainmatin,a mai 1856,on de talent dans le n' 14 dela Gatetie générait
le trouva mort dans son Ut.Aprèsson décès,on a de Musique de Leipsick,en 182», à l'occasion
d'ua recueilde 12 danwsearactéristiquespour le
Imprimédes notes qu'il avaitjetées la la bêtesur
sa vie, et, pour compléterle volume,on y a ajouté piano,qu'il venait de publier. Plus tard it a pu-
un choix d'articles qu'il avait publiés dans 181 bilédesvariationsbrillantespourle mêmeinstru-
journauxsur la musique.Ce volumea pourtitre ment mais c'est surtout commecompositeurde
Souvenirs d'un musicien. Paris, Michel Mvy citantsk quatrevoixqu'il s'est fait connaîtreavan-
frères, 1857, in-12 de266 pages. tageusement on cite particulièrementavec éloge
ADAM (Ouates -FWSefcuc),organisteà ses ouvrageseui vanlsence genre»i°Sixlieder pour
Fischbacbprèsde Bischosswerda,est né en 1770 soprano, oontralto. ténoret basse op. 4 j Dresde,
2° eines
àZadet, près de Meissen.On a de lui s1°Six Rotter. Gedicftte lebendigen (Poé-
piècesd'orgue, Meissen(sans date). 2° Citants sies d'un vivant) pour chœurd'hommes op. 6
ibid. – 3»Sixcllaotapourquatrevoixd'hommes
pour quatre voix d'iionunes(ibld.). 3" Boum
danses pour le piano; Leipstek, Breilkopfet Leipsick,Breitkopfet Haertel.
Hœrtel.4"Sixchantsà quatrevoix, op. 4, Ibid. ADAM ( Joura-Ascom), directeurde mn-
ADAM (J(jui-SaéoratLS),musiciende«liam- aique militaire et compositeur,est né &Vienne,
bre à la courde Dresde,est né le 1" juillet1792 le 22avrit 1817, et a toujourscontinuéde résider
à Taubenheim, près de Meissen. 11«'est faitit dans cette ville. Son père était un fabricant de
connaître par les ouvrages dont les titre» sui- produits chimiques.Aprèsavoir étudiéle violon
vent. 1° Dix variationspour le piano, sur l'»ir sous la direction de Joseph Tecblinger,l'harmo-
allemand Liebes àtaedehen Atoïasoa G8d- aieet la composition chez JoachimHoffmann
sclie.– rSer Itutige Klavlerspieler ( Recueil il tht nommé en 1846chef de musique de la
de quarante-huitpièces, consistanten diverses garde bourgeoise de Vienne, et deux ane plus
la nationale.
danses, dont quelques-unesà quatre mains, tard il eutle même titre dans garde
et douzevariations) ibid. – 3*Six piècesfaci- Sa musique d'harmonie militaire, au nombre
les fuguéespourl'oraue ibid. 4° Kune und d'environ 60 œuvres, a beaucoupde succès ea
leichle Gesxnge suro Gebrauehebelm Gotta- Autriche particulièrementà Vienne.
diensleund bel Singvmgxngen (Chantscourte ADAMBERGER (Joswa), connu aussi
et facilespour l'usage des dimanches, etc.. à sous le nomitalien Adamonti naquità Munich
H une place gratuite au
quatrevoix; ibid. 6° La Cloche,de Scbillor, le 6 juillet 1743. reçut
avec accompagnementde piano, ibid. séminairedo cette ville, et y étudiales sciences
Valeslse chargea de lui
ADAM(JsAK-GGoaac), organiste à Meissen, et la musique. En 1766
vers 1820,s'est faitconnaîtreparquelqllescom. donner des leçons de obant; après avoir passé
de cet habilemattre, ilfut placé,
positionsestimable;,parmi lesquelleson remar- six ans auprès
commepremierténor au
que Des préludesfugueset facilespourl'orgue, à sa recommandation,
Meissen,Gôdsche. – Douzevariationset une ta- théâtre de San-Benedetto,à Venise, en 1762.Il
guepourl'orgue,sur le thème i Dm KSnigsegne y obtinttant de succèsqu'il fut appelédans plu-
Golt, op. » Leipsick,Holmeister. – Six petites sieurs autres villes d'Italie. Ce fut alon qu'il
fuguespourl'orgue,op. 9 tepsick Brcltkopfet changeason nom d'Adamberger contre celui d'4-
Hartel. Suites de chant pour voixseuleavec damonli. En 1775 Vatesi fut appeléà Vienne
ace.de piano;Meissen GSdscbe.Adam publié pour y chanter à l'OpéraItalien mais, la cour de
aussides thèmes variés, des danses et d'autres Bavièren'ayant pointvoululuiaccorderdecongé,
bagatellespour le piano. il envoya Adambergerà sa place. La qualité de
ADAM (C. Ferdinand), est né en Saxevers sa voix et son talent de chanteur plurentsi bien
1810,eta faitvraisemblablement aeaétudesmu. aux habitants de Vienne qu'il obtint un engage-
sicales&Dresde où II t'est fixé commepmfes- ment fixe. Cet habiteartiste mourut à Vienne,
Murde piano et de chant. Il y dirige aussi une le 7 juin 1803, à l'âge desoixanteans.
société de cbœund'hommes, qu'ondésigneenAI. ADAMbR. On a gravé sous ce nom douze
chezMollo.
lemagnesousle nomde Liedertofoi. Unegrande menuets pour le piano, à Vienne,
fête de chanten chœur donnéeles25 et 26août ADAMI DA BOLSBNA (Auras*), mat-
1847,ayantréuniles sociétésde Culditt,Grimma, tre de la chapelle pontificaleet de l'Académiedes
nom
Gerinynralde, Heiniclien, MltweHa.Rocttlitx, Arcadesde Rome, oùilétaK-désignésousle
Waldbelmet Leisnig,danscette dernièrepetite àoCarielo Piseo, naquit à Romeau mois d'oc-
biocr. mnv. DU hvsigiieks. T. i. 2
18 ADAMI DA BOSLENA – ADAMI
tobre 1663. Il fut d'abord au service do cardinal car, au tometroisièmede sa bibliographiede la
Ottoboni qu'il quitta pour la placede mattrede musique (p. 199), il te fait mourir à l'époque
ebapelle du pape. Il mourut le 22 juillet 1742, indiquée par Forkel et an quatrième volume
dans la soixante-dix-newfèine annéede son Age. du même ouvrage(p. 30), il indique la date
On a de lui s Osservationiper bon regolare véritable de son décès.
il cero dei cantori délia, cappella ponte/icia Adamis'est faitconnaître dans le monde mu-
tanto nette /untioni ardinarte che straordi- sical par deux,ouvrageaqui ne manquent point
narie; Borna, per Antoniode Rasai, 1711,in- d'intérêt. Lepremiera pour titre Vernuuflige
4*.On y trotte les biographie*et les portraits de Oedanktn über den dreyfachen Widerschalt
douze maîtres de la chapellepontilicale.Cetou- vont Eingange des Aderbachlschen Steinmt-
vrageest trèa-rare. des im Ji'cmgnich Btchmen ( Réflexionspur le
ADAMI (Eaw»T.D*«nH.),néàZduny,dans triple échod'Aderbach à l'entrée de la forêt do
le grand-duché de Posée, le 1»novembre 1710, Stein, danAle royaumede Bohême); Liegnitz,
reçut les première» leçonsde mualque d'Abra- 17&0 ln-4".Ledeuxièmeest intitulé Philoso-
ham Lungner; ensuite il formason talent sous phisch musiMiiche Abhandlungvon demgOlt-
la direction du diantre Contentaspour le chant, lichseftoeneder Cesangsweitein gelstt. liedtrn
de Frendel pour le piano, et de l'organisteZac- bel O/fentUckenGoltc.Jieast (Dissertation phi-
cliao pour la composition. Adami, destiné par losopbico-musicalesur les beautés sublimesdu
«on père à être on artisan, mais passionnément chant dans les cantiquesdu servicedivin); Leip-
entraîné vers l'étude du lettres et des arts, fut sick 1765, in 8°. On a aussi dAdami une can-
redevableaux sollicitationsde Gnnther de la tate publiée en 1746, une autre en 1746, et il
permission qu'il obtint enfin de sa rendre au a laissé en manuscritquatorze cantates de noces,
gymnase de Thorn. Là il «ni une place de cho- sept cantates pour diverses circonstanceset six
riste, dont les émolumentslui facilitèrent les cantates religieuses.
moyensd'achever ses études.Lorsqu'ilent'atteint ADAMI (AKtoute-Pntuwe), littérateur,
l'âge de dix-neuf ans une place de corecteur naquit à Florence,d'une famillenoble,vera 1730,
lui fut offerte à Strasbourg, et il t'accepta. eatra dans lacarrièremilitaire, et cultiva les let-
Le comteDonna WartenbergLeislenau à qui tres et la philosophie.En-récompensede ses ser-
il avaitété recommandé,lechargeapeu detemps viceset de son mérite, le grand-duc de Toscane
après de "éducation de son fils.En 1736Il partit le nomma chevalierde Saint-Etienne.Une mort
avecson élève pour Kœnigsberg et visita l'uni. prématurée t'enteraà sa famille et à us amis à
versité ensuiteIl vécut dansla maisondo profes- la On de l'année i7ei. Il s'est fait connaitre par
seur Giinlher,et se liad'amitiéavecThomson.En divers ouvragesd'histoire, de philosophieet de
173»ilquittaKœnigsberg,et se rendità Kaunltt, Mtlérattfre.11n'est cité ici que pour un volume
où on lui offraitune place de eorecteur.Il s'était intitulé i Poésie con una DUsertazione sopra
déjà misen route poor s'y rendre, lorsque tout la Poesia dramnmtica et mimicadel teatro;1
à coupHchangea d'avis, et serendit à Jtena poury Florence, 17&&, ta-8".Il traite dans cette disserta-
terminer ses études Idéologiques.Il y suivit les tion de la musiquethéâtrale.
cours de Beusehner, Raclienberger,de Ham- ADAMI (Vuutieb), maîtrede clarinette, nd
berger et de Stock. Deux ana après on fêtera vraisemblablementdans le Piémont, a fait lm-
au grade de maitrees arts, et t'année suivante primer une méthodepourson Instrument, à Tu-
il retournadans sa ville natale pours'y exercer rin, chez les frèresReycend. Je suis tenté de
à la prédication. En 1743il fut nommé corec- croire que le nomde famille de ce musicien est
teor et directeur de musique à l'écolelatine de Vinatter, et qo'Adaml n'est que le prénom. Je
Landshnt. 11occupa ce poste jusqu'en H57, où le cite d'après la bibliographie de Lichtenthal
il t'abandonnapour celui de pasteur de Sorgeet (t. IV, p. 178).
de Kœninehen dam la Prusse méridionale.De- ADAMI (Hmi-JostÂt) rédacteur de la
venu pasteur de Felckneen 1760,il sedémitvo- partie musicaledansla Gaulle des théâtres de
lontairementde sa place en 1763,etfut endernier Vienne, est né danscette ville le 16 décembre
lien appelé comme pasteur à Pomraerwitz, près 1807.Après avoirfaitses études danstes collèges
deNeostadt, dans la hante Slléaie, où Hmourut et à l'université de Vienne, il rat destiné à la
le 19juin 1706. Forkel dit (Allgem. IMler. der profession d'avocat;mais son goût exclusif pour
»fusUitp. 147) qu'Adami mourut à Landshut la poésie dramatiquele détourna de cette car-
en 1768 fi a été induit en erreur sur ce point; rière. Il publiadansles journaux et dans les al-
mais Lichtenthal est tombé dans une inadver- manachs poétiquesun nombre considérablede
tancebien plus singulièreà l'égarddecet écrivain, petites pièces, écrivit des livrets d'opéra, et
ADAMI ADDISSON 19
surtout un grand nombred'articlesde critique de los instrumentas. Posturas delvioUnper
musicaledansla Gazelledes Théâtres de Tienne todos loi tonos y formation deellos, con o<ra«
(Tkeater Zeituno), jusqu'en 1847, puis dans cosas muy utiles (Documentspour l'inatruction
la Omette de Vienne, dam La Presse (Die'e1 des musicienset des amateurs qui veulentsavoir
Presse) en 1846 et enfindans le Oftdeulsche l'art de la composition. Dans cet ouvrage, on
Pos(, m1850. La critiquede ce littérateura peu traite du contre-pointsur une bassejusqu'à sept
de profondeur,et l'on voit que ses connaissance»j parties, sur te clientjusqu'au même nombre de
technique*sont insuffisantespour la taclie qu'il j voix, et du contre. point librejusqu'à huit, avec
accomplit. des exemplesà doiutevoU,lesquellesfuguententre
ADAMS (Toojjas), né en 1783,étudia la elles; divers soloset duos; des fantaisiesà trois
musiquesous le docteur Busby,jusqu'à l'âgede et à quatre différentssujetset contre-sujets,avec
on«eans. En 1802 il fut nommeorganistede la la manière d'y répondre diversesespècesde ca-
chapelledo Larobeth,à Carliste,et conservacette nons et d'imitations; l'étendue des instruments;
placejusqu'en 1814. H lut alors choisi parmij les positionsdu violonpour tous les tons, etc .);
vingt-lmUautres candidats, pour être organiste Madrid,Joseph Otero, 1786, in-fol. de te pages
de Saint-Paul à Deptford où 11se trouvaiten»j de texte et 75 d'exemplesnotés.Voilà bien des
coréen 1824. Depuislors il s'est fixéà Londres. choses pour un si petit volume; maisl'auteur n'a
T.Adam1» a dirigélesséancesmusicalesannuelles pas cherché à y exposer une doctrine. Sontexte
foVApollonicon,depuisleur commencement,et ne contient que de courtes questions et des ré-
y a fait des lectures sur divers sujets relatifsà la ponses non moinsbrèvessur les diverses parUes
musique.Les principalescompositionsde cetai-- de l'art d'écrire en musique, et les exemplesont
tiste sont 1° Six fantaisies,publiéesen 1812. – peu de développements; en un mot, l'ouvrage
L'air Scots who hoewith Wallaee bled, avec n'est qu'une méthoded'enseignementempirique.
desvariations pourl'orgueOtfayhew).– 2°4<fesfe ADAN DEJOUVENCY, trouvère fran-
fidèles,avecvariations. – S*A rose tree infuU Id çais du, treizièmesiècle.
btaring, avecvariations. – 4*Quant' épié bella, ADCOCK (Jacques), mattre de musique du
de Paisiello avec variations(ces troisdernières collégedu roi à Cambridge,naquit en 1778à Eton,
pièceschet Clémenti). – 5° Deh prendi, et My dansle duché deBuckingham.En 1786 il fotadrols
jo Jànet, l'un et l'autre avec variations, – 0"Six comme choriste de la chapelle Saint-George à
fuguespourl'orgue(Clemeoli ). –7°Troisfautai- Windsor, et entra au collèged'Eton, où il reçut
siespour l'orgue( Hodsoll ). Six grandespièces son éducation musicalesous le Dr Aylward et
pourl'orgue; Londres, Clément). M. Sexton. En 1797il fat élu un des clercs laï-
ADAMS ( abrauab), organistedoSainte-Ma- ques de la chapellede Saint-George et en 179»
ry-le-Bone,a Londres, vers 1810,estauteur d'un il reçut sa nominationà la même place au col.
ouvragequia pour titre: PsatmisPsnewcompa' lége d'Eton. Il quitta ces deux emploislorsqu'il
nion.elc. (Le Koaveaucompagniondupsalmiste, fat nommé clerc laïque du roi à la Trinitéet au
contenantune Introduction aux principesde la collége de Saint-Jean à Cambridge.Les princi-
musique, par une méthodefacile et familière, pales compositionsd'Adcock sont des gîtes, sa-
suiviede 41chants de psaumes, et 25 antiennes, voir trois glees dédiées à sir Patrick-Blake
auxquelson a ajouté un hymne funèbre le tout (BircnaU); Uarh how the bees,glee à quatre
composéà trois et quatre voix, suivantles règles voix (Preslon); Welcome Mirtâ, à trois voix
tes plus authentiques)Londres,in-4*(sansdate). (Goulding), etc., etc. Adcocka publiédes prin-
ADAN (Don Yincest) musiciende la cha- cipesde chant avectrente solfegai pourl'instruc-
pelledu roi d'Espagne, dans la seconde moitié tion des personnesqui veulent chanter à pre-
do dix-huitièmesiècle, vécut à Madrid,et y fut mière vue.
professeurde chant et de composition.Il ostau- ADDISSON (Jkak), fils d'un mécanicien
teur d'un Uvre qui a ponr titre > Documentai fort habile est né en Angleterre vers la fin du
para instruction de Huskos y aficionados dlx-huitlèuwsiècle. Il débuta dans la carrière
que intentait saber el arts de la composition. musicale comme contrebasseau théâtre de Li-
En esta obra se trotta de los contrapontos verpool. Quelque temps auparavant il avait
sobre bajo hasla siete, sobre tipU hasla siete, épousé miss Willem* nièce du célèbre Bei-
air
y sttelto hasta oeho, y doa exemptas à doee nolds, qui fut engagéecommecantatrice théâ-
votes, toâos en fuga «nos conlro otras. Varios tre de Dublin, où Addissonla suivit. Deux an*
soto»y dm» pewamientos a très, y a qitatro. après, mislriesa Aodissondébuta au théâtre de
varios pasos y eontrapasos, y el modode en- Covent-Garden, ce qui donna occasion a son
trarlos. Varios canones y focados. Extendon maride se fixera Londres Cependantil ne tarda
2.
30 ADD1SSON – ADHÊMAR
pointà quitter cette ville pour se rendreà Batli, pour l'église particulièrementdes messesavec
puhi&Dublin, et enflaà Manchester,od ilétablit orchestre.
unefilature. Malheureusement «esspéculation»ne AU£LIN£(UU>). Yo,. R1GGIER1(Aot-
réussiront point, et»M obligé de quitter son une).).
établissementavec perte. Il revint alors à Lon- ADE1VEZ, trouvèreet ménestrel,connuaussi
dres, ob (I entra comme contrebasseau théâtre nousle nomà' Adam le Roi,parcequ'il étaitroides
italien. Peu de temps aprea Arnold ouvrit le ménestrelsfrançais.vécutdanslatreizièmesiècle,
théâtre appelé le lycée, etAddlsson lut engagé et fut attaché an service de HenrilII.ducdeBra-
pour composerla musiquedequelquespetitsopé- bant(qui mourut en nco). Adeneijouait de la
ras, tels que Mp Uncle, MyAunt TwoWord* viole, car ilest représentétenantcet instrument,
ou SWenfnot Dumb, Frue and Baty, etc. 1)a dans une miniature du manuscrit du roman de
écrit aussi pour le théâtre de Covenl-Garden la Berlht aux Grand* Pieds, qui est à la Biblio-
musique de Robinet the Bandit, et arrangé thèque impériale,à Paris (Supplém. dufondsdu
celle de Boleldieusur le drame de Rosé d'A- roi n* 428). Ona aussi de lui les romans de
mour, traduction du Chaperon Rouge.Outre Guillaume d'orange ou Guillaume au Court
cela il a publiédes airs, duos, giees, etc., et s'est Nés, de V EnfancetFOgierle Danois, de Cleo-
livréa l'enseignementdu citant modes, et dAymeri de Narbonne.Adenex,dans
ADELBOLD, dvèque iTUtrecht, né vers un de ses fabliaux,nous apprendque ce fut la
la Ba du dixièmesiècle, d'unefamillenoble du due Henri III qui lui fit apprendreson art t
pays de Liège, étudia dans cette ville et à CtUmfaCUomad*.
Reimss devint l'un des plus savants hommes WnwHeUroUdene».
de son temps. Sa réputation s'étant répandueen Ménestrel
aubonducHenri
FoLCilnul»* et norri
Allemagne,l'empereurHenriII l'attira à sa cour, Et ma fl»t non meetter apprendre,
l'admit dam son conseil, le nommason chance» Dieu ren veille guerdoo rendre
Mer,et lui Otobtenirrévêehé dTJtreelrt.lient de Aveu«« uneenparadl»,
succès, loinde satisfaire l'ambitiond'Adelbotd
ne lit quel'augmenter.Il fit longtempsla guerre à ADHÉMAR (Gonumis), troubadour et
Oiderie, comte de Hollande, et ravagea ses jongleurdu treizièmesiècle,étaitfilsd'un pauvre
Etats, parce que le comte avait refuté de lai cé- gentilhommede Marveilon Marvéjols, dans le
der 111ede Merwe située entrela Meuse et le Gévaudan. Sans fortuneet hors d'état de soute-
Walial. Forcé de faire enfin la pah il cultiva ntr fêtât de chevalier,Adhémarse livra à la poé-
les sciences, fonda des églises,et ne cessa de aie, à la musique,et composades chansonsd'a-
travailler à la prospérité de «ondiocèsejusqu'à mour qu'il allaitelianter dans les châteaux.S'il
sa mort, arrivéele 27 novembre1027.Aunom- fut aimé il fat aussi vraisemblablementtrahi0
bre de aea ouvrages se trouve un traité Intitulé car parmi ses chansonsil en 'est de satiriques
De Muska, que l'abbé Gerbert a inséré dans dans lesquellesil se plaint de l'inconstancedes
sa collectiondes Scriptores eccletiast. de mu- femmes, et qui nedonnent pas unehauteopinion
sica tacra, etc., t. 1. p. 303. Le style d'Adel- de leurchasteté &l'époque ob il vécut. Oncroit
bold est plus élégant que celui des écrivains que GuillaumeAdhémarpassa quelque temps à
de son siècle; mais son ouvrageest de peu d'in- la cour dé Ferdinand111,roi de Castille, et que,
térêt. dégoûté du monde, Ii entra dans l'ordre mo-
ADELGASSER ( AmomCajctah) né A nastiquede Grammont.Ontrouve parmiles ma-
Lucerne, en Suisse,te a avril 1728,dt aaétudes nuscrits deSainte-Palaye.aà la bibliothèquede
musicalessous ta directiond'Éberltn maîtrede l'Arsenalde Paria, dix-huit chansonsde ce trou-
badour.
chapelle à Salzbourg.Plus tard il devbatorga-
niste et clavecinistedecette cour. Dès1757Il s'é- ADHÉMAR (Le comteAbu. d' ) amateur
tait acquisla réputation d'unbonorganisteetd'un de musique et compositeurpour le chant, est né
d'une anciennefamilleà Paris, vers I8i3. En
accompagnateurhabilesur le piano. Devenupre-
mier organistede la cathédraleet de la cour, il 1836 il commença a faire connaître son nom
en remplit les fonctionsjusqu'à sa mort, qui eut par des romancesqui obtinrentdu succès. Son
lien le 23 décembre 1777. Ses compositionsluiIt goût le portait vers les sujetsdramatiquespour
avaientfait aussi beaucoupd'honneur,quoiqu'on ces petites pièces, et la plupartde ses premières
lui reprochât d'imitertrop le style d'Ëberlinson productionssont un indicede son penchantà cet
matin. Adeigassern'a rien fait imprimer, mais égard en voiciles titresi UBravo, le Brigand
ila laissé dans les archivesde la chapelle de calabrais, le Cattran, l'Esclave chrétien, le
Sahbourg plusieurs compositions importantes Forban, le Kabyle, le Laizarone, Malheur à
ADHEMAR AD0LFAT1 SI
toi, U Torréadar,etc.; plustardM.d'Adhémara formé un grand nombred'élèves pour leclavecin
prisunttyle plus douxdansThérèselablonde,La et pour les langues anciennes. U a publié la
Femmeyvej'aime,Jenelesuivral pas, Pâque- ouvrages suivants Anleilung tu der muti-
rette, le DouxNomde Marie, Tout un jour kalischen GeUthrtheit theil* fur aile Ge-
tan* te voir, les Yeuxdisent le C<r»r,etbeau- lekrU, so dos Bond aller mssenschaften
coupd'autre».Commelaplupartdes compositeurstinsehm; theiU /tir die liebhaber der
de romance», M. d'Adliéroara eu son moment tdlen Tentunst Hberhanpt; theiU und son-
de vogue,auqueld'autres noms ont succédé.Il derliek fur die, so du Clavier, vorzûglieh
est mort à Pariaen 1851. liebem theil* f*r die Orgel und Instrument*
ADLER (Georges),professeurde musiquea macher (Introd. à la science musicale, etc.);
Bade(Ofen), capitalede la Hongrie,est né dans Errort, 1758, in-8». C'est un livre intéressant,
cetteville vers 1800, et y occupela placede di- plein de recherche» savantes, et qui prouve
recteur du chœurde l'église principale.Égale- qu'Adtungavait de la méthodeet l'esprit philo-
menthabilesurle violonetsur le piano, M. Adler sophique; maisle style en est lourd.Jean-Ernest
te livrea renseignementde ces deuxinstruments, Bachya joint une préface.Lemaîtrede chapelle
et a publié des compositionspour l'un et pour Hilleren a donnéuneseconde éditionà UMpsfck,
l'autre. On connaîtde lut 1° Thèmehongrois, en 1783,avec quelquesaugmentations.– î° Mu-
varié pour le violonavec ace. de deux violons, sicamecAaniea organœdi, dos M, Grand-
altoet basse,op. tj Vienne,Bwlinger.– 2a iraPo- Ucher Vnterricht von der Strvktur, Ge-
lonaisepourleviolonavecquatuord'accompagné- bravchvnd Srhallung, etc., der Orgeln,
ment,op.e.;têW.–3«Sonatepour pianoet violon, Clavicymbel, Clavicordien und anderer Ins-
op. 3.;ibid. «-«'Sonatepourpfanoàquatremains trumente, insofern einem Orgmisten von sol-
(en mibémol),op.27.; Vienne;Diabelli.–S" Va. ehen Sachen elwas zu wiseen nôtMg Ut, etc.,
riationspourpianoseul, op. 9j Vienne,Hatlin- nil einigen Anmrkungen undeiner Vorrede
ger. – ««Thèmevarié(en si bémol),ou.4.; ibid. verschen, und aura Druck befârdert vo»
–T°la Chasse,rondeaubrillantsurunthèmede M.Joh. lorenî Albrec/tt, etc.; Berlin, 1768,
Cenerentola.op. 7°; ibld s*. Thèmeoriginal in-4° (Introductionà la construction, l'usage et
varié,op. 8. iblit,– 9°Allegro,andanteetrouleau laconservationdesorgues clavecins clavicorde»
brillant, op. 18.; ibid. 10° Souvenir,rondeau et autres instrument*, etc.; avec quelques re-
brillant (en mi bémol)';Pesth, Grimm et Cl*. marques et une préface, par J.-C. Albrecut).
1 i" Libérame,Domine,pourquatrevoixet or- Cet ouvrage, ainsi que le suivant, a été publié
gtte.op.il; Vienne,Hnllnger. – 12" Deuxprières après la mort de l'auteur. On trouve dans la
a quatrevoix,petitorchestreetorgue;Augsbonrg, premièrepréfacede celui-ci la vie d'Adltmgécrite
Bebm.– 1 3°Chantsà quatrevoixd'homme,op. par lui-même.–8° MusikalischesSiebengestirn,
tî.; Vienne,Haslinger«~i4°troischant* pourqua- dos Ut sieben sur edlen Tonkunst gehSHge
tre voixd'hommes,op. 13 Vienne,Diabelli– 15* Fragert, auferhaUenen BefehlderChurfûrstt,
Cantatepourune et plusieursvoix, avec piano, MainzlscienAkad.natilicber Wissenseheften
op. 15; Vienne,Baslinger. – 16* VEsprU de in Erfurt,anf«ngliehin lateïnUeher Sprache
l'Harmonie,citant à voixseuleavec piano;ibid. beantwortet, naehgehends aber ixia Dentseh
– 17° quatre lieder,idem, op. 10;ibid. ùbersetst; Berlin, 1768,ta-4°, quatre feuilles et
ADLUNG ( Jawjoes) membrede l'académie demie (Les sept étoiles musicales,ou sept ques-
d'Erfurt, professeurau gymnase,organiste de tionsrelatives à la noble musique, etc.). Adlung
l'église luthérienne, et constructeur de clave- choisitce titre singulierpour des réponses &sept
cins,naquit le U janvier 1699, à Brindersteben, questionsqu'on luiavait faites sur les intervalles,
petit villageprès d'Erfurt. Il commençasesétu- et particulièrementsur la nature de la quarte.
des à l'écolede Salnt-Andréde cette ville, et y Cet ouvrage, comme on le voit par le titre,
resta depuis1711 jusqu'en 17t3, époqueoù il passa fut d'abord écrit en latin, et traduit ensuite en
an gymnasesénatorial qu'il fréquentajusqu'en allemand.
Adlungavait aussi écritt fÂnweUung
1721.En »753il allaà l'universitédeléna, où il tum- Gênerai-Bas»(Instruction surla basse con>
pritlegradedeprofessttir.aprèsavoirsoutenaune Umie).–2aAmDeisungzumUalixnischen Ta»
thèseDe obtigatUmisver» naturm ac ustt. Ses bulatur ( Instructionsur la Tablatureitalienne). ).
études musicalesse firentsous la direction de –3° Anweitung sum Fantasie und Fuge (Ins.
Chrétien Reichart, organisteà Erfort. Au mois traction sur la fantaisie et la fugue); mais ces
de janvier 1728ilsuccédaà Buttstedtcommeor- ouvragéeont été perdus dans unincendiéqui en-
ganiste à l'écoleluthérienne, placequ'il occupa a l'auteur une partie de sa fortune.
leva
jusqu'à sa mort,arrivée le 5 janvier1762. Il a ADOLFATI (André), élève do Baltbasar
Il ADOÏ-FATI– ADORNO
Qafnppi, naquit a Venise en 1711.Après avoir les rapports absolus des géomètres, mis au
acheté ses études musicale», IIfut pendant plu- échelle chromatique de douze demi-tons tem-
rienrs aiméesmattre de chapelleà l'église Santa- pérés. M. Adorooprétenddémontrercette partie
Maria délie Solute, dans sa ville natale pub il de son systèmepar uneconstructiongéométrique
écrivitdes opéras dans plusieurs grandes villes dont le tableau graphiqueétait à l'exposition, et
de l'Italie, et liait par se User à Gêne», oit il par un polycnrde formé sur le méme modèle.
obtintla place de maître de chapelle de l'église Or cette échelle de douze demi-tons tempérés
de VAnnondation. On connaît aujourd'hui peu donnés par la nature, est le critériumdu système
d'ouvrageade ce compositeur.En 1742il a donné de notationet de musiquepratiquede M.Adorno;
à Rome l'Artaierse; à Gêne-),Ariane en 1750; car c'est celle des instrumentsà claviers, parti-
dans la même ville Adriano in Stria, en 1751; culièrement du piano. Prenant le clavier pour
et en 1752, La Gloria ed ilpiacere. La Biblio- modèle de la portéedestinéeà la notation,il con-
thèque Impériale,à Paris, possèdeen manuscrit sidère les cinq touchesnoires comme la repré-
un Niai Dominus, à voix seule, et un laudate sentant de cette manière1
pueri, à quatrevoix, de la compositionde ce mu.
siciea,Dans la collectionde l'abbé Santini à
Rome, on trouveaussi le psaumeDomine, ne in
Jurore, traduit en italien et mis en musique à
quatre voixavecdes violonset descors, par Adol- 11résulte de là que la portéeest verticalean
fali enfinon a publié sous son nom Set sonate lieu d'être horizontale,et que les signes de la
a tre, clngue e sei, opéra 1°,Amsterdam. Ce notation ont la mêmedirection.M. Adornocon-
compositeurfit à Gênes l'essai de la mesure à serve les (ormes de la notation ordinaire. Les
cinq tempa dans un air de son opéra d'Ariane. espaces doublescontiennentles notes mi, fa, et
On a dit qu'il avait été précédédanscet essai par si, ut; les espacessimplesrenfermentlesnotes
Marcello, quoiqu'on n'ait pas cité l'ouvrage de ré, sol, la. Les notes placéessur les lignessont
l'auteurde»Psaumes où la mesurecinq temps les dièses et les bfrnols. Quant aux valeurs île
est employée;mais il est certain que d'anciens temps, rondes, blanches, noires etc., et aux x
aira populaires d'Espagne d'Allemagneet du signes de silence ce «ontles mêmesque ceux de
Nordsont danscette mesure. 11estpossiblequ'A- la notation en usage. La transpositions'opère,
dolfaUen ait eu connaissance. dans le systèmedeM. Adorno,par onmoyentrès-
ADORNO(jBAN-Ntoom>càN8), né au Mexique simple:s consiste en un pupitresur lequel des
vers 1815, s'est fait connaltrea l'Expositionuni- (ilsnoirs sont tendusverticalementdansleti mentes
versellede l'industrie, à l'aris, en 1855, par di- dispositionsqu'on vientdevoir la musiqueécrite
verses inventions Ingénieuses, au nombre des- goplace sous ces Dis, et suivant qu'on l'avanceh
quelleson remarquait un système complet de droite, ou la reculeà gauche,la transpositionest
mnalqoe,dont toutes tes parties sont Intimement faite, pareequela positiondesnolesestdéterminée
Né», et pour lequel M. Adomo a fait exécuter parles fils dupupitre qui représententles parties
sons sa direction plusieurs Instrumentade dé- de six octaves disposéesprécisémentcomme le
monstration.Il a (ait Imprimer l'exposé de son clavierdu piano placéau-dessousde ce mêmepu.
systèmedans un petit ouvragequi a pour litre a pitre. Par une autre conséquencede son système,
MéhgrapMe, ou Nouvelle Notation musicale; M. Adorno a Imaginéun piano mélographedont
Paris, Firmin Dldot frères, 1855,in-40 de 39 le mécanismeImprimela musiquesur un papier
pages, avec une planche. Celte brochure n'est disposésuivant sa méthodede notation; en sorte
en quelquesorteque la proMgomène d'an ouvrage qu'après l'exécutiond'un morceauimprovisé, il
philosophiquetrès-étendu auquel M. Adomo a n'y aurait qu'à retirer la papierdu cylindre où
travaillépendantplusieursannées, et dont il an- II est enroulé, et à te placersur le pupitre, sans
noncela publication.Considéréau point de vue faire d'opération de traduction, pour jouer im-
de la théorie, le système dont le petit ouvrage médiatement le morceauet pour le transposer A
de M. Adorno renferme l'aperçu est basé sur volonté, a l'aideda pupitre.Le pianomélographe
une idée déjàproduitepar Azab (voy.ce nom)et n'était pas à l'expositionuniversellede Paris; le
par d'autres, à savoir que les vibrations de t'air modèle du mécanismeseut a été mis sous les
ne sont pas la cause productricedu son comme yeux do Jury M. Adomote faisait exécuter
on le croit généralement,et que cette cause ré- alorsdans les ateliersdu célèbre-fadeurde pianos
side dans un guide impondérableauquel l'auteur Brard ii ne paraitpas que,jusqu'au momentoù
du système donne le nom d'harmonium. Ce cette notice est écrite, le succèsait répondu aux
fluidene produitpoint uns série de sons dans vues de l'inventeur.
ADRASTE Il
ADRASTE, philosophepértpatélielen,ne à manuscrit en question est postérieur non-seule-
Philippe*,ville de Macédoine,fut discipled'A- ment &ce philosophe, mais aussi à l'époque bien
rfstote, et vécut conaquemment au temps d'A- plus récente de Tuéon de Smyrne. Enfln, eu
lexandre, entre la lui" et la lia" olympiade. égard au grand nombre de passages extraits d'A.
On fait qu'ii a écrit un traité de musiqueen trois draste, de Théon et de plusieurs autres auteurs
livres, quePorphyreet Théonde Smyrneont cite. dans le livre deBryenne, le» eommentateon do
Ger. J. Vossius(DeScient, iialhem., c. fi»,§ 14), Pliilodème considèrent plutôt cet écrivain comme
et Fabricjus, d'après la témoignagede Scipion un copiste fidèle et comme un compilateur exact,
Tellits (Bibliot. Grac, lié. III, c. 10) ontécrit que comme un théoricien qui écrivait d'après son
qu'il en existe un manulcrlt au Vatican,et une propre système(i).
autre copie dans la bibliothèque du cardinal Pour en revenir à Adraste, je rapporterai ici
Saint-Ange,d'où elle a passé depuis dans celle un fait assez remarquable cité dans son livre des
du cardinal Farnèse, son frère, Forkel, d'après Harmoniques, dont il n'est parvenu jusqu'à nous
les journaux littérairesde 1788, annonçadans que des fragments ce fait, nous le devons à
son Almanachmusical,publiél'annéesuivante,la Porphyre, qui l'a rapporté dans son commentaire
découverteque M. Pascal Bafllvenaitde fairedu sur le traité de musique de Ptolémée (p. 270,
traité d'Adrastedana la bibliothèquedu roi de édit. Wallis.). Cet écrivain dit qu'Adraste a fait
Naples, dont il était le conservateur.Ce biblio- mention d'un phénomène observé de son temps,
thécaireveaalt de faireconnattreson intention lequel constatait à faire résonner les cordes d'un
d'en publierle tex,tegrec avecune versionlatine. Instrument de mllslque. en pinçant celles d'an
Hest assezsingulierque M.Barilait donnécomme autre instrument placé à une distance aases
unechose nouvellela découvertede ce manus- grande; U résultait de ce mélange de sons, dit
crit, qui n'était autre que celui dont Voisiu»et Adraste, un ensemble agréable. On ne pouvait
Fabridus avaient déjà révélél'existence;car la
(0 U collection«et mtntsseritodfteraasnum publléi
bibliothèquedu cardinal Farnèseavait passéen «ont a«e> rare horsde l'Jttiie et la note qui vient d'eu*
la possessiondu roi de Naples,qui l'avaitrendue eltfen'eUintpaataMMiporiance,]' cru qu'il «mit otite
publique. Le titre de l'ouvrage était celui-ci de la donnertel teitnellemeot la «Met11 Anenniraoniuu
toiuioB gem», quod Plioilotelle «tculoJai) Vit <Us|ks
AîfsaowuwOiwptJt«T*)T«iwO ipiMvntf&vBuiXia tpta. ruerai, uni
On s'est souvent étonné, dans le mondelitté- notait» Brjrennlsput tôt «emlorura taterratlum In.
dlctfoiu,nir»o« pot lp»mnex hotnlnumrawnorta
Mire, que la publicationannoncée par M. Baffl delendnmr CredatjaUtwjpetla.QuMitro, quod nulla
n'eût lias été réalisée; les savanteéditeursde la la <oebristtenhminoteadparet?Bbee«an*de eawU tut-
ob orta nobleerat Iub Brejennll nonln« Iptum
collectiondes manuscritedécouvertsà Hercula- plclo Adra«tom peripatellcamdetttcaeei», proot nattas Far-
niiin ont donné lemot de l'énigmedans unenote ncslawnBlbUotbeoecodexM«.Indlwveral.I» entm Inter
qui accompagneun passagedu traité sur la mu- alla eontlnat tre« llarmnicotvm libres, qui Bryennlo
siquedePliilodème(wy.cenom), inséré au premier vnlgùadKrtbuntur,enn hoc tltolo t ASfxxmou toO Ttspi-
volumede cette collection.Ayant examiné le <WOlt(xo0 ipw/mxflv BtSXta xp£«. Atqaeiaett codex
tlle de quo rie Fobrtclu»Inai» blbllottieca ~(dsmti
manuscritdont il sagit, ils ne tardèrentpoint à
rlpaletlcl Hanumlcorum ItbHtm, «m» in MUoUuca
reconnaîtrequele traitéde musiquequi) contient tartinons a S. Àwto 4<mdtindt/uU cardlnalU Par-
est le même qui est connu sousle nomde Ma- nail fratrls xrvatwttstotus art Sdpto Tettustftapoli-
~uedBrgen»e; mals, ayant remarquéqu'IIy est Ca- /ll4û:f lllttormno""umIftlllorum, fIHm~btlo<Arasr
Ko- libronm paç. ta instruit Labbmu. Nortro tamen
beaucoiipparlédugenre enharmonique,qui, selon anapldo titteo ennult. omn anlnadvertlnu* In hôte*
le témoignagede Photins, avait disparu de la Harmontcorum Itbroi tramtaws fuisse non modo «lit
rausiquegrecqneavant le septièmesiècle,et dont longs Adnntl loca a Thème Srojmeoadtata, aed etlam
Theonlalp«lo«Integrafere caplta, ull prœrellqulacap. a
il tt'aplusété questionaprès que Bryenneeut écrit, et a, qnœ fnterta IfWioturapud Brymnluui, pag. s» et
ils commencèrentà douter que cet écrivainMtle sai. Auctor lsltar llarmonlcorwmnon modoest Adraato,
véritableauteurde l'ouvragequiporte son nom, aed etlam Theonerecenllor.Ha» anlnn Wdrco adnotare
et ils pensèrentqu'il appartenait réellementà nao plguit, ot veterbllttenturn anatora, qualUidt ute
codex a Fabrlclo, e Tello Indlolut, eoenoteant, neve
Adrarte.D'un autre côté,leursoupçons'évanouit noatra lncuria tantum xei(U]>.tovIn Farnetbns Blbllo-
en considérantque dansles trois livresdes Bar- tboca icrtnll»,qtœ hodle Auguattrcg(«no«lrimonlOdentla
moniques il se trouve non-seulement d es pubUcat
pas- Ceteram unir» roandpatur, slta putretweniindoloeint.
sage»asteglongsempruntésà Théonde Smyrne, quod ad Birennlnmatllnet, et profecto traa
mais mêmedes chapitresentiers de cet auteur, flarmoniconm llbroaadjndlrare non dnbltamna, étal,
paelOcalonginquttemportipoaienlime detnrban religio
queBryenneyainaérés, entre autres les chapi- ait, non Intereedlmtu dumnodo ta nobla concédât
tres u et vt,qui, dansl'éditionpubliéepar Wallis, Bryennlum qoandoqnetotem, (aoqunmwlerum, qui
noble deaant, mnsles traetatonm ûdellalniurafitertp-
«e trouventpagesS77et 881 d'oùHest démontré torem
que l'auteur du livre attribué à Adraste par le p.) produww. • (HereuJjo.volum, ton. I. In c a. C), A
u ADRASTE ADRIEN
aller plot près de la science de l'harmonie ilest a fait une étude approfondiede la musique,et
singulierque la musielens grecsn'afent point
tii qu'il a poussé aussiloin qu'il était possiblerarl
au delà. Chez le» modernes, le phénomènedont de jouer, non de la guitare, tommel'a dit M.de
il s'agit a été indiqué par Mersennedans son BeWfenberg(lettre à M. mit, sur quelques
traitéde l'Harmonie «niverwlie, Sauveur (vm>. particularités de r histoire «mm<«oI«d. la
ce nom) en a fait t'analyse, et Rameauy a puisé Belgique, dans le Recueil encyd. belge, t. II,
la basede se théorie de l'harmoniedonnée par la p. 07), mais du luth (dont le nom latinétait les-
nature, et de la basse fondamentale. tuda). tt n*ya rienqui ne soit vrai dans ce que
ADRIAN1 (François), compositeur italien, ce musicien dit de lui-méme;car non-seulement
d"An- il était évidemment leluthiste le plus habilede
naquit a Santo-Severino, dans la Marche
cone, en 1539. En J593 il fat nommé maître son tempa, maisles virtuosesles plus renommée
de chapelle de Saint-Jean de Latran; mais il au commencementdn dix.hullièmesiècleauraient
n'occupacette placeque pendant dix-huit mois eu quelque peine à jouer m pièce*. Sous le
environ. étant mort le 18 août 1575, à l'âge de rapport de l'art d'écrire, cette musiquet'ft éga-
trente-six ans. Il fut Inbumé dans l'église dea lement remarquable, et c'est vraimentune mer-
une veillede combinaisonharmoniqueque la fantaisie
Douw-Apotres,etl'on plaça sur son tombeau
inscriptionbonorablequiaéJé rapportéeparBona- d'Adriansen pour quatre luths sur la chanson
venture Malyasia{Compend.siw. délia Basilka flamanded'Hubert Waelrant AUickwinde. La
de' SS.XII Ap.).Ce musicien» écritdes psaumes collectiondes piècesde ce luthistecélèbre con-
à quatre voix qui ont été publiésavec ceux de tient douze préludes, cinq fantaisies, trente.
Jacques de Waet, souk ce titre; Adriani
el Ja~ quatre madrigaux, cinq moteta, dix chansons
chet Psaimi vesperlini omnium festorum napolitaines, cinq gagliardes; neuf passamèses,
ner annum, quatuor voeumi Venise, t587, allemandes, couranteset branles.
ln-4*.Toutefoisil se peut qu'il y ait Ici confusion ADRIEN (Mumif-JosEPu), ou plutôt
de non», et que VAdrtanus dont U est question Aurai», dit£<stNeuville,on Adrieni'aîkê, naquit
dans le titre de cet ouvrage ce soit antre qu'A- &Liège en 1766.Après avoir étudié la musique
drien Willaert. Gesner indique des chansons à à la maîtrise de la cathédrale de cette ville, H
quatre -voixet des motets sous le nom d'Adrianl vint à Paris, et fat admis à l'Ecole royale de
[Bibt. in eptt. redae., tib. VH, Ut. 5), qui pour- chant qui avait été formée aux Menus-Plaisirs
raientbien aussi appartenir au mêmeWillaert. par la baron de Breteuil. Le 20 juin 1785, il
ADBIANSEN (Ehhaotb.),luthiste fort ha- entra à l'Opéra, anx appointementsde quine
cents francs, et trentefrancs de gratificationpar
bile,qui vivait dans la monde moitiédu seizième
siècle, était né à Anvers.Cest lemêmemusicien chaque représentation.En 1788it tut reçu au
dontlenom.asse* singolièrementlatinisé, est écrit mêmethéâtre pouryloueren partageavecChéron
ffadrianius par quelques auteurs, et même sur les rotes de basse, tels que ceux de rois, de
le»titresde os ouvrages. Adriansena publiédeux grand prêtre, etc. Comme acteur,il obtint du
suites de pièces pour un, deux, trois et quatre succès, parce qu'il avaitde la chaleuret de l'ia-
luths, à quatre et cinq parties, arrangée*d'après telligence; mais sa voix était dure et ingrate.
des compositionsde Cyprien Rore, Roland de Peraonne, d'ailleurs, D'était plus infatué que
Lassus, Jachet de Berchem, Jacques de Waet, Ini du système de déclamation exagéréequi
Philippe de Moua, Noé Faïgnlent et Hubert régnait sur ce théâtre et qlll en éloignait qui-
Waelrant. Ces recueils ont pour titre Pratum conque avait une oreille délicate. Adrienen
mwsicumlonge onuenisrimum, cujus tpatto- fllt la victime. Douéde ta constitutionla plus
stsslmo eogue juemdissimo ambilu (prater robuste il ne pat néanmoinsrésisterà ces cris
vartt generts axtomta teu phantastas) com- perpétuels; sa santé se dérangea, et, quoique
«cène
prelmdwitvr. omnia ad testttdinis tabula- jeune encore, il Aitobligéd'abandonnerla
et de sa retirer en 1804. L'administrationde
turmftdeliter redacta.perid gemts mutités
experientiiiimwn artiflcem Emamelem Ha- t'Opéra te nommaalors chef da chant. L'expé-
drianlnm Anverpientem. Ant. Pet. Phaletim, rience ne Pavaitpas éclairé, et il enseignaaux
1584,in-fol.; ib. 1692. Une troisièmeéditiona détalants les erreursqu'il avait miseslui-même
été publiéepar P. Pbalèse, à Anvers, en 1600, en pratique. A ta mort dè Lamé (mars 1821),
m-fol. Ia tablature employéedans la notationde Adrienfut appeté à remplirsa placede professeur
im recueilsest un des plus anciens monuments de déclamation lyriqueà l'Ecole royalede mu-
typographiquesde la notation particulièredu lutb. sique; mata il ne jouit pas longtempsde «a
Danssa dédicaceà Balthasar de Robiano, bour- nouvelleposition, car il mourut le 19 novembre
de la même année.Adriena composéla musique
geoistt marchand d'Aiivcra, Adriansendit qu'il
ADRJEN AERTS «e
de l'Hymne 4 la Victoire sur lévacuation du de cette
chapelle de messes, motets
territoire français (vendémiaire an m) et de litanies et autres beaucoup
morceaux de
l'hymne anx martyr»de la liberté. JI était grand gieuse,qu'on exécute encore dansmusique reli-
les églisesde
admirateur do l'ancienne musique des maîtres Gand et autres
villes de la Flandre. On cite
beiges,françaiset italien*qui brillèrentdu* le particulièrement de cet artiste un
seizièmeet dans le dix-septièmesiècle, et em- considérécommeune Miserere,
productiondistinguée,dans
ployabeaucoupde tempsà copierleurs ouvrage» sa villenatale. Aelstersest décédéle
11avril 1849
pour «a bibliothèque. la l'âge de soixantedix.neuf ans.
ADRIEN ( ), frère du précédent. AEMINGA (Sioe™«-Gaspam>),professeur
chanteuret compositeurde romances né à
Liège de droitet recteur de t'académiede GreisswaM,né
vers 1707, n'estfait connaîtreà Paris, en
1790, à Mollendans le Mecklerabourg,le 3 décembre
par la publication de quelques recueilsde ro- 1710,fut appelé comme
professeurà Greisswald
menées,dont voicil'indication f Recueilda ro- en 1741,et y mourutle 25 mai1768.11a
mance»,parolesde Régnier. –v Secondettroi- Programmai publié•
sièmerecuelled'airsavecace. de clavecin,parules instntmentali IVdechoreis/estivis.demusid
festiva, de hymnis fesUvi»
de Florian. 3° Quatrième recueil,id.;
Paris, antiguilale clans, deconviviis festivis mi
1799– 4e Cinquième recueil, id.iibid.,iun. On antigui; Greisswald, 1749,in-4\
trouve aussi une Invocation à PÉtre AERTS (Kcioe),ni à Boom,dans la
suprême, province
irowiqued'Adrien, dansle ttecueil de Chansontel d'Anvers,le iw mars
1822, entra au Conservatoire
de Romancesciviques, publiéà Paris en 1706. de Bruxelles
comme élève flûtiste, le 1er no-
Adrienfat chef des chœursau théâtreFeydeauen vembre
1884, et y reçut des leçons du professeur
1794; maisil ne gardapas longtempscette place. Lahon. Doué d'une organisation
Un troisième Adrien (Ferdinand), frère des Il fit de remarquable,
rapides progrèsdans ses étude*, et obtint
précédents,professeurde chantà Paris, entra à le premier prix de son Instrument au
concours
l'Opéracommemaître des chœurs,en l'an vit, et de 1836.Dans l'année suivante il se
fut renvoyéen l'an ix, pour caused'inexactitude rendit à
Paris, et eut l'honneur de jouer devant le roi
dans son service. Il a composé
quelquespièces Louis-Philippe, dans un concert de la cour. En
détachée»pour le chant. 1838 il parcourut le midi de la
AEGIDIUS (JEAH).'réeoJlet France, don-
espagnol, né à nant partout des concerts avec succès. An mois
Zamora,vécut vers la On du treizième siècle. de décembre de la même il donnadu
AlphonseX le nomma gouverneur du prince concertsau théâtre fie de année,
Saneto. Parmi ses ouvrages, on en trouve un San Milan puis au théâtre
Benedetto, à Venise.Les journaux italiens
latittaléArs Musica, dont le manuscrit est con- de
cette époqueet hGasette universelle de Mu-
servé dans la Bibliothèquedu
Vatican, et que sique de Leipsick(tomeXLI, p. 194)accordèrent
l'abbéGerbert a Insérédanssa collectiond'écri. de
grands élogesà son talent. De retour à Bruxel.
vains sur la musique (Script. eccles.de
Mus., les, il devint élève de l'autourde cette notice,
tomeXt, page 369). Dans cet ouvragejEgidius pour la
composition, et suivit pendant plusieurs
traite sommairement de la musique suivent les annéesun cours
idées de son temps, et surtout du complet de toutes les parties do
plain-cham. cet art. La substitution de la flûte de Bcehmà
Celaest de peu de valeur. Le huitième
chapitre, l'ancienneflûte ayant été faite an Conservatoire
qui renferme des exemplesde nuances daas la de Bruxellesdès
1841,Aerts, commeTulou, Ré-
solmimtion,est un des plus Intéressants. musat et plusieurs autres flûtistes
AELREDE (Saint),discipledesaint Bernard, jeta dans français, sa
né en Ecosse, fat élu abbé de l'opposition, et soutint d'abord la su*
Riedval, où il périorité de l'aneien instrument sous le
mourut le 12 janvier 1166. On lui attribueun de la rapport
qualité du son; mals, vaincu enfin par les
traité .De Abusa UusUes; cf.
Cojtbasis, b\- raisonnementsdu directeurdu Conservatoire, il
bliotheca Concinatotia; Paris, 1665, tome
I étudia le mécanisme de la nouvelle flûte, et
p. do, tome VIII, p. 799. ne tarda pas à en connaître toutes les rea.
AELSTERS (Gsorces-Jaoqoi»),issu d'une sources. Au mois de novembre
famillede musiciens naquit à Ganden 1770. la 1847, il obtint
de
place professeur de son Instrument dans k
Élèvede soa père, il obtint à
l'âge d'environ Conservatoireoù il avait fait ses propres études.
dix-buitans la place de «aritlonneurde la
et en remplit les fonctions ville, et dans le même temps la place de première
jusqu'à la démolition flûte solo du Théâtre royal lut fat donnée.Maî-
du campanile du
beffroi, en t839. pendant un henreasementil fut atteint
demi-dècle H fut aussi maître de peu de temps après
chapelle de d'une maladie de poitrine qui fit des progrès
1égliseSaint-Marlin et composapourle service
chaque annén,et le 9 juin 1853it mourut presque
26 AERTS AGAZZAHI
subitement il l'âge de trenteet un ans et quelques ping, ville do district d'Asunda, depuis mil.
mois. Comme compositeur,AerU a laissé des L'histoire la littératurenationaleet tes antiquités
symphonieset des ouverture*bienécrites,qui ont de la Suède sont tes objets des travaux de ce
«fiéessayéesau Conservatoire des concertos des savant. Au nombre des ouvrages Importants
études et des fantaisie»pour la flûte, que Ma qu'il H publié*est une collectionIntéressantede
élèvesont exécutées dans les concours, et plu- chansons populairesde la Suède, recueilliesavec
sieurs suites de pièces d'harmonie qui ont été la collaborationde M.le professeurErik Gustave
publiéespar le promlé de l'autographie. Ceijer, et avec les anciennes mélodies. Cette
AFFAB1LI VVESTENHOLZ (M**) collectiona pour titre f SMM~a-f'otActMr (Le
née à Venise en 1 725,mirendit à tubeck en Chanteur populairesuédois Stockholm, 18(4-
1766, avec une truupo de chanteurs italions, et t»16 3 vol. in-s". M.P. Groenland, professeur
ensuiteà SchwSrin en qualité de cantatrice (le de musique à Stockholm, a écrit les accompa-
la cour. Pendant la guerrede Sept ans, elle de- gnementsde piano pourtoutes les mélodies.Les
meura presque constamment à Hambourg, ot'i notes dont Afzcliusa accompagné les ancien
elle obtint de brillantssucéesdans les concerte. chants de sa patrie sont du plus haut Intérêt.
Deretour à Scliwerin elley épousaWestenbolz Une autre collection qui peut être considérée
maîtrede chapelle de.la cour. Elle mourutdans commele complémentnécessairede la première,
cette ville en 1770. Les critiques de son temps a paru plus de trente ans après celle-ci, sous
donnent beaucoupd'élogesà l'égalité et à l'éten. ce titre A/sked af Swensfta Folksharpm
due de sa voix, à la nettetéde son articulation, (Adieu de la Harpe populairesuédoise), avec
et à son goût dans l'adagio.A forcede travail les anciennesmélodiesharmonisées par M. le
aile était parvenue à vaincre les difficultésde la professeurErik Drake secrétaire de l'Académie
prononciationallemande, et chantait aussi bien de musique de Stockholm,et avecdes éclaircis-
dans cette langue qu'en italien. sements historiquessur chaque chant, tirés des
AFFILLARD(Micnei.L'),profess<»rdemu- traditionspopulaires,par M. Aftselius; Stockholm,
tique et musicien de lachapelle de Louis XIV, Albert Bonnier, 1848, 1 vol. in-8°.
«st entré au service de ce prince commetaille ou AGAZZABI (Adccstm), compositeurcé-
ténor, en 1883, aux appointementsde neufcents lèbreet musicien savant, naquit à Sienne d'une
livres par an, et a eu pour successeur l'hilippe famille noble, le 2 décembre 1578. Après avoir
Santon), au mois de juillet1708. Il vécutencore été quelque temps ait servicede l'empereurMat-
il devtnt maître
quelquesannées après sa retraite, car leséditions thias, il se rendit à Rome, où
de son livre sur la musique,datées de 1710et de de chapelledu collègeallemand,et ensuite mattre
1717, ont été revues par lui. Il a publié /Vto- du séminaire romain. JI so lia avec Viadana, et
de basse chiffrée, sur la.
cipes très-faciles pour bien apprendre la adopta sa méthode la
dansla
musique, qui conduiront promptement ceux quelleil a donnéquelquesrèglesgénérales
qui ont du naturel pour le chant jusqu'au préfaced'andesesouvrages.Deretourdanssaville
natale, vers 1630, il y fut nommé maître de
point de chanter tout. sorte de musique pro.
en
prement et à livre ouvert.Paria Chr. Ballard, chapellede la cathédrale, et resta possession
1705, in-4° oblong. La premièreéditiona paru decette place jusqu'au 10avril 1840, époquede
chez Ballard,en 1691, ia-8" oblong;la deuxième, sa mort. Agazzariétait membre de l'Académie
chez le même imprimeur, en 1697 ra-4"oblong des Intronati. Ses ouvragesconnussont ceux-ci:
Cet ouvrageeut un grand succès. car la sixième i° Hprimo Uàrode Madrigali a cinque voci,
édition parut en 1710, à Paris; la septième et conun dialogoa sel vocied un pastoraleaotto
0 net fine Veneria,AngeloGardano,1800, ln-4°.
dernière est de 1717; Amsterdam, Roger, in-4°
«blong. On trouve des exemplairesde cet ouvrage et de
AFRANIO (.). chanoine de Ferrare, la même éditionavec un frontispice qui porte
naquit à Pavie, dans les dernières années du l'indicationd'Anvers, Pierre Phalène, 1602 ce
de
quinzièmesiècle.Albonetioa publié (inirodiKdo frontispiceseul a été changé. Nicolas Stein,
in chaldaicam lingtttm, syriacam alque ar- Francfort, a réimpriméle même ouvragesouste
menimm, etc.; l'avie, 1539, In- 4", p. 170) la mêmetitre, en J0O8,in-4\ S* Madrigali ar-
descriptionet la figure du basson, dont il at- tnoniosia dnque a sei voci,libro «no; Veneila
tribue l'inventionà ce chanoine.L'ouvraged'Al- AngeloGardano, 1600, in-4". Il y a des exem-
bonesloest dédiéà Afranio que quelquesauteurs plairesde cette édition,avec la même date, mais
ont nomméAfanio. dont le frontispice,renouvelé à Anvers, porte
AFZEL1CS (Arvis-Awsbste), littérateur l'adressede P. Phalèse. – 3° Sacra eanliones
suédois, né le 6 mai1785 est pasteur à Knkœ- 6,8,7et» voci liber prlmus; Romae,Zanotti,
agazzari air
l«O9,to-4°.– *• Sacra;cantiones 5, 6, 7 et 8 voix, sous ce titre ffartncnlci intronali sw
mi, Ubersetundw.itrid., ieo3,in-4°. –&•&•• crarum cantionum qum binit, ternis quater.
cm cantiones, etc., liber t critus,ibid., 1003, nisque vocibus eondnendx,Ub.1,2,3, in-4"
ln-4".Ces trois livres de motets ont été réim- enfin Ils ont été réimprimés plusieurs fois il
primésà Venise, par R. Amadino, en teo», Borne,et a Venise; la dernière édition, qui a
in-4°, sous ce titre Tre libri de' MollelU a paru dans l'année mêmede la mort de l'auteur,
etnque «et, selle e ollo vœi. 6° Sacra:con- a pour titre Moletli a una due, tre e quatre
ttonts8, 3, 4 voc.cum basso ad organum, liber voei, con il basso per l'organo, in lloma, ap-
primtu; Rome, apod Fr. Zannettum, 1003, presso Blanchi, 1640 in-4" ilest vraisemblable
in-4". •– 7" Sacra cantiones2 3 4 coc. cum que les Concert sacri 1 î 3, 4 vocum, op. 14
bassoad orgamm, liber tecundus, opus V publiés à Venise, chez K. Ama.iino,en 1CI1,
mo(ectorum;MA.,1003, in-4°ces deux livres in-4°, qui sont dans la bibliothèquedn Lycée
de motetsà î, 3 et 4 voix ont été réimprimésà musicalde Bologne,ne sont qu'une reproduction,
Venise, par Amadino,en ieos, ln-4"; ils sont sons un autre titre, des Narmonici intronali
au nombre des premiers ouvragesde musique sacrarum cantionwn,eic., et, selontoute appa-
d'émiseavec basse continue pour l'orgue; le rence, de la mêmeédition. – 14"Psalmis sex
deuxièmelivre a été réimprimé à Milan, chez ternis vocibus cum basso ad organum;Romtcr
Tlnl.en1809,in-40.– 8°Sacréelaudes dejesu, ap. Fr. Zanetli, 1606, in -4°. Il y a une autre
Beat. Vlrgine, Angelis, Apostolis, tlarty- édition de cet ouvrage, sous le même titre, à
Hfou, «to.,4, 6,6, 1 fit S voc. cum basso ad Venise, chez Amadino, 1009, in-5° oblong;j'i-
organum; ftoims,apudFrano. Zannettum,1003, gnore si ce sont les mêmes psaumes, avec l'ad.
in4». – 9» II primo Hbro di tfottetl a due, ditiondes complies, qui ont été publiéssous le
e tre vod, coWorgano; in Borna appresso titre: Psalmi 3 voc.·eoademaequent.complelor.
Zannetti,1604 in-4*:il y a des exemplairesde 4 vocibus, op. 12, à Venise, chez Dartolomeo
cet ouvrageaveo la date de 1603et le nom du Magni,lots, in-4" – 16° Salmispeztatl a tre
mêmeéditeur,dontle titre, en tanguelatine, est t «ocl col l'organo; in Veuexla, per l'Amadino
Sacrascantiones duarum et irium vocumliber 1010,in-4°. – n* Psalmi8 et Magnificat8 «cef-
priants', les mêmel motets ont été réimprimés bus conclu.;ibid., 1611,in-4* les mêmes psaumes
avecl'adjonctiondequelquesautresà quatrevoix, et Magnificat ont reparu l'annéesuivante et de
à Milan,chezTini, 1007,ln-4", et dans la même la mêmeédition sous le titre italienSalmi a otlo
année, Nicolas Steia, libraire à Francfort•sur» vod peut-être aussil'oeuvrepubliéesonscetitre
le-Mefa,a publiéquarante-quatre motets d'A- Psalmorum ac Magnificat quorum «sus in
gazzari à quatre cinq, six, sept et huit voix, vesperls/requentior est, Venetiis,ap. Rie.Ama.
«traits des livres précédents, et impriméspar dinum,10lB,in-4",n'estellequele mêmeouvrage.
WolfgangRiehter,in-fol. 10° Socne laudes 18» Sertum roseum ex ptantls Hiericho,
de Jesv, B. Virgine, Angelis, Apostolis, motect. 1,2,3,4 «ce, ibid., 1612.La première
UartyrWus,elc.,i,i, 6,7et 8 vocum, liber éditiona pam à Rome: j'en ignorela date; l'é-
teeundus; Rotnœ.ZanetU,loos, ln-4°.– 11° ditionde Venisea été reproduiteavecunnouveau
seeondolibro de Motettt a due e tre vod frontispice,sousla datede 1619.– 19*Dluloglcl
coll' organo; ibid., 1604 ln-4» le même livre concentussenis octonisque vocibusab Augus*
demotetsse trouveaussiavecletitre latinSacra: tino Agassario harmonico fntronato mme
cantiones, etc., etavecle nomdu mêmeéditeur prlmum in lucem editi, opus decimum aex-
et la date de 1603; mais l'édition est la même lum; Venetiis,ap. Ricc.Amadinum.1613, in-4°,
et les exemplairesne sont différentsque par le – 20* Eucharislicum melos plur. voc., op,
frontispice. – lî* II terto libro de' Molettl a 20; Romn»,1625, in-4° cet ouvrageest un re-
due e tre vod; ibid., 1605 in-4».Il y aussi des cueil de motets à 2 ,.3, 4 et 6 voix, pour l'élé-
exemplairesavecle titre lato. – 13°H quarto vation. – 2t° litanie a quattro,cinque,sei,
libre de Atotetli a due e tre vod ibid.,1605, selle a otto vod; in Romo, appressoBianohi,
in-4*: les quatre livres de ces motets ont été 1630 ia-4° il est vraisemblablequ'il y a une
réimprimésà Venise,en 1608, par R. Amadino, éditionantérieuredoces litanies. – 22°Musicum
sons le tttre latin Sacra canthnes, etc., Ub. 1, lîneomium Dlvini nominis l 2, 3, 6 vocum
2,3,4– 13"Sacra; cantiones 2,3, ivoe.cum Roma, Blanchi, 1640, in-4°: cet ouvrage ren-
basso ad orgamtm,liber iertius Romœ apud ferme21motets à une, deux, trois et cinq voix
Zanettum, 1606, in-4°; Richard Amadino a pour l'usage des Jésuites. Agazzariest compté
donnéà Venise. en 1609, une antre éditiondes parmi les écrivains sur la musique, parce qu'il
traislivresde ces motets à deux, troiset quatre a publiéun opuscule intitulé: La Sluska eccle-
18 AGAZZARI – AGOSTINI
$iastica dtm si contient la v*ra diffiniiione taine verve qui semblaitde bon augure. Il ne
della nusiea tome tcmta, no» piu vednta parait pu cependantque lacarrière théâtralede
« tua noMUà}Sienna, Bonetti, 1638, ln-4»de cet artisteait eu de l'éclaten Italie. Les autres
to pages.Ce petit écrit a pour objet d'examiner ouvrages connus sons son nom sont s i Vue
PedanUi laSenjUtullano««nw;et Gkmnna
quel doitêtre lecaractère de la musique d'église
conformémentà l'autorité des conciles, particu- Vallese.
lièrementd«i concile de Trente. Agawari e*t AGNESI(M*Bi«-T«feis«),fille de D. P.
ausal l'un des premiersauteur» qui ont publié Agnes), femlatalwde Montereglla,et sœor de
den instrnction»sur l'u«age«les chiffres pour blarieGaetaneAgnes),quiprofessales mathéma-
l'accompagnementde la basse continue. L'ins- tiques à Bologne,et qui mourut à Milan en
tructiondonnéepar lui se trouve dans la préface 1799, naquit dans cette ville vers 1724. Elle
du troisièmelivre de «esmotets à deux, troiset eut la réputationd'être la plus habile claveciniste
de son tempsen Italie, et composabeaucoupde
quatre voix,publiéa Romepar Zannetli,en tûofl.
L'abbéQuadriodit que les ouvrages d'Agawari musiquede clavecin,qu'elledédiaà l'Impératrice
«ontau nombrede vingt-sixet tous imprimés Marie-Thérèse.On connaîtquelques cantates de
sa composition,et quatre opéras, Sqfontsbe,
il cite particulièrementdesmessesà quatre, cinq
Ciroin Armenlo,Mtocrtet Insubria eontolata
et six voixqui me sont inconnues.
AGELAUS DE TEGÉE,habile cithsrèdo, ( 1771), qui onten dn succès.On ignore l'époque
de sa mort.
remportale premier prix qu'on institua aux Jeux
AGKOLA (D.-Jacqses), prêtre vénitien,
Pythiquespour les joueurs d'instruments à cor»
des. Ce prix était une couronnede laurier. Ce vécut dan»lasecondemoitlédudix'buitièmesiècle.
fut à la huitièmepythiade,559 ans avant J.-C. C'était un contrapuntlstede l'ancienne école,
AGG1UTORIO (Rocco), compositeur et dépourvu de génie, mais possédant de bonnes
traditions. Il a composébeaucoup de messes,
professeurde musique, né à Naples vers 1810,
a fait représenteran théâtre dit Fonda, dans de vêpres, de motets,de concertoset de sonates
cette ville, Unopéra de sa composition,Intitulét pour te piano,qui sont restés en manuscrit.
il Biglielto e l'Anello, dans l'été de 1839. AGOBARD, archevêquede Lyon, naquità
la Onduhuitièmesiècle, audiocèse de Trêves, dans
Postérieurementil s'est fixé à Paris, où il s'est
livréà l'enseignementdu chant, et a publiédes la Gaule belgiquo.Il fut ami de Leydrade, ar-
exercicespour ses élève»(Paris, Bicliault), et chevêquede Lyon,auquelii succéda. Soncarac.
tère irapétueoxl'entraîna dans ta révoltedes en-
quelques petites compositionspour le piano et
fants de Louisle Débonnaire;mais plus tard II
pour le cirant.
reconnut son erreur et s'en repentit. Aprèsavoir
AGLI ATI guitariste de l'époque actuelle,
fixé à Milan, a publié pour son instrument été déposéen83Spar le concilede Thionville, il
fat rétabli, et mourut en Safntonge, le 6 Juin
Milan,Riccordi.–2" Tema con varia-
1° Sonate;
sfoaJ;ibid.– 3" Temacontei variaient ;lbid. 840. Au nombrede sea ouvrages se trouvenn
i'Sei variazioni { AhI ckipuà mirarla) Mi- traité De ConeeUmeAntiphonarU,qui aétéln-
sérédans la Bibliothèque desPères,t. XIV, p. 323.
tan, Artaria. Latille de cet artiste connuesons
le nom d'AmélieAgliati, née à Milan, a débuté AGOSTINI (Looia),théologien,protonotaire
à
comme cantatricesur le théâtrede Modèneleî oc- apostolique et compositeur habile, naquit
tobre 1838, dans la Clotilde de Coccla. Depuis Ferrare, en 1534. Après avoir été longtemps
lors ellea chanté sur les tbéitrea de Crémone,de mattre de chapelled'AlphonseII d'Est et de
la cathédraledeFerrare, Hmonrntdans sa patrie
Bologne,de Florenco, de Rome et de Cadix
avecquelquesuccès. àl'àge de cinquante-six ans, le 20septembre1590.
On connaîtde Mifllprimolibro di Madrt-
AGNELLI(UwtE<T), moineolivefain,vécut di
dans la premièremoitiédu dix-septième siècle. gali a 5 voei; Veneria,apresso H flgli Ant.
Ona impriméde sa composition Sairat e Alesso Gardano, 1670,ta-4«. – V Uadrigali a 4 voei
« quallro voei in concertocon atcuni MoleUl iWd.,I57î, in-4"oi)Iong.-3«L'Beo ed enigm*
mitsicali a 6 met, Ub.2; } Venezia, app. Alessan-
Yenezia,Aless. Vincent), 1037.
AGNELLI ou AGNELLO (Saitador), dro Gardano,1581 ra-4". 4» MesSe, Vespri,
compositeur dramatique, né à Palerme, vers Moltelti, Madrtgali et Sin/oniei in Ancona,
1816,a fait ses études musicalesau Conserva- presse Glov.PaoloLiaadrIrsi,lb88, in-4*.
toirede Naples, et a débutédans sa carrièrepar AGOSTINI (PAm.),néàVallerano,enl593,
i'opéra-bouffeil Laszarone di Napoli, repré- fut élèvede BernardinoNanini,dont il épousala
senté à Naplesau carnavalde 1839, avec quel- fille. Après avoirété successivementorganiste
de Satate-Martetonwwfctiew,et mattre decba-
qu «uceès.Il y avait danscet ouvrage unecer-
AGOSTINI ft
peUtde Saint-Laurentin Dmaso, il succédaà U pape Urbain VIII, entrant un jourdans la
VincentUgollnidans la plue de directeurde la basiliquedu Vatican,au momentob l'on exécu-
chapelledu Vatican,le 16février1 629.Il nejouit taK unemusiquesolennelled'Agostini.àquarante-
pu longtempsde cette situation bonorablt, car huit voix, n'arrêta pour en écouter l'effet, et en
il mourut ou moisde septembreJW9, a l'âgedo fut si satisfait qu'il salual'auteur en s'Inclinant
trente* ana,et futinhumédansl'églisede Saint. vert loi. Les oeuvresimpriméesd'Agostinisont
Jticbel. Piton!, dansset noticesmanuscriteseur 1° Deuxlivres de psaumes&quatreet huit voix;
le»maîtres de chapelle,citéespar Baini( hltmor, Aome,Soldi,1619– 2*Deuxlivres de Magnificat
ttorico-crit. délia viia e délie opère di Gio». et d'antiennes à une, deux et trois voix; Rome,
Pitrtuigl da Paleslrina, t. II, p. 42, n. 481), Soldl, 1620. 3"Cinqlivres de messesà huit et
dit qu'Agostioiobtintla chapelle de Saint-Pierre douzevoix Rome, Robletti, 1674, 1625, 1G3C,
par suited'un défide compositionqu'il adressaà 1627et 1628.Cesmessessont dignesd'admiration
Ugolini,ton condisciple,qui en était le mattre par leur factureaussiIngénieusequ'élégante.Dans
actuel. Ugollnin'ayantpoint accepté, le chapitre le premierlivre setrouventune messedes vigiles
le renvoya, et donna sa placeà Agostini.L'abbé àquatrevoixe»canon,etuneautremesseàcinqsur
Balni révoque en doute cette anecdotepar des ¥Uexaeotàeut,ré,mi,/a, sol, la, quirenfermele
motifsqui paraissentplausibles.Les auteurs du remarquableAgnus Dei huit, tout en canon sur
Dictionnaire du Musiciens (Paris,1810)ont fait la gammedescendante,que le P. Martinia publié
»urce maître,d'aprèsLaborde,une accumulation en partition{Sagglo Fondam.Prat. di contrap.
d'erreurs ils placentl'époquede savievera1660, fugato, t. II, p. 298), et que j'ai reproduitdans
et le font mourirdana un Ageavancé.Havtkins ta premièrepartie demonTraitéduContre-pùint
(A gênerai HMory oj ttusic, t. Vf, p. 79), et etdelaFvgue. Les messesAveregina cœlorvm,
Forkel(SA».Bibi., t. H,p.206), sontaussidans AveMaria gratiosa, et Inrumine Jésus, toutes
l'erreur en le faisantélèvede ilatestrina, car ce à quatre voix,qui sont contenuesdansledeuxième
grand maître mourut en 4594, un an après la livre, sont aussi rempliesd'une inimitéd'artiftces
naissanced'Agostini.Ce compositeuravait une ingénieux, ainsi que le troisième livre où se
fillequi a épouséFr. Foggia,son élève. trouveunetrès-bellemessesine nomine,à quatie
Antimo Liberatla rait«n élogepompeuxd'A- voix. Dans le quatrièmelivre on trouvela messe
gostinidans salettreà OvidePersapegi( p.217). Si bona stucepimus à cinq, dont les obligations
Paul Agosttni,dit-il, fut une des intelligences singulièressont expliquéesdans le recueil des
les plus Ingénieuseset tes plus activeaqu'ait messesd'Agostiai(Spartitura delle messe) pu-
eu la musiquede notretemps en tout genrede pliépar KobletU, en 1627 et 1628, et la messe
composition harmonique, de; contre-pointet Senedicam Dominum,tout en canon à quatre
de canons.Aa nombre de ses œuvres mer- voix. V AgnusDeldecet auteur que le P. Mar-
« veilleuses, on remarque dlvera morceaux a tini a publié,ù huit voix réelles (Saggio Fond.
quatre, à six et à huit chœurs réels, qu'il fit Prat. di contr. fug., t. 11,p. 295), est vé-
« entendredansla basiliquede Saint-Pierre,dans ritablementun chef-d'œuvrede science.Agostini
« le tempsoùil y était maîtrede chapelle.etquel- a écrit aussi un nombreconsidérabled'ouvrages
ques autres qu'on pouvaitchanterà quatreou a seize,vingt-quatreet quarante-huitvoix mais
à six chœurs réels sansdiminuer(c'est-à-dire toutes ces productionssont restées en manus-
« broder les parues de petitesnotes), et sans crit ellessetrou venten grandepartie danslet ar-
énerver t'harmonie,à l'étonnementgénéraldes chivesde la maisonCorsini alla Lungara, et
« habitants de Rome.S'il n'était mort à la fleur en partie à la basilique du Vatican.La biblio-
« de l'âge, il aurait fait plus encorepour exciter thèque de l'abbé Santinl, a Rome,renfermele
« l'admirationdu monde eatier et l'on pourrait motet Hxc est Domus et un Magnificat à cinq
« diredeiuiavecraison Contummatusin brevi, chœur»de quatre parties chacun, Venlleetas-
« explevit tempera mulla (1). » cendamus, à douze voix, et tes quatre Uvresde
messespubliéespar Robietti.
(t) « Va Piott Agttllno«node plu «plritosle vl- A. Adamida Bolsenaa donne'la notice et le
• vaclIngcgnl cheabbta»roto lemuika«•nottrttempl portrait de ce maîtredans sea Osservazioniper
« In«gaigcncremeomposlilone «rmonlca,dl conlwp.
» pantt e aieanonlse Ira t» titre «ooopèreroltsti- ben regolore it corodei cantori della cappella
« «nue,(ec««autrenetlabadlleadls.-pictro,neltempo pontejida. Hawkinsa reproduit le portraitdans
• «b'etuYIta muttto dicappclU, diverse
«odalaiionla
« qaattro,a wie oitoctorlrail, cdatomechesi pote- le tomeIV*de son Histoire de la Musique.
• v»o© csntawa qtutro ovwrotel chorlreatt,stiuadi- « «vrtbtemae-glormente
fattotluplretutto fi mondo;«
« mlnalwo «wnoreranaoala,con WD[»rcdl tflil» « «Jo«Klletto,si potrfaconrsgtondlivdllui Courant»
«tU>maj e mnonlotit mort»iwlOuredelb«u vtrUUt • matasm brerl,esplnttleraporamulla.»
30 AGOSTINl AGRICOLA
AGOSTINI (Prouts-Simm), chevalier de A.GRBSTA (JgAS'Aiwwmer Apsrorm),
l'Éperond'or, né à Rome vers 1650, fat maître frère», étaient napolitain»,et lurent renommés
de chapelledu duc de Parme. Il a publiéCantate commecompositeursà la fin da seizièmesiècleet
a vocedi basso solo Rome 1680.Dansla même dans lespremièresannéesdu dix-septième.Cerrelo
année, il a lait représenterà Veniseun opéra de les cite commevivantsa Naplesen iooi (Pral>
sa composition,sous te tilro de 11 Ratto délie ttca musicale, lib. 3, p. 1&6)dans sa liste des
Sabine. Paoluccia Insérédans le deuxième vo- Compositorieccellenti della eitià dl Napoti,
lume de «on Arte pratica di coutrappunto cite oggi vivono, Jusqu'aumoment où cette no-
(p. 172-190;lit) Stcut eral à cinq voix, en style ticeest écrite, on ne connaîtpas de compositions
fugué,de la coinpositondePierre-SlmouAgostini, imprimas des frères Agrusta.
avecdes observationscritiques. AGRICOLA ( Rodolphe), professeur de phi-
AGOSTINI (Rosa) était premièrecantatrice losophie h Heidelberg,né à Baffeln village à
ait théâtre de Florencedans l'année 1777 ellese deux millesde Gronlngne,en 1443, fut l'un des
distinguad'une manièreparticulièreavec Aprile, hommes qui contribuèrentle pins à la restaura-
dansl'opéra de Creso, par Borglii. tion des scienceset des lettres.Son nom propre
AGRELL (Jean), maître de chapelle à était Huessmnn, II étudiasousThomasA'Kem-
Nuremberg,né à iasth, dans la Gothie orientale, pis, et apprit la philosophiesons Théodore de
étudia la musiqueet les belles-lettresau gymnase Gaza, dansun voyagequ'il fit enItalie. De Retour
de Linkiepinget à Vpsal.Il passa à Casscl en dans les Pays«Bas,en 1477,H fut envoyé à la
1 723,en qualité de musiciende la cour, et y resta cour de l'empereurcommesyndic de la villeda
pendant vingt-deuxans. En 1740,il fat appeléà Groningue, et nommé, en 1482, professeur à
Nuremberg pour y occuperl'emploi de maître Heidelberg, où il mourutle 25octobre 1485. Il
de chapelle,qu'il conservaJusqu'à «a mort, ar- était à la foisbon peintre, poète, musicienet sa*
rivée le 10 janvier 1709.On a gravé les ouvrage* vant philosophe.Il chantait et s'accompagnait
suivantsde sa compositions 1*Sel sinfonie a avec le luth on lui dnit la mnsiqoede plusieurs
quattro, cioè violino primo, seconda, viola e de ses chansonshollandaises,h quatre voix. On
eembaio o vloloncello, ton corni da eaeeia, sait aussi qu'il coopéraà laconstructionde l'orgue
trombe, oboe, flauti dold e tr averti, ad li- de Grontogiie.Parmi su écrits, recueillisà Co-
bitum, opéra I Nuremberg,in-fol. – 2°Treco»- lognesous ce titre H. Agricole lucubrationts
eerli a eembaio obligato coït due violini e vio- aliqtiothctudianis»lmie,elù., 1S39,deux vol.
loncello,opera2;Nuremberg.– 3" Treeoncerti in-4",ontrouvedesnotessurle Traitéde musique
a eembaio obbligato, due vlottnl, viola e 9io~ de Boèce.On a sur sa vie «t sur ses travaux t
toncello,ofen3; Nuremberg.–4» Tre emeertia 1* Oratlones du», prtor de vita Sud. AgrU
eembaio obligato, due violini, alto viola, vto- calus, potlerier de D. Avûustino,par Melancli-
lontello e basso ripieno, opéra4; Nuremberg.– ton Wittenbergie,1539,fn-80.– 2° Dissertatto
&°Sonatea violino solo e eembaioo violoncello; de Rud. Agricola, Frisii, te elegantkweslit'
Nuremberg. 6" Concertoa eembaio obligato feras promerilis, par J. F. Slioeppœlin. Jen»,
due vlotini, viola e violoncelle, Nuremberg, 1753, ta-4". – s° Vita et mérita Sud. Agri-
1701,in-fo). – 7° Sonata a due, cioè eembaio cote.parT.F.TreslIngjGronrague, 1830, in-8».
obbligatoe traversiero o vlotino; Nuremberg, AGRICOLA (Martin), chantre(') et direc-
1762,in-4».– VSonataa due, cioèeembaio ob- teur do musiquea Magdebourg,naquit à Sorau,
bligatoe traversiero;Nuremberg,i765,in-4°.– en Silène, dans l'année1488. Dèsson enfance,
9>Aeucomponirtesolotaflautotravetsoe eem- un goût passionnépour la musiquese manifesta
baio; Nuremberg, 1764.Ontrouvait aussi autre- en lui et le porta à se livrer avec ardeur à l'é-
foisen manuscritdans le magasinde Breitkopfi tude de cet art, «ansnégligertoutefoisles langues
1"Treconcertia eembaio obligato, due vMini, grecque et latine, dans lesquellesil acquit une
violae basso,raeeolta prima. – a" td. raceolta rare instruction. Né de parents pauvres, il fut
seconda. –s° Jd. raeeolta tenu; V Id. raceolta obligédepourvoir debonneheureà sasubsistance.
quarta. – s? Sel sonatea violino soloet basso. Vers la fin de 1610, II partit pour Magdebonrg,
– ô°Vueconcerti a viottnoconcert.,dueviolint, où II donna d'abord des leçonsparticulièresde
viola basso. – 7* Se*sin/onie a due violini, musique et de littérature.Quatorzeans après,
violât basso, con corni, ad ttb. –i" Slnfonia, c'est-à-direen 1524,la grandeécoleluthérienne
id, –9" Partita a due violini, viola, basso e do cette ville fut établie}le méritegénéralement
corni.– \(f Sonata per eembaiosolo.– i\° Con-
(i)u mttamtor,«mpl&yépar le» Allemand».MmnU
certoa eembaio obligato dueviolini viola e ;e traduit*exactement «nfrançoh,pares«ail <M*lgi»
basso, il* Sonata a vtoltno solo col basso. la (onctions quin'alitât quechezeu.
AGRICOLA 31
reconnud'Agrlcolale littliolair poor y occuper horarum intervallis deeantandse, ta vsum
la placede diantre; il fut donc le premier qui $cholmMagdtbmge. Magdebourg,1512,in-»°
remplitces fonctionsdam cette ville depuis la c'est un recueil de chants destinésà être citantes
réformation.Il parait que les émolumentsde «a par les enfantades écolespendant leurs récréa-
place étaient fort médiocres,car, après l'avoir tion* cet ouvragea été souvent réimprimé la
occupespendant vingtan», il écrività un de ses Bibliothèqueroyalede Berlinen possèdedes édi-
Mu- m 1644 « Aprèsavoir employétous mes tions Imprimée!* à Magdebourgen 1&78et 1584,
« «oinsà vousfoirefaire quelquesprogrèsdans 4 vol. in-12 – 1' Musica/tguralis deutsch mit
« la musiquependant de longuesannées,je me ihren gtigeltoerendenexempeln (Musiqueaile-
vols dansla nécessité de vous prier de sollt- mande figurée, avec des exemplespour former
< citer vos parents, on ceux que cela regarde, l'ouïe); Wittemberg,GeorgesRhaw(sans date)
« d'apporter quelque»changementsà ma posi- petit in-8". – 3° Ton don Proportionibus mie
« lion, et de me retirer do l'état de gêne où je dieselbigeninn dieNolen wireken.tmd vue sle
« languis, en augmentant mon traitement; car in Figuralgesang gebrauchl ioerden (Des pro.
« il estécrit Toute peine mérite salatre. » II portionsen ce qui concernela valeurdes notes et
termineainsi l'épitre dédicatairedeson traitéde leur usage dans le chant figuré); Wittemberg,
Muslea instrumentant, qui est adressée& G. Georges Rliaw (sansdate), petit in-8°. Ce petit
Bliaw,de Wittemberg « A Magdebourg,dans écrita été réuni au Traitéde la musique figurée
« la maisonde vertueuxet honorableAlilmann, dans une édiUonqui a pour titre Musica figu-
« qui, pendant longtemps,m'a prodiguéles se- radis devtseh mit ihren gugefioerendenexem-
coursles plusgénéreux. On Ignoresi les ré. pein, sampt einen besunderllchen schoenen
clamationsd'Agrieolaeurent le succès qu'il en Bûehlein YondenProportionibus,etc.; Wittem-
espérait,maison sait qu'il exerça le professorat berg, G.Rliaw,1632,petitin-8\ – 4°Musica in*-
jusqu'à sa mort, laquelleeut lieu le t0 janvier trumenlalU, deutsch, darin des Fundament
1556. und Application der Finger, ois Floeten,.
Malgréles devoirs multipliésde sa place,il rat Krumphterner, Zinken, Bombard, Schal-
un des écrivainsles plus laborieuxet les plus moyen, Sackpeife, etc. ( Musiqueinstrumentale
distinguésde son temps; ses travauxfontépoque allemande,etc.); Wittenberg,l528,in-8° c'est
dam l'histoirede la musique.Il fat le premier un traité des instrumentsqui étaient en usage-
qui, danala musiqueinstrumentale,abandonna en Allemagne au tempsd'Agrieola,et delamanière
l'anciennetablature allemandepour la notation d'en Jouer; ouvrage importantpourl'histoire de
moderne.(Voy. iiknasum in Ehrenpforte, l'art, et dont les exemplairessont rares, bien qu'il'
p. 134.) Ce qui mérite surtoutd'être remarqué, en ait été fait plusieurséditions; en 1529le fron-
e'est que, nonobstantle peu d'encouragement tispice de la premièreéditionlut changéet rem-
qui! reçut,jamaissonzèlene sedémentitetjamais placé par ce titre ilusica instrumentait»
sestravauxn'en soumirent. Ce qu'il savait, il le deudsch ynn welcher begriffen ht, wie man
devaitau travaille plusobstiné, à une persévé- narh dem gesangemiff manchertey P/e\ffa*
rance uns bornes; il n'avaitmême point à sa lernen sol. Aueh wie au// die Orgel, ttarffen,
dispositionle secours des livres, qui, à celle Lauten, Geigen, und aller ley Instrument
époque,étaientrares et trop cherspourlui. Il dit undSeytensplel nach der rechtgegrûnd et en
lui-même(vers la fin de sa itusica Instrumen- Tabeltlmr setj abiusetsen ( Musiqueallemande-
tal^) t < Que le lecteurveuillebiense rappeler instrumentale, dans laquelle 11est donné des
« ce que j'ai déjà dit dansla préfaceda Traité renseignements sur la manière dont on petit
« deia ifusique figurée Jamais personnene apprendrelechantettouteespèced'instrumentsa
« m'a donné une seule leçon, soit théorique, vent,commeaussi jouerde l'orgue,dela harpe, du.
« soit pratique,soit «lechant figuré,soitde mil. luth, desvioles,et ilo tout autre instrument, etc.).
« sique instrumentale.Tout ce Je possède un de cesoxemplairesavec la date
que je sais, je le
« dote premièrementà Dieu, qui distribueses de 1629. Imprimé chezGeorges Rliaw, à Wit-
« dons commeil lui plait; ensuitea un travail temberg. La deuxièmeéditionde cet ouvrage a
« assidu, à on xèle infatigable,à moiseul enfin, été publiée,m 1532,dansla même ville et chez
a secourude ta grâce do Dieu; c'est pourquoiil le même Rhaw, in-8°, sous le même titre. Lao
« faudraitm'appellerun musicieninné. Il n'ext troisième a paru chezle même en 1545, in-8".
ims étonnant, d'après cola, queje realeaussi Quelquesexemplairesde cette édition portent
loin des grandsmaîtres.• la date de 1545, mais sans nom de lieu. La bi-
Voici les titres des ouvragesqu'on doit à ce bliothèqueroyale de Berlin possèdeun de ce»
savantinfatigable l* Melodte schotasticx suù exemplaires dans l'ancien fonds. Le livre de
39 AGRICOLE
Martin Agricolaavait été précédé par celai de prima elementaartis dtscmincipiunt; M«g<
SébastienVirdung(voyez ce nom) sur le même debourg, 1561,quatorzefeuillesta-8» las deux
sujet, qui a été traité aussi en partie vers lo ouvrages qui ont été réunis dans cette édition
même temps par Haas Gerle, par Ollmiar i.us- sont le traité des proportionset tes rudiments
dniu» (NacMgall), et un pou plus tard par Ga- de musique. – è° Schûllaintnuticamplanam
nassi del Fonlego(voyez ce» noms ). – a" Eln Wenceslai de Nova Ztottto,ex varits mutico-
Jivrts deudsche Musica, mit 63 schœnen lie- rum scrlptis pro Slagdeburgensistcàolx Ty-
blkhen Sxempeln, in vierStimmen verfas$et. ronibu* collecta; Witteraberg,1540,six feuilles
Sampt den hleynen Psalmen und Magnifi- to-8". Cettedate ducommentairede MartinAgri-
cat auffalle Thon arUg gerlchtet ( Musique cola, sur la traité de plaln-chantde Wencesla*
allemande abrégée, aveu soixante-trois beaux de Nenlians, est indiquéepar Gerberdans son
eiemptes choisiȈ quatre voix, etc.); Wiltem- nouveau Dictionnaire du Musiciens}Forkel et
berg, G. Rhaw, 1528, onze feuilles petit in-8°. Ltcbtentbalassurent,au contraire,que l'ouvrage
La date de 15SSne se trouve ni au frontispice est sans date,- 9° DeutscheMmica und Ge-
ni audernierfeuilletdu livre, caron lit seulement sangbuchlein der Sontag»Evangetien fdr die
au bas de celui-ci Gedritckt su Wiltenberg SchuMnder, Knebltn und Megdlin,etc. (Mu-
durch Georgen /Moto; mais l'épltre dédicatoire tique allemandeet petitlivre dédiantdesévangiles
d'Agricola à GeorgeRhaw est datée de Magde- des dimanches à l'usagedes enfantsdes écoles,
bourg, le 15avril de cette année. Dans la même garçons et filles, etc. ); Nuremberg, Jean de
année la menteéditions été reproduite avecun ti• Berget et Ulrich Neuber, 1540,petit in-8° ce
trenowenaaimlconçn :JSinKurtzdeulsclietfu- petit livre, publié par les soinsde WolfgangFi-
siea, mit LXIU schônen llblkhen Sxempeln, gains, a eu vraisemblablementdes éditionsan-
in vierilymmen ver/asset. Gebewert mit VIII térieures qui n'ont point été mentionnéesparle»
Magnificat, nach Ordnung der 711 Thon. bibliographes Il fat réimprimésous letitre sui-
An dernier feuillet on lit Vittenberg durch vant Ein SangbwhMn aller Sontag» Bvan-
Georgen Rhaw, 1528. Un de ces exemplaires gelien. Bine Kurtse Deutscheleyen Mmica,
est à la bibliothèque royale de Berlin. Lesmots mit sampt den Bvangellen durch gans Jar
Gebessert mit Vlll Magnificat (c'est-à-dire (sic )auf/ aile Sontage,fur die SchuMnder
Amélioré,avgmenléde Vtil Magnificat, etc.), Leyen Junctfrauieen, Frauwen und jedere
est une supercherie de libraire car les Magnl- die lesen kannen, in reyme und gesanges
cat des buit tons sont dans les exemplairesdu weise, darnach sie gants lustig su lesen und
premier tirage comme dans ceux du second. r» singen sein ( petit livre de chant de tous
5» ( bis) Slusica Choralls. Deulsch; Wittem- les évangiles du dimanche,ou courte musique
berg, 1(33, petit in-8°. Un exemplaire de ce laïque allemande, avec les évangilespour tous
livre rare est dans la bibliothèqueimpérialede les dimanches de l'année, à l'usagedes enfants
Vienne. – A" Rudimenta musices, guiàus qui suivent les écoles, laïques, jeunes filles,
canendi art\flcium compendioslssime, com- femmes,etc.) Magdeburg,Michel,Lotlier, 1541
feuilles un exemplairede
plexum puerit una cum monochordi dimen- petit in-8° de huit
sione tradttur; Wittemberg, G. Rhaw, 1539, cet ouvrage très-rare est dans la bibliothèquede
trois feuilleset demie in-8°. La secondeédition la ville à Leipalck uneautre éditiona été pu-
de ce petit ouvrage élémentaire a été publiée bliée en 1663, sans nom de lien. On cite aussi
sous ce titre Quxstiones vulgariores in mu- de Martin Agricola s1°Libellm de oclo tono-
sicam, pro Magdeburgensis scholx puais rum composUionesta-i'en vers. 2° Georg.
digestx. Idemde recto teUudinit colle ex atte Thymi cantiones cum melodtts Martini Agri-
probato, de tonorum formation», monocttordo cole et Pauli Schalenreuleri; Zwickan, 1553.
ac (ectlonumaccedentibus Magdebourg,apud CescbantsdeTbymactts,mis entnnslqueparAgri-
M. Lottberam, 1543, sept feuilles et demie cola et Schalenreuter,sont de la pins grande
in-8°•.Forket (Allgem. LUter. der musik), rareté; car onn'entrouved'exemplairesdans au-
Lichtentlial (.Bibliog. della Mut.) et M. Fer- cuae des grandes bibliothèquesde l'Europe.
dinand Beekeront cru a tort que ces deux ou- Agitcola fut le premier musicien allemand qui
vrage* sont différents et ont commis une autre harmonisale célèbre choral Sin'/ate Burg, à
ftote en disant qu'ils ont été réunisdans le livre quatre parties on te trouve, ainsiqae plaslears
suivant. – 7° Duo libri musices, continentes autres cantiquesdu mêmeartiste, dans le recueil
empendtom artis, et Ul-ustria exempta qni a pour titre CXXIII Newe geisttiche
scrtpti a Mort. Agricola, sllesto soraviensi, in Gesaenge mit vier und fun/f Stimmenfar die
gratiam eorum qui in sehola Magdeburgelns gemeinen Schulen etc. (m nouveaux chants
AGRICOLA. 38
spirituelsà quatre et cinq voix pour les écoles de Crespet sur la mortde ce maître.( VoycsOre-
communales,etc.); Wlttemberg,GeorgeaRbaw, ûat» ). Or,Okeghentquitta le servicede LouisXt
1544,in-4*oblong.Les autres musiciensanciens en 1402 et, bien qu'on ne sache pasexactement
dont on trouve de» pièce*dans ce recueil tant quelle position it eut alors, il parait certain que
Arnoldde Bruck,Sixte DIetricli,Benoît Ducis, celte époque fut celleoù il ouvritson école.11est
Georges Foerstcr, Virgile Iianck, Guillaume donc vraisemblablequ'Agricolane naquit pas
(teinte, Etienne Mahu, Ballhasar Reisinariiis, beaucoup plus tard que 1400,et qu'il iuourut
Louis Senfel, Jean Sialil, Thomas Slûltzer, conséquemmentvers 1MQou ?7.
G. Vogelituberet Jean Weinmaon. Un cantique Il était célèbre,dit letextedu dialoguefunèbre,
« trois voixpour la Nativité de J.-C, composé par la voix et par la main (ctarus vocum ma-
|iar Agricola,a été placé par WolfgangFigulus nvumque) ce qui signifiequ'il était égalementt
dane sonrecueil intitulé Prima para Amorum habile 'et commechantreet comme écrivaindo
Filii m Domini Kostrl Jesu-ChrMi Vite- musique, on peut-être comme exécutant sur
bergas,1474,in-Vobi. les Instruments. Cestalentslui procurèrentl'hon-
AGRICOLA(Aiwukdbe) fut undes plus neur d'entrer au servicede Philippe, archiduc
célèbresmaîtres belgesqui vécurentdana la se- d'Autriche, prince souverain des Pays-Bas
Modemoitiédu quinzièmesiècle et dansla pre- par sa mère, Mariede Bourgogne,et qui devint
mière du seizième.Le peu de renseignements roi de Castillepar sa femme,Jeannela Folle,fitld
qu'ona sur sa personnesont renfermésdans une de Ferdinand et d'Isabelle. Lorsque Philippe
épitspueet dansunecomplainte l'épitaphenoua et Jeanne allèrent, en t&Ofi, prendrepossessionfie
est fourniepar un recueilde Motetsdevenutort lenrroyanmedeCasUlle,Agricolalessuivit comme
rare, intitulé Symphoniw Jucundx atque faisant partie de leur maison.C'est ainsi que
aiteo brèvesquatuor vooum, cumprsfalione suivant l'épitaplie, le roi Philippele tira de la
M. LulherX i Vltebergas,i 538,per Georg.Rbav». Belgique.
Les auteursdes morceauxcontenuadans ce re- Dans on volumeintitulé Maisonsdes sauve*
cueil sont GeorgesFOrster, Érasme Lapicida, rains et des gouverneurs généraux ( Arcb.du
lUtpertUnterholUer,JeanWalther,Crlspinus,et royaume, à Bruxelles,t. f, 0* 108,v°), est une
d'autres.L'un d'eux a mis en musique la pièce annotation en margede l'ordonnancede Philippe
qui concerneAlexandreAgricola,laquelle,bien le Beau, du 1" juin I&00(N. st.) « Monsei-
que sontitre soit Epitaphium Alex. Agricole « gneur l'archiduc a retentiAlexandreAgricola
Symphoniastm régis CaslUix Philippi, n'est < chapelain et chantre de sa chapelle, onltre le
pas véritablementune épllapbe, mais un dia- « nombre icy déclaré,pour servir d'oresen avant
logueoùla Musiqueen pleursrépondaux ques- « du dit estât, auxgaigesde xu s. par jour. Fait
tions qui lui sont faitessur cetui qu'elleappelle « à Bruxellesle vie jour d'aoustl'an mil. Ve.»
l'objetde ses soins et sa gloire ( meacurade- Au même volume(fol. 179, vG), on voit, par
cuxqueVoici le texte de cette pièce des extraits des comptesdu premier voyageen
Muta qnlddettM? periltma ca» decuKUM. Espagne do Philippe le Beau, que le chantre
E»tnoAlenadcrr 1»mensAgrlcoU. Agricolareçut une gratification et l'on a ainsi 1>
Dleagc,quaU*crat?ciBnuvocum minaumiite. preuve qu'il suivitdans ce voyage1le prince,
QaUlaeiMhnno«paît? Valdolettaut «ter. qui avait avec lui toute sa grande chapelle. L»
cjuUBtlgiirobunctraiWMïgnutReilpiePWUpPM.
Quomort»Interllt?Febrolurent» obllt mention de cette gratificationest ainsi faite ee
Xta quefutnit?Jam«eugetimt»«nntu. Alexandre d? Agricola,pour don iiij" *vj
Solabltuneitabrt?Virginiatecaplte. livres.
La question: Qui a tiré Agricola de la Bel- Alexandre Agricolafigure aussi dans divers
gique? taitvoir qu'il y était né et qu'ily demeu- états des gages des officiersde la maison de
rait. Rienn'indiqueenquellevilleil avn le jour; Philippe le Beau que possèdentles Archivesdu
maisil n'est paa impossiblede déterminerà peu royaume de Belgique. Le dernier est du 18b
près l'époquede sa naissance.H avait soixante septembre 1505(leprinceétait alorsà Bruxelles).
ans lorsqu'ilmourut; et nous voyons,d'une part Dans cette môme annéeil avait faitnn voyage
que, dès 1505, le célèbre ImprimeurPetrucci en Hollande et toiito la chapelle t'avait ac-
publiaitses<euvresen Italie; ce quiprouvequ'il compagné. Il est très-vraisemblablequ'après la
jouissait déjà d'une brillanteréputationloin de mort de Philippele Beau, Agricolaentra au ser-
son pays,et faitsupposerqu'il avaitplusdatrente vice de Ferdinandd'Aragon,nommé régent du
ans; d'autre part, la complaintedont il eat royaume pais à celuide ChartesQuint, lorsquo
parlé ci-dessus dit positivementqu'il fut élève ce prince prit possessiondu royaume d'K»-
de Jean Obeghem cette complainteest cette pagne à la mort de son père. Cette conjecture
BIOCR. CNIV.DUUtSlCif.Ni, – T. J. 3
34 AGRICOLA
est d'autant plus admissible,qu'Agrieolamou. compositionscommedes modelésda style, dans
rut au territoire de Valladolid,d'une fièvreaiguë, son italtADeArteeanendl,
vera 1529ou 27, et queprécisémentla cour était AGBICOLA (Ibmi) né à Nuremberg,vers
alors en cette ville, où naquit Philippe U, te 21 1&70,M professeurde musique ail Gymnase
mal 1537. d'Auguste, à Erfurt,et s'y trouvait eneonxm
Ontrouvedeiwmotets à troisvoixd'Alexandre »6U. Il a fait|ioblier de sa composition 1°
Agricoladans le recueil publiéa Venise en an, Molelten mit 4, 5, 6, i und mehr Stimmen.
par Octale Petrucci de Vossombrone,sous le Nuremberg,1601 \n-i\rcanliones deprscei-
titre «impiedeitotelti XXXIU. Leraemeéditeur pvls festis per totum annum qulnque sex
a impriméon livre de cinq me*»» du njémerou- elplurlmum voctim;Nuremberg,ConradBaner,
licien, «ou»ce titre. Misse Alexandri Agricole, teoi, in-4*. » 3» Moteim nova pro prieel-
Ces mensesont pour titre 1° U Serviteur d puis in anno festis decantandas 4, 5, 6, 8 plu-
V Je ne demand. 3* Malheur me bat 4* ribtttquevocibuseomposUmiA. JvkanneAgri-
Primitoni; &•Beeundl teni. An dernier feuil- cola Norico GgmnasliAugutliniani quod est
let de la partie de basse, on lit Impressum Erfiirti eollegaiKoribergte,TgpisCath. Alex.
VenttUsperOctavttmvm Petrutium matent» Theodoriei vidvx, mmptUms Conradi Agri-
prôniuuem, 1604, die M mardi cum prltUe- cola, Bibliopolx, 1611,in-4°. Ce recueil con<
livrede
aio, petit in-4° obi. Dana le quatrième tient 28motets.
motels publiés par le même éditeur, a Venise, AGR1COIA ( WotrcMtG-CmusTonK), corn-
en 1605,ontrouve lemotetàlrobvoIxd'Agrieola poslteor allemand,vivait vers le milieudu dix-
qui commencepar ces mots Pater meus Agri~ septièmesiècle.Il a publié à Wnrtebourg et à
eota est. Le recueilintitulé Lamentationum /«• Cologneune collectionde huit messes sousle
remiaprophtitx Liber pritnwMvAméfwPe- titre de FoaHcub» tnusiea/U; lest, in-4".
trucci,a Venise,en 1506,contientune lamentation Corneille à Beaghem( Bibl.matli., p. 2 ) cite un
à troisvoixet une autre à quatre carAgricola.Le autre ouvrage d'Agricolaintitulé Fasdculus ta-
rarissimerecueil publiépar le mêmeimprimeur, rtarum cantlonum c'est une collectionde mo-
wu» le titre de Canlicenlo cinquante en trois tets à deux,trois, quatre,cinq, six et buit voix.
livres (Venise, 1503, ia-44), contientles chants AGRICOLA (Georc£S-I<ooi«), né le 2»oc-
a quatrevoix 1° Forseutement s*>tout à par tobre 1043,à Grossen-Furra,villagede la Tira*
moy; 3"De toux biens s 4*Qui»detut peniatj ringe, où son pèreétait ministre,commençases
&•Que vous, madame}6° Tandernaken;TSe étudesen 1050, à l'école d'Eisenacl»;en 1602
mieuxne plent d'amours;8P Mettedur toutes, il passa an collègede Gotha, et étudia ensuiteà
tous composés par Agricola.Dans un recueil Leipsfcket à Wltlemberg.Il fut élevédans cette
de fragmentsde messes de divers auteurs im- ville an gradede professeur,après avoirsoutenu
primé chez le même (sans date), on trouve un une thèse publiquesur divers sujets. En 1670
fa/reM de la
Patrem ta messe
me!!Mhtitatee fW~< et un
intitulée VUloge, Mn il fut nommé maître de chapelle 4 Gotha, et,
ta messe Jette vis, d'Agricola.Érasme
autre de la peu de temps après, il publia un œuvre de sa
Rotennûchera placé une cbansonlatine à deux composition intitulé ilusikatischm Ntbens-
voixd'Alexandre Agricola, sur les parolesAne ttmden beslehendin etliehe Sanalen, Preclu-
sedesBacchus, dans sa précieusecollectionin- dien, Mtmanden,etc., mit 2 Yiolinen 2 Yio-
titulée: Mphonaameena etfloridaUNoribergx, len, und Gêneralbass.; Mulhamen, in-fol.
in o/ficlna Joan. Montant et VlrUANeuberl, (les Heuresmusicales, consistanten plusieurs
1649,ia-4".) Les autres musicienscélèbres des sonates, préludes, allemandes,etc., pour deux
quinzième et seizième siècles dont on trouve violons, deux violeset bassecoutume). Oncon-
dea compositionsà deux voix dans ce recueil natt aass!de lui i° Buts-uni Communiontie-
sont Arnold de Bruck, Ant. Braroel Loyset der, mitmfvndmehreren Stimmen aesetst
Compère,Ant. Divitis, Ant. Févia, G. Foerster, ( Chantspour la pénitenceet la communion,à
H. lsaac, Etienne Malm, Obreclit, Okeghem, cinq et on plus grandnombrede parties) Gotha,
Josquln Des Prèn, Resfnarins, L. Seufl, Th. i67S,it>-4°–$'Sonaten,Prxludieit, Alleman-
Stttaer, Adrien Willaert,et beaueou|id'autres. den,Coaranten,BaUetmauf/ransoesiseheArt
La plus grande partie des ouvrages d'Agricola (Sonates, préludes,allemande! etc., à la fran-
doit être en manuscritdans les égliseset biblio- çaise ), lM,3«et 8*parties; Gotha 1075,in-lbl.
3" Deutsche gicMIche ttadrigtttien voit
thèquesen Espatme. Ce maître' est souvent cité
son»son prénom(Alexandtr). Agricolafutcon. zwy bis stelts siimmem Gotlta, J67&,in-fol.
sidéré à juste titre comme un di>»plus habile» Agricoleest mort i Gotha,le n frwier 1876,
«titres de son temps. Sébald Hrydcn cite ses dans la trente-troisièmeannée de son âge.
AGRICOLA – AGRIPPA DE SETTESHE1M t&
AGRICOLA (JsM-Vtéoim), composteur la littérature allemande. On croit qu'il a pris
au servicede la courde Prusse, naquit à Doblt- part ta rédactioudela Théorie du Btaux-Arts
«hen^dans teduché de Gotha le 4 janvier 1720. de Sulzer; mais cela n'est pu prouvé. Il est
Loin de contrarier le goûtqu'il montraitpourla plus certain qu'il a aidé Adlungdans la compo-
musique et pour tes sciences,son père lui pro- sition de la Musica nmhanka. Enfin on a de
cura les moyensde lesdévelopper,en l'envoyant lui i- deuxlettressous le nom d'OUbrto,contre
à l'université de Leipiich,Là il te livra a l'é- le Musiciencritique des rives de la Sprée, ré-
tude de la philosophieet de la jurisprudence, digé par Marpurg.La première de ces lettres,
en mêmetemps qu'ildéveloppaitses talents na- datéedu 11mars 1749, parut en une feuillein-
turels pourla musique,sousla directionde Jean- quartosonsce titre Schreibm eines reisende»
Sébastien-Bach.En 1741il serendit à Berlin, Mebhaben der Musik von der Tyber, an der
où il acquit en peu de temps la réputationd'un CrisllschenMusikusan der Sprée ( Lettred'an
organistehabile.Il continuases étudesde com- amateur de musiquevoyageant sur le Tibre au
position, au moyendes leçons qu'il reçut de Musicien critique de la Sprée). Marpurg, peu
Quantz. Les premières production d'Agricola endurant à l'égardde la critique, fit des réponse*
furent des morceaux détachélpour le chant et assez amèresdans les numéros de son journal
pour les instrumenta.Ces morceauxeuront du du 25 ma» 1749, 1" avril, 8, 15, et 22 du
succès, et le firentconnaîtrede FrédéricIl, qui mêmemois.Agricolafit attendre sa réponsejus-
le chargea de composerpour le théâtre de Pota- qu'au 6 juilletsuivant; elle parut sous ce titre s
dam,en 1750,Il Filoso/ûconvtnto,opéra-bouffe. SchreibenanMerrnXXXinvxlehm Flavio
L'annéesuivante,il écrivitpour le mêmethéâtre Anicio Olibrlo sel» Schreiben an den Cri-
la Rkamatrke dlvenuta damma. Un voyage fmhen Musknts an der Sprée Vertheidlget
qu'il fit à Dresdedans l'automnede 1751, lui und ouf ifiedurlegung anEmorte6 Lettre à
procura l'occasiond'entendreIl Ciro ricono- Monsieur dans laquelle Flavio AnioioOli-
sduto de Hasse.Le style de ce mattre lui plut¡ brio détend sa lettre au Musicien critique de la
et il l'adopta dans les ouvragesqu'il écrivit en. Sprée,etc.) brochurede61pagesin-4" (sans nom
suite. De retour à Berlin il épousala cantatrice delieu).– 2°2tefr Anleitungsur Singkunst
Molteni,-pourqui il écrivitles premiersrâles de au» dm Ualtenischenûbersetst mit Antner
ses opéras. En 1752,il fit représenterH Se pas- kungen (Élémentsde l'art du citant, par Tosi,
tore. qui eut peu de succès.Cet ouvrage fut traduit de l'italien,avecdes notes); Berlin, 1757,
suivi de Cleo/Me en 1754, de Il Tempiod'A* in-4°.– s° Beleuehterwtgder Prage: von den
more en 1755, de Psiche en 1758, à' Achille Vorsuge der Mélodie für der Harmonie
in Sdro en 1758, et A'ifigenia in Tauride (Examen de la question De la préférence de
en 1765. A la mort de Grau, qui eut lien on la mélodiesur l'harmonie), dans le Magasin
1759,le roi de Prusso désignaAgricolapour lui musical de Cramer.
succéder dam la place de maîtrede chapelle.11 Agricolaétait un musicieninstruit, qui écrivait
mourutd'hydropisle,te 12 novembre1774.Outre correctement, et qui trouvait quelquefois des
ses opéras, Agricolaa beaucoupécrit pour l'é- mélodies agréables mais il manquait d'origi-
glise maisle psaumevingtet unième,qu'il com- nalité. On ne peut le considérer que comme
posa sur la traduction de Cramer, est le seul un Imitateur des maîtres italiens de 80Dtemps.
morceaude ce genrequ'il ait faitimprimer.Tous AGRICOLA (Besedetta-Eiihia Mouron),
ses autres ouvragesde musiquesacréesont rea- épousedu précèdent, fut cantatrice de l'Opéra
tés en manuscrit. Parmi ses boas à Berlin, où elleentra en 1742. Porpom, Hasse
ouvrageson
remarque t* La Cantate KindUch-gross,pour et Salimbenilurent ses maîtres de chant. Dans
quatre voix elorebestre. – 2'Cantatepourla nou- m cinquantièmeannée, elle chantait encore
velle année{LobedenBerrn), à deuxvoix,chœur d'une manièreétonnantedes aira de bravoure,
et orchestre – 3° Cantatepourle dimanche,/u- tantenitalienqu'en allemand.Le docteur Burney
bilate, a quatrevoixet orchestre.– 4* Cantate dit que se voix avait une si grande étendue,
de Kammler, Die Birttn M der grippe tu qu'elleallaitdepuisle là au-dessousdes portées*
Bethléem, et quelquesautres morceauxdont les Jusqu'auré aigu, avec une sonorité paissante
partitionsoriginalessont à la bibliothèqueroyale et pure.
de Berlin. AGRIPPA DE NETTESHEIM (Coa-
Agricolas'est distingué, commeécrivainsur ngiu.8-Henm), médecinet philosophe, naquit
la musique, par plusieurs morceaux détachés à Cologne,le 14 septembre i486. Son esprit et
qui ont été inséré dansles Lettres Critiques de sonéruditionluiacquirentune granderéputation
Marpurg, et dans la Bibliothèquegénérale de maisson humeurchagrine lui fit beaucoup«l'en-
3G AGRIPPADE NETTESHE1M
-» AGUIARI
lierai», et sa carrière fot toujours agitée. 11fut AGUADO (D. Deais) guitaristerenommé
«wccessivementsoldat, professeur d'hébreu à desan lump*,naquità Madrid,ie 8 avrU 1784.
Doleci à Londres, do théologie à Cologne, à Filsd'unnotaireduvicariatecclésiastique decelle
PavieetâTurin, syndicet orateur à Metz(t&iS) ville, tl lit ancollégedes études littéraire. aux-
médecina tyon, chasséde France à cause de quellesil faUailtrève parfoispour jouer de lu
son attachementau connétablede Bourbon,em- guitare,qu'ilaimaitavec passion. Un moinelui
prisonnéilBruvelleapour son traité De la Phi- enseignales premiersprincipesdecet instrument;¡
losophie occulte, et, rentré eu France, arrêté maisce fat la célèbrechanteur Garcia alorsin-
de nouveaupour avoir écritcontrela reine mère connuen Franceet en Italie, qui lui fit con-
enfin, remis en liberté, il alla mourirdans un prendre les ressources de nouveautés qu'il
hôpital, à Grenoble, en 1 535,Agéde quarante* pouvaittrouverdans la guitare. A la mort de
oeuf ans. son père, en 1803, Aguado Wiïta d'un petit
Don son traité Do occulta Philosophia, bien situé près d'Aranjuez, dans un village
tibri 1res, dont il y a de nombreuseséditions nomméFnentabrada où il se retira avec «si
et une traduction française par Levasscur, la mère pendantl'occupationde l'Espagne par les
Haye, 1727, 2 vol. in-8", il parle, au chapitre arnuiesfrançaises. Cefut dans ce lieu que, pen-
24°du premier livre, de nuuleet vi el efficacia dant toutela duréede la guerre, il s'adonna ex-
in hominum of/eclibus qua condlandis ,qua clusivementa l'étudede son instrument favori
sedandit. Il traite ausside la musique an 1 7" cherchantavecune persdvéAnceInfatigablede
chapltrede «onUvre DeIncertitudine et Vani- nouvellescombinaisonsdo doigter et d'effets.
tateSdentfarum; Paris, 1531, in-8°. Après la paix il retourna à Madrid avec sa
AGTHE (CnAitiES-CflfrêTiEN), organiste «lo mère, dont il nefut séparéque par la mort, en
prince d'Anhait-Bernbmirg,naquità Kettstavlt, 1824.En 1825,il serendità Paria, où déjà ses
dans le comté de Mansfeld,en 1739, et mourut compositionsétaient connues. Sa méthode de
à Balleustedt,le 27 novembre1797.Il se distin- guitare,ouvrageremarquableen son genre, avait
gua comme compositeurdramatique, de 1784à été publiéeplusieursannéesauparavant ellefut
1796;les opérasqu'il a écrits aont 1"Aconcius traduiteen français,et publiéeà Paris, en 1827,
et Cgdippe.–2» Bas MUchmxdchm(la Laitiè- cher.Ricliaiilt.Pendantle séjourque Ijt Aguailo
son talent, sa
re) V Martin Velten.–k" Enoin et Elmire. dans cette ville (I82S-183M),
–5o\e$<\UertUsiemenlscleP!>UcmonetBauci$.–simplicitéet la donceur de son caractère lui
A"Der SpiegelHitler (lo Chevalierdumiroir)qui firentbeaucoupd'amisparmile artistes les plus
fut représenté en 1795, à Ballenstedt,par une distinguéscependantil éprouvadans les der-
troupe d'amateur*.En 1790, Agthepubliaaussi nières annéesunvif désirde se retrouverdans
trois sonatespour pianochez Breitkopf à Lcip- son pays,qu'ilprit enfinla résolutionde retour-
Rick; enfin l'on connait de ce compositeurun ner à Madrid,où il arrivaen 1»38. Depuis lors
recueilde chansons impriméà Dessau en 1782, II nes'est pluséloignédelacapitale de l'Espagne:
sous ce titre Der Morgen, tlUtag, Abentt il y est mort le 20 décembre 1840, à l'agode
«ndJVac/it swn Clavier und Gesang(le Ma- soixante-cinqansethuitmois. Sonexcellentemé-
tin, le Midi le Soir et la Nuit etc.) thodeavaitété publiée pour la premlllre loisen
AGTHE (Albbiiï), pianisteet compositeur, 1825; la troisièmeédition, avecune appendice,
né à Posenvers 1819, fut considérécommeun a paru en 1843, sousle titre de A'uevoMctode
prodigedans son enfance, et voyageapour don- para gidtarra, Madrid 1) BevitoC.impo.le<-
ner des concert». II s'est aussi fait connattre autres ouvragesd'Aguadosont «1°Collection
commecompositeur,et a publié diverses«cimes de Los Kstudlospara la guilarra; Madrid,
parmi lesquelleson remarque 1" Sonate pour 1820. – 2° Très Rondosbrillantes; ibld. 182?.
pianoet violon,op. 2; Leipsick,Peter*.– VDes –3'CollecclondeAndantes,Valseselftinueias ¡
marchespourpianoà quatre mains,œuvres3, 6 et ibid.Ce recueilcontient10andantes,45 valseset
9; Leipsick,Breitkopfet Ifertel Peter», Hof- «menuets.– 4' El minuéo/andangadoconv»
mester.–3" trois grandespolonaises idem, op. 8; riacitmes; ilild. – 5°Grand SolodeSor, et plu-
de
Leipsick llofmeistcr.– •4»Rondeauen forme sieursouvragescomposéspour son élève pré-
«levalse;Posen,chezl'auteur. –5»Sixdivertisse- dilection,AugustinCampo,lesquels n'ont paru
ments pour piano seul, op. 1; Letpsick Pétera, qu'aprèssamort.
–flo Sonatepour pianoseul op. à; Leipsick,Hof- AtiUIABl (Lucrèce), cantatrice célèbre,
meiater.–7°Étude pour le pianoenquatresuites; surnomméela Bastardella, naquit à Ferrare
Berlin, Boteet Bock. – 8« QuelqueUeder avec en 1743.Lenom debastardella(petite bâtarde)
fille naturelle
piano. M. Agtheest lixé a Posen, sa ville natale. Ini fut donné,parce qu'elleémit
AGUUltl– AGUILAH 37
li'im grand teifUivnrqui la lit élever dam un exemple car ellen'avait pourlimite quele contre
voiivc-Dl, où elle apprit l'art du cliaut Min»la ut suraigu. Pour ajouter foi à ce prodige, il ne
directionde l'abbé Lambertini.Son début dans faut pas moins que l'autorité do Mozart. Dans
la carrière du ttiéAtreeut lieu à Florence, en une lettre écrite de Bologne, le 24 mara 1770
17G4.L'émotionqu'il y produisitparmi les ama- (voyei iV. A. Mouirt von Otto Jalm, i" Th.
teurs la lit appeler dansles villesles plus consi- p. 628et sulv.) IIdit: « A Parmenous avons
dérablesde l'JUIIe elle y lit naître le plus vif faitla connaissanced'une cantatrice, la célèbre
enthousiasme.Le caractèrede «ou talent n'était « Bastardella et avonseu le plaisirde l'entendre
pas l'expression maiselle surpassait touteases « dans 68 propre maison. Elle possède une belle
rivales dans l'exécutionde»traits de bravoure. « voix, une vocalisationexcellente,et une <Sten-
étendue de sa voix, particulièrementà l'aigu, « due incroyableà l'aigu. Elle a chanté en ma
rut un phénomènedont il n'yeut jamais d'autre « présenceles passagessuivants
Dansuneauh'8 lettre écriteà la même date années elle avait cessé de se faire entendre au
LéopoldMozart,père de l'illustre compositeur, théâtre, lorsqu'elle mourut à Parme, à l'âge de
confirmeson récit et certifiel'exactitudedu pas- quarante ans, le là mai 1783.
sagenoté d-defus. AGUILAR (Kuancbl) pianiste et compos-
Au carnavalde 1774, Agiilari fut applaudie teur d'origine espagnole, est né en Angleterre
avecfureur au grand théâtre de Milandans un dansl'année 1824.Pendant un long séjour qu'il
opéra deCollaIntitulé il Tolomeo,et se distin- a faità Francfort, H a reçu de l'excellent profes-
guaplusencoredansunecantatedu mêmemaître seur Sclmyderde Wartenséeson Instructiondans
exécutéeau palaisdu comte TommasoAlarlnl. l'harmonieet la composition.Pendantles années
Dansl'annéesuivante,elle fat appeléeà Londres 1844-1848il demeuradans cette ville, y donna
par les propriétairesdu Panthéon, où se don- des concerts, et y lit entendre plusieurs de ses
naientalorsles concertsfréquentéspar l'aristo. ouvrages, entre autres une symphonie (en mi
cratie. Lesentrepreneur:consentirent àluipayer bémol) qui fut bien accueillie,une ballade avec
l'énormesommede'cent livres sterling par soi* orchestre, et des sonates et fantaisies pour là
rée, quoiqu'ellen'eût voulus'engagerqui chan- piano. Les événementsde 1848le décidèrent à
ter deux morceaux dans chaque concert. Do s'éloignerde l'Allemagnepour aller so fixer se
retour en Italie, ellefut engagéean servicede la Londresjcependant,ils'arrêta à Leipsickquelques
cour de Parme.En 1780, elle épousale mattre jours, et yjoua, le 30 mars, le concerto en si mi-
•ta chapelleColla, auteurde tous tes ouvrages neurde Hntnmel,dans un concertde la Gewand.
qui avaientfait sa renommée.Depuisplusieurs haus. Deretour à Londres,il y est resté jusqu'à
3S – ABLE
AGUILAR
ce jour, ete'y livre &l'enseignementdu piano. » liebllcAenStog-KvnstiMitlUùoœD, 1673,ln-8"
deux feuilleset demie.Sonfils en donnaub«
y rt«ii»a«Mdctiaqueaniiéedessériesde concerta de
et troisièmeédilionen 1690,avecdesnotes histori-
apéclalementdestiné» à la musique de piano,
et et parut en 1704.
dan»lesquelsli fiiitentendreles œuvre»classiques ques critiques, la quatrième
des grands naîtras, particulièrementde Bcelho-j Ces deux dernières éditions ont pour titre
der lie-
«en. M. Aguilar a publié à Londres plusieurs Kurze dockdeutliehe Anleitung, su
blictt, und lœblichenSinç'Kuntt (Introduillon
composition»pour donInstrument.It.
AGUILEBA DE HERE0IA(Sébastiwi), courte, mais claire, à l'art agréableet distingué
Dans l'éditionde
prêtre et maître de chapelleà Saregosse fut un du chant)) Mullau«en,in-8°. 32
des meilleurscompositeursespagnols, an com- 1704 letextedu traité est renferméen pages,
forment86 pages. 3"
mencement du dix-septième siècle, En 1618 il et les notesde l'éditeur
une Tnnt&sytnphanies,paduanes, allemandes,
publia en cette ville, de sa composition,
de» a trois, quatreet cinq instruments;Erfurt, 1850.
grande et précieusecollectionde Magnificat
ImtGartens, contenantvingt-
huit to»,àquatre,ctaq,six,sept«!tlmU voix. Cesi 4*Thuringlichen
excellentsmorceaux se chantent encore dans la gixfleursspirituelle», depuistrois jusqu'àdixTOix
cathédralede Saregosse et dm» plusieursantres Errart, 1657;premièrepartie, ta deuxième partie
1058 b' Premièredizained'airs
églisesde l'ancien royaumed'Aragon. Il a été pubiiéeen
musique, spirituels, à une, deux, trois et quatre voix Er-
AGUS(Hami), professeurde né seconde«ifeaine,à MnJbau-
en 1749, entra au Conservatoirede musiquede fort, 1660,in-fol. la dans
la
Paris comme maître de solfège,le 16 thermidor sen,1662,in-fol.} troisièmeetlaqoatrième
an 111et mourutau mois de floréalan VI. Il pa- le«annéessttlvantes,en pareilformat. –VOjfim
toutes les files de l'année,
rait qu'ilavait d'abord résidéen Angleterre,oit on complets pour
savoirs quatorze piècesà une, deux,trois, quatre et huit
publiadeux ouvres de sa composition,
l«Slx»olospourvioloncelle,op.t'r;2l>Six idem voix avecdes ritournellespour quatre violes¡
Mulhausen,1662–0° (bis)Zthn neuegetitHche
op. 3*. Quelques-onsde ses ouvragesont été gra- mit drep, vier, fXrtf,
vés a paris. on cite particulièrementun œuvrede musikalische Concerte
und mehr stimmen
trios pour deux violons et basse, et un solfège, seehs, sitten,acM,sehn etc.
aussi su dem Basso eontimto, (Dix nouveaux
qui n'a point en de succès. On luiattribue et musicauxà trois, quatre,
an œuvre de six duo»concertantspour deux vie concerts spirituels
huit, dix et un plus grandi
Ions, publié à Paris, chez Barbier! comme cinq, six, sept, basse
«uvre 37"de Boccherini(voy. ce nom). Agusa nombredevoix,avec continue);Mulhausen,
toua les diman-
écrit plusieurs leçon»pour le solfègeda Conser- 1663,in-fol.j– T Motets pour
vatoire, Ce musicien manquaitde goal et d'in- ches deFannée, an nombrede cinquante,aune,
vention; il passait pour savantdans le contre- deux, trois et quatre voix; Mulhausen, 1664,
Dix chants rellgieus.h cinqot huit
point mais sa science obscuren'avait rien de in-fol. –8°
correct. voix, sousce litre t NeuegeistlicheChwstùckt,
Cet œuvre est com-
ABLE ( Jaw-RowaraB), né à Mulbausen, mit 5, 6,1und 8 Stimmen.
à
le 24 décembre 1625, Aitenvoyé, en 1643, à posé de trois motetsà cinq voix, trois idem
l'universitéde Goeltingue,eu il étudia pendant six, un i sept,et trois à ImUjMulhatisen 1664,
deux au sous J.-A. Fabridus. De là, il alla, en fn-4».–9° CollecUoado motets, intitulée>iVen-
à
1645, à l'université d'Erfurt. Hn'y était que de- ver/aste Càor-msik, cinq, six, sept.huitet
10"unpetit traité
puis un an lorsqu'on établit dam cette ville dix voix s Mulhausen,1668–
l'écolemusicalede Saint-André,dontla direction latin intitulé: De ProgressUmibus eonsonm-
du lien de Hm-
loi (ut confiée. En 1049, l'organiste de l'église tiarum, dont la date et le nom
Saint-Biaisede Mulhausenétant mort, Able ob-j pression ne sontIndiquéspar aucun bibliographe,
tint sa place. Quelques années après, il fut <ît que je fat trouvédans aucune bibliothèque.
nommé conseilleret enfinbourgmestre.Il mou- AHLE (JtM».GM»oes), fils du précédent,
à l'é-
rat en 1673, à l'âge de quarante-huitans. On a iaé i Molnausen, en 1650, fut organiste
de lui 1° GeUUlehe Dialogen, mit 2, 3, 4 {glisede Saint-BIalw,et sénateur de cette ville,
à de
«»rf*neArSrtm«wn,c'està-dire Dialogue* spi- <où » mourut le 1" décembre 1708, l'âge
à l'uni-
rituels à deux, trois et quatre vote, etc., pre- <sinquante-sixans.Il était encore écolier
mière partie; Erfort, 1648. – 2" Sa méthode de irersitf lorsqu'à fut désigné, à la mort de son
chant intitulée CompendUmpro tenettts Er- 1père, pour lui succéderdansla place d'organiste
il fat couronné
fort 1648,iD-8°.La deuxièmeédition est intitu- ile Saint-Biaise.Poètedistingué,
lée Brettis et persptcua Mroductio in artem een cette qualité dans l'année 1680. Able peut
les fé*
musicam, do itt tin kurtse Anleilung su der • «itre mis au nombredes écrivains Plus
AHLE – A1BLINGKH 39
«mds de wn temps car, depuis 1671jusqu'à sa nette pierstlmmige BUlkder ( Trois nouvelles
mort c'est-à-dirependanttrente ans il fit pa« prier*»à quatrevoix), –ù* Fùnf tchorne Ttott'
rallra cliaque annéeun ouvrage soit théorique, lieder (Cinq beauxchantsde consolation).
«ait pratique,sur la musique.Malheureusement, AULSTROEM (A. J. N. ), compositeur
l'incendiequi éclata &Mulhauscnen 1689en a suédois»très'bou organistede l'égliseSaiiit-Jac-
consuméunegrandepartie;oeux-œêmesqui ont ques, Stocklioto, et pianiste accompagnateur
été publiespostérieurementà cette époquesont de la cour, né vers 1762, a publié un premier
maintenantfort rare». li avait eu cinq (ilset œuvre de sonates pour le piano en 1783. Cet
troisfillesi mai*il survécutà tousses enfant». ouvrageétait gravésur des planchesde cuivre.
11a publié un traité théoriqueintitule Vm> L'œuvredeuxièmespour titre Vsonates pour
truhlinm oder musikalischerGartenlutt (Jar. le clavecin avecF accompagnementd'un trio»
din des divertissement»musicaux);Mulhausen, ton, op. 2; Stockholm, 1786. Plusieursautres
1687,six feuillesin-8".On trouveau commen- ouvragesde musiqueinstrumentaleont été aussi
cement de ce petit volume une épltre dédica- publiés par Ahlstroem;et il s'est fait connaître
toireen versau bourgmestrede MulUausen,une comme compositeurde musiquevocale par des
préfaceet quelquespiècesde versà la louange cantateset deschansonsavec aecom.declavecin.
de l'auteur. A l'égard dit corps de l'ouvrage, ce Cet artiste distinguéa été, pendantdeux ans, ré-
n'est qu'on commentaireassezpédant,vide d'i- dacteur d'un journal ou écrit périodiquesur la
dées, et remplide citationslion de propos, sur musique en langue suédoise, qui paraissait à
trois chantsà deux, trois et quatre voix com- Stockholmsousce titre MusikalisktTidsfoer-
posé»par Aille dans le style françaisde son dr\fe ( Heures de loisir musical ). Enfin, on
temps. En 1690il donna la troisièmeéditionde doit à Ahlstroem, en sociétéavecM.B.C. Boman,
la uutnode de chant de son père, a laquelle il la
littérateur, publicationd'une très-intéressante
ajouta desnotes historiqueset critiquestrès-es- collectiond'airs populairessuédois, sousla titre1
timées, et dansl'année 1704 il publiala que. Walda svenska Folkdansar och Folklndar
trième, n fit paraître en 1695son dialoguedu ( Choixd'airs populaires suédois et de danses
printemps,Intitulé lUwihalische Frûhlings- nationales); Stockholm,Hirscli. On a extrait de
gespraeche, Mulhausen,iii-8<>;en 1697, le dia- cette curieuse collectionsix airs chantés à Ber-
loguede l'été ( iftutkaltsche Smmergesprae- linpar JennyLind,eton les a réimpriméssous ce
c*e), ibid., in-8°;en 1699, celuide l'automne titre SchtcedischeVolkslieder mit Schwedis-
( NUsikd. fferbslgespraeche); ibid., nv8°, chem original-Texte, n° 1-6; Berlin, Bote et
et en 1701, celui de 1 hiver{Uusikal. Winter- Bock.Ahlstroemremplissaitencore«esfonctions
gespraeche), ibid., in-8", tous ayantpour objet d'organiste en 1827, dans un concert spirituel
les règlesde la composition.11publia aussi une donné à l'églisede Saint-Jacques. Il était alors
suite de dissertationssur la musiqueet de pièces agi de soixante-cinqans.
instrumentales, sons le nom des Muses. Clio, AIBbINGEB (Jobeph-G*8pabb), né à Wu-
formantla premièrepartie, parut en 1676 Cal' serbourg dansla hante Bavière,vers 1780,entra
dope et Eraio en 1677; Euterpe en 1078; en 1790an séminairede Tegernsée, poury faire
Thalle, Therpsicore,Melpomèneet Polpmnie me études littéraireset musicales. L'abbé Gré-
en 1679; Uranie et Apollon en 1081 tous goireRottenkaiber,qui gouvernaitalorsce mo-
lurent imprimés à Mulhausen, in-4". lia con. nastère remarqua bientôt les heureusesdispo-
tiennent des chantsà quatre voix. L'introduc- sitions d'Aiblmger pour la musique, et les fit
tion, renfermantles dissertations, parut à Mut- cultiveravec soin. A l'âge de dix-huitans, 0 se
hausen, en 1694, sons ce titre Vnstnttiscke rendit a Munich,où son concitoyenle professeur
Clio, Calliope, EratowndBttttrpe, odermv- JosephSchlcltl'accueillit et lut fournit les moyens
tlkalisch Mayenhut., ta-4". Enfinon a de sa de continuer ses études de chant et de compo-
compositions 1°Neue xehn geistliehe Andach- sition. Quelquesessais de compositionqu'il rit
donmit 2 und 1 vokalrund 1, 2, S, 4, <»*- dans te style de la musique d'églisede l'Au-
tnmentat Stimmen su demBasso continuo triche et de la Bavièrelurent remarqués à la
gtsett Mulhausen,1671,ta-i°.~î°lnslrumen- conr, et une pension lui M accordéepour qu'il
toUscher ttûAtingmnsik, Erster Theil (Mu- allât perfectionnerson talent ea Italie. 11 y ar-
sique instrumentaledu printemps);ibid., 1695, rivaen 1802,ets'établitd'abord à Bergame,près
a-4"; ZweiterTheil, 1696,in-*».– 3» Anmu- de son compatrioteMayr, qui la fit beaucoup
Ihige sehn viemimmige Viol-di-gambaSpiele écrire sous sa direchon. La vice-reined'Italie,
{ Dix piècesagréablesà quatre parties pour la princesse de Bavière, devint ensuite la pro.
violadi gamba);ibid., 1881, in-4» 4° Drey tectrice d'Aiblinger 11se fixa à Milan,et fui
40 AIBLINGER – AICUJNGER
attachéà 11 musiquedu vice-roi, en qualité de 10" Kirchenmtuià /tir kleinere Stadl-und
second rnatlre de chapelle; mais par des cir- landchûre (Musiqued'église pour des chœurs
constances Inconnues, II s'éloigna de cette de petitesvilleset de la campagne), ibid. Cette
fille, et «'établit i Venise, où il fonda une collection renferme six messes solennellesou
institution musicale mu» le nom ù'Oddon. Eu brèves, pour quatre voix et orgue, avec des
t820 il écrivit à Milanla musique du balletde instruments» cordes et à vent ad libitum.
Viganointitulé Blanca, représenté au théâtre 11»Messesolennellepour quatre voix.et orgue;
de la Scala pendant le carnaval; et dans la Augsboorg,Bôêhm.– 1 2o Dix-septpsaumesde vê-
même année il composaaussi Titani, autre pres pourquatrevoix,orchestreet orgue,op. 12
balletdu mêmeauteur. Après la mort de Winter Munich,Fattor. 13°SU offertoireset six gra.
(en 1826) Aiblioger fut appelé à Munich duels pourcinq voixsans accompagnement,op.
|M>nr y occuperla place de secondmaîtrede cha- 13 et 14 ;ibid.– 14» Deuxième suite du Cyclus,
pelle, en remplaeementde Stunz qui venait contenantles Litaniesde la Viergepour deuxso-
d'être élevéà la placede premiermaitre. En 1833 prani, orgue,violoncelleet contre-basse leslita-
ilvoulutrevoir l'Italie, y (it un second voyage,et nies pour la fête des trois Rois, idem; tin Vent
s'arrêta quelque temps près de son ami Simon Sancte SplHtm, pour deux soprani, contrallo,
Mayr. Dans ce voyage il visita Rome, et y fut orgue, basseet violoncelle;un Tantum ergo
nommémembre de l'Académiede Sainte-Cécile. sur le plain-chant,avec orgue; et un Requiem
Il a écrit plusieurs morceaux de musique d'un sar le plain-eliant,suividn Libera, avec orgue;¡
hon style, et s'est faitconnaîtrecomme compost» Augsbourg,Boclim.Pendant son séjour en Ita-
teur dramatique, par Rodrigue* et Ckimène, lie, Albllngera publié chez Riccordi, à Milan,
opéra en troiitactes. Lorsque le bel ouvragede une pastorale pour l'orgue.
(iluck, Iphigénie en Tauride, fut mis en scène AICH (Godefbot), chanoine régulier de
à Munich,pour M"e Schecliner(postérieurement l'ordre desPrémontrés,qui vivaitvers le milieu
M" Waagen), Aiblingerajouta à la partition du dix-septièmesiècle, a fait imprimer à Augs-
originaleune grande scènepour cette cantatrices bourg Fructus ecclesiastlcustrium, quatuor
ce morceau,dit-on, ne fut pasjugé indigned'être et quinqw weum, duorum vel trlum instrum.
«ntenduprès de la bellemanque du créateurde cum secundockoro.
la tragédie lyrique. Mais le nom de cet artiste AICHELBURG, virtuose sur la mandoline,
est connu surtout par sa musique d'église.Ses fixé à Vienne.On a de lui t 1*Pot pourri pour
compositionsen ce genre sont cellesdont voici mandolineon violon et guitare, a-uvre t";
les titres y Requiem à quatre voix, deux vfo. Vienne,Haslfnger.–2°Variationspourmandoline
lons,alto, orgue et basse,deuxcors obligés,deux ou violonet guitare, œuvre 2e; ibid. – 3° Noc-
trompetteset timbales,op. t; Munich, Fatter. – turne concertantpour mandolineou violonet
2°Litanies (ensi b) pourquatre voixet orchestre, guitare, oeuvre3*; ibid.- 4° Variations concer-
op. 2; ibid.– 3° Messelatine(en/a) pour quatre tantes pour mandoline ou vloloo et guitare,
voix, orchestreet orgue,op. 3; ibid.– 4°Graduel œuvre 4*; ibid.
et offertoireà quatre voix»deux violons, alto, AICH1KGER (Obécoibe), prêtre et orga-
deuxcors et orgue, op. 4; ibid. è
b°Requiemb niste de JacquesFugger, baron de Kircuberget
quatre voix, orchestre et orgue, op. fi; ibid. Weissenliorn a Augsbourg,naquit vers 1565.
e»Litanies ( en ré) à quatre voixet orchestre, En 1509 il allaà Rome pour se perfectionner
op. 6; ibid.–T Deuxmesseslatines,la première dans la musique; et son retour à Augsbourgeut
en ut, pour l'Avcnt,k quatre voixetorgue, op. 7, lien ver» 1001.On itiiiorel'époque de sa mort;
ta deuxième, également en ut, pour les di- mais on sait qu'il vivait encoreen If)i4, car il
manches,à quatre voix et orgue, op. 8; ibid.– a signé la préfaced'un de ses ouvrageste 5 dé-
tf Ave Regina, à quatre voix et orgue op. 11 cembre 1613.On a de luiles ouvrages suivants
ibid. –9*CyclusZwey und Drey StlmmenKir- 1° liàer t sacrarum cantionum, quatuor,
chen compositlonemmit Orgel, Basa und Vio- qulnque et octo voctm, cum madrigales;
tofC;Augsbourg,Kollmann.Cettecollectionren- Augsbourg,1590.C'est sans doute le mêmeotu
fermela messede sainteAldegondepour deuxsu. vrage qui a été réimprimédans la même année
sopraniet alto la messede sainteWalpurge,pour it Venise,chexAngeGardano,sousce titre Sa-
sopranoet alto la messede sainte Cécile,idem; erx coutume»quatuor, qulnque, sex, octoet
la raessedesaint Michel,idem; la messede la tête •leeemwcum, cum quibtisdam allia, quas vo-
des trois Rois pour deux soprani, la messeSa- i-antur Madrigati, lum vive vocl, tum omni-
iesia pour deux soprani et allo; cinq «raduels (>usmmlcoruminslrumentis accomadatx. –
(ieor deux soprani, et cinq offertoires, idem. – 1>*lib.isnaarum cantionum, qxtatuor,quln-
A1CHINGER– A1GUIN0 41
que et tex vocum, cum missa et Magnificat comme des Indicesd'une heureuse organisation
née non dialogisaliqwt; Venise,tw&– 3* Sa- musicale. En 1835 il obtint la place de chef
cra: Cantlones, quinque, sex, septem et oclo d'orchestredes balletsau théâtre impérial mais
vocum, délié» au chapitre de la cathédrale il l'abandonnadeux ans après, pour se rendre
d'AngubourgjNuremberg,1597.– 4* Tricinia à Jdrla, avec le mécanicienWurm. En 1839il
Marlana quibus Antlphon», Jlymni, Magni- établit une grande fabrique de machines dans
ficat, tAtanlmet varim Laudes,etc. Inaprûck, l'Autriche supérieure. On ignore les motifs qui
Agricole, 1698, ln-4". 5° Divins laudes es lui ont faitabandonnercette entreprise en 1842.
floridis Jacobt Pontani excerptm, trlum vo- Depuislors il a vécuà VienneKansemploi, cul-
cHm;– Augsbourg,1605.–6» Yespertlnum tivant la musique comme simple amateur. Ses
Virgtnls Canticum,consistanten un magnificat principaux ouvrages sont ceux-ci 1° Messeà
à six voix dédié au princeJean Adam, abbé de quatrevoix, touteencanon;Vienne,Haslinger.–
Kempten; Augsbourg,1804.-7° Ghirlandadi 2* Plusieurs messes avec orchestre, et un lie-
Canaonette sptrituali a trevoci; Augsbourg, 9 guiem, non publiés.– 3° L'opéraintitulé Wun-
1 il04. – 8* Faseiculus sacrarumharmoniarum, derlilie (Le Lis magique). 4" Bas gelieime
quatuor vocum;Dillingen,1809.-9° Solemnia Fenster(L&Fenêtresecrète), opéra-comiquejoué
cerpotis Christi in sacrificio missx, et in en 1826. 5o DerAngri/fsplan ( LePland'atta-
ejusdemfestiafficUsacpubticls processionlbus que), représentéau théâtre de la porte de Carln-
decantari solita; Augsbourg,1606. –10»Can- thie, en 1829 C"Le vaudevilledas HochzeitS'
tionts eccluiasticse, tres et quatuor voatm, concert (Le Concert de noces), représenté an
cum bassogênerait et continua, in usum orga- théâtre Kaernthnertlior, le 29 novembre de la
vlstarum-, Dillingen,1607,ta-4". Cet ouvrage même année. 7« Beaucoupdo musique de bal-
ut remarquableence qu'il est un des premiers lets pour diversthéâtresde Vienne. – 80La can-
on les mots de basse continue apparaissent.– tate intitulée Lob der Tonkunst ( Éloge de la
il» Virginalia laudes Vtrgine Marix,com- Musique), exécutéeà Vienneen1835. – 90Quin-
plexa et quinis vocibusmodulata; Dillingen,j tette pourpiano, Ilote, violon, alto et violoncelle
1608,in-4°. – 11" (bis) Teutsche Gesengkin (en 20/) Vienne,Diabelli.– 10«Six chants pour
(sic) au»demPsalter sammtanderngeistl. Lie- j quatre voix d'homme; Vienne, Artaria.
dern zuSStimmen; Dillingen,Melteer, 1600,j AIGRE ( Henri-Bjuit!iù.ehï ), libraire à
in 4». 120sacra Del laudes sub officia rfi- Paris, est né à Angouléme, le 23 mai 1799.
vlno conclnenda, quorum para priori, 6, 7, 8; Disciplede Jacotot, il s'est livréà l'enseignement
posterior veroit, 3, 4 et S vocum,etc. Dilllngœ par la méthode de son mattre, d'abord à Bou-
CKCudebaUriamMeltzer, 1609,in-4o.– 13°Oda- logne, puis à Strasbourg.Le peu de succès qu'il
ria lectissima ex mellitissimo D. Bernardi obtint dans cettedernière ville le décida à venir
Jubilo delibala modisquemuslcispartim qua- s'établirà Paris. Ona de lui 1°L'Enseignement
tuor, partim Irlum vocum; Francfortet Augs- universel mis à la portée de tous tes pères
iwurg, 1611, in-4». – ihoCoronaeucItarlslica defamille, par un disciplede J. Jacotot Paris,
duarum et trlum meum; Augsbourg, 1611, P. Dupont,1829-1830,trois partiesin-8».La troi-
)n-4<>. 15»Vulnera C/tristt a V. Bernhardo sièmepartie traite de la musique,des mathéma-
salutata, tribus et quai, tocibm musica de» tiques, de la théologie,etc., en 80pages. – 2° Ré-
flecta; Dillingen,in-4".– 10° Lncnjmx B. Vir- forme à faire dans la manière d'écrire la
glnis et Joannis In Chrlstutn a cruce d'post- musique, au moyen de laquelle les commen
tummodismvsicisexpressx; Aug8bourg,in-4<>. çants n'éprouveront plus de difficulté, soit
– 17"LUwgica,sive sacra officia ad omnes dans la lecture, soit même dans l'exécution.
/estas quat. voc. Augsbourg, 1593,in-16. – Par un Ignorant qui frissonne au seul nom de
18» Zwel Kinglleder rom Tod ttnd tetzlen j | bémolParis, Ladvocat,1830,in-S<>de16 pages.
Gnrichl mit 4 Slimmen; Dillingen Greg. AIGC1NO (Ilujminato), surnommé Bres-
Haenlin, 1C13.Le catalogueîle la l>ibliolhèi|ue ciano de l'ordre des Frères Mineursde l'Obscr-
nmsiroloditroi del'orliig.ilJeanIV indiqueaussi vance, au couventdo Venise, naquit vers 1520
une collectionde inolelsà trois et quatre voix, | au châteaudegli Orsi veccM, dans les environs
il'Aicliinger,sonsce titre Quercus Dodonea. de Bresseou Brescia en Lombardie. Son por-
AIGNER ( Engemert),compositeur,né à trait se trouvedans lesdeux ouvrages qu'il a pu-
Vienne, en Autriche, le 23 février i7Ss, est Dis blies, «t l'on y voit joint Il ses noms celui de
d'un marchandde fer,qui le destinaitau corn- capHano. Le portrait publiéen 1681n'a même
merce.De«l'âgedo quinzeans il écrivaitde pe- j que ce nom, qui sembleindiquerqu'avant d'en-
tites compositionsque l'abèé stadlcr considéra 1 trenlnnsson monastère, Aiguinoavait été mi-
42 AIGRE AIMOM
Maire, et qu'on le désignait par le titre qu'il ouvragefuttrouvéefaibleet dénuéed'originalité,
«fait eu dans sa premièreprofession.II fut élove A l'ouverturedu Gymnase dramatique, en
de PielroAaron, et publiales ouvragessuivants s 1821,l'administrationde ce théâtre n'attacha
1* Ixtiiluminata di tuttiituoiti di cantofermo, M. Airaon,en qualitéde chef d'orchestre. C'est
cort afcutii ùetHtstmt seereti, non d'altrui pendantla duréede wmservice qu'il « composé
piuscritti Venise,Ant.Gardane,1503,in-4" de jolis airs de vaudevillequi sont devenuspo-
•i«Il Tesoroilluminato di lut hi tuantdi i-unto pulaires celuide Michelet Christine a eu à
ftgurata con aleuni beU'mimi secrtli non juste titre une voguepeu commune.En 1822,à
da attrl plu scritti, wioeamente wmposto la retraite de Baudron, chef d'orchestre du
(tel R. P. illuminato Aygttino Brescltiuo in TMàlte-Vnuiçul»,Aimoa lui succéda. Après
Vcnezia, presso Gio. Variaco, 1581, in-'»o.Cet avoirremplices fonctionspendant plusieursan-
ouvrage est dédié au cardinal Louis il'Kte. Les nées, il y a renoncé,et a eu pour successeur
titres desdeux livres d'Aiguino semblent indi- AI.Darbèrean.Depuislura,Aimons'est livrésans
quer une différenceentre les tonsdu plaln -chant réserveà l'enseignement,après avoir perdu
et ceux de la musique mesurée; mais le contenu tolitesles iliusionede gloirequi avaient charmé
des deux ouvrages démontre que dans le citant &aJeunesse,
de l'église,commedanstoute espècede musique, II a écrit pour l'Opéra, Velteda,en cinqactes;¡
la tonalitéétait identiquementla même au temps parolesde M. d« Jouyj Abvjnr en trois actes;
où écrivait Aiguino. Dan»le premier de ses ou- Alcideet Omphale, et les Ckerusques; pour
vrages commedans l'autre, l'auteur établit qu'il l'Opéra-Comique, les deux Figaros, parolesde
y a huit tons, et dans toi» les deux il explique Marftoelli;ces ouvrages n'ont poiat été repré-
la formationde cestons par les espècesde quartes senté».Les compositionsmusicales qu'il a pu-
et de quintes dont il» sont composés et qui les bilées«ont I* Quintette pour deux violons,
caractérisent. Le trésor illuminede tous les tons dei»altoset violoncelle;Paris, Janet. 2*Trois
du chant figuré ne diffère du précédent ouvrage quatuorspour deux violons,altoet basse,œuvre
que par les chapitres. où l'auteur disserte sur 4*; Paris,Hanrv. 3° Trois idem., œurre 6*;
l'emploi des dièses et bémols accidentels de la Paris, Momigny. –4° Troisidem., œuvres7*,9*,
musique harmonique, et par la partie «le son 9*;Parla,Hentz. 5° Troisidem, œuvres43*.
livre relativeà la valeuret à l'emploi des signes 46* Paris, Pacini. 0° Troisidem, œuvre47*
de la musiquemesurée. Paris, Janet. – 7" Trois idem, livre 4 Paris,
AIMON ( Paki'hile-L&ipold-Fbançois), né Frey,– s«Troisnouveauxdam, livrestre, iftid.
àl'lsle, départementde Vaucluse, le 4 octobre – 9'Concertinopourle violoncelle Paris, Pa-
1779(t), reçut les premières leçons de musique dni.– 10° Récréationpour deuxvioloncelles,cor
de son père, Esprit Aimon,violoncellisteattaché et piano,ibtd, –WSolopourla clarinetteavec
au comtede Rantzau ministre de Danemark. accomp.de quatuoron piano;Lyon, Arnaud.–
Léopoldfit des progrès rapides, et à l'âge de (2° Premieret deuxièmeconcerto pour le bat-
dix-sept ans il dirigeait l'orchestre dit théâtre son; Paris, Frey.– 13°Quatuorpour le piano;
de Marseille.Il s'appliqua alors & l'étude des Paris, Pacini. 14"Plusieurs œuvresdetrios
partitions des meilleurscompositeursitaliens et et deduos pour le violon. 15°Duos pourgui-
allemand cite lui tint lieu d'un cours de com- tareet violon,liv. 1-3; ParisGaveaux.
positionplus sdvère. Lorsqu'il se crut suffisam- M. Aimons'est aussi fait connaître comme
ment instruit, il écrivit vingt-quatre quatuors écrivainsur la musiquepar les ouvragesdont
pour deux violons, alto et basse, et deux quin. les titressuivent ta Connaissances prélimi-
tettis ponr deux violons, deux altos et violon. nnim de l'harmonie, ou nouvelle méthode
celle; un de ces derniers a été gravé a Paris, pour apprendre en très-peu de temps àcon-
chez Jitnet, ainsi que vingt et un quatuors. mitre tous les accords; Paris, Frey, 1813,en
En 1817,Aimon alla se fixer à Paris dans le trentepetitscartons in-l 2. –2oÉtude élémen-
desseinde se livrer à la professionde composi- taire de l'harmonie, ou nouvelle méthode
teur dramatique.Sonopéra des Jeux Floraux, pour apprendre en tris-peu de temps à con-
reçu à l'Académieroyale deMusiqueau commen. naître tous Us accords et leurs principales
cement de 1818, fut représenté au mois de no. résolutions,ouvrageagréé par Grétry; Paris,
vembrede la mime année. La musique de cet Frey.Cesdellxtitras semblentindiquer lemême
ouvrage.Une deuxièmeéditionde VÉtudeélé-
(i) Cettedateest certaine.
M.Ch.Oaliela été Induiten mentaire d'harmonie a été publiéeà Paris, en
erreurlonqn'lta Oit (daraaonDictionnaire desAHtittt
tf«Vf.nttfravçalttau dlx-nemiimesliele; Paris.ia>l, 1839;3° Sphère harmonique, tableau desac-
ln-8») l'époque de lanaUsancedc M.Aimonen i7«». cords, une feuillegrandraisin; Parte, Collinet»
àlMON – ALARD 43
1817.– 4" Abécédairemusical, principe»été- [ I6C0,qui se trouve aux archives du royaume
mtntaires à l'usage des élèves, un vol. in-l!; de Belgique,a Bruxelles
Paris, Hachette, 1831. AKEROYD (Saukei.), né dans le comté
A1ROLDI(.), compositeuritalien, a fait d'York, trer*le milieu du dix-septième siècle, a
m étude»musicalesanconservatoirede Milan, composéla musique de quelquea chansons,qui
tous la direction de Piotro Ray et de Vaccai. ont été inséréesdans la collection anglaiseinti-
Ses premiers essais de musique dramatique tulé Theater of muslc, publiée à Londresen
ont été faits, je crois, depuis 1848 sliaconsis- 1685,168fl et 1087.
lent en trois opéras, à savoir 1" Don Greyo- A LA (Jean-Baptiste), compositeur et or-
rlo neWimbarauo, opéra-bouffe VAdriano ganiste do l'église de* Servîtes à Milan, né à
in Sirla, opéra sérieux, et Statira Keg'madi Mono»,dallsle Milanais,vers la fin du seizième
Persia. J'ai entendule premierde ces ouvrages siècle, et mourut à l'âge de trente-deux ans.
à Venise, en 1850; son style facileet la verve Gerber (Neues hist. biogr, Lexikon der
de quelques morceauxm'avaientdonnébonne TonkûMtler) dit que ce fut en 1612; mais cela
opinionde l'avenir du jeune compositeur il ne pamlt peu vraisemblable; car la date de toua
parait pas que mon espoirse soitréalisé. ses ouvragesest postérieureà cette époque.
AJOLLA (Fraicçou), musicien, né à Flo- JI a publié lo Cantonelte e madrigali a
rence dans les dernières annéesdu quinzième due voci, lib. 1 Milan,1617,in-fol. – i"Con-
siècle.Pocdanli, qui lui a donnéune place dans eertl ecclesiastici a una, dite, tre e quatiro
«oncataloguedesécrivainsIllustresde Florence, («ci, lib. 1; Milan,1618;lib. 2, Milan, 1621;
ditque Ajoltafut applaudien Italieet en France lib. 4, 1628. On Ignore la date du troisième
il ajoute que sa compositionsimpriméesluiont livie. – 30 Artnlda abbandonala, madrigalà
procuréune brillante réputation; mais il n'in- quatre voix, et l'Amante occulio, air à uneet
diqueni les titres de ces ouvrages,ai le lieu,ni deux voix; Milan, 1625, in-fol. –40 Pralum
la date de leur impression et Negri n'en dit pas muslcum vmiis cantionum sacrarum floscu-
davantagedue son histoire des écrivainsflo- lis; Anven, 1634, in-4°, cinq parties. Ce sont
naUm(Iiioriadëfîorentiniscritlori, p. 181). desmotetsà une, deux, troiset quatre voix,avec
A'KKMPIS. Sonsce nom,on trouve parmi basse continue. On y trouve aussi des motets
les manuscrits de la bibliothèqueBodléicnne, de quelques autres auteurs tels que Georges
à Oxford(n« 1957.16), dans la bibliothèquede Mansaus, Jacques Mollet, et Henry Libert
Saint-Marc,è Venise, et dans quelques autres (irœen.
grandescollections,un livre qui a peur titre ALABIEFF (.), Russede naissance,vit
Ubtr de itusica ewtatasrtcû. Ce titre est ai- en ce moment ( 1853) à Moscou et s'y fait
légorique,et l'ouvragedont il s'agit n'est autre remarquer par le charme et l'originalité de ses
que le livre ascétiquede l'Imitation de Jésus- mélodiessur des poésies nationales. Les rensei-
Christ, attribuéiGcrson parquelquesbibliogra- gnementsmanquent sur cetarti3te.
phesmodernes.( VouezKehpis.) ALARD ( Lamdeut),théologien protestant
A'KEMPIS (Florent), organistedoSainte- et poète lauréat, naquit à Crempé, dans le
Guduleà Bruxelles,vers le milieudu dix-sep- llolsteln, le 27 janvier 1602.Après avoir achevé
tième siècle, a publié les ouvrages suivantsde tes études dans les écoles de sa ville natale et
sa composition 1*Symphonie, tuiius, duo. au gymnasodeHambourg,il alla,en lfHi,àLeip-
rum et trUm viollnorutu; Anvers,1644, in- sick,où il obtintla placede précepteurdesenfants
fol. 2»Symphonix,uni/us duorum trtom, d'un librairefort riche nomméHenning Cross.
quatuor et quingue instrumentomm, ad. Ses travauxdu préceptoratne l'empêchèrentpas
juncUe quatuor inftntmentorum et duarum decultiverles lettres avec ardeur, et ses succès
vocum,op. î% ibid.i 1647,in-fol.– 3» Sympho- furent si brillants, qu'il obtinten peu de temps
nia, unius,duorum, Mwn, quatuor etquin- le grade de bachelier, et que le laurier poétique
que inslnimmtorxm, adjunctx quatuor ins- lui fut décerné dans le cours de l'année 1024,
trumtmlortm et duarum vocum,op. s*; ibid., par Mathieu Hoe, théologien de la cour de
1649,in-fol.;– i'MIssieet ilotettaocto vocum Dresde. Ce début lui promettait une carrière
cum basso continua ad organum; ibid., 1650. facile; néanmoins,il échouadans le projetqu'il
– &• JHissapro Dt/unctls oclo vocum. Cetou- avait eu d'être professeurde philosophieà l'U-
vrage existait en manuscritdansla maison de niversité, et cet échec le détermina à retourner
JeanTison,ou plutôtTichon, maîtrede chapelle chez lui vers la tinde la même année. En 1025,
de» princes gouverneursdes Pays-Bas, ainsi Holger Rosenkrante, sénateur du royaumede
qu'on le voitpar un Inventaire,daté du 21 août Danuemk, envoya Lambert Alard à l'univer-
•M ALABD
situ de Sera, en qualité rie gouverneurde son corruptiondo l'urt, du meilleur usage qu'on
fils; mais il ne garda pas longtempsce poste, peut en faire, et des inventeursde la rauslquo
cor peu de mois après il obtint le diaconatà l'é- dans l'antiquité.
glise de Crrmpé puisil fut collèguede son père La version latine du traite de musique de
jusqu'en 1630. 11 avait atteint l'Age de vingt- Psellu»donnéepar Alardest la meilleurequ'on
huit ans, lorsque le roi Chrétien IV luiaccorda ait de cet opuscule dont le mérite Mtd'aillonrs
la cure de Uriinxhuttel an vill3gede Dillimarre fort médiocre on la préfèrea celle qu'ÉIleVi-
sur l'Elbe. il était Agéde plus de soixante-dix net a publiéeà Paris, en 1557,in-8».
ans lorsqu'il cessade vivre, le 20mai 1672. ALARD ( Durant ), professeur de violon
Lambert Alard avait été mariétrois fois la au Conservatoirede Paris, et compositeur<bour
première en 162(1,la seconde en 1654,et la der- son instrument, est né h Bayonne, le $ mart
nière en 1658.De se* trois femmesil avait eu 1815.Un penchantirrésistible pourla
musique
seize enfants, dont quelques-linsse sont distin- se manifestaen lui dès ses premièresannées. A
gués dans les scienceset les lettres. Lui-môme l'âge de troisans il suivait avec bonheur les
fut un savant homme, qui se fit remarquer éga- corps de musiquemilitairequi se rendaientsur
lement comme profond théologien, commephi- les places.Sonpère, amateur passionné,oncou.
lologueet commepoète. De nombreuxouvrages rageason penchant,et lui lit étudierta musique
ont été publiéspar lui on laissésen manuscrit. vocale. Dèsqu'il fut en état de lire à première
Parmi tes premiers. on en remarqueun relatif à vue les soitégesde tout genre, on lui mit entre
la musique, et qui a pour titre De vèterum les mainsun violon véritable, au Heude ceux
Musica Liber singularis. In fine accessit Pselli qu'il improvisaitauparavantavec toat ce quilui
sapientissitni musica, e grxco ln lalinum tombaitsousla main. Un professeurde quelque
sermonem translata. Sumplibus Henningi méritelui fit étudier de bonne musique et ses
Grossi jun. Schleusingx, excusus typis pétri progrèsturentsi rapides, qu'à l'âge de dix ans,
ïaàri, IO3">> in-4°.Les recherchesdont cet ou- il joua unconcertode Viottidans une représen-
vrage est rempli démontrent que son auteur tattoa extraordinaire, au théâtre de Bayonne.
possédait une érudition peu commune; mais en L'effetqu'ily produisitfut toi, que des amisde
même temps il fournit la preuvequ'Alan) con- sa familleengagèrentson père à lui fairecoati.
naissait peu l'art sur lequel il écrivait. Vingt- nuer ses étudesmusicalesà Paris. 11 arriva
y
neuf chapitres composenttout le livre. Le pre- environdix-lioltmois après, et fut
admis, en
mier renferme diverses définitionset des éloges 1827,à suivrelo coursde violonde
Habeneck,
de la musique tirés d'Aristote, de Platon, d'Isi- commeauditeur.Unede ces circonstancesinat-
clore de Sevilleet de Ccnsorin. Au second, l'au- tenduesqui exercent souvent une
grande fn.
teur examine quel est l'objet de l'art. Le troi- fluencesur le sort des artistes le flt admettre à
sièmeest relatifaux divisions de la musiquesui- concourirpourle prix en 1829 car, au moment
vant la doctrine des anciens. Ait quatrième, de
l'épreuve,te couragefaillità un élèvede Ha-
la musique est considéréedansses rapportsavec beneckdésignépour le
concours; il se retira, et
la physique, la métaphysique, l'astronomie et Alard,qui avait étudiéen secretle concertod'a-
l'arithmétique. Au suivant, l'auteur la considère près les indicationsdu maître, mais sans avoir
dans ses rapportsavecl'éthique ou la philosophie eu do
leçonspersonnelles, se présenta, étonna
pratique; au sixième, avec la médecine et la le professeur,et remplaça son
condiscipleau
théologie, et enfinan septième, avec la poésie. concours. Sa témérité fut heureuse; car le
Au huitième, Alard examine les diverses opi- deuxièmeprix lui fut décernéà
l'unanimité;et
nions des écrivainsde l'antiquité sur la nécessité' dansle concoursdo l'année
suivante,il emporta
de savoir la musique. Les chapitres neuvièmeet la palmesurtousses concurrents,
égalementpar
dixièmesont relatifsà la musique Instrumentale; unedécisionunanimedu
jury. Admisen 1831 1
te onzième traite des intervalles, le douzième dans
Je coursde composition del'auteur decette
des modes; le quinzième, des effetsde la mé- notice, Il le suivit
pendant deux ans, jusqu'à
lodie; le un
seizième, des plus curieux, <lola l'époque où le professeurdonna sa démission
puissance qu'a la musiquede chasser la démon pourprendrela position de mattrede chapelle
les dix-septième, dix-huitième, dix.neuvième, du roi des Belgeset de directeur du Conserva-
vingtième,vingtet unième,vingl-deuxième,vingt. toire de Bruxelles.C'est tku» ces deux années
Iroisièmoet vingt-quatrième des diversesdis- d'études Alarda
que acquis la manièred'écrire
positions moralesquela musique fait naître chez éléganteet pure qui distingueses
composition».
l'homme; le chapitre vingt-cinquième de la Entré dansl'orchestredo l'opéraen 1831, n
n'y
musique profane et divine; Ici suivants, de ta resta que deuxannées,parce qu'il voulutsa
pré-
ALARD ALARï 4»
voyagé en France, en Flandro et en Lorraine, bourg, oii elle se fil entendre dansdes concert*
I) vint, en 1681 occuper une chaire de profes- ainsi qu'à Leipsick,à Dresde et en Hongrieo»
aeur &Francfort-sur-POder.Il y Ht preuve de elle«o renditen traversantla Bohême.Appelée
tant de talent et île connaissancesdans son art, à Romepour te carnavalde 1847 elle y chant»
qu'il jouit bientôt d'une grande réputation. Il la Suffit de Paclni avec l'Abbadta, le ténor
devint le mé<l«cinde t'cleciciirde Brandebourg, Hncani et la lutte Valu. Elle introduisit duu
qui le comblad'honneurs et de richesses. Après cet ouvrage l*ir tVArtacede la Semiramldt
avoir rempli ses fonctions auprès de plusieurs de Rossini qui fut applaudi avec enthousiasme,
princes de cette maison, 11ae rendit à Leyde, mais qui n'empdcUapas la chute de l'opéra. Au
en 1702, et y professa la médecine Jusqu'à)» printempsde la mêmeannée, l'Albonise rendit
mort, arrivée le 7 septembre 1731. Au nombre a Londres,d'après l'engagementu.u'elle avait pritj
de ses écrits se trouve Dltsertatio de tarait- avecle directeurdu théâtre de Covent-Garden.
Ma mira H; Francfort, 1601,in-4». Hy traite Acette époque. Jenny Lind attirait la foule det
de l'usage de la musique pour la guérison du mal dilellanli au Théâtrede la Reine,et y obtenaitd«
que produit la piqûre de la tarentule. succèsqui allaientJusqu'au délire.La lutte, jus-
ALBIOSO ( Mahio), prêtre-et chanoinede qu'alors inégale efttre les deux théâtres, prit
l'ordre du Saint-Esprit, naquit à NasienSicile, bientôtun caractère plus sérieux par l'émotion
et mourut à Païenne, en 1086. Poète et bon que fitnattre l'admirablesonoritéde la voix de
musicien, Il a publié Selva dl canzoni sici- l'Alboni,sonétenduede plus de deux octaves,et
liant Palerme, 1 681 in-8». sonégalitéparfaite.Lelendemainde son début, le
ALBONESIO (TB~ÉB). ~e: Atmaocto. directeurdu théâtre de Covent-Gardenporta, de
ALBONI (Mariera), cantatrice célèbre, son propre mouvement, le traitementde la can.
est née, en 1823,à Césena,petite ville de laRo-j tatricede la sommede cinq cents livres sterling,
manne. Aprèaavoir commencél'étude de la mu- qui avait été fixé pour la saison, à deux mille
sique dans sa ville natale elle alla prendre desj livres (cinquantemille francs). Dèsce moment
leçons de chant à Bologne, chez M">«Bertn-j commençala vogue de M»« Alboni mais elk
latti, professeurde mérite, qui a formé le talent j na fut décidéequ'AParis, an moisd'octobre de
de plusieurs autres cantatrices,lesquellesont eu la mémoannée, lorsquel'artiste sa fit entendre
des succès sur les théâtres d'Italie. Son séjour à l'opéra dans trois concertspour lesquelsdes
dans cette ville lui procura l'avantage de con- avantagesconsidérableslui avaient été assuré!
naître Rossiniet de recevoir ses précieux con- par l'administrationde ce théâtre. Le pre-
seils sur son art. Charme par la beauté de sa mier air qu'elle y chanta fut celui d'Arsace.
voixet par la facilité deaavocalisation,ce maUre Dès les premières mesures du récitatif, soi
Illustre lui lit étudier les rôles de contralto de merveilleuxorgane y produisit l'effet accon.
ses ouvrages,et lui en transmit las pures tradi- tumé son timbre.à 'la fois si pur, si puissant
tions. Ainsipréparée pour la carrière de canta- et si suave, émut d'nne profonde Impression
trice dramatique, M||e Albonlcontracta un en. l'intelligenteassemblée qui l'entendait pour la
gagement de plusieurs années avec Uerelli, premièrefois. Toutefois les connaisseurs corn-I
directeur de plusieurs entreprises théatrales en prirent que l'effet irrésistibledu chant de M«
Italie et en Allemagne.Son début sur la scènely- Alboniétait le résultatdes dons exquis qu'elle a |
rfque eut lieu en 1843 au théâtrede la Scola, reçus de la nature, et qu'il y manqueessentiel. |
à Milan, daus le rôle de Miffio Orseni, de la lement les qualités du style et le sentiment |
Lucrezia Borgiade Donizetli. Nonobstantson dramatique.Cette opinion, d'une part, et l'en- I
inexpérience, la beauté de son organe lui fitob- trainementdu public de l'autre, causèrent une i
tenir an accueilfavorabledu public. Elle chanta vive agitationdans le monde musicalet dans la f
dans la mêmeannéeà Bologne,à Brescla puis presse.Deux mois après les concertsqui avaient |
de nouveau à Milan Bientôtaprès elle parut sur produit cette émotion, la cantatrice débuta an I:
le Théâtre Italien de Vienne, où ses premiers théâtre italien de Paris par le rôle à'Arsace, |
auccèslurent confirmés.Cefut alors qu'à la suite qui lui fournit l'occasiond'étaler dans tout leur |
de discussionsd'intérêt avec l'entrepreneur Me- éclat ses précieux avantages naturels. L'en- |
relit, M>1« Alboni crut devoir rompre l'engage- thoiisiasmofut au comble.Puis elle chanta Ce- S
ment qu'elleavait avec lut, et qu'ellepartit ino- nerentola avec non moins de succès; mais le |
pinément pour Saint-Pétersbourg.Il parait que rôle de Malcolm dans La donna (tel lago ne |
cette excursiondans la capitalede la Russie ne lui lui pas aussi favorable. L'énergieempreinte
|
réponditpasà ses espérances rar elle y resta peu dans ce râle exige autre cltose qu'une voix, si
de temps. Vers la finde I8'iâ, elle arriva il Ilnm- licllc qu'ellesoit. On n'avait point encore on- |
ALBOWI
– ALBRECTH 67
bilé &Pari» l'admirablecaractère que M<wpj. musique. Ses études terminées, Il voyagea
saroni savaitlai donner, en dépit des défauts en France, oit il eut occasion d'entendretes
de mu organe. te rôle de Malcolni, pour pro- premiersorganistes de ce temps, tels que Cal-
duire on effet, exigeprécisémentles qualités vière, Marchand, Daquin, etc., dont il
adopta
dontM"*Albonlest dépourvue à savoir, la lar- la manière.Ce fut au retour de ce voyagequ'il
geur du style t'accentdramatique,et la chaleur eut ea place d'organisteà Francfort. Les succès
de l'action. qu'il obtint furent tels, que l'on se décidaà faire
Lesévénement» politiquesde 1848 vinrentar- construire pourlui un nouvelorgue de quarante.
rêter le coursde ses succèsj comme beaucoupd'au- huit jeux, par le célèbre Jean ConradWegman,
trea artistes,elledut allerchercheren Angteterra de Darmstadt. Aucune compositiond'Albrecht
un refugecontre la agitationsrévolutionnaires n'a été imprimée mais en connaît de lui plu-
qui bouleversaientl'Europe. Elle reparut allr la sieurs concertospourclavecin, avecaccompagne-
ncenede Covent-Gardendana Tancredi de Ros- ment, qui ont ét6 fort applaudis dan leurnon.
«ini,dansCeneren/oto,dansSewfr(7mlrfe,-et l'en- veauté.
thousiasmedesdilettanll alla chaqueJourcrw- ALBRECHT (Jeak-6i!iu,aome), docteur
cendo.Recherchée pourlesconcertset pourles soi- et professeur en médecine, à Erfurt, né dans
rées musicalesdela hautenoblesse,elle recueillit cette villeen 1703 Ot ses études auxuniversités
dans cette saisonune richemoissondegumte. d'Iéna et de Wiltomberg. Il a fait imprimerà
La saisonterminée elle chantadans on festival Leipsicfc.en 1734 Tractatus physicxu de ef-
a Worcester;puis elle serendità Bruxelles,et y fectibiumusicesin corpus animalum, in-8°.
clianta dansquelquesconcertson ses succès ne Millier a donné une notice détaillée de cet ou-
turent pas moindresqu'a Pariset à Londres.En vrage dans sa Bibliothèque
musicale, tome4
1840, le théâtre Italiende Paris ayant été réor. pag. 23.48. Albreclit, nommé professeuraGot-
ganisé, l'Alboniy fut engagée,et y brilla dans tiugue y mourut le 7 Janvier 1736.
Cenertntola, avec Lablaclieet Ronconi,dans ALBRECHT (Jean-Lauhekt), poète cou.
L'Itallana in Atyeri,et dansla Gassa-Ladra, ronné, chanteur et directeur de musiquei l'é-
pois elle alla fairela saisonde Londres, qui ne gliseprincipalede Mulhausen en Thuringe,na-
luifut pasmoins favorable.Dansl'annéesuivante, quit à Goermar,près de Mulhausen,le 8 janvier
l'Alboniallaà Genève,et parcourutune partiede 1732 Philippe-ChristopheBauchfust, organiste
la France ellechantaà Lyon,à Marseille,à Bor- dans cette ville, lui donna les premières
leçons
deaux, où elle joua en français dans les opéra» de musique pendant trois mois. Il se renditen-
Charles Vi,LaFavorUe,laneinedeChypreel suite à Leipsick pour y étudier la théologie,et
La Fille du Régiment pnlsellerevintà Paris, et en 1758il revint à Mulhausen, où il obtint têt
osay chanterle rôlede Fidès dansLe Prophète, deux charges ci-dessusmentionnées,
qu'il garda
ait théâtre de l'Opéra.Le succèsle plus brillant jusqu'à sa mort, arrivée en 1773. Albrechtest
justifiasa témérité.Déjàonavait remarquédans égalementrecommandablecomme écrivaindidac-
son jeu quelqueprogrès an point rie vue dra- tique et commecompositeur. Ses ouvragespu.
matique, lorsqu'elleavait chanté, l'année pré- bliés sont 1* Ste/fani's Sendschrelben mit
cédente, le rôlede Ninetla dans La Gazsa La- Zvsatsenmdeiner Vorrede, a» Auflage(U&-
dm maisces indicesparurentplus décidésdans tres de Stelfani,avec desadditions etune préface,
l'œuvre de Meyerbeer; non que l'accent vocal deuxièmeédition) Mulhausen,1760,ln-4*.Cette
de la cantatrice fat devenu plus passionné, édition de la traduction que Werckraeiateravait
mais son actionscéniquey fut pins animfa. En faitede l'ouvrage de Steffani, intitulé Quanta
1851,MlleAlbonia faitunnouvelami de son ta. certessa habbia da suoi prindpj la mutiea,
lent sur la scènede t'Opéradans le rôle de Zer. est préférableà la première. 2° Grûndlkfie
line, qo'Aubera écritpourelle dansLa Corbeille JSinleitung in die An/angslehrender Tottkunst
d'Oranges puisellea faitlineexcursion en Fa. (Introduction raisonnéeaux principesde la mu.
pagne. Enfin olle a parcouru en triomphatrice sique); Langensaiza, 1781, in-4«, 136pages. –
les deux Amériques,et y a été saluée par les 3» Vrtheil in der Streitigkeit owitchenHerrn
aedamationsexcentriques en usagedanscespays, Marpurg and Sorge (Jugement sur la dispute
ce
pour qui est extraordinaireou inconnu. entre MM.Marpurg et Sorge), dans lesEssaisde
ALBRECHT(J«AN^M*TraiEV),organistodeMarpurg(Beytrmg.),tom. 6, pag.269.– 4°Kurse
l'églisede Sainte-Catherinea Francfart-sur-le- Nachrtc/U von dem Zustande der Klrchen-
Mein naquità Ansterbehringenen Thuringe maih in Mulhausen (Courte noticesur l'état
le i<" mai nui. Witten, mattre do chapelle de la
musiqued'église,à Mulhouse),danslemême
a Gotha, lui donna les premières leçons de
recueil t. &,p. 387 5" Ab/iandhmg ùber
58 ALBRECTH– ALBRECHTSBERGKR
die Fràge 06 die Mtuih beydem Gottesdientt Lea ouvrages qu'il publia dans cet intervalle
su dulden oder mcW?(Dissertation sur cette ayant propagé«4réputation et la place d'orga.
question La musique-peut-elleêtre toléréedans •»»*tcdeta courdoVlennoétant devenuevacante,
le servicedivin?); Berlin, 1704,in-V\ 4 feuilles. il f»t désigné,en
I77î,ponr en remplir lesTotto
–6" Venuch etner AbhaniHungcon der Vrsa- tkmo. Vingtans après, on le nomma maître do
ehen de* Hasses^ weleàti eitttgen Menschen chaiielled« l'égliseea«t«itratede Saint-ÊHenne.
gtgen die Mmik von sich Hickentasmn (Dis- L'académiemusicalede Vienne l'admit ait
sertationsur la causede l'aversionque montrent nombre de ses membresen
1793, et celle de
certains homme* contre laninsiquc) Frakenhau- Stockholmen 1798.Ce savant hommeest mort
«en, 176i, in-4". Cetielit écrit est sou*la forme à Viennele 7 man l«09, et non en 1803, comme
«l'unelettre adressée)à Clm'-Uen-Goltlicb Schroe- on l'a écrit dans le Dictionnairehistorique dm
ter. on attribue« Albrechtun pamphletanonjme Musicien»(Paris, 1810).
Alhreehtsbergeravait
concernantla discussionde Marpurg et de Sorgaj épousé, en 1708,Rosalie
Weiss, tillede Bernard
(foye; ces noms) sur les bases de la science Weiss sculpteur,et enavaiteu quinte enfants,
dcriiarmanie;cc(iaifi|ililetap{)iirtitre: Gedanken neuffils et six filles.De ces quinze enfants,
eines Thvringische'J'onkunslers ùberdleForei- douaa sont morts en bas âge. Ses tneilleorn
tigkeiten iwlschen Sorgeund Murpwys (idées élèves sont i" Beethoven; 2» Jo*. Eyblcr,
d'un musiciende la Thmingesur les déçussions premiermaîtrede
chapellede la cour de Vienne
entre Sorge et Marptirg); Atemandburg (nulle 3° Jean Fusa, mort à l'esth te 0 mars
ISIO;
part), sans date, In-»0.Il nefaut pas confondre j 4° Gœnsbaclier(Jean), qui a succédé à
cet opusculeavec le jugementsur cette discus- Preindl dans la place de maître de
chapelle
sion Inséré par Marpurgdans le cinquièmevo. de Saint-Etienne;5" J. li. Hummet, mattru de
lumede «esessais histori<|ueset critiques sur chapelledn due de
Saxe-Weimar;0* le Iwron
la musique.Au surplus, Albrecht n'entendaitpas Nicolasdo Krattl, mort à Vienne le 18 avril
mieux que les autres maîtres pris pour juges par 1818; V Jos. Preindl, maître de
chapelle de
Marpurg ces de de
questions théorie l'harmoniej Saint-ÉUenneet deSaint-Pierre, mort a Vienne
dans lesquellesSorge était plus près de la vérité le 26 octobre 1823 8° le chevalier Ignace de
que ses antagonistes ce sujet était trop nouveau Seyfried, mettre de chapelle et directeur de
pouretrecomprisalor*.Albrc<;htaét6Téâileurdes j l'Opéra de Vienne; 9° et enfin Joseph Welgl,
deux ouvragesd'Adlung Musica mecha.,7ica or. compositeuret directeurdo l'Opéra de Vienne.
ganardt, et Siebengestirn ( voij.Adlung)il a joint Haydn, Beethovenet tous les grand* musiciens
une préface au premier, avec une notice sur la de l'Allemagneavaientla plu» haute estime pour
vie d'Adlung. Ses compositionsconsistenten qullltait égalementrecomman-
Albrechtsberger,
1° Cantates pour le vingt-quatrièmedimanche dable comme écrivaindidactique,comme orga-
après la Pentecôte, poésieet musique d'Albrecht, niste et commecompositeurde musique sacrée
1758.– 2* Passionselonles évangélistes; Mut- j et Instrumentale.
liausen, 1759, in-8°. 3° MusikalUche Au/- Le nombredes ouvragessortis de sa plume
munlerung fur die Anfœnger des Klaviers est immense.Le prince NicolasEsterhasty-Ga-
(Encouragement musical pour les clavecinistes Inntlia possèdeenmanuscritles suivantss I ° Vingt-
commençants);Augsbourg,i703,in-8°– b°Mu- six messes,dontdix-neufsontavec accompagne-
slkatlsche Au/munlening 1n klelnen Klavier j ment d'orchestre,uneavecorgue, et six à quatre
StUcken und Oden (Encouragementmusical voix, a cnpelia.-2° Quaranto-troisgraduels,
consistanten petites pièces et odes pour clave- 3*Trente-quatre offertoires. – 4° Cinq vêpres
cin)ï Berlin, 17f.3,in-4°. complète».– 6*Quatrelitanies 6° Quatrepsau-
ALBREGHTSBERGER ( jRAN-GeoncEs),me*. 7° QuatreTe Deam. – 8» Deux Val
savantharmonisteet organistehabile, néa Klos- Sancle Spiritus. 9° Sixmotets. io° Cinq
teroeubonrg, petite ville de la basse Autriche, Salve Regina.– il» SixAveRegina– 12° Cinq
le3 février 1730 entrafort jeune au chapitrede Alma Bedentptorls.–13°DeuxTantum Brgo.
ci: lieucommeenfant de chœur. De là il passa à W Dix-lraithymnes.– 16»Un Alleluia.
l'abbaye de Mœlk on 11fut chargé de la direc- 10° Dix morceauxtels que de Profundls, In-
tion d'âne école gratuite.Monn, organistede la traits, leçonsdesTénèbreset répons.– 17"Ora-
cour, lui enseignal'accompagnementet lecontre- torios les Pèlerinsde Golgotha;l'Invention de
point.Devenului-mêmeprofondorganiste,après la Croix la Naissancedu Christ Applmuus mu.
plusieursannéesd'un travailassidu, il fut appelé siens; De NalivilateJesu; Depaulone Chrlstl.
encette qualité à Raab, puis 5 Mnria-Taferl et i8nNenfcantiques.– Vf Un petit opéraalle-
enflnà Moelleoù il demeura pendant douze ans. mand. – 20»Quarantequatuorsfiiguén,«uvres
ALBRRCHTSBERGER – ALBUZIO 59
j«j2», 5f, 7', 10*.Il*, JC et 19*.– 2 1° Qua-| le Cradus ad Parnassum de Fus, qui, basé
rante-deuxsonatesen quatuor»,œuvres 14*,18*, sur la tonalité du plaln-chant, s'éloignetrop du
50', ai*, 23%24*et 36*. – tr Troissonatesen j systèmemoderne. Parles soins qu'Alhreclitsber-
doubles quatuors,onivre 17*. – 23°Trente-huit j «ora mis à la rédactionde ses exemples, il a
quintellis pourdeux violon*,de»*viole»et Imsso, évité les défautsdu Traité delà Fugue de Mar-
«•uvre»3*, 0», »*, 12*, »& n*i 2&«et 27».– purg, qui n'est propre qu'à enseigner le style
W Scptsexluorspourdeuxviolona,douxvioles, instrumental.– 2° Kungtfasste Méthode. den
violoncelleet contre-basse. 26*Vingt-huittrio* Generalbau su erlernen (Méthodeabrégée d'ac
pour deux violonset violoncelle. 20" Treize compagnement);Vienne,I7B2. 3° Klavten-
piècesdétachéestellesque sérénades,nocturncset i chute fâr An/œnger (Écoledu clavecin pour les
divertissements.– 27' Sixconcertos|tour di\er» commençants) Vienne,1 800. – 4» Ausweichun-
instrumente, tels qae le piano, la harpe l'orgue, gen avs C dur und C moll ln die iibungens
la mandolineet letrombone. 28" Quatresym- I Dur*ur.d motl-Tane (Passages des tons d'ut
phoniesà grandorchestre.Lesouvragesqu'Alhrc- i ma|euret d'ut mineurdans tous les tons majeurs
chtsbergera publiéssont les suivants:1" fugues I et mineurs); Vienne, Leipsick et Bonn. La
pour l'orgue, œuvre*4", 6*, fi*.7", 8», »*, 10*, j deuxièmepartie de cet ouvrage, intitulé In-
11*,10%17*et J8". –2° Préludespour l'orgue, gannt (Trugschlûsse) far die OrgeloderPiano-
œuvres3*,1 2*et29'.– 3° Fuguespourle piano, Forte, contient toutes les feintesde modulation.
«uvres 1", 15*,20*et 27*. – 4" Dix-liuU qua- Latroisièmepartie a pourtitre Vnterricht liber
tuors pourdeuxviolons,alto etinjse.œuvrcs2*, den Gtlirauc/i der vermlnderten und iïberm.
WelW.–'S Sixsextuors pour deuxviolons, Intervallen ( I nstrnction sur l'usage des interval-
et
deux violes, violoncelle contre-basse, œu- j le* augmentés
et diminués) Leipsick Peter». Le
vres 13*et 14*.–6° Concertolégerpour lecla- chevalierde Seyfricd a publié une édition com-
vecln avec accompagnementde deux violons plèle des œuvres théoriques d'Albrcclitsberger,
el basse; Vienne.– 7° Quatuor pour clavecin, | soin ce titre -.J.G. Albreehtsberger'ssummtltehe
deux violon, et basse}Vienne, 1792. 8*Six | Schrtflen ûber Generalbass, Harmonie-telire
duos pour violonel violoncelle;Lcipsick,1RO3. und Tonsetzkunst tum Selbstunterrichles
–– 9°9" Qulntelto
QM<K<e~o pM<rtrait
pour <ro<<violons,
eMoM, alla
~o et vio-
etc. Vienne, AntoineStrauss, 3 vol. in-8°, sans date.
toncelle. 10°Sonates à deux chœurs, pour ALBBIC1 (Vincent), compositeur et orga-
quatreviolons,deuxaltos et deuxvioloncelles niste né à Rome le 20 juin 1031 fut d'abord au
Vienne, Riwll. servicede Christine, reine de Suède. JI se trou,
Les ouvrageaélémentaire»d'AlbrecMsberRcr vait à Stralsond en 1880.Delà il pasaa à Dresde,
sont 1* Grûndllche Anwelstmgsur composi- comme ylce-maltre de chapelle de lélecteur de
tion mil deutlichenund ausfilhrtichen exem- Saxe,Jean GeorgesII,. postequ'il occupait en-
peln aum selb's VnterrkMe erlailtert, und core en 1684. Cette chapelleayant été réformée
mit Anhange von der BeschaffcnhcUund &la mort de l'électeur, Alnricise rendit à Leip-
Anwendung aller jetzt ûbllchen nais. Instru- j sick, ou il devint organistede l'église Saint-Tho-
mente Leipslck,t790, tii-4».UnenouvelleMi- mas. En 1082 il fut appelé & Prague comme
tionde cet ouvragea été publiéeà Lcipsick chez directeur de musique de l'égliseSaint-Augustin.
Broitkopfet Httrtel, 1818, in-R*.Choron en a JI mourut danscette ville quelquesannées après.
donné une traduction française sous ce titre 1 Ses compositions connuessont: 1° Te Deum à
Méthode élémentaire de composition, etc., deux chœurs, deux violons, viole, violoncelle,
enrichie d'un grand nombre de noies et d'à- basson quatre trompettes, trois trombones et
claircissements; Paris, 1814, î vol. in-8».II y timbales.– 20 Kyrie à huit voix. – 3" Messeh
a eu une deuxièmeédition de cette traduction. huit voix. – 4° Symbolum Mcœum à quatre
Bien que méthodiqueet orné d'exemplesassez voix, trompettes et timbales. 5° Le cent cin-
purement écrits, ce livre n'est point à l'abri de quantièmepsaumeà quatre voixavec trompettes
tout reproche. L'auteur, en cherchant la conci- et timbales. 0° Conc. moveantur cuncla
sion est tombédansla sécheresseet l'obscurité. sursum – 7" Conc. anima nos Ira, ete.
Quelquefoisaussi, il se met en contradiction ALBUZIO ou ALBUZZI.du latin Albutlus
avec les principesqu'il a posés. Les parties les (Jisan-Jacqves), luthiste et compositeur, né a
plna difficilesde la fugue telles que la réponse Milan,vécutdans la premièremoitié du seizième
et les contre-sujets, n'y sont qu'effleurés,et siècle. On trouve des piècesde sa composition
les exemplesne sont point assez variés. Néan- dans les recueilsqui ont pour titres 1° Intabo-
moins, tel qu'il est, il mérite l'estime dont il latura de Lento, de- diverti autori novament»
jouit eu Allemagne.Ha remplacéavec avantage slampata; in Milano, Ver J. Antonio Casti-
CO ALBUZIO ALCÊE
tiona, 1 530,petit ln.40 oblong.– »• ffortus Mu- boHIerliytlttnemusicalsans rlea perdre de l'har-
sarvm, in quo tanguant floscult quidam selec- monie, parce que cette harmonieétait dans la
tissimarum Carminum collecti $unt ex opti- langueelle-même.On ne peut mettre en doutelu
mis qvibusque aucioritnis, etc.; Lovanli, apud t charme qu'avalentpourlesandensles citantsd'AI-
Plialesiumbiblio|>olamjuraliim, 1552.Ce der- cée construitssur ces mesures} car Horace en
nier recueil contient des fantaisie*,des motets,t parle avecenthousiasmedansla treizièmeodedit
de»chansons et des danses arrangées pour le deuxièmelivre, où sont ces beaux vers t
luth.
ALBUZZI TODESCH1WI (tnteka*), ce- QuimpeneforoerégnaProwrpln»,
Etjudleantanvldimut /Bscuro,
lèlire cantatrice,dont la voix était un beaucon- Sedeique djteretsaplorumetc.
lialto, naquit Milan le 20 décembre 172.1;elle
fut longtempsau service de la cour de Dresde, Que j'ai été près de voir le royaume de la
où elle chantait les premiers râles. Elle mourut • sombrePraerpine, Éaque et son tribunal, les
a Prague, le 30 juin 1760. « demeuresécartéesdes âmes pieuses, et Saplio
ALCAROTTI ( Jean-Fiukcoi»), compas!» » se plaignantsur les cordes éoliennes de*
« jeunesfillesde sa patrie, et vous Alcée, avtc
teur, naquit a Novarre, dans le Piémont, vera
1536, et fut organisteà l'élise deComo.On con- un plectred'or (I), chantant d'un ton plus
natt sous sonnom II primolibro de Madrlgall « maie les dangerade la mer, les douleurs de
a clnque o tel vocl in Venezia,nppresw»Anto- « l'exil et les mauxde la guerre t
nio GarJano, 1567, in-4°obi. Le deuxièmelivre 9« Lesombre*les écoutenttous deux et admi-
a pour titre Madrignll a einque et sel voei rent ces chantsdignes d'un religieuxsilence
condoi diatoghi a ollo; ibid., 1M9, ra-4"obl. « mais la foulecompacte du vulgaire prête une
« oreilleplutattentiveauxrécits des combatset
ALCËE,poêle musiciende l'ancienne Grèce,
né à Mytilène, dans l'Ile do Lesbos, vécut dans « des tyrans détrônés.
la 44* olympiade (C04 ans avant J.-C.), sui- « Faut-ils'en étonner, pttisqu'à ces chantadi-
vant la clironiqtie d'Kusèbe.Contemporain de « vins, le monstreaux cent têtes, immobile,
« stupéfait,baisseses noiresoreilles puisqueIra
Saplio, il parait l'avoir aimfo, si l'on en juge
« serpents enlacésaux cheveux des Euménide*
par un vers cité, dans la Poétique d'Aristote.
Horace et Quintilien ont accordé des éloges tressaillent de ravissement'
« Prométhéeet le pèrede Pélopstrouvent dans
raagniflquesaugénie poétiqueet à la versification
d' Alcée.On sait qu'il fut l'inventeur du vers al- « ces doux accents l'oubli passager de leurs
« maux Orionlui-mêmene songe plus à pour-
caique,, auquel il a donné son nom. Ce vers a
« suivreles lionset les lynx timides. »
quatre pieds et une césure. Ii se, mesure ainsi
CM. Plutarqnenous apprend que la tradition des
U-|»-j | « •• » | M» ) chanta d'Alcéese conserva longtemps chez les
Grecs. Malheureusement, la dignité de caractère
lies deux premierspiedssont des ïambes puis et le
couragen'égalaientpas le génie chez ce
vient la césure, et le versUnitpar deuxdactyles.
grand poète. Aprèsavoir poursivi de sa verve
Quelquefoisle premier piedest un spondée, le satirique Pittacas, tjran de sa patrie, mis au
second un tombe, la césure est brève, et les rang desseptSagesde la Grèce après avoir pris
deux derniers pieds sont dactyles, de cette ma- les armescontrelui, il eut la lâcheté de les jeter
nière t dans le combat,de fuir, et, tombé dans les main»
cit. de son ennemi,d'accepter de lui et la vte et la
--|v-| f « [ u y | » tf v | liberté. Alcée avait composédes hymnes, des
Aucunde ces*mètres ne répond ni à on rhythme odes, des satyrespolitiques,et des poèmes des-
régulier de la musique, ni même à une mesure
musicaledu temps car dansla premièreforme, (OPfecfram.plKlrc. crochetdont«e«r*«lenUe«poeir«
on a: pourpincerlesrordeaela lyreonde la cithare,«Onde
d
guiderla lotonitlmu deleurw)<nuirontle»modwans-
Ioguc«ous mittpie leurtven. Lestraducteur*franco!*
rendentmmvent cemotPar areket/mat»onn'aJ»mal«.
Jouédelalyrenidelacithareavecl'arcliçt;car l'archet,
inconnu Al'ancienneligypte.à 14arfte, auxmrt'trehtt,
originaired e l'Indeet de»vmlrta ieptentrloiulw de
nom
l'Europe.Quinllllen apprendqu'on donnaitatte
raton leplretred'eri Ateee,damla partiedesesauvrea
dirigéecontreles tyransi Jktms <nparte eperltmret
pletln mtiito do»atur,qiiatnrannosimectaMr. (14b.
x d 1.1
ALCKE ALDAY «I1
«nés à célébrer Baccuus, vénus et l'Amour. Il à prendre quelquerepos. Pendant son séjour h
ne noua reste de tout cela que quelques frag- Plymouth, il avait publiésix suiles de leçon*de
ments conservés par Athénéeet par Suidas. piano, et douze chantons; ces ouvrages furent
ALCIMA8 ZMCENIUS, joueur de trom- suivisd'une suite de psaumes, antienneset hym-
pette dans l'antiquité.Son nomnousest parvenu nes composéspour tes enfantsde la charité, et
d'une collectiond'anciens psaumes à quatre par-
dansuneinscriptionrapports par Muratori(Non.
Thesaur. vet. Huer., t. t, p. 936); la voici ties, le tout publié à Reading.En 1753 il publia
un service completde musiqueil'église, sous ce
ALCIUAS titre; tlorning and JSvenlngservice, consls-
ZHVHNin
tingofalr, Deuu,Jouilatk, Kyiiip.kleyson,etc.;
TVBOMNTIV8.
for three, four, fine and six voices. Cet ou-
ALCMAN, poëte-masiclen,naquit à Sardes vrage est devenllrare. Déjàen 1750Alcockavait
d'uu père nomméDamasun THare,et fut mené fait paraître de sa compositionsix concertos à
dans son enfanceà Sparte, où il hit élevé don• sept parties pour quatre violons,allô, violoncelle
un quartier de cette ville nommé Uessoa, ce et bassecontinuepour leclavecin.Une collection
qui l'a fait passer pour Lacédéroonien.On croit de trente six antiennes de sa composition parut
qu'il a vécu depuis la vingt-septièmejusqu'à la en 1771. Vingtan» s'écoulèrententre cette pu-
quarantième olympiade.Héracllilode Pont «s- j blication et cellede son Harmonla Fesli, col-
sure qu'Alcraanfut danssa Jeunesseesclaved'un lection de canons, airs et chansons. Aleock,
LacédémoniennomméAgésidas;mais qu'il mé-j ayant recueilli cent six psaumes de divers au-
rita par sesbonnesqualitésde devenirl'affranchi j teurs, les arrangeaà quatre parties, et lei publia
de son mattre. Il (ut excellentjoueur de cithare, en 1802,sousletitre de Barmony o/Sion. Outre
et chanta sea poésiesau sonde la flûte. Clément ces ouvrages,les cataloguesde l'reston et de Ca-
«l'Alexandrie lui attribuela compositiondelà mu. Imsac indiquentencore les suivants: 1° Te Deum
Biquedestinéeaux dansesdes chœurs. Athénée and JubUate. – 2° Magnificat et Nune dimit-
dit que ce musicienfut un des plusgrands man- tis, 1797.– 3» Strike yeScraphic Rosit, Itymn
geurs de l'antiquité. Sontombeause voyait en- for Christmas Vay. 4° T'roistrios pour
core à Lacédémoneau temps de Pausanias. deux violons et basse.
ALCOCK (Jean), docteuren musique, né AIXCIN, écrivaincélèbreduhuitièmesiècle,
à Londresle II avril 1715,entra,a l'Agede sept né en Angleterredans la province d'York, fut
ans, commeenfantde chœur, à l'église de Saint» disciple de JSèdeet d'Ecbert, archevêqued'York.
Paul, sous la directiondeCli. King;et, lorsqu'il Après avoir été diacre, il devintabbé de Canter-
en eut atteint quatorze,on le plaça commecllève bury. Charlemagne,ayant eu occasionde le voir
sous Stanley,qui, bien qu'il n'eût alors qne seize à Parme, l'engageaà se fixer en France. 11lui
ans, était organistedes églisesde Saint-André, donna les abbayesdeFerrières et do Saint-Loup,
d'Holborn et duTemple. En 1735,Alcockdevint le fit son aumônier, et prit de lui des leçons de
organiste de l'églisede Saint-Andréa Plymouth, ce qu'on appelaitalors la rhétorique, de dialec-
dans le Devonshlre.Cinq ans après son arrivée tique et desautres arts libéraux. Dans la suite,
dans ce lieu, il fut invitéà prendre possession il lui donnaencore l'abbaye de Salnt-Martiude
de la placed'organistede Reading,où il seren- Tours. Alcuin, devenu vieux, désira se retirer
dit au mois de janvier1742.Celled'organistede de la cour; il demandason congé, qu'il n'obtint
l'église cathédrale de LichtOeldétant devenue qu'en 80t. Alors il se dépouilla de tous ses bé-
vacanteen 1749, on la réunit a cellede premier néfices, et se retira dans son abbaye de Saint.
chantre et de mattredu chœur, en faveur d'Al- Martin, où il mourut le 19 mai 804, figé de près
cock; mais en 1760il se d6mltde la place d'or- de soixantedix ans. Sesœuvres ont été recueil-
ganiste,ainsi quedecelle de maîtredechœur,et ne lies par André Docuesne; Paris, 1617, in-fol.
conserva que celle de premierchantre. Il c'était et Frobcn, prince-abbé de Snint-Emmerarole
fait recevoirbachelieren musique& Oxford,en en a donnéune édition beaucoup plus ample à
1755;dix ans après il prit ses degrés de docteur Ratisbonnoen 1777, 1 vol.in-fol. On y trouve
à la même université.Le restede la longuecar. un traité De septem artibus ltberadibus cet
rière de cet hommerespectables'écoulatranquil- ouvrage est incomplet; il n'en reste que la rhé-
lement à Lichtfiold où il est mort au mois de torique, la dialectiqueet une partiede la logique
mars 1806,âgé de quatre-vingt-onzeans. Il n'a- la musiqueet les autres parties sont perdues. On
vait cessé jusqu'au dernier moment de remplir y trouve aussiun traité séparé De Musica.
avecexactitudeles devoirsde sa place, quoique ALDAY (.), nom d'un famille«le mu.
le doyen de lichtfield l'eût invité plusieurs fois «{clousqui a eu de la réputation en Frant»
02 – AI.DOVRANIHNI
AI.DAY
Alday,le père, n6.liPerpignan, en 1737, fut d'a- ALDEtUVELT ( I.. A. vw) pianiste Iwl-
bord secrétaire d'un grand seigneur,qui le mena i landais, né à Rotterdam vers 1780, a publié
mi Italie. La il apprit à jouer de la mandoline. (tour son instrument i 1°Sonate, Rotterdam,
– sur <l«stl.éinexconnus
Ayant acquis un certaindegré d'habileté aiircet l'ialliier, V Pot-pourri
instrument, il «'établitd'abord i>Avignon, où il ibid.}~-3° Variations«ttr Pair liollamlui* Uaar
» maria; puis il alla »efixer à Paiis, où il donna [ ijing een Pater; Amsterdam,Stcitp,
«lis leçons de son instrument. Il eut deux fil* ALDIIELM tils de Kentred et neveud'I-
(|iii naquirent, l'un en 17M, l'autre, l'année «ni- nas, roi <lcsSaxons occidentaux, fut élevé dans
vante. Tous deux furent violoniste*.Le premier, le monastèrede Saint' Augustinde Canlerbury
connu sous le nom A'Alday l'atné, n'était âgé devint al)l)éde Malmesbury.etensuiteévéquede
que de huit ans lorsqu'iljoua de la mandolineait Slierbiirn, aujourd'huiSalisbury. Il mourut le20
concert spirituel. tl s'y fit entendre comme vio- mai709,11avait composé deschantons,Canliones
loniste en 1783, et y reparut en t789, dansune [ Saxonkœ,qu'il était dans l'usagede chanterlui-
symphonieconcertante pour deun violons, do Ra i mêmeau peuplepour lui faire goûter la morale
composition, qu'il joua avec «onfrère. Ver» lu I qu'elles contenaient.Gerbert( DeCanlu et Mu*
infime tempsil publiasapremièreSymp/tonlecon- sica sacra, t. I, p. 202) nous a conservéun
certante en ut, pour deux violonset alto, Paris, échantillon de ses compositions,qu'il a tiré d'un
Situer. CetouvragefuUuivide lasjmp/ionificon. manuscrit du neuvième siècle. Guillaume de
cerlanle pour deuxviolon»qu'il avait fait enten- Malmesbnry a écrit la vie d'Aldhelm elle se
dre au concert spirituel. Celle-cia été gravée il trouve dansles Acta S. 0. Benedict.
Amsterdam, chez Humniel. Alday s'est fixéà ALDOVR.\NDIM (JosEPu-Awoimt.Vm-
Lyon vers 1795, et s'y est faitmarchandde mu- cent), académicienphilharmoniqueet maître de
sique. Il a publiédepuis cette époque un œuvre chapelle honorairedu duc de Mantoue naquit
de quatuors pour deux violons,alto et basse ( Pa- h Bolognevers 1065.Il lit ses étudesmusicales
ri», Pleyel), et des airs Tarife avec accompagne- sous la directionde Jacques Perti. Admiscomme
ment de basse. On a aussi sous son nom Mé- membrede l'Académiedes philharmoniquesde
thode de violon, contenant les principes dé- Bologneen 1695 il en fut prince en 1702. On
taillés de cet instrument dans lesquels sont a de lui les ouvragessuivants: 1° Dafnl, à Co-
inlercaltés seize trios pour trois violons, six logne, en 1690.– 2° GVIngannl amorosi sco-
duos progressifs, six études et des exercices pertl in villa; à Bologne,en 1090. 2° (bis)
pour apprendre à moduler. Lyon,toux, in- Ottavlano écrit à Turin,en 1 097. 3° Amor
4*. S a étéfait plusieurséditions de cet ouvrage. torna In cinque al cinquanta, ovwro Aon'
le frère de cet artiste, connu sons le nom dtà filppa, eiS Bedette, opéra comique dans
A' Aldayle jeune, fut un violoniste beaucoup le patois Bolonais,en 1090.– 3° (bis)VOrfano,
plus habile que i'atné. Il passe peur avoir reçu Il Naples,au carnavalde 1699.– 4° le due Au-
des leçons de Viotti.dont il avait adopté la ma- guste, h Bologne,en 1700. S» Plrro, à Venise,
nière. Il se lit entendre avec succèsau concert en 1704.–6<>la Fortezza al Cimenta, a Venise,
spirituel jusqu'en 1791, époque où il passa en 1699. –7oCesarein Alessandria;Naples, 1700.
Anglelerre.En 1800,Alday a été nommé direc- – 8° Hemiramide; à Gênes 1701. 0» Ire
teur de musique à Edimbourg. Ses concertos Rlvallal sogllo ;k Venise,en 1711.On connatt
de violon ont eu un succès de vogue dans lu aussi quelquesœuvres de musique sacrée el ins-
nouveauté mais ils sont maintenantoubliés. f trumentale de sa composition le premier, nom
Ceuxqu'il a publiés sont 1° Premierconcerto, le titre Armonlasacra, contient dix motets
en ré; Paris, Imbault. – 2oDeuxième idem, en a deux et trois voix, avec violons, Bologne,
si bémol et troisièmeidem, en la; Paris, Sie- t7oi, in-fol. le deuxième,Cantate a vocesala
Iwr,– 30Quatrième Wcm,en ré Paris, Imbault. Bologne, 1701 In-4» oblong; le troisième, in-
On cannait aussi de ce violoniste deuxoeuvres titulé: Concertisacri a vocesola con vioUni,
de Duos pour deux violons; Paris, Decombe; opera 3»,Bologne,Silvani1703,in-fol., consiste
des Mélanges pour deux violons; Paris, Leduc, en dix motetsà voixseule avec deux violons;
des Airs variés pour violon et alto, Paris, Im- son œuvre5« composéliesonatesi trois parties
ttanlt et des trios pour deux violons et basse, a été gravé h Amsterdam,sans date. Enlin AI-
Londres, Lavenu. dovrandinis'est rendu recomnmndablepar l'o-
ALDÉRINIJS ( Coshe) compositeursuisse ratorio de S. Sigismondo, dont la poésiea été
ra tfi
qui (lotissait vers le milieudu seizième siècle, a publiée sous ce titre S. Sifismondo,
publié s LYIIhymni sacri, quatuor, quinqne Borgogna, oratorioconsecratoaWSmtnentlss.
<l sex toc.} Berne,Apiarius,1583, ln-4»,oblong. e Révérend. Principeilslg. card. Ferd. (TAdda,
ALDOVBANDINI– ALEMBERT os
dignissimo legato di Botogna fatto rappre- Music ( Papier*iliversconcornant
différent*point»
sentare tfa' tignorl noltari nel/oro civile d» j de la théoria et de la pratique de la musique),
Hologna nella loro sala magnificamenteap- 18»On Ihe construction of the Organ (Sur
parafa, in occaslonedella générale procès- la constructionde l'orgue). – 14° Fragment oj
sione del santUiimo sacranmto delta parra- a (réalise on Cmtnterpoint ( fragments d'uo
chiale di S. G. Battista de HR. Monaci Ce- traité de contre-point). ).
lestini .poesia del s\g. Gio.. Battlsta Montl j Le docteur Aldrich a composé plusieurs
notaro collegiato musica del sig. Giuseppe oflicespour l'Église, et un grand nombred'an-
Aldwrandini maestro dt cappella di onore tiennes qui sont restées en manuscrit, et
dont l'Académiede musiqueancienne, de Lon-
del serenissimo Oucadi Manlova il dï primo
di giugno 170t. dres possède une grande partie. Dansle Pieu-
ALDH1CH (Henri), doyen de l'église du salit musical Companion, imprimé en 1726,
Christ à Oxford,naquit a Westmeinsteren 1647. on trouve deux morceaux de sa composition,
Il ût sespremièresétudesdanscette ville sousle l'un; ilurk llte bonny Christ-Church JSells;
docteurRichardBusby en 1602il (ut admis au l'autre intitulé A Smohing Catch, pour être
collège d'Oxford, où il prit les degrés de cliaiite par quatre hommes fumant leur pipe,
maître es arts le 3 avril 1669.Hentra ensuite d'une exécution difficile, et d'un effet piquant.
dans les ordres, et devint professeurau col- ALMUGIHiTTl ( Antoink-JLouis)fflsd'Al-
lège d'Oxford, chanoine de l'Église du Christ, drighetlo Aldri^ltelti nicidiwiuet philosophe,
et enfin docteur en théologie. Il mourut lo naquit à l'adoue le 22 oct. icoo. 11(ut profes-
14 décembre 1710. Aumilieude toua ses tra- seur dedroit à l'université dePadoue, et mourut
vaux il cultiva la musique avec succès. Il le 24 août 1 ùû8.Parmi des ouvrages on trouves
avait rassemble une nombreusecollectiondes Raggualia di l'urnasso tra la musica e la poe-
œuvres des pluscélèbrescompositeurs,tels que sia; Padoue, 1620, i»-4°.
JPalestrlna.Carisslml,Vittoria, etc., sur les- ALECTOIU US ( Jkan), musicienallemand,
quelles il arrangea les paroles anglaises do vécut dansla premièremoitié du seizièmesiècle.
psaumes et de beaucoupd'antiennes. JI n'est connu que par une collectionde pièces
Il avait formé le projet d'écrire plusieurs mêléeset de motets qui a pour titre Officia
traités sur la musique,etavait jeté sesidées dans Paschalia de Mesurrectlone et Ascensions
diverses dissertations renferméesen deux re- Vomlnit Vitebergœ, apud Georgium Rtiatt,
cueils manuscrits qui ont été déposésdans la 1639. On y trouve quelques morceaux do sa
bibliothèquedu Collègedu Christà Oxford. £11 composition avec d'autres de J. Galliculus,
voici les titres d'après Burney 1» Meory of d'AdamIicnerus, de G. Fôrster, de J. Wal-
organ-bullding,in vihich are given the mea- ther, de C. Rein, et de J. Zacharias.
sures and proportions 0/ Usseveral paris and ALEM (Pierre »'), compositeur flamand
pipes (Théorie de la construction de l'orgue, dont parle Cerreto( Prattica musicale, lib.3.
etc.).– 2o Principes of ancient GreekMusic p. 15ii) comme d'un artiste de grande valeur.
(Principes de l'anciennes musiquegrecque). Il vécuttrès-longtempsà Naples, et s'y trouvait
– 30 Memorandumsmade in rtading ancienl encore en 1601.Je ne connais pas d'ouvrage
authors, relative to teveralparis ofilunc an d imprimé de ce maître.
ils effecU (Extraits des anciens auteurs rela- ALEMBERT (Jp-an-ie-Roni. b'), philo-
tifs aux diversespartiesde la musique et do ses sopheet géomètrecélèbre naquit à Paris la te
effets). 4oUsesto vihichtluslc mu apptied novembre 1717 et fut exposé sur les marclirs
bg the onciente (Usagesauxquels la musique de l'église de Saitil-Jean-le-Rond,dont on lui
fut employéepar les ancien»),– 50 EpUhala- donnale nom. On fait maintenantqu'il devaitle
mium.–W lixcerpta front Père Meneslrter jour à madame de Tencin cvlchre par sones-
proportions 0/ Instruments s exolic iïfaslc( Ex- prit et sa beauté, et à Destouches, commissaire
traits du Père Menestrier proportionsdes ins- provinciald'artillerie.Son père voulant réparer
truments musique exotique).– 70 Argument l'abandonbii Il le laissait, lui assura 1200livres
of ancient andmodem performance in Music de rentes peu do jours après sa naissance. Le*
( Comparaisonde l'exécutionmusicaleancienne études dans lesquellesonle dirigea avaientpnur
et moderne). – 8° Theory of modem musical but de lui faireembrasserune professionhono-
Instruments (Théorie des instruments de rable, telle que celle d'avocat ou do médecin; i
musique modernes). 9°, to» et H°, dito. Hles essaja toutes deux; maisson génie le desti.
ta» MisceUantouspapers concerningdiffé- nait aux mathématiques,qu'il apprit senl, et
rent points in the Ihcory and practlcc of auxquelles II doit sa gloire la plus solide. Ses
61 ALRMBERT – ALESSANDRI
travaux, qui lui valurentl'entrésde* Académies nota donneet mpmt mm donner par lui*8
deaacienceaîle Paris et de Berlin,de i'Acudéinl*1 mêmeaucuneidle des proportions. Cet opus-
française et de presque toutesles sociétés sa- cule est rempli d'une bonne et saine critique
vantesde l'Europe, n'étant pas de l'objet de cet sur l'objet en question.
ouvrage, noua allons le considérer teiilenient ALEOTT1 (RAWEi4.A-A»GiWT*),religiMiw
«mmle rapport de l'influencequ'il eut sur la augustinc naquitdansle duchéde Formre. Gua-
rini ( Istoriadélie ehiesedi Ferrara p. 37»)
musique en France.
« Rameau, » dit Choron, avait publié et F. Bonetli (IH*wmn.,Ferrare, p. M, lib.
« en tin son traité d'harmonie,qui ne fit pas S, p. 404), disent qu'elle a fait Imprimer de*
• d'abord beaucoupde bruit, parce qu'il «taitIt motetset desmadrigauxdont ils n'indiquentni la
« lu tle peu de personnes.D'Alembert géomètre date ni te lieu, 11est vraisemblablequ'elle était
« profond à qui l'on devait la solutiondu pro- de la famillede Jean-Baptiste Aleotti célèbre
« blêmedes corde»vibrante»,entreprit de met- architecte et ingénieur,et que le nom ilMr-
tre lesidéesde Rameaua la portéedes lecteurs genla joint au sien, est celui d'un bourg du
« ordinaires. En 175?, il publiaUs éléments do duchéde Ferraro d'oit cette familleétait origi-
« musique théuriqueet pratique et donna l'ap- naire.
« parence de l'ordre et de la clarté à un sys- ALEOTTI ( VKrroiBE ) seconde(llle du cé-
« tème essentiellement vicieux. Ce système, lèbre architecte Jean-Baptiste Aleotti naquit
Dès l'âgede cinq ans elle munira
qui a retardé les progrès de la musique en vers 1570.
« France, y est aujourd'hui rejeté par les bons de grandes disposition»pour la musique. Elle
à s»
« théoriciens.» Cet ouvrage»eu quatre Mitions; assistaitaux leçonsqui étaient données
la premièrea paru sousce titre Éléments de sœur par AlexandreMUIeville,et son talent na-
se si bien dans cette audition,
musique théorique et pratique, suivant les turel développa
desix ans elle jouait déjà fort bien
principes de M. Rameau, iclaircU, développés qu'à l'âge
de aloca
et simplifiés,Paris, I7i», in-8°.OneutrouveIV d'une espèce clavecin*qu'onappelait
Convaincusde la bonté de 80n or-
nalyae dansle Mercurede mai 1753. La seconde Arpicordo. aux
édition augmentée de quelqueséclaircissements ganisationmusicale,ses parents laconlièrent
fut publiée à Paris en 1759, 1 vol. in-8». La soins d'HerculePaquino, qui lui fit faire de
troisièmeédition a paru à Lyon en 1702, 1 vol. rapides progrèsdansle chant et dan« le contre-
ln-8». La quatrième est de Lyon, 1779, 1 vol. point. Aubout de deux ana, Pasquinoconseilla
in-8<>.Marpurg en a donné une traduction alle- de l'envoyeraucouventde Vitti, renommépour
mande sont ce titre Systematiclie Einleilung les étudesmusicales;elle y entra en effet, et
in die mvsikallseke SetUunsk, nac/t den prit tant de goût à la vie monastiquequ'ellevou-
lehrsatsen des Berrn Rameau, ans dem lut terminertes jour*dans ce couvent. Son père
Franzœsischen ùberselzt und mit Anmer- afait imprimerun recueilde vingt et une pièces
sur des vers de Gua-
kungen vermehretvon F. W. Marpurg Leip- qu'elle avait composées
sick, 1757,iu-4o. rini, sont le titre de Ghtrtanda di madrigali
On a aussi de d'Alembert 1° Recherches a quattro voeti Venise 1583 in-4°.
sur la courbe quejorme une cordetendue mise ALESSANDRA (Cathbwke) dame de
en vibration dans les mémoires de l'académie Pavie, se distingua comme compositeur au
de Bertin, ann. 1747et 1750. – î° Recherches commencementdu dix-septièmesiècle. On con-
sur les vibrations des cordes sonores avec un natt sous son nom t Motettl a 2 e Z vocl,
a e
supplément sur les cordes vibrantes dans ses op. 2. aggiuntovluno Canzon francese 4,
opuscules mathématiques (Paris, 1761 et an- le litanie della Ji-V.a a del Bemrendofi. Be-
néessuivante»), tom. i et 4.– 3*Sur la vitesse nedetto fie, «w marslro di cantrappunto, »li-
du son, avec trois suppléments; ibid. Dans lano,pmso r Brade di Simone Vlnie Fillppo
ses Mélanges de littérature et de philosophie lomasso, 1609.
i vol. in-12, Amsterdam*,1767, 1770et 1773, ALESSANDRI (Jules d'), chanoine de la
on trouve un Traité sur la liberté de la mu- cathédralede Ferrare, dans la première moitié
la d'un
sique. Cet opusculea été réimprimadans les du dix-huitièmesiècle, n écrit musique
œuvres philosophiques, historiques el litté- Oratorio à cinq voixintituléSanta Francesea
raires de d'Alembert, Paris, Bastlen, 1805, Romana. La partitionmanuscritede cet ouvrage
18 vol. in-8», et Paris, Bossangefrères, 4 vol est à la bibliothèquede Berlin.
m-8». D'Alembertà faitInsérerdons le Mercure ALESSANDRI (Gesnabo »'), mattre de
du mois de mars 1702, nue Lettre à M. Ra- chapelle, né à Naplesen 1717, est connu par
meau pour prouver que le corps sonore ne la musique de plusieursopéras, parmi lesquch
ALESSANDRI ALEXANDER 05
on «'.il''Ottanr, <|n( fut Jouéà Veniseen 1740. d'inventionde celle nwnlque la monotoniedes
ALUSSANDRI (Feues), né à Borneen réeitatife la manièrelâcheet incorrecte qu'on
1742, fut élevé dan» les consenratoirc»de Ka- remarque dan les choura, etc. Quant 4 ce qui
pic».Jt était fort jeunelorsqu'il se rendità Tu. se trouvait de boa dans cet opéra, on prêtes*
rin, oh 11fut attaché pendant deuxans comme dit qu'Alessandril'avait pillé dans les ouvrages
clavecinisteet compositeur. U vint ensuite à des autres compositeurs.Ces attaques réitérées
Paris, et y demeure quatre an». Dm cet inter- produisirentleur effet*dans l'été de 1791, le rot
valle, U donna au concert spirituel quelques retira au compositeurle poSmed'/tftein,qui loi
morceaux qui furent applaudis. De retour en avait été confiépour en fairela musique et lui
Italieen 1707, il y écrivit l'opéraà'Etio, pour donne non congé, sans égard pour l'engagement
Vérone, ensuite, /l ifatrimonio par concono qu'il avait contracté.Accabléde chagrin par sa
dansla même année, à Vienne et au commen- disgrâce, Alessandriquitta Berlindans ie même
cement de 1768, L'Argentine. Peu de temps temps; on Ignorece qu'il est devenu depuUlors.
après, ayantépouséunecantatricenomméeGua- ALESSANDRINI (.) compositeurdra-
dagni, il partit avec elle pour Londres, où il matique italien, vivaitdans sa patrie vers les
donna,en 1769, La ttoghefedele, il Kealla premièresannéesdu dix-huitièmesiècle. Il n'est
caceta. Bu t773 il tut appelé à Dresde pour y connu que par deux partition»d'opéras-boufle»
composer L'Amure soldato. H alla ensuite à qui ont pour litre La Finta Prindpeua, et /(
Pavie, oh il écrivitCrm en 1774. Rappeléa vecchio Geloso:
Londres, il y composapendant l'année1775La ALESSANDRO ROMANO, surnommé
spotapersiana, LaNovttà.H, en sociétéavec della Viola, à cause do son habileté sur cet
Sacchini La Contadina in corte. Deretour en instrument, fut reçu commechanteur a la cha-
Italie, il donna successivementColline à Mi- pelle du Pape en 1560.U s'est fait connaître
lan, en 1778; Ventre i» Clpro, dans la même par des motetset des chansonsà plusieurs voix,
ville, an carnaval de 1779; Attalo, à Flo- et a écrit aussi pour divers instrument»et par-
renee, en 1780; Il veccMoQeloso, à Milan, ticulièrement pour la viole. On trouve de ce
en 1781; Demfoonle, à Padoue, en 1783; U musicien,à la bibliothèqueroyale de Munich
Matita getoto, à Uvoame, en 1784; Arta- 1° Cansonl alla Napoletana, a dnque «oci;
serse, à Naples, en 1774; 1 PuntigU gelosi Hbroprimo H ttcundo; lu Venetia appresso
&Palerme, en 1784; due fratelli &Casse! QirolamoScotto, 1572-1575, in-4°. – s» LeSfr
en 1785;La Finta Prtodpasa, à Ferrare, en rené, et secondoBro di madrigaU a cingw
1780. Immédiatementaprès avoir écrit cet ou- vod; ibld., 1577,in-4o. u y a aussi des mor-
vrage, Alessandri partit pourla Russie, dans ceaux d'AlawandroRomanodans le recueil in-
l'espoird'être engagécommecomposteur de la titulé Délie Mute Ubri Ut a elnque voci,
cour; mais U ne réussit point dans son dessein, composa da divertleccetenlUsimi«(«ici, etc.;
et il fut obligé de donnerà Pétersbourgdes le- in Venetia, Ant. Cardano, 1655-1561,ia-V
çons de chant pour vivre. Il retournaen Italie obL
yen la fln de 1788et composapour le théâtre ALESSANORO (Louis), compositeurde
de Vienne Pappa Motca. L'année suivanteU musiquesacrée,naquitàSlennoen 1736.En 1780
alla à Berlin, et eut la bonheur d'être nommé il fat nommémettrede chapelleà la cathédrale
par le roi de Prusse secondmattre de chapelle, de Sienne, ou il mourutle 39janvier 1794. Il a
aux appointementade 3,000tnalers.Le succès écrit beaucoupde messe»,de vêpres et de mo-
éclatant qu'obtint son opéra Il ritorno <PO- tets qui sont estimésen Italie.
lisse, en 1790, au grand théâtre de Berlin, ALBSS1 ( JemO,maître de chapelle de la
sembla justifier cette faveur.La piècequ'il fit cathédralede Piac.On trouve à la Bibliothèque
représenter ensuiteà Potsdamtut l'opéra-bouffe impériale, à Parte, sept molets manuscrits, à
intitulas La Compagnia d'opéra in NancMno, quatre, cinq et six voix, sous le nom de cet
dont le sujet était une satireamèredo personnel auteur.
du théâtre royalen 1788, et des cabalesqui s'y ALEXANDER, ou ALEXANDRE,
tramaient. Cet ouvragelui fit beaucoupd'enne- maîtrechanteurou trouvèreallemanddutrentième
mis, qui se vengèrent en faisantsiffler son siècle, fut surnomméder Wilde (le Sauvage)
Darfo, représenta au grandthéâtre de Berlin qui, dansl'anciennesignifii-aliondu mot, indi-
en 179t. lis ne s'en tinrent pointlà. La critique que celui qui aime l'extraordinaire, l'inouï, à
berlinoiseattaqua d'abordavecviolenceFillstri cauxe des œuvres métaphoriques allégoriques
auteur de libretti, et déchira ensuite la mu- et iWgmatiquesde ce poètemusicien.Il nous ap-
sique d'Alcssandri.On lit ressortir la faiblesse prend,dansun desesouvrages qu'il fut chanteur
UlOCIl.
l'NIV.SES«USlCItlSS.
T. – I. i
60 ALEX\NDER – ALFARABI
ambulant, allant <tecontrée en contrée et de instrument dans le temple de Diane. (Koj.
cljâteau en château.Unautre iwnie de sa corn» Athénée, 1. IV, cli. 24.)
position, dont U ne reste que de» fragment*, ALEXANDRE ( Cnutua-Goiiups»)
lait voir qu'il lut contemporaind'un Henri de professeurde violon à Parts, vers le milieudu
Saxe, margrave de Bnrgau, ville de ta Ba- cUx-huitlèmesiècle, a donnéà la Coroédje-lta.
vière actuelle, entre Augsboorg et dm. Or, tiennelesopéras-comiques suivante s i*0mget
deux princes de ce nom ont régné dans cette etGeorg$tte;ea iKA.–tflePetit-MaUreen
principauté. L'avènementde l'ancien eut lieu en province; en 1765. 3»VBtprit du Jour, en
1334; le JeuneAitInstalleen 1282, C'est donc 1765.On connaîtaussi de lui plusieursœuvre*
entre ces denx époquesqu'il faut opter pour le de musiqueinstrumentale, parmi lesquelson
temps où ftorissaitAlexander.M. De Hagen a remarquesix dwtti pour deuxviolons,ouvre8
discuté savammentce point d'histoire littéraire Paris, 1775. En 17&5, il lit recevoir à l'o-
dans «on grand ouvrage intitulé Minnesinger péra LeTriomphede l Amourconjugal, ballet-
( quatrièmepartie,pages665 et soiv.).Le même opéra, et en 1756, la Conquête du Magot, t
savant a publié dans sa collection, six chansons dont II avaitcomposéla manque; mais cesou-
avec tes mélodiesde ce trouvère,d'après les ma- vrages n'ont Jamaisété représentés.
nuscrits de Vienneet de léna. Ces citants d'à* ALFARABI ( ABOD-«ASR>MonAHHK»-lmi-
monr ont de la «fonceuret de la grâce, pour le OBEM»tun-Ai.Km! )• célèbre philosophearabe,
temps on ils furent composés. naquit a Farab aujourd'hui Othr&x,villede la
ALEXANDERoo ALEXANDRE, pré- Transoxane.Le désir de s'instruire le porlaà
nom sous lequel les auteurs du seizièmesiècle s'éloigner de sa patrie pour aller a. Bagdad
citent souvent AlexandreAgrfcoU.Voyet AGRI- étudier la philosophiesons un docteur nommé
COLE ( AtEXANBRB ). Abou Bœkker Malley, de qui l'on a de*tra-
ALEXANDER. VoyezDÉMOPHON. ductionsarabesde quelquesouvrages d'Arintote.
ALEXANDER SYMPHOlVIAftCHA, Il allaensuiteà flarran,on un médecinchrétien,
contrapontiste qui vivaitau commencementdu nomméJean, lui enseignala logique. Delà, il
dix-septièmesiècle, a ait imprimer Mottecto- m rendit à Damas, puis en Egypte; enfinil
m» qxdnque et duodeeim vocum lib. III s retourna a Damas, où les btonfattsde saf-ed-
Francfort-sor-le-Meto, 1600, in-4«. Son nom Daulah, prince de cette ville, le fixèrent.il
véritablen'est pas connu, mourut ran 839 de l'Mglre (950 de J.-C.).
ALEXANDER oc ALEXANDRE ( Je Au nombredes ouvragesd*AUarabf est un traiM
semi), violoncellisteà Duisbourgen 1800, a de musique, intitulé < nnkasat-ilm*nuMi«
publié pour ou Instrument l« Dix variations (Éléments da musique), dont le manuscrit
polir le violoncelle,avec accompagnementd'un existe à la bibliothèquede FKscurial,sous le
violon,sur l'air 0 metn tteber, etc. –2»Arietle numéro troc, suivant le catalogue de Cassiri
avecsept variationspourvioloncelleet violon,et ( Bibliot. Arabico-Uispan. Sseurial. ). H en
six variationspourvioloncelleet violon, sur l'air existe un autre manuscrit beanconpplus beau
allemandMichfliehenmelne Freuden. – 3»An- et en meilleurordre dans la bibliothèqueAm-
weitung fOt dm Violoncelle( Instructionpour hrolutennede Milan, te célèbre orientaliste
le violoncelle);Leiptick, 1801. gr.in-4». Mcli- Hammer-Purgstatll'a consulté pourl'ouvrage
lentlial cite un ouvrage«ou»le nomde Joseph- de Kiesewettersur la musiqueArabe, Enfla, le
Alexandreet sonsce titre Anleilung siim Vio- catalogue des manuscrits orientaux de la bi-
loncelle tpieten; Leipsick,Breitkopfet Haertel, bliothèquede Leyde indique ( n» 1080,p. 454)
1801,înfol. J'Ignore si c'est une autre édition l'ouvraged'Alfarabi sous ce titre De propoi-
du mêmeouvrage, ou s'il y a seulementerreur tlone harmonica Munie».Cet ouvrage est dit
detitre et de date, – 4«Airavectrente-sixvaria- visé en deux livres. Le premier est en dent
lions progressives pour l'étude du violoncelle parties, dontla premièrerenfermele prologue,
avecle doigte"et différentesciels, accomp.d'un et dontla seconde traite dela musiqueelle-mêrn*.
violonet d'une bassejLeipafck 1802. 5«Pot- Cette deuxièmepartieformetrois divisions,dont.
la premièreexposela doctrinedes intervalleset
pourripour violoncelleavecaccompagnementde
violon; ibid. de leurs proportions selonle système de Ptolé-
ALEXANDRE, musicien grec, né à rnéej doctrine appliquéed'une manière asses
Cytiière,passa presque toute sa vie à Épbèse. obscure anx circulations des modes de la mis.
Ce fat lui qui complétale nombre des cordesdu sique arabe. La seconde division renferme la
psallérion, instrument introduit de l'Asiedans description des instrumentsde musique aralw
la Criée. Vers la fin de sa vie, il consacrason le plus en nugo au temps d'Alfarabi et enfin,
ALFARA.BI– ALFORD «7
dansla troisième,l'auteurexposele système de les principesde la musique arabe sont cal-
la formationdes Tabaqah,on échellesmusica- que qué» *urceuxde la musiquegrecque cela n'est
les. Lesecondlivre « pourobjet la comparai- exact que pour la théorieexposéepar Alfarabi.
son des divers système»de théorie musicale, ILexMe un autre ouvragede ce pliilosoplieob
avec te»olwemtieiw et correctionsd'Alfarabl.il a aussi traité de la musique c'est une en-
Le manuscrit de ce traité, qui se trouve à la cyclopédleintitulée /flMei-o7o«m, où il donne
bibliothèquede l'Eaearlal.estdwi» un très-grand une notionet unedéfinitionde toute*les science»
détordre,qui en rend la lecturedifficile,parce et de tous les arts. Le manuscrit de cet on-
est à la bibliothèquede l'escortai (n°
que la plupartdes feuillet»ont été transposé vrage
par le relieur. En cet état le manuscrit a élé 643).
confié a M.MarlanoSoriano Fuertes, de Bar- ALF1ER1 (L'abbé Prentus), prêtre romain,
l'académie
colone,avecune traductionespagnoleinédile, ancien moinecamaldule, membrede
et de chant grégo-
qui a été faitepar le célèbreorientalisteD.José de Sainte-Cécile, professeur
AntonioConde, bibliothécairede l'Escurial. rien danslecollègede |aNatlon-»nglai«eest né a
lit. Fuerte*s'est attaché a mettre l'ouvrageen Home vers 1805. Il a publié les ouvrasse*dont
nus»!bon ordre qu'ila pu puis 0 en a publiédes Voiciles titres 1° Saggio ilorico teoreiieo-
extrait»dan* le livrequi a pour titre Musica pratico M canto gregoriano per Utrwione
délie
Arabt'BipmMa, y conexion d* ta musica degli ecetesiattid; Roma, lipografia
con la astronomie, medidnay arqullectura; Belle-Arti, I835;gr.in-4°detf« pages.– îr» RU
Harcetona,par D. JTtumOUwss, impremr tabilmenle delcanto e délia musica eedesiot-
de S. M., 1853,fn-8°da 133pages. H. Soriano- tiea coniiderazionl scrute fat oceazione de'
Fuertesremarque,danssa préfaceon prologue, molliplici reclami contra gli abuti imorti in
chlese gllalla e di Frauda; Roma, H-
qu'antérieurementautempsdUlfarabi,plusieurs varie
auteurs arabes-espagnol»avaient travaillé au pografia délie Belle- Arti, i«43, in-8« de 130
une traduc-
lierfectimmementde la musique de leurs com- pages. On a aussi de l'abbé Allieri
intitulée i
patriote»,et avaient écritsur cette matière de lion du traité d'harmoniede Catel,
bonsouvrage» quiexistentencore.Unetraduc- Trailato di armonia dl Carlo Simon* Catel
tion latine d'une partiedu traité de musique tradotlo in italiano; Roma, délia stampena
(l'Alfaralila été faitedans le quinzièmesiècle litografkadelMigiPoUsiero, t84o,infol. Enfin,
éditeur de mu-
par le fameuxhérésiarqueJérôme de Prague. M. Alfleris'est dlstiagui comme
Cette traductiona été publiéepar M.Sclimeer- sique classique et religieuse, par les publica-
lo Excerpta ex celebrioribut
ders, dansses DocumentaArabumex eodicUnu tions suivantes
Mus.;Bonn,1830 in-8'. Il est ditdansla notice demustea virlsjo. Petro Aloisl» Praenestlno,
d'Alforabl,inséréedan*la NouvelleBiographie Thoma LodovlcoVittaria et GregorloAllegri
in-fol. Ce recueil con-
général»de.MM. Dldotfrères {tome l", eoL Uomano; Roma, 1840,
»52) que le traité de musiquede cet auteur a tient des motetsà Irait voix. V Inno e Rilmo
été consolldsiar LaBmlo(suai ow la à(usiqu
è\éeomoWi\arl»Uw\6(SstaisttrUtlllu»igue Stabat Materdoloroaa e motetlo Fratres ego
ancienneet moderne,I, p. 177-182) c'est ube enfin accepi,a otto voci distribuai in due
erreur ce qui concernela musiquedes Arabes, corl,da Glov.Pier Luigida Pateslrina Roma,
dansle livrede La Borde,est tird d'un travail 1840,in-fol. 3o Raccolta di moltetli a quai-
inéditdel'orientalisteFonton(voy ce nom) dont tro voci dl Giov.Pier Luigi da Palestrlna,di
le ma. est à la Bibliothèqueimpérialede Paris. Lodovicode VtUoria, di Aeiaedi JPetieeAne-
La doctrine exposéedansce travail, ainsi que rio, Romano; Roma,1841, in-fol.Cette collec-
dans'l'extrait fait par La Borde,est celle de la tion renferme seize motets. 4» Raeeotta dl
i Lavorl di
musiqueusitéecher les Arabesjusqu'à ce jour t musica in coi contengonsl Capo
doctrine beaucoup mieuxexpliquéepar Villo- celebri compositori italiani, consistera in
teau ( vof. ce nom) dansla grandeDescription messe, seeuente, offertorll, satml, Inni, etc.,
de V Egyptepubliée par le gouvernementfran- da due stno a otto voci.
çaisj tandisque la partiethéoriquede l'ouvrage ALFORD (Je/m) musicienanglais, vivait
d'AUaradin'est que l'exposéde la doctrine de à Londresvers le milieu du (seizièmesiècle. Il
PtoléméeoudesGrecsdudeuxièmesiècle.Leje- donna une traduction dit traité de musique
suiteAndrèsadonnédanssesOrigineeProgreisi d'Adrien Le Boy, sonoce titre A Briefeand
d'ogni tetteratwa (t.IX, p. lîî) une analysede Easye Instruction to learne the tabletwe, to
cet ouvrage,d'aprèsCassiri.Le savantKosegar- cottducte and dispose the hande itnto the
ten a parié d'unemanièretrop générale,dans la Iule; Snglisned by J. A. with a eut of the
préfacedo l'Aghanl tztfahani, lorsqu'il a dit Iule; London, iae«, m 4». Quelques année
&.
08 ALFORD
– AXIAH1
après il parut une autre traduction anglaise du trouveSagglosopraP Opéra in mtulca, pu-
môme ouvrage. biléen J754,sansnomde lieu.Il yena beau-
ALFRED, surnommé le Grand, sixième coupd'autreséditionss unedes dernièresest
roi d'Aitfdeterre,de la dynastiesaxonne,naquit imprimée à Livrante,1703,ln.8«de 167pages.
en 849, et succéda a «onfréra Athelroren 871, Cetouvrage a été réimprimédans l'éditiondes
à l'âge de vingt-deuxana accompli».Apres an oeuvres d'AlgaroUipubliéeà Livourneen 1763, p
règneglorieux, il mourut dans l'année900, sui- de
4 vol.in-8» daapcelle Berlin,1771,8 vol.
vant quelques historien*»ouïe 38 octobre901 in-8»,et danale troisième volumede celtede
d'après d'autres traditions. L'histoire de ce Venise,1791-1794, 17 vol.fn-8<>,
Cbaxlellux l'a
grand homme ne peut trouver place dansan traduitenfrançaissouscetitre Essaisur ro.
ouvrage toi que celui-cis noua dirons seule- péra, Paris,1773,to-8°, et Raspeen a donad
ment qu'égal à Cbartemagne,qui l'avait précédé unetraduction allemande dansles Wxchentli-
d'an slède, par l'activité,par la bravoure, par chen tochrichten die Mutik betreffendde
l'intelligenceet par la forced'âme, Il lesurpassa Hitler,année3%p. a87,etdansl'appendice de
par la boutédu cœur, par un esprit éminemment cetteannée,p. 1«33.
philosophique,et par le sentimentde la dignité ALGERMANN(François),musicienet
humaine. C'est dans le testament de ce roi poèteallemand, viraitversla finda seizième
qu'on trouve ces paroles bien remarquablesau siècle.Onconnaîtde lui deuxouvragesinti-
neuvième siècle les Anglais doiuene être tulés 11°Ephmerideshymnorumeeelesiasli'
aussi libre* que leurs pensées. Instruit dans corum, oder geittlicheKirchengetxnge.
les lettres, dans l'histoireet dana les arts li- 2° Bimmlçcheeantoreis(Chantacélestes)} z
béraux, Alfred cultivala poésieet la musique. ils ontétépubliésa Hambourg.
Il Jouait bien de la harpe, et s'accompagnaitde ALGERMISSEN(J.-A.),soiiscenoma
cet instrument lorsqu'il chantait ses poèmes. étépublié dansla Gazellegénéralede Musi-
Déguiséen barde, pénétraaux sons de sa harpe gu de Lelpslck ( année49,n«'8 9, 10et t t,
dans le camp des Danois,ses ennemis, pour un bontravailsur l'E«thétlqne dansla nature
observer leur situation et les charma par ses du temps,enl'état présentdes connaissance*,
chants. Fondateur de l'université d'Oxford ou de h sciencerationnelle du sonet de la
U. y établit une chairede musiquequ'il confia nwsure.
au moine Jean, religieuxde l'abbayede Saint- ALGISIon ALGHISI ( Pams-Fbmico» >,
David. docteurendroit,composite»et organiste de la
ALFRED,surnommé h Philosophe, savant cathédrale de Bretcianaquiten cettevillele
anglais, jouit d'une grande réputation dans le 2 juin1068.Versla findu dix-septième siècle
treizièmesiècle, en France,en Italieet en Angle- il ïéjournapendantquelquesaDnée»àVeni8e,oh
terre. II séjourna longtempsà Rome,et retourna en1690,deuxopérasintitulés
0 fit représenter,
dans sa patrie en 1268, à la suite du légat du 1° l'Amordi Cursioper ta palria. – VU
pape.Il mourut peude temps après. Parmi ses Trionjodeltatontinensa.Le derniereut tant
ouvrages, il s'en trouve un, intitulé De msica, dé vogue,qu'onle reprit Tannéesuivanteau
qui est resté manuscrit. théâtredeVenise,distinction tortrareenItalie.
ALGAROTTI (Frahcou), né à Venise La manièresingulière dont Alghisivécutdans
le tt décembre 1713, fit ses études tous les les dernièresannéesde sa vielui aequirenta
célèbres professeursEostacne Manfrediet Fran- Breseiale nom de saint. Il ne se nourrissait
çois Zanotti, qui lui firent foire de grands que d'herbes,qu'ilassaisonnait de sel II est
progrès dans la mathématiques,la géométrie, mortdans«aviDenatale,le.39mars1743.
l'astronomie la philosophieet la physique; il ALGREEN (Sww), savant Suédois,
s'attacha aussi à l'étude des languesgrecqueet membrede l'Académie dessciencesde Stock-
latine; enfinil réunit les qualités de savant, de holm,.et amateurde musique, futlié d'amitié
littérateur et de philosophe,il fut lié d'amitié avecleDr.Brelin(eojf.ce nom),etdonna,après
avec Voltaire, Frédéricle Grand, et tous le* la mortde celui-ci,une descriptionda clavecin
hommes célèbres de son temps. Frédéric lui qu'ilavaitinventé.Cettedescription estinsérée
conférale titre dé comledo royaumede Prusse dansledix-neuvième volumedesMémoires du
pourlui, son frère et leurs descendants, le lit l'Académie deSuède.EUea pour titret Des.,
son chambellan,et chevalierde l'ordreduMérite. criptiondu clavecinà tangentu du IP.Sre-
Il mourut de phlhlsie à Pise, te 3 mars 1784, a Un, décédé,et des additionsqu'y a faitt*
l'âge de cinquante-deux ans. M.Scheffir.
Parmi ses ouvrage. qui soat nombreux, on ALUNI (Fbançois), habilevioloncelliste,
ALUNI ALIZARD 69
artiste s'est livréa la compositionpour son fos- absolument nouveau, une svm|>lionieen quatre
Iminent et à l'enseignementdu piano.Il «'estfait partie»,un concertoen troix division»,uneouver-
iinlendreavecsuccè*dans plnsicnr*concerts,no- ture, un derniermorceauintitulé le festin d'à-
tammentAt'un de ceuxdu Conservatoire,où il a sope. – 27"Trois marchesà quatre mains,op.40.
cxfouté un concerto de sa compositiondan* la – 280Trois fantaisiesdédiésà L., op 4 1 M-
saisonde 1831.Doué d'un talent sérieuxet ori- Réconciliation, petit caprice en forme de dans»
idnal, Alkan n'a pas recherché la succès de hasq\>e,0fi.ii.3(>Salut,cendresdupauvre!
–
vogue,que sa grande liabllelélui eût renduafa- paraphrase,op. 45. ai' sonate pour piano et
ciles.ïm artiste»ont une grandeestimepourson violoncelle,op. 47. On a aussi d'Alkan plusieurs
mi*rite,et en portent très-haut la valeur. Cette ouvrageadistinguéstansn'"d'œuvre,cntreautres,
opinionest justifiée, car Alkann'est passent* les Mois,qui se composentde douze morceaux,
ment lin trè*-l»bile pianisteet un compositeur en quatre sufte* trois grandes études pour les
plein de fantaisie; c'eet un grand musicienqui deux mainsséparéeset réunies 1" fantaisiepour
a jusqu'au fonddu cœur le sentiment du beau. la maingaucheseule; introduction, variationset
Sa manière est d'une originalitéIncontestable. finale pour la main droite seule; étude a mouve-
Main sa musique est difficile,et pour en bien mentsemblableet perpétuelpour les deuxmains.
mtfsirl'esprit, il faut la loi entendre jouer t le ALKAN (NapouSonMorimnce), frèredu
publicne la connaîtpas suffisamment. précédent, né à Paria, le 2 février 1826, a fait
M. Alkana publiéjusqu'à ce jour les produc- «en étudesau Conservatoiredo Paris, sous la
tionsdonttel titre»suivent 1° les Omnibus, va. direction d'Adamet de Zimmerman.Ce der.
riation*pour le place dédiéesaux dames blan- nier lui a donnllaussi des leçons de compost
ches s Parte,ScWesinger. 2° Variationsaur le tion. En 1860 il a pris part an concoursde
IliemedeL'Orage,deSteibelt – 3"ConcertoPour l'Institut de Francepour le grand prix de com-
le pianoavecaccompagnementd'orchestre. – 4" position,et a obtenule secondprix pour Incin-
latc intituléeEmma « Eglnhard. On a de lui
Vingt-cinqpréludes dans tous lestons majeurs
et mineurspour piano ou orgue, entrois mites, quelques ouvrages pour le piano, parmi les-
on remarqueune Élude f liguée sur Le
op. 3t Parla, Brandua.– 5° Doute étuda dans quels
tous les dontmajeurs, op. 35 ibld. – 6" L'Ami- Prophète de Meyerbeer;Pari», Brandus,
ALLACCI (Léon),en latin AllalUu, naquit
tié, grande étude; ibid. – 7° Marche /Mèbre,
en 1580,dans l'tlode Cliio,de parent*grecssclib-
op. «65 IWd. 8° Marche triomphale, op. 27;
IWd.– 9" Le Cheminde fer, étudepour le piano. maliques.Dès l'âge de neuf ans il fut amenéen
– 10e Bourrésd'Auvergne,étude, op. 29; ibld. Calabmpour y commencerars études, qu'il alla
savantelittéra-
-ll'ft mu», étudede concert,op. 17;ibM. finiraRome. Ce Putun des p/iws
– 12» Nocturne pour piano forte, op. 22; ibid. teurs dudix-septième siècle, te pape GrégoireXV
circonstances.En IOOIil
– H'SaltareUe, idem, op.23; Ibid.– 1 4"Gigue l'employa en diverses
et air de ballet, idem, op. 24;ibid.- 1 5°1" Mo fut nommé bibliothécaire duVatican.Il niounitau
de ans.
pour piano, violonet violoncelle,op. 30;Paris, muisrtejanvier1668,âgé quatre-vingt-trois
Ricliault.– le0 Duefuçhe da Cmera (Jeanqui Peu d'hommesontécritautant que lui cependant
on assurequil se servitde la mime plumependant
pleureet Jean quirit); Ibid – 17°Partitionspour
le piano tirées des œuvres de Marcello,Gluck, quarante ans, et que, l'ayant perdue, il tut près
Haydn,Grélry, Mo»rt,n«i àojibld. 18»Va- d'en pleurerde chagrin. Il a donne un catalogue
rlatton-fentaisie a quatre mains sur unthème de rie tous les drames italiensreprésentésdepuis la
Don Juan fiblâ.– Ifl" Recueild'impromptus,op. renaissancedela poésiedramatiquejusqu'en1606,
32, no*t et 2.- 20" Grandesonate. op. 33. y compris les opéras le titre de cet ouvrageest
il'Sehenofocoso. 22*Duoconcertantpour Dmmmatvrgla divisa in setle indici; Rome,
in-12 une nouvelleédition de ce cata-
pianoet violon, op. 21. – 23° Éludes caprices, 1666,
formantles œuvre»12, 13,15, 18,et renfermant loguefut publiéea Veniseen 17&5 avecdescor.
des augmentationset la continuation
trois improvisation* danslestyle brillant,troisafl- rection»,
dont« romantiques, troismorceauxdanstegenre jusqu'en 17fifi,sous te. titre de Drammaturgia
175».
pathétique, dédiésà Lisat, et trois schenl – accresciuta e continuata fino aW anno
24*trois marches, quasi da cavaleria, op. 37, Ce livrefournitdes renseignementsutiles sur lea
I" et 2m0livre de chantspour piano,op. 38. – compositeursd'opéras italiens, depuis la com-
55«Doue étudesdans lestons mineurs, dédiés& mencementdudix-septièmesiècle jusqu'aumilieu
M. Fétis op. 39. Cet ouvrageest une véritable du dix-huitième.Paul Freher cite aussi un ou-
<ipopée|>wrlepiano!ellesedéveloppeen270pagesvragetl'Allacci(Theat. Viror. erudlt., p. 1M7)
do musique, et l'ony trouvedespiècesd'un genre sousle titre De Mclodis Gruxorum;raià» il
'731 ALLACCI AI.LEGRI
ne dltpa* »'« a «M imprimé, et je n'en al trouvé LesouvragesImprimés d'Altegrl sont I* H
l'indicationnulle pari. primo Ubro di Comerti a due, tre « quattn
ALLAtRË chantre de l'alto de Paris wd; Rome,Soldl, 1018. – 2" H ueondoUbto
(Notre-Dame), mort le Mavril 1547,suivant les dl Concerti a due, tn « quaitro ww< Rome,
notes prises dans la archive» de la cathédrale Soldl, 1619.– 3* GregoriiAtlegri Rmani Fir-
par le chanoine CtaMielaro, et reeueillfe» par marne eeetem bénéficiait Motecta duarum,
Boisgelou,était contemporainde quelquesautres trtum, quatuor, qutoque, sex vocttm, liber
musicien»fronçai»qui se distinguèrent sous les prlmus } Rome, Soldi, (620. – 4« itotetta, dua-
règnesdeLouisXII etde FrançoisI«r.On ne con. nim, trium, quatuor, quinque, tex voeum,
naît jusqu'à ce moment que deux messe* à qua- liber secundus; Rome, Soldi, 1021. Quelques
tre votxde sa composition,Insérée»dans le re- motets«TAHegrl ont été aussi insérés par l'abio
cueil qui a pour titre ifissarum dominkalium Costantini/tansle recueilqui a pour titre Scelt.t
quatuor voeum m. I, II, III Parrhisli* (sic) di motetti di divers*eceellentissimi aulori t
apud Petr. Altaingnant, 163», in-4° obi. U» due, tre, quatlro e clnquevoci; Rome, loi».
autres compositeursdont les masse»se trouvent Ungrandnombrede compositionsinédite»de eu
danscettecollecUonsontMatbieuSobier, le Heur* musiciencélèbre se trouvent à Romedons le»
teor, Jean deBillon.CtaudiB.CertouetDumonlin. archivesde Sainte-Mariein Vallkelta, et dans
ÂLLATIUS(Lw). VeyeiKuxcn. le collègedes chapelains chantresde lachapelln
ALLEGRANTE (Mabeieinb), cantatrice pontificale.L'abbé Bain! cite parUcnlièrement
Italienne, «levéde Holzbauer, maîtrede chapelle un motetet une messei nuit voix, ChrMut ré-
à Mapheim,parut pour la première fois sur le surgent ex mortitis. Enfindeux collectionspru-
théâtre à Veniseen 1771, et après avoir chanté dentes, qui se trouventdans le CollègeRomain,
sur plusieurs autre*théâtres d'Italie, se rendit et qnl ont pour titre Varia musiea taera ex
en Allemagneen 1774.Elle continuaa chanter à HbliothecaAltaempsiana, Justu D. J. Angelt
Manheimet a RatisbonoeJusqu'en 1770. Alors dwitabAlUtempscollecta, renfermentplusieurs
elle retourna à Venise, et. après s'être fait 'en. compositions d'Allegri,notammentdes concerts
tendre sor le théâtre de Saint-Samuel pendant pourplusieursinstrument»,ouvragesfort remar-
le carnaval,elle allaen Angleterreen 1781. Deux quablesdont Kirebera tiré nn morceauqu'il a
ans après, elle se rendit à Dresde» oùl'électeur publiédanssa Muturgia (t I, p. 487).Ontrouve
l'engagea moyennant mille ducats d'appointe- en partition,dansla bibliothèquemusicalede M.
ments.Onignorel'époqtftprécisede aondetnième l'abbéSantlni, à Rome,des lamentation* pour
voyageà Londres, mais on sait qu'elley chanta lagemalnesainteetde» iw#rop«rttàdeMchœurs,
dansles oratoires en 179». Sa voixétait douce et lemotetSalvatorem expectamtu è six voix, les
pure, mis manquaitde force. psaumesDixit Dominus et Battu» vtr à huit
ALLEGH1 (GRfcoiBB),prêtre et composi- voix, des Magnificat égalementà huit, et enfin
teur, de la famille <ht Corrige, naquit à Rome les motetsDomine Jem Chritii et lÀbvrame
vers i 660.11lut élèvede Jean MarieNanini avec Domine,tous composéspar GrégoireAtlegri.
Antoine Cifra et Pierre-FrançoisValentini. Un Maisc'est surtoutau Miserereà deux ehœurs,
hérîéflcelui ayant été accordé dans la cathédrale l'un à quatrevoix l'astre à cinq, qui se chante
de Fenno, il lut d'abord attachéà cette église h la chapelleSixtine, à Rome,dans la semaine
comme chantre et compositeur. Ce fut pendant sainte,qu'Allegridoit la réputationdontil jouit.
ce temps qu'il publia au concerto4 deux, trois, CeMUerereest un da cesmorceauxdont on ne
et quatre voix,et sesmotets à deux,trois, quatre, comprendpas l'effetà la lecture, à causede la
cinq, et six voix. La réputation que lui firent grandesimplicitéqui y règne; maisil existedan»
ces ouvrage»lui procura l'honneur d'être appelé la chapellepontificaleune tradition d'exécution
et
par le pape UrbainVIII, qui le lit entrer dans le excellentequi en a fait ressortirle mérite qui
collège des chapelains chantres de la chapelle luidonneuneteinte religieuseet expressivedont
pontificale,le 6 décembre 1 629.Il y resta jusqu'à nn nepeutse faire uneidée sans l'avoirentendtr.
sa mort, qui arriva le (8 .février t65î, et fut in- La réputationdont Jouissait ce morceau l'avait
buméiSainte-Mariein ValUeella,dans le caveau en quelquesorte faitconsidérercommesacré it
da collègedes chantres de la chapelledit Vati- étaitdéfendud'en prendreou d'en donnercopie,
can. AndréAdami(Oucrvas. per benrégal., etc., sous peined'excommunication cependant les
pag. 199) dit qn'Allegriétait d'une bonté rare, foudresde l'Élise n'ont pointeffrayéles curieux.
fort charitable, et qu'li visitait chaquejour les Mozartl'a écrit pendant qu'on le chantait le
<•(
prisonniers pour leurdistribuer tous lessecours docteurBurneyen obtint une copie à Rome
dont il pouvait dfcpwr. la publiaa Lomlrosen 1771 Choron l'a in*
ALLEGRI 73
rire dans sa Collectiondes pftew de mtuique reçu chanteur de la
chapelle,écrivitdeuxversets
religieuse qui s'exécutent tout tet ans a «orne, du Miserere, l'un à quatre voix, l'antre à
cinq.
durant ta semainetain te. Lemêmeprofesseur Ce Miserere est le premierqu'on trollve danste
a fait exécuter, en «830,les six premièresMro- recueil. Le deuxième est de Louis
Dentice,pm-
pheset la dernièrode ce Miserere, dansles con- i tilnommenapolitain, auteur de due
dlalnghi
eerlasplrtluelsdol'instltuttonroyatedeinuslquere-| dettà muska.vna della teorica, l'altro della
lisieuseqn'il dirigtlt s les amateurs
quiassistaient pralica,etc. Naples, 1533.Ce Miserere est a].
k ces concertsont pu se faireune Idéede cette ternativement à quatre voix et
à cinq. Le trol-
composition,qui n'avaitjamais été entendue à sième, dont il n'y a que deux versets à
quatus
Paris. voix est de François Guerrerode Séville.Vien-
L'anecdotesuivanteprouvejusqu'à l'évidence nent ensuite deux verset*du Miserere, l'un à
que la perfectiond'exécutionqu'il y avait autre- quatre voix, l'autre à cinq, par Palestrina.Le
foisdans la chapelle Sixtine est Indispensable cinquièmeMiserere, dont il
n'y a que deux ver.
pour faire valoirle Miserered'Allesri. L'empe- sets, l'un à quatre voix, l'autre à cinq, estde
reur Léopold1", grand amateur de musique, j ThéophileGargnno, de
Galhxe, qui fut agrégé
en avait fait demander une copie au Pape par an collègedes chantres de la
chapelle,le ter mai
son ambassadeurà Rome, pour l'usage de la 1601. Le sixième Miserere,
composéde deux
chapelle impériales elle lui fat accordée. Le versets l'un à quatre voix, l'autre à cinq est
mettre de la chapelle pontificalerat chargé de de Jean François Anerio.FeliceAnerioest l'au-
(airefairecette copie,qui fut envoyéeà l'empe- tourdu septième,qui est alternativementa
quatre
rour. Plusieurs grands chanteursse trouvaient et à cinq voix. Cet auteurest le
premferqui n
alors à Vienne s on les pria de eoopérorà l'exé- écrit le dernier verset à neuî voix. Lehuitième
cution mais quelque fût teur mérite comme Miserere, fort inférieur auxprécédents, est d'un
fis ignoraient la tradition. la morceau ne pro-'o auteur Inconnu. Viennentensuite les versetsde
duisitd'autreeffetque celui d'un faux-bourdon Palestrina, ci-dessus mentionnés,avecl'addition
ordinaire. L'empereurcrut que te mettre de dn dernier verset à neuf voix, par Jean Marie
chapelle avait éludél'ordreet envoyéun autre Nanini. Le dixième Miserere, à quatrevoix,
Mitèrent il s'enplaignit,et leprétenducoupable avncle dernier verset à huit, est de Santo-Nal-
fut chassé, sanaqu'onvoulûtentendresa justifi- din), romain agrège au collègedes chantresde
cation.Enfince pauvrehommeobtintde plaider la chapelle, te 23 novembre 1617. Le
onzième,
lui-mêmesa cause, et d'expliquerà Sa Sainteté à quatre voix, avec le dernierverset à huit est
que la manièrede chanteroe Miserere dans sa de RogerGiovanelli, agrégéà la chapellele 7
ebapelle ne pouvait s'exprimerpar des notes, avril 1B9U. Le douzième, alternativementà
ni se transmettre autrementque par l'exemple. quatre et à cinq voix, avecle dernier versetà
Le saint-père, quin'entendaittien à la musique, neuf, est ceint de Gréere
Allegri. L'usaged"é-
eut beaucoupde peine à comprendrecomment crire des Miserere
pour la chapelleSixtinecessa
le mêmemorceaupouvaitproduirades effetssi dès ce moment,
parce que celui d'Atari fut
différente cependantil ordonnaà son mattrede trouvé81 beau, qo'on ne crut
pas pouvoirfaire
chapelled'écriresadéfenseson l'envoyaà Vienne, mieux. Cependant il le corrigeaa plusieursre-
et l'empereuren fut satisfait. prises, et en changes plusieurs fois.t'ordredes
Pour compléterl'histoiredu Miserered'Aile- parties pour obtenir des effets meilleurs il fut
gfi on eroitdevoirdonnerIci un extrait de la ensuite revu et perfectionnépar plusieurschan-
noticede l'abbé Bainisur la chronologiedes Mi- teurs et compositeursde la chapelle,quiy ajou-
serere qu'on a chantésà la chapelleSixtine(Mé- tèrent tout ce qu'ils crurent le plus proprea en
moires sur Palestrina). Cette notice contient rendre l'exécution satisfaisante.Ce morceauso
quelques faits curieuxqu'on chercherait vaine- chantaitdans les matinéesdu mercredi et du
ment ailleurs. vendredisaint. Le jendl onavait l'usage dechan-
Deux volumes manuscritsdes archivesde la ter tantôt le Miserere de Felice Anerio, tantôt
ehapelle,cotés 150et 151 renfermenttous les celui de Santo-Naldini.
Miserere qui ont été chantés dans la chapelle Plus les beautés du Miserere d'Allegriétaient
les les
pontificaledepuis temps plus reculés, à appréciées,plus on éprouvaitd'ennuià exécuter
l'exceptiondu premier,quifut chanté en fanx- les autres. En 1880, on obtint d'AlexandreScar-
bourdonen t6l« sousle pontificatde LéonX, latti qu'il en écrivit un nouveau
pour le service
et qui ne fut pointjugédigned'entrerdanslere- de la chapelle; mais la composition ne
justifia
cueil. point tout ce qu'on attendaitd'un tel mattre il
En 1517, Constant Festa, qui venait «l'etra bit cependantadopté par respectpour la réi'iiUi-
M ALLEGRI AIXEV1
lion de son auteur et exécuté le jeudi saint al- Moili quoi
expmsit in c/ioris, Rome, tan.
ternativementavecceux de Santo-KaMiniet de Onconnaît aussi sou» le nomdo ce
compositeur
FellcoAnerio.En 1714 Thomas Bai, mettre (la MolMt a «, a, 4 ff 5 wci. Borna,
tft38,»-*<>.
chapelle duVatican, écrivitunnouveauMiserere 1 lit collectionde l'AbbéSanllni, il Rome, con-
en deux versets, alternativementà quatre et à j tient aussi dece
mattre, en partitionet en ma-
cinq voix, avecle dernier Ii huit, sur le plan de nuscrit, le motelEuge, serve boue, pour n le-
celui rt'Allegrij et cette compositionlut trouvée non un autremotet
pour 12basses, sur le textu
si Mie, que dèslorson cessa dechanterles Mi* Bealus Me
snvtts, et enfinune Messeà I voix.
terere de FelieeAnerioet de Scarlatti, et qu'on ALLEGRI (Jean-Baptiste), compositeuret
n'exécuta plus queceux d'Allegr!et deBai, dans organiste&Anignano
petite ville del'état véni-
les trois matinéesdes ténèbres depuis1714jus- tien, située entre les rivières de C«o et de
qu'en 1707. En 1768, Joseph Tartinl, célèbre CMampo,a publié doute moteb &voixseule,
violoniste, fit donà la chapelled'un Miserere de avec des violonset basse, œuvre ter, Venise,
sa composition alternativement&cinq voix et à t-00, in-fol.
quatre, avecle dernierversetà hait; la musique ALLEGRI (D. Philippe), né à Florencele
«tait différente&chaque verset. CeMisererefat 18 juillet 1768,fat mattredo
musiqueau sémi-
exécuté la mêmeannée maisil ne put soutenir naire de cette ville, et maître de
chapelle de
la comparaisonavec ceux de Bai et d'Allegri ,r Saint-Michel.Il est élève du
père L. Uraccini.
et fut rejeté pourtoujoura. En 1777 Pasquale Sa
musiqueabondeen motifsélégants ses chante
l'isari à la demandedes chantresde la chapelle, sontvraiset expressifs et sesmodulationsheureu-
composa un nouveau MUerere, avec tons les ses.Lamessederequiem,à quatrevoixet à grand
versets différents, alternativement à quatre et a orchestre,qu'il a composée
pour les obsèquesde
cinq voix, et les deux derniers versetsà neuf; l'archevêqueMartini lui a fait beaucoupd'hon-
ileut le infimesort que celui de Tartini en sorte neur, On connaît aussi de sa compositionun
que depuis 1778jusqu'en 1820les Miserereà'A\- Osalutarii hastta, pour soprano et basse, et
l<*griet de ThomasBai furent seuls exécutés.A le motetverbtm caro/actum est pour ténor
la demande de Pie Vtt, l'abbé Balnt a écrit et basse.
un nouveau Miserereen 1821;cette composition ALLEN ( Richard) écrivainanglaisde la On
a été jugée digned'être chantée alternativement dit dix-septièmesiècle n'est connu
que par an
avec cellesdes deuxancienscompositeurs. livre sur le chant des psaumes, intitulé Es-
Que si l'un considèrete morceauqui a fait la say on singingofpsalms, etc.. Londres,1696,
célébrité dAllegri, on n'y remarquera ni traits in-»".U docteur Russe!ayant
attaqué quelque*
«aillants de mélodie,ni harmonie piquante et passagesde ce livredans des Animadvtnions
nouvelle, ni effetsinconnus an temps où vivait upon Allen's essay on singing ofpiatms, etc.,
t'auteur; mais une teinte de tristesseprofonde Londres 1098 Allenréponditavecaigreurdans
répandue sur tout l'ouvrage, une excellenteor- un pamphletqui avait pour titre A Arie/ «in-
donnance des voixet le rhythme bien cadencé dication of an ettay, io prove singing of
des paroles n'en font pas moinsun desmorceaux psatms, etc., from Dr. RusseVsAnimdver-
tes plus originauxde l'époqneoù il parut, et ce- stons, and M. Martoufs remarqt, Londres,
lui peut-être qui malgré son apparente simpli- 1696, in-12.Cette querelle se termina
par une
cité, renferme le de
plus difficultéspour l'exé- réponseadresséeà Allenpar un écrivainnommé
cution. Au concert,dans un salon la plupartde RichardClaridge sous ce titre An antmr ta
ces béantes passentInaperçues; mais a l'église RichardAliéné essay. «indication andappen-
et surtout au Vatican ce n'est pas sans émotion dix, Londres 1097 ln-8o. »
qu'elles peuvent Mreentendues. ALLEVI (Joscth) compositeurItaliendu
ALLEGRI ( DoaumQOB) compositeur,né à dix-septièmesiècle et maître do chapelle de la
Rome, dans la secondemoitiédu seizièmesiècle, cathédralede Plaisance,est connupar un ouvrage
fut fait maître de chapelle de ta basilique de diviséen trois Uvreset qui a pourtitre Compoti-
Sainte-Marie-Majeure, le 3 avril 1610 et occupa zionesacre. Le premier livre n'est pas indiqué
cette placejusqu'àla Onde 1629.Il vivaitencore dans tes cataloguesdes grandes bibliothèque»
en 1038; car il fit imprimerdans cetteannéeun musicales;mais le second et le troisièmelivres
de ses ouvrages. Ce musicien fut un des pre- sontau Lycéemusicalde Bologne.Lesecondlivre
miers qui écrivirentles parties d'instrumentsqui est intitulé Composition sacre a 2, 3 e 4 wci,
devaient accompagnerle chant dans un système Missa per U de/onli a qwttro a Capella
différentde celui des voix; son premier essai«i Ub. Il. Venesia, per Fr. Magni « Gardano,
ce genre est dans l'ouvrage qui a pour titre ttiflî, itt-4».Le litre du troisièmelivra eet ce-
AU.F.VI – ALMENRAEDKR 7$
liil-d i Tertolibro délie composisionisacre, a canique.L'arrêt du parlementle condamna à être
a, 3 e 4 vocl, parie eon vMini, sonatea Ire pendu et brûlé en placepublique, avec le sque-
eioe la Tortona, la tforella, la Toscola, le lette, complicede ses sortilèges, et la sentence
Manie della Bcata V. a 4 vocl. Bologne,G. fut exécutée en lco4, à la grande satisfaction
Monti, 1608, fn-4°. de tous les hommesdévots.
ALL1SON (Richard), professeur de mu- ALLOU (Adbun), musicien français, nii
à
tique Londres,vécut sousle règne de la reine ¡ vers le milieu
werale miliandn
du seizième
soiziémesiècle fut
musicien maître des
fraDQ8l$,
Elisabeth, B fut l'un desdix auteurs qui coopé- enfants de choeurde Saint-Martin de Tours. En
rèrentà la compositionde la musique des paau- 1686 il obtint au concoursdu Pity de
musique
mes imprimé»à Londres, par Thomas Este, en d'Évreux en Normandie,le premier
prix, con.
1594,ta-*». n a aussi publié séparément The sistant en un orgued'argent, pour.le motet <H»>
psalmes of David in métier, the plaine-song lateet videle.
beeingthe communlune to be sung and plaid ALMASIA (.), compositeur, né à Mi-
upon the lute, orpharyon cltterne, or base. lan en 180C a faitses éfndes musicales sous la
viol, teveraUy or aUogetheer, the singlng direction d'Asioli. Fixée Plaisance, en qualité
parts ta b. etther ténor or treeàle lo the in*' de mnttrede chapelle, il occupait cette position,
trummU, aeeording U>the nature of the en 1846 depuis plusieursannées. Il y a écritdes
votées or for /bure voices, wlth tennes shorj Messes, un Dizit h 4 voix et orchestre, et pin-
tunnes in the end, to which for the mut sieurs autres morceaux de musique religieuse
part ait the psalmes madde usually sung, d'un bonstyle. On a publiéa Milan, chez Rie.
for the tue of sueh as are of mean skill, cordi des valsespourle piano,sous le nom iUl-
and vthose leysure least serveth lo pracliie masio peut-êtremot-ellesdu même artiste.
(Les Psaumesde David mesurés, dont la mé- ALMEIDA (Antoinede), maître de cha-
lodie, en citantordinaire, est destinée au luth pelle de la cathédralede Porto, en Portugal,
au théorbe, a la guitare ou à la bousede viole, vers le milieu du seizièmesiècle, naquit dans
et dont .les parties chantantes doivent être le cette ville. Il a misen musique un oratorio dont
ténoron le dessus,avec les instruments,suivant le texte a été publiésous ce titre. La Humana
la nature des voix, ou qui posent être citantesà carça abrasada el grand martyr S. La«-
4 voix; avec dix airs brefsà la fin, auxquels rentio; Coîmbre, 1550, in-4°. Machado (Bibl.
la plusgrandepartie dea psaumespeut-être ap- Lusit., 9, t, p. 197) fait beaucoupd'éloges do
pliquée,etc.). Londres,in-fol., 1599. talent de ce mettre.
ALL1X (.), mathématicien,mécanicienet ALMEIDA (Fernando de), prêtre portu-
musicienqui vivaità Aix en Provence, vers la gais et compositeur^né à Lisbonne, fit pro-
milieu dn dix-septièmesiècle, Ht un squelette fessionen 1636dansle monastère de Saint-Tho-
qui, par un mécanismecaché, jouait de la gui. mas, et devint en 1056visiteur de son ordre.
tare. Bonnet,dans Ma Histoire de la Musique Il est mort à Lisbonnele 21 mars igoo. Son
(p. 8î), rapporteune histoire tragiquede la fin mettre de compositionfat Duarte Lobo. Les
de ce savant. Il plaçaitau cou de son squelette principauxouvrageade ce musicien dont s 1° la-
uneguitare accordéeà l'unissond'une autre qu'il mentaçoins, Responsorlos e Misereres dos
tenait lui-mêmedans ses mains, et plaçait les très officiosda quarta, quinta e testa feira da
doigts de l'automatesur le manche;pub, par un Semana Sauta, ea Mas.,dans la bibliothèque
temps calmeet serein, tes fenêtreset la porte de Saint-Thomas,3»Mfw a dose poses, dans
«tant ouvertes, il «e plaçaitdans un coin de la la bibliothèquedu roi de Portugal.
chambre, et Jooait anr sa guitare des passages ALMENRAEDER (Charles), né le 3 oc.
que le squeletterépétaitsur la sienne. Il y a lieu tobre 1786,à Bonsdorf,petite ville de la régence
de croire qae l'instrumentrésonnaità la manière de Dusseldorf était filsd'an musicien de cette
des harpes éoliennes, et quo le mécanismequi ville, qni lui enseignales élémentsde la musique
faisait mouvoir tes doigts du squelette n'était dèssespremièresannées.Il jouait déjà doclavecin,
pour riendansla productiondessus. Quoiqu'il de la iloteet du cor lorsqu'on M 8t cadeau d'un
en soit, ce concert étrange causa de la nimettr mauvaisbasson, à l'âgede treize ana. Malgréses
parmi la populationsuperstitieusede la ville défauts,cet instrumentIni révélasa destination
d'Afx le pauvreAttixfat accusé de magie,et le car ilse mit à l'étudier avec ardeur et parvint
parlement fit instruireson procès. Jugé par la en peu de temps à en jouer d'une, manièresatis-
chambrede la Toumelle, il ne put fairecom- faisante. L'acquisition qu'il fit d'un meilleur
prendreque l'effetmerveilleuxde son automate instrument lui permit de perfectionner son ta-
n'était que la résolutiond'un,problème de mé- lent. En 1812 11entra comme premier basson
70 ALMERRAEDER
– ALQUEN
au théâtre de Francfort. Deux ans après, le kou< Charte, s'est fixéà Cologaecommemarchand
lèveraenlgénéralde l'Allemagnecontre la France de musique.Il y était, en 1844, premier violon
l'obligea d'accepter la place de chef de musi- du théâtre, et directeurd'une sociétéd'amateurs
que du 3* régiment de la tandwebr et de de musique instrumentale qui exécutait des
fairela campagnequi ne fut terminée pour lui symphonieset des ouvertures.
qu'en 1816. Arrivéà Moyen*»,H entra dana le ALMER1GHI DI ftlMINI (Joseph},
3*régimentde ligne en la même qualité; et la musiciende la chambredu landgrave de liesse-
place de premier bassonda théâtre de cette ville Darmstadt,né a Rimini,dans les États romains
lui fot confiée en 1817. A cette époque, Go. publia à Nuremberg, en 1761, Sel sonate da
defroid Weber était Intendant supérieur de ce camera pour deux violonset basse,op. i".
théâtre. Charmé par le talentd'Almenraeder,il lui ALMEYDA (Comus- François), violo-
communiqua8athéorieacoustiquede laconstruc niste et compositeurau servicedu roi d'Espa-
tion des instrumentsà vent, et fixason attention gne né à Burgos,a écrit deux «uvres de quar-
sur la nécessitéde pet(ectionnercelledu basson. tettis pour deux violons,alto et basse, dont
L'artiste, préoccupé de ces nouvelles idées, Pleyela fait graverle deuxièmeà Paris,,en 1795.
fit beaucoup d'eaaais, et parvint enfin à l'amé- ALOVISI (Jeak- Baptiste), en latin
liorationde la juateaaede quelques notes en aug- ALOYSIUS,mineur conventuelet bachelier en
mentant le nombre de clefs. Bientôt les ins- théologieà Bologne,naquitvers la findu seizième
trument* fabriqués par lui furept recherchés siècle.Il a publié 1° Mottctafeslorum totius
en Allemagne,et Almenraederprit le résolution anni, à quatrevoix; Milan1587,in-4" 2° Con.
de fonder une fabriquek Cologne. Il se fixa en (exttumtuicus, motets a deux, trois et quatre
effet dans cette ville et sy livra avec ardeur à voix, Venise, \6tetitfi;3f>Cmlumhannonieum,
la fabricationdes bassons mais cette entreprise messes à quatre voix, Venise, 1628, in-4»;
ne réussit pas; la santéde l'artiste, affaibliepar 4»CeUstm Parnassum, motets,litanieset can-
le travail, l'obligesà fermer se»atelier»en 1823 tiques à deux trois et quatre voix 6° Veltus
et à accepter la place de premier bassondu Duc aureum, litaniesde la Viergeà quatre. cinq
de Kassau, à Biberich. Il y joignit la direc- six, sept et huit voix; 6° Corona stetlarum,
tion supérieure de la fabrique d'Instruments & motets à quatre voix; Venise, 1637.On trouve
vent d'après tes principes de Weber, que aussi des motets d'Alovist dam la collection
MM. Scliott avaient établie à Mayence. A d'AmbrolseProfe ( V.ce nom).
l'exception de quelques voyagea qu'il entreprit ALQUEN (*un »'), né a Amsberg, en
pour donner des concerts particulièrementen Westplialie, ea 179&,d'une famille honorable
Hollande, il continua de vivre dana cette po. qui vivaitdans l'aisance, reçut une bonne édu-
sition. Il mourut à Biberich le 14 septembre cationscientifique et littérairedans sa Jeunesse,et
1843. Almenraedera exposé les principes qui cultivaaussila musiqueavecsuccès. Douéd'une
l'ont dirigé pour la construction de son basson, bonne voix,il selivra à l'étude du chant sousla
dans un écrit qui a ponr titre Traité sur h directionde Zetteret deBernard Klein, lorsqu'il
perfectionnement du basson, avec deux ta- alla suivre tes cours de médecineà l'université
comme
bleaux, en allemand et en français; Mayence, de Berlin.Plustard, lorsqu'ilse fut établi
Schott, 1824, in-4. Il a publié une Méthode médecinà Muhlheim,sur le Rhin, Il se délassa
sa professionen composant
complète pour le basson en allemandet en des occupationsde
français; Mayence,Schott, sana date. Il s'est mie très-grandequantité de chansons qui sont
fait aussi connaîtrecomme compositeurpar un devenuespopulaires,etqui ont Jouien Allemagne
concerto ponr le basson, en ut mineur; d'une vogue extraordinaire. Leur mériteles a
Mayence, Sohott; Pot-poorri pour bassonet faitcompareraux meilleureschoses en ce genre
orchestre, op. 3, ibld; Variations avec violon, des compositeursles plus renommés.Cescban-
alto et violoncelle,op. 4, ibid. Introduction sons se sont répanduesen manuscrit et surtout
et variations pour basson et quatuor, op. 6; par la traditionpopulaire mals on n'en a rien
Darmstadt, Allsky; Dueltinos pour denx bas- publié.
sons op. 8; Mayence,Sehott; Dnos pour deux ALQUEN (RuRçotstf), frère puîné da pré-
bassons, op. 10; etc. il a laissé en manuscrit cédent, étaitdestinépar ses parents à la protes-
la
plusieurs concertos pour son instrument, une sion d'avocat;mais son goût passionnépour
fantaisie pour hautbois clarinette, cor debas- musiquele détournade l'étude du droit, et ses
sette, basson et deux cors, ainsi que d'autres liaisonsavecRteale décidèrentà suivreson pen-
compositionsde différentsgenres. chant Les leçonsde cet artiste célèbrelui ayant
Un (ilsde CharlesAlinenraeder,nommeaussi fait acquérirun talent distinguésur le piano, il
ALQUEN AtTEMPS 77
«e fitentendreavecsucres dan* plusieurs con- Francfort, 1011,in-4«.CetEtementaU mutietm
eerts. En 1837.Il s'établità Bruxelleset s'y livra est diviséen dem Uvresi t° De Musica sim-
à l'enseignement)mais la Révolution de 1830lui 20 D6
plki; i 2o
plki De M'lUtca
MuHea harmonica, et remp\i~
remplit
lit abandonnerla Belgiquepour se fixer à Lon- treize feuilles in-<&°.
Le8*livrede ses Admiran-
dres, il y a publié.plusieurscomposition»pour dorummat/mwticarum&lami consacréà la
son Instrument, entre autre» deux œuvres de musique.La promièreéditionde cet ouvrage pa-
sonates pour le piano, deux concertos pour le rut à Herborn, en 1013, fn-12 et la secondeà
même Instrument, des variations, et quelques Francfort, en 1023, M». L'Blementale musi-
bagatelles. cum a été traduit en anglaispar Jean Birchenslia,
ALSCHALABI (Mobabbeo) Arabe d'Es- sous ce titre Templum musicum or the mu-
pagne, qui vivaitdansla six cent dix-huitième tlcal synopsisof the learned and/amousjo-
annéeîle l'hégire( Hia de rère chrétienne), «st hannU'Uenricus AMediut; being a empm-
auteur d'un traitéde musiqueque Cassiri ( Bibl. dium of the rudiments bolhof the malhema-
Al'tlblco.lllsp,Bscurial.I, I p. 527,art. MDXXX) tical and practieal part ot musik o/whkh
Indiquesousce titre Opusde liclto mutica-, subjeet not any bock is estant in theenglish
rum instrumentorum usu musiees censura longue, faithfully tranilated out of the la-
el npoloçUttnteriptum, eorum scilibet in pri- tin, by John Birchensha; London, 1004.
mit, gua par ea temporaapud Arabos Hitpa- ALT (.), secrétaire d'État à Gtogau, vers
nos obtinuere, quxqu» ad Mginta el unum latin du dix-huitièmesiècle, fut un amateurdis-
ibidem«numerat auctor diligentissimus qui tingué comme violonisteet comme compositeur.
Ubnm suum AbuJacobà-Josephex Almora- En 1790il a publié chez Hummel, à Berlin,
bltharumnaiioneBiipaniirtuncregi,exeunCc trois quatuors pour flûte, violonset basse.
Agira) anno 618, dedicavu. ALTAVILLA (François) compositeurna-
ALSCHER (Joseph), contre-bmiste alle- politain, éltwe du collège royal de musique de
mand, virtuosedistinguésur son instrument, a Naples, a fait sa première apparition dans la
été considéréil y a vingtans(vers 1S3O) comme monde musical, comme compositeur drama-
le rivai de Dragonelti.etde Mùller.On n'a de ren- tique,par l'opéra bouffeH Preventivo d'arretta
seignementsni sur leliende sa naissance,ni sur représenté au théâtre flfuovo, en 1843. L'ou-
ses premières années.Il vécut en Italie depuis vrage ne réussit pas mais le composttessrfut
183o jusqu'en 1837; puis il retourna en Alle- plus heureuxdans 1 Pirati di Barraliera, re-
magne, et donnades concertsà Prague et à présentéau théàtreduFondo.danslecarnavalde
Lelpsick. Postérieurementil a'est fixé dans la 1846 et dans La Sposatisio di un Principe, au
premièrede ces villes. théâtreNuovo, dans la mêmeannée. Ses autres
ALSDORF (Wilheui), directeur de ma. ouvragesdramatiques connussont Litigantï
siqueàRostoelt,néàEœnigsbergvers 1804,s'est Paceflglla diamore; UDebltore; Raoul di
faitconnattrepar la compositiond'un opéra ro- Créqui,
mantiqueintitulé Die Wiedertau/er oder Jo- ALTEMPS (Soufino), musicien d'origine
hann von Legden(LesAnabaptistes, ou Jean irlandaise,vécut à Romevers le milieu du dix-
de Leyde), qui fut représentédans les mois de huitièmesiècle, et fut attaché*l'église des Doute
juillet et d'août 1839à Rostocket à GreUwald. Apôtresen qoalitéde chantre.Il étailàla foisbon
Le sujet de cet ouvrageest le même que celui maîtrede chantet savant dansPart d'écrire. Dans
du Prophète de Meyerbeer mais la conception lefondsde Mont-Cassta,qui est à la bibliothèque
des deux dramesn'a pas de rapport, et le sort royalede Mnnich, on trouve sous le nom de cet
des deux ouvragesa été très-différent. artiste un volumemanuscrit d'études de contre-
ALSTED (Jeak-Hesw), néà Herborn,dans point.
le comte de Nassau,en 1588 professa d'abord ALTEMPS (Dom Faostino, Dis dn précé-
la philosophieet la théologiedanssa patrie; mais dent, futbénédictinau couventde Satnt-Catixteà
dans la suite il allaà Weissembourgen Transyl. Rome. Le fonda de Mont-Cassin dont il est
vanie, où il remplit également les fonctions de parlé dansl'article précédent,contient tes motels
professeur.Il y mouruten 1638, à l'âge do cin- suivantsdela compositionde ce religieux: i°/4s-
quante ans.Il a traitédela musiquedanssonlivre sumpla est, pour soprano, basse et orgue;
intitulé Seientlarum omniumEneyclopœdiu 2« l'aradisi portae, pour basse et orgue,
Herborn,1 610,in-4°,réimpriméavecde grandes 30 AUeluta;Bealus vlr, à 4 voix et orgue;
augmentations!» Herborn,en 1630,vol. in-folio, Quasi Cedt-iis,pour 2 soprani, busse et orgue;¡
et Lyon, 1649.On trouveun,8lemantada inu- so Veniad liberandum, pour a soprani, lM»e
slcum dansson EUmentale mathematlcum, et orgue.Tous ces morceauxsont en manuscrit.
78 ALTENBURG ALTÊS
ALTENBURG (WtCHBi),compositeoretpr<!avechabiletésur habtleléaur lion instrument,et da
son faatrutnenl, de raarposar
composerr
dieateurà Erlurt, naquit à Trœehtelborn, dam des piècespour doux, quatre, six et huitIrcm.
laThwinge,en1583. Nomméenl608pa*te«rà Hil pelles; avec 18écrivitauasl te traité historique «
vorsgeliofeoet à Marpaeh,prèsd'Erfurt, il revial pratiquequ'on cite commece qu'il y a de meil-
on 1010 don te lieu de m naissance, où l'on leur sur la trompette et sur la timbales,Cet
trouve encore «ni portrait auprès de l'orgue; 1ouvrage est intitulé Versuch einer AnleUung
en 1621, il alla exercer le pastorat à Grossen- zvr heroUch-musitalisclun Trompeter und
Sœmmerda; et enfin en 1637, if Ditappelé à Paukenkutut sur mhreren Âu/nahm der-
Krfurten qualité de diacre, et l'annéesuivante il telben hitlorUch, theoretish und praetiteh
(nt élevéa la dignité de pasteur de l'égliseSaint- bewhtiete* und mil Exempeln erlaûtert,
AmlnS. Il mourutdans ce lieule t février 1040. (Traité historique, théorique et pratique sur
On connaît de lui les compositionssuivantes s la trompette bérolco-rousicaleet sur la tim-
i« Dos A3KapiM des Jesaias, angehœndt < bale,etc.), Halle, cliat Hendel, 1705, 123pages
(iernhardi passio tua Domini Christi, mit in-4«.La premièrepartie de cet ouvrageest his-
nchl Stimmn componirt (Le 53°* chapitre torique la secondeest relativeà l'art de jouerde
d'Isa», commençantpar ces mot*i Sernhardi la trompette. Le livreest terminé par un con-
pcusio tua Dmini CârUti, à voix), Er- certo poursept trompetteset timbales.
furt, 1608, ta.«»| io tiachzeii mttetenvm ALTÈS ( Josepb-Hbnei) né à Rouen,le IS
sieben Stimmen (Motets a 7 voix pour le janvier 1826, commençal'étude de la Rate dès
jour» de noces),Erfurt, 1SI3;3° Mtuikalischer l'âgode dix ans, et montradès lorad'heureuses
StAirmund Schild dér Mrger und Einwoh- dispositionspour cet instrument. Admiscomme
ner, oder der Psalm mit techssttmmen (Abri élèveau Conservatoirede Paris le 7 décembre
musical et, bouclierda boargeots et du citadin, 1840, il suivit le cours du Tulou. Se progrè»
ou la S6< psaume à 6 voix), Effort, I6t8; furentsi rapides,qu'auconcoursdetstt lesecond
4° Klrch-und Uaus-gesange mit fûnf, teclis prix de ilote luifut décerné sa brillanteoxécu-
und achtStitmen. t – 4 th. (Citants d'église Ifonlui fit obtenirle premier dans l'année ont-
et de chambre à 5, 6 et 8 voix, en quatre par- vante. Depuislors il s'est fait applaudirdaas les
ties), Erfurt, 1820–1621) 60 Intraden mit concerts,et son talent l'a fait admettredansl'or-
secte Stimmen; miche su/tordent au/ Get- chestrede l'Opéra.On a publiéde sa composition
gen, lauten, Instrumente» und Otgelmrk jusqu'à ce jour ( 1858)les ouvrages suivantet
gertcntetstod,eto., Erfurt, f620,ln-4<>; 6» Can- 1° Variationssur un thème da Pirate pour
lianes de adtmtu Domini No»tHitsu, qxtin- Doteet orchestre ou piano, op. t, Parts, ni-
que, tex et eeto vocibus compositx, Erfurt, cliaultj3» Fantaisie pour flûteet orchestreou
1621,in-4»;70 MutUtalischi Weihnachts und piano, op, 2; ibid. 3" Fantaisieconeertantepour
newJahrsZlerde, etc., sti vier-neme Stimmen dûteet violon,avecaccompagnementd'orchestre
(Chante de Noëlet de aouvelle année, etc., de- on piano,op. 3. ibid, 4" 1" Fantaisiecaracté-
puis 4 jusqu'à 9 voix), Erfurt, 182t; in-4<>; riatique( La Vénitienne), pour note et piano,
«o/il und tV th. MusikalUeae Fesl-Gesœnge, op. 4, ibid; 6* an* Fantaisie caractéristique
MU/ûnf-vUrsthn Slimmen, Erfurt, 1053. ( VHeMienne),id., op. S ibid. 6° 3">«Fan.
ALTENBCRG ( Jkan-Ernest),virtuosesur taisie caractéristique(V Espagnole), id., op.
la trompette, compositeuret écrivaindidactique, 6, tôJrf.;7°GrandcFantaisiepour flûte et orchestre
naquit à WcfeMnleken 1734.Son père, J. Gas- ou piano,op. 7, ibid.
par Altenburg,trompette de la musiqueparlicu- ALTÈS (Ernest-Kucème), frère du précè-
cnlière do princede Weissenfels,fut lui-même dent, est né à Paris, le 28 mars 1830.Admisau
fin artiste fort distingué sur son instrument. Conservatoirede Paris, le 13février 1843,il y
Après avoir assistéà la bataillede Malplaqoet, devintélèved'Haboneckpourle violon.Deuxaux
il retournaen Allemagne,et fit admirer ses ta- après il obtintun acceosltau concours.En 1847
lents par les rois de Prusse et de Pologne,dans le secondprix lui fut décerné, et le brillantsnc-
le*cours de Gotha, de Beyrouth,d'Anspacb,de cesqu'il eut au concours de l'année suivantelui
Stuttgard, de Casse),de Brunswick,de Schwé- Htobtenirle premier.Devenuélève de M.Bagin
rin, de Strélitz-Sanderaisaum,et dans les villes pour l'harmonie il eut le second prix de cette
de Hambourg,Nuremberg,etc. Le roiFrédéric- scienceen 1849 puis il suivit le cours de com-
AiigiiRlelui fit proposer d'entrer à son service positionde Carafe; mais il n'acheva pas ses
avec 000thalera d'appoioteinent. 11mourut en 4Sliidessousce professeur.Aumo!sd'octohrel850
1761 L'exempledu père fit naître l'émulation 1ils'est retiréduConservatoireet est entrécomme
du (ils. Celui-cine se contenta pointd'exécuter violoniste à l'orchestrede l'Opéra. Depuislors il
ALTÉS ALYP1US 19
g'e*tfait entendreavecsuecesdansquelquescon. [ vivant (1858), est élève de M. Marx, et s'est
rerts. Jusqu'à ce jour (t858) il n'a rien publié déjà fait connaître avantageusement en 1838,
do sa composition. époqueoù il faisaitses étude*à l'universitéde
ALTMAN (!>'), greffier delàcliwnbreimpé- Berlin, par la compositiond'une cantate pour
riale do Brenlau an commencement du dix-lmi. voix d'hommesavec orchestre, exécutée |« 3
lième siècle, a écritun Compendlummusicum; août de cette annéeà la fête de l'université.Une
ou Instructionabrégéesur la baugecontinue; mais analyse de cette cantate, avec des passages
on ignoresi ce livrea été imprimé. notés, a été donnéedans la Gacette généralede
ALTMDTTeR (Marianne), habile canta. musique(de Lelpsick), numéro a7 de la même
trice et actrice, néeà Inspruek le 19 décembre année.Elle indiqueun bonsentimentde mélodie
1780.Son père 6tant passéà MoaicU,où il éta- et de l'habileté dans l'art d'écrire. M. d'Alven»-
blit une fabriqued'étoffesde soie, elle l'y suivit lebena rait entendre dans les concertsde la so-
et»'y adonnaà l'étudeduthéâtreet dela musique. ciétéd'Euterpe, à Leipoick,une ouvertureet une
Elle eut pourprofesseorde citantle mettrede elia. symphonie(en toi mineur) auxquelleson a ac.
pelle FrançoisDanzi et, lorsquecelui-ci passa cordédes éloges.Il a publié 1"4 piècescarac-
au servicedu roi de Wurtemberg,elle reçut des téristiques pour le piano, op. 3. Leipsick,Bof-
leçons docompositeurP. Winter. Ce fut la ce- mefster;2° a Lieder pour voix de sopmnoet
lèbreactrice MarianneLang qui la dirigea dans piano,op. t Berlin Doleet Bock 1° a Ueder
l'art thatral. D'heureusesdispositions déve» pourcontraltoet piano, op. 2, ibid. 4° 8 Ueder
loppéespar ces habilesmaître»,une belle voix, pour Mezzo-taprano et piano, op. 4, Berlin,
les avantagesde la taille et de la figure, lui va- Stem; 5° 2 Ueder pour voixde basse
et piaao.
lurent de grandesuccèsà set début». Son pre- op. &, Leipsick, WhistUng.J'ignore al M. d'Al-
mier rôlerut celui d'BIvire,dans l'opéra de don venslebenest le même qui a publié une
espèce
Juan de Mozart Dès 1806, elle fut attachéeà d'Aimanach biographiquede* artistes dramati-
la cour de Munich, oùellese trouvaitencore en ques du théâtre allemand, sous ce titre s Kfo-
1812. graphisches Taschenbuch dcuUcher BMnen-
ALTNIROL (JuK-CramoraE), organiste Kûnstler «ad Kûnstlerinn. Premièreannée,
à Naumboorg, en Saxe, élèveet gendre de J. Leipsick,Fischer, 1836, i vol. in- 12.Deuxième
Seb. Bach, vivait encoreen 1748, et jouissait de année, ibid. 1837, 1 vol. in-12. La première
la réputation d'un des meilleurs organistes et annéecontient lesnoticesbiographiquesdeHenri
clavecinistesde son temps. Parmi ses composi- Marschner, M™Béatrix Fiscber-Schwartbock,
tlons, quine sont pasdépourvuesde mérite on Edouard Genest, M. Greiner, G. SpontloI,H.
trouveà la bibliothèqueroyalede Berlinun Bal- Kreite, et Fr. WiUi.Grohmann. Dansla seconde
leluiaHvolx et orchestre;un motetsNunDan- annéeon trouveles noticesde M"1*Fronciietti-
het alleGoti, à &voixj.deuxSanctoa,dont an WaUel, Morlacdii, Jules Pellegrini, Élise
a 4 voixet orgue, des fugueset une sonate pour Pohlbesteimer, Jos. Rastrclli Guill. Rauscher
le clavecin.Le cataloguede Brettkopfindiqueun et Marie Pister,
Magnificatet plusieurscantates grandorchestre ALVERI (.), compositeurbolonais, vécut
de sa composition. dans la seconde moitié du dix-septièmesiècle.
ALVARS (A. PARISH-). VoyexPARISH- Il fat un des plus ancien auteurs de cantatesà
AtVAKS. wix seule, dont il publiaun premier livreà Bo-
ALVAREZ ACEVO (BraHAno), plu* logne, chez Moati, en 1671, un second, chee
connu en Espagnesont le deuxièmenom qne le même, en 1678, et un troisième, en 1687.
sons le premier, était, en 1787, mattre de eha- ALVIMARE (D1). Voyez Dam-imamu
de
pelle l'égliseditede la Solitude (Soledad) ALYPIUS, auteur grec qui a écrit sur la
de Madrid.Ses œuvresde musiquereligieuseont musiqueet qu'on croit avoir été un sophistedo
en beaucoup de réputationdans-certaines pro- l'École d'Alexandrie. Un passage d'Eunapius,
vincesde l'Espagne.Quelques-unsde sesouvra- dans la vie de Jamblique a fait croireque l'au-
ges sont conservésen manuscritdansles archives teurdont il s'agitétait contemporainde ce der-
de l'Escurial.Alvarezécrivaiten général dansun nier, et conséquemmentqu'il vivaitsouslerègne
style brillant,et donnaità l'instrumentationplu* de l'empereur Julien ( Voyezliteursius, Annot.
d'importanceet d'elTctquelesautras compositeurs ai Artstox., Nichom.. Alyp., p. 186) maisil
espagnols d eson temps. n'est pas prouvé que cet Alypiussoit l'écrivain
ALVENSLEBEN(AcmHAiiDD'),directeur sur la musique. Cassiodorosemble avoircru que
de musique de la société Muterpe, à Leipstck, cetauteur vivaitavant Euclideet Ptoldmfc car
compositeuret professeurde piano,actuellement iltait l'énumi'ralionde ces nutenrs (In Musica,
80 ALYPIUS
circa/fn. ) <lan*cet ordre Quamapitd Grxcos de désordre.Les signesdu genreenUarmomque
Alv/Hus, Buelydes,Ptolommu,t)U>. Moibo- ont été supprima par lui, et .les autres four-
miiis n'a pu plaçaPépoque de la vie d'Alypiu* millentd'erreurset de transpositions.LeP. Mar-
avant Enelide; matail a cru qu'il était antérieur tint possédaitune version latine du traité de
à Ptolemée( to Bpitt. leetari bme». ante W. musiqued'Alypius, par Hermann Crateriu»;
l. de Mua. ArUtid. Quintil,); mai*rien n'au- elleavaitéWécritede la main d'HerculeBotlri-
torise cette conjecture. Tout porte à croire gari. L'auteurde ce dictionnairea fait aae ira-
qu'AlypIusn'a pa» vécu dans une antiquité re- ductlonfrançaisede mené ouvrage, et i'a ac-
culée, car Cassiodoreest le premier écrivain qui compagnéede dissertationset de nombreuses
t'ait cité. Si Aljpiusest 1«mèm dont&m-apius notes.Cettetraduction, accompagnéede la tra-
n parlé, il était si petitde ta»le, qu'il ressemblait ductiondes signes en notation moderne, fait
à un nain; maisc'était un hommede beaucoup partie d'un travail étendu qui n'a peut encore
de mérite s Sttmmusdisserendi arttfex, sta- vu le jour,
luraperpugilla instar pygmxl.Eunapiusajoute Nouan'avonspas te livre d'Alypiuscomplet
qu'il était né à Alexandrie, et qu'il mourut en Cet auteura intitulé son ouvrage Introduction
cette ville dansas âge avancé. à la musique et a diviséles parties de cet art
Le livre d'Alypiusa pour titre > K««v«rt en sept, qu'il énumèreainsi i" les sons; 20
pouat**),c'est-à-dire, introduction d la Mu- les intervalles;3" la systèmes; 4° les genres¡
6° les tons 6*les mutations; 7*la composition
sique. Onle trouveen manuscrit dansla plupart
des grandes bibliothèques, particulièrement du citant. Or,pourque le titre répondltàrouvrage,
dans la Bibliothèqueimpérialede Paris, où it y en il faudraitque celui-cicontintune expositionde
a plusieurs coptes.Cet ouvrage M publié pour toutes ces parties; mais il ne nous reste que la
la première fois par J. Meursius d'après le ma- cinquième,c'est-à-dire le traité des tons.Bien
nuscrit de Scallger,avec les traités de musique que nous ayons à regretter les autres, tette-et
d'AristoxèneetdeNicliomaque(Voy.ces noms), n'enest pas moinsprécieusepour nous; car elle
sous ce titre; Aristownus, Mcltomacfmt,s nousfaitconnaîtrele systèmecompletdessignes
AlypUis, auctoras mxuices antlquissimi hoc- de la musiquegrecquedametous les tons et dans
tenus non editi., Ludg, Batav., 1616, in-4". les trois genres de cette musique, à savoir, le
Cette collectiona étéréimpriméedansles œuvres genrediatonique, le chromatiqueet l'enharmo-
de Meurslos, t. 6, p. 475. Déjà Galilée(Vincent) nique,lesquelsétaient en usage à l'époque ou
nvàit donné les tablesd'Alypius (Malogo detla AtyplosécrivaitCessignesaontdifférentsde ceux
Musieo antieae modem», Ftoren*at 1681, qui nonsontété conservéspar AristideQulntillten
p. 01-94) pour tes modes uypodorten, hypo- (Voy.«e nom),parcequeceux-ci,commeU fort
btenremarqaéPern«(Voy.fle»uemM5i«a/«,t. III)
piirygjen, hypolydien.,dorien, phrygien,lydien,
mixolydien et bypermixolydien daaa le Renre appartiennentauneépoqueantérieureèPytlwgore.
diatonique, avec une -version Italienne, et la Meibonmw qui n'a point fait cette distinctionet
traduction des signes-grecsen notationmoderne qui a essayéde corrigerces deux auteurs l'un
exprimée par doslettres. Mdbomiusen a donné par l'antre, a tout brouilléet a porté beaucoup
une autre éditiondans son recueil des Antlqxtx de détordredanscette partiede l'histoirede la
inusicm aucioraseptem, Amsterdam, Elxe- musiqueancienne.Le système de signesexposé
vier, i«62, 3 vol. ta-4-, et y a joint une traduc- par Alyplusest celui de la tonalité de la mu-
tion latine et des notes. La version de Melbo- siquegrecqueoù les différencesd'espèce d'oc-
mlus a été ajoutéeau texte dans les œuvres de taves sont effacées,et dans lequel tes modes
Meursius. Les manuscritsdont Meibomiuss'eit diversne sont qu'unetranspositionascendante,
servi dansson éditionpour la correctiondu texte et danel'ordrechromatique, d'une seule forme
sont celui de Soaliger,qui avait servi à Meur- destroisgenres, et dan la plus grande exten-
sins, deus autres de l'université d'Oxford, pro- don versl'aigu.
venant des collectionsBodléienneet Barocienne, Burette,qui avait eu la patience de compter
et enfin une copie d'un manuscrit de Ja biblio. les signesde la notationde la musique grecque
thèque Barbérhmequi lui fut envoyéepar Léon indiquésparAlypius,en falsaitmonterlenombre
Atiacci. Le jésuite Kircltera aussi publié les si. h seisecent vingt et depuislors ti était a peu
gnes de la notationde la musiquegrecquedonnée prèsconvenuqu'il fallait apprendre la significa-
par Alypins, d'après un manuscrit du collège tion de cette immensequantité de signespour
de son ordre, à Rome( Maswgia t. 1, p, 540) déchiffrerles Intonationsde cette musique;mais
mais dans cette partiede son livre commedans Pcrne.dansun savantmémoirelu, en 1816,à la
presque toutes les autres, il a porté beaucoup classe des baux-arts de l'institut, a démontré
AI.YPIUS AMADOIU «
qu'on Maildam l'erreur h ce sujet et a réduit aussiunetraduction dans la mornenotation, da-
n un nombre beaucoupmoins cotiKiitérableloi j près le manuscrit grec de ta Bibliothèqueimpé-
iioles i|u'u« chanteur, un joueur de cithare au rialedeparis, col 3MI. ( Voy.la dissertationde
de (itUu«lait tenu d'appmidra. ( l'oj. lartir.le Burelti!3t(rla Mélopéede l'ancienne
mutique,
terne et ta Jtevue musicale, t. 3, 4, 5, o>l si». dans tesmémoiresde l'Académiedes
inscriptions
vante.) et belles-lettres,t..i.) Quelquesdifférencesexis-
A l'égard de I» valeurd«* signes d'Alynius tent entre ces diverses traductions des même*
exprimée dans la notationde ia musique mo- morceaux mais elle*ne résultentque de la dit.
derne, Galilée est le premier auteur qui en a férencedes signes de la musique grecque des
donne la traduction (Dialoyo della Mu.iica divers manuscrits. Ainsiqueje viens de lu dire,
antica e moderna p. 9i ), d'après lasynonymie i tous les morceaux dont il s'agit ne présentent
établie parBoéce.( Vuy.ce nom.) U mimeauteur que la traductionde la notationdu mode lydieni
ayant publié (foc. cit., p. 97) quatre morceaux mais Peme, s'appuyant aussi sur l'autorité de
de poésiegrecqueaccompagnésdénotesda mode ISoëce,a donné la valeur des signes de tous les
lydientellesqu'elles«ontindiquéespar Alypius modesdans les trois genres.( Voy.la Hevuemu-
Hercule Bottrigari qui a écrit un commentaire sicale.t.4, e, 6 et suivante.) V. de
Drieberu,
de tout l'ouvragedo Galiléesur un exemplaire d'aprèsd'autres principes, a présenté dans son
de ce livre qui a passe depuis en la possession traité de la musique pratique des Grecs (Die
du P. Martini et qui est aujourd'huidanola M- praktische Mtuikder Griechen, Berlin,
1821,
1,
bliotltèque du (.jase musical, à Bologne,tra- p. 76 et suiv. ), un système de traduction des
duisit un de ces morceaux qui est un hymne & signes d'Alypius absolument différent de celui
Néiuésis,en notationmoderne d'après ta syno- desauteurscités précédemment. Postérieurement,
nymie de Boëco.Cette traductiona élé publiée MM.fiellermannet Fortlageleur ont donné des
par te P. Martini Slorla delta Miisica, t. 3, significations qui sont en désaccordcompletavec
p. 302). C'estd'après lesmimes principesqu'Ed- les systèmesde leurs prédécesseurs.Ces systèmes
mondCliilmead( voy,ce nom) a donne une tra- présententune question fort délicate,
qui ne peut
ductionde troisdecesmorceauxen notationde ta être examinée ici.
musiquemoderne,d'aprèson manuscritd'Oxford, AMADEI ( PniMPPG), compositeur drama-
à la suite de l'éditiongrecque des Phénomènes tique, né à
Reggio, en 16H3,a donné a Rome,
d'Aral us( OxonH e thealro Scheldoniano,1672, en 171Teodosio Il giovane.On n'a
pu d'autre
in-8*). Enfin Burette( voy. ce nom) en a publié renseignementflut cet artiste; Cependant 'Aest
i Cesmaman •ontattrliutiparP»titidu»( vraisemblablequ'il y a identitéde ce composi-
BIM.prxe., teur avecAmadei
t. II p. » ), et parquoique«titre»écrlmu»à tieny» qui écriviten sociétéavecOr.
dHalieariuue, musicien. et poète( ijoji. conom); mal* tandinil'opérad'Arsaee représentéà Hambourg
Buretted'âpre l'autorité deJeande Phlladelphe (écri- en 1725. Matfheson, qui avait vu la partition
vaingrecquivécutiou* le regoedesempereur» Anainue,de cet ouvrage, et qui n'était pas indulgent,
Jiuttnet Jurtialeo ) eroltqu'il*appartiennent Aus po«tc
lyriqueoriginaire décrète,nomme tletomida.(foi/, ce déclareque tes auteurs étalent d'habiles compo-
nom).Quoiqu'ilea toit, aprèsGalilée,FrancslnPa- siteurs.
trldo publialet même» moreeajK dan»ta Pocticadeçà AMADEI (Auadbo), docteur es scienceset
Wor<a/«(llb. a, DelcantartanUche poésie,p. «ta) et
lb reparurentntecenWement dons NSneyclopcdla do astronome, né & Bologne,vers îsto, a crr la
toute»ta ieleneei<S»e»ï^. Jetait. <wwi«wi, t. 11,11b. fantaisied'écrire sur la musique, qu'il ne con-
*>.c. M,p. no) d'Alatcdlu», datule Unede Botlrigarl naissaitpas,et a faitImprimerun opuscuierempli
Intitulé« ttelùM, Omna armonieo(p. 10), dnns
ta MutattmHtHenriVandel'ulteoudePutei prendra de fulilllps sons ce titre 1 fnlorno allo atlle
éditionHanovre imt, In*»c. s 1il»ne netrouventpas detlaiHùderna Musica «H ehlesa. Leltemdel
Irai ladeuxième édition Louvam m» ), et dansbeau· doilor, etc.; Sologne, tipograpltiedella Volpe,
wup d'autre»H»r« plu moderne*, {m$. UnarUclc 1841,in-12de 20 pages. La musique d'églisepar
Drteàert,Balltmamet FmrUaqe, )1
IIest hm detaireremarquer Icique Klrcbera nubile excellence, pour M. Amadei,est celle de Boni.
«nautremonument dela pofolegrecque notée,quicon- faceAsioli1
>meen un Iragrocnl de la premièreodepythiqticde AHADINO (Richard), éditeur et impri-
l'lc<l»re.( Voy.Mumrçia 1.1,p.j«. ) CeJeiuitea«urc meurde musique à Venise, dans les
MU'H a découvert ce luorecoudansun manuscrit de in dernièresannées du seizième vingt-cinq
bibliothèque da S. Salvatore,pris du part deMnuine. siècle, a publia
Pruconûantdan*IVuctlUide dece poly?raplic, llurctte une grande quantité d'œuvresdes maîtres de eu
a (ait de longue»reeheRlm pourdéeonvtlrccnunns- en sociétéavec JacquesVincent),depuis
crlt,maisInutilementce quia (ailcroirequ'ilpourrait temps,
sien y avoirquelquesuntrclicrii- liucr.ilredanstelle j 1583jusqu'en 15S6; puis les deux associés»c
publicationrenrnitaiitIl y a As*motif»»érl«upour sont séparéset ont formédes maisonsdistinctes.
erolrca la l»mnef«ldeKircb-.». AMADORI (Jou'.Pii), .èvo ili>Hmian-iii,
• liioGii.l'siv. m.»Jiisn.il\<. t. 1.
y
89 AMADOR1 AMATI
a donnéil Rome, en 1702, II HnrtMo di San AMATI (Animé), chef )<> la f.unillodis
Mlriano, oratorio. II vivait encoreen 1730,car Intliierade re nom, descendaitde l'ancienneet
mu- messeà quatre voix avec instrument", «te noble familleîles Amati de Crémone, men-
ksi «)ro|K»ilion, laquelle est dans la collection tionnéedan*U>*annales <lucette ville dèsl'an-
do l'abbé Santini, à Rome, porte cette date. On ¡ née 1097. On ne sait pax la data «tata nais-
trouveaussidans lamômecollectionles ouvrage* j sance, parte que 1rs registres des égli*w <lr
suivantsdece rnaitro r Lemotet Eccenunc be. Crémonene remontentpasjusqu'au cuinmeiw.
nediclte, à six voix.deuxviolon»,viole et orgue.– j ment du seizièmesiècle époque qui pareil être
V LauialepueriàMl voix.–3" Lxlatux sut», celle île «anaissance; mais, à défaut dol'acte<li;
à huit.– 4° Laudate Oominum, à huit. Arleaga baptême,on a sur cet artiste un renseignement
compte Amadoriparmi les meilleursmaltres de positif fournipar un violon à trois corde*, on
chant deson temps ( le nivoluiioni (tel Teatro rebec, qui existait dans la précieuse collection
musicale Ualiano, t. Il. p. 30); ce qui ne doit d'instrumentsforméepar le comte Coriode 8a-
point étonner chez unélève de Bernacchi.D'ail- labue, de Casat-Monferrato qui 6e trouvait h
leurs tous les compositeursde l'ancienneécole Milan,dansla maisonduchevalierCharlesCarbi.
romaineont eu la traditionsdu bel art du cbant. Cet instrumentportait le nom d'AndréAmatiet
AMADORI (Jsmi). Vty. TEDESCHI. la date de 1&46.Il existait aussi vers 1789, chez
AMALAIRE, surnommé Symphosius, à le barondo Baggeune viole moyenne, appelée
cause de son goût pour la muslqne, né à Mets 1 pur les Italiensviola bastarda, qui portait son
vers ta lindu huitièmesiècle, fat d'abord diacre nom et la date de I5M. Quelques annéesaprès,
et prêtre de l'église de cette ville, ensuite di- André s'associaavec son frère, et commença
recteurde l'école du palais sous Louis le Débon- à fabriquer des violons de grand et petit pa-
naire, abbé d'fiorubàcb chorév6quedu diocèse tron, qui en peu do temps procurèrent à ce*
de Lyon, puis de celuide Trêves, où il mourut artiste*une réputationbrillante. Leurs basses
en 887. Il est auteur d'un ouvrage intitulé De dont on ne connait qu'un petit nombre, et qui
Ordine Antiphonarii (de l'ordre de l'Antipho- sont en général d'un grand patron, ne méri-
naire), inséré dans la Bibliothèque des Père», lent quedes «logespour le beau Uni du travail
t. XIV, p. 980. Il tAched'y concilierle rit romain et la douceurde leur son. Charles IX, roi de
avec le rit anglican.n eut une discussion avec France, grand amateurde musique, cliargeales
Agobard archevêquede Lyon, qu'il accusa d'a- frères Autatide laconfectionde»instrumentadesa
voir innovedans lecliant ecclésiastique.Martial, chambre il parait qu'ils furent tous construits
Sloria délia Muska, et, d'après lui, Choron par André;cesInstrumenteconsistaienten vingt-
et FayoUe,ont confonducet AmalaireavecFor- quatreviotons,dontdotneétaient degrandpatron
tonat Amalaire,qui vivaitdans le même temps, et dousepluspetits,six violes et huit basses.Car
et qui Aitarchevêquede Trèves, après avoir été tier (voy.ce nom),qui a va deux de cet violons,
moineda Madeloo. affirmeque rienne surpasse la perfectionde leur
AMANTON (Claudk-Nicous), conseiller travail. Ils étaient revêtus d'un vernis à l'huile
de préfecturedu département de la Côte-d'Or, d'un ton doré, avec des reflets d'un brua rou-
membre de plusieurs académies, est né à Vil- geafre.Sur le dos de l'instrument on avait peint
lers-les-Pots, près d'Auxonne, le au janvier les arme»de France, composéesd'un cartelren-
1*00.Au nombre de ses travaux littéraires et fermant troisfleursde lissur un, champ d'azur,
philologiquesse trouvatlne lettre a M. Chardon entouréesducollierde Saint-Michelet surmontées
de la Rockette, contenant du éclaircissemens de la couronneroyale fleurdeliséeet supportées
certain. sur le véritable lieu de naissance du par deuxange. Deuxcolonnes'entouréesde liens
célèbre organiste L Marchand, etc. (Extraits en ruban blanc, aveccette deviset Justice et
du MagasinEncyclopédique,août 1812), Paris, pitié, étaientplacéesaux deux coté»des armoi-
Sajon, 1812, in-8°. M. Amanton a donné aussi ries, et étaient aussi surmontées de couronna
dans sa jeunesse Apothéose de Rameau, royalesque portaient des anges; la fête de ces
scènes lyriques, muslquedeM*(Deval),Dijon, instruments était décoréed'une sorte d'arabes-
et
Gausse, 1783, in-8". que dorée, d'un goût fort élégant. Cartier
AMAT (Léopolo), compositeur de roman- M. de Bohgelouconjecturentque les violons do
ceset de chansonnettesqui ont obtenuun succès grand patron«talentdestinésà te musiquede la
lei autres servaient pour les
populaire, a été administrateurdu théâtre des chambre, et que
de la cour. Aureste,
Bouffes-Parisiens pendantles années1865-1856, bals despetitsappartements
les violonsn'ont ja-
puis a obtenu le privilègedu théâtre Beaumar- il est bon de remarquerque
chais, à Paris. mais servi dansla chapelle de Charles IX, car
a AMATI 83
ili'.<t la hauteur et l'élen-
ce n'est quesons h règne de Louis XIV que (IVIiH'dlioit ('clisses par
les instruments, particulièrementle» violons duedes voûte*. Les <<passeursde ta table sont
ont été introduits dam la musiquede la cha- considérablesau centre, et vont en diminuant
extrémitésdans toute
pelledes roi. de France. L'époque de la mort progressivementJusqu'au*
d'André Amati n'est pas connue; mais elle doit l'étendue de la circonférence. La chanterelle
ro rapporter vraisemblablement à l'annfe 157? 1 et la seconde des instrumenta de cet Artiste
la troi-
car, après cette date, on ne trouve plu» d'ins- rendent un son brillant et argentin;
trument*sortisde ses mains,et tous les violon8, sièmeest moelleuse et veloutée, mais la qua-
violeset basses signé»du nomà'Amali sont de trième ett faible. On attribue généralementce
«es deux fils, Jéromo et Antoine,tes violons di'faut à l'absence deproportionsentre les épais-
d'André Amati se trouvent rsrement aujour- «eumet la capacité. Pour y porter remède, au-
est en leur pouvoir, les luthiersde
d'hui; ceux qu'on connaît ont beaucoup souf- tant qn'tl
fert et ont été mal restaurés. j nosJours, à qui l'on conliecesinstruments pour
souvent un peu plus le
AMATI (Nicolas), frère putnédu préeé- | les monter élèvent
vers fa quatrième qu'ils ne le toutaux
dent, est particulièrementconnu par ses excel- chevalet
lentesbassesde viole. Tontesportent son nom violons de
vlolona da Stradfvari et de Guameri.
fa qualrlème1111'1,.ne le(1101
(Voir.
au't
et les dates où ellesont été faite» s'étendentde- | ces noms.)
On connaît des instrumentsqui portent lenom
puis (568 jusqu'en 1586.J'en ai vu deux dont 1627.
l'une é.tait de cette première année, et l'antre d'Antoine Amati, depuis 1589 jusqu'en
de la seconde. Les tables étaient fort peu | Dansle catalogue des instruments d'AIMnoni,
de Milan,publié en 1791, Hse trouvait ptusleorx
bombées; ellesétaientverniesà l'huile. On croitt
datés de 1691à 1619. Cartier a vu une
que NicolasAmatisurvécutà «on frère André. j violons
• lt ne faut pas confondrece luthieravec un autre beau qu'il croit être de l'un de ces artistes, sans
Nicolas, l'un de ses petits-neveux. pouvoir Indiquer précisémentlequel, qui avait
à XIH. Elle était du plu* grand
AMATI (AmttiKB ), filsd'André, né à Cré- appartenu Louis
mone vera 1550, succéda à son père, et fut patron, entièrement panemée de fleura de lis
avecdes armoiries, le signe de la balance,
quelque temps associé de son frère Jérôme, i en or,
dont il se sépara ensuite. Antoine avait adopté deux IX mises dos à dm, et le chiffre XIII cou.
d'instruments
les patrons d'André; mais il fabriqua un ronné.Après1638onné trouveplus
alors
nombre plus considérablede petits violons que avec le nom d'Antoine. Il devaitêtre âgé
cessé de
de grands.Cartierpossédaitun de ceux-ci qui a de plus de quatre-vingtsans, ou avait
vivre.
appartenuà HenriIV, roide France, et qui por.
tait les noms réunis d'Antoineet de Jérôme AMATI (Jébôuk), frère puîné d'Antoine,
avec celui-ci, et
cet instrumentest une raretéhistorique du plus commença d'abord à travailler
s'être marié. Comme lui, il était
grand prix. Son patronest de la plus grande di- s'en séparaaprès
mension le filetqui l'entoureest enMaille.Son élève de son père, il ne s'en tint pas toujours,
des modèles'
vends, à l'hofle, est brillantcomme l'or. La commeaon frère, à la reproduction de toi
table inférieureest décorée des armoiries de tracés par le vieil Amati car on connaît
ceux
France et de Navarre entouréesdes ordres de deux patrons dont l'un est plus grand que
violons
Saint-Michelet du Saint-Esprit que surmonte d'André et d'Antoina. La plupart des
la couronnede France. De chaque coté des ar- Amati de grand patron sunt de Jétome, à l'ex-
moiriesse trouvela lettre Hémailléed'outremer, ception de quelques Instrumenta construits par
et |amcmée dons ses jambagesde fleurs de lis Nicolas son fils. Jérôme a quelquefoisapproché
en or. CetH est traversé par la mainde justice de son frère pour le fini des instruments qu'il a
et le sceptre, etune couronne,soutenuepar une fabriquésseul; mais en somme il lui était ln.
d'Antoine et de Jérôme
épé>, semble se poserdessus. Aux coins de la férieur. La séparation
table d'harmoniesont aussi desBeursde lis en fut postérieure à l'année 1624, car j'ai vu dans
T. amateur anglais,
or, et aur les édisses se trouve la légende ia collectionde M. Forater,
Henri IV, par la gr4ce de Dieu, roi de un belInstrument de ces artistes où se trouvait
Prance « de Navarre. Cetinstrument porte ta l'inscription suivante1 A ntonius et Htermvjimm
date de 1596. Amati Cremonœ Andraœ fil.A. 1624.*Il parait
Les petits violonsd'Antoine Amati, d'une que Jérôme cessa de vivre ou du moins de tra.
qualitéde son douceet moelleuse n'ont pu être vailler vers 1O3S.
surpassés sousce rapport Malbeureusementce AMATI ( Nicolas),fils de Jérôme, le plu*
son si pur et sidoux a peu d'intensité. Antoine célèbre des artistes de ce nom, naquit le 3 w|e
chercha a balancerl'exiguïtédu patron et le peu tembieI5i>fi, et mourut le H août ia84,al'àga
0.
K. A.MATI– AMBIUH1KTTI
1030.Aprèsavoir fait ces rtudesau «ton.
,le (iualm.vfngt-l.iiit an», suivanttes registre» vicr
de l»»lorme,JI devint maître de chapel»)
ilo la cathiUralede Crémone.Un violon sorti <ie «aire
la date de 1608, 118 do la «allitflralc de cette ville,en 1005.On coi».
m mains, et qui portait
dans la collection du comlo naît de lui les composition*dont les titres sui-
trouvait à Milan
vent 1 1°Haeri concert! a due, tre, quatlro e
Corio de Sa|abue. Par la perfectionde, «m dé-
le moelleux et la pureté do su* sons, cetins- clnque noct, con una luteaaa.aa irefi qr<attro,
tails, lib. 1 op. 1%Païenne, tfl&8,in 4 – tilessae
trmuent était considéré comme tu chef-d'œuvre a e cinque
di e
de Xmtea Amali. Il changea peu de chose aux salmi vespro completa quattro 3»L7-
lib. I, op 2'; ibM., tOSO,in-4°.-
formes >t aux proportions adoptées dans da vod,
la éclisse» de ses violons sont seulement *««ro, opéra; Aquila 1804.Amatus est mort !i
famille,-
cordés Paierrne,
Païenne,le to 20 Juillet t07o.
29Juillet 1670,
plus élevées.Lea troisième et quatrième AMBIBI-A(Micuei.),prêtreséciil!er,nfSdBns
«out excellentesdansse» violonsde grand patron, lit «es études mustcates
vers 1665,
la chanterelle sonne bien, mais la seconde est l'Aragon,
si et à \'ttl. dans tanmonastèrede cette province, et remplit
souvent aasate, principalementan
de l'épais- d'abord lesfonctionsde maîtrede chapelledans
On croit que l'abaissement précipité Le mai 1700il
versles flancs est la cause de ce quelques é glises de second ordre.
seur de la table sa nominationde maître de chapellede la
défaut Quoi qu'il en soit ces instrument*sont reçut
et ne sont communs. En cathédrale Notre-Dame del PUar, i Suragosae.Il
fort recherchés pas On ignore
les violons de cetartUte ont un prix occupa cette positionjusqu'en 1707.
Angleterre, les motifsquila lui firent quitter, et l'on manque
très-élevé quand ils sont bien conservés. En
sont moins recherchés, parce que de renseignementsconcernant Fa vie et ses tra-
France, ils
faible la musique de vaux depuiscette époque jusqu'à sa nomination
leur sonorité est trop peut
il existe quelques de mattrede chanelte de l'égliseprimatiale de
l'époque actuelle. Cependant
con- Tolède, qui eut lieu le 22 mars 1710. Il en
instruments d'une perfectionexceptionnelle
est le violon de Nicolas remplit les fondions jusqu'au 83 mars 1733,s
struits par cetartiste} tel
M. Alard. Leur qualité est date de sa mort. Il écrivit un grand nombre
Amati possédé par de musique religieuse qui lui ont as-
le velouté. Dans un quintette de d'œuvres
le moelleux et
suré une brillante réputation et qu'on trouvo
Boccherini, un bon NicolasAmati à beaucoup
i Tolède, ainsi que dans la plopart des cathé-
de cliarme.
eut de sa femme Lucrèce Pagliari drales delaCastille, particulièrementà Ovlédo,
Nicolas
où l'on en conserveune grande collection.
deux fils, dont l'alnii, Jérôme, naquit le 36 fé-
AMBLBVILLË (Charles d'), jésuite de
vrier 1649, et l'autre, Jean-Baptiste, né le 13
fut rt mourut vers «708. Jé- ta maison professede Clermont, a Paris, florls-
août 1«O», prêtre,
sait dans la première moitié du dix-septième
rome travailla dan l'atelier de son père et lui
Il a écrit pour l'églisei 1" Octtmrlum
euccéda. Il élargit le patron des violons,et chan- siècle. dt-
les en usage dans sa famille. sacrum, uu canlicum Beatx Yirglnlsper
proportions
gea
de lui instruments qui versos ecctttUetonos decanlalum Paris, Bal-
On connalt plusieurs seu vesperm
eut la date de 1720. Jérôme fut le dernier lard, 16M– a». Barmonia sacra,
por dits lum domlnicos,(im/estos totius annl,
artiste de sa famille.Les meillellrs élèves de in
cummlssa ac Utaniis Bealm Virginis ses
Nicolas AmaUont été André Guarneri et sur- vna
ceî noms.) voclbus, Parts, Ballard, 1838 ta-4«. Outre les
tout Antoine Stradivari. ( Voy.
mentionnéesdans le titre de ce dernier
AMATI (Josewi) paratt avoir élé de la pièces on trouve aussi
plusieurs hymnes,
même familleque ceux dont vient d'être parlé. ouvrage, antiennes y
du dix- les quatre de la Viergeet un Domine
à
Il vécut Bologne au commencement
violonset des salvum/aeregem.
septièroe siècle, et fabriqua des AMBROGETTI ( Josewi), excellent6o«o
trouve en petit nombre dans les
basses, qu'on
Ses Instruments sont cantante. brillasur les théâtres depuis 1807Jus-
cabinets des curieux.
tous ceux des Amati, et qu'en 1813,Aumois d'octobre de cette année il
vernis à l'buUe, comme
arriva a Paris. et y dl!hllia par le reliede Date
leur qualité de son est argentine,
dans l'opéra de Mozart. Lacélèbre Ses>i
AMATI (Antoine et akcbm»), frères, fac- Juan, le rolede Donm Anna, et CrivelHcelui
à vers 1830, ont construit chanta
teurs d'orgues Pavie,
ieâ églises de la Loin- (VOUavio.Dans le couw do Tannéfi 1816,
plusieurs instruments pour Thci-
M™ Catalanlayant obtenu l'entreprisedu
hardie.
Ambrogellin'accepta pas l'ente-
AMATUS (Vikcext), ou plutôt AMATI, tre-ltalien,lui fut
«t maître de chapell» à ment qui offert, et passa en Angleterre,
docteur en théologie,
à Cimniina un Sicite, le a jan- où il fut attachéau TWùtredo Roi pendant plu.
païenne, naquit
AMBROGKTTI– AMBROISK 85
nieursannées,Le bruit s'est répanduvert 1830 méridionale.f.« chant populaire ewrçnil sang
gué ce chanteurs'était fuitmoinsdans un clol- aucun doute de l'influencesur le chaut rdigicux.
tre d<!trappistesun France mais,en I S38,i! était ft Or tout (Mmontre,dans l'histoirede la musique,
en Irlande, rt depuis lors onn'a pluseu de ren- que le caractère du chant populaire des nations
seignementsur tutpersonne. placéesau nordet au centre dfîï'Kuropeétaitsimplo
AftlBROGIO
1it'1~lIement ( Tiiésée), chanoine
~urIitIllCrSOnR8, clranoine régulier et syllnhique,tandisquele chant tftait chargéd'or-
rigutier
du Saint-Jean do Latran, et l'un des plus célè- nementstt de petitsintervallesdans les paya du
bre* orientalistesde l'Halle, était de la famille Sud, à savoir, le Portugal, l'Espagne, l'Italie et
des comtesd'Albanèse,terre de la tomelline, I, l'empire Grec,doDt 1er!
communicationsavec l'Asie le
près de Pavie. Il naquitdanscette villeen 1469. et l'Afriqueétaient incessantes.saint Ambroise
A peine âgé de quinzeans, il parlait et écrivait qui lit bâtir l'église de Milan, vers 384, nous
nvec facilitéles languesItalienne,latineet grec- apprend,dans une lettre a 118soeur ( sainte Mar-
irtii-. En 151i, il se rendit à Rome, oh le cin- cetine), qu'il régla lui-même la tonalité et le
quièmeconcilede Latran avait attiré beaucoup moded'exécution des psaumes, des cantiques et
de religieuxorientaux,Maronites,Éthiopienset des hymnes qu'an y chantait et saint Augustin
Syriens. Il uaisitcetteoccasionpour apprendre dit en termes précis que ce fut suivant l'usage
leurs langue»;il en savait dix-huit, qu'il parlait des Églisesd'Orient (Confess., IX, 7 ). Le sys-
avecautant de faciliteqne la sienne. 11mourut tème tonal adopté par saint Ambroise tut donc
m 1540, dans sa soixante-ontièmeannée. Au celuides huit tonsdu chant de l'Église grecque,
nombre de ses ouvragessu trouve le suivant dont quatre (le dorien, la pibrygien,le lydienet
introduclio in clialdaicam llnguam, syria- le mixolydien) ét/llentauthentiques, et quatre
cam et deetm alias llnguas characlerum ( l'byportorien Pliypophryglen,l'hypolydîen et
diversarum alphabela circiter quadragUita, l'Iiypomkolydien) étaient appelés plagaux. La
et eorumdcm inticent conformant) tmjttkca plupart des chants de l'Église grecque furent
el cabaUstiea quam plurima sclltt digna, et aussi introduitsdans l'Église de Milan avec leur
mode d'exétution c'est-à-direavec leurs orne-
descrtplioae stmutacrum, phagoti Afranil,
l'avie, 1539, in-4°. JI y donne, page 179, la ments, qui entraînaient avec eux l'emploi des
ligureet la descriptiondu liaison,onfagot,(Umt petits Intervalles (secundum morem orienta-
il attribue l'invention à un certain Afranio, lium iiarlium dit saint Augustin). Il y a à cet
chanoine de ïcrrari1, qui était son oncle; mais égard un témoignage certain de tradition dans
cet Instrumentest plus ancien.Dansl'origine, il uu traité de musique attribné A Odon, abbé de
avait la (orme d'un grand hautbois, dont i) Cluny,par l'abbé Gerbert, d'après un manuscrit
étaitta basse,etse jouaitavecunconduitou bocal de l'nbliaycde Saint-Biaise,et à Bernon (tv>j,
retourné. Un de ces Instrumentaexiste encore cesnoms), par un autre manuscrit de Leipaick.
au consulal des villesausfatiques,à Anvers. L'autour,quel qu'il soit, après avoir dit qu'il y a
AAIBIIOISE ( Saint), évoque de Milan, na- des genres musicaux dont los intervalle!*ne se
mesurentpas sur le monocordede la même ma.
quit en 340. Son père était préfet des Gaules;
lui-mémogouvernaitla Lignric,quand le peuple nière que ceux du genre diatonique, lequel est
de Milan,touchédoses vertus,l'élut d'une voix le plus parfait, le plus naturel, le plus suave, et
unanimepourremplacerl'évêqueAu\encetquoi- celui qui fut adopté par saint Grégoire, ajoute
« Les chants de saint Ambroise, homme très-
qu'il fût à peine chrétien. II ne fut ordonné
versé danscet art (la musique), ne s'écartent
prêtre et sacré évequeque plusieursjours après
sa promotion.Ce fut lui qui convertit saint Au. « pas de la règle (grégorienne), si ce n'est dans
gustin à la loi catholique sa fermetése signala « certains passagesoù la voix devient lascive
dans le refus qu'il nt d'admettre l'empereur par- des intonationstrop délicates, c'est-à-dire
Théodosedans l'église, jusqu'à ce qu'il eût fait par sesintervallestroppetits) (t). »La tradition
pénitence du massacre de Thessaloniqite. Il exbitoencore intacte aujourd'hui, dans le chant
utonnit en 397, &Tige de cinquante-septana. de l'Églisegrecque, dea ornements en notes ra-
Jusqu'à saint Ambroise,le citant de l'Église pides,parmilesquelsse trouvele fréquent usage
occidentalen'avait point été régléd'une manière du groupe ( rjrupetto) de trois notes formant
unUorme.Par plusieursindicesqu'il set ait trop deuxIntervallesde demi-tonconsécutifs.
long de détaillerici, il y a lieu de croire que
dans les Gaules, où les communicationsavec (0. Sancllqu<x]iie*uil>n»M,prii<Iriitl*slig|
Inlnearte,
l'Orient étaient moins fréquentesqu'en Italie, ijrmptwnla
nequaquam ablue discordâtreutila,nl«lIn
qolbturarantmlam deUaUnimtocoropervertitUndvUi
le caractère du chant et surtout le mole d'exé- (Cf.ccrbertl.Script.tceUshut.tt Mtiskatac, t
cnlion étaient différentsdes usagesde l'Kurooe srai
nù AMBROISE
Knfln ce fut ainsi à l'église grecque <|iio | lux beala Trinita*. On lui attribue aussi le
«oint Ambroise emprunta les hymnes qui se chantcélèbreilu Te Deum laudamus; mais on
chantaient dans son église. Il le» traduisit dans n'est pas d'accordsur ce point; car on n donné
la langue latine,et conservaait citant «on carae- aussi|iourauteursà cet hymne, ou plutôt à ce
Ihère rythmique ou plutôt «étriqué, La tradi- cantique,ssint Augustin, saint Abuwlln»,évê-
tions'en était perpétuéeà Milanjusqu'au onzième que de C'ûino, au cinquième siècle, saint
siècle; wCuidod'Arezzo écrit, dans le quin- Sisebut,moinede la môme époque, saint Nl-
zièmecliapitre de son Micrologie, que celui qui cet, évequede Trêve», au shième siècle, et
sera curieux d'apprendre les mètres dans les- enfinsaint Hilaire évoque de Poitiers, un peu
quels on étante les trouvera dans le ehant plus ancien que saint Ambroise. Les divers
ambroisien (I). argumentsproduitsà diversesépoquesen faveur
Ladlstinctionentre le chant grégorienet l'am- de l'un on de l'autre de ces personnages ont
broisien coMsistadoncordinairement,d'unepart, été discutés solidement,d'abord par M. l'abbé
en ce que celui de saint Ambroiseétait la tra- Cousseau(autrefois aupérieurdu grand sémi-
dition pure du chant de l'Église grecque, avec naired'Angoulème,aujourd'hui évêque de cette
senornement*et l'usage de certaines suites de ville) daMles Mémoires de la Sociétédes an-
et
sons chromatiques,par exemple liquaires de VOuesl (m7, t. 2, p. WM
suiv. ), et récemmentdans ledeuxièmevolume
du Thesaurus hymnologicut de M. Hermanu
AdalbertDaniel(p. 270–299). Le but de ce*
écrivainsdiffèreen ce que monseigneurCous-
eau a pourobjetde démontrer que le cantique
dans le premier et le second mode, tandis est une inspirationde saint Hilaire, tandis quo
que la réformede saint Grégoirefit ^«pa- M. Daniel prouve très-bien que cette opinion
raître ces successions de sons étrangères su n'a
le chant am- pas plus de solidité que la autres, et que
chant diatonique; d'antre part, le véritableauteur du Te Deum est inconnu.
broMen «tait ihythmique, et le grégorien ne
Ussérluslui fournit d'ailleurs, dans sa disserta-
l'était pas. Mais,par la suite des terni», ces dif-
tionsur les symboles, un hymne grec des ma-
et
férencesessentiellesont disparu, depuis plu- tines, appartenantaux premiers temps de la
sieurs siècles on n'aperçoit plus de distinction chrétienté,qui semble être la source du can-
saisissable entre ces formes du chant ecclésias- tique latin. (Voy. Thesaurtu hymnot.,1. II,
de
tique. Un prêtre du l'église métropolitaine p. 289.)
nommé Camille a compo«é,
Milan, Perego, L'opinion qui attribue le Te Deum à saintAm-
traité
par l'ordre de saint Charles Borromée,ua broisesefondesur le grand nombre de manas-
du citant ambroisie!»qui a été publié sous ca crits dam lesquels il a pour titre ffymmu
titre la Begoladel canto femo ambrosiam ambmianut. Daas la suPPositionoù il serait
car il
(Milan, 1622, ln-40); ouvrageprécieux, réellementl'auteur de cette inspiration poétique
sur cette matière. Ce-
est le seul qu'on possède et religieuse,on ne pourrait lui en attribuer le
pendant, sauf l'usage des demMons indiqué par citant, puisquecelui-ci est tiré en grande partie
le bémolet le dtae, te fréquent emploidu mon. de la psalmodie.En effet, l'intonationest celle
vement descendantde quarte aux tinale*, et les des psaumesdu quatrième ton, avec une va-
Intonationsde la préface, on ne voit pas dam riantedans la terminaison Te Dominum confi-
cet ouvrage ce qui constituait tes différences es- temur. DepuisTe xtermm Patrem jusque*et
sentiellesentre les deux citants. Toutes les tra- unicum Filium,tout lecliant est dam la aeuinu
ditions d'exécution du chant primitif de saint des psaumesdu troisième ton, avec quelques
Ambrolwavaient disparu à l'époqueoù Perego variantesdansla médiation.A partir de Smetum
écrivit son livre. guoqueParacletumSpMlttm, la terminaison
Saint Ambroteeest auteur ou traducteur de <«(celledeslissâmesdu quatrième ton jusqu'à
quelqueshymne»qui .suivant plusieursécrivains, la finale quos pretioso sanguine redemisli.
«ontencore en usage à Milan, dansleurs formes Maisle caractère psalmodique disparaît depuw
primitives.Ceshymnes sont 1° sterne rerum Mterna/iic eum sanctit luis, et la tonalité
Conditor; 2» Dew Creator omnium} 3« Vent changejtisqueset y compris les mots vsque iu
Redemptor omnium; V Spiendor paternx sternum. J'ai cherché longtemps quelle était
fi° 0
glorla; V Conson Paterni lumlnis l'originede ce citant si beau, si solennel,et je
l n«ealrc l'al trouvé enfin dans finirait de la messe
(D. Slcut apudAmbruilum, «Icurluain «I*.
llcel.lt grecquede saint Dcnys l'Ari'iopagite,dont la
AMBROISE AMBROS 87
date remonte au deuxième siècle, suivant le»
saint-Denis près de Taris, pendant l'octavede
IMunjies ou mtuet des Saints Pères (1), et fêtede ce saint martyr. Voici ce chant dans
qui était chantéelongtempsaprès à l'abbayede lasa forme primitive (2)
«taire dans ses concerts. Partout sa jeunesse, a'toet Uas'c,rouvre8'; Paris, Weyd.– H"V.»l«i «
•*« talents et son esprit lui firent des amis <leu\violonset Ihwc tJtfenbacIi Anihr.
9"Duospour violonet alto, «'uvrei Paris,
pins tard il se plaisait:'tse rappeler l'amitié de pour
(lillerde leipsick, de Rcicbardt,Dupont, Haaek J.inet. JO*Tlièniftconnu varié pourle violon
et Marade Berlin, de Haydn, Moïart, Wanlinll avec piano, œuvre 116*;Hanovre, Baeliman».
fit Hoflmeist de Vienne. I.a société de ces li" Premier concertopourl'alto, œuvre 10»,
hommescélèbresaugmenta ses connaissanceset Ptevcl; – lî° Trois quatuors ponr ait»
–
forma son «ont. La faiblesse de sa poitrine le concertant,œuvre ts"; Oftenbacli,André, 13°
força d'abandonnerle cor, son instrument fa- Pari*, Larghettoet deuxthèmesvariés pouralto obligé,
vort il le remplaça par lo violon et le piano, violon, alto et violoncelle,ouvre lia"; ibid, –
sur lesquels il fit de rapides progrès En 1789, t4" Concertopour lu flûte (en toi), fl>uvre44"$
il fut nommédirecteur de musique à Heilbronn, ibid. l.V Quintelti pour flûteH cor oblfe™,
où pendant trente ans il dirigea le concert des violon,allô et basse, œuvre lto° nos 1, 2, 3,
amateurs. En t s 17,il accepta la place de maître ihirl.– in" Troisquatuors pourla Ilote, œuvre
de chapelle du prince de Wallcrstein a la W; AiiRsuoiirg,Gombart. 17" Trois idem,
18"TroisItfe»»
cour duquelil terminases jours, le 29mars 1825 «uvre W; Offenbach,André.
Arnona consacré.la plus grande partie de sa concertants,fr-uvre02"; Bonn, Simroch.– 18°
vie h la composition, et a produit un nombre Deuxquatuor» ponr fa clarinette, n«uvre106";
considérable d'ouvrages dont une partie est. iàhl. – W Quatuor pour le hautbois, œuvre
restée en manuscrit. Ceux qu'on a imprimés iOf;ibU. âl" Thème varié |iour le cor, e»>u
consistent en duos, trios, quatuors, quintetti, vre3& Bonn, Simrotk –22* Trois quatuors
symphonieset marches pour divers instruments, pour le cor, œuvre20" OtTcnbM'Ii, André.–23»
ibld. – 24° Divertis-
et «n sonates, variations et exercicespour le Troisidem, oeuvre100'j
piano, deux messes, eantates, airs détachés sement pour guitare, violon alto et violoncelle,
ennzonettesitaliennes etc. il a écrit aussi deux onivre46e; llrid.–- W Trais sonatespour piano
et guitare, œut» et)*; U>id. Trois séré-
opéras, parmi lesquels on remarquele Sullan –
Wampou, qui a eu peu de succès. Peu de nadesponrpianoet guitare,«uvre 123* ibUI.
temps avant sa mort, Il composa une messe de 27°Concerlopour le piano,œuvre 34e;Alayenos
sonates avec flûteobli^
Requiem, et témoigna le désir qu'elle fût exécu- Schottfils- 28°Trois
tc«eà ses obsèques la chapelle de Waller- et violoncelle,œuvre 48e; Zurich, Hu«.– »o"
steinse renditàsesvœux. Parmises composition» Troistrio,pour piano,violonet violoncelle, univni
inédites on remarque vingt-sept morceaux de S8"i Ilona, Simrock. 30" Trois sonates pour
musique instrumentale, et un Requiem aile- le piano, avecviolonet violoncelle,oeuvre70"
mand. Amonétait tin directeur d'orchestre ex- Maycnce,Scliolt.– îi° Trois sonatespourpian»
périmenté il dirigeait avec le violon, et ac- et violon,.œuvre lt"; Offcnbach André. 32"
compagnaitbien le chant au piano. 11était bon Troisirfei»,rouvre 19*; ibid. 33"Sonatespi<-
professeurde chant jouait de presque tous les riodiques avec flûte, œuvres 55*. 69* et 71";
instruments, et avait particulièrementun talent ibld. – 3i° Trois sonatesavecflûteobligée,«euvre
assez remarquablesur te violon. Le nombre de 92°, Hanovre, Bachmann. 35° Sonate polir
lions élèves qu'il a formés pour le piano, la harpeà pédaleset flûteobligée,«uvre 95e; Bonn,
–
harpe et la guitare est considérable. 11a laissé Simrock. 3C Sonate pour piano à qualre
en mourant une veuve, quatre fils et une fille. mains,œuvre67* Majeucc,Schott. – 37°Peux
L'aîné de ses fils (Ernest a publié des varia. sonalts idem, œuvre 99e; OITenhach,André, –
tions pour la Bute (en sol), avec orchestre, 38° Trois sonates pourpiano senl, <mivro63e;
Oflenbach,André. Mayence,Scholt. 39*Trois sonatinesfaciles,#
Voicila liste desprincipaux ouvrages d'Aman s œuvre 68'; Bonn, Simrock.– 40" Sonates |*<-
i" Symphonieà quatre parties, «uvre 30e (en ri«Hliqiicsirfero, «uvres 70*Ot83a;Offenlwcli,
si bémol);Bonn,Simrock.– 2" Symphonie(en André. – 41*Dix-huitcadences pour le piano,
tni majeur), mena 60*j Mayence, Schott. «•uvres IV «t 3S"; ibid.– 42* Douzespièces
3° Six piècespourmustque turque, œuvre 40*j0 pourle piano,œuvre72e;Mayence,Schott.– 43<*
Offenbach,André. 4° Sept pièces Ment(suite Air sotiabe varié pour le piano, œuvre 78";
de l'œuvre 40), œuvre 57e, ibld. 6° Six varia- Bonn, Simrock. – 44" Air national autrichien
tions pour le violonavec orchestre, œuvre 60*; varié, œuvre91e; Hanovre Bachmann.– 46"
Zurich ,'Geb.Hug.– 6" Trois quatuors faciles Six variationssur l'air allemandSoll ic/t dimn
pour deux violons, alto et basse, œuvre 113"; Slerben; Mayence,Schntt. – 40"Sixchansons
Offenbach,André. 7" Trois trios pour violon, nlIcniMulesavec piano, «>uïr«s SO*et 33e;
AMON – ANACKER 93
Oftenbadi,Atulré. 47»Six idem œuvre 36e} brillantespourflûtelotpiano, op. 9; Vienne,llas-
liunn Siwruck.– 48°six idem œuvres 43* linger. 7 Exercicesdans tous les tonsmajeurs
01°, 63"et 5'i Offcnbach,André. – 4<JttSix et mineurspour flûte seule,op, 10;ibld.
Wem.opuvresOÎ'eKH0;Mayenw.-Sehott.– 50" AJMYOT (Jacques), célèbre traducteurd«
Neufid«mfaciles,œuvre 89°; Augsbourg,Coin- Plularque, et précepteur de Charles IX et do
bail. SI*Trois quatuors concertantspour le Henri III, naquit à Melun, le 30 ootobre 1513.
violon, œuvre»2e Ilonn Simrock. Après avoir été professeurde grec et de latin Il
AMOaoSY ONDEANO(Don Francisco), l'Universitéde Paris, il fut nommé grandaumô-
coloneldirecteurde gymnasenormalmilitaireet nier de Charles IX, emploiqu'il conservaaoiix
civil, et du gymnasespécialdes sapeurs-potn- Henri III, son successeur.11obtint aussil'évêclm
plein de la villede Paris, né à Valence, en Es- d'Anxerre,où il mourut, le 6 février 1593.on a
pagne,le t9 février1770,a introduitl'étudedelà de lui la traduction du Traité de Plutarqtiemr
musiquedan»l'établissement qu'il dirigeait.Entré la musique cette traductionsa trouvedansl'é-
au service militaireen 1787,il passa par tous ditiondes œuvres de ce polygraphe donnéeen
les grades jusqu'à celui de colonel; puis il fut 1783-178?par G. BrotUeret Vaiivflliers, 22 vol.
employédans lesfonctionsciviles,et remplit sue- in-8°, et dans celte de Clavier, Paris, Cussac,
cesslwraent.somte roi ChartesIV etsou» Joseph- 1801-1806,26 vol. in 8». L'éditeur de celle. y
Napoléon,les emploisde conseillerd'État gou- a joint ta traduction de Burette.
verneurde province,ministrede la police,et de AJVACKER (Augustin-Ferdinand), canlor
commissaireroyal à l'armée de Portugal. Les et directeurde musique à Freyberg, est né dans
événementspolitiquesl'obligèrentensuiteà se ré- cette ville, le 17octobre t700. Fils d'un pauvre
futer en France.Il a publiét° Cantiques rtli- cordonnier,il ne put d'abord satisfaireson pen-
gieux et moraux, ou la moraleen chansons, à chantinné pour la musique,parce qu'il ne pos-
l'usage da enfants desdeux texes; Paris, I800, sédaitpat l'argent nécessairepour payer les le.
in-io, avecla musique.– v Lettre de M. Amo- çons d'un mattre. Admiscomme élèvedans le
rosb la Sociétépour E'inttructiondiémentaije, chœurdu gymnase,il amassapendantcinq années
sur le recueil de cantiques qu'il a publié-, el de peitet épargnesqui lui servirent à payerl'ac-
sur t 'écolede chant de son gymnase; Paris, quisition d'un vieux clavecin. Il avnit atteintsa
1«09,br. hv4°.Amorosest mortà Parisen 1 843. seizièmeannéesans avoir jamais vu de musique
ASlPHION,Tliébain, était(lisde Jupiter et imprimée,lorsque le cantor Fischer l'introduisit
d'Anttope.Ce (nt lui qui, «lit-on,batltle* mura dans un concert où il entendit jouer une des
de Tltèbcsaux soin de ta lyre. M"1*Dacier a bellescompositionsde Beethoven.Jamaisriendo
remarquéque cette fable doit être postérieure pareiln'avait frappé son ouïe dans ton admira-
au tempsd'Homère,qui n'en parle pas. Plutar- tionil s'écria> Ah!si j'avais ce morceau!–Vous
que (de Musica) lui attribue l'inventionde la l'aurez, toi dit quelqu'unplacé près de lui, que
cithare. Ampldon, suivant Pausanias( lib. IX, cetteexclamationavait Intéressé. Lo lendemain,
c. 5.), acquit sa grande réputationdo musicien en effet,Anackerreçut l'objet de ses désira; mais
pouravoirmisenvoguelemodelydien,qu'il avuit bientôtil eut la preuveque cette musiquene pou-
appris do Tantale, dont il épousala tille Niobé vaitêtre axécntfasur son pauvre vieuxclavecin.
et pouravoirajoutétrois cordesnouvellesatixqua- Acheterun piano1A peinepouvait.il imaginerquo
tre cordesanciennesde la lyre ou de la cithare. lesprivationades cliosesindispensables le condui-
AMTMANX (PROsitm). flûtistecompositeur raientiVcconnmleen économiejusqu'à la somme
pour son instrument,à Vienne,s'y est fait con- nécessaire.Cette privation,il se l'imposaitcoura-
naître par un talentestimabledansun concert,1
gcusrnient mais, après une longue attente, il
en 1830.Troisans après, on le trouvea Munich, n'ctiiit parvenu qu'à la possessionîle 20 lhalers
donnantdesconcertsqui attiraientpeude monde; (75francs). Une circonstance inattendue,inouïe
mal*oii il obtenait les élogesdes avtistvs.On
pourqui la cherche, amena dans ta petite ville
n'a pasd'autres renseignementssur sa personne. de Freybergun collecteurde la loterie de I.eip-
Amtinanna publiés i- Grandduo concertantet kick,qui, «'emparant de l'esprit d'Anackeret de
capricieuxpourdeux(lfttes.op.1 Vtenue,Oiabelli, a» frères et Meurs, parvint à leur persuader
2" Marchenationale hongroisepour note «t d'acheterun quart de lot; el, par une faveurliien
piano,op. S; Vienne,Hasllnger–3" Airvarié pour l' rarede la fortune, le gros lot (le 24,000lhalers,
finieavecpiano, op. 3; Vienne,Mechelll. 4° dontfaisaitpartie Infractionachetée par Anackvr
Troisgriuulsduospnnrdenxfinies;Milan,Riconli. et sa famille, ce lot bienheureuxsortit et unira
– &°l)onzc:allemandespourUnieet piano, op. s; enthousiaste eut pour sa part taoo thalers
Vienne,Dialiclli. 0° Introductionet variations (4,875francs), c'est-à-dire desmillions!IlscUla
94 ANACKKR – ANCELET
d'acheterun piano neuf et lesuaivre* <ksMoxart, voix, avec l>»s*econtinue |»>url'orgue qui a
de Cleiuenfl,de Cramer, et surtoiitdeBeethoven paru sous ce titre Sacra eantica a 1, 2. 3 e
car la musiquede cet hommedo génie était de- 4 voci.Naples, 1617,in-4°. Les cantiques con-
vuiiucl'objet de sa prêdileetion.Après la Itataillo tenusdanscet ouvrage sont au nombrede 23.
de Leipsick, II se rendit à l'université de cette ANCELET (.), fut major des mous-
ville pour continuer ses études. Làil sa liaavec quetaire*noirs sous la régence du due d'Or-
les chefs de quelques sociétésde chant qui l'ad- léans, et sous le règne de LouisXV. Barbier
inireut parmileurs membres,à cause de la beauté ( Dklionn. du ouvrages anonymes, etc., t. H,
de sa voixde basse. Scliicbtlui donna des leçons p. 484de la seconde édition) et Qnérard ( La
de composition,et FrédéricSchneider, qui avait France littéraire, t. t, p. 63) lui attribuent
Itour lui de l'affection, lui donnades conseilssur un petit écrit qui a paru, suivant aux, Fousce
ses premiersessais. Ses étudesétaient terminées, titres Observationssur la musique, le» muai-
lorsqu'ilreçut en 1822sa nominationde cantoret ciens et les instruments. Amsterdam( Paris),
de directeurde musique à Freyberg; bientôt après 1717,40 pagesin- 12.D'autre part Forkel (AU-
il ajouta à ces positions celle de premier profes- pem.Literatur der Musik, p. 187), d'après un
seur de musiqueà l'École normalede cette ville. article de la Bibliothtk der tchônen Wissen-
Anacker,plein de feu et d'amour pour l'art, de- cho/sten (t. V, p. 391), Licbtentual(Dltslon. e
vint en peu de temps l'aine de toutes les réunions Bibdiog.délia Musica, t. III, p. 254)et M.C. F.
musicalesde sa ville natale. U y organisa des Beeker (System, chronol. Darstellung der
concerts, des sociétés de chant, et le baron de musiiai. Uteratur, col. i«2), qat l'ont eopié,
Herder, capitaine général de mines de la Saxe, indiquentune édition de ce petit ouvrage qui
le chargea,en 1857, de la directiond'un corps de auraitété publiée à Paris, en 1759,in-W, et qui
musiquede mineure, auquel Ufit faire en peu de serait contéquemmentla deuxième.Pour moi,
temps de grands progrès. L'estimegénérale dont je possède un exemplaire du même opuscule,
il jouissaitfut larécompensedeseseffbrts et de sa impriméà Amsterdam( Paris) aux dépens da
persévérance.Ses compositionsconsistent en plu* la compagnie,en 1757, in-12 de 40 pages. Or,
«leurs recueil»de citants à voix seule, publiés si l'éditionde Barbier et de Quérardest réelle,
à Leipsick, chez Péters, et chez Hofmeister; en celle-cidoit être la deuxième, et cellede Forkel
pièces diverses pour le piano, chez Breitkopf et seraitla troisième;cependant la véritéest qu'il
Haertel et chez Péters, à Leipsick; en douze n'y a qu'uneseuleéditiondu petitouvraged'An-
chants à plusieurs voix, chez Gersach en ulle celet, à savoir,celle de 1757.Mespreuves sont
cantate avec orchestre, iatitulée Lebensblume sans réplique.L'éditionde 1717ne Dentexister,
vnd Lebensunbestand (Fleur et Instabilité de car Anceletparle de la gloire que Hameaus'est
la vie), gravés avec accomp.de piano, à Dresde, acquisepar ses opéras, or, Rameau, ignoreait
chez W. Park.Cette cantate a été exécutée dans fondde sa provinceen 1717, n'avaitencore rien
la plupart des villes de la Saxe avec succès. Le publié; et son premier opéra n'a été joué que
citant Intitulé:Salut des Mineurs,avec orchestre, seize ans plus lard. Anceletparle ami des bouf-
a été exécutéaussi "très-souvent à Dresde, à Leip- fans et dea querelles qu'ils ont fait nattre; or,
ricfc,Freyberg,Annaberg,Cberanitz,Schneeberg, on sait que les bouffonsn'ont jouéà Paris qu'en
Gera,Zwiekau,Zittau, Breslauet Erfûrt. Anacker 1753.Enfin l'auteur de cette brochureanalyse
a écrit nne ouverture à grand orchestre pour le les talentsdesviolonistesPaginet Gaviniez,qui
drame Gœtzde BerUchingen et une ouverlure n'étaient pas nés en 17t7. Barbiera donc élo.
de concert, qui n'ont point été publiées; enfin, trompépar quelque catalogue où, par une fniita
quelques chants détachés qui ont paru en di- d'impression,on a substituét à 5, et son erreur a
versesvillesde la Saxe. Il est mort h Preyberg, causécelle île M. Qm'raril. A l'égarilde l-'orkc!
au moisde mars 1855, à l'Agede soixante-quatre il n'a ias remarquéque lerédacteurde t'ai tirhi du
ans et quelques mois. Sa collectiondo musique journal littéraireIntitulé: DMiolhet; der scltu-
a été vendueaux enchèrespubliques,à Leipsick, Mit Vtssenschajlen(août 175U),s'excuwl'ctri!
dans le mois de juin de la même année. On y en retard pour le compte rendu de la brochure
remarquait un très-bon choix d'œuvres des anonyme c'est ce qui lui a faitcroireque cette
grands maîtres, tant pour l'église que pour le brochureavait paru dans lu même.imita. Ail
théâtre et la musique de chambre. surplus,le point importantest que ce petit ou-
ANAGNINO (Smrito), compositeur napoli- vrage, écrit par un homme de goût et de bon
tain, né dans la moitié du seizièmesiècle, n'est sens, fournitdes renseignementsprécieux sorr
faitconnaltrepar un recueilde Magnificat et de beaucoupd'artistes françaisqui brillèn-ntdepuis
Nunc dlmiltis pour une, deux, trois et quatre environ1720jusqu'en 1757, ut sur hs<piul*un
ANCELET
ANCOT 05
murait peu de cticweni cet écritn'existait t>as. fixéilfl[inislors, et s'y est livré à renseignement
ANCHËRSBN (ANWABiuO.médwod. du violon et du piano. Quelques-unesde te»
nois qui vivaità Copenhague au commencement compositions ont été publiées; mais le plus
du dix-huitièmesiècle,a publié unedissertation grand nombre est inédit; on y remarque
Intitulée: De médications per mmkam, prr- 1 Quatre concerto*pour le violon, avec or-
mitsu superiorum primo dissent Anigaritm chestre. – î° TroU quatuori:pour deuxviolon*,
Attchemn, de/enden/e,prxttantissimo philo- alloet basse. 3°Det:xmessesû trois voix,avec
sophtat Baccalaur. Jaiio l'elri Stormio. In j accompagnementd'orgue. 40 Ecce panis à
audilorio eotlegUMedlci, d. 27 Junil, amio quatre voix et orchestre.– 5»DeuxOsalutam
1720; Copenhague, 12 pagesln-4". La féconde k trois voix, avec accompagnementd'orgue
–
partiede la llièse parut en 1721,sous ce titre t obligé. 6oSix Tanium ergo à troiset quatre
Qiwmodb muslca in corpore agit H vires voix,avecorgueobligé. 7» QuatreAve Mariaà
exercit. u devait y avoir une troisième partie; quatre voix. – 8»quatreairs variéspourle violon,
j'ignoresi elle a paru. avec orchestre. 9» Divertissementmilitaire
ANCHORENA ( Joseph), musicienespa- ponr Keteeinstruments. – taoDeuxowrerturesen
gnot du quinzièmesiècle, naquit dans la Na. harmonie pour quinzeinstruments.– U« Deux
varre en 1438,et fit ses étudesmusicalesà l'u- fantaisiesen harmoniepour quinze Instruments.
Diversitéde Salamanque.Il passa ensuite à – 12» Un air variéen harmonie pourquinte ins-
Burgos,oit II composa (liversaoMivres.Ona con- truments morceau qui a obtenu le prix ait
servé de lui un fragment de Stabat Mater à concoursde la ville de Gand, le 10août 1823. –
quatre voix ( Voy,Wttorta de la il micaespa- 180Huit pas redoublésen liarmonle.–14»Valses
kola de M. Mariano Soriano Fnerles, t. II, en harmonie. – 15°Deux marchespourquinze
p. 119). instruments. – 16° Marche funèbre composée
ANCIXA (Jrak-Jcvékai.), éveque de Sa. pour le service du maréchal Lannes, duc de
luce, né à Fossanoen Piémont, le 19 octobre Montebello.Ancot est mort à Bruges, le 12
4645, étudia d'abord la médecine,et fut doc- juillet!848, à l'âgede 72 ans.
teur et professeuren cette scienceà Turin. En ANCOT (Jean), fils du précédent, né à
1674, H se rendit à Rome, où il étudia ta théo- Bruges le 6 juillet 1799 eut pour maître de
logie, et en même temps la musique, qu'il cul- violonet de pianoson père, depuis l'Agede six
tivait dès sa jeunesse.Aprèsavoir été ordonné ans jusqu'à dix-huit.JI avait à peineatteint «a
prêtre, il fut envoyé à Naples |»ur y ensei- douzièmeannée quand il débuta, danslas con-
gner la théologie ClémentVlll te nomma en- certs de la ville qui étaient donnéeau théâtre,
suite évéque de Momlovl,et enfin évequede par le douzième concertode Viottipour le vio-
Saluée, en 1002. 11fut ami intime de saint Ion, et par le troisièmede Steibeltpourle piano.
Françoisde Sales. Ancinaa fait imprimer des Quatre ans après il écrivitson premierconcerto,
cantiquesde sa compositionsous ce titre Tm- de violon, qu'il dédia à RodolpheKreutzer, et
plo armonko delta B. Virgine. Prima parte ensuiteson premier concerto de piano, dont il
a Ire voct; Rome1599,in-4<>.M.Danjoua si offrit la dédicace b l'radher. En 1817, il alla
gnalé,dans ses intéressanteslettressur ses re- à Paris, où il fut admis au Conservatoirede
cherches relativesà la musique en Italie (t), musique. Pradher y devint son professeur
l'existencede plusieursrecueilsde musiquequi de piano, et Bertonlui donna des leçons de
renfermentdes compositionsd'Ancina,et qui se composition. Doué des plus houreusesdisposi-
trouvait à Romedansla bibliothèqueVallieella, tions, il aurait pu se placer n un rang élevé
au couventdes PP. de l'Oratoire. Ces recueils parmiles jeunes artistesde son temps; mais des
sont sousles n<" 0, 29, 30, 31, 32, 35. passionsardentes ne lui permirent pasde donner
ANCOT ( Jemt), né à Bruges,le 22 octo- &ses études toute la sévérité désirable.Sixan.
bre 1779,a commencéses étudesmusicalesdans nées après son admissionau Conservatoire,il
la maîtrise de l'église Satot-Donat, en cette quitta Paris iwurse rendre à Londres,Là il ob-
ville, sous la directionde l'abbéCramèneet de tint le titre de directeuret de professeurde l'A-
l'organisteThienpont.tl sorenditensniteà Paris, tlténée et celui de pianiste de la duchessede
où il reçut des leçonsde violonde Rodolphe Kent. Toutefoisil ne parait pas qu'il fat satis-
Kreutiei et de Balllot. Rodolpheet Catel fu- fait de sa situation, car il «'éloignade la r.H|>i-
rent ses guides poar l'étude de l'harmonie.Detale de l'Angleterreen 1825, et voyageaen Bel-
retour à Brugesau mois de mai 1804, il s'y es1 giquependant quelquetemps, puis alla se tuer
1820.
(0 Haut de la mmlqiureligieux,populaireet clos- à Boulogne,où il est mort le 5 juin
t. III,p soi.
<tyin-, La fécondité d'Ancot pourrait passer pour
(Ht ANf-OT ASMÎIS
merveilleuse AItous ses ouvrage»avaient été ouverturesà grandorchestre, romances et noc-
«'crits avec soin; car, ayant peine atteint turnespour une ou deux voix, avecaccompagne-
l'âge de trenteans, il avait fait Imprimerplus montde piano.
de deux cent vingt-cinq œuvres, qui ont M ANDËBL (Q.)i compositeur«le musi-
publiés a Paris, a Londreset en Allcmaime.On qued'église,né en Bavière, vil à AtiK'-hourg, et
n'indiqueraicique le* ouvragesqui lui ont fait In s'est fait connaître depuis cnviiiui 18*2pur la
plusd'honneurt i«Concertopourle violon;Pari», publicationdes ouvragessuivants t» Asperges,
Jouve. 20Concertopour le piano; Paris, Le. à quatrevoixet orgue; Aug^lmurg,Iliultm. 2°
duc. 3°Sonalenpour piano seul, œuvres V, tœ Le Christ souffrant au mont d<* Olivier:! en
et is°; Parte. 4« Plusieurs fantaisies pourle i troiscitantspourdeux sopranos,liasseet orgue
piano, avec orchestre. 50 La Tempête, l'an- Munich, l'aller. – 3»Chantde processionpour ta
t.-
taisie«pourpiano seul 5 Londres. 6«l'Oura-j fêledu Saint-Sacrement,&deux sopranos, basse
gan, idem; Paris, Nnderroan ce morceau est et orgue;Augsbourg,Bœhm. – 4° lauda Sion,
une des meilleuresproductions d'Ancot, et a en a Voisvoixet orgue; ibid. – 5" Pange lingue,
un succèsde vogue. ?• Nocturae pourpiano et pour deux sopranos, basseet orgue; ibid. – fi"
violon, «uv. 8'; Paris, A.Petit. 8» Deux an- Clmntpoiirla Nativité, à deuxsopranos,liasseet
hades pour pianoet violon, «uvres 3S* et 35"; orgue;Munich,Falter. – 7° Cantiquede l'Avenl,
–
Paris, Dotantet Dubois. 90Grandesonate pour à deux voix,deux violonset orgue; ibid. 8"
piano et violon, œnvre 14* Paris, A. Petit. – La Naissancede Jésus, cantique allemand dit
lu» Huit fantaisie»pour piano a quatre mains, Noël,pour deux voix «t orgue; ibid.– 9*Mes<e
sous les titres de la JUgènM, l Attente, Asétie brèveenmi bémol,poursoprano,contralto,basse,
–
Marche grecque, les charnus de Londres, deux violons, contrebasse et orgue; ibid.
Marche turque, Marche d'Aline, et l'Immortel lOoChantpour la Mode Piques, &tiois voixet
Laurier; Pariset Londres. 11°Unemultitude orgue; ibid. 11°Trois cantiquesde prédica-
d'airs varies pourpiano seul.– 12°Cinq concer- tiondans le style choral, à voix seuleet orgue,
tos pour le violon,avecorchestre.– 13» Trente- ouà trois voixad libitum ibid. – 12»IMjiuii*
six études pourle piano; Paris. – I4«Douze fa- desofficesde la polir deuxsopr.-mo-;
gues pour l'orgue, première et deuxième suite; et basse,avec accompagnementde basse, ibid.
ibid. – l&o Amélia, ou le Départ pour la ANDERS ( Htsiu ) >organistede l'église
guerre, scèneavecorchestre, chantéepar Begreat principaled'Amsterdam, naquit en Allemagne
à l'Opéra de Londres. – 16°Marie Stuart, scène vers 1690, et sVtablit en Hollandeen 1720.Il
avecorchestre. – 17° La résolution inutUe, y a publiédes sonates pour trois st quatre ins-
idem.– J*o la Philosophie ePAnacréon,idem. I truments,souscelitre Symplionix Mroduc-
I9o Six ouverturesà grand orchestre,exécu- tmim, Irium et quatuor iitslrumenfantm,
tées à l'Opéra deLondres et dédiéesi Rossini. opéra 1 et 3; Amsterdam, chez Klans Knol,
200 Grande piècede concert, dédiéeau roi des sans date, in-fot. obi. Chaque onivre contient
Pays-Bas.– 2t» Plusieursrecueilsde romances, douzesonates 'elles sont Tortbonnes,
gravés ii Pariset à Londres. ANDERS ( GODEPftOin-Esr.ELBfiiiT ) iiltëra-
ANCOT (Louis), né à Brugeslesjuin 1803, leur musicien, né à Bonn, en 1795, a faitde
a reçu de son père des leçons de musique, de bonnesétudes,dont i! a fait un usage utiledans
violonet de piano, depuis l'âge de cinq ans jus- desreclierchesphilologiquessur l'hfslofnslitté-
à
qu'à sa dix-septièmeannée. Après avoir voyage raire de la musique.Établi Paris ilqiuis 181»,
en France, en Italie, dans les Pays-Bas, en M..Anderss'y est occupé d'une nouvelleftlilion
Écosseet en Angleterre,il s'arrêta à Londres, où do lalittérature générale de la musiquede-For-
il fut nommépianistedu duc de Sussex. Quelque kel, on plutôt, d'un ouvrage entièrementneuf
temps après, il allaà Boulogne, où il se livra à sur le mémosujet, ainsi que d'un Dictionnaire
renseignementdu piano puisil quitta cette po- deniusiquesurle plan de Walther. Cesouvrages,
sition pour aller à Tours où fi vécut exécutésavec an esprit de rechercheslieu ordi-
quelque; année*.Deretour à Bruges,sa pendant
patrie, naireet des soins consciencieux,seraient sons
il y mourut à l'âgede trente-trois ans, an mois Joute d'unegnuwlo utilitii,et contiendraientbeau-
de septembre 1830. Cet artiste a publié qua- 1 coupde cIiosimnouvelle!)et intéressantes mal-
ranle-sept ouvrages,qui ont été gravésà Édim- heureusement la santé de M. Anrtersla souvent
bourg, à Londres,et A Paris, chex Petitet Scho- obligéà Interrompreses travaux. rit. Anders
nenberger. Ces compositionsconsistenten «0-J 1 faitinsérer quelques articles dans la Gasetle
liâtes, fantaisies, airs variés, piècesà quatre musicaletlf Mpsic/t; un morceau inlércs«ant
mains pour piano, fugues, ('Indes, concertos, asurl'Iiisloiredu violona <Wdonné par lui«bus
AMitiHS – AM)UK 07
le n" 66 du recueilpeViuilique intitulé •. Cvcllla ( 111ns date), r<\ in- Une «Vlitionde <vtim-
(p. 247-2W). Kn 1831, il a publié à Paris vrage,revueuluiigmenlécpurM.Aiig.Gatliy..idW
une brochurein-8" nousce titra fiicolo Paga- piililtfit à Hambourg, chez Crans, 1838, iu v\
nini, sa vie, sa personne et quelques mots sur ANDRÉ DE CORINTHE, niudcivn
n
son Muret.M. Andersa donné aussi quelque» poète cité par Plutarquedans son dialoguesur
articles dansles années t83l, 1832et 1833 de la musique, avec Tyrtée de Mantinée etTlira-
la Hevut musicale. Au mois do mars 1833il a syllede l'hlionte,au nombredes musleimuiprecs
été nomméemployéde la BibliothèqueImpériale qui nesont abstenusde l'emploi du gunrechro-
pour la conservationet la mise en ordre de la matique, de la multiplicitéde» cordonet de plu-
partiemusicale.Depuiscette époqueil a donné sieursautres choseRvulgairementusitées danala
quelques bons articles à la Gazette musicale musique. ( Voy.la note 140de Burette sur ce
de Paris, dont il a rédigéles tables depuis l'o- passage de Plularqne, dans les Mémoiresde
rigine. l'Encyclopédie des gens du monde l'Académie des inscriptions et betles-leltrts
renfermeaussi quelques bona articles concer- t. VIII.)
nantl'histoireet la théoriede la musiquedont il ANDRE on ANDREAS, archevêqaede
est auteur. Knfin,il a extrait de la notice Wo. Crète, vécut vers la Ondu septième siècleet au
graphiquede fieethoven,publiéepar Wegeler et commencementdu huitième On lui a donné
Ries, une brochureintitulée Détails biogra- aussi le nom iï Andréas Hierosolytnitanu*
phiques sur Beethoven.Pari», 1830, ln-8° de parcequ'il fut d'abordmoine &Jérusalem.Théo-
48 pages. dore, patriarche de cette ville, t'envoyaau con.
ANDERSCI! (Jb*n- Daniel), docteur en cile de Constanlinople, pour y combattrata
philosophie,et directeurd'un pensionnat d'édu- doctrines des monothélites. Après avoir rempli
cation en toméranie, s'est fait connattre par successivementles oitices de diacre et d'orplm-
quelques livressur l'éducation et par un dic- notropite, II fut élevé à l'archevêché de Crète.
tionnaire portatif de musique, à l'usage des Lesauteurs qui ont IimSla date de sa mort au
amateurset des jeune»musicteuH,sous ce titre 1 14 juin 724 l'out confonduavec André, arche-
UusikaUschesWarterbuch fur Freunde und vêque de Césarée,qui est un autre persoanage.
Schiller der Tonkunde (sic). Berlin, NatorlT, Ladate de la mort d'André de Crète est incer-
1839,in-so de 420 pages. Cet ouvrage n'est taine. On a de ce patriarche des homélieset
qu'un extraitdu Lexiquemusicalde Kucli. quelques opuscule!) publiés par Combéfiset
ANDEBSON (Jean), compositeurde mn- Petau. 11est aussi auteur de plusieurs hymne»
siqueécossaise,est considérépar quelques lier- avecle chant en usage dans. PÉyline grecque,
itonitescommon'ayantpaseuderivaien ce genre, et conservéesdans l'Oxnfaixo;.Fabriciits (Bibi.
depuisle temps d'Oswald.Il est mort à Jnver- Grtec, t. 111,p. 654, Mit. de Martes) attri-
ness,enl80i. bueà Andréde Crète le traité de musique In-
AND1NG ( J. M.), professeurde musique titulé ffagiopotUès, contenu dans le manus-
au séminairede Hildburghausenet organiste <lè crit grec no 380de la Bibliothèqueimpérialede
l'union évangeliquede cette ville, né vors isin, Paris; mai*, ainsi que le remarque M. Vincent
K'estfait coaaattre par quelques compositions ( Noticeset extraits de Manuscrits de la Bi-
pour l'orgue et pour léchant, au nombredes- bltol. du Roi, t. XVI, 2" p pafi. 239), aucune
quelle»on remarque48 préludes faciles pour raison n'est indiquéeà l'appui de cette assertion,
des chorals, op. 6, Erlûrt, Kôrner, petit in-4° et H y a des motifs plausiblespour ta repousser.
oui. Andingest un desrédacteursdu journal des ( VoyezHACiorourfcs. )
organistesinUtulé Urania, et publié à Erfùit, ANDRÉ ( Yves-Marie),jésuite, né en 1675,
chez Kôraer, à Ctiâteaulin, en Bretagne,professa les mallM^
ANDRADE (Jean-Aocustc),composileur matiquesà Caen,depuis 1720 jusqu'en 1769,et
de romanceset professeur de chant est né à mourut le 20 février 1764, à l'Agede quatre-
Rayonneen 1793.Admiscommeélève au Con- vingt-neufans. On a de lui un Traité sur le
servatoireen 1817,il y a reçu dm leçons de beau; Paris, 1741, in-12, dont le quatrième
chant de Garât et de Ponchard et a obtenu le chapitre est consacréau beau musical. Lebon
premier prix en 1830.On a publié de sa com- jésuite ne sait de quoiparte. Son Uvrea eusix
positionbeaucoupde romanceset de nocturnes, éditions, et a été réuni k la collection de «e»
parmilesquelsil en est plusieursqui ont ea du trames, en 5 vol. in-12, qui a été publiéeaprès
succès.M. Andradeest auteur d'une Nouvelle samort. Comme Lucrèceet tous ceux qui pen-
méthodede chant et de vocalisation, adaptée sent que te beaumusicalconsistedansl'imitation
parle Conservatoirede Paris. Paris, Aulagulcr de la nature, le P. André noua fait Instruire
moen.usiv. i>ks mvsicikns.t. -h i\ '' ' 7
98 ANDRK
«lui» la mimique par lus concerts des oi- anlrmorqu'il n'est pointde livre où les principes
seau*; par les zéphirs qui soupirent dans les philosophiquesde cetart soient mieux exposés,
roseaux par les aquilon» qui sifflentdan» les Andréest aussi l'auteurd'un opuscule intitulé
torôts; par la toi* formidable des vagues de la Sehrtlbtn an einen Freundûber dos muslka-
mer, et enfinpar le tonnerre, qui faitla basse do litche brama TMna und ihreS6hne(UA\m
la symphonie! L'arc-en-ciel, lui-même, nous à un amisur le dramemusical Thirsa ee sts
fnstiuildes principesde la musique;car Newton fils); Elsenacii,(783, trois feuillesin-8*.André
a déconvertqueles couleur»du spectresolaire & a été nommé, en 17»8,directeur des établisse-
de Orilnn.Il occupait encore
savoir, le rouge, l'orangé, le ja>">«tle vert, le mentsecclésiastiques
ce poste«H8I5. Il eut mort le 10 juillet 1831.
bleu, l'indigo et le violet, occupent, dans la
bande colorée, des espaces qui sont entre eux ANDRE (Jean), né aOflenbach, le 28inor*
dam lesmentesproportion»que les intervallesdes 1741, fut d'aborddestinéau commerce par ses
de soieries en
sept sonode la gamme! Enfin, le P. André voit parents, qui étaient fabricants
dans la coïncidencede ce fait avec les phéno- cette ville.Enconséquence,ils ne lui (irontpoint
mènesdu corps sonore et les proportionsnumo- étudier la musique,et le jeune André, que son
entraînaitvers cet art, n'eut pour tout se.
riqnes le principe certain du beau en musique, goût
de douze ana, que les avl*
lequelconséquemmentconsisterait dans l'ordre cours, jusqu'àl'âge
et la régularité. Par là il exclut le sentiment et d'un de ses petits camarades,qui allaità Franc.
fort prendredes leçonsde violon qu'il lui trans-
l'imagination, réduisant l'effet du beau à celui
mettait à son tour. Il appritaussi, sans mattre,
qu'il produit sur l'intelligence.Cependant, par
une contradiction manifeste, il finit par recon- b jouer du clavecin, et le livre choral de
naître trois sortesde beau, à savoir l'absolu ,in-· Kœniclilui servit à étudierl'art de l'accompa-
Mpendant (àit-ll) de toute institution, même gnement.
divine; le beau musical naturel, dépendant Jusqu'àl'âgede vingtau, André n'avait com.
de {institution du Créateur, mais indépen- poséquedes piècesfugitivesde chant on de mu-
dant de nos opinions et de nos goûts; et sique instrumentale;maie,se trouvant à Franc-
fort vers 1760,il y entenditdes opéras-comiques
enfin un beau musical artificiel, elen quelque
sorte arbitraire, mais toujours avec dépen- français et des opérasbouffesitaliens, qui lui
dance des M* étemelles de l'harmonie 1Tout donnaientl'idéede travailler pour la scène.Son
cela est taux car il est évident que le beau que premierouvrageen cegenre, der Tap/er ( lePo-
nous ne sentirions pas serait le néant, bien qne tier), fut représenté à Franatort, et plut par
rt'iwtltuliondivine; quant au beau arbitraire, la gaietéet le naturelquiy régnaient.Son succès
il n'est po» moins certain qu'il n'est qu'une il- déterminale célèbreGoetheà confier au jeune
lusion des sens et de l'esprit, car beau et ar- compositeursonopératfErwin et Blmlre.André
bitraire s'excluent réciproquement Enfin, et le mit en musiqueavec le même bonbenr. Ces
cecin'est pas moto» important, le beau absolu, deux ouvrages, ayant été représentés peu de
indépendant,même de l'Institution divine, im- temps après à Berlin, réussirentsi bien, que
leur auteurfut appelédam cette villepour y di-
plique contradiction, cet nous n'aurionsaucune
l'acuitépour l'apercevoir et le reconnaître. riger le grandthéâtre. Andrévendit alors sa fa-
ANDBÉ en allemand I1 brique de soieries, et se rendit à Berlinavec sa
Andrâ, naquit à Hiidburgliausen le 30 mars femmeet ses enfantspoury prendre possession
1763,et fut d'abord secrétaire du princede Wal- de cette direction,et pourapprendrel'harmonie
deck a Arolsen.En 178S on le nommaconseil- et le contrepoint dont il n'avait point encore
Isr d'éducation à Schnipfenthal dans le duché fait d'étude régulière.Là il IUla connaissance
de Gotha. Trois ans après, «.établitdans celie», de Marpurg,quile dirigeadans ses travaux sco-
sonjointeraentavec Salxmann,uno maisond'édu- lastiques.
cation pour les jeune» demoiselles. En 1790, il Durantle temps qu'it \m>& à Berlin, André
se sépara de son ancien associé, et. transporta composaun assezgrandnombred'ouvragespour
son établissementà Gotha. Ce fat dans cette si- le théâtrequll dirigeait.Il restaplusieursannées
tuation qu'Andréécrivit ses nombreuxouvrages dans cette ville, et probablementil s'y serait
sur l'édocatien, et particulièrementses Prome- fixé pourtoujourss'il eût pu y transporter uno
nadesvtiles pour tous les jours de Vannée à fonderiede caractèresetune imprimerie de mu-
l'usage des parents; Bnmswick,1780-1797, 4 sique qu'il avaitétablies à Offenbachen 1774
partiesin-S°. Dans l'une des quatreparties de cet mais n'ayantpu l'introduireà Berlin à causeda
ouvrage,FautearatraitédePaWtfejinrer dupiano privilègeJe Humroel, «t ses affaires ayant été
avec tant de clarté et de précision, qu'on peut mat conduitesen son absence il prit, en 1784
ANDRÉ 99
le parti de retourner &Oftcnbach, pour diriger a Merlin en 177»,comme il est dit dans le pre-
lui-mêmeune entreprisequ'il considéraitcomme mier LexikondeGerber, et dans le Dlutionnaire
plus avantageuseque la directiondu théâtre. Le des Musiciens de Choron et Fayolle. Lesbio-
succèsréponditaux espérance»d'André, et son graphe» allemands assurent qu'André n'était
établissementdevint an des plus considérables âgé quede deuxanslorsqu'il montraitdéjàd'Iieu-
de l'Europeen ce genre. Lui-mêmeen dirigea reuses dispositionspour la musique Les pre-
toutes les partie*et leur donnatant d'ex tension, mière» leçonsde violonet de piano lui furent
qu'il finit par y employerjournellementplus de données ABerlin,dans le temps où son-pèredi-
cinquanteouvriers.Une attaqued'apoplexiel'en- rigeait l'orchestrede l'Opéra. L'art du chant lui
leva à sa famillele 18Juin 1799. fut ensciiuié par le ténor Marsctihaum et il y
Le opéras dont André a composéla musique lit des progrès; a l'âge de huit ou neufans il
«ont !• Der Tttpfer (le Potier). – if Brwln chantait avecgoût et justesse des airs fort diffi-
elElmirt.– $> Menog McAe/Oeduc Michel). ciles. De retour à Offenbacb quand son pAra
– VDeralte Freyer ( l'Amoureux suranné). alla se fixerdéfinitivementdans cette ville,André
&*Peter undHannchen( PiorreetJeannette). s'y livra avec ardeur h l'étude du violonet dit
«• Der FUrst tm hteebnten Clame (le Prince piano; il y prit aussi des leçons d'harmonieet
dans toute«asplendeur). – 7°Laura Hosettl. – d'accompagnement,et le chanteur Righetti qui
8» Claudine. – VPAtcMmUt» – 10°Les Grd- passa quelque temps à Offenbsch,en 1780, lui
cri. – tl'Oas tarlarUche Gesetz (la Loi des lit contracter de bonne licure l'habitude de dé-
Tartares). 12*Dos Friedens Feger (la Fête chiffrerla partition.L'annéeaulvante,ilfat confié
de la paix), – 13"Die Se*«d«t./>«Kifc(l'envie). aux soins de Ferdinandrrâniel pour achever
14°Kurze Thorheittel dlebesteÇi»pluscourte ses études de violon;dent années de leçon»do
folleest la meilleure) WDasWuthendeffeer ce mattre le rendirenthabile sur cet instrument.
la ChasseInfernale).– ii" Elmire, réduitepour Ses première»composition»avaientété des sym-
te clavecin:en I78î. – il» Da»Aulomat (l'Au- phonies qu'il écrivaitpour des concerts d'ama-
tomate). t8° Der Barbier von Bagdad (le teurs; mais k premierouvrage qu'il avouafut
Barbierde Bagdad).– 10°Uvieux hommeli- line sonate de piano avec accompagnementde
itre. – 20°Arlequinperruquier, pantomime. violon, composéependant nn voyage qu'il lit A
– 21* Belmont t etConstance. –21° Quelque Mantielmet a Strasbourgavec son père. En 178!)
chose doit nom survivre. – 13*Musiquepour il retourna a Manbeimpour <y continuerses
la tragédiede Macbeth, – 44" Idem pour le étudesde violonsousla directionde Frlmel il y
Roi Uar. – WDivertissement*, pour diverses fut nommé premierviolonadjoint du théâtrede
'circonstances.Sesouvragesdétachésconsistent la cour; mais l'année suivante il fut obligé de
en trois «mate» pour le clavecin avec via retourner à Oflenbachpour y diriger le commerça
lon et violoncelle, op. t s Oflënbacli, 1780. tie musique de son père, qui voyageaiten Saxe:
Chantons avec accompagnementde flûte au Ce fut aussi dansla mêmeannée 1700qu'il rem-
violon, alto et basse, trois parties, Oftenbactt, plit les fonctionsdechefd'orchestre au spectacle
1793.– Uonare de Rurger, romancepour le dirigépar Bossmann il n'était alors âgé que do
piano, dont il a été publiécinq éditions. – La seizeans.
Femme» de Veinsberg, pour la piano; ariette La grande quantité d'ouvragea sortit do m
(Murle BarbierdeSéville.Malgréles occupations plume lui avaitdéjàdonnéune habitudedVcriro
multipliéesd'André, il se passait peu de temps qu'il est rare de possédera cet âges toutefois
sans qu'on vit paraîtrequelque nouvelouvrage celte habitude pratique ne lui partit par suffi-
de sa composition.L'annéemêmede sa mort, sante; Il sentit la nécessité de faire desétudes
il travaillaità un opéra, dont il avait tiré un plus sérieuses,et, en 1792, il retournaà Mnn>
rondeauqui fut imprimédans l'Alnunachtliéâ- lieim pour faireun coursd'harmonie -et decon-
traldeColita.en 1796. trepoint sonsla directiondu wattre de chapelle
Lestyle de ce musicienn'arien de remarquable, Volwellor,qui, en moins do deux ans, le miten
soit «tousle rapport de la nouveautédes idées, étatdVcrire correctement.Depuis 1703jusqn!en
soitsousceluide l'harmonie mateses mélodies 1796il partagea le temps alternativemententre
ontdu naturel, de la grâce et plus de gaietéqu'on la commerce de -musiqueet l'étude de son art.
n'en trouve communémentdans la musiqueal- 1 était dans sa vingtièmeannée quand il partit
lemnnde.Il y a beaucoupd'analogieentre la ma- pour l'universitéde Ifna, où il reshvjusqu'au
nièred'André et cellede Ditters de Diltersdorf. printempsde t?v7. Après avoir voyagdquelque
ANDRÉ (Juan-Antoine), fils du précédent, temps dans le nord de l'Allemagne, il retourna
est né à Oftenbaciile 0 octobre 177S, et non &Offi-nbaclien 1798; mais il n'y resta paston|«-
7.
«00 ANDRÉ
temps, car dans la mênwannéeil entreprit un la compositiondu chant,an style, à la forme<le»
second voyage musical à Majcnce, Coblenta, piècesde
musiqueet à l'usage des voix et dea
Boira Cologneet W«el. La mort de «on père instrumente, n'ont pas paru, et n'ont pas étd
le rappela a Oflenbachen 1790, et dès ce mo- vraisemblablement achevés par l'auteur. On a
ment il m livra sérieusementà soit commercede aussi d'André i" un catalogue
thématiqueîles
musique; oe qui ne l'empota pu toutefois ds œuvra de Mozartcomposéesdepuis1784Jusqu'à
(tire encore,dans lecoursde la mém année, une la fin de I7ul, d'après lesmanuscrit*originaux,
«ronde tournée musicalepar Wûrtebourg, Nu- dont Andréétait devenupossesseur.Cecatalogue,
remberg, Erlaogen, Aatisbonne, Augsbourg, publiéa Offenbacb,m-4°sous ce titre i Thema-
Munich, Satebourg, Passau, Lioz et Vienne; il tisches Verteichniss sxmmtlieher compost,
revint à OHenbaclipar Prague, Dresde, Allen- tionen Von W. A. Mozart, a en unedeuxième
bourg, léna, Welmar, Gotha, Erfurt et Sonde»' éditionavec le portrait de Mozart,ea 1829.–
hausen. Il dut a ce voyagela connaissancede» S*Une méthode de violonIntitulée AnleUung
compositeursles plus célèbre»de l'Allemagne. *um vMntpMen, en françaiset en allemand,
Pendant son séjour à Vienne, il acheta de la Offenbach, André. Il y a des éditions elle.
veuve de Mozartla collectionde manuscrits qui mande. publiées&Brunswick cites Spehr et à
avait été laissée par ce grand artiste. Ledernier Vienne,char*Artarta.Il
y en a aussiune édition
voyage entrepris par André eut lien en 1800 i Irançaise,publiée*Paris, chez Durantet Dubois.
il te renditen Angleterreen passant par Oassel, ANDRÉ ( Jean-Bebuahb),Aitdu précédent,
Gœttlngue,Hanovre, Hambourg, Cuxbaven, et né à Offenbach,est pianisteet compositeurponr
revint par la même route. Depuis Ion il les son instrument.L'imprimeriemusicaled'Offen-
cessé de s'occuper de la compositionet du corn- bacblui est éebueen partage dans la succession
merce da musique. Cet hommeaetif et dévoué de son père, et il en continue
l'exploitation. On
à l'art est mort à Offenbach le s avril 184a. connaîtde lui environ50 œuvresd'études,de ca-
La date des ouvragesde sa composition qui prices, de morceauxde salon,
pour le piano, et
ontétéimpriméa secomposede vingt et une sym- do fantaisiesou duos pour pianoet violon, et
phoniespourl'orchestre(UanheimetOflenbaeli), pianoet violoncelle.
trois concertosde violon, sept concertos pour Unautre Ois de Jean-AntoineAndréest mar-
divers Instruments à vent, plusieurs recueils chandde musique a Francfort-sor-le-Moin.Son
d'harmonie pour la. musique militaire, deux nom est Charte. Sa maison est le rendez-vous
messes, Rinaldo et Aleina,opéra ( 1799) sept des artistes, et l'on y entend de bonne musique
ouvres de quatuors pour deux violons, alto et de chambredansdes réunionsintimes.
fiante, sixœuvres de sonatesde piano, des séré- ANDRÉ (Joies), parent et peut-être frère
nades pour orchestre, des danses, des fantaisies 4e Jean Bernardet de
Charles est organiste et
et des airs variés pour plusieurs instruments, professeurde
pianoà Francfort-sor-le-Mein. De-
des cantates, des romanceset des chansons, la puis 1832,il a'est (aitconnaître les
par ouvrages
musique d'André manqued'invention, maiselle suivants l" 3 Polonaisesà 4 mains pour piano,
est agréable,et l'harmonieen eat assez purement op.7;
Offenbach,André. 2°Sonatlneà4rnains
écrite. Samaisonde commercede musique était pourpiano,
op. 17; ibid. – 3* Des mélanges
au rang des plus considérablesde l'Allemagne.
pour pianoseul sur du motifs 13,
En 1832 André a annoncé un traité général 18; ibid. – 4* Desvalses d'opéras,op.
brillantes; ibid. –
de la musique sous le titre de lehrtmh der 5" Desnocturnesel des
rondeaux ibid. – o» 12
Tonlamst, en six volumesgrand in-*». Lepre- plècesd'orgue,op. 9-,«Al. T il idem,op. 2»;
mier volumea para au mois de juillet de la ibid – 8*Méthode
d'orguethéoriqueet pratique;
««me année»II est relatifà la science de l'har- ibid. WAnleUunpsum Selbslunlerrichl im
monie et contient une hwtnWion«ur la généra- Introductionà
PedaUpiet ( l'instructionpar Mi-
tion du accords, leur emploi à deux, trois, même dansl'art de jouer la
pédalo de l'orgue);
quatre et un plus grand nombre de parties, tes ibid., i»34. » wfaCtwnsonsallemandes avec
règlesde la modulationdans lu tons majeurs et piano; ibid. – il" Chantsde la
Suisse, voix
mineurs, uneinstructionsur l'anciennetonalité, seule, avecpiano, ibid.
la. mélodie et l'harmoniedes chorals, avec de ANDRÉ (AuauwE), de la même famille,
nombreuxexemples. Le secondvolume,divisé en professeurde.piano à Offenbach,a publié quel-
trois parties, renferme le sciescedu contrepoint quesbagatellespourcet instrument,particulière,
.«impieet double, l'imitationcanoniqueet la fu- ment lit petitsrondosa 4 mains sur les thèmes
gue. Les autres volumes,destinésà la mélodie, des opéras modernesen vogue, à
à ta rliyUimique,à la musique instrumentale,a chez Oflenbach,
André, et L'Ami des. Opéras,recueil de
ANDKft – ANDRÊS1 lOt
pol»pourri»,de petits rondo»,îlefantaisie»,etc.; qu'il avait obtenus le mitent en réputationvers
sur les thèmesfavurisde Bellini,Donizetti,Ha. |i cette époque, «t des propositions lui furentfaite»
levy, Adam, Lôrlzing,et, pour piano«ni; ibid. pour le fixer à la cour de Russie t il s'y rendit
ANDREA SVLVANUS. royes Sim. en 1784 et écrivit dans la même annéeà Péters-
ANDREA (Nicous), prédicateur à Piti.ea bourg ia JHdo, et Glosons e Medta. De retour
en Laponiean commencement dit 17*siècle, a en Italie, il publia à Florence, en 1786,six qua-
publié un Hituale Kevletisi}Stockholm,161», tuors pour deux violons, alto et basse.L'année
in-4'. On trouve à la Bibliothèqueimpériale,à j suivante, Hécrivit Virginia pour le théâtreAr-
Paris, un livre de cet auteursou ce titre li- «enttna, à Rome.Le peu de succèsde cet ou-
bello mttsiciconcentusmitsx; Stockholm,ici», vrage le déterminaà retourner à Naples,oh il
io-4°, qui n'est probablementque la même ou- donna des leçons de cirant. En 1789,il écrivit
vrage, cité «mmun autretitre par quelque»au- pour le théâtre Saint-CharlesSofronia e Olindo,
teurs. et dans l'automne de la même annéeSesoslri.
ANDREA (Onbfbbb d'), poêla napolitain, En 1790, au mêmethéâtre, Saule, oratorio,
florissaitvers NS3Qil mourutvers 1647. Cre». finto tieco, la Prindpessa filosofa. Appelé
oembinfet Quadriole mettent au nombre de» l'année suivante à Madrid, il y écrivitGuslavo,
meilleurspoêlesdu dix-septièmesiède. Outrese* re di Sueiia; puis il revint à Naplespoury com-
poèmes,il a écritdesdiscoursen prose sur quel- poser son oratorio de la Passione di Giesu
qua sujets de philosophie:Dlseorslta pro$a,j Christo. Son dernier ouvrage fat la Qiwanna
che sono della beltena, dell' amklsla, deW d'Arco; il l'écrivit pour le grand théâtrede Ve-
amore, délia musica, etc.; Naples,tM6, ln- 40. nise. Quoique dans la fleur de l'âge, il cessa
ANDREA, récollet,né &Modène,vivait vera d'écrire pour le théâtre vers le même temps, et
la findu dix-septième siècle.Le»auteur*italien»le se voua à l'enseignement. Parmi ses élèvesil
citenten général soos le nomi'ÂndreadiModena. comptait les princessesde la famille royale, et
Ha publiéuntraitédu plain-chant,souscelitre particulièrement celle qui depuis lors, est de-
Cantoarmonico, o caxlofervno; Modèaa,loe0, venue duchesse de Berri. En vieillissant,ilcessa
in-4°. C'est un des meilleurs ouvragesqui ont d'être recherchécomme professeur; et 11devint
été faits sur cette matière; malheureusementil fort pauvre. L'espoirde trouver dessecoursdan»
est d'une rareté excessive. la munificencede son ancienne papillel'amen»
ANDREINI ( Isabelle) né a Padoue en à Paris en 1826.ri ne fat pas trompé dans son
1562, eut une granderéputationcomme canta- attente; mais il ne jouit pas longtempsdeabien-
trice. Ellejouaitaussifort biende plusieurs ins- faits de la princessescar il mourut an moisde
trument' et elle joignaita ces talentsceluide la décembre t826, au moment où Use préparaità
poésie,qui la fitrecevoirà l'académiedesIntentl retourner à Naples. Andreonslétait un musicien'
de Padoue.Elle demeuralongtempsen France, de peu de génie et de peu science mais,comme
et mourutà Lyon,d'une faussecoucbe,en 1004. la plupart de ses compatriotes, il avait one cer-
ANDREOZZI (Gaemho), compositeurde taine facilitéet du naturel dans sa mélodie.Quel-
musique, né à Naplesen 1703, fut admis dans ques-ans de ses airs ont été chantésavecsuccès
«a jeunesse au conservatoirede la Pietà dei dans leur nouveauté.
Twchtni, et achevases études musicalessons ANDREOZZI (anna), femmedu précédent,
la directionde Jomelli,sonparent. Ses premiers naquit à Florence, en 1772,d'une famille.distin-
ouvragesftirentdescantatesavoixseule,etdesduosguée, nommée De Santi. En 1791,elledébuta
pourdeuxaopranletbassed'accompagnement.Il comme prima donna au théâtre de La Pergola,
n'avait que seizeanslorsqu'ilsortit duConserva. dans sa ville natale, et se fitentendredans plu-
toirepour alleràHomecomponerau théâtre .lirpe»- sieurs grandes villesd'Italie. En 1801, ellefut
«no son premieropéra, intitulé La morte di engagée au théâtre de la cour à Dresde et y
César»( en1770). En 1780,il écrivitUBajasel, eut des succès. M*9*Paer devait lui succéder;
pour le théâtreducalde Florence,et dansla môme elle voulut aller l'entendre à Pillnitz, et elle
annéeil fut appeléà Livournepour y écrire tO- partit en effet pour cette ville avecun amateur
timplade. Ses autres opéras sont AgesUao, do Dresde, le 2 juin 1803. Aprèsrop6ra,lesdeux
en. 1781, an théâtre S. Benedetto de Venise; voyageura voulurentretourner à Dresde, mais
Theodolinda,dansla mémoannée,à Tarin Ca- un des chevauxse cabra, versa la voiture,et le
me in Uttea,en 1782,a Milan,et dansla môme choc fut si violent, que M**Andreozzirestasans
année, Il Triott/bdArsace, à Rome,la Verglne vie sur la place, ainsi que son compapon de
ded Sole, à Gènes,en 1783 Angelicae Sicdoro, raya*».
dansla mémoannée, â Venise.Quelqus succès ANDKËS ( LePère Jbar )r savantjésuitees?
W3 ANDUES
– ANKAlI
(«•«nul,naquiten I 7'tO,;'i plante,
dansle royaume Composition dont la traduction françaisea été
•lu Valence,lit «wétudes dans culte ville, et en* 1 publiéeà Pari*, chez Pdriwe frères, ea 1848,
seigiwiiewlanlquelqaetempsla lil tératuregrecqne t vol. gr. ». Andrevl 118tmort à Barcelone le
H latine à l'Académiede Candin. L'expulsion 23 novembre1844,l'âge da solxante-nonfans.
de* jésuites d'Espagne obligea le P. André*à ANDRIGHETT! (Aktojne.Lmîw). Voy.
suivre lies confrère*én Italie. Après quelques AUHUCRF.m.
vieissitude»,(I fht chargéd'enseignerla imlloso- ANOROT (Mbbbt-Aum&tk), naquit a Paris
pliioaFerrare, dansle collège<)«son ordre mais en 1781.Admisen 1796dans une classede sol-
la suppressiondesjésuites par ClémentXIV l'o. j fège du Conservatoirede Statique, n remporta
bligead'accepter 1'asileque lui offrait le comte en 1802,dans cette école, le prit. de contrepoint
Blanchi, à Mantoue.Plus tard (17»6)H accepta et de fugue et en 1803 le grand prix de com-
laplace de bibliothécairedu due de Parme; mais,j position décernépar l'Institut. Arrivéà Home,
après le rétablissementdes jésuites dans le ii ne livrail'étudeavec ardeur, etGuglielmi,alors
royaume de Naples(en 1804),il alla se réunir i maltre de chapelledu Vatican, charméde son
eux. Murat, étant monté sur te trône, le nomma sèle, le prit en affectionet luidonna des conseils.
préfet de la bibliothèqueroyale,et pendantquel» Androt composaim morceau de musique d'é-
quesannéesle P. Andrèsen remplit paisiblementj glise, qui fat exécutéà Rome dans la semaine
les fonctions.Après la chnte de ce monarque, il j sainte de 1804.L'administrationd'un des théâ-
demanda la permissionde 118retirer à Romeaansj tres de cette ville lui demanda un opéra pour
la maisonde son ordre Il y mourut le 13janvier l'automne il l'écrivit; mais un travail obstiné
1817,à Tagedesixsnte-dix-septans. Au nombre avait altérése santé, et il mourut au momenton
dto*ouvragesde ce savant, on remarque on opiis- il venait de terminer cet ouvrage, le 19 août
«>leSur la Musique des Arabes; Venise,1787, s8o4, avant d'avoir atteint sa vingt-troisième
in-8°. Il a aussitraité de la musique dans son année. Peude jours avant sa mort, ii avaitcom-
important ouvrageIntitulé Dell' origine, pro- posé on de Pro/undtt, qu'on a exécuté en son
gressi, e dellostato altuale d'ognl letteralure, honneurà la cérémoniereligieusequieut lienait
Parme, 1782-1799,7 volumes in-4»; Venise, mois d'octohre1804,dans l'église de Saint-Lau-
1808-1817,8 vol. ln-4» Pfetoie, 1818, 8 vol. rent lrt luclna,k a Rome.On a fait une grande
in-4»; Pise, 1824,23 vol. in-8«. renomméesAndrotdans te Conservatoire de Mo-
ANDREVI (François) né i Sanabuya,pro- sique de Paris; j'si vu ses ouvragea, et n'y ai
vinre rie Lerida,en Catalogne, en 1785, de pa. rien trouvé qui Justifiâtcette réputation son
rents italiens, entm comme enfantde chœurà style est lourd et il me parait.manquer alisolu-
relise cathédraled'Urgel, dans les dernière»an- ment d'imagination.
nées du dit huitièmesiècle, et y fit son éducation ANEAU ou ANNEAU(BihthéU!Ut), poète,
musicale.En 1828,il était mattre de chapellede jurisconsulteet musicienfrançais,naquit à Bour.
l'égllsemétropolitataede Valence.Dax ans après, ges, vers le commencementdu seizièmesiècle,et
il obtint la mattriaede la cathédrale de Séville, fut professeurdu collègede la Trinité à Lyon.Il
et en 1832,ileut la place de maîtrede la chapelle était soupçonnéde calvinisme ce soupçonfut
royale. Bientôt après, la révolution l'obligea à cause de sa fin tragique! car, le 21 juin 1565,
abandonner cette positionet a chercher nn asile une pierreayantété lancéecontrele saint-sacre.
en France. Il se fixaà Bordeaux, et y obtint la ment, dans la procession de la Fête-Dieu,on crut
place de mettrede chapelle dela cathédrale,qu'il remarquerqu'elle était partie du collège de la
occupaitencoreen 1842.Rentréen Espagnedans Trinité le peuplefurieux en força la portes, et
l'année 1843, il seretira à Barcelone,et y obtint massacra lemalheureuxAnneau sansaucunein-
la place de mettrede chapelle de léglise Notre- formation.Au nombre de ses ouvrages, on re-
Damede la Merci.Andrevia composébeaucoup marque 1° Chantnatal, contenanl sept noela,
de musique d'église d'un bon style: on a de tm chant pastoral et un chant royal, avec
lui des messes, vêpres, psaumes, antiennes à un mystère de la Nativité par personnages
plusieurs voix avecorchestre}ces ouvrages sont composéen imitation verbale et musicale de
vestesenmanuscrit, à l'exceptiond'unKuncdiml- diverses chansons, recueilli sur t 'Écriture
toàquatrevolxetorchestre, el d'unSaft»e.Ke<?inaSainte et d'kelleUlustré Lyon, 1639,in-8».
à six voix et ordtestre, publiât par M. Kslava V Genethliac musical et Mstortal de la Con-
danssa collectionde musique d'égliseespagnole ception et Nativité de Jésus-Christ, par vers
intitulée lira sacra hispana, tome 2, de la et chants divers, etc.; Lyon, 1659, in-8».Use
sectiondes compositeursdu dix-neuvièmesiècle. pourrait que cet ouvragene tdt que la deuxième
Andrevia toit u» Traité d' Harmonieet de éditiondo premier,
AN ELU ANERIO les
ANEIXI (ANfiEw), compositeurdramatique, sonnet à huit voix du même compositeurdans
vécutdanslasecondo moitiédu18°siècle, et»fait lesSoneltinuovt da Fabio PetrozsdjRome,1809.
représenterà Vérone,enI78(i,l'opérabouffe/tf«c Dansle mêmerecueilsontdeux sonnet*en l'iion-
svpposii Conti. Il avait déjà écritdans d'autres neurd'Anerio l'un, mis en musiquepar Léo-
ville»précédemment,car «on nomest placédans nard Mclilert, sur ce» paroles Petite ora ch'
te cataloguedes maet(tl de l'Indica da' (eatr'! Orjeo (i chtama; l'outre, par Jean Cavacck»,
$peUacot*de Milanpourl'année 178!>.En 1788, VivoFelice or Ira çuett' antri, rtc. Lescom-
Anelli a donné a Bolognel'opéra bouffe la positions inéditesde Felice Aneriose conservent
Statua matematica. dansles archive*de Sainte-Mariein Vallicella,
ANERIO (Fruck), coDtrapimlisteJel'tcole a la basilique du Vatican, et a la chapellepon-
romaine, naquità Reinevers l&oo.Aprèsavoir tificale.Dans la collectionde l'abbé Sanlini, a
fini seséludesmusicalessousla directionde Jean- Rome,on trouve en partition, de FeliceAnerio
Marie Nanini, il devintmattre de musique ait une très-belle messede requiem, à 4; unoautre
collégeanglaisde Rome,puisil passa au service messeà 4 voixsur le citant Or le tue forte
du cardinal Aldobrandini.A la mort de l'ales- adopra; la messeà 8 vetliva i colli venUead
trina, le pape ClémentVIII le nomma compo- me omnes, à 8 voix; Ave Regina cœlorum,
siteur de la chapellepontificales son installation à 8; Angélus ad Pattoret ait à 8; Pattoret lo-
eut lieule S avril 1M4, commele prouve un quebanlur, à 8; Christns résurgent, à 8; Arca
passageinsérédans le journalde la cliapolle,par Domini hodie, à 8; Ad delevavi à 8; Vocemea
le secrétaireHippoiyteGambocclda Gubbio,rap- ad Dominum, &8; Hodie aelesti tpmto, à i;
porté par l'abbé Baini,dans ses Mémoiressur la Alma redemptoris Mater, à 8; htrtlmquat
vie et les ouvragesde Palestrina(t. i, 244).Vé- impius, k 8; le psaume Dixit Domitm, à 8;
poqae de la mortde FeliceAnerion'est indiquée Cantate Domino-,à 12 voix Uséedit* & 12;
laudemus virum glorlosum à 12 une Messe
nipar Balni,ni par AndréaAdami.(Vbj.«o nom.)
Ce derniera tait le
graver portrait de ce mattre entière& 12 voix, et plusieurs autres morceaux.
dam «esOsservaziottiper bon régalant il eoro ANERIO (jRAN-FiuNçoe), frère pomé du
della eaptlla pontificla (p. 183).Les composi- précédent, né à Rome, vers 1667, lut d'abord
tiens de FeliceAneriosont 1° Trois livresde maitrede chapellede Sigismond III, roi de Po-
madrigauxspirituelsà cinq voix, Rome, Gar- logne,puis de la cathédrale de Vérone.De là, il
dane, 1585.– î° 11 primolibre dei Sfadrigall fut appelé à Rome pour y remplir la placede
mettre da musiquedu séminaire romain; il fut
actnquevoel:lnVenetia,app. Giac. Vineentl,
1587,in-*>.–3oDctK livres deconcertsspirituels ensuite maître de chapelle de la iladona de
à quatre votx Rome,Coattlno,1593. – 4° Le Mon/i enfinen 1600, fi obtint lo mêmeemploi
à Saint-Jean de Latran,où il resta jusqu'en1003.
premier livre d'hymnes,cantiqueset motelsà
huit voix; Venise,Vincenti,1696.Cette produc- On ignore l'époque de sa mort. Jean-François
tion est dédiéeà ClémentVIII. Anerioremercie Anerioest un des premierscompositeursitaliens
le saint-père,danssonépttredédicatoire, deïavoir qui ont fait mage do rrocues, de doubleset do
nommécompositeurdela chapelleapostolique,et triples croches, particulièrement dans saSelrn
reconnaîtdevoircettefaveura laprotectionducar- Armonica.
dinal Aldobrandini.–6° Le secondllvred'liym- Les (ouvres de ce compositeur sont 1° 11
neset de motetsà cinq,six et huit voix Rome, Haro primo de motelli a una, duee tre voci;
Zanelti,t60î.– O'Lepremierlivre demadrigaux Rome,Robletti, 1608.– V II tibro secondade*
à six voix; Venise,Amadino,169a, et Anvers, moletli, con le lelanie e le quattro antifime
1599, 7» Le deuxièmeUvrede madrigauxà maggiori dopoil vespero, a sette eottovod;
six voix; Rome,Zanetti,1602.–8° Responsori Rome,1611.– 3* II libro terto, conlelelanlea
per la seltimana santa, o.Ire e quattro voci quattro voei; Rome,1013– 4' libro quarto,
Rome; Zanetti,1603 – VCansonelto a tre, e etc.,1017.– 5» H tibro quinlo, etc.; 1618– 6»
Sacrlconcenttu quatuor, quinqtte, ses vocibus
quattro vocii Madrigal*splrUualia Ire, equal-
tro voci, lib. 4; Rome,Zanetti, 1003.– 10° Li- una etim basso ad organum; Rome, 1019.
70 GMilanda di sacre rose,motetti acittque
taniae 4, S, 6 et 8 «oc.;Roma,ap. J.-B Roble-
tum, 1622, in-4".On a aussi imprimé à Franc- weJ; Rome,Soldi, 1613 – 8» Selva amontea
dovesi eonlengonmolelti madrigali eattso-
fort-sur-lé-Meln,en lflto, Cansonl a quallro
nette, diaiogbi; arieattna, doi (sic), ire et
voci. Quelquesmotets et psaumesh huit voix
d'Anerio sont Insérésdans tes trois collections quattro voclcon basso per organo; Rome1617.
publiéespar FabioCostanlini,a Naples. 1015,et – WV\portimu$icaU,madri(ialiaduna,due,
a Rome, 1016 et 1617.On trouve aussi un tre, qualtrovocl; Rome,1017. 19° An({fone
104 ANERIO – ANËUKIN
taeri toneerti per vno, due, tre voci Rome, papeMarcel,compositepar Palcatrina et ta dif.
RoMetti,iitia. – 1 i° librode' responsoriper il «culte de l'exécuter«n quelque»endroitsà six
Natale, a tre, Quattro, eotto voci; Rome, Ro- roix, telle qu'ello était écrite, détermina J. F.
bletti» I61U.– iH»/Abrodelte Manie à7et* s Anerioà la réduirea quatre voix |«>uren frfei-
«oei;Rome,Matotti,MkO&.–lS'Hessade'morU; literi'execution elle fut impriméedunscot ébit,
Rome,i«20. – U* Libro de salmiatre.equat' pourla pramièrerois, en 1 600,a Rome,Kh i 620,
tro met$ Rome, Roblettt,» «m– • i a»A ntiphonx, il on parut unoautre édition avec deux autres
seu sacm cantlones, qux in totius anni $o> messesde Paltttrina et une d'Anerio, tous ce
<sm». VttptTKao Complet, deeantart soient. titre Hem u quatlro voci. le Ire pi Unedel
F" et 3"1*parties; lima, J. B. Roiiletli, Patestrina, cioè Isle con/essor, sine nomine,
Io,-4°,IÛ20.– WHimetacrvd 2, 3 eivoci; ibùi, e rii jmpa Marcelloridolla a quattro da Oiav.
16J0,in-4». – 17»II llbro primode' madrigali Francisco Anerio i « quattro da Giov, Fran-
a ctuque ml; Venise,Gardai», toob. – i&» eexo Anerio e la qnarta delta batlaglia deW
II tibro délit gagliarde inlavolate per sonare isttsso Giov.Fran. Anerio. Con il basso con*
net cevibalo e thtto; Ventes,Vincenil, iûO7,– timo per sonore. In Homaperfaolo Itasotll,
19»il iiàro tecondo de' madrigali a cinque, 1026,ad Mtensadi MicaAntonio Soldi. Il y a
M voci, edvuoeotto voctj Venise,Vineenti, de»éditionsde ce recueildatéesde Rome, 1639,
t408. – 200Zo Recreazionearmonica, tnadri- 16.1b,et d'autresencore.Dans la collectionde
gnli ad vna due voci Venise,Gardane,1611 l'abbé Sanllui, à Rome, ou trouve en partition*
–21" TeatroarmnicospirUuak di madrigali iiianusfrite8quel(|iiesou»ni(;es de FrançoisAnerio,
a dnque, tei, selle e otto voci, composa dat dont2 Messesà 4 vois une messe à 8; une messe
rev. D. francttco Anerioromano, efutli im- à 6 voix, toute «n canons, la Messeà 6 voix In
prtmere da Oras. Grtffi, cant. pont, in Rama, le, Domine,speruvi des Magnificat h 8,et le
par Gk>.BalittaRobletU, 1610. 22».La betla psaumeCantate Domina, à 12.
CloH armonica, Cansoueilee Madrigali a una, ANEUÏUN GWAWDRYDD, barde tire-
due e tre voci,conil àasso continuapersonare; ton du sixièmesiècle, vécut vers 510, prit part à
In Roma,perlucaAnlonioSoldi, îeio, in»i»._ la défensedéscspdréede «a patrie contretes Anglo-
33» OMrlandadi sacreRotea 5 voci; ibid, 1619, Saxons,et fut chefdes Gododinietts,bardesguer-
f o-4».On voitdan»cet ouvrageun dialogueà six riers qui, la harpe ou la uaclie à la nutin, exul-
voix, Intitulé Figliuol prodlgo, et la conver- taientle couragede leurs compatriotespar leurs
sion de saint Paul, à huit voix, où se trouve un cirantsou par leurvaleur. Tantôt(dit M.Kitli-
combat pour les voixet les Instruments, digne « hoff, Tableaude la Littérature dit Kord,
«l'êtreencore admiréaprès deux siècles,dit l'abbé « p. 6S) placés sur un roc solitairequi dominait
Bain). 24»Dialogopastorale a tre voci con « toutela vallée, tantôt mêlésaux combattants,
tUntovolatura di eembalo e del liuto in rame} « quandle dangerréclamaitleur présence,ils re-
Borne,Verovio,leoo. « présentaientla patrie,'encourageantses défiai-
Quelquesmotetsdo Jean-François Anerio ont « scurs et leur payant d'avance avec usure la
été Insérés dans trois collections publiées par deltedela postérité » (Voyez Jones,Musical and
FabioCostantinisousles titressuivant» i"Salnii Poeticalretiens oflhe Wetsh Barda, pages14,
a oltodi dlversleccellenlisslmiaulori; Naples, 16et 17). Aneurln était frerc deGilbas Atbanius,
G.G.Carlino,1616.–2° Varimotettiadue,lre, le phi*ancienhistorienMon. Il était au nombre
gvattro voci, etc.; Borne,Zanetti, 1616. 3» des 363guerrier*quipérirenttous, à l'exception
Akunlmolettlaotto voci, etc.; Rome, 1617. de trois, au combat de Cattracth sur la c<)te
La musiquedu sonnet Dutati Appotlo, il luo orientaleduGorksliire,envoulantt'opposerà l'in-
splendor tia guida, qui se trouve dans la vasiondes Anglo-saxons.Aneurin, un des trois
collectionde FabioPelrossii Sonetli nuovi di bardesqui écliapèrentan massacre, a fait sur cet
Pabio Pelrossi Romano, sopra le ville dl événementun poèmehéroïque intitulé Gododtn,
Frascall, e alM posti in mvsica a clm/ue voci qu'ilchantaitaux sons de sa harpe, danssa vieil»
da diversl eceelùnli musici, ton uno a otto lesse.C'est le plus ancien monument de poésie
in fine} Rome.Roblettl,J8U9,est aussi(l'Anerio. lyriqne bretonnequi soit parvenujusqu'à nous.
Enfin, on peut citerencore Gemmamusicale, Il eatécrit dansl'anciendialecte du Nord appelé
dote ai conlengono madrigali, etc., posli in berniela, et plusieurs passagessont remplisde
muskadalslg. Giov.DonienkoPullûscM,elc; CepoSmerenfermede grandesbeautés.
difficultés.
con alcuni moletll a una vocedi Giov.Fran- On y trouva une odetouchantesur la mortd'un
cescoAnerio; Rome lois. guerrierqui périt dans ce combat.Évans a |m-
la voaue extraordinairequ'obtint la messe du blh1ce morceau,avecune traductionen versun*
AKEURIS AKFOSSI 105
en Il
glais,parGray (Dlttertalto de Bardis, p. es, C9|. prodiguésa son Gelosoin Cimento, 1775,
Aneurfn«'yécrie,pleinde douleur « Trois chWs i-q vit tomber son Ollmpiade l'année suivante.Le*
« et Irol* cent soixantehommes ornes du col- 1 désagrément*qu'il éprouva dans cette clrcons-
« lier d'or marchèrentvers Cattracth. L'ivresse tancele dévidèrentà quitter Home,et c'estiloce
les a perdus; trois seulement survécurent: momentqu'il écrivitpour les principauxthéâtres
« Acron Cynon et moi, que protégeama harpo. de l'Italie. En 1780il vint en France. l'admi-
s Que je suis malheureuxd'avoir vu celte ba- nistration de l'Opérasaisit l'occasion de son sé-
1 taille, et de souffrir vivant les angoisses du | Jourà Paris pourfaire jouer son Inconnue per-
• trépan!Unetriple afflictionpèsesur moi depuis i técufée, qui avait été parodiée par Rochefort
et
a que J'ai assistéa la perte de nos braves et en- | tons le titre de s L'Infante de Zamora,
« tendu leur»derniersgémissements.Anourinet qui fat représentéeen 1781. La musique légère
« la douleursont désormaisinséparables. » de cet opéra ne résista point à l'exécutionlourde
ANFOSSI ( Pascal) né vers l'an 1730dans et monotonedeschanteurs français de cetteépo-
le royaumede Naples,entra tort jcone comme que. On avait donné précédemment au même
élève ail conservatoirede la l'ielà. Il y étudia théâtre des traductionsde plusieurs autresopéras
d'abord le violon;niait son goûtpour la compo- composés parlui, savoir Le Curieux indiscret
sitionlui 01 abandonner son instrument il se mit (août 1778), La Jardinière tupposé$ (novembre
nousla directionde Picclnni,alor«un dea maître* 1778), Le Jaloux d d'épreu0e (1779),et xe Va-
les plus renommésde l'Italie.Le professeur prit rfage par supercherie (septembre «779). Dé.
son éteveenaffection,et lui procura un engage- goûté d'une méthodede chant qui n'était com-
ment, en t"71 ponrlethéâtre délie Damme, poséeque.d'éclats de voix et de cris, Anfossi
à Borne.Déjà il avait donnéà Venise, en 1709, quitta Paris, et se rendit à Londres, où 11était
de la musique du tliéfttm
l'opéra sérieux de CaJo Mario, qui n'avait pas appelécomme directeur
1783.
réussi; il ne fut pu plus heureux son début à Italien. 11remplit ces fonctions jusqu'en
sa
Rome car «onopllra,dontla titre était Visio* L'Allemagneréclamait présence 1Il s'yrendit,
et de Ber-
«art, tomba h platà la premièrereprésmtation. et écrivit pour les théâtres de Prague
Néanmoinsil obtintun autre engagementl'année lin il Trionjo d'Ariana, et il Cavalière per
suivante; et, quoiqu'ilne réussit pas mieux, un amore.
troisièmeessai lui fut accordeponr 177a celte Son retour danssa patrie fut marqué par un
fois sontriomphefutcomplet,et depuisLa Bonne- opéra bouffe intitulé CM cerca troua, qui fut
Fille de Piccinol, jouée treize ans auparavant, représenté à Florenceen 1784. Après avoirécrit
autres villesde l'Italie, il retourna
jamais opéra n'avait excité nn enthousiasme dans plusieurs
semblableà celuique fit naître L'Incognitoper- à Rome en 1787; là il donna quelques ouvrages
le succès luifitoublierses anciennesdisgrâ-
seguilata. Plusieurscausescontribuèrent à pro- dont sa
curer à cet onvragala brillante réputation qu'il ces. Enfin, fatigué>Jnthéâtre il désira pour
dansuno
eut alors; outre son mérite, qui était réel et retraite une placede multre de chapelle
de et il obtint la survivancede
qu'on ne pouvait nier, il eut l'avantage d'être des églises Rome,
représentédans untempsoh tes ennemis de Pic. Casai!ùSaiflt-Jean-dcLatran,aumois<i'aoull701
cinni cherchaientpartout un rival digne de lui Au mois de juillet de l'année suivante il entra
être opposéet qui pût contre-balancerla faveur un possessionde sa place; mais il ne laconserva
sansexempledont ce mattrejouissait. lis exagé- qu'un petit nombred'années car it mourut& la
rèrenttes qualitésdutalentd'Anfossi afinde di- lin do février 1707.
minuerceluide Picclnni. Nonsatisfaitsdu succès La réputation d'anfossi a égalé colle des plus
on ne
qu'ils avaient procuréà l'aateur de L'Incognito, grands maîtres de son temps cependant
lis firent aller aux nues, l'année suivante, son lientnier qu'il ne soit inférieur à Gaiuppi,à Pic-
et l'on ne peut
opéra bouffe de La Finta Glardlniera ou- cinni, à Paisiellopour l'invention,
l'airnaturel
vrage médiocre, tandis que celui de Piccinni, expliquerl'éclatdesessuccès que par
et surtout
composédans le mêmetemps; fut outrageuse. etfacilequi régnaitdansses mélodies
mentsifflé. parcette magie dela coupe italienne qui consiste
il est pénibled'avouerqii'Anfossi se prêta à dansun heureuxretour«lesidées principale' Mais
toutes ces manœuvres, et qu'il paya de la pins lesproduits d'un art ne vivent pas longtempss'il
noire ingratitude celuiqui lui avait facilité l'en* nes'y trouve de la création de là vient que lamu.
trée de la carrièrequ'ilparconrait.Lui-même ne siqued'Anfussia vieilli plus vite que celle de ses
tarda point à apprendreà tes dépens qu'il faut émules.Grand nombrede morceauxde Buranello,
se méfierde l'humeurcapricieusedes Romains; de Piccinni, de Saccliiniet de Paisiello seraient
car, après les applaudissements qui furent encore entendus aujourd'huiavec plaisir il en est peu
100 ANFOSSI ANCELET
Sopra la vUa le opère ci il tapere di ûuklo lité supérieure à ceux des mêmes animaux
il'Aresso, rtstauraiore della sclema e dell' plus Jeunes ou plu» vieux et nourris dans le»
arlemusica; Paris iftl I ln-8° de 222 pages. plaint». Il employaitconstammentplusieurs per-
ilien que rempli de divagations et écrit d'un sonnea pour chercher des Intestins choisis et
«tylepédantesque,cet ouvrage se recommande avnit plus de cent ouvrierssons m» ordres pour
par un travail consciencieuxet par la bonnefoi la fabricationdes cordes. Le*meilleursouvrier»
«lel'auteur, il est divisé en quatre chapitres.Le étaienttirés par lui'l'une petiteville dol'Abnizze,
premier a pour objet d'éclaircir toutes les ques- nomméeSald. Angelucciavait formeunesociété
tions relatives à la personne de Gui d'Aresuo pour l'augmentation data fabrique; mais elle
c'est le meilleur.L'auteurde ce dictionnaire avait fut decourte durée pare qu'il «Vlevaun procès
fait, en 1809 et l»10, des travaux assez éten- entre les co4uoM, lequel donna lieu pin.
dus sur le même sujet Fayolle, qui préparait sieursécritsasses curieux sur la fabricationdes
alors lo Dictionnaire historiquedes musicien» cordesde boyaux. On trouve des détail»intéres-
qu'il a publié avec Choron, lui fit de vives santssurce procèsdansles Nouvelles d'Italie, de
.nstances pour qu'il lui cédât tous ces maté- Volkmann, t Vllf, p. 208, et dans la Gatelte
riaux, dont ii ne lit pourtant aucun usage après musicale de Spire, année 1780.
qu'ils rurent passés en sa possession. Depuis ANUELY (Louis),acteur et compositeur de
lors, ils sesont «"garésj peut-êtreesl-il permis musiquede vaudevilles,naquit à Berlin, vers
de croirequ'ils sont tombésentreles mainsd'An- 1*83,et mourut dans cette villeen 1836.Après
geloni et qu'ils ne lui ont pasété Inutiles. avoirété attaché au théâtre allemanddo Pétera.
Le seeond chapitre de «onlivre contient l'a* bourg, il fut rappelé à Berlin, en 1824,pour oc-
nalysedes ouvrages de Guiet l'examende quel- cuperlaplaeedorégisseurdn théâtre de Koonig-
qucS'Unsdes manuscrits qui nous en restent; le stadt.Il a écritun grand nombre de vaudevilles,
troisième, la discussion des opinions diverses parmilesquelsotf remarque La Fiancée de Po-
sur futilité do la réforme opérée par ce moine, méranie, Douvres et Calais, La laitière de
et sur les inventions qui lui appartiennent; le Walding, les Sept tïUes en un(forme, etc.
quatrièmetraite de sonsavoir. Angeloni n'avait Les mélodiesfaciles et naturelles de ces petits
pas une connaissance suffisantede la musique ouvragesont eu un succès populairedans leur
pour traiter des questions si délicates, éeueilde nouveauté.
la plupartdes écrivains qui s'en sont occupés. ANGER (Louis), pianiste, organiste et
Pour être en état de comprendre bien les ou- compositeur,est né le 5 septembre 1813, à An-
vrages de Gui d'Arezzo, il faut posséder a fond dreasberg,dansle Hanovre.Douéd'Iieureusesdis-
la connaissancedota musique, de son histoire, positionspour ta musique il étudia cet art dès
et avoirlu tout ce qu'on a écrit avant et après son enfance,ety fitde rapidesprogrès. A l'âge de
lui. Angeloniest saisi d'une admiration sans vingtans il se rendit à Weimar, où II reçut des
bornes pour l'hommedont il écrit la vie; et, sur leçonsde piano de Hiimmei,et devint élève de
la fui de traditions mensongères, n lui accorde Toepferpour l'orgue et le piano.En 1836 11s'é-
une multitude d'inventions auxquelles Gui n'a tablit à Leipsick,et s'y livra à l'enseignement
jamais songé. Lelivre est terminépar denx let- du piano jusqu'en 1842 où Il obtint la place
tres de Gui, déjà publiées par Baronius, par d'organiste de l'église Sainl-Jea» à Lunebourg.
Mabillon,par l'abbéGerbertet autres, mais avec Trois ans après on le retrouveà Hambourg, ou
qnelquescorrections, du telle d'après les ma- Il jouaitdans les çoncerts d'abonnement.On n'a
nuscrits de la bibliothèque Impériale. Angeloni publiéqu'un petit nombre de ses compositions;
a fait aussi paraître à Paris plusieurs autres ses premièresœuvres sont 1»six piècesmélodi-
ouvragesqui n'out point de rapport avecla mu- ques pourle piano, «p. 1; Leipsick Hofmeister.
aique, et qui eurent peu de succès. – i*Sto£ietferavecagcompagnementde piano,
ANGEXUCC1 (AROsto),fabricantdecordes op.3 Leipsick,Whtstling.– 3« Grandesvaria-
de boynnx naquità Naples,au commencementdn tions pourpiano, op. 3; Lelpsick,Hofmeister.
dix-huitièmesiècle, et mourutdanscette ville,en 4° Ouverturede concertà grandorchestre, en ut
1765.Il contribaa beaucoup a perfectionner les mineur; Leipsick,Wuistiing.– 6° diversespièces
produits de ce genre d'industrie, dans lequel les pour piano. –6» quatre Lieder pour mezso so-
Napolitainsont conservéune supériorité incon- prano avec piano,op. 2?.
testable, particulièrementpour les chanterelles. ANGEHUEYER ( Jëas-Ichace) né à
Ce fut Angetucciqui découvrit qae les moutons Blldin,dans la Bohême,vers la Ondu dix-sep-
de sept en huit mois élevés et nourris sur les tième siècle,était un des plus habilesviolonistes
montagnes, fournissent des boyaux d'une qua- de la cbapelle Impériale,dans les années 1723à
ANGKIlHKYh» – ANtiRISAM 1C9
On a de lui plusieurs cnuufftosde violon. (iaUnrnm,seimo de puce, sermo de musica
1727.
qui «ontresté»en manuscrit, et qui portent pour el saltatione ex luciano, etc., i'arb lilH,
cûuscription Authore Johanne tgnatio Anger- in-4°.
nwyer, BohemoBildlnenti. 11y a lieu de croire ANGLEBERT ( Jeak-Kcmhyd' ), claveci-
qu'Angermeyerétait frire ou du moins parent niste de la chambre de Louis XIV, a publMil
de Jean-AdalbertAngermeyer,peintre célèbre, Paris, en t6a9, un ouvrageintitulé Pièces de
né comme luia Bildin. Il fut un des violoniste* clavecin, avec la manière de les jour, divers
de l'orchestre qui, en 1723, exécuta à Prague ses chacunea, ouvertures, et autres airs de
monsieur de Lully mis sur cet instrument,
l'opéra de Fux, Costansa e Forlezza, au cou.
ronnementde l'empereurCharlesVI. quelques fugues pour d'orgue,et la principes
ANGERSTEIN (Jsan-Chabi.es), prédica- de l'accompagnement, Livre premier. Dans
teur à Bretkow,près de Stendal, vers 1788, fut la préface,il annonçait un second Uvrede ces
ne crois pas qu'il ait pare. Le style
auparavant organiste à Stendal. Il a écrit plu- pièces je
sieurs compositionspour le clavecin, qui sont de d'Augleberta moins de grâce que celui de
restées en manuscrit.Comme écrivaindidactk ChambonnieresIvoy. ce nom); maissa musique
est écrite avec beaucoupde pureté et de «avoir.
que, il est connupar un ouvrageintitulé i Théo-j
se surtout dami les
reltsch-prahtische Antveisitng,Choralgesœngej Ces qualités font remarquer
nlcht nur richtig, sondern aueh scham «pie-) fugues et dans un contrepointà quatre parties
len tu lernen (Instruction théorico-praliqiie pour l'orgue, qui suivent les pièces de clave-
pour apprendreà jouer le chant choral, etc.) cin les meilleure organistes allemandset Un-
Stendal, I80O,in-8«,avecun cahier d'exemples. liens, contemporainsde d'Anglebert,auraient pu
Cest un fort bon ouvrage, utile a tous les or- se faire honneur de ces morceaux.Longtemps
on a cru que.Corelliavait été le premiercompo-
ganistes des «élisesprotestantes.
ANGI0L1NI (Jean-Frédéric), composi- siteur qui eut varié Les Folies d'Espagne; et
teur de musiqueinstrumentale,né à Sienne, a racine quelquespersonnesont dit qu'il était fau-
dea pièces de
pâméquelquetemps à Berlin, vers 1787, et y a teur de cet air; mais le recueil
ce
publié quelques-unsde ses ouvragea. De là il d'Anglebertcontient vingt-deuxvariationssur
s'est renda à Pétersbourg, en 1701.En t797, il même thème, et la Polio de Corellln'a été pu-
est revenu en Allemagne,et s'est fixé f»Bruns- bliée que dans lVnuvre &°,dont ia première
wick.Il vivaitencoreen 1811.Ses ouvragesim- édition parnten 1700.Un beauportrait ded'An-
primés sont 1° Sonata par cembaloconflauto, glebert, peint par Mignardet gravépar.Vermeu-
–a8 Variasionitoprailduetlo: face earo tnio len, est en tête du livre'de ce musicien.
ANtiLEDI (.).
sposo, mU' op. Cosa rara,per cembalo,– UDumolhèqneimnériak,
3° Trois sonatesfaciles pour la harpe, avec à Paris, possède enmtmoscritdes ioceates pour
de la compositionde cet auteur, sur
flûte ad Nfr.;Berlin,1792.– 4»Sonata seconda l'orgue,
on n'a d'ailleurs aucuna renseignements.
per cembalo,conflauto; Berlin, 1794.– 6°Ste lequel
variation* faciles pour la harpe ou piano. ANGLERIA (Camille), moinefranciscain,
et
/orfc; Brunswick,1797.– 6°Arie uus don Son. né à Crémone, fut élève de ClaudeMerulo
tagaki»de zichsage es' doch immer (air de mourut en 1630.Il a publié Regoledel con-
l'enfant du dimanche) (I), avec variations tnappunto, et delta musicale composisione,
in-4<>.C'est un ouvragemédiocre
pour harpe on piano; Brunswick,1797. On a Milan, 1622,
imprimé à Londres, en 1788, Six dttos pour dont la rareté fait tout le mérite.
deux flûtes1 ou violons, sous le nom d'An- ANGLESI (Dominique),musicienauservice
du cardinalJean-Charles de Toscane,a com-
giollui.
ANGLEBERME (Jean-Pierre n1), né à posé la musique d'un opéra intituléLa Serva
Orléans, vers 1470, lecteur et professeur de nobile, qui tut représenté à Florence,en 1629.
droit à l'universitéd'Origan»,et ensuiteconseiller On connaît aussi de la compositionde cet ar-
au sénat de Milan,est mort dans cette ville, en tlate Ubro primo d'Ârie. Fireme, landini,
1635, in-4o.
1&2I par suite de l'explosiond'un magasin à
ANGRISANI (CbabumO,chanteur italien,
poudre. Ona de lui Borna, seu philosophas,
né à Reggio, vers 1700, se fit entendresur plu-
qui de dlvlna humanaque justttla disserit el
de ipm q'uoqueju>is clvllis scientla. Sermo sieurs théâtres d'Italie, et se rendit ensuite a
de Fortuna ln Plutarchum, ubt de forluna Vienne, où il a publié 1»Selnotlurni a tre
voci, soprano, tenore e basso, coll' accom-
di 1798.– a" Sel
(0 Expiationallemande l'Enfantt&Ude pagnamento cembalo,Vienne,
qui «igftKlc
ht rortUM. notlurni, etc., op. 2; Vienne, t799.
110 ANGSTENBERGER– ANIMUCGIA
ANGSTENBERGER (Miciiki.),né à Reich- 3°, Il primo iibra de' maiMgati a qua'iro,
stndt, en Bohême, le 2 janvier 1717, fut dans einque e te» tort; Venise, G«rdanc, 1587.
son enfance un très-bon contraltiste du chcmir 4" Canttcum B. Marte Virginlsa Jo. Anime-
de l'église des Chevaliersde la Croix (Kreut- cia urbls nom* basilic* S. Pétri maglslro ad
lierrniirclia ), à Prague. II avait beaucoup d'ap- omnes modo» Jaclnm-, Borna, apud hœredr*
titude pour tes sciences, particulièrement pour Vateril et Aloysii Dorkorum, 1508, in-fol.
In musique, et fi se serait distingua dans cet – 50Il seconde libro delle laudi ove ai con.
art s'il ne l'eût négligé pour remplir l««devoirs tengono molelli, salml, ed allrl volgarl e
de son élat. En 1738Il était entré dans l'ordre latini fatli per P oratorio di S. Girolamo,
des Chevaliersde la Croix,, et il prononça se» montre quM dimoravaS. Filippo, c VAni-
toux la I" janvier 1743. Ensuiteil fat pendant muccia era il maestro di cappella; Roms, per
treize années chapelain à Carlsbad, puis doyen gli eredi dol illado, 1670;on voit par ce titre
de la même ville- pendant one autres années. avait été mettre de chapelle de
qu'Animnccia
En 1708, il passa à l'églisede Saint-Charles, 6 l'oratoire avant de passer au Vatican, c'est-à-
Vienne,en qualité de Commandeur, et remplit dire antérieurementà 1 555.–6»Credo Domlni-
les fondions de cette placejusqu'en 1780, épo- cala quatuor vocum;Roma,presso gli eredi di
que de sa mort. Angslenbergerécrivit dans sa Yaterloe Lulgl Dorleo, 1587. – 7° Magnificat
jeunessebeaucoup de musique d'église, dans le ad omnes modos, liber secundus; Hom.v,
style de Lotti; elle est restée en manuscrit. apud hare.de* Vateril et Aloysii Voricorum,
ANIUUCCIA (Jmr), né a Florence an 1568, fn-4. Cm Magnificat sont au nombre
commencementdu seizième siècle, ou à la fin de 10. Le P. Martini a inséré dans son Essai
du quinzième, fat un des plus anciens maîtres fondamentalrie contrepointfugué (t I, p. 12»)
•te l'ÉcoleItalienne dont les compositionsse fi- un Agmis Del, a six voix,de la messe Gaudea
rent remarquer par une harmonie plus nourrie, in Cœtls, et un autre Agnus (p. 181) de ta
un dessin de voix plus élégant et un caractère mes«e ad Cœnam agnl providl, tous doux
mélodique mieux adapté anx paroles que les extraits du Recueilde mft*» d'Ànimuccin, cité
productionsdes mattra flamands.Dana sa jeu. et -dessus. Le mattre.de chapelle lieichardt
nesse, Il se lia d'amitié' avec saint Philippe de possédaitdeui messesnuuuucritosde ce com-
Nérl, mil fonda la Congrégationde l'Oratoire en positeur l'une pour deux soprani, alto, té-
1540,» Rome, et à qui l'on attribue communé- nor et basse; l'autre pour deux soprani, alto
mentl'inventiondu dramesacré auquel on donne et baryton • ellesétalent vraisemblablementti-
ta nomd'oratorio. Animucclaétait devenu le pé- du même recueil. Il parait qu'Animuçclaa
nitent de t
Philippe il composa ses laudi ou composédes messe»,dea hymnes et des motets
Itymnesa plusieurs parties, qui! attoH chanter postérieurementaux publicationsqui viennent
chaque jour avec ses amis a l'oratoire, après le d'êtres citées,et que ces ouvragessont restt's en
sermon, et ces laudi devinrentl'origine de l'o- manuscritdans la chapelle du Vatican; car on
ratorio proprement dit. Aumoisdo janvier 1555, lit dans un Ctntuale manuscrit de la monte
il rut nommémattre de fa chapelle du Vatican s chapelle, l'ordre suivant, signépar le chanoine
il en remplit les fonctionsjusqu'à la fin de mars Cencl,ctdatédn 23décembre1508 (yog. nain),
1571, époque où il cessa de vivre. Poccianti Mm. stor. erit. della vlla e délie op. dl
{Catat. Script. Florent., p. 101) a placé Glov. Pierl. da Patestrina, t. Il, p. 104,
l'époquede sa mort en 1560; maisc'est une er- no 632) n. Mo. VIcenzoRago pagherele a
reur s car Pierre-Louis de Palestrina succéda Mo. Giovanni Animuccla, maestro del can.
immédiatementà Aninraccia dans la place de tari della cappella, scudi venliclnque di nio-
mattre de la cliapelle du Vatican au mois d'a- nela, i quall sonoperla/atlca e spesa c/ie egll
vril 1571,comme on le voit par les archives de ha /alto in compare, e scrlvere, ç fare sert-
cette chapelle, et par la notice manuscrite des vere asuespese Flnfrascrlttl innl, motet H, e
contrapuntisteset des compositeurs de musique messe,che dl nuouo per noth-a commissions
par JosephOctavePitoni. ECUnA COHWSTO NELTOESCÎTE ANNO, le qiwU
On a publiéde ses compositions1 1° II primo erano neeessarle in cappella e che sono se-
UbroM madrigall atre vod, con alcuni ma~ condo la forma del conclllo dl Trento, e
tetli, e madrigali spiriluali; Rome, per il Do. delCoffliio nova, che iow Ufarà boni alll
rko, 1565. – 20JOannis Anlmvcclx maglstrl coati vostrl. Notadelle composiziuni Ûinno
capeltas tacro saneta baslUcm Vatican» Mis- Auresad noslrns,per la Qnadragesima; V inno
sarum «tri; Romx, apud hxredes Valerll et delta Transfigurations; Clnqtte Innl delle
Alot/sUDoiicontmfralrum Brlxlensium, 1507. Ferles V Inno Exultet cu-Iiimin tono ffatalls;
1
AMIMUGCIA– ANNA |i| 1
V inno Deo»tuoriimmilitum,in tonout tupra Gardanedans son recueil de iM; dans la col-
iHnno Salvetenom martynun, in tono ut su- lectionde motets imprimée a Venise,en 1508,
pra; }Vn nuntettùa qualtro voci,per la vigilia i on en trouveund'Animucciaenfin AntoineBarré
di Natale quando passa U Papa Vnmoletto a publié à Milan, en 1588, un recueilde mo-
a Cinque,Puernatusest nobis,per il giorno del tels qui contient quelques pièces du memo
capo étonnai On motetlo a sH per la mat- maître; ce recueil a pour litre Libtr Musa-
llna d'ogni santi per qwndo passa il Papa; mm cum quatuor vooibut, seu saura can.
UnmoleUoaquattro, xtus in a\lam,per quando tiones quas vulgo motetla appâtant.
passa il Papa; Un inno, Exulteteœlum laudi- ANJOS (DiOKisiodos), compositeur,har-
b«s, in tono ordinarïo; (/ntono.isteConfegtor, piste et virtuosesur la viola da gambe, naquit
in tono ut supra} L'innoJean corona vlrginurn à Lisbonne,et entra en 1050dans l'ordretien
in tono ut supra} L'inno Ave mariaStella;Vna Hiéronymites,ail monastèredeBelcm.Ily mourut
messa a einque delta Madonna Due messea le 19 janvier 1700.U a laisséen manuscritles
quattro della Madonna, Di casa U 23 di dé- ouvragessuivante de sa composition:i°«ej/w«-
cembre1568. Gatparcincius Canonicuset ma- sorios para todas /estas da primeira classe.
(lister cappella. La rapidité prodigieusequ'A- –2° Ptalmos de vesperas e Magnificat;Di-
nimucclaavaitmise6 composertous le»ouvrages versas Mlssas, Vilhancicos et Molettes.Ma-
énumérésdan*cettenote'a de quoi frapper d'é. euado (HibUoth. Lusit.,t. l,p. 704)dit queces
tonnemat; car tout cela a dn êlre fait en cinq compositionsexistentdans le couventdeUelem.
mois,puisquece lapsde temps s'était seulement ANKERTS (guwun 0'). vog. Dakiu»ts.
écoulédepuis la bulledonnée par le |>apePieV ANMER (.), musicien anglaiset com-
pour la réformedu bréviaire et de l'officeen positeur, éprouva pendant la durée du protec-
exécution du décretdu concile de Trente, jus- torat les effets de la persdeutiondont les arts
qu'à la date de la note qu'on vient de lire. La avaientété l'objet,et vécut dansla retraite main,
féconditéa toujours «té une qualité distinctive à la restauration, il revint à la cour,et fut du
dea compositeursitaitena. nombre des musicien»qui composèrentia cha-
ANIMUCCIA (Paul), Prère da précé- pelle de Charles II avec Tucker, Henri Lswes,
dent, fut un des plu» habiles contrapuntistes Henri Purcell HumpUrev, Blowet Wlse, Les
dit sebième siècle. Pltoniaffirme dans sa no- compositions d*Anmeraoat restéesen manus-
tice manuscritedes contrapuntiates et des com. crit»
positeurs, que ce musicienfut mattre de cha- ANNA (François), indiqué dans les an.
pelle de SalnWeon de Latran depuis 1&50 ciensrecueilsde musique sous le nomde Fran-
jusqu'en1556 et qu'il succédaà Rubfno.Il y a clscus venelus organista, était né a Venise,
erreordanscetteassertation;carlemaltrede cette suivant cette indication, et remplissait,à la tin
chapelle, en 1552, était Bernard Luppacliiuo, du quinzièmesiècleet dans les premièresannées
quieut poursDCcesseur, en 1655, Pierre Louis du seizième, les fonctionad'organisted'unedes
de Palestrlna.Animitcciane tut mettre à Saint» églisesde sa vllie natale. Cet artiste a compose
Jeande Latranquedepuisle moisde janvier 1S50 des chansons italiennes originales, appelées
jusqu'en 1652.Le mêmeauteur met en doute Frottâtes, dont quelques-unesont été insérées
que Paul Animucciaaitété frère de Jean mais dans les »«, 31", 4" 6™ et 8™livresdm
Poccianti, qui était contemporainde cesdeux piècesde ce nom publiéespar OctavePetrucci
musiciens dit positivementdana son catalogue de Fossombrone, depuis 1503jusqu'en 1608,
desécrivainsflorentins,qu'ilsétaientfrères Pau- ainsi que dans le recueil qui a pourtitre Te-
lus Animucctalaudatissiml Joannis jrater, nor et contrabassi intabutati col soprano
musieus vtnuHissimus, madrigales et motet. in Canto figtirato per cantar e sonar col
tos mira suavllate refirtos posterls tvanml- lauto, libro primo, francisa Mossinensls
sit: (Cotai, serlp. Florent, p. 143.) Le mime opus, impriméVenise par OctavePetrucci,
auteurdit que Paul Animucciamourut en I5G3, en 1509 petit in-4° obi. On trouve aussiune
On trouvedans le cataloguede la bibliothèque lamentationà quatre voixdumême artiste dansle
musicalede Jean IV, roi de Portugal, l'lndi« premier livre, intitulé LamentationuiisJere-
cation d'un recueilde madrigaux de ce mu- mie prophète, liber prima. Impriméà Venise,
sicien, sous ce titre 11Desiderio, madrtgati en 1506 parle mêmePetnicci. Lenomde Fran-
a cinque, lib. 2. Un do se» madrigaux a été çois Anna est rarement écrit tel qu'il doitêtre
inséré parmiceux deRolandde Lassns, publiée dans cesanciennespublications souventl'artiste
a Venisepar Gardane,en 156» un autre ma- est désigné de ces diverses manières F. V.
drigalde sa compositiona éld placépar le même (Frandscus l'ene/t»);FRAN. ORGA.YENK-
112 ANNA
– ANSAtDI
TUS; FRAN. VKNE. 0R6A. FRANCISCO» musique et dans son Fronimo. Il n'était âgé
VENETUSORO. que de vingt-cinqans lorsqu'on lui accorda In
ANNE-AMALIE, princesse de Prusse, | place d'organirte du second orgue de l'église
wiuir de Frédéric H, naquit le9 novembre 1733. j Suint-Marcdo Venise, le 29 novembre1653. il
Élèvede Klrnberger, directeur de sa musique mourut vraisemblablementdans l'année iSào
elle acquit assez d'habiletépour composersur la il
j car eut pour successeur André Gabriel*“ le
cnntntede Ramier, La Mort de Jésus, une mu- 30 septembrede celte année.Il résulte du rap-
siquo qui, dit-on, disputa le prix à celle de prochement de ces dales qu'Annibal n'était
Graun. Kirnberger en a instlréun chœur dans âjé que d'environ trente ans lorsqu'il cessa
son art de la compositionpure ( Kunst de»rei. j de vivre t circonstancequi donne l'explication
non Salses Ce morceau est écri6 d'un slyle du petit nombrod'ouvragesqu'il a produit*.On
mule et nerveux et l'on y trouve plua do con- a de lui 1»Liber prlmus nwtetlorum
quinque
naissance des divers artifices du contrepoint elsexvocum; VeniseIS7S d'aulres éditionsde
qu'il n'est donné ordinairement a une femme cet œuvreont été publiéesantérieurementà Ve-
d'en posséder. Untrio pour le violon placé dans nise, en 1667, et« AntoineGar.luno, in^°. –
te mêmeouvrage, prouveson talent dans la coin- VCanttones quatuor vocum;Venise, U92.–
position Instrumentale. A ces connaissance* iaMa&riyaUacinque vocl, ibid, 1683.Il est
elle joignait, surtout dans sa jeunesse, une lia- vraisemblableque ce sont des réimpressions«l'é-
biletô rare sur le clavecin. Cette princesseest ditions, plus anciennes.On connaît aussi quel-
morte à Berlin, le 30mars 1787. Elle avait ras-I- ques madrigaux d'Annibal de Padoue, avec
sembléune bibliothèquede musique qui conte- d'autres da CyprienRoreet de quelques autres
nait les ouvrages manuscritset imprimésles plus auteurs, dans un recueilintitulé DIAnnibale
rares, tant dans la tln'orie et l'histoire que dan» yadm>am,et di Bore Cipriano, Ilodrigail a
la pratique. On y remarquesurtout la collection quattro voci, insieme di altri ecceltenli au.
complète dm œuvres de J. S. Bach, de Hm- Ihorl nuovamenle con nvova gionta rittam-
del, des anciens maîtres de l'école allemande, pati. Venesia, oppressa li flgliuoli d'Antonio
tels que L, Hasler J. Kuhnau, D. Vetter, Gardano, 1575, in-4». Enfin deuv messes de
HomMus, Agricola, etc., et les onvrages des la compositionde cet artiste se trouvent dansun
grands organistesD. Baxtehude, ,V. Bruns et recueilqui a pour titre Ciprlani de Rore,
J. C. F. Fischer. AnnfbatlsPataviniet Orlandi liber Mlssarum
ANNE-AMALIE, femmedu duc Chartes quatuor, quinque, et ses vocum; VenetiU,
de Saxe-Weimar, filledu duc Charles de Bruns- apudAnt. Gardanum, 1M0, In4«.
wick, naquit à Brunswickle 24 octobre 1739. ANNUNCIACAM ( Fn.vNçois-GAmuE.. d' ),
Douée des pilla heureuses dispositionspour la cordelierdu grand couvent de Lisbonne, néest
musique, elle se livra avec ardeur à l'étude de 1079,a publié un traité de plain-clwntsous eu
cet art, d'abord sous la direction-de Fleisclier, titre Arle de Canto chao, re.wm.ida para o
et ensuite sous celle de Wolff, maître de cha- uso dos rtligiasos Franclscanos observantes
pelle à Weimar, qui lui enseignala composition. da Santa Provincia de Portugal; Lisbonne,
Son travailassidu ta mit bientôten état d'écrire 1735, in-4*
un oratorio qlll fut exécuté par la ,chapelledu ANOttA (Joseph ), deVeniso,a composéla
duc de Weimar, en 1758, et d'un peUt opéra musiqued'un opéra intitulé Don Saveiio, qui
intitulé Erwin und Elmire, représenté en1776, fut représentédans sa patrie, en 1744.Les par*
et dont Lenz a fait l'élogedans le Mercurealle- ticularitésde la vie de ce musiciensont incon-
mand (mai1776 p. 197). Cest aufgoat éclairé nues.
de cette princesseque le théâtre do Weimar Mt ANSALDI(Casto-Innocentk), dominicain,
redevable de la splendeur où il parvint vers né à Plaisancele 7 mai 1710, lit ses études
1770 et de l'exécutionparfaite qu'on y remar- <étiezles jésuites, et devint an hellénistehabile.
qnatt. Elleest morte à Weimarle 12 avril 1807, 1En 17Ô0,il fut nommé professeuri l'université
ANNE-DEN-TEX '( ConmnxE). Vogea <le Ferrare. Dansson enfance,il courutun trôs-
Tex.. (granddanger sa mère étantallée aveclui en pè-
A9HVIBALE, surnommé Patavima ou Ierinagea Lodignaito,on venaitdeniettreles ehe-
Jtodtmno, parcequ'il était né à Padoue, fut irauxà4avoiturepour retournerà Plaisancejroais
un des pidsgrands organistesdu seizièmesiècle, 1esrAnesn'étaicnt pointencoreattachées.Ansaldi
et en même temps le plus habilejoueur de luth saisil le momentoù sa mère et le cocherétaient
et de clavecinde son époque.VincentGaliléoen éJoignespour monter sur le siï'ge et chasser les
lait un pompeuxéloge dans son dialoguesur la cthevaiis,qui s'enfuirent Atravers les cliampset
ANSALDI ANSCHUTZ fia
jetèrent l'enfant dans une prairie, où lieiirens*. reflétions aur le clavecin {Btum übrr dm
ment H ne «e lit aucun mal. Au nombrede «es und Pian»- forte).).
ouvrages «e trouva le suivant De foretui Hlauier ANSCflCTZ (KiwEST<tatuiu»r-SjkuMON), ),
Judxorum Buceina Commentarius Brixi», docteur en
philosophie, professeur de récole
1745,fa-4°.C'est un fort bon livre, où la ma. bourgeoise et organiste à la nouvelle
église de
«ère est traitée à fond. LengletDufrennoy,qui Leipsick,est né en (800 à
Lauter,près de San).
prétend (Méthode pour étudier l'histoire, Il est auteur d'un traité de
t. X, p. «I ) qu'il y a dans cet ouvrage plus ( musique vocale
Schulgemngbuch) qui a été publiéà Leipsiek,
d'éruditionque de Justesse et de raisonnement» en trois
parties in-8<>. On a aussi d'ErnestAns-
ne t'avait pas lu. chute un reeuetl de chansons allemandes,
ANSALM (ftuKçou), n6 à VereoSI, ea «uvre I", qui a paru à
LeipsJekea 18». Lieux
1786, est élève de Pietro Sassi, son oncle, qui autres auitea de ces chansons ont
en a fait nn habile violoniste.Ayant été nommé années paru quelques
plus tard.
directeurde la chapelledu roi de Portugal, il ANSCHÙTZ (Joecra-ANimé), procureur
est passéavec la cour &Rio-Janeiro, où il ré.
général à Coblence,est né dans cette ville le
sidemaintenant,tt a composéplusieurs concerto 16 mars 1773.Son
père était administrateurdes
de violon,qui sont restésen manuscrit. archives sous te gouvernement électoral de
ANSALONE (Jxoitnae) compositeur na- Trêves, et son aïeul avait été orpaiate et di-
politain,maîtrede chapellede l'égliseroyale de recteur de laehapelle prince électeur. Doué
du
Monte-Olivetoet professeurdu conservatoirede d'une heureuse organisationpour la musique,
La Pietà de' TurchM, à Naples,vécut dansla AnscbubsOtde
rapidea progrèadans l'étude de
première moitiédu dix-septièmesiècle. Oncon- cet art, sous la direction de son grand-père.A
naît de sa composition :Safmi de1Vespeiïaquat- l'âge de dix ans, il fit avec son pèreun voyageà
tro rœi, conun Laudatepueri alla veneziana,
Mayencf,et eut l'honneur déjouer du pianode-
op. 3, Naples,OttavioBeltramo,J6SS, in-4V/ vantl'électeur,qu'il étonnapar son hablleléelpar
ANSANI ooANZANl (GiovASMto'ftSà son aplombdansla lecture de la
musiqueà pre-
Romevers le milieudu dl» neptlèmoetfole, fut mière vue.En 1788son
père l'envoyaà Mayence
un des meUteuraténors de l'Italie, et non un pour suivreleacoururiedroit à l'université.
y Il y
sopranUte, commeon le dit dans te Dictionnaire resta jusqu'à la flnde 1790 mais à cetteépoque,
des Musiciensde 1810.En 1770, il passa en Da- te payaayant été envahi
par les arméesfran-
nemark, où il se lit entendre avec succès. En çaises, Anscliubet son père suivirentle prince
178S11clienteà Londres,et en 1784à Florence. électeur a Augsbourg.Ho y restèrent
jusqu'en
Apièsavoir paru sur les Ulé&iresprincipauxde 1797,et pendantcet exil Joseph-Andréacheva de
l'Italie, il se retira à Naplesà l'âge de près de développerses facultésmusicales.Sa premier*
cinquanteana, et s'y livraà renseignement du ouvrages lurentpubliés a Augsbourg,chetGonv
chant.Il vivaitencoreen 181j. Les qoalltés par hart. De retour à Coblence, il y fut
employé
lesquellesce chanteur sa distinguait dit Gorva- dans la magistrature; mais en même temps il
sont( A«ow» Teoria dl mutica, p. 86), quil'a- fit de grands efforts pour relever dans cette
vait entendu plusieurs lois, étaient une sûreté ville la situation de la
musique,que les roait*
d'intonationfort rare', une grande puissance de la guerre avaient fait négliger. Il rfouit ce
d'expression,et la plus belle méthodede citant, qui restait des anciens membres de la chapelle,
soit tous lerapport de la mise de voix, soit sous et en forma un institut dans
lequella jeun<«
celui de la vocalisation.Ansanls'est aussi dis- gens des deux sexe»
reçurent une éducation
tiugué comme compositeur de musique de musicale. Par ses sollicitations, AoseltOIxob-
chambre, et l'on a de lui plusieurs morceaux tint que le gouvernement prit cette institution
de très-bon style, entre autres des duos et des sous sa protection, et lui accordâtdea subside*.
trios poursopranoet ténor avecbasse continue.
Oerber dit ( SeuesLex.) qu'on a représentéà et chaqueannéeles progrès devinrent plus sen-
Florence,en 1791, un opéra de sa composition sibles dana l'exécution des awvres instrumen-
intitulé: la Vengeancede Mlnos. tales et vocales.AnsclKMsa continué pendant
ANSCHÙTZ (Sal..Jba!<-Geohces), pas- longtemps d'être l'âme active de ses progrès.
teur &Péterwiti, près de Schweidnitz, dans la Les compositionspubliées de cet ainatnur sélé
Silësle, naquit le as février 1743, fut nommé sont celles-ci 1° Six chanson» allemandes
pasteuren t773, et mourut le 28 février t807. (Seehs deulshe Lleder); Bonn Slmrock. –
Il a inséréquelquesarticlessur la musique dans 1° Trois chansons allemandeset une
française
tes journauxde la SOésie,particulièrementdes Wd – 3° Deux airs italiens et allemandspour
BIOGR. tNIV.DM MUSICIENS. – T. I. 8
*M AN9CHUTZ ANSELMEDE PARME
la vois d'alto;lbid. 4"DosBlûmttln Wm- j v*rs le milieudu quinzième siècle, n'a pu élr«
dersehœn(LajoliepetiteFleur);ibid 6«Qua- l'Anselmedont parle Zacconi, puisque celui-ci
tre chansonsallemandesibid. 6»Rhapsodi-[ vécut dans le mêmetemps qu'Hubert Waelraot,
sefie Gesange,Vertuckettur mutikaUsehm c'est-à-dire vers le milieu dn seizièmealèele.
Déclamation,op,8}Aug»bourg,Gombart.– Tousles doutes qui s'élevaient sur cet écrivain
70Trois chants,parolesde Gœtli«;Leipsick, sont maintenantdissipéspar la découverte que
BnttkoptetHBrteL–8» WerkauftUebetgOi- l'abbé Pierre Mantichelli, bibliothécaire de la
ter, de Gœtne,BomnSirarock–90 ValaesàneufbibliothèqueAmbroieienne,a faite, en 1824,du
partiespour l'orchestre,livres 1", a* et 3*; manuscritde son ouvrage De Harmonia Dia-
Bonn,Simrwfc.– 10*Idem, à dix parties,II* logi. Les circonstancesqui donnèrent lieu à
•neA* ibid.– ti» Marchedes francs-maçon» en cette découverte sont assez curieuses. Un de»
harmonie,à treizepactes,en partition;ibid. – amis du savant bibliotbécaire,étant entré dans
12"La Muselleà* Ninavariée pourle piano; liaboutiqued'un épicier,remarqua que le mar-
Leipsicb,Breitkopf et Hœrtel.– 130Huitalleman-chand, pourenvelopperce qu'il venaitd'acheter,
des pour le piano,livre1"; Augsbourg, Gom- déchirait une page d'un livre in-folio dont la
bart.– M»Vabespourle piano,Uvre» 2»et 3», couverture était déjà arrachée Imaginant que
Bonn Simrock.–la» Jdm., livre4', ibid.– ce volumepouvait mériter un meilleur sort, il
ta" Hymnemaçonnique pourtroisvoixet chœnr, eu Ht l'acquisition et le montra à l'abbé Mazau.
avec deux violons» altoet violoncelle,en fran- chelli, qui en reconnutaussitôt la valeur, et qui
çaiset en allemand;4Wdl– On connaîtaussi le déposa à la bibliothèqueAmbrosienae,où il
deluideuxTantumergo,an Eccepanis,etdes existe actuellement. Cette copie des dialogues
messes-ftveénwcneslro. d'Anselmeparatt avoir appartenu à Gafori car
ANSCHÛTZ(Coàbles),Oisdu précédent, on trouve à la fin ces mots, d'un autre main
estdirecteurde musiqueà Coblence, etcontinue que le reste du manuscrit t Liber Franc/Uni
ce qu'a lait son pèrepourla prospérité de l'art Gafori laudensis musiem profasoris, medin-
damcetteville.FrédéricSchneidera dirigéses lan. phonasci. Le P. Affo (Memorie degll
étudesmusicalesdansles années1837et sui- serittori e letterali parmiggiani, t. II,
vantes,à Dessin.Ila publiédesa composition s no uxvu, p. las et suivantes) appelleAnselme
t*Chantsponrquatrevoixd'hommes, op.3ett0; GiorgioAnselmi Sentore, en faitun professeur
Coblence,Gosweta.îoChantspopulaires» voix de mathématiques,né à Parme et assure qu'il
seigleavecpiano,t" recueil;Neowied, Steiner. était mort avant 1443. Tout cela est conforme
3ochants de soldat avec piano,op.8; Co. au titre de l'ouvrage dont il vient d'être parlé,
blence,Goswein. *>3 Chanta de Uhland,Si- car il commence ainsi Prxstantisstmi ac
cuendorlïet Fischer,à voixmule avec piano, clarissimi musici, artium medtcinxque ae
op. 4;iWrf. 50Quelques petitespiècespourle astrologue consummatisstmi Anselmi Georgii
piano,intituléesLesMélancolies, op.U,iMd. Parmmsis, De musica dicta prima balnea-
ANSELME DE PARME (Georges), rum. Commeon le voit par ce titre, Anselme
écrivainaor la musique, ne fut connud'à» était la fols musicienhabile, médecin et as.
bord quepar ce que Gaforien a diten plu- tronome,ou, commeondisait alors, astrologue.
sien» endroitsde ses ouvrages.Forkelparle Dans le cataloguedes œuvresde ce savant qui
à'Anse\meàw$s&Wtératwemwical«(p.W),se sont perdues, le P. Affo cite de Harmonia
maisd'unemanièrevague,et seulement d'après Dialogi. Ces Dialogues, dit-il, se font entre
les indicationsde Gafori.Le P. Affo,biblic fauteur et une personneillustre de la maisonde
tnécairede Parme, rait l'éloged'Anselme dans Roui. Dans le fait, on voit dam le manuscrit
sesMemortedegli serittori e UtttraH par- I1 dont il est ici question que cette personne
vUggiani,et déploreamèrementla perted'un porte le nom de Pietro de Rubets qui est la
Dialoguesarla musiquequ'ilavaitécrit.E.Ger- traductionlatine de Roui. Une courte dédicace
her (If euesLexih. der Tank.) croitque cet qui suit le titre de l'ouvrage démontre que ce
Anselmeest le même qu'AnselmeFlamand Pierre de Rossiavait étéle Mécèneet le protec-
mmideaduduede Bavière, queZacconi (Prat~ teur d'Anselme; la voici Magnifico militt do-
tlca di Musica, part. n.ch. H)) considèremina et benefaetori meo optimo domino
commele premierauteurde l'additiondela sep- Petro Rubeo, Georgius Anselnws salulem et
tième syllabede solmisation aux six premières recommendationem, Disputationem nostram
dePhexacordede Guid'Arezzo. Gerberne s'é- do harmonica celesti quam Corsante septem.
tait pointsouvenuqu'Anselme de Parme,ayant bri proximo in balneis habuimus, redaclam
vécu antérieurementà Gafori, c'est-à-dire luojussu his fn scriptts ad (e milto. Quantum
ANSELMEDE PARME AJtSKLYNK <»&
tamen retolere valui quateniu quod erra- paya c'est à propos de ces discussions, où
tum aut neglectum/uerit proarbitrio enten- lui-mêmeétait intërmd par un écrit quil avait
des. Vale integerrime héros. Ex Parme, idos publié sur cette matière, que Provedi écrivit sa
aprill», 1434. Ainsice fat dans les premiers lettre. Il s'était prononcéeontrela nouvellemé-
moi»de l'année 1484 que cet ouvrage fut ter. thode de solmisation,et, toutremplidespréjufcfe
miné.C'est Unede* époque* les plu* Intéres- de sa nation II avaitconcluen faveurde la eol-
santesde l'histoirede la musique. L'abbéMaz- misation ancienne, condamnéepar la nature
Michellicroit que les bains de Corsena, dont H mêmede la tonalité moderne.Voicile texte du
«it parlédm cettedédicace, ne sont autres que passage dont il s'agit i Altesto che il Rev. Sig-
ceuxde Lucques. Le manuscrit d'Anselme est D. Fausto Fritelll, novello maestro di cap-
compotede 87 feuillets in.fol. Il est divisé ea pella di questu metropoMana, introduise
trois dissertations ou dialoguesdont voici le» nella sua pubbiica tcuola P modi sulfeggiare
titra < t° De Harmonia celesti; 2° De ffar- seconda il melodo d'Anselme; un cavalière
mania instrumentait; 3° De Harmonia con- tCalto ttgnaggio, che ha molto intéresse in
tabili. Nul douteque le*deux dernier»dialogues qwsto particolare, sentendoche qvetta in-
n'offrentbeaucoupd'intérêt, a causede l'époque novasione venioa rtgettata unanimamente da
oùUs ont été écrits; malheureusement,presque tuM gli pro/essoriàlquesta eUtà, mi/ece Vo-
tous les exempta de musiquemanquent, et lus nore commendarmi di mettere iwearta il min
portéesqui avaientété préparées sont vides. sentimenlo. A contemplaztonepoide'vatj miel
ANSELME DE FLANDRE ou FLA- padroni ed amicl la pubbticai colle stampt,
MAND, qu'on amai à propoaconfondaavec le et dai medesimi ne sono state mandate délia
précédent,(htattachécommemusicienau service copie in diverse citiàper sentire le opinionidri
du duc de Bavière, vera le milieu du seizième piitperitinell' arle. intantocheegltnostanw
siècle.Zacconi, dans sa Pratica di Musica altendendolerisposte, io pertnia parte ricorro
( liaitn, lib. 1, c 10), dont la secondepartie x alC oracolo ded P. Y.M, H. per stipere quale
été imprimée en 1822, assure qne ce musicien debbe essore il mio destino*Per tanlo mi ton
entreprit de compléter la gamme en nommant preso Fardire ainvlargliene una copia, in-
si la septièmenote bécarre, et bo la même note sime con una del mio competltore, accià ella
affectéed'un bémol. D'an autre coté, Mersenne possacon tutlo suo comodoesaminarle amen»
(Ouest.in Gènes.,p. 1813)cite Pierre Maillart, due, assicurandola che della sua graziosis-
lequel affirme qu'un Flamand anonyme avait sima risposla dipenderà te dovrà contlnuare
proposé l'addition de pareilles syllabes, vera o no net serloso impegnoovemi trovo. Par. eià
1547.Il est impossiblede décider maintenant prego vivamente la P. R volersi complacere
s'il s'agit d'Anselmeou d'Hubert Warrant, au- dirmi eontutlaingenuità il suo parère, aceià
quelon attribue aussicette Invention.Au reste, che possa dalle virtuosisslme autorevoli site
il eet bon de remarquer que plusieurs auteurs istmziont rlcevere quelU meertimentl chesti-
ont proposé de semblablesadditions sous d'au* merà plu confacevoUai miel preseiili inte-
tres noms ( voy. Waelrant (Hubert), De Putte ressi, risolutissimo di pendere dalle tnedesi-
(Henri), Calwitz, Uréna (Pierre de) Caramuol me, etc. Quoi qu'il en soit des préjugésque ren-
îleLobkowits;Hitater(Daniel)et Lemalre(Jean), contrait encore en Italie la seule solmisation
On peut aussi voir la articles Gibel on Gibelins que le bon sens puisse adopter, il parait, par ce
(Othon) et Buttatedt (Jean-Henri). On trouve qu'en dit Zacconi que le système d'Anselme
un passagerelatifà AnselmeFlamand dans les avaiteu quelque miccèslorsqu'ille proposa.
Noticessur les écrivainsde Bologne,par Fan- ANSELHI (Sbcootwi), compositeurilalirn
tuai, t. V, p. 844, n° 6. Il s'agit d'une lettre du dix-lmitfemesiècle, né à Lodi,en LombanuV,
qui fut écriteen 1743par François Provedi, de n'estconnu qne par un opéra intitulé < lire Pre-
Sienne,à un mattre de chapelle de Rome, son tendenti, qui a été représentéà Lodi en 1786.
ami, pour avoirsonavissur le meilleur système ANSELONI (Lesfrère»FBAHçow,TAnQUiN>o,
de solmisation savoir,decelui de Gui d'Arezzo, Jku» et B*nTHoto«é),Napolitains, ont excellé
on de celui d'AnselmeFlamand. Il dit que le sur le trombone, la charamelleet les cornets,
Il. Fausto Fritelli, mettrede chapellede la ca- dans les dernières années du seizièmesiècle et
thédralede Sienne, avait introduit ce dernier ait commencement du dix-septième. Cerrelo
systèmedam son école publique mais que tous leur accorde de grands éloges( Dtlla Pralica
les professeursde la ville le blâmaientet reje- musicale, p. 158).
taient ce système de solmisation. Cette ques- ANSELYNE ( Antoine) miMicienfrançais
tion avait soulevé des discussionsdans tant le qui vivait cers le milieudu seizièmesiècle, «tait
».
116 ANSELYNE ANTEONATI
employédans la chapelle des enfant de France ] tkkiaro, tous deux de Bretcia; que Jean»
«ou»te règne de François I", en 1634,suivant i François Antegnatt, do la mémo ville, se dis-
un compte de la malaonde ces princes,de 1538 tinguaitdans la lecturedes monocordes,harpf-
(M.11, F. &40,«uppl.de la Bibl.lwp de France). cordes et clavecins; et que jean-jaques, son
AN8IAUX (Jean-Hubert-Joseph et non frère,produi8aitlesmeilleuresorguesetleamieux
Henri), naquit A Mny(Belgique)le 16décembre accordées qui eussentété laites, ainsi qu'on pou-
1781 «on père était notaire et bourgmestrede vait le voir dans l'orgue nouvellementfuit par
Hov. Heokârt, maître de chapelle de l'église lui dans l'église Sainte-Mariedalle Gracie, de
Notre-Dame de cette vide, lui enseignala mu. sa villenatale (t).
sique et l'harmonie; Tingry fut son mattre de On ne ait sur Jean-Françoiset Jean- Jacques
piano. En 1809 II fit eséenter on Te Deum à Antegnatique ce qu'en dit Unfranco.
huit voix a l'occasiondu mariage de l'empereur ANTEGNATI (Gratmoio), célèbre cors-
Napoléon. Au nombre des ouvragead'Ansiaux, tracteur d'orgues, né à Brescla, vivait vew
on compte neuf messesla neuvièmefutexécutée 1580.Il a construit l'orguede la cathédrale de
le 6 novembre 1836dans l'égliseSaint-Jacques- sa patrie, et fut aidé dans cet uuvrage par son
«ar-Caudeuberg,à Bruxelles; trois TeDeum t fils,qui est l'objetde l'articlesuivant.
le troisième,qui était inédit, Ait exécutéle ta ANTEGNATI (Graminr), fils dit précé-
décembre 1854, à l'église Sainte-Gudule, pour dent, naquit à Brascia,versle milieudu seizième
l'anniversaire dojour de naissancedu roi; plu- siècle. 11fut habileconstructeur d'orgues, et cé-
sieurs motets, trois ouvertures, dont une, inti- lèbre organiste la cathédrale de sa patrie. Il
tulée P Apothéosede Grétry, fut compostepour occupacette place jusqu'en loi», où une apo-
l'ouverture de la nouvelle salle de spectaclede plexiedont il fut frappéle rendit impotentjus-
Liège, en novembre 1820; divers autresraor- qu'à sa mort, qui n'arriva que quelques années
ceani de musique instrumentale. Anslauxécri- après. Les habitants de Brescfa, pour récom-
vit aussiun opéraintituléLa Revenant»,qui est penserses talentset la pureté de ses mœurs, lui
resté en manuscrit et n'a pu été représenté.En firentune pension. On trouve son éloge parmi
J810.Ufit exécuter des morceaux de «onora- les Blotti Utorici d'Octave Rossi, p. 500. Il
torio intitulé Jephlé, dans on concertde la So- a publié i* Canzoni a qvattro vocl, mu», due
ciétéd'émalattonde Liège, dont il étaitmembre. tre e qvattro Hbri Venezia,par Aless.Vincenti.
Ansiauxmourut subitement, assisà son bureau, –3* MeiseemoMliadueetrechori; Veneada,
le 4 décembre 1836,à peine âgé de45ans. Deses pressoBart. Kagal–z°lUoteUieletanieatre
deux fils, rainé, Charles, s'est établià Cliarle- Venezia.Bart. Uagni.–i' Messe e sinfonle a
ville,comme professeurdemusique le pinsjeune otto; Venise, Bart. Magni.– 6° Messeaselee
Théophile, organisteà Andeunes, est mort à otto vocl, lib, 1; in Venezia, oppressa Angelo
Seflta»,près de ce lieu, au moisde juillet 1867. Gardano,1678,in-4'. –6°Imt d'intavolatura
ANTAO on ANTOINE DE SANTA- forganoi Venise. 7*L'anlegnata, intavola-
ELIAS» carme portugais, naquit à Lisbonne tara di ricercate Venise, Bart». Magni.– 8"
vera 1690. Il passa une partie de sa jeunesse Salmi olto vocis Venesla,Ang.Gardano, u»2,
dana les possessions portugaise» en Amérique. in-4*. – 9" L'Arte organisas Brescia, 1608.
Après son retour en Earope, it entra au couvent 10*MotettiatrevociiVenisfs U°Motettie0
de sonordre à Lisbonne,où son habileté danala messeadodiei in ire chori; Venise, Aless.Vin-
compositionet sur la harpe le lit nommermat- centi. – la" Cansonidasonare aquatlroeolto
tre de «hapelle. Il monrot en 1748.Ses composi-
tioas,qoicon8istentenr«De«iTOàqoatreclioîurs, m Voicile textede Unfraacot st HacUucunMU-
répons, messes, psaumes, hymnes, et cantate {W&iulUtxeparttelpatloni-.partlclpandoqiultiutrv-
mmlnAvogUa,« ilonodacari» corn» mm Uutt.vh-
pour l'anniversaire de la naissance du roi, sont ttnt,lfn.«tttmmv^tmum.«trUmanafiiMeatt da
conservéesdans la bibliothèquede sonmonastère. HtfwBrmtmt CtotanCiaaibo talta Cornaet Zmttt*
ANTEONATI, fcmUlede facteursd'Instru- Mmtleuan, opttr«tuttialtH t dotmonocorii.arpé-
ments établie à Brasciadès la On du quinzième «mti,tt dmàemaU dUigcntiuimamatia/oui da clo-
.otUmoiatmto.
siècle, a produit, depuis le commencementdu vmFrmetsco^ntttnaaaaBretcUt i m
aient meoti(wnlaveraU da
etmumaU orgmi,
selxièmesiècle,quelquesartistes qui onteuà juste CHamGtae^c/ramiomtopranomato («te)ciovan
titre une grande renommée. Lanfrancodit dan rrmatto. «Mnonda monodi Aon», mada nattmt
oeaScintille di musica, etc. (Brada, 1533,p. cran jwfcmo, «mfti »m»owonfatiirotod/atta, etuHa-
delUinu eamu toUra, rotonda,et
143), que les plus habilesluthiers de son temps tunaciram/erenta
fmm(uahilarata;«ttt6HpuovedtnneUoortanono.
pour la facture des luths, violons, lyres,etc., MtKamtt/attadiniammonetlaelUeta diSanto-Dforta
étaient Jean-Jacquet dalla Cornant Jean Mon> iutt»
Grttk di tutti «KM <" Bmtia.
ANTEGNATI ANT1QUJS 117
met; Venise,ICI9.Ses quatre livresdéchantons C'était,dit-on, uneactriceexcullente, et l'on
a quatrevoixtitrentréimprimésà Veniseen 1621. vantela manièredontelle jouaitles rote»de
ANTENORI (Okvphrr), né a Padooi),dans magicienne dansla opérasdeLolll.Ellemourut
la «scande moitiédu quinzièmesiècle,est Indiqué à ParisleSdécembre 17*7.Cefutellequicou-
quelquefoisdansJesanciens recueil»sonslenom ronnalemaréchalde ViUars,la premièrefoi»
ffffonophrlut Palavlmu. On connaît de lui qu'il allaè l'OpéraaprèsI»bataillede Denain.
quelqueschanoonsItalienne*à plusieursvoix,. ANTIGÉNIDE, Joneurde flûte,naquita
dans le style vénitien, auxquelleson donnaitle TlièbesenBéotie.Happritla musiquesonsla
nomde frottait, et qui furenten usageau quln- direction de PhOoxène, poSte-muricien, dontil
tlème siècleet an commeneementdu «eitlème. devintle joueurde flûteordinaire. Périctèsle
Les /rottoles d'Anteoorisont inséréesdans tes chargead'enseigner cetinstrument à AldMade.
S-, 0"», 7"" et 8»»«m» de ce» chanson»pu- 11étaitenthousiaste desonart, moinspourles
bliéesa Venise,"parOctavePetroeci, depuis1504 applaudissements qu'il recueillait,que pour
jusqu'en 1608. l'art lui-même; c aril avaitpour le goûtde la
ANTES (Jeak), mécanicienanglais, vivait multitude na méprisqu'iltachaitd'inspirer à ses
è Londresvers la findu dhehnitième siècle.En élèves.Il dit unjour à l'und'euxqui, bienque
1801,il construisitunpupitremécaniquepourun fort habile,était peu applaudi de l'auditoire
quatuor,qni, an moyende la pressiond'une pé- Joues pour la Mum et pour «toi.On rap-
date, tournait la pages de la musique. De in- portea cesujetl'anecdote suivantei Unjoueur
ventionsdumêmegenre mai»différentespar te de flûteayant étéfortapplaudi par le peuple,
mécanisme,ont été publiéesdepuis lors.(Voy. Antigénfde, qut n'étaitpas encoresortide l'hy-
Patltet, Pulrocheet Wagner). poscene,ditaussitôt > Pourquoi donetoutre
ANTIIES (J.-A.), directeurde la sociétéde « brait? t Certesil fant qu'ily ait ici quelque
chant à Escbbach,dansle duchédeNassau.appelée« chosedebienmauvais danséequ'ona entendu;
Tammtliederkram, vers 1840-1848,s'est (ait « s'ilenétaitautrement, cethommen'auraitpas
connaîtrecommecomposlteardemélodiesvocales « méritetant d'applaudissements. » II est bon
parlesouvragessuivants:\° 6Petite Liederfaciles de remarquerqu'Athénée attribuece proposà
pourvolxseoleavec piano,op. 3; Mayence,Schott, Asopodore de Phllase(Detpnosoph., lib.XIV).
–3" 6 Liederpour deuxvoixdesoprano,oudeux Antigénide fità laflûtedeschangements utiles,
voix d'hommes, avecpiano,op. 4;{6.– 3»6 Lieder en perfectionna la strnetnro,et augmentale
avecaec facile,op. &;ibid.– 4° 0 Liederfaciles, nombredes troua.Apulée (inFlorid.,teet. 4),
op. 6 16 W.–6»Troisduoapour voixde femmes prétendqu'ilfut le premier quitrouvale moyen
oud'hommesavecpiano op. 7; <M<J'ignoresi de jouetsurla mêmeflûtedamlescinqmodes
c'est à cemèmeM.Anthes ou à quelque,autre éolien,ionien,lydien,phrygien etdorien.La su-
membredeeafamillequ'on est redevablededeux périoritédesontalentétaitbienreconnue, sil'on
bons ouvrages publies sous ces titres 1° Die en jugepar ce motd'Ëpaminondas, qu'onTon-
Tonkunst im evangel,Cultus,mit einer Ge- lait effrayer enlui annonçant quetes Athéniens
tcMchte der Mrchi,Sluslk (Lamusiquedans le envoyaient contreluidestroupeséquipéesd'ar.
culte érangélique,avecune histoirede la musique mesde nouvelleinvention Antigénide, dit-il,
d'église),parJ.-O.Anthes;Wlesuaden.Friedrich, styflige-t-Ulorsqu'ilvoitdesjlûteanouvelles
\m,in-V.–rAHgemeine/asslicJteBemerkun- entre lesmainsde Tellis? P
gtnsur Yerbessenmydesevangel. Kirchenge- ANTINORI (Loms),néèBotognevers t697,
tanget (Remarquesgénérales et faciles à com- fat l'undes plus habilescbanteura dueommen-
prendra sur l'améliorationdit chant deséglises cementdu dix-huitième acte. n possédait une
évangéliques),par le même; ibii. 1847, to-8°. voixde ténorpare,pénétrante, et joignaita cet
– 3° Anleltung sum Gesang (Introductionan avantageuneméthodeexcellente. Il fut engagé
chant, suiviede il chorals et de 67 mélodiesà pour lethéâtrede Londres dirigépar Hamdel, et
Blwrieursvoix); Wiesbaden,Ritter. y débutaavecsuccèsen 1726.
ANTHIPPE, musicien grec, à qui Plndare ANTIQUIS( Jband'), mattredechapelleà
(in Plut, de Musica) et Pollux (lib. IV, c. to, l'églisede Saint-Nicolas,!» Bart,dans le royaume
sect 78) ont attribuél'inventiondu modelydien, de Naples,florlasait dansla secondemoitiédu
que d'autres ot donné à Mélanippide(.Yoy.ce seizième siècle.Ona dolui 1» VUtanettealla
nom) et qoelqtws-un»à Torrèbe. NapoUlana,a tre vocidi diverslmusicldl
ANTIER (Marie), née à Lyon, en 1687 BaH, raccolteda Jo.de Antiquis.conalcune
vintà Paris en 1711 et débuta presqueaussitôt dettesue: Venise,ls74,in-8°obl.Lesauteurs
a l'Opéra, où elle joua pendant vingt-neufans. donton trouvedes piècesdansce recueil«ont
m – ANTOUM
ANTIQUIS
J^an-PrançoU Oapuano, Carduceto, Alex.E(< qu'illit en Italie.Depuis17S0il a misen mis.
frwm,Mutio Bffrem, Fanello, Felte (St«bno), siquelesopérassuivantsil»// mondaalla ro-
Umbardo de Marial.ColonardodeMonte,Pomp. vena. – » Da$tartarischeGeseti(LaLoides
ftenna Gola de Plwolia (de Pouauolo ), Vin- Tarures).– 3»DosMxdchenim Bickthale(La
de
cent» Podlo, Reeeo, Simon de Baldiset Glo. Fille la valléeaux chêne») t» Ottoder
Kr.violnnll.– VMadrlgaliaauattro ml, cor Schûti (Otuonl'Archer);1793. – à° DerfUrtt
«» rftafoj» à otto { Ventee, tûtt, ra-4'. a° Il wd sein Volk(le Princeet son |«uple), opé-
rette.– 6°Sndeout, ailes gui (Huma fin,tout
primo libro di commette a due voci da
diverti maori di Sari ibW., 1584.Ce recueil estbien),opéraeadeuxaetes,17M.–1°Chœurs
est Intéressant, parce qu'il fait connaîtra de la tragédiede lanassa. Il a faitaussila
d'un prologuede Cramer,et composé
plusieurs compositeur»nés a Oui ou dans musique
«es environs; ea voici les noms s Simonde quelques symphonies et desquatuorsde violon,
danslamanièrede Haydn,
Bâtais, Etienne mis, Mutio ty/rem, Fa-
brtce Facciola, Jean de Mariai Jean Pran- ANTOINE ( Henbc ), connusousle nom de
et
(ois eiiro, Jean-Baptitle Paee, Jean Domt Crux, naquità Manheimen 1768, vinta
la la fameuseac-
delavopa, Jean-Pierre Gallo, Nicolas-Marie Munichen 177,8,avec mère,
Pissiolis, Jean~Franço>$ Capuani, Nicolas- trineFrancUkaAntoine,née Amberger.Il fut
Vincent FaneCli, Tarquino Papa, Victor de d'aborddestinéautitéstre,et reçutdesleçonsde
la
ffelia, Jean-François J'alombo, Jean Jac- sa mère.B parutsouventsur te théâtrede
biais tl
ques Carducci,Jean rincent (Mliero, Horace courdantlesrotesd'enfant. bientôt étudia
de Martino, Joseph di Cola, Dominique la musique,et reçutdealeçonsdo I*.Wlnter,
detlo Slansaro, Janno Donatl, Antoine Zazsa- alorsmusicien delàcour.Sa mère,pourachever
rlno, Jean François Viotantt et Pomponio son éducationmusicale,le mit pendantdeux
Kenna. ans à l'écoledo LéopoidMozart,a Salzbourg.
de
ANTIQUIS (Akob*wt), compositeurvé- En >780,U pana au servicede Polecteur
oilien, né dans la secondemoitié du quinzième Trêves,à Coblencemalllil ilquittacettecourpour
siècle, s'est fait connaître par des chansonsita- voyageren Franceet enHollande. Aprèsavoir
liennes appeléesfrottoles, dont quelques-unes été quelquetempsauservicedu comtede Ben-
ont été inséréesdans les recueils de ces chanta tlieim, à Sleinfurt.ily y épousa la cantatrice
publié»par Octave Petmcci à Venise,depuis JoannaFontaine,et partitavecelle pour Mu-
1604jusqu'en UOS. U ne serait pas impossible nich,en 1791 il y futplacécomme violinisteà
que cet artiste fut la même personne qu'André la chapelle électorale,et y mouruten 1800.On
AnUquis de Montona, qui obtint du pape un connaîtde lui quelquescompositions manus-
privilège de dix ans pour établir à Rome une critespourleviolon.
imprimerie de musique à l'imitation de celle ANTOINE ( Ernest), frèredu précédent,
qu'avaitfondéeOctavePetracctde Fossombrone, naquità Manhein en 1770.Il appritle hautbois
et qui publia en 1516un volume in-foliode du musicien de la courRam.En 1786,il passe
messes de Josquin, Brumel et autres Montona auservicedu princeélectoratde Trêves,à Co-
est un bourgdePlUvrle,aux environsde Trleste, blence,et y acquit la réputationd'un artiste
dont les communicationsavec Venisesont fré- habile.Maislestroublesdela guerreetle chan.
quentes, et qui était d'ailleurs alors sousta do- gement de gouvernement ayantobligéle prince
ininationdes Vénitiens. André de Antlqulsapu à refermer sa musique, Antoinechercha unautre
faire«ouéducationmusicaleparmi les artistesde moyen d'existencojelfutnommécollecteur dela
Venise, adopter le genrede leur musique, et, loterieroyaleà Munich,où il se trouvaiten
témoin de l'activité qu'avait dès ses premières 1812.
«niées l'établissementde Petrucd, il a pu son- ANTOLINI(Fbahcois), littérateuret profes-
ner à faire la même spéculation dana les États seurdemusique h Milan,néà Macerata en 1771,
romain* où le privilège de Petrucci était sans mortàMilan.vers 1846,aécritun petitouvrageutile
force.La similitudedesnoroset les circonstances aux compositeurs, sousle titre deila retta ma.
Mnt detelle nature que l'identité de personnen'a niera discrivetepéril clarine!toedallri stra-
rien qui répugne. mentidiflalo, ton seitavoleconlentnti oltre
ANTOINE (Femuxakd »'), capitainean varjesempidimostratlvi, esiandloleduescale
service de l'électeur de Cologne, vers 1770, delclarineltopiùchiareecompUU dellecom-
fut habile violiniste et claveciniste. Harpurg, muni. Opéra utilissima printiipalmenteai
Xlrnbergeret Rlepel furentses maîtres de com- eomposlloH di muxica,non cheagli esercenU
position,et son goût se forma dans un voyage in esta tratlati, MHanoj délialipograf.di Can-
ANTOLINI – ANTONKI.LI ug
dido Itaccinelli,1813, 6S p. to-8°. On a aussi frontispicegravé,
a I^tp«ick(Gœliie), 1800,10hpa-
d'Aototlaiun opusculeIntitulé:Osservasloni su gesin<8». Antonavaitexposé,dansle»disserta-
dueviolini espoHnellesakdell't. ». Palazzo tionsinséréesau RépertoiredePaulus,m idées
di Brera, «no de' quali di forma non com- sur unesignilication harmonique qu'Uattribuait
tnuna. Hilano, per luigi di Gtacomo Pftola, auxaccents de la poésiehébraique. Cetaccents
tssï, in-a*de14 pagea. fat unevéritablenotationmusicale; et comme
ANTON(CoHJUD-TuÉomiuO. né à taliban, Vatrès-bienremarquél'auteurdu SehiUehug-
le 19 novembre 1746, enseigna d'abord les ghiborim( Voy. ABaAHAB.Bra»D*vn>-AwB),
sciencesmoraleset politiquesdans l'université la accentsne sont pu les signesd'un
ton,
de Wiltenberg,et devinten 1780 professeurde comme lesnotesde la musique mo-
européenne
langues orientale» dan la même université. Il deme,mail des signescollectifsde plusieurs
mourut dans cette villele 4 juillet 1814, ou, MBBjcaractôrequi est, eneffet,celuidesnotaUons
selon l'EdCyctopédiede Ersdi et Gruber, le 3 orientalesmaisdanstontesces
notations,ainsi
du même mois. Dans sa jeunesse H «'était li- quedamlesaccents tessignesradl-
hébraïques,
vré à l'étude de la musique, et le goût qu'il
quentlesdiversmouveroentedela voix,en passant
avait conservépour cet art lui fit diriger ses d'unsonà uneutre.Anton, aaliendecetiesiicces-
travaux sur tes objets qui y sont relatifs, et «ion,a vudamces signesdessons
simultanés, et,
particulièrement«ur la musique des Hébreux. leurdonnant unesignificationpurement arbitraire,
On a de lui >1°Disseiiatio de métro Ilebrteo- ila fait,dece qu'ilappelleUsaccents
prosai-
rutnanliguoiteifwk, J770,to-«i0.– 2» Vin- ques, des signesd'harmonie, de tierce et de
dicte disptUattonitdemetro Bebrteonm an- ceuxauxquelsil donnele nomd'accentspoé-
tiquo, a dubUalionibus vlrorum doctorum i tiques,desalpes d'iuumonie complète de trois
ibid., 1771, in-8*. – 3° Pars secundo; Ibtd., sona.en tierce et quinte.Ensorteque,selon
1772, in-8°.-4° Versueh, die Mélodieund lui,leaanciensHébreuxauraientbit usagede
Barmonieder alten hebraischen Gesœngeund cettehanmonte dans la rubriquedu templeet
Tonttûckesu ent&tffern ain Beytrag sur Ges- ailleurs,SonpetitouvrageSalomonis Carmen
chlchte der hebraischen Musik, nebsl einige melicumetc., publiépostérieurement àcetra-
mnhen fOr dit hebraischen Grammaliker, vail,a pourobjetdofairevoirl'application deson
Austeger und Kunstrichter des allen Testa- système au Cantiquedes Cantiques, attribuéà
ments (la Mélodieet l'Harmonie des anciens Salomon. Ce systèmene soutientpas unsérieux
chants hébraïques,etc., essai sur l'histoire de examen.Après la mortd'Anton,son filsa mis
la musiquedes Hébreux, etc. ), premièrepartie, enordreet publiéson derniertravailsons ce
dansle Répertoire de littérature biblique du titre Phvdrl FabularumJSsop.libri Y, cl
professeurPaulus, t.ï.Jéna, i79O,in-4°,p,160- PubttiSytiatiorumquevetenmSententim.ex
191; deuxième partie, dans le même ou. recensions Sentlei passimcodd.Mss.auclo-
vrage,t III, 1791, p. t– 81. – 6° Veber das rltate,necnon metrl et rhythmimusiclope
Mangelha/Uder Théorie der ilusik :einkur- reficti}prxmissa est distertatio 'rhytkm
usr Au/sais ( Surl'imperfectionde la théoriedo muko a vet. Romanis,nominatima Phtedro
la musique), dans le Journal musical de Ret- et auctoribusSententiaruma P. Syro col-
chardt, p. 133. 6° Veber dia Stusik derSta- lectanm et comparandisvenionsobservato.
ven ( sur la musique des Slaves), dans le Ma- Zittau,1817,in-8".
gastnmusteal de Cramer,tl, p. iCîV,«-7»Sa. ANTONEIXI (Aswunno)ou ANTI-
lomonis Carmen melicum, quod Canticum NELLO»né dam la seconde moitiédu sei-
Cantieonm dititw, ad mttrum priscum et zièmesiècle,fut compositeur et maîtredecha-
inados mutlcos revocare, recensera et notis pellede l'égliseépiscopale de Bénévent,dans
cHHcUaliisqtieillustrore incipit, etc.; Vite- le royaumede Naples.11a poblMà Romeun
bergm, 1703, in-8° de 40 pages. La deuxième livredemotetsà quatrevoix,en 1604.En 1608,
partie de cette thèse, avec le glossaire desmots Antouelli devintmattredela chapelle de Saint-
hébreuxdu Cantiquedes cantiques, a para, en» JeandoLatran,àBome; maisII neconserva cette
suite sonsce titre t Salomonis Carmini melico placequ'meannée, ce quipeutporterà croire
quod Canlicum Cantteorum dieitur ad me- qu'ilmoumtan commencement de 160».Il eut
Irum jiritcttin et modos musicos revocaio, poursuccesseur JacquesBenincasa. L'abbéBaini
recensito, in vernaeulam translate et notis citedece musiciendeamotetsà quatrechœurs,
crilkis attaque illttstralo. Glossarium ad- qu'il considère comme descompositions remarqua»
dit, etc.; Viteberqx, 1799, in-8*. Les deux blw.Onaausside cemaîtretl*Hissaaquattro
partie*ont éU ensuiteréunie»avec un nouveau twi e qttaddra~lt'odedtia due,cor.argaao,Rotaai.
J20 ANTONFJXJ
– AKTOK1US
163», lo-– î* Liber primusdlversarummO' arie, gighe e balMUa tre strumenli, op/4.
duUitionumblnis, ternis, quaternis,senia, oc AMTONIO DEGLI ORGANI. Voyez
ieptenUvocHnui&mm,tci5– 3» Mina brève SO,t!ARCUMJPI.
a quattro, Salmi e motetti a tre e quattro, con ANTONIO ("*), musicien sicilien, naquit
batto eontimo, Bon», 1028, ln-4". Ontrouve à Mazzaradans la première moitié do dli-nep-
dans la bibliothèquemusicalede l'abbé Santlnl, Uèmesiècle. Il paratt qu'il avait cessé de vivre
à Rome, de* compositionsmanuscritesde deux en 1080.Môngltorl((» BMlotft. Sicula, t. tl,
autres inusioieiHnommé»Antonelli,sur lesquels p. 69) dit qu'Antonioétait auteur d'un ouvrage
on n'a aucun renseigjttraent,Da premier(Fran- intitulé Cithara teptem cftordarum; mais il
(ois Antonelli)estira AscendoadPatrm, pour ignoraitsi c'étalt un Uvrethéoriqueou une œuvre
deux aopranoset orgue; un DUlgamte, pourm- pratique.
prano et basse; un Félix Jérusalemà trois, e( un ANTONIO (*"), violinisteitatlen,vivaitan
OtHtmeffusum htrois. Lesecond(AngeloAnto- commencement du dix-huitième siècle. On a
neia ) est auteurdu motet PHneept gloriosU' gravé de sa composition Premier livre de do-
ttme pour deux sopranosetbasse. D*aprèslesfor- nates pour violon; Amsterdam,1726,In-fol.
mes et les caractère»de ces compositions,leurs ANTONIO DA GARPI, est cité par
auteurs ont dû vivre vert la fin du dix-septième l'auteur du Dlsionario rfi opère anonime e
siècle ou au commencementdu dix-huitième, pseudonime d. sertttori italiani (t. Il,
AOTONELLKIORRÈS. Vo9. TORRÈS p. 80) comme auteur d'une critique des œuvriK
(AwroKio). de Lottt (voy. ce nom),impriméeau commence-
ANTON!
(GiovAirni-BM-nmDieu), orga- tnentdudix-huitièmesiècle, maisdontil il n'indique
niste de Saint-Jacqaes-Majeur à Bologne, et nt lo titre, ni le lieu, ni la date dé l'impression.
académicien philharmonique, vers 1650, a Il ne faut pas confondre l'écrit dont il s'agit
publié t Intavolatura nuova Ai cerlXver- avecune autre critiqueanonymedes madrigaux
setti per tutti U tuant per Forgano. Cet ou- de Lotti, publiée à la même époque, et qu'on
vrage est cité pu Jeaa Krieger, dans la préface attribue à Beaott Marcello. Voy,Marcelio.
àeseattusihalitche Part/tien; mais U n'en In- ANTONIOTTI (GBoaces),né dans le Mi-
dique pas la date. Anton!a écrit pour le tlrfatre lanais, en 1692 demeura pendant quelquesan-
de Bologne Alide, qui a été représenté en nées en Hollande, où il publia, en 1736, son
167». premier ouvrage, eomposé de doua aonates
ANTONII (Pietbo Decu), né à Bologne pour le violoncelleou la viola di gamba. Il se
vers îeso, fut, dans sa jeunesse, un excellent renditensuite à Londres, où il résida pendantplusIl
joueur de cornet, instrumentqui était encore en de vingt ans. H avait écrit en Italien un traité
usage à cette époque.Plus tard il lit des études d'harmonie et de contre-point, qu'il fit traduire
sérieuses de contre-point,et obtint la place de en anglais,etqui fut publié sousce titre L'Arte
maître de chapellede lVglisede Saint-Jean In Armmtca, or a Treatite on the composition
Monte, Dès la fondation de l'académie des q/Music, in three boohs,with an introduction
philharmoniques de Bologne, en 1606, Degli bn the historg and progress of tlusic, from Us
Antoni fut an de ses membres il en fat prince beginning to thistime. Wrltten in Ualian, and
«ix fois, la premièreen 1676, et la dernièreen Eranatated into engtiah. Londres,1761, in-loi. 2
1718. U était alors fort âgé et ne survécut que vol.Qelivren'eut pointdesuccès.Il y a des exem-
peu de temps à cette date. ses ouvrages ont été plairesde la mêmeéditionqui ont la date de 1700.
imprimés à Bologne.Ua publié huit œuvres de Aotonlottiétait peu Instruit des matières qu'il
musique pratique, parmi lesquels on distingue voulait traiter. Dans sa vieillesse, il retourna à
l'œuvre 6as, sonsce titre t Rieereate a vtolino Milan(vers1770),ety présentaan P. Giov.Sacclii
solo e vloloneo eontimo, Bologne; l'œuvreT", son problèmesur la possibilitédefaire entendreà
contenant six motets à vois seule, avec violon la foistoutes les notesde la gamme dans une har-
ou viole et violoncelleobligés,Bologne,1696 et monie qui ne blessepoint l'oreille;-ce qui fut ap-
l'crovre 8" composéde trois messespour deux prouvépar le P. Saechiet par un moinede l'Ob.
«opraniet basse, avecaccompagnementde deux servance,habilecontrapuntiste,nomméleP. Jean
violons. Au titre, après le nom de l'auteur, on DominiqueCatonad. On sait qne l'effet dont Il
lit ces mots MW'o difiappella di S. Giovanni s'agitconsistedans le retard de plusieurs conson-
in Monte. On connaîtausside sa composition nancessur an mouvementaocendantde plusieurs
Mina e salmi a tre voci, op. 2, Bologne,1. autres consonnances.Antonioltiest mort à Mi-
Monti 1070 in<4°vCmxrti da Chiesa a due lan en 1776.
vloûni, viola econtinuo per organo;ei sonate, ANTONICS (Jules), constructeurd'orgues,
ANT0N1US – APEL 121
né fer* le milieudu seizièmesiècle, a faiten 1585 chichiliche Danlellung der BnttUhung und
un orgue de cinquante-cinqjeux pourl'églisedo VervoU&ommnvng der Orgel, nebtt einigen
Sainte-Marie à Dantalck,dont Pretorius donnela ipeciellen NachricMen ûber verschkdne Or'
dispositiondam ne*Syntagm. Mus., t. Il, p. 162. gelwerke( Exposition historique de l'origineet
ANTONIUS ( Jb^n-Ephraim ), cantoret ma- du perfectionnementde l'orgue, suiviede quel-
gUterà Brème, né à Deseau, est auteur d'ania quel notice» «péeiales de différent» orguescé-
petit livreélémentaireintitulé Princlpia musfr lèbres),Munster, Coppenrath, 1832, uv*°. Ce
ces, Brème, 1743 to-8 4 feuilleset demie. Uvreest recommandableà cause de l'érudition
ANTONY (Fa*Kçoi8.JMEro), vicaire, di- solidequi y règne Il me semblefort supérieur
recteur du chœur de la cathédrale de Munster, à l'histoire de l'orgue publiéeautrefoispar Scon-
et professeurde musiqueau gymnasedela même se). L'ouvrage est composé de douze chapitres
ville, y est né le février 1790. Filsde Joseph renfermésen 320 pages.Antonyest mort &Muns-
Antonjr,organistede la cathédralede Munster(1), ter, en 1837, un an après le décèsde son père.
il apprit de son père les principes de la musi- APEL ( FRéoÉRic-AoctisTE-FiîaDmANo), doc-
que, et fit d'ailleurade bonnes étudesdans les teuren droit, à Lelpsick,etmembredu conseilde
mdenceset dansles languesancienneset moder- la ville, naquit dans cette Tillele 8 juillet 1768.
nes, qui lui ont été fort utiles pour les ouvrages Il a publié quelques dissertationsrelatives à la
qu'il a entrepris et publiés. Aatony était aussi musiquedans les journaux allemands; en voici
bon organiste. Il a écrit beaucoup de musique les titres |° Ton und Farbe Abhandlung
d'église,telleque des messes, chorals,un supplé. akustischen InhaUs (Dissertation acoustique
mentauxmélodiesde Verspoellavec accompagne- sur le son et la couleur), dansla Gazettemusi-
ment d'orgue, etc.Ona aussi de lui des quatuors cale de Leipsick, deuxième année, page 753-
pour le violon, des sonates de piano, les can. 709. 2° Musih und Déclamationbei Gelegen
tates Die Muse,de K. L. Nadermann, et Wer- heit der PreisauJ'gobe des fianscesischenAir
spannet den Bogen,du comte de Stolberg,avec tlonalinstituts, suite d'articlesdans les 9«, 10",
orchestre. Comme écrivain sur la musique, 11*.1 t3* et 14enumérosde la quatrièmean-
Antony possédait un talent très-remarquable. néedu même journal. – 3° Vebermwikalisehe
Il est auteur de plusieurs ouvrages qui méritent Behandlung der Geister (Sur letraitementmu-
d'être comptésparmi ce qu'on possèdede meil- sical de l'esprit), dans le Mercure allemand
leur en leur genre. Le premier a pour titre Ar- publiépar Wieland, octobre 1800. C'est parer
cheologiscMllurgUches lehrbueh des grego- reur que M. Gustave Fallota attribué (Biogra-
rianischen Klrçhengesanges mit vor&ùglicher phie universelle des frères Mlcuaud) k Jean.
Mckikhl avj die rœmtichen, mûmterschcn, AugusteApel, frère de Frédéric-Auguste-Ferrii-
und enstift tottnischen Kirchengesang-wei- nand, les articles de la Gazette musicale de
«en (Traité archéologiqueet liturgiquedu chant Lstpsicket du Mercure allemand. Apelest mort
grégorien, etc.), Munster, 1829, l vot. m-4°de àLeipsick,enl83l.
244 pages. Cet excellent ouvrage, rempli d'une APEL ( Jgan-Acguste),frère du précédent,
érudition rare est divisé en deux parties la naquit à Lelpuick,en 1771.ït fit ses étudesdans
première est relative à l'histoire et à la théorie cettevilleet à Wlltenberg.Destinépar ses parents
du plain-cliant; la secondetraite de la pratique. à la magistrature, il trompa leurespoir en se li-
Tousles objetsImportantsdu chant ecclésiastique vrantavec ardeur aux étudesphilosophiques,à
sont traités avec beaucoupde sagacitéet de sa- la poésieet à la philologie.Ayant conçu un sys-
voirdans la premièrepartie, qui contient vingt- tème particulier concernantle rhythme poétique
huit chapitres;la seconde,qui n'en renfermeque et musicaldes Grecs, en opposition a celui de
quatre, est un traité succinctdu plain-chant.J'i- Hennann, il exposa ses idéessur ce sujet dansla
gnore si cette dernière partie n'est pas la même Casette mtMicafede Leipsick(ann.l807et 1808).
chosequi est indiquée dans le Panthéon der Réfutéparle savant auteurdes Blementa doctri-
Tonkûnstler de Fr. Rossmann (p. 8 ), sous te nx metrlem, Il ne réponditpaspar desécrits po>
titre de UtUfsbuchfûr den Gesangunlerricht. lémiques,mais Il essayade di'montrerla certitude
Rassraann cite toujoun d'une manière incom- de ses principes par la publicationde sa Métri-
plète et inexacts. que, dont le premier volumeparut à Leipsicken
Lesecondouvraged'Antonyest intitulé Ges- 1814, et le secoad en 1816; mais il mourut
d'une esquinancie, le 9 août 1816, avant d'avoir
(l) Antony(JoiepHvloIoncellhteetorgaolitedMIngué,mis au jour ce second volume.
»«le il Jtnvlernm i negaubruanenvillageducomté
deRhelncck, enWartphallo,mortà Munster, en iaso,à APEL (TnÉûPHiLE-CmÉriEN) nom de l'édi-
liged«quatre-vingtsani. teurdit livrede mélodieschorales pourlcSchlcs-
132 APEL APÛLLOHI
wicfc-HoMein,Intitulé Volstândlga Choral- 19"Sixduos pour soprano et contralto, avecac-
Melodienbueà su dm SehU$teitk-BoUMnis- compagnementU'orcbestre. – Pourla cbamurbi
chan QesmgbmhiKiel, Hesse (s. d.),gr, in«8°. – 20°Trois cantatesde bt6tastase,La Tempetta,
APELL ( Jeak-DavidA. d1; conseillerprivé Ii La Geiosla et La Scusa, grand orchestre. –
21° le Songe, cantate pour un tour de fête.
dwprincedeHesae.membredel'aeadémleroyalej
de musiquede Stockholm, de l'académiephilhar-j n°Canm,Ahno!eauçusto sguardo,\léàU»h\t
reine de Prusse. –sa0 Sixcanzonette*de Métas-
nwni(|Uêde Bologne, et de la sociétédes Arca-
de» de Home, sous le nom de MUm Tinta' tase, impriméesen 1791. 24* Tre Commette
ride, est né à Cassel eu 1754. Un goûtpassionné eon violaebasso. – 25°la Parlenta, ducttinoa
pour la musiquelui fit étudier cet art dès son duesoprani et basso continue.– WRecueild'airs
et – 27°Il Tiion/o
enfance, seulet sans maître, et son assiduitéle Italiens,français allemands. ·
conduisit en peu de temps à jouer des sonates delta Mwica, cantate a grandorchestre. – Mosi-
et des concertos sur le piano. Ce ne fut qu'à ocbmstniwsNrAu<28»Trois symphoniesà grand
1783. – 29*Trois quatuors ponr deux
l'âge de dix-huit ans qu'il prit des leçons de orchestre,
Weifel, musiciende la couf H alla ensuite à violon! alto et basse, 1784.–30° Douzenocturnes
à vent 31° Six polonaisesà
Instruments
l'académiede Rinteln et y apprit l'harmonie pour
grandorchestre.- 32*Sixmarchespourla garde;
ton» la direction de l'organiste Militer. Plus 1808. En 1824, M. d'Apell a annoncé
ses iiléoase développaient, plus son désir d'é- Cassel
une continuationdu Dtettonnairedei Musiciens
tudier la compositiondevenait vif. A son re- de E. L.
Gerber; mis il a renoncé à cette en-
tour à Casse!, il se confia aux soins de deux
bons musiciensde la cour, Rodewaldet Brairale reprise.
Le seul écrit concernant la musique qu'il
jeune, qui lui firent faire des progrès dansla ait publié a
pour titre Gallme der vortûg-
sciencedu contre-point, et il terminases études
lichsten Tonkûnstkr und merkwilrdtyen Mu-
sous la directiond'un organisteImbilede la cour,
sik-miettanten in Cassel von Anfangdes XVI
nommé Kellner. Vers 1730, il commençaà es-
JahrhunderU bis auf gegemoartige Zeilen
sayer ses forcespar quelques canzonettesde Mé- des meilleursmusicien»et des amateurs
tastase, qu'il mit en musique, et par des com- (Galerie
de musique les plus remarquablesde Cassel, de-
positions instrumentales. En 1786, Il envoya
une cantate intitulée La Temptsta à l'acadé- puis le commencement du seizième siècle jus-
mie philharmoniquede Bologne,et, sur l'examen qu'au tempsprésent) Cassel, tsoc, in-8°. D'A-
de cet ouvrage il fut reçu membre do celteso- pell n'a pas mis son nom à cet ouvrage. Il a
ciété. L'académiede Stockholm lui envoya,en cesséde vivreen 1833.
APELL. roy. Appel.
1791, un diplôme d'académicien; et le pape, à
APHRODISE (.), mattre de muai.
qui il avaitfait présenter une messe de sa com- du chapitre de Saint-Seroin de Toulouse,
position, luiécrivit une lettre flatteuse,en 1800, que
et le nommaehevalierde l'Éperond'or.On a de a composé, en 1684, la musique de l'ouverture
des Jeux Floraux.
luUcswmposieoosiropriraées et inédite»dont les
titres suivent.Pom»t'Éause 1° Messesolennelle APLIGNY (Puant »'). Voy. Pinson.
dédiée au pape Pie VII, 1800. – 2"Le psaume APOLLIN1 (Saivator) né à Venise, vers
Lcmdate Dominum à grand orchestre. 3° Le les premièresannées du dl%-huitièmesiècle, fut
psaume Beau omnes. – 4° Un Amen, fugueà d'abord barbier. Une organisation heureuse le
deux voix – 5° Un Tanlwn ergo, – e° Cantate rendit compositeur sans avoir fait d'études mu.
religieuse, 1796. Pour letoéatbb -.TlaCIt- sicales. Au moyen d'un violon, dont fi jouait
mensadi IUo, opéra séria 8° ra»eré<te, opéra médiocrement, il composaune quantité prodi-
français. –9° l'amour peintre, opérafrançais. gieusede barearolles qui le rendirent célèbre
10°Aseagneet Irène, drame allemand,repré. dans sa patrie. Ses succès l'enhardirent et le
senté à Casse! en 1797.– U»Prologuemusical, portèrent a écrire trois opéras..qu'il fit repré-
1797. – 12" Musique pour le dramedis jftrmann senter à Venise ce sont 1"Fanut delC onore
d' Vnna,1 801 1 3° Chœur pour le Jugementde e délia vtrtù; en 1727. 2° Metamorfosl
Salamon. – 14e Anacréon, cantate.– 15° Plu- amoroH; 1733. 3° il Pastor fido, en 1739,
sieurs cliœursàà grandorchestre. – io° Suthyme mauvaisepièce, qui n'a pas de rapports avec
et Igris, balletreprésenté à Casselen176217° l'ouvrage de Guarini.
Renaud dans la forêt enchantée, balletrepré- APOLLONI (Le ChevalierJsak), compost*
senté àOasselen1782.– 18°Vingt-quatrescènes teur dramatique, né à Arezzo vers 1650, est
et airs pour différentes voix, avec grand or. connupar trois opérasintitulée: La Dorl,ossla
chestre. Plusieursde ces morceaux ontété im- to SchiavoRe4io,,t*Àrgia,et l'Asliage ils eu-
primés à Londres à Offenbacliet à Spire. – rent beaucoupde succès dans leur nouveauté.
APOLIOKI – APULÉE 123
APOLLONI (G.), compositeur napolitain de Ce* solfèges ont été imprimé!» a Londres, chea
chez Carli, et les éditions
l'époqueactuelles'est faitconnaîtrepar un opéra Broderip.aPari»,
dans on dernierstemps.
qui a été bienaccueillien I laitemm le titre de en ont été multipliées
VEbrto. Lapartition réduitepour le piano a été Un autre chanteur, nomméAprlle ( D. G. ),
né a Naplesdans la secondemoitiédu dix-hui-
publiéeaNaples. Le 9 mars 1858il a fait jouer
à Vente»PiBlro d'Albano, aveeon brillant eue. tième siècle, fut un ténordittingné.Dana le car-
ces. Le* wnseignementemanquent sur cet ar- naval de 180», il tenait l'emploi de premier
tiste. ténor au théâtre de la Pergola à Florence.Tou-
APPEL(.), violoniste, est connu comme tefoisil était plus remarquablecommeprofesseur
musiciende la chambre à la cour de Des- de chant que commeartistedramatique.Il futle
«m, et directeur du chœur du théâtre do maître de Garcia, lorsquecelui-cialla en Italie
cette ville depula1834. En 1840, il a fat re- en 1811, et y refit son éducationvocale.Il n'est
les
présenteran tbéAtrede la cour un opéra de *a pas Impossible que exercicesde chant attri-
compositionintitulé Die Retuberbraitt (La buésà l'ancien Aprileaientété composésparson
Fiancéedu brfgnnd), 11a aussi publiéquelques homonyme. Le style de ces exercicesautorise
recueils dechants ponr vols d'hommes, à Des- cette conjecture,
sau chezSporon, APTHORP (Ka«t), ecclésiastiqueanglais,
APPEL (CnmKs), frère du précédent est docteur en théologie et prébendier de l'église
violoncelliste de la cour de Desaan.Il a fait im- Saint-Paul de Londres a vécu danl la seconde
primeran andante et desvariationspourviolon- moitiédudix-huitièmesiècle.Ona de lai On sa-
celle, avecorchestreou quatuor, sur le thème cred poetryand Maaic, adiscourseat Chrie6-
de Ilimrael An Alexis, ainsi que des valses Church, Cambridge,m thtorgan (Surlapoésie
pour le piano, et quelquesautres bagatelles. sacrée et la musique, discours pour linau»
APP1&NI (Joseph), surnomméAppianino gurationd'un orgue,prononcéà l'églisedu Christ,
(le petit Appiani),excellentcontralto,né à Mi- a Cambridge). Londres,1764,in-4".
lan, le M avril m», fut élevé de Porpora, et APULÉE philosopheplatonicien,naquit au
débuta en 1731 dans l'Arminto de Haue. n deuxième siècle, versla fin du règne d'Adrien,à
est mortà Bologne,le 3 juin 174 1 (Voy.VOes- Madaure, ville d'Afrique.Il commentason édu-
terreicMschet biographischen Lexikon de cation à Carthage., puis se' rendit à Athènes,
M. MorfasBermamnt. t. p. 210), à l'entrée où il lit une étude sérieuse de la languegrecque,
d'une carrière qui semblait devoir être bril- de la philosophiede Platon, des beaux-arts et
lante. particulièrementde la musique.D'Athènesilalla
APPOLONI (Jsak), compositeurde madri- à Rome, où, commeil le dit luS-mcrae,seul,
gaux, né è Arezxo, vers 1676, a publié > Ma- sans le secoursd'aucun mattre,il apprit la langue
drigaHacinguevoci; Venise, 1607.Waltber, latine avec beaucoupde peine. Il suivit quelque
Gerberet lesauteurs du Dictionnairedes Musi- temps le barreau, puis voyagea,revint à Rome,
ciens( Paris 1610) ont pris le Mt Aretino qui et enfinretourna dans/sa patrie,où IIse mariaet
indiquele lieude la naissance d'Appotont,pour vécut heureux. Les ouvragesauthentiquesd'A-
le nomde l'auteur. pulée que nous possédonssont 1° La fameuse
APRILE (Joseph) contraititte habile, na- Métamorphose, connue sous le nom de F Ane
quit en 1738,à Bisccglia, dans la potiille. Il d'or. – 2° Son Apologie. 3" Quelques frag-
fut instruit dans l'art du chant au conser- ments de harangues.– 4" Quelques livres de
vatoire de la Plelà de' Tarchinl. Cet ar- philosophie Il est douteuxqu'il soit l'auteur de
tiste brilla dès 176} commeprimo musieo sur plusieurs autres qu'on lui attribue.Le plus grand
les théâtres principauxdItalie et d'Allemagne, nombrede ceux qu'il avait composéssont perdus.
tels queceux de Stuttgard, Milan, Florence, Parmi ceux-cise trouvait un traité de musique
et enfinde Kaples, où il se fixa. Le docteur qui existait encore au tempsde Caasiodore;car
Durneyle vit dans cette ville en 1770 et lui celui-cile cite commel'ayantlu (De art. ae dla-
trouva h voix faibleet inégale, maisune tnto- dpi. liberal. Mler. cap. v, ubi de musica,
nation sûre, un trille excellent, beaucoup de p. 706). Dana les fragmentsde haranguesappe-
(joùt et d'expression.Aprile était très-bon pro- i léesLes Floride* Apuléetraitede la qualitédes
fesseurdechant Il lut un des maîtres de Ci- I modesmusicaux soua ces titres s Muslcl loni
marosa.Il vivaitencoreà Naplcs en1782. Aprilo Asiumvariurn (Op. Omn.Franct., lett, p. 342k
a écrit des canznnettesqui ont été publiées en j Aeoliumsimples VtM.); Dortum betlicosum
Allemegneet à Londres, et dee solfèges qui (tbid.,254); Lydlumquerulum(157,254, 34î)}t
contiennentd'excellentsexercicespour le chant. Probant ur tuba rudore, lyra concentu, tibia
W AfUI.EE ARAJA
»».
B
177j; une cantate pour ténor, avecorchestre, 176C. 29" liccucilîle piècespour lectovet-in
en 1772; Selma cantate pour soprano,avec Bvrlin, i"C5.– 30' douze petits morceaux à Pu.
orchestra,1776 cinqairs, avecorcliestre;quatre. cage des commençauts,premierrecueil; Berlin,
vingt-quinzechanta imprimés et manuscrits,et 17£5. –31* deuxièmerecueil des mêmes ibid.,
une quantité considérablede cbantt simpla ou 170».-32° six sonatesàl'usaicedes dames,I77o.
clioràls. Le nombre des ouvragesque Bach a H y a eillieux éditionsde cet ouvrage, l'une gra-
publiésdepuis 1731 par la volede l'impressionj véen Amsterdam, t'autre impriméeà Riga. –
oude la gravure, se monte à plus decinquante; 33«douze petites piècesà deux et trois parties i
en voicil'indication I. Posa te cumw 1"Me- Hambourg, 1770.– 34*Mutikalischt Vermis-
ladien su Gellerts geistlichen liedern (Mélo- chung (Mélanges musicaux); Hambourg,1771
dies pourles cantiquesde Gellert) Berlin, 17M. 3i° Sixconcertos belle) avec accompagnement,
Cet ouvrage eut en 1784 sa cinquièmeédition. ibid., 1772.–30»Sixsonates pourclavecin,vio.
–2° Oden SammJ«nj (Recueild'Odes);Berlin, lonet violoncelle;Berlin, 1770.–37"Trois sona-
1701, 3* Anhangtu Getlerts geistllehen Oden te» avec accompagnementde violonet violon-
(Appendlxaux odesreligieusesde Gellert).Ber- celle,premierrecueil;Leipsick, 1776.–3»°Quatre
lin, 1764.–4*Unemultituded'air» et de chan- j sonates, ibid, deuxièmerecueil Leipsick,t777.
ionsdamles recueils de Gnef,deKraus,de Lang, – 39°Sixsonaiespourles connaisseurs,Lcipsick*
de Brrilkopf et autres ouvrages périodlr|ucft. 1779. 40' densièmerecueil des mômes Leip.
–5» Philis et "Hrcis, cantate; Berlin,1766.– sick, 17H0.– 41"troisièmeidem} Ma 1783.–
6° Der Wirlhunddle G«wte(l'HotaetlêsCon- 42"QuatrièrueIdem ibid. 17K543° cinquième
vives); Berlin, 1796.–7°LespsauniesdeCramer;idem; ibid. 1785.- 44» sixième recueilidem,
Hambourg, 1774 – 8° Die IsraeUtenin der avec desfantaisieslibres; ibid., 1787.– 45" So-
Wûsle (les Israélitesdans le désert), Oratorio, j nata péril cembalosolo; Leipsick, 1786. –
en partition Hambourg,1779. –9»Sanctua, à j POUR hivers instbohents – 46*Trio pourvio.
deuxchœurs, en partition, Hambourg,1779.– j lon, en ut mineur, avec des observations, suivi
W Stum's geistltche Gesmg'e mit Uelodien d'un autre trio pour Ante, violon et basse; Nu-
(cantiquesde Sturm, mis en musique);Ham- remberg, 1751. 47osymphonie,en mi mineur,
bourg,1779.Le secondvolumedu mêmeouvrage Pourdeuxviolons,alto et basse, ibid., 1759.
araruàHambourg,eni781.– il'>£ïopto*»M>r- 48*Quatre symphoniesà grand orchestre; Leip-
gengesxng am Sehœpfungtfette (Hymnesdu uck, 1780.– i9°Preludio e set sonateper or-
matin, pour la fêtedela Création,par Klopstock), gano; Berlin, 1790,grand in-fol.– IV. Écrits
enpartition; Leipslck,1787. – 12°Deuxlitanies l son ih. vv&ujou &o*Elnfall einen doppelten
à huit voix en deuxchœurs; Copenhague, 1786. Contrapunct in derOctavevon 6 Tactenzu ma-
– 13° nammlen Auferstehtmgund Bimmel- chen ohne die Regelndavon zu wissen(Idéepour
fakrt Jem (la Résurrection et l'Ascensionde j composerun contrepointdouble à l'octave,île six
Jésus, par Ramier), «n partit.; Leipslck,1787. mesures, sans en connaîtreles règles); 1757,dans
– H. POOR LEcuvecin 14' Un menuetAmains le troisième volumedes essais de Marpurg. –
croisses Leîpaick,1 731 – 16"Sixsonatesdédiées 3i« Vernich Hber die wahre Art dos Klavier
ait roi de Prusse; Nuremberg,1742;– 1G"con- tuspielen,mitExmplen und 18 ProbslUcken
certo pour clavecin en ré; Nuremberg,1745. in 6 Sonaten (Essaisurla vraie manièrede jouer
– I7"lln id. ensi bémol, ibid., 1753.– 18° Six du clavecin,avecdesexempleset dix-lmitmodèlcs
sonates; Berlin,1763.–19» Dixsonates,dans tes en six sonates) Berlin,1752– 1762,in-4%2 vo.
œuvresmêlées de Haffner; Nuremborg,1755 et lumes.Les exemplesde cet ouvrage forment un
1756.- 20° Deuxsonates et une (que dans le volume grand in-folio.La deuxième édition de
recueil do Breitkopf, 1757 et 1758.– 21° Une cet excellent ouvragea été publiée à Leipsick
feigneà deux partiespour clavecin,dansle re- en 1782, la troisièmeen 1767,.la quatrième en
cueilde fuguesde Marpurg; Berlin, 1758. – 1797.Bien ne peint mieux l'indifférenceou l'on
32°Dompetits morceaux pourclavecin,Berlin, est en France pour les progrès de lamuslque,que
1758.– 33»Sixsonates,avecdes variante:!dans l'abseneed'une traductionde ce livre, beaucoup
1rsrepri«es(ily ajoint une prélacesur euvarian- plus important que son titre ne l'annonce.Le se-
tes); Berlin, 1769.11yenaeuunedeuxlèmcftlilion cond volumecontientd'excellents principesd'ac-
«n I78S. –24' Six sonates; Berlin, 1761. – compagnement.L'auteurde cette biographiepos-
25<1Six sonates;ibid., I7Oï.– Î6° Concertoenwi j sèdele manuscritautographed'nnpetitouvragede
majeur; ibid 1763.– 27»Troissonatines,avec Cli.-Ph.-Emtn. Bach,intitulé Kurse Anwei-
acrompagnemcnt.dc1704&1765,imprimées se- sung zum General-Bass (courte instruction
paràmsnt. 2S»Si\ sonatos faciles;Leipsick, pour la basse conliium), petit in-4°obl. de 'M.
204 BACH
a peine
page*,ainsi que»<si»lettres de sa main,relative* i dans la plupart de ses ouvrages,on
à »a vip.et a ma ouvrage» enfin le catalogue it comprendre qu'il ait pu s'affranchir avec
thématique de lonte* ses œuvres imprimé* et tant du liberté de l'éducation qu'il avait reçue
inédites, manuscrit supérieurementexécutéen et des habitudes de son enfance.Des quatre
un volumoin-li», de 98 pages, précédétl'uno j[ fil» de Jean-SébastienB&eh qnl nesont montas
belle vue deson tombeau sur les bord*de l'Klbo, (lignes de leur illustre père, l'atné (Guillaume-
peint en gouache.On lit dans le Correspondantj Friedmann) et Jean-Cliistophe-Frédéricont été
de Hambourg (1790, n» 160), que les continuateursdes* manière,et l'on voit dans
Bachlui- j leurs œuvres
mômefut le rédacteur de ce catalogue, donton qu'ils ont été inspiréspar son génie.
a extraitceint qui a été publié après sa mort. On Lesdeux autre», au contraire(CharlesPhilippe.
a impriméquelquesouvrages posthumesde Bach Kmmanuelet Jean-Chrétien),ont été méledisles
à Berlinet à Leipsick consistant principalementj avec passion, et ont employétoutesles res;sour.
en musique de citant et de clavecin. M. A.-K. ces de leur Imaginationa la créationou à la pro-
Jean-Sébastien
Riccius publieen ce moment ( 1853)uneédition pagationdes rarmef modernes.
complète«les. oeuvresde Ciiarle^-PliilippeEmma- était encoredans toute la force de son talent
nuel Bach, pour le clavecin,chezFrédéricHof- lorsque son fils Emmanuel publiases premiers
meister, à Leipsick. La première livraison ouvrages.Il seraitintéressantde savoirquellefut
contenantsix sonates, est accompagnéed'une l'opinion de ce grand homme sur des chose»ai
introductionhistoriqueet critique. Le catalogue différentesde ron style. Vraisemblablementil
commedes bagatelles; car
thématiquede tontes les compositionsinédites les aura considérées
de-Bachpourleclavecin et pour d'antresinstru- c'était par ce mot qu'il désignaitlesopéras ita-
mente,avecl'indicationde leurdate, se trouvedans liens de son temps,et toute la musiquelibrequi
le catalogucgénéral de sa collectioncitéprécédem- n'avait de baseque dans l'imagination quoiqu'il
ment. Lesmanuscritsautographesd'unepartie de eut lui-mêmel'imaginatiola la plus richeet la plus
tes cantate!)d'égliseet autre»ouvragesde musique indépendante.Qjioiqu'il ensoit, EmmanuelBach
religieuse,ainsiqnedeses symphoniesetdesescon- fit voirdansson premierœuvredusonates. délié
certos pourclavecinet pour divers instruments, au roi de Prusse, et publiéen 1742,la voiedoit-
se trouventà la bibliothèqueroyale de Berlin. velle où II voulait s'engager quoiqu'ily eût en-
Créateur de la sonate moderne, F.mmannol core quelqueincertitudedanssou style; mais il
Bach a eu le sort souventréservé à ceux qui ou- caractérisadavantagesamanièredansles six so-
vrent des voiesnouvellesdans l'art il fut mé- nate qu'il fit parattre en 1753. Là, les formes
connu de sescontemporains,parce quesonstyle qu'il a reproduitesdans ses autres œuvres sont
était trop nouveaupour eux, et ses ouvrages arrêtées,et l'onn'y retrouveplusriendel'ancienne
ont vieillirapidement,parce que ses successeurs, école.
instruits par sonexemple, ont développéce qu'il Cependantces œuvres, et quelquessonates
avait inventéet en ont perfectionnéles formes. détachée* du même genre, qu'EmmanuelBach
aux recueilsde compositionsde di-
Jugées au point de vue de l'époqueactuelle, les avait fournies
vers auteurs publiésIl Nuremberg,cl«z Haflner,
pièces composées par ce grandmusiciennoussem-j
blent trop courtes, accoutumés que nous som. et à Leipsickchez Breiliiopf,ayant fait accuser
mes à l'ampleurparfoisexagéréede la musique cet artiste, par quelques critiques allemands,
de Beethoven,de Weber et de Mendelssohn. de n'avoir adoptédes formeslibresdans«escoin-
Parmi les nombreux recueils de sonates qu'il positions, queparce qu'il n'avait pas assezd'ha-
a mi» au jour, on remarque un première li- bileté dans l'art d'écrire pour traiter avec talent
il crut devoir
«ne celui qui a pour titre Sonates de cla- des ouvragespln<iscolastiques,
recin pour les connaisseurs (Clavier-Sona- démontrerl'injustice de cette attaque, en faisant
fen fur Kenner),dont il a paru six suites à insérer dans le recueil Intitulé Mmicalisc/ies
deux sonates,
Lcipslck,depuis 1779jusqu'en 1787, et dont la Allerleg, publiéa Berlinen 1761
réunion formeun gros volume in-fol. Cette Im- dont la première (en mi mineur) est composée
formesd'un style serré,et
portante productionrenferme dix-huit sonates, de piècesd'anciennes
doute rondeauxdétachés, et six fantaisies.Le dont l'autre (en ré mineur) a pour derniermor-
titre Sonates pour les Connaisseurs, semble ceau une fugue,excaltente.S'il était nécessaire
une protestation contre l'indifférenceque le d'avoir une autre preuvede la valeurdes «ou-
vulgairemontraitpour les ouvragesde Bacli. Un vres de Bach que ces mimes ouvrages, on la
des traits caractéristiquesdit talent d'Emma- trouverait dans la haute estime que Haydn,
nuel Bach est son penchant pour la mélodie. Mozart et Clemenlieurent toujourspourl'origi-
A le voir s'éloigner avec foin du style Ingué nalitédu stylé de cet artiste.
BACH 205
BACH (Jius-CHWRTwnK-FwiDéRic), (ils paru en 1774.-Six quatuors(•ouiflûte,violon,
de Jean-Sébastien,né a Leipsick, en 1732, 1 violeet basse,gravés à llanilwui-p.–(no, eau.
étudia d'abordte droit à l'universitéde sa ville tate arrangéepourle clavecin,«n 1 786 Musi-
natale; maisbientôt il abandonnacette science caliscfie Aehensttmden (lus Heures d'amuse-
pour la musique, qu'il aimaitavec passion. ment de musiqur»cntlwtionde petites pièce*)
Ses heureuse*disposition»et tes leçons de son lu premier cahiera paru en 1787 4 les autres
père en firent un compositeurhabileet un pia- <lftn* lesannéesalitantes,jusqu'en1 791 – Enfin,
niste distingué.Charméde ses talents, le comte six quatuors pour le violon, Londres,en 1781.
de Scliaurabourg,grand amateur de musique, Lessonatesfacilespour le clavecin,et la cantate
le nommason maltre de chapelle,et lui douna l'Américaine,que Gerberattribueà Jean-Cliris-
des appointementsde 1000 tlialer*(3,750fr.). topiie-Frédéric, dans son ancien lexique, ap-
Les devoirsde sa place l'obligeaientà compo- parliennenta son frèreJean-Chrétien. LVpousc
ser descantateset des oratorios pour toutesles de Bacliétait cantatriceà la cour du comte de
fêtes de la petite cour de Bûckebourg;<lureste, Schauuibourg.
il jouissaitd'une existence douce,tranquille, et BACH (Je*n-ChriStien), onzième fils de
pouvaitse livrer aux travaux qu'ilaffectionnait, Jean-Sébastien naquità Leipsick en 1735. JI
sans être troublé par un service fatigant.Il ne n'avait pas encorequinzeans,lorsqu'ilperdit son
«'éloignaqu'une saute fois de la résidencedn père ce malheur l'obligeadese rendreà Berlin
comte de Scltaumbourg:ce fut pour faire avec chez son frère Cli.-Ph.-Emmanuel,pour y par.
son frère, Jean-Chrétien Bach, un voyage de'a fectionnersontalentsurleclavecinet dans!acoim-
quelques mois à Londres. De retour a Bûcke- position.Sesprogrèsélaler»t sensibles,etdéjà quel-
bourg, 11y mourut le 20 janvier 1795,d'unelu ques-unesde ses production.1! avaientété remar-
flammationde poitrine, laissantaprès lui la ré- quéesdu public, lorsquela connaissancequ'il fit
putation d'un artiste distingue et d'un homme, de quelquescantatrice.italienneslit naîtreen lui
respectable. On ne trouve pointdans ses com- le désirde visiterl'Italie.Il quitta Berlinen 1754,
positionsle feu qui distinguecellesde ses frèresj et se rendit à Milan où, peu de tempsaprès,
Charles-Philippe- Emmanuel et Guillaume-Pried- il fat nommé organiste de la cathédrale. On
roann mais ellessefont remarquer par laforce ignore.les motifsqui luifirent quitter cette ville,
de l'harmonie et par l'habiletéaveclaquelle le mais Il est certain qu'il se rendit à Londres en
style fugué y est traité. Bachaimait son artj 1759.Il n'y tut pas longtempssansêtre faitmu-
avec nassiou.ets'enoccupaitsajiscesse: jusqu'à siciende la reine, et peu après maître de sa
sa mort, il conservaliiabitude decomacrcrtoiilesj chapelle.En 1703 il fit représenterson opéra
ses matinées à la composition. Ses ouvrages d'Orione, ossia Diana vendicata, ouvragequia
i sont en grand nombre la bibliothèqueroyaleîle fait sensationpar quelquesbeauxairs, et par des
lierlin possèdeen, manuscrit Ino, cantatede j effetsnouveauxd'instrumentsà vent. C'estdans
Ramier,à voixseuleavec deux violons,violeet cet opéra que les clarinettesfurent entendues
liasse. – ta/eMnewerfe/ést»,tableaubibliqueà pour la première foisen Angleterre. Le succès
quatre voix,deux violons,viole,bassecontinue,j de Bachdans cet opérafixasonsort à Londres,
deux(lûtes et deuxcors. – LaXésurredionde où 11demeura jusqu'à sa mort,qui eut lieu en
Lazare, oratorio de Herder, à quatre voixet 1782. Il fit cependantun voyage&Paris vers
orchestre.– Une Cantatepour l'anniversairede 1780,maisil resta peu de tempsdanscette ville.
la naissancedncomtede Schaumbourg, composéej Sans avoir la puissanced'invention et la ri-
en 1787,à quatre voixetorcttestre.– Unecan-j chessed'harmonie de son père, ni la variétéd'i-
tate pourl'Ascension,à quatrevoix,deuxviolons, dées et la profondeurde son frère Charles-Phi»
alto et bassecontinue.– Deux motetsà quatre lippe-Emmanuel,Chrétien Bachfut cependant
voix. –Unesympbonie (en sibémol) pour deux un desmusiciensremarquable!! du dix-huitième
violons, alto, basse,deux clarineUes,bassonet siècle; et tels sont les avantagesde la carrière
deux cors. – Ptjgmation, cantatethéâtrale.– dramatique, que sonnomet sesouvragesontété
Deuxconcertospourlepianoavecorcheslre. – Un bien plus généralementconnusque ceux de ces
trio pourflûte,violonet basse.– Unantretrio pour deux grands artistes. Ses airs sont fort beaux,
deux violonset basse et desairs avecorchestre. et plusieursont jouid'une grande célébrité.Son
II n'aéteimprlmédelacompositiondeJean-Chris- chant n'a point de caractèrequi lui soit particu-
tophe-Frédéric Bach que des sonates isolées, lier ilse rapprochebeaucoupde la manièredes
dans les mélangesde musique (Mnsicalischcx maîtres italiens de l'époqueoù il écrivait, et
Vielerlen), •<«cantiques de Monter(Mtmter's surtout de ceux de l'écolede Naples maisil a
çeistliehe Lieder) dont la deuxièmelivraison du brillant, de la facilité;sesmélodiessont fa-
306 BACII
vorablcsaux voix, et tes accompagnement*ci. pasjolie et n'avait aucun talent commeactrice,
sontéleganlsel d'un bon effet.Bacl»a eu le mé- mais le timbrede 118voixétait si a«rtebl«, son
rite de donneraux airs d'opéraun effetplus dra- intonationsi juste, son expression musicale si
matique, en ne ramenant pointaprès l'allégrolo naïveet si pénétrante,qu'ellefaisait oublier ces
mouvementlent du commencement,commel'a- défauts.La pertode son épouxlui«quitter Lon-
vaient fait tous les compositeursitaliensqui l'a- dres pour retournerdanssa patrie,
valentprécédé.Les opéras les plus connus de BACH (Jean-Nicolas), Misaine de Jean-
Chrétien Bach«ont 1° Calont; Milan, 1758, Christophe naquit àEistnach, le |0 octobre
rt Londres,1 704 – 2»Orione;Londres,i 703.– 1069. En 1695, II fut nomméorganisteà Jena,
WZanaida, danslanterne année.–4°Bérénice, où il établitune fabriquede clavecins.Vers la
pasticeio,avecdes morceauxdéliasse, Galuppi Onde sa vie, il se relira danssa ville natale, où
etPerradiniitîe*. – 5° AdriaminSMa} 1704. il mourut en 1738. 11a composédes suites de
~-ùaCarattaco;tfm.> l'OUmpiade; 1769. piècespourl'orgueet pour le clavecin,qui prou-
8° Bsio. – 9° Or/eo; 1770.– 10*Temislocle, vent qu'il avaitun grand talentcommeorganiste
dont la partitionmanuscrileest à la bibliothèque et comme compositeur.En 1787, on trouvait
royatedeBerlin. – 1 1 St/aee.–W lueio Sillet. dansle magasindeBreitkopf,à Leipsick,ttu motet
– 13"La Clemenzadi Sciptone.– 14*&oas re manuscrit6 deux chœurs sur le texte Merk
fli Giuda, oratorio.– là" Amadisdes Gaules, au/ mein If en, etc., qui était l'ouvragede ce
en trois actes, gravé à Pari».Cet ouvrage, en- musicien. La bibliothèquoroyale de Berlinpos-
1 reprissor la demandedesdirecteursde l'Opéra, sède de sa composition,en manuscrit, un Kyrie
lut représenté en 1770, et le manuscritfut payé et un Gloria à qnutre voix avec Instruments,
10,000(r. par l'administration,suivantle compte composésur le cantique allemand dllein Cati
<lradépense*de 1779à 1780.h'OrUmede Bach in der Hôhtet Ehr (en mi mineur). Jean-Ni-
fut traduit en français, en 1781 et reçu à l'O- colasBacheut deux frères qui exercèrentaussi
(«iradans la même année; maisil n'a pas été la professionde musiciens;l'un, nomméJean-
représenté. Se*autres cOmpositions pourle chant Christophe, demeura d'abord à Erfurt, puis à
consistent en un Salve Regina, un Magnificat A Hambourg,ensuiten Rotterdamet enfin à Lon-
deux voixet orchestre,un Laudalepueri à deux dres, où il est mort; l'autre, nomma Jean-Fré-
voixet orchestre, un Gloria à quatre voix et déric, fut organistede Saint-Biaiseà Mûlhausen.
orchestre, deux motetspourténor composés pour Un troisième frère de Jean-Nicolas, nommé
te célèbre chanteur Raff, quelques autres Jean-Michel,mourutdans«onenfance.
compositionspour l'église, et une cantate Inti- BACft (Jean-Louis), lits dé Jean-Micitel
tulé Ole Amerikanerinn (L'Américaine); naquit en 1077à Amte-Gehren,dans la princi-
Dresde. La bibliothèqueroyale de Berlin pos- pauté de*Schwartobourg-Sondersuausen, et fut
sède vingt-quatre volumesd'airs en partition, mettre de chapellede la cour de Saxo-Meinun-
extraits des opéras de ChrétienBach. gcn.Jl mouruten 1730.La bibliothèqueroyalede
Bacha eu aussi de la célébritépoursa mu- Berlinpossèdeunemusiquelunèbreàdeux chœurs
sique instrumentale, qui se composedo qniaxe avec instrumente, divisée en trois parties, et
symphoniesà huit instruments; une symphonie composéepar cet artiste, en 1734,pour lesobsè-
nmeertante pour plusieurs instruments; dix- ques du princeErnest-Louisde SaxeMeinnngen.
huit concertos pour elavedn avec accompagne» Ernest-LouisGerber possédaitaussi du même
ment; six quintetti pour la flûteet le violon, compositeurune grandecantated'égliseécrite en
trente trio? on sonates, pour clavecin, violon 17tO, pour le 25" dimanche après la Trinité.
et basse; une sonateà quatre mains; une pour Gerber accordebeaucoupd'éloges i cette com-
lieux pianos; six.trios pour violon;dôme so- position,écritea quatre voix,deux violons,deux
nates pour clavecinseul; six quatuorspourvio- violes et nassecontinue.
lon; doux quintetti pour piano, flûte, haut- BACII (Jban-Erxhst),lits de Jean-Bernard
lwls, alto et violoncelle, et un quatuor pour et pelil-fllsde Jean-Egide,mattrode chapelledit
piano, deux violonset basse. Toutecette musi- due de Saxe-Wetmar,&Eisenach naquit dans
que est facile à jouer;c'est plutôtacet avantage cette ville, le 38 jllin 1723.Il demeurasix ans
qu'au méritede la composition,qu'il faut attri- à l'écoleSaint-Thomasde Leipsick, et a l'uni-
buerles «accès qu'elle a obtenus. versité de la mêmeville. Il y étudia la juris-
BACH(CÉeu8),feramedtiprécédent,néeà Mi- prudence, et, de retour à Eisenach,il y exerça
lan, en 1746, d'unefamille nomméeGrasst, Ait la professiond'avocat. Maisil parait s'être sur-
cantatriceau théâtre italien de Londres,depuis tont occupéde la musique, car, en 1748, il fut
1707jusqu'à la mort de son mari. Ellen'était donnécommeadjointà son père (Jcan-Bernard,
BACH 207
dont il a étd parlé ci-dessus), dans la place Frédéric, et jmM-IîIk de Jean-Sébastien naquit
d'orgaiu^ do l'égliiMde Saint-George*.«Imou- en 1754à Uùckeuourg,où son pèreétait mettre
rut à Klsenachvers 1781 avecle titre al la pen- de chapelledu comte de Scliaiunbourg. Il sé-
sion de mettrede chapelle. On a publiéde sa journa d'abord quelque temps à Londres cira
composition I" Sammlungau$$erleienerfa- son oncle, Jean-ChrétienBach, par les soins
Mnmit Af«todfon(RecueHdBfablesclioi*iesmi- duquel il acquit du talent dans la musique. De
ses en musique);Nuremberg. –2* Trois sonatesj retour en Allemagne,il composaune cantate, qui
pour clavecinavec violon ioid., 1770, in-fol, fut exécutéea Mindenen 1789, en présence de
–3* Deuxidem; ibid., 1772.Sesautres compo- Frédéric-GuillaumeIl. Cette composition plut
sitions sont restéesen manuscrit ellesconsis- au roi, qui accorda&l'auteur la placede tunnai»
tent en unequantitéde psaume* deux Magnifi- lierdansla nouvellechapellede la reine, en 1790,
cal; deux servicespour la Passion; deux eau» et ensuitecellede musiciende la chambre.Guil-
tales a quatre voix et orchestre; une grande laume Bach, dont le fils était naguère le seul
musiquefunèbre pour les obsèquesdu duc Er- rejeton vivant de l'illustre famille de son nom,
nest-AugusIe-Constantin de Saxe-Weiniar,des a rempli ces emploispendantprès de 40 ans. Les
chansons, et quelques symphonie*composées ouvragesdo sa compositionqui ont été publiés
|H>urle service de la cour à laquelleil était at. suut 1" la cantate dontil a été parléci-dessus,
taché. Onlui doitaussi la préracedela première et qui a paru sousle titrede Joie du peuple de
éditionde l'ouvraged'Adelung,IntituléMxuika- voir son roi bien-aimé, avec accompagnement
llxc/ie Gelahrtheit. Son fils, excellentorganiste, de clavecin;Bûckebourg;1790. 2" Six sonates
lui a succédédans«es places d'organisteet «l'a- pour clavecinet violon,œuvre premier; Berlin,
vocatde la cour. On trouve en manuscrit&la 1788.–-S" Troistonalespourclavecinet violon,
Mbliothèqueroyate deBerlin un Jtyrieet GloriaSi op.î jBerlin, 1790.– 4° sixsonatespour le clave-
quatrevoliet bassecontinue,le 18*psaumeà qua- cin seul,op. 3 Berlin,1796.– &•Deutsche und
tre voixet instruments,trois cantatesd'église, un fruHzœsischeLuiler (chansons allemande!»et
motetà cinq voixet Instrumenta, une fugue à françaises); Lwpslck.GuillaumeBachest mort
quatre voix et orchestre, et une fantaisiepour a Berlinen 1846,à l'âgedequatre vingt-douzeans.
ledavecra, composés par Jean-Ernest Bach. BACH (Oswau>),professeurde chant, dont
BACH (Jeas-Éub), second fils deJean-Va- l'origine est ignore, n'estconnu que par la cita-
leutin, et pelit-lils de Georges-Christophe,na- tion que Ch. M. de Weber a faited'un ouvrage
quit en 1705, et fut mattrede musiqueet inspec- de sa compositionqui a pour titre Leçons de
teur dugymnasedeScltweinfurt il y fid installé chant pour mes élèves SulzLourg,1700,2 par-
golenuellemetilleîoniai1743,et mouruten 1765, ties in-4A
â l'âge de cinquante ans. Il a laisséquelques BACH (Jean-George). On trouve sous ce
compositionspour l'Église qui sont restéesen nom un Sextuor pour piano, hautbois, violon,
manuscrit, violoncelleet dewean, œuvre troteième,gr&vé
BACH (Jean-Michel), surnommé te Jeune, à Offenbacb,chezAndré.
fut d'abord cantor à Tonna, vers 17(1$;ii\ii*, BACH (Jeui-CuiMsnmiB) dernier descen-
entraîné par le goûtdes voyages.il abandonna «a dant de la familledesBach, naquit en 1780à
place, et voyageaen Hollande, en Angleterreet Binderateben,près d'Erfwrt,oit il fut économe
en Amérique.De retour en Allemagne,il étudia de la commune.Il y mourut le 2i mars 1840,
pendantquelquetemps &GœUingue, en 1779, et Jeon-Christopbe Bach cultivait la musique
Hefixa ensuite a Custrow, dans le duclié de commeamateuretétait bon organiste. Kcerner,
Mecklembourg, où il exerçait encorela profession éditeur àKrfurt, a publié unefuguepour l'orgue
d'avocat en 1793. Ses ouvrages se composent (en la) de sa composition.
de six concertosata!* pour le clavecin,op. t; BACII (Henri-Abahd),docteuren médecine
Berlin, 1770. Il a publié aussi un ouvragein. et en philosophie,est né à Ober-Sclirctfeldorf
titulé i Kurte unit systemaUsche Anleilung dans te comtédo Glatx,en 1791 Sonéducation
sam Generalbast und der Tonkuml uber- muaicale rut commencéeau gymnase de cette
haupt, mu Exempeln er Imiter l,ium Lehren ville. Bachse rendit ensuite, en 1811, à l'uni-
und Lernm enlworfen (Instruction systéma- versité de Breslau,et y termina sesétudes. En
tique pour apprendre la basse continue et la 1813il partit pourVienne, et deux ans après
musique en général, avec des exemplespour il alla à Berlin,où il achevases cours de méde-
< eux qui veulent enseigner et pour ceux qui dne. Commecompositeuret comme pianiste, il
veulent apprendre); Casset 1780 In 4\ possèdeun talent distingué;maisil s'estfait re-
BACH ( G«ii.uoiiE), filsde Jean-Christophe- marquer principalementpar un livrequ'il a pu-
208 BACH – BACHINr
Miesous ce titre De nuaices ej/ectu in ho- ilivisé en trois parties; Berlin, Tiaulweii».– 12"
minesano etsgro; Berlin, Fred. Stark, 18(7, Pièces d'orgue pour le concert, supplément a
in-8°. On connaît de sa composition Thème VOrgantite praticien, ibid. Bach s'est aussi
avec sept variations pour le piano. Brcstau, fait connaîtrepar de grandescomiiositionsexé-
Barlli. cutées à Berlin,à Dresde,et dan* plusieurs villes
BACH (AuoDiiTE-CurLLÀUHF.)) organiste de de la l'russe, entre autrait Ifon~faciua, ura-
avecorchestre,exécutéil Berlin, en 1837,
IVglUede Sainte-Marie(Marienkirche) a Ber- torio
voix et orchestre, dont
lin, né dans cette ville, tu 4 octobre 1796, ne et le psaume100°, à 4
descendaitpas de l'illustre famillede ce nom. la partiliouarrangi-epour piano a (U<ipubliée eu
Son père était secrétaire de la direction royale IS40, à Berlin, cli« Trautwein.Enlin il a été
dm loteries, et organiste de la Trinité. Après éditeur du livrechoral pour les églisesévangé-
avoir terminé«es études musicales, Auguste- tiques de la Prusse qui a paru sous ce titre
GuillaumeOacbse livra à l'enseignement,et fat Choralbuch f&r dm Gesangbueltsum cottes-
attaché comme professeur de musique à plu- dienstl.Gebr. fur evang. Gemelndcns. Berlin,
sieurs institutionset gymnases; puis il fut ap- Trantwfin.
peléen 1822,&Stettin en qualité dedirecteurde BACH tfBAH'DAVin), professeurde musique
un ouvrage élé-
musique.La manièredont il remplit ses nou. à Berlin, n'est connu que par
vellesfonctionsl'ayant fait connaître avanla- mentairesur cet art Intitulé KMner Gesang-
des
geusement,Zelter,qui, conjointementavecBer- catecMsmusoder die wahre«nd rechte Art
nard Klein, venaitde fonder on nouvel Institut ersten Gesang Unterrichts in Volktschulen.
de musique,jeta les yeux sur Bachpour y rem- Srster Lehrgang (Petit catéchisme de chant,
les
plir les fonctionsde professeurde composition. on véritable et bonne méthode d'enseigner
Dans l'espacede dix an«, II y forma beaucoup élémenta du chant dans les écoles populaires.
îlebonsélèvesqui se sont faitconnaître tomme Premier enseignement).Berlin, Relmer, 1827
organisteset professeurs.Aprèsla mortdeZetter gr.in-8", obi.– 2*coursde la sciencedu chant,
et le départ de Klein, Bacheut la direction de suite du petit catéchisme,etc.<Wrf – 1828.
cet institutnormal.Dans lemëmetemps il reçut Suivant M. Gassner ( Vnivenal-I^xlkon der
aussisa nominationde membre de la commis- Toukunst,p. 88), l'auteurdecet ouvrageseraitle
sionconsultativepour la constructiondet orgues dernier rejetonde la grandefamilledes Bach.
en Prusse, parce qu'il avait acquis des connais- Un autre musiciende cenom (Bach,M.),pro-
sances pratiques dans la facturede ces instru- fesseurde musiqueà Cologne,actuellementvi-
dochant
mentepar l'examenqu'il avaitfait dans ses voya- vant (1855), est auteurd'une méthode
trois parties,à Cologne,
ges des plus bellesorgues de Leipsick,Dresde, (Singscltule)publiée en
recueilsde Lieder
Prague,Vienne, Breslau, Munichet Hambourg. chez Haelscher,et de deux
Kn 1934,l'Académieroyale des beaux-arts de avec accompagnement de piano,ibid.
Berlinl'admit aunombredes membre de sa sec- BACHAUS (Jean-Louis),organistede Sainte
tion de musique. Cet artiste est mort a Berlin Margueriteet de l'églisedu cloître, à Gotha, vi-
en 1853à l'âge de cinquante-septans. Il a pu- vait en 1758.11étudia la composition sous le
blié plusieurs ouvragesde sa composition pour maître de chapelleStœlxel.On le range parmi
le pianoet pour l'orgue, parmi lesquels on re- les Irons compositeurspour le clavecin.
marque !°Diverti*senientpourle piano,Berlin, BACHELERIE (HocbesDE LA), trouba-
Liclike2* Fantaisie pour le piano, op. s.; dour français,né &Uierche, dans le Limousin,
ibid.- S»Fantaisieet fugue, en ut mineur, op. vécut vers la secondemoitiédu douzièmesiècle.
ma-
4; ibid. –4° Variationssurl'air An Alexis send On a de lui des chansonsd'amourdont les
ich dich; ibid. – n° Variationssur nn thème nuscrits ont conservéle chant.
original,op 6; Leipsick,Probst. –8»12Grandes BACHELET (t.-P.), chantre de l'église
variationssur Pair GesUrn abend vmr; Ber. métropolitainede Rouen, est auteur d'un petit
lin.– 7» Marchetriomphalepourle piano,op. 7; recueil intitulé Psaumes etcantlqaes en faux-
ibU.–V Piècesd'orgue consistanten préludes, bourdon. Rouen, FleuriOisaine, 1837,in-8°de
fugues,choralsvariés,etc.; quatre suite; Leîp- 16 pages.
sickjBr.et Haertel.– 9° Fantaisies,préludes et BAGH1 (Jrasok), compositeurfrançais du
Ulrich
fuites pourl'orgue;Berlin.– 10° Chantsà voix seizièmesiècle,dont Jean Monlanns et
seuleavec accompagnementde piano. op. 3 Neubert ont publiédesmotetsdans leur Thésau-
Berlin.– ifDer praklische Organlst (l'Orga- rus Muskiis, Nuremberg,15C4,t. l°r.
niste praticien, contenant un recueil de divers BAG11IN1 (Théodore), né à Mantoue,vers
le» premières
préludes,chorals,fugne-setautres compositions). la lin du seizièmesiècleou dans
BAf.M-Nl – BACHMANN 200
anisiH»dit l" fut cordelier au conveht de plus do deux cents morceaux difficiles, parini
i-i-IIkville, docteur en Urologie, et maître de lesquelsse trouvaientdespièceset desfugues de
|i,i|K;llode l'archiduc d'Autriche, duc de Mitn- | tan-Si'hastien Bach.Ses parents,qui le desli-
luii*. l.e P. de Villiersde Saitit-fctiennedit (Ili- liaient il IVlatecclésiastique,le tirententrer de
Il, col. 7U3) que Iiaciiini« buiint! heure au nionunteredes bénédictin* <1«
Jiliotli.Çarw<ilIt.,t.
écrit, ver* lt>36,un traité De musica, qui c»t Kiltershatisen.Il n'y trouva point de ressources
vraisemblablementresté en manuscrit,car au- pour continuer«es études musicales, niais cela
cun bibliographen'a cité cet ouvrage. Forkel ni ne IVinpédMpa«oVcommencerà compter pour
Liclitenlhaln'en ont eu connaissance. le piano liien qu'il n'eût pas les premières no-
BACHMANN (Fkédéric), auteur allemand tions di! l'art d'écrire. Il sentait le besoin da
qui vécut dam la première moitié do dix-hui- s'instruire dansle contrepoint son désir fut sa-
tièmesiècle, a publié une dissertation De effet- tisfait lorsqu'il fut envoyé chez les prémoulré*
Mm mmices in corpore huinano. Leipsick de Marchtlialpour y faire son noviciat, car il
1;34. trouva dans la bibliothèque du monastère une
BACIUIANN (Ciurlks-Locis), habile lu. riche collectiond'ouvrages théoriqueset decom-
thier et musiciendela chambredu roi de Prusse, positions des meilleurs maîtres, qu'il se tnit a
naquit à Berlinen 17(6. Commeinstrumentiste, étudier avec persévérance. L'arrivéedu maître
il $tsdistinguaitpar son talent sur la viole; mais de chapelle Koaà Marchtlial lui fournit ensuite
c'est surtout commeluthier qu'il mérite d'ôlro l'occasion de perfectionner son éducation mu-
placé au rang des artistes les plus recommanda- sicale. Ses études dans la ttiforie ne lui avaient
Wes. Se» instruments, et particulièrementses point fait négligerson talent d'exécutionsur lu
vioiometses violes, sont fort recherchésen Alle- piano,et il avait acquisunegrande liabilelé dans
magne.Il est l'inventeurdes chevillesa vis pour la mairère de Bach, non-seulementcomme pla-
lit contrebasse invention qu'il appliqua par la niste, mai* commeorganiste.Ayant été noinnii1,
suite aux violoncelleset même aux violons,11 en I78C, membrede la société musicaleétablit)
huaginaaussi, vers 1780, une espècede guitare par IIufTini-ister, Il prit l'engagementde compo-
à clavierquiportait, vers la droitede la table,un ser plusieurs morceauxpour celte «oriéliî;mais,
mécanismeau moyen duquel on faisait frapper ayant été mécontent de la publicationde bps
leacordes par de petits marteaux. Cet instru- deux premièressonatesde piano, il rompit avec
ment eut peu de succès. Eh 1765 Boclimann Hoffmcister,et retira les compositionsqu'il des-
reçut son diplômede luthier dela cour. Cinqans tinait a cet institut. Depuis lors il a vécu dans
après, it fonda, corijointcmmitav«c frnest ta retraite à Marclittial,composenttoujours, sur-
Bemla,le concert des amateurs do Berlin, qui tout dans le style ecclésiastique,'mais publiant
eut une existencebrillante, et qui ne llnit'<|ii'cn lieu de chose. Lesouvrages de sa composition
1797,lorsque Baclimannfut devenu trop vieux t qui ont étcUmpriméâ sont: 1°Deuxsonates pour
pour y donner des soins. Cet artiste estimable le clavecin; Vienne, 178a. 3° Collectionde'
à le
est mort à Berlin en 1800, l'Agede quatre- petites piècespour même instrument Spire,
vingt-quatre ans. Il eut deux fils, qui furent 1791.– 3° Sonatepour le piano; Munich, 1800.
musiciensde la chapelledit roi de Prusse. –4o Fuguepourl'orgue Spire, 1782.Parmi ses
UACHMANiV (Ciurlotte-Chiustine-Gcii.- ouvragesrestésen manuscrit, on remarquepiu-
ntxsMitt:),femme de Charles-Louis-Bachmann, sienrs messesdont les quatre dernières sont
fut depuis 1779cantatrice du concert desama- écrites dansle style rigoureux, une cantate re-
teurs de Berlin, où ellechantait encoreen 1797. ligieuse, une grande symphonie, trois quatuors
lors do l'exécutionde l'oratoriointitulé La mort pour deux violons,alto et basse, trois sonates
de Jésus (de Gratin), elle y chanta lus aolos,con- pour le pianoet quelquesfugues pour l'orgue.
jointementavec madameScldck. Elleétait aussi BACIIlll ANN(Gottiob), organistede Saint.
comptéeparmiles premièresvirtuoses de Berlin Nicolasà Zellz, naquith Bornitz, village voisin
sur leclavecin.Le cataloguede Rellstabindique de cette ville, le 28mars 1703.A l'Agede quinze
quelqueschansons de sa composition. ans il fut admisà l'itaolede Zeitz où l'organiste
BACIIMANN (Le P. Sixte), religieuxpré- Frech lui donna des leçons de piano et d'Itar-
montré & Marchtlialen Autriche, naquit le 18 munie. Apresavoir employéenvironsept années
juillet I73i a Kiltmhatis.'n. La nature t'avait h l'élude de la musique, Hachmannessaya ses
douéde dispositionssi heureuses pour la musi- forcesdans la compositionpar quelquessonate*
que qu'a l'àne de neuf ans il lutta avecle jeune de piano; mais, consiiiérantcombienil lui roc-
Menait,sur le piano, sans être vaincu par lui. Il tait a acquérirde connu!«ancespour écrire cor-
était déjà parvenu alors à jouer correctement rectement, il prit, en t'xs, lit résolutionde se
niOCIt. UNIV.DES Ul'SICII'SS. – T. I. 14
210 BACHMANN
rendra ii Leipsick,pour y étudier à fond le con- i.1° Oie liurgncha/l ( la Caution) ballade de
Iliedt. – 14° La plainte de
trepoint et le» belles-lettres. A cette époque Seurilir;daVienne, ibid.– 15"DU
les compositionsde Kowludi et les quatuor* de i Céres, Schiller Sehlachl;
Balladesde Goethe Leipsick,Kûli-
pieyeijouissaîentd'anevoguedfcidêe;Bacbm.-mn ibid.– W
se passionna pour ce genre de musique et «Vn [ nel.– 17° Pou» chanson»allemande» œuvre
– 18°Sixeban-
lit l'imitateur; il ne tarda pas cependant à s'en vingt-deuxième;Vienne,Eder. – 19°Sixodes alle-
dégoûter, après qu'il eut entendules ouvrages Je soni, op. 25 Vienne Rieiil.
ibid. – SOoSix chansonsaile-
Haydu etde Mozart,et ce furentces deux grands mande»,op. 33j
artistesqu'il prit pour modèles.Il passa plusieurs mandes,op. 45 Berlin,Dunker. – 21°Sixidem
années à écriredes quatuors et des symphonies op. SI; Leipsick,Hoffiueister.– iV Six idem,
i&
dan» leur style. Ses amis, auxquelsil les faisait op. &9 Worms,Kreitner. – 23° Trois morceaux
entendre, applaudissaientà se»efforts,au lieu île deRochtiti Leipsick. MusiqueimmnmcirMui.
– M" Symphoniepour l'orchestre, op. 2 5 Of-
lui faire remarquerqu'il y a peude gloire à ac-
André. SS» Deux id. œuvres neu-
quérir «tansl'imitation des meilleures chosesj fenbach, Cescom-
mal», ayant quitté Lelpsick en 1790 pour se vièmeet dixième; Brnnsvtick,Spehr.
20° Deux quatuors
rendre à Dresdeauprès de Nautnann, il trouva positionssont très- faibles.–
œuvretroisième;
dans ce compositeur un Juge plus sévère que pourdoux violons,altoet basse,
87» Deuxidem, op. 6;i
ses ami», et il commença à comprendre qu'il Oflenbach,André. –
Vienne,
resterait toujoursfort loin de Haydn et de Mo- ibid.– î8°TroisWem,«ovreseptième}
Eder. – 19«Deuxidem en sol et en mi-bémol,
zart, parvint-il à imiter aussi exactement que
leur manière savanteet pare. Né avec op. 8; Brupswick,Speiir – 30° Un idem, op.
possible et llaertel. – 31° Un
un sentimentvif du beau en musique, Baclimann 33; Leipsick, Breilkopf Kreilner– 3î»Un idem,
était dépourvu d'imaginationet de génie il fal- idem, op. 57; Worms, 33»Qui»-
lait qu'il imitât quelqu'un cefut Kauniann qui dédié&Haydn,Augsbourg,Goinhart.–
altoet violoncelle,
devint son modèle,et, après avoiraimé passion- telle pourpiano,flûte, violon,
3*" Deux trios pour
nément la musique instrumentale, il en vint à op. 42;Vienne,Eder.
contre ce piano, violon et violoncelle,Brunswick,Spehr.
adopterles préjugés de ce compositeur
ex- – 3&«Sonate pourpianoelviolonobligé, op. 4;
genre, et à se persuader qu'il ne peut être
de Offenbach,André.– 3a° Andante pour piano
pressif, La simplicité du style de Naumaan,
et violon, tiré de la Symphonieop. 9; llrunr-
Weigl, de Salieri, de Cimarosaet de Vincemto 37»Sonate pourpianoet violon
Martinidevint t'objet de ses préférences, et c'est viick,Spehr. –
Eder.– 38" Sonatepour
dana cette manière qu'il écrivit depuis ton la obligé,op. 23; Vienne,
d'obtenir les mêmesinstruments, op. îb.iOld, – 39° Su-
plupart de ses ouvrages. La nécessité à Bonn.
une positionfixelui faisait solliciterdepuis quel. natepottr piano, quatre mains, op.4t
Sonate pour pianoseul, op 21
que tempsla place d'organistea Zelte; il l'obtint Simrock.– 40»
en 1791, et depuis ton il n'a plus qulttd cette Leipsick,Breitkopf.– «!«JSW»tefctew,op.30;
ville. Les ouvrages de Baclimannse divisent en Vienne,Rierlt.– 42»Six petites piècesidem;
–
des princi- Leipsiik. Breitkopf. «3« Douztpiètes /aw
plusieurs classes; voici l'indication
en un rites; Vienne,&ier. JournalSonate,ibid. – 4.i°
paux Opéras. 1° Pluedon et Naide, de OlTen-
acte.– 2° Don SUviodeRosalva.mdem actes, I Uneidem, n° 70du Journal Musique
– 40» Deux tonales 5 Dresde,
arrangépourlepiano} Brunswick,1797. –»• Or- bach, André.
deuxactes; Brunswick,J7O8. HiUcher. – 47»Douzedanse* et marches, op.
»A<j<îe<.ffuri<«ce,en
–4» Cantate sur la morl d'Orphée Bronswick. 58; Worms, Kreilner. 48»Sixpiècesd'orgue,
et
1799. La mélodiede cea compositionsest gra. i œuvretrente-quatrième;Lcipsick,Breitkop!
Hoffmeis-
cieuse et ne manque pas d'expression maison Haerlel. –49» Douzeidem;Leipsick,
cdaiisoim: ter.On «aussi dcBachmaimun petittraité d'tiar-
y trouve peu d'invention.Bauades et deutllche Gène-
6° Poésies légères de Mattnissonet de Jacobi, monie intitulé /Curie und
in -8».
mises en musique Halle,1795. 6* L'Elysée, ralbass Anteetsuno; Zeite (sans date),
a
balladede Mallliisson Vienne,Rledt – 7*Douze Enfin,vers la linde sa vie, il publié Altge-
naehder vmeslen Méthode
dansons allemandes,œuvre sixième; Offenhacli, meine HfwHtseluUe
de Bûrger; elngcricMel (Écolecomplète de musiqua.d'après
André,–s» Kéroet £ea»<*r«,baltade
méthodes les plus nouvelles);Zeitz, 1833,
Offenbach,1798. – 9° Complainted'une jeune les
¡p.so.
in-8».
j«/e,deSelilllerjAtigsbourg,1799.– WLéonard médecin,
et Blandine, ballade;Leipsick,Breilkopfet Haer- BACnMANN (CnnÉTiEN-LoBis),
a l'u-
M. – il" Lénort ballade <1«ittirger.; Vienne, néaScliwaib,piesileHennelierg,étndia
Hjcm. ii'Arion, ballade; Honii,Simrock, 1 nivursiiéd'ErlaiiBen,en 17»: et y lit imprimer,
BACHMA.NN BACILLY 211t
dansla mêmeannée, tonouvragein-4",Intitulé (Jean- AntoineIII). BadismWt, y ayant acquis
KHtmirf sa Vorietungen vhet die Théorie j une grande habiletésur la violon fut employé
4tt Uusif;,insofern sic I.teO/taberndmellien parle comtede Strasoldo, successeurdu prince-
iiol/iwendiyund nùlztteh Ist (Idée d'un court | l'vftque comme premier violonrde sa musique,
delii(ti»riedela musique, en tant qu'elleest né. j et peu de temps après commedirecteur de eet
ressnlre et utile aox amateurs de cet art;. Ger- concerts. Il commençaalors à se livrer avecar-
ber (Hiogr. Lex. der Tonkunstltr) dit que ce deur à la compositionet a l'étudedes ouvrage»
n'est qu'une copie fidèle de la dissertationdu des meilleur»mattresancienset modernes. Ses
docteur Forkel sur te même sujet. Vers 1797) premiers essais ayant eu du succès, le prince
Baclimaonse fixa à Culrabacli où il exerça la (i'Eichastadtt'envoyaen Italie pour se perfection-
médecine.On n aussi du mêmeauteur Hisser- ner. A son retour dans la résidence, le prince
iat'w inauguralis medtca da E/fectibut mu. le nommadirecteur de sa chapelle. Il composa
tiex in hominrm. Krlangen,1792. alors plusieursopéras allemandset italien» qui
BACH&IANN (O.), fabricantd'instrument» furent représentés à la cour t't sur le théâtre <l«
il archetà Halberstadt, est auteurd'un livrein. la ville;sa musiqued'église lui acquit surtout uue
titulé Theoreltsch pralillschea tla»dbach des granderéputation. Il a écrit beaucoupde messes,
Geigenbmas oder Anweisnng, UaUenische vépres, litanies,etc., dont les copiesmanuscrites
und deulsche Violinen, Bralsehen, Violoncei- se sont répandues. On connatt aussi un grand
lo% ViolonssowieQuitarren undGeigtnbogen nombre de symphonies, de quatuors, de con-
naek den ntuettm Grmdsxtten und in certo» de sacomposilion j mais iln'a été gravé
hotetuter VoUkommetiheiltu ver/ertigen(Ma- que six quatuorsde violon, et un concerto pour
nuel théoriqueet pratiquede la construction des haut bois, deux violons,alto, basseet deuxcors.
instrumentsà archet, atc.JjQuedlInbourg et Leip- Son style rappellecelui de Graun. Bachsmldtde-
«ick,Gott. Basse, 1835, 1 vol. ln-8»de 9î pages, vint aveuglequelquesannées avant sa mort, qui
avec 4 planche». Le livre de Bacliinannn'est arriva vers 1780.
Riièrequ'imabrégé du grandouvragede Wetten- BACILERI BACtLERt (Do. (Don JIWf), ecclésiastiqueae
Je»), ecc~lPtiqlle aé
gel,publiéquelquesannées auparavant(V.Wet- à Ferrare, duo la seconde moitiédu seizième
TBNOEL). siècle, est connu comme compositeur par les
BACHAI AYER. On a sous ce nom,qui ouvrages suivants 1° Vesprl a ottovoci, op. 2;
est probablementceluid'un musicienautrichien, Venise, AngetoGardano,1610, in-4°. – 2" Ta-
trente-six airs nationaux arrange»pour dot% tum defunctorum o/ftdvm g«inguevocibut,
clarinettes,deux corset deux bassons,imprimés op. 3; Venise, Bail. Magni, 1619.
à Vienne,chez Steiner. BACILIERI (Louis), compositeur drama-
BACHMEISTER (Lccw), docteurenthéo- tique, né à Bologno,et élève du lycée commu-
logie, professeuret surintendant a Roatock,na- nal de musique de cette dlle, a fait représenter
quit a LunelMurgle 18octobre 1530,et mourut au petit théâtre Contavalli,en 1842, Sesostrl,
à Rostockle 9juillet. 1608.On a de luis Oratia opéra en trois acte» dont la musique a eu tien
de Luta Losslo; Rostock1562. Il prononçacet de succès. Cet essai n'a point été suivi par d'au-
élogedit musicienLoasiusle jour oùil prit pos- tre» productions.
sessionde sa chairede théologie. BACILLY ( Békicnboe) prêtre, nédans la
BACHSMIDT (Astoihb), compositeuret Basse-Normandie,vera 162S,n'étaitpas un com-
virtuosesur la trompette et sur le violon,naquit positeur habile, commeon l'assure dans le Die-
a Moelken Autriclte, vers 1709.Il fut pendant ttonnairchislorlquedesmwiicien$(.P»rii,mo);
quelquetemps Inspecteur des prisons dans sa il avait au contraire fort peu de pratique, quoi-
ville natale mais il abandonnacet emploi,et qu'il ne manquâtpas d'une sorte degénienaturel.
se mit à voyager. Partout il obtintdes applau- Bacillyavait obtenuun bénéficequi l'a fait dési-
dissementspour «ontalent extraordinairesur la gner par ses contemporains soi» le nom de
trompette,dont il savait tirer d»ssonsqui sem- Prieur de Bacilly. On voit par le titre d'un de
blaientne pas appartenir à cet .itstrumant.Il fut ses ouvragesqu'il avait cessé de vivreen 1092.
enfinplacé à la chapelle du prince-évèquede I) a publié 1" Recueil des plus beaux vers
Wùrlzbourg; mais Il neput y rester longtempss gui ont été mis en chant, avec le nom des
le son de «ou instrument ayant causédes maux auteurs, tant des airs que des paroles; Paris,
de nerfs à la Unie du princi tiaciisnmitlut W ? vol,i»-i%. a" Remarque*curieuses
obligé de quitter ce service et fut récompensé sur fart de bien chauler: Paris, Itss8,(n-t2.
magnifiquement.Il se rendit de là à Eiclisladt, –3" Premier et deuxième recueils d'airs spi-
oit il fut placé a la chapelle du nriuce-évèque rituels à deux parties, par, feu M. de HassMy
14.
212 BACILLY BACKOFP.N
nonce d'un cours de harpe dont le prospectus nen von dmtlban dependlrenden su viel
ou preuve claire et
indiquaitla miteeu pratique, dansl'enseignement getlmn (L'Ours murmure,
ducet instrument,dn système de M™de Gen. évidentede l'ignorance de M. Godefroi Voclce-
« pages.
Ha,davenn celuide son élève. J'ignorequel fut ro.lt, etc.) Weimar, 16U7,in-8»,
tesuccès de ce coure, mais je Mi»quedepuis ce Cellediatribe est dirigée contre un programme
Intitulé Contullalio 1 Xde cavendo faha
tfinn* M. Baeckern'a point cessé de se livrer à
I «nseignement de la harpe, An moisd'avril de mentium intemperalarum medecina; sive
l'année1835 il s'est fait entendre dan»un con- nbmu muskorum eaercMorum, mb exmpto
cert mais il y fit peu de sensation. principum romanorum, par G. Vockerodt,
Dans les concert*qu'il adonnés, M. Casimir recleur à Gotha.Baelir se désignelui-même«ou*
liaeekera joué quelquesmorceaux composésou le nom d'Ursug, parce que celuide Baer signi-
fie un ours dans la langueallemande.Vokerodt
mangrapar lui il parait avoir gardécette mu-
défendu son opinion dans un autre écrit
sique pour lui seul, car je ne crois pas qu'il en ayant
,-iilét.'rienpublié.Tousles catalogaesdela France Intitulé Msibrauch der fregne Kûnste, in-
et de l'Allemagnesont muets à cet égard. tonderheit der ituslk. (Abus des beaux-arts,
BAEIIR (Jean), ou Beer, ou Baer, maître et notammentde la musique), Baebr l'attaqua
dex concertsdu duc de WelssenteU naquit en |ilu* violemmentencore dans une satire qu'il
1052à Saint-Georgessur l'Eros, bourgdu comté intitula Vulpesvulpinalw; IMt wider List,
de Klevenhaller,en Autriche. Ses parents, qui I nder die muslkalische Puchsjagd ( Le renard
ou la chasse muai-
professaientla religion protestante, étalent pau- est pris, ruse centre ruse,
vres et horsd'état de rien faire pour l'éducation cale aux renarde); Weissenfets, 16S7, in-4%
de leurs (ils; des moines, possesseursde la sei- 12 feuilles.Cette dispute donna encore lien à
gneuriecatholiqneoù il était né, se chargèrent d'autres pamphlet»de Baehr, qu' il intitula Vr-
de son entretienet de son Instruction,dansl'es- sus saltat, Vrsus triomphal, etc. Les an.
sont s i« fitl-
poir de le fairechanger de religion.Lorsqu'ilfut tres ouvragea de ce musicien
«géde dix ans, on t'envoya au couventdes bé- lum musicum, oder mwtitaliseher Krieg d.a
nédictins,a Lambach.Il y Utde ai rapidespro- guerre musicale) Weimar,1701, in-4", 4 feuil-
– Discursedurcà die
grèsdans les lettres, les scienceset la musique, les 1/8. 3» tltui&aUsche
etc. Nu-
qn'il put être admis, le 20 octobre 1670, ait Principia'der Philosophie deducirt,
219 pages. Cet ouvrage,
gymnasepoétiquede Ralisbonne. Il s'était réuni remberg, 1719, in-8*,
danscette villeà se*parenU, qui avaient dû a'y commeon voit, a été publiélongtempsaprès la
retirer à cause de leurs optnions religieuses. Il mort de l'auteur. Baebr y donnela solution de
y resta plusieursannées. Le magistratde Ralis- questionsrelativesà lamusique, dans un
bonnelui fournitensuite les moyensd'allerétu- soixante
nombreégal de chapitres. A la (indu volume, on
dier la théologieà l'universitéde Lefnsickmais a réimprimél'opusculeintitulé Bellum musi-
11y resta peude temps,parce que ta bellevoixde cum. Baehra laissé en manuscritun traité de
intitulé t Scholaphonotogica, seu
ténor, sontalentsur le violon et surle clavecin, composition
enfinson méritecomme compositeur, le tirent Traclatusdoctrltutlit de composilioneharmo-
la possessionde Mattbeson.
appelerà la chapelledu duc Augustede Saxe. nica, qui été en
Aprèsla mort de ce prince, il fut nommémattre Celui-ci,dontle caractèreavait de l'analogieavec
de chapelle des concerts du duc Jean-Adolphe celuide Baehr,assure que ce musicienétait gai
de WcissenfeU.Atteintd'une balleà la chasse qu'il était recherchédans le monde, et que m»
du sanglier,il estmort au moisd'août1700,âgé ouvragesportentl'empreintede la sérénitéde son
de quarante-huitans. esprit. (V. Mattbeso»,Grmdlage elnerSkren'
Baehr est plus connu comme écrivain polé- plorte, p. 16.).Baehr a laisséen manuscrit quel-
de
mique,quecommecompositeur. Pluspédant en- ques ouvragea philosophie.
core que savant, il a porté dans ses disputes BAEHR (0.). On a publié sous ce nom
littérairesl'oubli de toute convenance.Ses ou. six Lieder à quatre voix (soprano, alto, ténor et
et et six
vrageg consistenten pamphlets assex courts, basse), Leipsick, Breitkopf Haertel
moucosoprano avec accomp. de
quoique tes titresen soient fort longs en voici Lieder pour
la liste. Vrsus murmurât, das isi klar und piano, ibid.
leutlicher Berniss, welcher oetlallen Nerr BAEHR (Joseph ). Voyez Ben.
Gottf. Vockerod,Rector des Gymnasii Uluttr. BAER (Hesri). On a gravé sous ce nom
su Gotha, in seinm den to aug. des abge- trois duos pour deux violons, chezBreitkopfet
wlc/ieneii1696Jahres herausge.gebenenpio- 1 Haertel,à U'ipsick.
grammateder Uusih, und per conséquentde- BAER2M AKN( Jt^x-FréniUiic ) bassoniste
2tfi BAERMANH
1
1 1 'MiMc a Hntln a publié divers ouvrages île Kylik-r. ArriiA.'iParis vers la fin de t«t7, it y j
sa composition f Troisduos |<ourdeux Unies donna«lusconcertsavec M" Catatfmi et s'y lit
«ravruiirvmier;Leipskk,17'.»*. – VTrois idem, t-rilemireplusieurs foisdans lus concertsdi; lit
ouvred<wxlftm«;*Wtf.–3'Troiscîuos pnurviolnn semaine sainte.On y admirala bulle qualité des
et violoncelle, œuvraquatrième;ibid, 1709. – sons qu'il tirait de son instrument, lo brillant de
4° Trofsiluos pour violonet alto op. f>,ct trois son eitaution et l'éléganceda son style; mais
idem, op. 7;0lïeiil>acli, 1700. i0 Trois duos cette admirationeut stérile car on ne songea
pourdeux(lûtes, o;i. 8, tfUKt. point à fixer Baemi.iiinil Paris pour servir de
BAERMANNt Htam-JosKPii), virtuose sur modèleaux jeunesgem qui se livraient « l'étude
ta clarinette,est né à Potsdiim,li>14février 1 783. de la clarinettedans le Conservatoire. Depuis
A l'âge de «me ans il fnt admis dans l'école d* cette époque, Baennann a fait plusieurs au-
musiquemilitaire de cette ville, et y commenta tres voyages,recueillantpartoutdes témoignages
son éducation musicale. Plus tard il eut l« hou- «l'intérêt pour son beau talent; le premier à
detir de recevoir«les leçonsducélèbreclarinettiste ))rcsde, en 1819;l'annéosuivantea Londres, ou
Be#r, qui lui lit faire de rapidgs progrès dan» il était appelépar b Socit't»philharmonique;en
l'art de jouerde soitinstrument.Mallicnretiftentent j 1821ilVienne; en 1822et 1823en Russieet en
les devoirsmultipliés da service militaire, ob 11 Pologne enfin, en 1827, a Berlin, Copenhague
éfoitenungii, lui laissaientpoodetempsà donner à et Hambourg.En 1833,il retourna a Pétcrsbourg,
ses études.Fils desoU1at.ilétait dedroit, suivant j et postérieurementil visila do nouveau quel-
les loisde son pays, soldat lui-même,et, comme ques grandes villes de {'Allemagneet lit im
tel, obligédtr sacrifier sans cesseses [louchants second voyagea Paris. Toute l'Allemagnelucon-
aux exigencesdespotique*de son iHat. Pendant sidéra longtempscomme un modèlede iicrfor-
dix ans lui que la nature et le travail avaienti tion dans l'art de jouer de la clarinette. Les
fait undes artistes les plus remarquablesd« son compositionsqu'il a publiées sont ait nombre
temps, fut oblige de faire, commeon simple d'environ trente-cinq œuvres. On y remarque
manœuvredo musique, le servicede clarinettiste plusieurs concertoset concerlino», particulière-
ordinaire dans le premier bataillon de l;i garde ment les mimes tu 27et 28, publiesà I.eipsick,
royalede Prusse, et celui de première clarinette chez Breitkopfet Haertel; des airs variés avec
de la musiquedu roi. Lesévénementsqui suivi- orchestre œuvres 12, 20, 21 et 20, Bonn, Slm-
rent la bataille d'iéna loi rendirentla liberté il rock; Paris, Gwnbaro;Leipsick, llofmeister, et
en prolita, quitta sa patrie, et se rendit en Ba- 1Br.et Haertel des fantaisieset des sonatesavec
vière, où II fut placé m t80V<tan& la musiquede j orchestre, «ruvres28 et 31 des quinlellls pour
In cour. En 1818il fit aon premier voyage dans 1 clarinette,deux violons,alto et violoncelle,asu-
la Suisseet le midide la France, et partout son vrcsio, net23,Ulpslek,Br. et Haerlel; des
talent excita l'enthousiasme.De retour a Mu* quatuors pourclarinette,violon, altoet basse,œu-
nie» il apprit la réorganisationde la chapelle vres, 18et 25, Leipsick,Or. et Haertel, Mayencc,
du roi de Prusse, et crut devoir offrir d'y re- Schott des duos,étudeset solos.Baermannest
prendreduservice;mais,sespropositlonsn'ayant mort à Munich le 16 juin t847, à lige de
pas 6U acceptées,sa libertélui fut dénnitivenieist soixant-quatreans.
acquise.En tait, Chartes-Mariedo Weber atta à BAERMANN (CnxatEs), frère du précé-
Municlipour y donner des concerts Baennann, dent, né commelui à Potsdam, reçut aussi son
dont ce compositeuradmirait le grand talent, se éducationmusicaledans l'écolede musique mi-
Uaaveclui d'uneétroite amitié, et enobtint trois litaire des grenadiersde la garde royale. Après
concertosde duinette, qui furent composésex- avoir servi longtempscommemusiciendans un
pressant pour lui. Pendant l'automne de la bataillonde cette garde il (ut nommé premier
mêmeannée, cesarlistesnrentensembleiinvoyage bassoniste de la chapelle du rot de Prusse. Il
de concerts, et M firent entendreà Gotha, Wcl- mourut à Berlin, le 3 mars 1842, comme mu-
mar, Dresde,Praguoet Berlin.En t813Baormatm sicien pensionnéde la cour. On a de cet art Ut e
visitapourlapremièrefoisliieapitaledel'Antrirbe; ln articlequi a été pubtiédansla Gazette musi-
son talent y excita l'enthousiasme,comme rela cale de Leipsick(ann. 22*, col. 601), sous ce
était arrivédanstoutes lesvillesque l'artiste avait titre s Ueberdie Jlaluvrtrrd Bigenthflmtichhrtat
visitées. Denx. ans après il lit un voyage pn 'l des Fagots ûber teinen Gehrauch ah Sol»
Italie, el, malgrél'indifférence des habitants de und Orchcsler'litstrumenl (Sur la nature et lis
ce payspolir la musiqueInstrumentale 11obtint propriétés tin basson sur son usage commein*-
partout de brillants succès, particulièrement a { trumenl de soloet d'orchestre). Cet artick! <»t
Venise,ou il donnaun concertqui fut «lliigi** par 1 peu développé.
BAERMANN– BAGLIONI 217
fMEItMANN (Ciiaiii.es), fils de Henri- le commencement du dix-septièmesiècle, a publia
Jo*ept»,né Munich, en is%0,areçude «mpère deux œuvres de motets, ainsi que «lesmesseset
touteson éducationmusicale.Devenufort habile des psaumes.Piccinelli,qui nousfaitconnaîtrece
snr la clarinetteet leraidebassetlo (nortedeclari- musicien dansson Ateneode' Letlerali Mila*
nette alto), il fut placécommesecondeclarinette nesi (p. 190),n'indique ni le lieu ni la date de
danslachapelleroyaleda Bavière,à l'Agede qua- ces publications.
torzeans. Dans les années,t888et 1839il a fait BAGGE {Cbabu»-Ernest, baronde), cliam-
avecson père un grand voyage dans l'Allemagne bellan du roide Prusse vivaità Paris vers 1783.
méridionale, dana les provinces rhénanes, en Amateur passionnéde la musique, il recherchait
Hollande,en Belgiqueet à Paris. Ils obtinrent les artistes, leur ouvraitsa bourse, tes accueillait
danscelte ville un grandsuccès,particulièrement chez lui, et appréciaitbien leur talent. Malheu-
danl un concertdu Conservatoire,où ils exécu- reusement H ne conservait pas le même tact
tèrent une symphonie concertante.Deretour à lorsqu'il s'agissaitde lui. JI avait appris à jouer
Munich,CharlesBaermann y a reprissesétudes du violon, et, quoiqu'il jouât faux, il croyait
et a perfectionnéson talent presque à l'égal de être de la premièreforce. Danscette persuasion,
celuide son père, dont il a été le successeurdans Il invitait la plupartdes violinistesqu'il connais-
la chapelleroyale de Bavière.On a publiéde sa fait, ceux mêmeqal Jouissaientde la plus bril-
compositionjusqu'àcejoor ( 18(8)environvingt- lante réputation, à prendre de ses leçons; et
cinq «uvre»de fantaisies,variationset divertis- lorsqu'ils lui objectaient pour se débarrasserdu
sementapour clarinette,avecorchestreou piano, ses importunités,la nécessitéd'utiliser le temps
à Munich,chtt Faiter, et à Mayence,cbe*Scholt. pour vivre Uleuroffrait ije les payerpour qu'ils
BAËRWALD (FriSdéric-Hekbi).Il a paru devinssentsesélèves.Ce ridiculelui litdonnerte
sous ce nom, une brochure de quatre feuilles, nom do Francaleu du violon. L'empereur Jo-
qui a pour titre Die neuesten Erfindungen seph Il loi ditun jour Baron, je n'ai jamais
und Verbesserungen an den musikalischen entendu personnejouer du violoncommevous.
Instrumenten, sowohl saiten-als Blasimlru- Outre son goûtpour le violon, il avait aussi U
menten, inshesondere du Forte-piano und manie de composer;il à fait graver Il Paris,
anderer Tastenlnstrumenle etc. (Les plus en 1783, un concerta que Kreutzer, alors fort
nouvellesinventionset les derniers perfection• jeune, exécutaavec beaucoup do succès, et
Démentsdes Instruments de musique, etc.); précédemment(on 1773), six quatuors concer»
Quedlinbonrget Leipsick, Gott. Basse, 1833, tauts pour deuxviolons, alto et basse, oeuvreI.
iri-8«,avec trois planches contenant77 ligures. On trouve aussidans le cataloguede Westpualb
BAGATELLA (Antoink), né à Padoue, marchandde musiqueà Hambourg, l'indication
vers le milieudu dix-huitièmesiècle, a écritun d'une symphonieà huit parties de la composition
opusculeintitulé z Regole per la cattrusione du baronde Bagge.Il est mort à Paris, en 1791.
de tllolinl, vfole,.1t!oloncellieoMont, ifemoria Hoffmanna fait du baron de Baggele sujet d'un
presenlalaalt' Academiadette sciense, lettere conteoù l'on trouvele cachetde sontalent original.
ed arli di Padove, al concorso del premio BAGGE (Sewar), violoncellistea Lemberg,
2 4
dell'arUdelf anno 1782;Padoue, 1788, pa- né eu Bohêmevers 1815, est élèvedu Conserva-
gesgr. in-4°, avec S planches. Letravailde Ba- toire de Prague.En 1841 il se fit remarquer
gatella,qui avaitété faitpour un concouruproposé commecompositeurdistingué par une ouverture
par l'académie de Padoue,obtint le prix et lut exécutéedansle troisièmeconcertde cette année
publié anx frais de l'académie. Il y a dans à Lemberg,et par un concertode violoncelledans
cet ouvrage quelques préceptes utiles pour la lequel il lit preuved'une rare habileté sur son
constructiondes instruments à archet, puisés instrument.En1847ilétait à Vienne,et y brillait
dans les proportions de Stradivariet des autres dans les concerts.Il a publie quelquescomposi-
habilesluthiers de l'écolede Crémone! mais il tionsparmi lesquelleson remarque une jolie «o-
est à regretter que l'auteur du mémoire ne lui ait natefacilepourpianoet violoncelle,op. 3; Vienne,
pas donné plus de développements.L'opuscule HaslinRer.
do BagalellaaéUtraduit enallemandparSchamn, BA.GLIONI (Louis), de Milan, 01sde Fran-
sous ce titre Ueberden Bau der l'to/Me, çois Baglioni, musicien de la chambre à
Bratsehe und Violoncell; Leipsick,Kûbnel, Ludwigsburg,et .depuis1770, un des meilleurs
1806,in-88. vioiinistesde la chapelledu ducde Wurtemberg,
BAGATTI (Fhakçois), excellent composi- a composé la musiquede Tancrede, et delaGui»-
teur et organiste à Sainte-Mariedelta Porta, à (ruelle allemande (1777), qui ont été repré-
.Saint-Victoret au Saint-Sépulcreà Milan, vers senta à l'OpéradcStulIgard.
218 BAGLIONI – BAILLON
In autreartiste de ce nom, qui vità Milan,s'est manière de Ronsard. En 1570, il obtint <l«i
faitconnaîtrepar un grand duo pour violonseul,r CharlesIX des lettre»patente*pr.()r l'étoblfone-
à l'usagede Paganini, Milan, Ricordf, et par nant d'une académiede poésieet de
musique,
des Kstrcisi ptr Il Canto lib. t et î. ibid. qui ne put nesoutenir.Il mourut àl'uri»,pauvre
Plusieurs«bailleur*et cantatricesde ta infime et oublié.le «septembre 1589.
Indépendamment
familleont brillé sur lis théâtre*d'Italie Jans ta do ses poésie»,il a publiéquelques
ouvrages re-
secondemoitié du dK-huiltèniRsiècle. latif»à la musique;en voici les titres t f Ins-
BAGLIVI ( George*), célèbre médecinet lruction pour toute musique des huit divers
profe»seurde la Snpienooà Rome, membrede la tons, en tablature de Paris, ls. in-8".
SociétéRoyalede l.nmlieset decelle desCurieux – V Instruction pourapprendre la tablature
de la nature, naquit a Hasuseen 1683,et mourut de guUerue (guitare Paris 15.. – 3" Doute
a Rome en 1706, à l'âge de treote-liuit ans, t chansons spirituelles, paroles et
musique;
épuisepar le travail. Il a publié une dissertation l'aris, AdrienLe Roy,1582, in-4". 4» Premier
De anutomia, morsu et tjfnllbut Tarenlnla, et deuxième livres de chansons à quatre par.
Rome1G9&. Ellea éià inséréeensuitedansla col- lies; Paris, 1578, 1580.Les auteursdit Diction-
lection de ses œuvres, intitulé Opera omnla naire des musiciens (Paris, 1810-1811)disent
medico-praclica rd onalomka, dont il y a eu que Balf fut secrétaire de Charles IX je ne
deRéditionsà Lyon en 1704,1710,1715, 1745 à trouvecette assertionconfirméenullepart.
Paris, t7it à Anvers, 1716; à Unie, 1737; a BAILOON (Joseph), musicien anglais, a'
'Venise, 1754 et enllnune dernière donnée par fait graver une collectionde chansonsanglaises
Pinel, avec des corrections, des note» et une fufitiilée Ttw lawel,anewcolleetion o/ en-
préface, Paris, 1788, 2 vol. in-8«. glish songs;Londres1797. – 2*Odeto eonten-
L'abbéBertini(Dlzlon.stor. cril. degll Sait-j tnient; Londres, sansdate. a°Lovein a vil-
toti di muslca, etc., t. I, p. 73), cite une tra- i loge, petit opéraen collaborationavec Bernard,
«luctionitalienne de la dissertationde Btiglivi, 1763.
son»ce titre Dissertations sugli effet Udetla j BAILEY (Akssuib), musicienanglais qui
mttsiea nelle malattie occagionatedalla mor- vivaitvers la findu dix-huitièmesièrie, a publié
swatura délia tarantoit. Rome, 109B.Dana un ouvrageintitulé A practtcal Treallte on
ce morceau, Bagliviétablitcommedes faitsirré- singing and ploying u-ilh jusf expressionand
cusableset les effets rie la morsurede L'araignée real élégance (Traité pratique sur l'art de
connuenousle nom de tarentult et ceux de la chanteret de loueravecéléganceet expression)
musiquepour la gnérison du mal. Il cite à ce Londres,1771-,in-8\ C'est un livre de peu de
sujet plusieurs expériences qui lui paraissent valeur et qui ne contientquedes préceptesgéné-
décisivesmais Serao, professeurde médecine& raux assez vulgaires.
l'Universitéde Naples, a attaqué avec vivacité BAILLEUX (Aktowe), professeuret mar-
la réalité de ces expériences, dans ses leiioni chand de mosiqueàParis,était aussi compositeur.
academiche della Taranlota (Naples, 1742); On a de lui les ouvragesdont les tilressuivent
plusieurssavantsmédecinsse sont rangés de Mn 1° Ubouqutl <f«iMmiM4,canlatill«. –2° Six
avis, tandis que d'autres, tels que Kaliler, Sta- Symphonies à quatreparties, Paris, 1758.
roste, Mojonet Uehtenthal, ont adopté tes Idées a.°Métkodedechant,Vari*tI760,ln-lol.– 4* Si*
de Baglivi. Symphoniesà grandorehestre, 1707. – a" Mé-
BAGNI (BekoIt), Musicienné à Ferrare thode raisonnée pour apprendre à jouer du
dans la seconde moitié,du seizième siècle, fut violon, avec le doigtéde cet instrument, et les
attachéau servicede l'illustremaisondes Ataiani différentsagrémentsdont il est susceptible;pré.
de Bologne.Il a publiéde sa compositiontfotetti cédée des principesde la musique. Paris, 1770,
a otto voci, lib. I. Venise, Vincent! 1608, i ln-fol.Le mémeonvragea été reproduitavecun
in-4-. autre titre,commeunenouvelleédition,en 1 708.–
BARN(t. -g.), claveciniste, qui vivait à 6" Lespetits concerts de Paris. –7* Solfèges
Berlinen i*no a publié dans cette villesix so- pour apprendre facilement la musique vocale
nate»pourle clavecin oeuvretw. | et instrumentale,Pari», i784,in-4*.– 8" Jour-
BAIF (Jean-Antoine oe), filsde Lazare de | nal d'ariettes italiennes, dont il a paru dix
Baïf, naquit à Veniseen 1532.Autien de suivre années.Baille»*est mort à Paris, en 1791.
la carrière diplomatique,dans laquelle il ont pu BAILLON (Pierre Joseph), mettre ordi-
réussir par «a naissanceet tes talents, il aima nairede la musiquedu due d'Aiguillon,vivait a
mieuxse livrer exclusivementà la poésie il ne | l'aris vers la Ondu dix- huitièmesiècle.On a de
tut rqxmdout qu'un poète médiocre, dans ta lui •. Nouvelle
méthode de guitare selon le
BAILLON– BAII.LOT 2i<>
système des meilleurs mtteurt, contenant les Impressionque dèsce moment il devint l'idéal
moyens le* plus clair* et le* plus aisés pour de Mpensée, et que longtemps nprta, habitant
apprendre à accompagner uno voix, et par- des contrées éloignées Viottiétait toujourspour
venir à jouer tout ce qui est propre à cel lui le modèle de la perfectionqu'il voulait at-
instrument i\>*m, 1781,io-4*.Haillona aussi teindre, mais à sa manière. Le bmrd ne lui
rédigéun journal de violonet La muselyrique, fournit que vingt ans après l'occasionde l'en-
journald'ariettes avecaccomp,de liarpe ou de tendre de nouveau et de savoir enfui s'il allait
guitare,depuis 1772jusqu'en1784. retrouver 'en lui le héros que son imagination
BAIIXIONI (M. Oiovanm),mécanicien,né s'était créé ce fut alors que, frapped'admiration
à Milan, a inventa un orgue mécaniqued'une pour le style de Viotti, «i simple, si expressifet
constructionfort ingénieuse,pourCireplacédans tout i la foissi majestueux, Il s'écria Je là
le»jardinsde la villade Leinate qui appartenait croyais Achille mais c'est Agamemnon.
à la comtesseVisconli.U descriptionde cet ins- En 1783 Baillot partit avec sa famille pmir
trument a <Médonnée par l'inventeur dans le Bdstia.oi)son père, nommésubstitut du procu-
Glornale de'Letterali (Cltalia, tom. X.t.XI, < reur général au conseilsupérieur de Corne,mon-
p. 489-408.Cette descriptiona pourtitre Ma- rut quelques semaine après son arrivée. SI. de
cltina pneumalica, inventala lia AI. G. Bail* Bonclieporn,intendant de cette lie, touchédu la
llonnl,/atta d'ordine della eccellenllssima pénible positionde «a famille,qui venait de per-
slgnora Visconti, per le delisle della sua villa dre son seul appui, offrit&la veuvede se char-
dl leinate. ger de t'éducation de son fils. Il l'associaa sbk
BA1LLOT ( PiEBRK-MARie-Fiusçois de Sa- enfants et l'envoyaavec eux à Rome, où ils res-
le»), un de» plus célèbresviolinfetesque la tèrent treize mois. Là, Bailloteut pourtroisième
Franceait produits, est néa'Passy,près deParis, et dernier maîtrede violonPollani, élève de Xar-
le l*r octobre 1*71.Son père, avocat au parle-' i dini,qui, dansses leçons, ne cessait dedire à son
mentde Paris, avait été envoyéen 1 708en qua- élève: Bisogna spianare l'areo (il faut étendre
litéde procureur du roi à Ajaccioen Corse,'où l'archet, élargir le jeu) obligation qui sympa-
Uavaitsn se concilierl'estimeet l'affectiongéné- misait à merveille avec l'enthousiasme excilé
rale. De retour en Franceen 1771, il établità j dansl'âme du jeune disciple par la vue du Ca-
Passy une maison d'éducation, et plus tard, à I pitote. Pendantson séjourà Rome, Baillot,âgé
Pari», uu pensionnat pour l'enseignementde la seulement de treize ans se lit entendre aux
jurisprudence.Dès l'Agale pins tendre, Baillot conversations du cardinal de Bernlset à l'Aca-
annonçnde rares dispositionspour la musique, démie de France, dont Lagrenéeétait directeur.
etleviolonavait tant d'attraitpour lui, qu'il par- Le célebre peintre David s'y trouvait alors. De
vintjouer sur cet instrumentplusieursairssans retonren Cornedansl'année1785, Baillotse ren-
qu'onles luieût enseigné*.Versl'âgede septana, I dit bientôt à Bayonne,habita pendant cinq ans
on lui donna pour premiermaîtrePoliilori Flo- alternativementcette ville,Pau, Audi et les Py-
renlin.qulavait nead'exécoUott,tnai*qui neman- renées, n'occupantpeu de musique, et accompa-
quaitpas d'enthousiasme jour, par- gnantM. de Bouchepomdans toutes«estoiirnita,
et qui, chaque
lait à sonélève de l'Italie.En 17SOBaillotétant en qualité de secrétaire. Cependant, toujours
revenuà'Paris avecses parents, son professeur passionné pour la violon.Il profitait de tous les
de violonfut Sainte-Marie,artiste françaisdont instants de loisirpour s'exercer dans la solitude
la sagesévérité lui donnace goûtde l'exactitude des bois et des montagnes.
et de la netteté qu'on remarquaitdans son jeu. Les intendancesayant été supprimées, Baillot
Bailioln'a point oubliéce qu'il doitson maître, vint à Paris an mois de février 1791,résolu d'y
sous ce rapport; il en conservade la reconnais- chercher provisoirementdes ressources dans
sancejusque danssa vieillesse.Unecirconstance son talent. Présenté à Viotti, il l'élonna par l.i
inattenduevint exercertootaeonpsursesprogrès largeur de son exécution. Le célèbre matlre lui
une influençaremarquableet prolongée.Il n'avait offrit une placedans l'orchestre du théâtre Fey-
que dixans lorsqu'unle conduisit,en 1782,au j deau, où les admirableschanteurs italiens de
concertspirituelqui sedonnaitalorsau palaisdes t'opéra bouffon jouaient alternativement avws
Tuileries,dans l'endrottquVmappelleaujourd'liuit'opérafrançais.Baillot,quiavait d'autresprojets,
la Salle des Maréchaux: fi y entendituneseule n'accepta cette place que temporairement.C'eut
foisViottidans ses brillants débute.Sans avoir J alors qu'il se lia d'une tendre amitié aven Rode,
ordics-
pu garderà cet âge aucunsouvenirpositifni du i /fui était chef des secondsviolons ciecet
morreaujoué par Viotti, ni du caractère deson I tre. Aprèsy être resté cinq moi», il quitta le
talent, il lui resta de ce grand artiste une telle IWâtri-,parecqu'il obtint une place qu'il sollid-.
930 BAIU.OT
tait au ministèredes finances,cl la musique re- mer unetnélliodcde violon mais, si grandqn«
devintpour lui ro qu'elle avait ot« lonitlempa, f()tle méritedesdeuxpremiers, les tiludw cl.is.
<*Vst à-dire un délassementau lieu d'ôlre uno «iques de Baillot,tes habitudesde méditationet
profession.Dix annéesn'écoulèrentdan* l'excr- sa facilitéà s'exprimeren termes élégantset
cice de «esfonctionsau ministèredes finances, prw.is,lui donnaienton avantage reconnu pour
et ce xervicone fut Interrompuque par l'appelj h ivcl.ictiond'un tel ouvrage. D'uncommunac-
de liaiI lutcomme volontairede la premièreré-j cord, il fut convenuque ce travail lui seraittic
qnisition. Cet appel le conduisit pendant vingt |MMi,et c'est à cettu résolution, digne d'aussi
moisà l'arméedes côtesde Cherbourg, En 1795j grands artistes,qu'estdo le beau monumentqui
le hasard lui lit découvrirles composition*de lut alorsélevé par le Conservatoireà l'art du
Corrill, Tartini, Geminiani, Locatelli, Bach et \iwlon.
Ilœndel,qui lui avaientété inconnuesjusque-là; Qu'il me soitpermisde rap|*ler iciun de mes
fi en Utsa principaleétude,et 11y retrouvatoute souvenirsqui se rapportentà cette époque de la
l'histoire tin violon. Deretour de l'armée, il se vin de Baillot.Depuispeude moisj'étais élèveau
fitentendrepourla premièrefoisen publiecotmnt Conservatoire,lorsquele ministre de l'intérieur
artiste, dans le H« concerto de Viotti ait con. Ch.-tptalvint poserla premièrepierredo la biblio.
cert de la umisoi»Weniel, rue de l'Écliiquier. thèque et de la grandesallede concerts de cette
l.e succès qu'il y obtint fixa sur lui l'attention école.Lacérémoniefutsulvied'unconcert impro.•
générale,et dès ce moment commençasa repu* visé.Arrivédepuispeudema province,tout était
talion, qui alla grandissantchaque jour quand nouveaupourmoi; toutefois,bienque fort ignu»
on t'entenditexécuter sespropres concertosaux rant, je comprenaispar instinct ta possibilitédu
concertsde la rue de Clfry,du théâtre LouvoU beauet j'aperceraisjusqu'où il pouvaitaller. Aussi
et du théâtre d.i la Victoire. Le 22 décembre dois.je avouerque lorsquej'entendisRodejouer
1795, Il fut admis au nombre des membres du à unconcertde madameGrasslnlson septième
Conservatoirede musique,pour y occuper tem- concerto,bien que je Dissecharmé parce jeu si
poraireincntla place de Rode, alorsen voyage. élégant, si pur, si brillantet si jeune, je ne fus
Celui-ci s'étant fixé ensuiteen Russie, Baillot point étonné.J'avaiscomprisd'avanceque pour
fut nommétitulaire et remplit tes fonctionsde jouer duviolonaver.perfection,ilfallait en jouer
professeur de violon depuis l'ouverture des ainsi.Maisj'éprouvaidansla même temps deux
classes,qui n'eut lieu qu'un peu plus tard, ju<- sensationsauxquellesje n'étais pas préparé, et
qu'en 1 842,époquede samort. C'està cette épo- dontl'ébranlementest encoreprésentà ma lien-
que, je crois,qu*W fyut reporterles étudesd'Iiar- sée. La premièrefutcausée par l'audition del'
)[ionie'|ii'ila faitesxouxla directiondcCalel. Plus phlgénie en Tauride de GluckI Je ne connais-
tard, Ila pris des leçonsde contrepointde Reicha sais pas Gluck! Malheureuxque j'élais I Samu-
et de Chérubin). sique ne ressemblaità riende ce que j'avais en-
Lorsque le Conservatoire de Paris fut définiti- I1 tendu auparavant; c'était un monde nouveau
vementconstitué, et que tous les genres d'étu- pour moi, et plusieurs mois se passèrent avant
de» y furent mis en activité une nouvelle car- que je pusseRongerà autre chose. Eh bien1 une
rière s'ouvrit devant Baillot.Il était appelé à y émotion d'un genreaussi neuf pour mon âme
fonder une école de violondont les conditions fnt cellequeje ressentisà la séancedont je viens
principale!étaient de résumer ce qu'il y avait de parler, tnrsquej'entendisBaillotjoueruntrio
de meilleurdans les anciennesécoles italienne, (citait enfia mineur,je m'en souviens), accom-
allemandeet française.Gaviniès,vénérablechef pagné par Rode et parde Lamare.Là je com-
de celle-ci, descendaitalors dans la tombe, et pris tout a coup que le violon peut être autre
laissaità ses jeunes successeursla mission de chose qu'un instrumentbien joué; et, sous l'im-
créerpar éclectismeun nouvelordre de choses. pressiondes accentspassionnésde l'artiste qui
ta nécessitéde l'unité d'enseignementse faisait mlaondaientd'unplaisirinconnu,je me fis tout
sentir pourtontesles branchesdePart. Le comité d'abord l'idéede sa missionet de son avenir;
du Conservatoirecompritla positionoùil se trou-j mission qu'il a rempliedans touteson étendue;¡
vait à cet égard et il arrêta dans une de ses avenir qui s'est réalisétel que je l'avais prévu.
séances que des ouvragesélémentairespour l« Nomméohefdessecondsviolonsde la magique
le
solfège, chant, l'harmonie,la compositionet j particulièredu premierconsul Bonaparte, le 2(i
tous les Instrumentsseraient rédigés par quel. juillet 1803,BaillotoccupaensuiteIn mSme place
quesprofesseurs,après que les bases du travail
j dans la de
chapelle l'empereurNapoléon. Au
Aiiraientétéposéesen assembléegénérale.Rode, j moisd'août1805,il se décidaà suivre l'exemple
Kreutzeret Baillotse réunirontdonc pour for- de Rode, de Botelriiuuet de quelques autres
BAH.LOT 221
altiste* français qui sVlaleiitrendusen Russie quatremois après son retour de Russie, Oiiillot
et, d'après l'invitation du célèbrevioloncelliste reparutenpublicle 17 janvier1809,dans uncon
de lanure (Voy. ce nom), qui luiavait donné. cert qu'il donnaà l'Odéon. Rode,dont l'éloigne-
rend«-vous à Vienne, il partit pour Moscou. '1ment avait été beaucoup plus long s'étaitfait
L'Kuropeétait alors en pais } mai*à peineBail- entendrepourlapremièrefois,dam ta mêmesalle,
lot avait-II atteint le» frontièresdes pays étran- onze jours auparavant. L'effet produit par ces
gers que la guerre teinta. Commencéeà Aus- deux artistes fut différent. Bien qu'admirable
lerlitz, elle n'eut de terme qu'à la bataille de par sa justesse,le fini et l'élégancede son jeu
Frledtand,et l'exil de Railluten Russie,qui sui- Rude parut avoir perdu quelque chosedesacha-
vanfse«projeta, ne devait être que d'une année, leur dansle long séjour qu'il avait fait en Rus-
se prolongeaau delà de (rote ans. De tous tes sie i Baillot,au contraire, en conservant tout
artistesvoyageurs,il est le «ni qui ait traversé son fcu, toute sa sensibilité, montrait plus de
deux foi»l'Europe «ans pouvoirdonnerun eon- I délicatessedans son exécution et son archet
cert, poursuivi qu'il était par de «raves événe- avait acquisplus de variété.Son succès fut com-
mentspolitiqueset par leurs résultats. Arrivéh plut. En 1S12ce virtuose fit un voyage de six
Viennedans une saison déjà avancée, il ne put moisdanslemidide la France, et donna descon-
y rester que douze jours, et n'eut que le temps certs à Bordeaux, Bayonne, Pau, Toulouse,
de voir Haydn,Salieri, Beethoven,et d'y serrer Montpellier,Marseille,Avignonet Lyon. De re-
la mainde Chérubin!, qui étaitallécomposerson tour à Paris, il songea à réaliser la penséequ'il
opdradeFanlska dans la capitalede l'Autriche. avait depuisquelquetemps de fonderdes séances
Arrivésà Moscouau moisde novembre1805, de musiqueinstrumentale,dans le genre du qua-
Baillotet de Laniare y donnèrentde brillants tuor et du qulntetto, pour y faireentendre, dans
concerts qui tenaient de la féerie, à l'époque une progressionde styles, les diverse» transfor-
même de la bataille d'Attsterlitedont on igno- mationsimpriméesà ce genrede musique par le
rait l'issue.Seizeséancesde quatuorset de quin> génie si différentde Bocciinrini,de Haydn, de
tetU suivirent ces concerteet furent fréquentées Mozartet de Beethoven. Ce projet, dont l'exé-
avec beaucoupd'intérêt par plus de deux cents cution devaitrévéleren Baillotun immensela.
«onscripteur»principaux. Chacuneder.esséance» lent qu'on ne lui connaissait point encore, fut
avaitlieualternativementdansle palaisd'un des réaliséen 1814 et la première de ces séances
douxe premiers souscripteurs.Un concert pour eut lien le 12décembre de la mime année.De-
la noblessefat donné dansune gallede gigan- puis lors il ena été donné chaquehiver un cer-
tesques proportions, où se réunitun auditoire tain nombrede semblable»4.Baillot, considéré
de quatre mille personnes. Rode ayant quitté commeun exécutant de solos, était sans doute
Saint-Pétersbougau commencementde 1808, un grand violiniste; mais sa supériorité, sousle
alla retrouver sea deux amis à Moscou.A cette rapport du mécanismele plus savant qu'il y eût
époque ta place de chef d'orchestredu Grand- en Europe,était une qualitéqui ne pouvait être
Théâtrede cette villefut offerteBaillot, qui ne appréciéeque par un petit nombrede connais-
l'acceptapas, et qui ne tarda point à partir pour seurs d'ailleurs ces connaisseurs et les ama.
Saint-Pélersbourgavecson compagnonde voyage. teurs les plusenthousiastesde son talent r.csa-
Boieldieu, alors maître de chapelle de l'emti- vaient pas qu'il y avait en lui un autre talent
reur Alexandre,les accueilliten frère.Les deux plus grandencore,talent rare, unique, dirai-je,
virtuosesse firent entendre 4 l'Ermitagedevant qui lui faisaitprendre autant de manières qu'il y
t'empereur,puisils jouèrentau Grand-Tlwatre,et avait de stylesdans la musique qu'il exécutait.
an concertde la noblesse.D'assezgrands avan- Le temps, loin d'affaiblir cette facilitési rare
tages semblaientdevoir les fixer dans la ca- on plutôt unique, ne fit que la développeren
pitaleda la Ru*s)e; mais Baillot,ne pouvant se Baillot, et sa sensibilité musicale semble avoir
décidera àêtreplua longtempséloignéde sa patriej acquis chaquejour pins d'énergie. Baillot, dans
et de sa famille qu'il chérissait, refusade rem- > le quatuor,était plus qu'un grand violoniste il
placorRodedans l'emploiqu'ilavaitoccupéà la était poète.
cour, et se mil en route pour la France.Un con- Les malheurs de la France en 1SI5 avaient
cert fat donnéà Riga, un autre a Hittan par les fait fermerle Conservatoireau moisde juilletde
deux artistes,qui trouvèrent danscette dernière
ville et à Stalgen la plus nobleet la plus cor- de
<ttomt'ehfttnede cet)~<'nctt.te<)o)nh-')o rutarmpore
de Balllol
liant
MM. l'ol1(11ne
etcaymmo-oo au
Oujriusracr premh-r
premier et
e t fut
andcnittme
<)0)tM<Me
diale hospitalitécitez M.de Berner,dont la fille et Norblln
t
violon,Tartotet St- Ijunnti l'alto, tel.itnarc
possédaitun grand talent sur le violon. à la bout,etpli»tantparMM.Balllot,VU«I, Ur-
Sauiajr,
Après une absence de plus de trois ans, et lian,Mtslte,KorUlln et Vutlo.
233 BA1LL0T
celle année cestristes circonstancesdéterminè- de l'admirationdes étrangiw, et qui a peuplé
relit ll.iillotà voyager.Il prit sa futile par la Bel- les orchestresd'une multitudede virtuose*.
gique et donnadesconcertsà Bruxelles, a Liège, Dans tout ce qui précède,Baillot n'a été con-
à Rotterdnm,à Amsterdam, recueillant partout' sidéré que sous le rapportde son talent d'exik-u-
îles témoignage»d'admirationpour son beauta. tion; commecompositeurde musique pour son
lent. Arrivé a Londresau mais dit (Mceitilire,it instrument,ilne me paraitpas qu'on lui ait remln
y Rit reçu membrede la sociétéphilharmonique. justice, ni que se» ouvragesaient été estimés à
Selon l'uwge établi en Angleterre, il dirigea tes i leurjuste valeur. Son styleest, en général, grave
concerte et exécutades Rolosdans ces mêmes ou passionné,et l'on y voit quel'artiste a moins
concerta à Lefcester, Ilirtiifngham Livcrpool, cherché a plaire par des sacrillcesau goût du
Manchesteret Londres,à la sociétépbilharmo- publicqu'àsatisfaireses penchants,qui sont tou-
nique.Aprèsdix moisd'absence, il revintà Paris jours élevés. De là vient le reproche qu'on a
dans l'été de 18(6. Nommé premier violonet quelquefoisfait l'artiste de manquer d« channe
violonsolo à l'Académieroyale de musique (l'O> dans sa musiqueet d'y mettre de la bizarrerie.
péra)au moisde novembre is2t, il demandaet Cette prétenduebizarrerien'est que de l'origina-
obtint en 1825que «es fonctions fussent res-) lit4 qui peut-êtrene s'est pas produitedans un j
freintes à celles de l'exécution du solos. Les temps favorable.La difficulté d'exécutionde la f
concerts spirituelsdonné»à l'Opéradans les:an» musiquede Baillotpu nuire aussià sonsuccès.
néen1822, 23et 24furent dirigés par lui. L'ad- Empreintede la véhémenceet de la souplessede
ministration de l'Opéra ayant été donnée par son archet,elle était rendue par lui comme elle
entreprise à M. Véron, au mois de juin 1831 ce avait éiécoDçoe;mais il y a si pen do violiniatm
spéculateursupprima,la place de premier violon capablesdesentir et d'exprimer ainsi, qn'il n'est
solo, et, après dix ans de service, Baillot cessaj point étonnantque le découragementse soitem-
sesfonctionsle (• novembrede la même année, j paré de la plupartd'entre eux, quand ils ont es-
Dèsl'année 1825ilavait tenu la place de premier sayé d'imiterle mattre. De tans les morceaux
violonde la chapelledu roi, au sacro de Char- composéspar Baillot, les airs variés sont ceux
les X, en l'absencede Kreutzer Il reçut sa no- qui oat été te mieux compriset qui ont obtenu
minationdéfinitiveà cette place en 1827.Trois le plus de popularité. Parmises ouvrages, ceux
ana après, la révolutionqui éclata au mois de qui ont été gravés sont 1» Quinze trios pour
juilletayant amenéun changement de dynas- deux violons.et basse.– ?.» Six duospour deux
lie, la chapellese trouva suppriméede fait mais violons.– 3° Douzecapricesou études pour.vio-
en 1832Paér fat chargéd'organiser ta musique Ion seul.– 4° Neufconcertos.– 5°Une sympho-
particulièredu roi Louis-Philippe,et Baillot fut nie concertantepourdeux violons,avec orchestre
compris dans cette organisation comme chef ou accompagnementde piano.–6" Trente airs
des seconds violons.Dans l'été de 1833, il a fait variés avecorchestre, ou quatuor, ou seulement
un voyageen Savo'e, en Piémont, en Lombar- violonet basse. – 7° Troisnocturnesen quintet-
die, en Suisse, et a donné des concerta à Lyon, tes. 8°Trois aidante, dontun avec sourdine,
Chambéry, Alx-les-Baius,Lausanne et Genève. morceau charmantet do l'effet te plus heureux. –
Partout son admirabletalent a excité le plall vif 9sTroisqustndrspourdenxviolons,altoet basse.
enlboosiaume,et ce voyagea été pour lui un vé- 10°Unesonatepourpianoet violon. – lt°Un
ritabletriomphe. adagio suivi d'un rondo.– 12° Unsouvenir.
En 1834 Baillota mis le comble à sa gloire 13°Vingt-quatrepréludesdanstous les tons Plu-
par la publicationd'une nouvelle méthode qu'il sieurséditionsde cet ouvrages ont été faites est
a rédigée et qui a paru sous le titre de l'Art du Franceet en Allemagne. Les compositionsinédite-i
violon. Les bornesd'une notice telle que celle- sont ceuesdontles tftresauivent 1°Vingt-quatre
ci ne permettentpasde donner l'analyse raison. capricesou études danstous lestons et suivant
nie de ce bean travail; je renverrai pour cette leurs diveracaractèrea,pour faire suite à l'Art du
analysea cellequi a été faitedans la Revue mit-' violon. – 2°Undixièmeconcerto.– 3"Plusieurs
sieate, au moisde mars 1835, et je me bornerai fantaisies.– 4oUn Boléro.– 5» plusieurs airs
il dire que, de tous les livresélémentairesqui ont variés. – 6" Quelquesmorceaux.délachés.
été faits surl'art déjouer des instrumente,celui-là Commeécrivain, Baillota publié s1° Mé-
est le mieux pensé, le mieux écrit, le plus pré- thode de violonadoptée par le Conservatoire.
voyant et le plus utile. Par cette publication, avec Rodeet Kreutzer, La première édition de
Baillotconsolidecette belleet savanteécolofran- j cet ouvragea paru au magasin de musique du
çafscdu violon,quilui est redevabled'unegrande Conservatoire Weissembruck en a donné une
partie do se gloire,qui a été longtemps l'ubjet autre & Bruxelles;Schott, de Mayence.et Pé-
BAHXOT
– DAIM 22»
fers, île fceipsick,en ont publié dea traductions /cstegghinte, id. – WVùlogesc,id,– 13»Gn«-
allemandes, dans lesquelleson a supprimé les timozin o la ConguMa del Messicù17x7.–
exercice»; Breitkopf et Haertel de Leipsick 14" 1/ primoviaggiatore, id. 15»ll/ati/aro
liiiclikeet Sclilesinger,de Berlin,Haslinger,de Militari' id. 16» due Avari, id. – 17»Il
Vienne, et Serra, <le Prague, en ont donm*des JUalrimonio per concarso, 17sa. 189 Guil*
traductions complètes; enfin André, d'Ofd-n- lelmo Ml, 17U7.–-19" Lucio <liunioBntlo,iil,
bacli,en a fait paraître une éditionen allemand – 20" La Dis/alla di Aùilnamo, 1809. Une
et en fonçai». Rolla a fait une traduction ila- partie de ce dernier ouvrageeutde Capuz».
liennedu infime ouvrage; ellea paru à Turin j BAILLY (Henbi de), surintendant de In
i-lrz tesfrères Reycend.–2* MHhodede violon- musique du roi Louis Xlll, en 1625, mourutù
cette adoptéepar le Conservatoire, par Levas- Paris, le 25 septembre 1039. Il composa |>lu<
seur, Catel et Baudiot, rédigée par Baillot; sieurs motets pour la chapelledu roi, entre au.
paris, Imprimeriedû Conservatoire,in-fol. Pc- tres un Super Jlumina, qui eut quelqueréputa-
ter», de Leipsick, a donné une traduction elle- tion. Baillya écrit aussi quelques balletset des
mandede cetteméthode. – 3° L'Art du violon, divertissementspour la cour qui sont restésun
nouvelleméthode,Paris; 1835,in-fol. –4»Rap> manuscrit.
fort fait au Conservatoire sur l'orgue expres- UAILS (0. Bïnjto), directeur de mathéma-
sif de M. Grenié; Paris 1812,unefeuillein-8". tiques de l'Académie de San- Fernando, et
~5° Rapport(tir un nouveauchronomètrepré- membrede l'académie royale espagnole d'his-
senté au Conservatoire par M. Despréaux; Pa- toire, sciencesnaturelles et arts de Barcelone,
ri», t8l3,unedemJ.feuillein-t2.–«• Notice sur naquit dans cette ville en 1743. Il a donné une
CnKry;Pari»,t8l4,ln-80.-70A'o«ce*«ry.-£. j traduction espagnoledes leçons de clavecin de
Vloltt, né en 1755à Fonltmetto, en Piémont, Beuieterieder, sous le titre de tecdones de
mort à Londres, le 3 mars 1824; Paris 1825,j clave y principias de harmonia. Madrid,1775,
une feuiliein-80.– 8° Barbier(Diction,des Ano- in-4».
nymes, t. 3 p. 137 tt° 15495)et M. Quérnrd BAIN1 (Laurent), compositeurné à Venise,
(La France littéraire, t. 1, p. 156) attribuent fut élèvede GaetanoCarpani, maître de chapelle
à Baillotla rédactiond'un écrit qui a para mus de l'église del Gaù, à liome, et fut lui-mémo
ce litre Recueil de pièces à opposer à divers maitrede chapelle à Venise, puis de l'églisedes
libelles dirigéscontre le Conservatoirede mu- Douze-Apôtres, à Rome, de la cathédrale do
sique; Pari», 1803, ta-4°. –9» On a aussi de ce Terni, et enfinde Rieti, où il mourut. Il a beau.
laborieuxartiste deux discours sur les travaux coup écrit pour l'Église. L'ahnanachde Milanle
du Conservatoireaux distributionsdes prix en cite commeayant écrit plusieurs opéras, de.
1812et 1813; ces morceaux se font remarquer puis 1785jusqu'en 1788,niais les titres n'en sont
par le mérited'un style élégantet facile.Baillot pas connus. Un Stàbat pour deux ténors et
est mort à Paris, le 15 septembre1842, à Cage basse, et desmotets à trois parties, composés
de soixanteet onzeans, laissantun vide immensej par Laurent Baini sontà Rome dans la biblio-
dans l'école qu'il avait fondée.Le gouvernement thèque musicalede M. l'abbéSanlini.
françaisa rendu un éclatant hommageà la mé- BAINI ( L'abbéJoseph), neveuda précisent,
moirede cet artiste, en faisantplacer son buste est né à Rome, le 21 octobre 1775.De bonnes
dans les galeriesde Versailles. éludesdans les arts, les lettres ot la Idéologie
BAILLOU(LooistiE),miisicienfrançah,recut préparèrentce savant homme,dès sa jeunesse,à
des leçonsde violonde Capron,puis se renditen remplir avec distinctionses fonctionssacerdota-
Italiepour y perfectionnersontalent. A Milanil les, et à prendreune place aussi honorablepanni
fut attaché au théâtre de la Scala comme chel lesécrivainssur la musiqueque parmi compo-
les
d'orchestre,et les entrepreneursdo ce théâtrele siteurs. ApW-savoir reçu de sou oncle, Laurent
chargèrentd'écrirela musiquede plusieursballets. Baini, de bonnesinstructionspréliminairesdans
Les principauxouvrages de ce genreauxquelsil les diversesparties de l'art, et particulièrement
a travaillésont 1° Andromaccaet Plrro, re- dans le contrepoint,suivantla doctrine de l'an-
présentéen 1777.– 2' V Amantejencroso,
la mêmeannée. –Z'Apollo placato, 1778. dans cienneécoluromaine, l'ahlui ftiini devint l'élève
– et l'ami de Joseph Jannaconl, en 1802.Peu do
4° Calipsoabbandonata,Hl.–ia Mina, 1T83. temps après, Il fut admis comme chatxrlain
–6e La Guinguetla inylese, id. – 7" La Zin- chantredans la chapellepontificale.Sabellevoix
gara riconoscluta, id, –8» GiulioSabine, de basseet ses profondesconnaissancesdans le
en
mi.~<3"iodovicoilmoro, 1780.– to» Amore plain-chantetdans la musique ecclésiastiquelui
maestro dl scuota,id.~ II» II Popolo cTArgo procurèrent sans peine l'entrée de cettechapelle
S21 BAINI
célèbre, dontildevintensuitele directeur. Fran- avaientété adresséesà l'auteur; cependantje no
cis Kandlw a expriméavec chaleur, dans son puis partager l'opinion de Kandler, lorsqu'il dit
travailintéressantsurl'état de la musique ii Rome, que Mainta prouvé jusqu'à l'évidence que. te
son admiration et pour le bel organe vocal de rtiythmcdos poètesgrecset latinsest absolument
llaini et pour la manière«impieet savantisdont le même que celui des compositeurs mudernes
il iliiigoail le chœur de» cliantunrspontificaux. dans toute l'Europe civillsiîe.J'ai démontré, au
C'omnmcompositeurde musiqued'église il ne contraire, en ptusleursendroits, particulièrement
mérite pas mou» d'éloges. Bien qu'il n'ait rien dans le travail spécial sar le rliythme que j'ai
publié de ses ouvrage»en ce genre, il n'en est publié en 1852 dans la Gaulle musicale de
|m« moins connuet renomméen Italie, particu- Paris, que le rhythme musical a pour lw»ola
lièrementà causeda rnérllo de «on Miserere symétrieet la régularitédestemps,qui ne sont pas
cotnpo"épour le, servicede la chapelle Sixtine, les principesde la métriquedesanciens. Pans lu
par ordredu papePie VII( Voy.au1" vol.de cette musiquemodernele rhythme musical absorbele
Itiogr. uni», des Musiciens, une notice sur les rhythmede la versification chezles anciens, uu
diversMiserere qui ont été composéspour cette contrains le mètrepoétiqueabsorbaitle tliyiUiue
chapelle, à l'article Allw.m). Ce morceau »écrit de la musique.
et exécuté pour fa première foisen 1821, est le Le travail le plus Important de ce musicien
seul qui ait pu soutenirla comparaisonavec les éruditest celui qu'il a publiésur la vieet les ou.
Miserere d'Allegriet de BaJ II est exécutéalter. vragesdet'illustrecompositeurJean-Pierre-LoiiM
nativempntavec ceux-ci. de Patestrina,sous ce titre lUenorie storico-
Commeécrivainsur la mmique, l'abbé Baini cnliche delta vila e delle opère di Giovanni
s'est placé fort haut par «esdivers ouvrages, sur- Pierluigida Paleatrina, cappeltano canlore, e
tout par sa monographiede Palestrina. Son pre- qiïmdi compotitore delle cappella pontiflda,
mier écrit fut une brochure intitulée Lellera tnaestro dl cappella délie basilic/te Vatican»,
sopra il motelto a quatlro cori det Sig. D. lalermense, e tiberiana, dette il Principe
Marco Santveei, premiato dell' academia délia musica.Iioma,dallasocielà Tipograftna,
Kapoleonein Lucca, Fanno 1800,corne lavoro 1S2S,2 vol, in-4*.L'esprit de critique littéraire,
di genere nuovo. Il y fait ressortir l'erreur de l'érudition, le savoirmusical et la connaissance
l'académie,qui considéraitcommeun genre neuf parfaitedes styles brillentpartout dans cet ou-
de compositionle moletà quatre chœurs de San- vrage,et en fontun desplusbeau monumentsde
tucci, tandis qu'il existeun nombreconsidérable l'histoirede l'art. Le très-petit nombred'erreurs
de motets, de messeset de psaumes à seize, qui s'y trouvent ( quelécrivainest absolumentà
vingt, vingt-quatre, trente-deux et même qua. l'abri de l'erreurî ) ne sauraiten diminuer le mé-
rante-huit voix écrits dans les seizième, dix. rite. Le désir d'approfondirtoutes les questions
septièmeet dix-huitième siècles, par Massalni, qu'il touchaiten passanta souventconduitBaini
Anlonelli,Agostinl,Pacelli,ValerioBona,Savetln, dans des développementsqui font perdrede vue
Benevoll, 9AbbatiniBeretta,Pitooi, Jannaconi, l'objet principal s inconvénient qui serait grave, si
Bailabene,et beaucoupd'antres compositeur les Mémoireshistoriques pouvaientêtre consi-
Le denxième ouvrage relatif à la musique, dérés comme un Uvredestinéà être lu d'une
composépar l'abbé Baini, a pour titre s Saggio manièresuivie, mais qui s'affaiblitai l'onconsi-
de sont des-
sopra Cidentltà de' ritmi musicale e poe.tico. dère que les ouvrages cette espèce
Firent*, dalla stamperia Piattl, 1820,76 pa- tinés a être consultésplutôt que lits. Au reste,
ges in-8*.Le savantdirecteurde la chapelle Six- l'abbéBainiparaît avoiraperçu le reprochequ'on
tine a écrit cet opusculeen réponse ù seize ques- pourrait lui faireà ce sujet, car il a résumé les
lions qui lui avaientété proposéespar le comte principauxévénementsde la vie de Palestrinaà
de Saint-Len,frèrede l'empereurNapoléon.C'est la fin du deuxième volume de son ouvrage
le prince lul-mêmoqui s'est fait l'éditeur de la (p. 372-383). La plupartdesobjets intéressants
brochure, et, dans le tempsoù il publiait l'origi- de l'histoire de la musiqueitalienne,dans les
nal, il en faisait unetraductionfrançaisequi pa- seizièmeet dix-septièmesiècles,sontéclaircispar
rut sonscetitre Essai surl'identilé du rhythme l'auteur des Mémoireshistoriques et critiques,
poétlgueet musical, traduit de f 'ouvrageitalien dans de longue»et savantesnotes répandues au
de M. VabbéBaini, par le comte de Saint-Leu, nombrede oao dans les deux volumes du cet
Florence, Piatti, 1830 in-80. L'opusculedont il ouvrage. Les registresde la chapellepontificale,
s'agit brille partoutd'uneérudition solideet d'nn les mémoiresmanuscritsde Pitoni sur les coin-
profondsavoir. DesIdées très-heureuses abon- positeurs de l'écoleromaine, et les ancienne;
dent dansles solutionsdesdiversesquestions qui compositionsdes mallies belges, italiens «t u*
BAINI BAJ 325
pugnoisqui existent dam les archive» de la | tains de cet instrument. Paris, P.itit, Wv,
chapelleSixtine, ont fourni à cet écrivaindes in-4"gravé.
documentsauthentique!)qui ne pouvaient être BMTZ (Jean-Anobé-Hautbànk), bon cons-
connu»que d'un chantre de la chapellepontifi- tructeur d'orgues à Utrecht, mourut peu de
e»k et qui donnentun prix inestimableau tra- jours avant la dédicaced'un nouvel orgue qu'il
vail de-l'abbé Baini.Biensupérieurdans l'em- avait faitZierikzéeen Hollande, et qu'il avait
ploiqu'il a su faire de seamatériauxà Adamide fini le 20décembre1770.Cet orgue est un seize
Uolsena( Voy.ce nom), il en a discutéla valeur piedsouverts,4 quarante-sixjeux, troisclaviers
avec une rare sagacité. On désire quelquefoix à ta main, un de pédale, et neuf soumets. La
plus de philosophiedans les idéesde Baini, ja- montreest en étain fin d'Angleterre. Outre cet
maisplus de savoir ni de bonnefoi.' orgue, qui a coûté 19,500éeus de Hollande, il
L'admirationsans borneset justementméritée a construit 1° celui do Benschop,positifà un
que Bainiprofessepour Jean-Pierre-Louis de Pa- seul clavier \T celui de la grandeéglisede Gorin-
lestrinaluia fait consacrerune grande partie de chera (en 1755), sehe pieds, trois claviers,
sa vieà mettreen partitionlesœuvrescomplètes, pédale, trente-deuxJeux; 3' celui de l'églisedes
publiéesouinédites,dece grandcompositeur,pour MennooilesàUtrecht(en17«s),positifdedix Jeux
en donnerune éditionsoignée.Pour n'être point avec un seul clavier; 40 celuide Wœrden (en
effrayépar l'immensitéd'un tel travail, il a fallu 1708), seizepieds, deux claviers, pédale et
êtreaniméd'un pur amourde l'art commel'était vingt-septjeux .6° celui de Ysselsteyn,» deux
l'auteurdesMémoireshistoriqueset critiques. A claviera,pédaleet seizejeux {S"celui de l'église
la Ondu deuxième volumede cet ouvrageil a française de Heusden,à neuf jeux; 7» celuide
donnéone liste de toutes les compositionsqui Oosterliout,de huit pieds et seize jeux; V en.
entreraient dans nne si bellecollection.Malheu- fin celuideTilborg, de huit pieds et onze jeux.
reusementil n'a pu réaliserson projet. Admira- BAJ (Thomas), né à Crevalcuore, au terri-
teur exclusifdu mattre qu'il affectionnaitet des toire de Botogne,dans la secondemoitiédu dix-
formesanctenaesde la musiqued'église, Baini septièmesiècle fut pendant plusieursannéesté-
ne comprenaitrien à l'art sousd'autres formes nor de la chapelle du Vatican. Le 10novembre
et ne savaitmême pas en quoi la tonalitéde la 1713il rut élu mettre de la même chapelle(selon
musiquemodernediffèrede Fanclenne.Pourlui, un journalmanuscritcité par l'abbé Baini), corne
l'art étaiten décadencedepuislafin du seizième il pli antico e virtuoso delta cappella. 11 118
«ièele.Cedigneecclésiastique,esclavedesdevoirs jouit pas longtempsde -l'honneurque luiavaient
de son état, avait porté atteinte à sa robuste méritéses longs services, car il mourut le 22
constitutionpar des travaux multipliés,parti- décembre'1714. Un sent ouvrage a suffipour
entièrementpar cenx de la confession.Il est fairela réputationde Baj mais cet ouvrageest
mort à Rome le 21 mai 1844, laissant par son ua chef-d'œuvredansson genre.Treizomiserere
testament«es livreset ses manuscritsa ta con- avaientété écrits pour le service de la chapelle
de la Mlnmia. M. Adriende La Fage du Vatican,pendant la semainesainte; maisun
grégation
a publiéen 1845,dana la Gazettemusicale de seulavaitréunitous le* suffrages,et étaitexécuté
Paris, une Notice sur Joseph Baini, écrivain chaqueannée, depuis près d'un siècle;ce mi-
musicalet compositeur. H a été fait de cette serere étaitceluid'AllegrLAla prièredu collège
noticeuntirageà part, Paria, 1846,ta-8°. des chantresde la chapelle pontificale Thomas
BAINV1LLE (.)• organiste à l'église Baj en écrivitun nouveau, dont les versetssont
principale d'Angers, vers le milieu du dix- alternativementcinq voixeta quatre, avecleder-
huitième siècle, a publié s Nouvelles pièces nieraà hait. Il y suivit à peu près exactementla
d'orgue, composées sur différents tons, Pa- plan du misererede GrégoireAltegri maisen y
*risi767. introduisantquelque»modificationsbienconçues.
BAIE (Antoine ), facteurd'orguesà Munich, La mélodiede ce morceauest fort simple, mais
a construitcelui du couventde Attl composé d'an style élevé. 11 fut trouvé si beau qu'on
de seizeregistres, et, en 1743 celui de l'ancien t'adopta sur te-champ, et qu'II fut «émU
couvent de Scheftlarn composéde vingt-deux chaqueannéedans-la chapelledu Vatican sans
registres. interruption, concurremmentavec le miserere
BAISSIÈRES (Fabeb), trompette-major d'Aliegri Jusqu'en1787.En 1708on essaya un
dans an régiment de la garderoyale de Char- nouveaumiserere de Tartini, qui ne parut pas
les x estné à Rouen,vers 1795.Il t'est faitcon- dignede ce grandmusicien et, l'annéesuivante,
naîtrepar UneMéthodesimplifiéepour le cor- on reprit celui de Bajjusqu'en 1770.Plus tard
net &pistons, contenant les principes élémen- on voulutexécuterun miserere du t'acquittet'i-
WOÛR. VNIV. ORS MUSICIEN».T. I. li
220 BAJ BALBASTRE
sari mais ce morceauéprouva le mime sort que divertissementreprécenléà Covent-Garden,et
celui de TaiUni et depuislors on n'a cesséde beaucoupde concertospour violon, de duos, et
chanter chaqueannéele miterere de Bsj. Cho- d'airs variéspour piano,
ron a publié ce morceaudans sa collectiondela BAKER (JA««8-Afij»Ew),organiste dis.
mnsiqueaacréequi te chante à I» chapellepon- tinguéet compositeura Birmingham,est né dans
tificale pendant la semainesainte.Le cataloguede cette villele s novembre1824.Il a publiédeux
musique de M. l'abbéSantini, de Rome,Indique recueilsde préludes(volontariat) pour l'orgue,
d'autres compositionsmanuscritesde Baj; elles et beaucoupde piècesdétachées pour le
piano,
consistenten unemesse à cinq voix sur lea no- Londres, Boosey.
tes :«*,ré,mija,tol, la; les motetsàquatrevoix BALANI (n. Gabkiei), compositeur qui
YirgogloHcsa; Salva nos, Domine; CumJu- vivaità Fano, vers la fin du dix-septièmesiècle,
cmdilale} Beatus Laurentim; Chrlste; Serve a écrit la musique pour ta prise d'habit (l'une
bones Dominut, quando veneris; les motets a religieuseetl'a faitImprimersonsce titre Sacre.
cinq voix Me est Johannes; Mulier qumerat Cantone;Vmo, 1682, io-4».
les motets à baitiohlnveni David; Sacerdotes BALABD (Je*»), habile joueur de Inlii,
Domini; in omnemlerram; et un Depro/tm- vers la fin du seizièmesiècle, dont Besarri a
dis, «également &huit voix. inséréquelquespiècesdans son T/usawus Har-
BAJETT1 (Jean), compositeurmilanaiset monicus.
directeur de musiqueau théâtre de la Scalade BALBASTRE ( Cuobs), né a Dijon les«dé-
cette ville, a fait représenterce théâtre le 19 cembre 1729,arriva a Parlale t6 octobre 1750.
mars 1841,l'opéra: Gonsatoo, qui eut quelque Il fut accueilli par Hameau,son compatrioteet
*uccès, et qui fut joué au théâtre S. Carlo, à son ami, qui lui donnades leçons.Son début, ait
Naples,dan» l'annéesuivante. Dan: la saisondu concertspirituel, se fit le 31mars 1753, par un
carnavalde 1844il adonné l'opéra s fAnedlodi concerto d'orguoqui fat fort applaudi, comme
Brescia, qui neréunit pas. En 1843il avait fqit on le voit par le Mercure d'avrilde cette année.
exécuter à PlaUancela cantate intituléet II ge- Balbaalrefut reçu organistede l'église de Saint-
nio d'Italia, qui a été publiée,avec accompa- Roch.en survivancede Lanirin, organistedu
gnementde piano, cites Ricordi, à Milan.Enfin roi, lèse mars 1756, et composapour cette pa-
M. Bajetti a écrit ua grand nombrede morceaux roisseses noSlsen variations qu'il exécuta tous
<ledansepourles ballets:Giselle, d'Adam, Odelta, les ans à la messe de minuit, jusqu'en 1702.A
avecPanta» et Croît i BmeraMa, avec Pugni, celle époque l'urçbwêque de Paria lui Utdt-
et Caterina, ossla laflglia del BandUorvtee\e fendrede jouer forgue à la messe de minuit,
taême.Tous cesmorceauxont été publiés puur et pareilledéfenselui futfaite en 1778 polir si»
le piano, à Milan, chez Ricordi. Te JOeumde la veille de Salnt-Rocli parce
BAKER (La ooerstm), pianiste,violonisteet qu'ilsaUiraienttrop de mondedansl'église,flecu
compositeur,naquit a Exeter, en 1763. Lasœnr organiste de la cathédrale en 1760, il obtint
de «a mère lui donna les premières leçonsde aussile brevetd'organistede Monsieur,en n:r,,
musiqueet do piano.A l'âge deseptans, il jouait et conservacet emploijusqu'à la révolution. Ifail-
déjà lu piècesdo Handel et de Searlatti. Vers lo bastreest mort à Parisle 9 avril 1709. Il passe,
même temps on lui donna pour maîtres Hugues en Fronce, pour avoir imaginé le premier de
Bond et Jackson, alors organistede l'égliseca- faire organiserle piano, Inventionqui, «lit-nu,
thédrale d'Exeter 11prit aussi des leçons de fut exécutée par Cliquât, facteur d'orgues re-
Wad. pour le violon.Quand Ueot atteintsa dix- nommé; maiselle est plus ancienne.On a de
septièmeannéeil quitta Exeter pour allera Lon- Balbastreles compositionsdontlestitres suivait
dres, oa il futaccueillidans la maisondu comte – 1° plusieurs concertosd'orbe, manuscrits.
de tftbrige. Là fi perfectionnases talents par 3» Unlivre de pièces de clavecin Paris, sans
les leçonsde Cramerle père et de Dustek.Ayant date, a» Quatre miles de NoU* avec varia-
été nommé organisteà Stafford,il sa renditdans tions: Paris, sans date. – *• Un livre de qua~
ce Heu, où il résidaitencore en 1835.Vers 1801, tuorspour le clavecin, avec accompagnement
Il s'est faitrecevoirdocteuren musiqueà Oxford. de deux violons,une basse, et deux cor t adli-
Ses compositionsconsistenten deux œuvres de bitum. Tous ces ouvrages sontécrits d'un style
sonates de piano, publiés à Londres; trois duos liche et incorrect.Commela plupart des organis-
à quatre mains six antienaeaà quatre, cinq et tes françaisde son temps, Balbastre n'avait que
six voix; fantaisiespourl'orgue; Corage et la de l'exécutionsur lesclavienà la main et la con-
tempête, glern à trois et quatre voix; duos à naissancetieseffeUdet'orguepar te mélangedti
deux voix; l'ouvertureet les airs des Cof/res, jeuxetdeseta lors;mais,commetoussesconfrère»
BA.LBASTRE BA.LDEINFXKKR 2S7
de l'atit il n'avait aucuneconnaissancedit jeu continuo,–r Sonaie a oiolinotolo econtimio.
de la pédale(dont le claviern'était pas jouable, – S" Sonattaduevlolini e violoncello. Toutes
d'ailleurs,«tir le» orgue*françaises) M il était ces compositionsontété gravéesà Amsterdam,
(«noran^dugiwl stytoîles organistes ilalitit* et nos date.
allemandsdes anciennesdcolcs. BALBI (Ignace).On a publié sous conom
BALBI ( Marc-Antoiks),nwinovénitien est en Allemagne,vera i78î, quelquesariettes avec
auteurd'un petit traitédontle premier titre c«t accompagnement.On presnmequ'elte*sontd'un
RtgulabrtvU musicmpractlcabllis eut» quin- ténor qui chantaità Lisbonneen 1766.
que geneHbta proportionumpracticabitium, BALBI (Meixoioa), noble Vénitien, ad
et le second Qui commensala nobllopera di en 1-59, fat élèved'AntoineCalegari,et cultiva
pralka muticale, ne la quate de traita lutte la musiquecommeamateur.Il mourutà Padoue,
U cote a la prattka pertinente, facta, corn- dans sa soisante-oeuvième année, au mois de
piteta eordinata per/rate Marco-Antonio juillet 1828,laissantenmanuscritun ouvragequi
Balbi,veneto. L'existencedecet ouvrage a été fut publiéaprèsson décès,souscetitre s Trattato
ignoréede tous les bibliographe».Bien que le del titlema armonim «MAntonio Caleyari,
premiertitre soit on latin, l'ouvrageest écrit en maestro itlf insigne Cappella délia basilica
noteicmauvaisItalien.Ilest impriméencaractère* dis. AnUmiodiPadova,propostoe(iintottrato
gothiques,et ne contientquesept feuillet» ou qua- da, etc.; Padova, palValenlinoCrescentini,1839
un» pages,sans date, «an*lieud'impression,et in-8" de 141pages,avec t plaodies demusique.
sansnomd'imprimeur. t.'objet principalde cet BALBIK (Bonosuw),jésuite hongrois,né à
ouvrageest un traité Riiccinst des proportionsde Kœniggratzen 1631,mort en 1688.Il a écrit
l'anciennenotation de I« musique. des Misceltan, Regni Bohem., où il donne des
BALB1 (Louis), né à Venisedans la pre. détails intéressantssur le grandorgue de Prague
mièremoitiédu seizièmesiècle,fut élèveetimita- et les clochesdes églisesde la Bohême.
teur deConstant Porta.Il entrajeunedansl'ordre DAM)ACINI (AmromB-Loois),violoniste
desgrandsCordelltrs, ou mineursconventuels, italien qui vivaitvers 1710, a publié douze so-
et fuimettrede chapellede l'égliseSaint-Antoine, nates à trois parties; Amsterdam,sans date.
à Padone.Il occupaitencorecette placeen 1691, BALDAMUS (.). On connaît sous ce nom
car AugusteGardane, qui publiadanscette an- de Sonatines pour te piano a quatre mains
néeuneéditiondu Graduale romanum, dit dans enivre premier(Hambourg, Cranz), et deux
la préfacequ'ellea été revuepar trois des plus chansons (««ter) à deuxvoix avecaccompagne»
escellent*musicien*-de l'Italie parGabriel!, ment de piano(Berlin,Cosmar).
organistede Saint-Marc,par mettreLouisBdbl, IIACDASSARU. Voyet BALDISSERA.
in eccletiaD. AntoniiPatavini muslces rnc- BALDASSAttl (Piebrb) compositeur,né
(toratere,et par HoraceVecclii.Balbia publié à Rome, dans le dix-septièmesiècle, a écriteà
des messe»,des moteUetdes madrigaux.Ses Dresde, en 1709,un oratoriointitulé Applauti
ouvragesconnu*jusqu'à ce jour sont t* SaerO' eterni deWamoremanifeslato nel Tempo.
rwnMissarumliber prtmus,aualuor,qtUnque BALBENEGRER (Uldabio), musiciende
rttex won»;YeneUbsaoad Vincent!, li84,in-4\ couret violonisteà Majence,a publiéà Francfort
–S0 Cantioneseeelesiasiieiequinque oocum; vers. 1784,Ste trios concertants pour violon,
Venetiis,1576.– Pîtotettlaquattro voei; in viole et violoncelle.
Veneria,Vincent!, t578, in-4* VBceUsidttiei BALOENECRER (Jean-Berkaud),violo-
coneentus,wta-octo vocibus, Ub. t; Venetiis, niste et pianisteflxéàFrancfortsur leMein,s'est
npudAlex.Raveritm, 1608,in-4".Onvoitpar le fait connaîtrepar diversescomportions pour le
titrede cet ouvragequel'auteurétaitalors (1600) violonet le piano.Il avait été premierviolond»
mettrede chapelledu grandcouventdesonordre, l'opéra d'Amsterdam avant de passera t'orches-
i)Venise.LeP.Balbiaétéandesédileursdugraduel tre de celuideJ?rancfort.Il est mort dans un âge
et de l'antipbonairepubliéssousce titre t Gra- avancé en 1849.
dualeet Antiphonanumijxuctarllwnitlssalii Ses ouvragesles plus connus sont t" Trais
et Brcvlariinovi VenelUsapud Ang. Garda- duos pourdeuxviolons,op. t ;Offenbach,André.
num, 1691,gr. in-fol.goth. Bodeascltatta inséré îa Polonaisepour le piano, «uvre 2; Franc-
quatremotetsà huitvoixde ce musiciendansses fort, Fischer. 3° Six trio» pour violon, alto
Plorilegli mttsicl Portent*. et basse; Offenbach,André; V Polonaises
BALBI (Ijaubbot),amateur, né en Italie, et pour le piano,«uvres 4 et 6; Francfort, Hoff-
bonvioloncelliste,a publiéles œuvressuivant* mannetDunst.– 5" Polonaiseen ré mineurpour
i" Sonata da caméra, a vlollno,violoncelloe le pianojMayencc, Stliott.– o"Le Cercle,diver-
1
228 BALDËMECKEft BALDRATI
tissementen trio pourviolon,altoet violoncelle; avecaccompagnemont de harpe oit piano, 1" rt,
Amsterdam,Steup. – 7" Thèmevarié pour le ) cu«ll;Leip»lck,Breillcopret liarlel.– 2«Si*«lu»,
piano, op. 7 $ Francfort, Hoffmaonet Ounst. – t«* recueil; Ibid – 3»Six(«loin,3>»e
8" Thèmevarié pour le violon,arec «ccorap,de recueil; Loip.
«loti,Peter»– 4*six Lieder, i™et V livraisons;
violon et violoncelle Bonn,SlmroeR.
leipsfck,llrcitkopfet Hœrlel. La fille de Rai.
BALDENECKER (Nicolas), frère du pré- dcweiuse fit entendredansun concert, en mt;
cédent naquit 8 Mayence,le 27mars 1783. Dans et son fils,aprës avoir chanta pendant prieur*
sa JeunesseIl dirigeal'orchestredes vaudeville» annéesau théâtre de Cassel, débuta à celui
du Théâtre français à Mayence;pute il entra
d'Amsteftlam,en 1846,comme premièrebasse.
comme violonistean nouvel orchestre du tliéa- BALDI (Jean), organiste à Plstaio, né dans
tre de FrancforUor-le-Moln en l»01. Ce fut lui cette cillevers la Ondu dix-liulUème siècle,est
qui, avec ScMble, organisale concertdes ama- considéréen Italie commeun des meilleursélè-
tours dans cette ville, et fondaplus tard la so- ve»de PhilippeGherardeschi. Baldla composé
ciété de citant connuesous le nom de Cxcilia.
beaucoupdemusiquepourleviolon.de*messeset
Le 1- octobre 1861il fêta «onjubiléde cinquante des psaumes.Il »\*t fixédans sa villenatale.
ana commepremierviolonet directeurda chœur BALDI (Domsiqus).La Bibliothèqueimpé-
aa théâtre. Il a publiéplusieurs œuvres de so- rialede Paris possèdedescantatesitaliennes ma.
nate» et de «olospour le piano.
nuscrites,sous le nom de cet auteur.
BALDEfilECKER (Jeut-IUvi»), Bis du BALDINI (JtaôuE), professeur de flûte, oé
précédent, un despremiersviolon»de l'orchestre a Vérone,a vécuà Parisdansla première moitié
fin théâtre de Francfort, vécut quelque tempa à du dix-septièmesiècle. Ona de sa composition
Leipsick,puis fat directeurde musiqueà Carln- un livrede sonates,pourune flûteseule.
rUhe.Il est mort le 22juillet 1854,dans toute la
BALDINI (Cames), compositeur, est né &
forcede l'âge. Onconnaît de lui quelquesœuvres
de peu d'Importancepour le piano. Bologneau commencementdu dix-neuvième
siècle,et a fait ses étudesmusicales sous la di.
BALDENECRER (Jbw-Bhuurd) tejeone, rectionde Mattel.Ua a écritde la musiqued'église
pianist»de talent, aaquit à Mayencele 23 août qui, jusqu'à ce jour, est restée en manuscrit. En
1 791.Il fut élèvede Blenkner,et alla s'établir à
1837cet artiste a été nommé membre de l'Aca-
Francforten 1807.En 1830il fondadans cette démiephilharmoniquede Bologne.
ville uneécoled'aprèsle systèmede Logier et de
BALDISSERAou BALDASSARE ou BAL-
Stapel pour renseignementdu piano. U y réu- DE9SARI,organiste et compositeur, naquit à
nissait souvent ses élèves pour exécuter des Imola dans les dernièresannées du quinzième
morceauxsur douteà nettepianosà ta fois. Plus
siècle,ou au commencement du sehtièroe («). Le
lard il établit une fabriqued'encrepourl'impres» 19man t&it Il fut nomméorganiste du second
sien en taille-douce.Cet artisteest mort à Franc-
orguede la cathédralede Saint-Marcà Venise,
fort, le 25juin 1858.Sesmeilleurescompositions et en remplitles fonctionsjusqu'au mois de juil-
pour le piano sont 1*Grande sonate pour le let 1541,époquequi est vraisemblablementcette
piano avec violonobligé, op. 7; Offenbach, de sa mort.Il eut poor successeurJachet ou
André. – 2" Dm sonatesa4 malas,op. 9. – 3«
Jacquesde Bercuem. Laseule composition de
Sonatepourpianosent (en/» mineur),op. la
Baldtsseraconnuejusqu'àcejour est un madrigal
Conrad et AloysBaidbw£oeb8sont la fils à cinqvoixqui se trouve(page37) dans une col.
de Jean-Bernardle jeune. Conrada été attaché
lectionintituléet lé dotte et eceellente compo.
commeprofesseura l'écolede pianod'ensemble, tUtoni de' ifadrigaU, ln-4"oblong, imprimé à
fondée par aotlpère; Atoysa fait partie de l'or- Veniseen1540.C'est entête de ce morceau qu'il
chestre do théâtre de Francfort, commeviolo- est nommé BahUtma.
niste, jusqu'en 1864; il est maintenant (1850) BALDRATI (Le P. Barthélémy), moine
maître de concertoà Wiesbaden.
cordelier,naquità Biminivers 1 84$,et fut maître
BALDEWE1N ( Jbm- Cubêhe»), né à de cbapelle de l'égliseSaint-François de cette
Casse),vers1784,devinten 1830chefdeschœurs ville.On a impriméde sa compositionun œuvre
du théâtrede cette ville,et occupaitencore culte
place en 1831.Précédemmentavait été cantor
de l'écotecommonale.En 1889,il fit exécuter une (t)U.cento'Mt
(I)M.OtNe'Mtp)Mt ttrmn tt)l tenomdo
ascertain <<tBaldauaro
BtMMMM fM
ut
un nom dertallttouun prénom.Il dit quecetartistefat
OdeàPamiiiéfomquatre voixd'hommes,et dans d'ttordorganMe dol'Église(»rol)«laledoSaint-litàMt,
l'année suivanteilOtentendreune hymmeégale. quetontraitementcnmmsorganUledeSaint-Marc (ut
d'abord
ifaborddedo
eMdugotoi
ducat»,puli
puU deM.
deb. $torb dtlla
ddla
(VoyeUforfci
(Voyez mx-
inu-
raentpour desyohmasculines.Onaimprimédesa dta Mentntlla çia eapptltaiueal» M SanMurw,
composition l' Sixcitantspour'voixde soprano loin.I,p. ion<
BALDRAT!- IJ.Vl.FK 220
je» Cartella musicale ne/ canto figurato; in l'ulti! (KryciusPulianu»), publiée a Milanen
Ventila, app. Giacomo Vincenli,loto, in-4». 1599; mais il Putle seul théoricienitaliende«•
Cetteéditionest la deuxième :J*iKiiornlu date <Jc tempsquil'adopta.3"Ladeuxièmepartie de l'ou-
la première, qui avait paru égalementchezJac- vrageest intitulée lirevi et prtmi documenti
ques Vincenti. L'ouvrage a été réimpriméavec musteaU a gtifialtmtli, et. altri, c/ie dttide~
un petit traité du plain-diant qui avait patu en ranoattieurarti soprailil cantofujurato; in Ve-
1011chez Lomazzo,à Milan,sous le titre de netia,app. Giac Vincenti,1013.Ces document*
Cartellma di canto/ermo, et qui a été réim- ont pour objet l'anciensystèmedo mesures, dex
primé à Bologne,en 16t4, «ou»le mêmetitre. ligatureset des points dans ses diverses accep-
La troisième éditionde la Cartellaa pourtitre tions, avec des exercices pour la division des
Cartellra musicale net canto figurato, fermo temps. Celle partie est renferméedansle pages
et contrapunto del P. D. Adriano Banchieri, 26 &&t.4° Des solfègesen canonsà deux voix
Bolognese monaco Olivetano, tiovamenle in formentla troisièmepartie du livre et ont pour
attesta terza impressione ridotta daW antica titre Duo in eontrappunlo sopra ut, re, mi,
alla moderna pratttea, « dedicata alla fa, toi, la, nliU a gli ftgliuoli,etprlncipianli,
tantistima Madonna di Loreto; in rene- cù detiderano praticare le note cantabili,
sta, app.Giac. Vincenli,1614, 1vol. in-4». Ce cor le reali mutalioni semplicemento,eam il
livreest composéde plusieursparties qui dans maestro. inYenelia, app. Giac. Vincenti,1613.
la premièreéditionde cette Biographiedes mu- 5a Dans la quatrième partie se trouve le petit
siciensontété indiquéescommeautant d'ouvra- traitédu plain-chant, sous le titre de Altri do-
gesdifférent»,quoique leur paginationse auive cumenli nel canto fermo, etc.; in Venetia,
uns Interruption.Je crois pourtant qu'il n'y a etc., 1613.6" Le trailAdes règles du contrepoint
pas eu d'erreur danscetle indicationet qu'il a remplitla cinquièmepartie, qui commence la
éli! raitdes tirages séparés de chacunedit ces page89 et finit à la page 150. 7° La sixième
parties, car ellesonttoutasun frontispicespécial, partiea pour titre Canoni musicali a quattrn
avec la date de 1613,tandisquele titre général voci.Entra gli quali (oltre la curiosità) si
du livre porte cellede 1614. Quoiqu'il en soit comprendonomolteulilUà.ches'appartengono
l'ouvrage est composéde la manièresuivante •• al canto figurato eontrappunlo et canto
1*un cahier nonchiffrécontenantau reversdu fermo, in Venetia, etc., 1613. Cescanons, au
frontispicela ligurede la Viergede Loretloavec nombredohuit, «ouicurieux par leurs énigmes.
deux canons, le premier à troisvoix et l'autre à 8°Enfinla septièmepartieest letraitéde la con-
cinqvoix;puisl'épttrcdédleatoireala santisHma positionappelfemoderne par Banchieri,auquel
Madonnadl loreto, unavisde l'imprimeur an ila donnéce titre Modernapratica musicale,
lecteur, te pland'uneacadémiedesciences,delit- prodolla dalle buone osservalioni de gli Mu-
tératureet demusiqueque Banchierlvoulait(aire ski antkhi, ail' alto pratica de gli compœi-
ériger dans son monastère,la tabledes matières tert moderni. Opem trentesima settlma, no^
et les errata. 9»A la page premièredu cahier vamente nella terza impressions delta ear~
suivant, l'auteur s'excusede ce que plus d'une tella aggiuntata, etc., in Venetia, etc., 1613.
années'est écouléependantl'impression,sur ce L'objetprincipalde cette partie du livre oit de
que i'imprimeur l'avait prié d'ajouterquelque fairecomprendrele nouveausystèmede n»tetion
chose à son dire concernantl'art moderne de substituéà celuides proportions ce que B-tn-
la composition(c'est-à-direceluiqueMonteverde, chieri expliquepar des exemplespratiquesem.
il en.
Jacques Perl,Caccini,Marcode GugHanoetd'au- pruntés à divers auteurs célèbres,puis
tres avaient mis en voguedepuisenvironquinze seignebrièvement & former la bossecontinue
des exemplesde»
ans), ce qu'il a fait. Puis viennent des madri- tous le chant, et termine par
gaux et des canons à la louange de Banchieri, form nouvellementIntroduitesdans les orne-
nu avis fur l'étudedes élémentsde la musique, mentsde ce chant. A l'égarddeschangementsra-
du plain-eliant et du contrepoint,le portrait de dicauxqui viennentd'être faits dansl'harmonio
l'auteur, et enfinlaméthodede solmisationd'a- et dans la tonalité,il ne les comprendpas plus
-–
près la main musicaleattribuée à Guido d'A- que lesautres maîtres desontemps. 27c Direl-
rwœo,et les muances.De la page 18 jusqu'à la torlo monastlco di canto/ermo per vso della
page 24 se trouve l'exposé donc nouvellemé- eongregaaloneOHvetana. Bologne,Gio.Kossi,
thodesans muances par les six syllabesut, ré, 1615,in-4°.Maziuchellicite cet ouvrage sous
«ni, la, sol, la, auxquellesBanchieriajouteune letitre latin s Dirtctoriumcantua monaslict,
septièmequ'il nommeba. Il avaitempruntécette depreparationead cantum et de modulation»
idée &la Modulata Poilus de Henri Vau «le organl. Bologne,1615.C'est le mêmeouvrage
336 BANCIUERI
BANDKLLONI
dont Bancliieria donnéunenouvelleoditiouinti- I app. Ciae. Vinrfinti, IC07, in-4«'oM. U re.
tulée llcmi/nre Olivctann; Bologne,Girolamu ciicllde inolets arranges fiar
Coppino, ou Cop
Masclieroni,l622,in-4°. – Hfrlialmispezzaliab a pinus, imprimé cln-veTiuia Milan,en 1007(voy.
voci;in Venetia,app.Mcc.AmadinotMû,in-V. Cuppinn«),contientdes pièces deJiancliieri. il
–29» Nvovi pmsieriwsia converti apiallro s'entrouveaussi dans la BaUula dkhiarata
per sonore; in Milano, appresso fil. io/nasso, iln Pi«a (eoif. ce nom), et des pièces d'orgue
M6,in-V.–ao*$econdinuovipensieriaquat- du mêmeont été insérées dans la secondapartie
A-o;ibid., i8i?,in-4* – H'Cancertimoderniai 2 <lu Tramllvano de Oiruta (voy. ce nom).
voci conil bossada sonore per gli stromenti a Mazzncliclliattribue à Banchieri un écrit inti-
ptnna ;ibul, I6l7,ln-4*obf.Il y a une deuxième tulti s uttire armonlche; Bologne, 1628. Ce
éditiondecet «uvre, publiéepar le mêmeédi- j moineétait aussi poète, et a composé
plusieurs
teur, mais dont j'ignorela date. – 32°tlodernu comédiesqu'il a publiée*sous le nom aeadémi-
Amonia per sonare a Quattro voci e slro- que de Camlllo scaligeri délia Fralta.
menti;in Veneliaapp. Bicc. Amadlno, tel», BAXCR (Cium.es), compositeurde chan-
–
io-4'.Cest tmodeuxièmeédition. 33"Kezïodi tons allemandes,né à Magdebourg en 1804.
Perle sopra la canlica délia B. M.V.aivoci Aprèsavoirappris les élémentsde la musiqueet
•in Venezia, Vincent), mo, in-4°. W Libro avoir terminéses études littéraires, il se rendit
prtmodellemeue don basso à Dessanpjès de Frédéric Schneider, en 1829,
conttnwet tenori, op. 42; in Venezia, app. et prit de luides leçona d'harmunie et de com-
Vincent!,1 02O,in-4». »5*laBarcadlVentila position.En 1833Il partit pour l'Italie avec la
a Padua.madrigaltai voci; Venise,l6î3,in-4« poète C. Alexander,son ami; Il y passa deuxau-
obi.– atfViUanettegiovenileatrevocisVenesia, nées,puis revint en Allemagne.Après avoirsé-
W»ee»fl,i6î3,in-*».– 37'CanoniaivoclsinMi. journéquelquetemps à léna, où il publia diffé-
lano; Fil. lomazzo, in-fol – 3i" Messe,Salmi rentes oeuvres,il est retournéu Dresdeet a rédigé
e litanie a 3 voci}Venise,Vincent!,1625,in-4«. la articlesde critique musicale au
journal de
– 3»° TanieeconcertidellaMadonnaa2,3el cette ville.Dans une lettre insérée an
lexiquede
4 voci; ibld.,in-4«. 40*Messea cinque voci, Gassner(«oy.ce nom) Banck dit que ses
pre-
ibid., 1625,in-4».– 41*Tenolibrodl novipeu- mières «euvres intitulées Chants de PAlle-
sieri ecclesiasCidaa voci s Bologne, Ross!,iûsb, magne et Chants de l'Italie (sur les poésies
ln-40.– 42«Quarto libro di nooipenslerl a voce d'Alexander),furent composées pendant sa tra-
sola; Venise,Vincent!,1020,in-fol.– 43»Messe verséede la Sicile à Trieste et à Venise. Ses
fit concertant, s et.s voci;ibid., ts27, in-4».– Matinées musicales
(op. 27)j son Deutscher
44° GemelUarmonici, motleliaa voct} ibld.
UederbuclKfAm de lieder allemands), op. 30;
1625, in-4».- 45»Hsetto libro di cansonetteaa son Salon de Concert, op. 33; ses Chantsde
3 wci.-ibid., 1628,in-4o.– 46»11 quarto libro iUtio(itaiien-Leder),
op. 39 son Hepot dusoir
a
dlmadrlgalt 6 eoei;fbid., 1628, fa-4<>.–47o (Abendruch)enfin,son Recueilde douze chants
Il principimte Fanelttllo, Venise, 1626,in-4«. pourla jeunesse,op. 48, sont
empreintsd'un sen-
–AS°llvlrluosorltrovatoaccademico,concerti timentpoétiqueet original.Le succèsdes «uvres
a a, a, 4 et s stromenti; Venise, 1626, in-4». de Banck a été populaire en Allemagne
49»La Ma Fancivlla, comediaesemptare (en quelles circonstancesse fait-il par
que leur mérite,
prose) eon mmicali intermedi apparentl e leurexlstencememe,soient ignoréeshors de la
pa.
inapparenli; Bologne,1628et 1629,in-»°obi.– trie de l'auteur?
60° Trattenimentt di villa eoncertati a 5 BANDELLONI (Loioi), poète et com-
voei; Venise,1630,to-4o. L'ouvrage qui a été positeur, né à Rome, et vivant actuellement
publiéà Ingolstadl,en 1629,sont ce titre Dla- ( 1858) en cette ville, a eu pour maître de con-
logi, coneentvs et symphonie 2 voclbvs de- trepoint un moine nomméte P. Teofilo. Pour
cantandas et avecle nomde Bancliieri,est sans le chantet l'expression,il s'est fait imitateurde
doute la réimpressiond'un des recueils
précé- Zingarelli.landier a dit de dans sa disser-
dents. Donfrid a inséré dans sa Corolla mu- talionsur l'état actuelde la lui,
sica une messe dominicale à 4 voix sur le « Nousconsidérons musique à Rome
Bandellonicommeun génie
plain-clianlde la messedes dimanches,par Ban- « pourla poésie,et commeun beau
chieri. On a inséré des madrigaux à 5 voix de talentpour la
« musique,Poète, il crée; musicien, il arrange
cet auteur dans la collectionde piècesde ce avec
goût. Ses ouvrages sont tous d'après les
genre intitulée Il CardlUocontante (U Char- « règles de l'art et
prouvent une (fonde pro-
donneretchantant), ossia madrigal, a h voci « rondeur de
jugement. » ho même critique
di vari autori in Venelia, ajoute, dansun autreendroit • Uamlolluuivi-
IUNDIEBA
BANDKIXOM 237
« très-retiré,et regretteen philosopheleserreurs positionet l'obligerà réclamer purles voiesju-
« de son époque, qu'il châtie souvent fort poé- diciaires l'exécution désengagements qu'onavait
« tellement danssessatires. Sondernier poème pris avec lui; cependantil n'a 'jamaiscessé ses
« inédit,dans le genredidactique,Sulla musicn fonctionsde maître de chant au Conservatoire.
« odierna, contienttantde passagespleins rtVs- et forma quelque*bon» élevés.Il est mort VPa-
« prit, tant de portraits piquantsdes composi- ris, le 13 juin 1840,d'un anévrysmedontilsouf-
teurs de nos jour», qu'il mériterait bien les fraitdepuisplusieurs années.Commecomposileur,
« honneurs d'une traduction.» Les meilleures Banderalis'est faitconnaîtrepar quatre Ariette
compositionsdeM Bandellonisont,dit-on, quel- itulUineper soprano publiéesa Milan chess
et
quessonnetsde Pétrarque,detoctuvesdu Tasse, fticordi une Cavatine pour soprano, ibid.,
et quelquesmorceauxdu Dante qu'il a mis en Yingt-qualrrvocalises élémentaires pourmeszo
musique,avecaccompagnementde piano ou de soprano,en quatrelivres Pariset Milan.
diversautres instruments.Ses Pieghiere aDlo, BAXDI (GioRci-Bwcin*)» cantatriceconnue
pour trois voix, ont été publiées& Naples. On en Francesous le nomde /tan M,naquità lionti-
connattausside ce poète-compositeurun Tan- celli d'Ongina, dans la Parmesan,vers 1756,
tum ergo, un hymneà saints Agnès,des messes, et mourut à Bolognele 18février 1800.Suivant
des motets et des psaumespour plusieurs voix uneautreopinion,elle seraitnéeen1757,à Crema.
et orchestre,ainsi que des cantates,sous le nom dans la Lonibardle vénitienne.La beauté, lé-
à'Aiioni teatraU, pour différentesvoix avec tendue et l'accentde sa voix en tirent unecan-
chœurs et instruments. On remarque parmi tatricede premierordre. De Vismes,ancienen-
celles-ci Attette, Pyrameet Thisbé, l'Amour trepreneurdet'Opéra, entenditun soir, en 1778,
« Psyché, Cliftmnestre el Égisthe, la Cas- prèsd'un café,sur les boulevards, unevoixdont
sandra et Agamemnon.Tous ces ouvragessont l'accentle frappa. C'était BrigideBandi il lui
dansla bibliothèquemusicalede M. l'abbé San- glissaunlouisdansla main,et lui dit devenirchez
tini, à Rome. luile lendemainmatin. Ellefutexactesu rendez-
RANDERALI (Dmto), professeurde chant vous. Après avoir entendu deux fois un air de
anConservatoireroyalde Paris, est n6 à Lodi, bravourede Saccliini elle le chanta admirable-
en t780. Aprèsavoirfini ses études musicales, ment. DeVismesl'engageasur-le-champpour la
il débuta,dansl'étéde t806, authéâtre Varcano troupede l'Opéra-Buffa,et la fit débuterpar un
de Mitan,commebuffà tenon, emploifort rare air qu'ellechantaentre le secondet le troisième
et qui fut en quelquesorte créé pour lui. Je acte tf Ipfïlgénie en Aulide; son succès fut
crois que c'est dans l'opérad'OrgitanoNon cre- prodigieux et dèsce momentcommençapour
dere aile apparente qu'il se fit entendre pour elle une nouvellecarrière. Tour à tour elle a
la premièrefois. Aprèscedébut,Banderaitchanta brillésur les principauxthéâtres de l'Europe.En
dansdifférentesvilles jusqu'en 1811, où il re- 1780, elle alla à Vienne; de 1*à Florence; en-
vint a Milan poury jouer, pendant les saisons suiteà Milan, à Venise, à Napleset à Londres,
du printempset de l'été, au théâtre Carcano. oùellechantaavecle même succès pendantneuf
Peu de temps après il quitta la scène pour se annéesconsécutives.En 1786 elle chantait avec
livrerà lenseignementdu chant et fut nommé Crescentlniau théâtre de la Scalade Milan, et
professeurde cette partiede Part musicalau con- cefut pour ellequeSalvatoreRispoliécrivitdaos
servatoirede Milan.Dans cette situation, plu- cettesaisonson Ipermeslra. Dansl'étéde 1789,
sieurs cantatrices, qui depuis lors ont acquis ellechantaau mêmethéâtre VEneae Lavinia de
deta réputation,devinrentses élèves. Bien que Gughelml.Enfin,au carnavalet au printempsde
Banderaitne parût plussur le théâtre Il se fai- 1806,elle se fitentendre avecMarches!,Gaetano
eait entendre quelquefoisdans des concerts;¡ Crivelliet Binaghisur la mêmescène; ellen'était
c'est ainsi qu'en f8t7 il chanta, le « et le 15 plusalorsquerombrod'elle>même; cependantelle
avril, à la Scala, et le 7 mars 1819, au même était encoreécoutéeavec plaisir. Après sa mort
théâtre. on ouvritson corpspour connaîtrela causedela
Consultépar M. le vicomte de Larochefon- puissanceextraordinairede aa voix, et l'on crut
cault sur le choixd'un bon maîtrede chant ita- pouvoirl'attribuerau volumeconsidérablede ses
lienpour le Conservatoirede Paris, Rossiniin- poumons.Les auteurs du Dictionnairedes Mu-
diqua Banderali.Un commissairefut envoyé à siciens( Paris, 1810) ont fait deux articles du
Milanpour traiter aveclui des avantages con- Bandi et de Banti.
sidérableslui furentassurés, et il vints'établir à • BANDIERA (Look), graml-cordelierou
Paris au commencementde t828; mais la ré- mineur conventuel, docteur en théologie, et
volutionde juillet 1830vint ensuite changer sa maîtrede chapellede la basiliquedesXllanodes.
-3H BANIMERA, BANISTER
.'» Romevers lu milieu du dix-septième siècle, mats il a donné»adératarionen
18Vj,et a voyagé
a publiéun ouvrage de sa compositionintituléi ensuitepour donner des
Psatmi vespertini una eum anliphon», li- l'Iailen concert*, tn I853,"il il
Italie; maie après la mort de son père
tanli* B. M. V et responsarii s. Antonii4 il <•«(rentré
à rOpéra»Comiqueen qualité de cor
vocum; Rome, And. Rh«i, teaa, iwto. lUécrlt morceau* pour son in»,
BANDINI (Ascb-Mabir), ni i> Florence, trament eta plusieurs
le 2&septembre ma, fut «'un des littérateurs voride publiédes Variations sur un air ra.
rapuleli, de Belllni, pour cor etor-
>e»plussavantsdiid»x.hunième»lècle.Apr#savoircneslre. Œuvre iMj Paris, Bichault.
fait««s étuiles die* les jésuite» il se livra en- BAWFI ( Jpus), luthista né i Milan,dans la
tièrementaux recherches relatives a.l'histoire Premièremoitiédu
dix-seplièmesiècle, était fila
littéraire. Au milieu de ses travaux, il fit un d'un médecinde cette ville. Ayantperduson père
voyageà Vienne, un autre à Rome, et il prit dans sa Jeunesse,il fat
danscelteiternièrevilleles ordres obligéde se réfugier die/
ecclésiastiques. son oncle, CarloFrancesco Banfl, qui lui apprit
En I75B, il fut pourvu par PEmpereurd'un ca- à
jouer du luth. Dea affaires de famille ayant
nonicatà Florence et de la place de bibliothé-
obligéJules Banda à faire un voyageen Espagne,
caire en chef de la bibliothèque Laurentienne son vtisseaufat
pris par un corsaire, près des
« conservace dernier emploi aa mortar- cotes
jusqu'à I- de la Catalogne,et lui-même fut conduit à
rivée en isoo. Par son testament il a fondé une Tunis et vendu comme esclave. Danscette si.
maison d'éducation publique et a consacré le tuation il se souvint
restede son bien à divers actes de bienfaisance. dit qu'un franciscainlui avait
qu'état aussi esclaveà Tunis, il avait obtenu
Parmi «es écrits, on distingue ceux-ci, relatif* salibertéen du
jouant luth devant le-bey. Bantt
à l'histoire de la musique; 1» Limertatio de demandaêtre
présentéà ce princeet à entrer
saltatlonibus veterum, qui a été insérée dans à son service.Son ne
le tomeVdes oeuvresde Metirsiiia.– s» De vitd il devint bientôt leespoir lut point déçu, car
favori du bey. Profitant de
et teriptu Joan. Bapt. Donii PatHcH Flore* la liberté dont il jouissait, il se mit étudier la
tint, tiàri V,adnolatlonibvs Mustrati, met- rortUicatlondes places et l'artillerie.
dit ejusdem, Donll tuterarivm commerdm Après quel-
que*annéesde séjour à Tunis il obtint de son
nvne primumin lucemeditum;
Florence,1755, mettrela permissionde faite un voyageen I la-
in-fol.Je ne sais on Forkel a trouvé
que cette lie, d'où il uassaà Madrid.Le roi d'Espagneayant
dissertationsur la vie et les écrits de Dont e»t été
en deux volumes in-folio; Licutenthal n'a informédes connaissancesquepossédaitBanft,
pas le nommaingénieuret ensuite lieutenant-général
manquéde te copieren cela. d'artillerie. Walther dit qu'il mourutà Madrid
BANEUX (.), né a Paris en 1795, a dans cette positionélevéa Avant
été admis au Conservatoirecomme d'entreprendre
et
élève, y ses voyages, Banfi avait publié un traité do l'art
a reçu des leçons de M.
Dauprat pour le cor. de jouer de la guitare, sous ce titre s II maes-
Après«voir terminé ses études 11est entré à tro di
chitarrai Mitano, 1663.
l'orchestredu Gymnasedramatiquecomme
pre- BANISTER { Jean), violonisteet directeur
mier cor, et de là est passé à
l'Opéra-Comique de la chapelle de Charles II, roi d'Angleterre,
en I82â,oit il a été nommécor solo sa tm. Pen- naquitdans la paroisse de Saint-Gilles, près de
dant toute la durée de l'existencedu
Gymnase Londres, vers 1630.Son père, musicienau ser-
de mustquemiUUare,
Baneoxyfut professeur vice de cette paroisse, lui enseigna les premiers
de icor.11estmortsubitementle 16 octobre
à 1 âgede cinquante-neufans. Il s'est fait1854 principesde la musique; en peu de temps il de.
con- vintun violonistehabile; la roi
naître comme compositeur par une fantaisie d'Angleterrel'en-
voya en France& ses frais, pour qu'il y perl'ec-
jtour cor et pkmt publiéeà Paris, chez Janet tlonnfttson
talent. A son retour Il fut nommé
etCotell».
membredela chapelleroyale;mais il perdit cette
BANEUX (MvraiEo-GnmvB),Ois du pré-
place pour avoir dit devant le roi que le talent
cèdent,né a Paris, le « juin 18î5, fat admis au des sur le violon était intérieurà celui
Conservatoirele a4 octobre 1836 commeélève des Anglais Dans
do Datipr.it pour le cor, après avoir Français. cette situation, il chercha à
de tirer
son pèreles premières leçonsde cet reçu parti de son talent ea fondant chezlui des
instrument. mirées de musique et une écoleà laquelle il
Le premier prix lui fut décerné en
1840.. Mfit donna, en 1870, le titre pompeux «'Académie.
aussi à la même époque des études de
compo- Banlsteramis en musique l'opéra de Circé, qui
sitionsousla direction d'Halévy.
Engagécomme fut représentéau théâtre de
premiercor à l'Opéra-Comique,il aété pendant tGTn.Onaaussidessirs de saDorset-Garden en
compositioninsérés
plusicowannéesattecliéal'orcliestreAscettiéilrej dansles eolleclioi»de son temps, et plusieurs
BAKISTER – UANVVART 230
morceauxpourle violon.H mourut le3 octobre nomserait llmnius, car il y est mis au génitif
Htfu, et fut Inhuméà l'abbayede Wetwnliwter. JianM, II a été réimpriméde la même manière
BANISTER(J«ah), surnommé le Jeune, dans lesdiverseséditions; mais Descactes, qui
filsdu précédent,né à Londresvers 1063,apprit était son ami, et qui en parle dans plusieursde
à Jouer du violontous la directionde son pèm. se* lettres, rappelle Banniu». Dansune de ce»
Ayantété admis comme violonisteait théâtre de Mires, écrite en IB40, et adressée à M. de
Drury-Lene,ilcon*ervacetemploi jusqu'en 1720,j Ziiillicliem(t), l'illustrephilosophenousapprend
époqueoù 11fut remplacé|«r Carbonelli. Il est j queBanniusétaitprtorecatholique,fixéà Harlem,
ntort en 1725.On a de lui de* capricesvariés très-honnêtehomme, qu'il y jouiasaitd'unecer-
taine aisance modeste, et que non-seulementIl
liourviolon, insérés dans la collectionintituléej
DivisionVMin; il a aussi publiéune collection «'occupaitde la musiquethéorique,mais qu'il y
de musique de différents caractères composée avait beaucoupd'art et de beautésdans les alrt
de sa composition.Ces renseignements«ontle»
parluiet parGodefroyFinger.
Un descendantde cette famille, nommé Henri seuls que j'aiepu trouver sur ce savant de qui
Banister, est an bon violoncelliste qui a pu- l'on a un petit ouvragede quelqueintérêt con-
bltéune «ultad'études pour «on instrument et cernant la musiquedes anciens sous ce titre
un livre iatitulé Domestlcmvsic/orthe weai- Dissertatiù epistoliea de musiestnatura, ori-
lky;or a plea/or the arts audits progreas gine, progreasu et denigue studio beneinsti-
(Musiquedomestiqueponr le riche, ou plaidoyer tuendo, ad incomparabilem virum Pelrum
en faveurdes arts et de leurs progrès),). Londres, Scrtnertta»; Harlem,1637,ln-ia(î).Cepetitécrit
1843,in-8°. a été insérédans la deuxièmeéditiondu recueil
BAKNXEB.(Bicuabd), «avant ecclésiastique Intitulé Bugonis Grotii et aliorum de omni
anglais, docteur en théorie à l'université génère studiorum reeli instituendo disserta-
tiones. Amsterdam,1645,in-12.Ladissertationde
(TOfford, naquit vers la fin du dix-septième
siècle.lia faitimprimerun discoursd'inaogura- Danninsa reparu unetroisièmefois,quelquesan-
tiocd'un orguequ'il avait prononcé,sous le litre néesaprès, dans un recueilqui a pourtitre Ge.
de«ftulcft at Worcetter; Londres,1737,ln-8». rardiJo. Vositelaliorum dissertationeade stu-
BANN1ERI ( Antoine),né à Romeen 1838, dUs beneinstituendU;Traiecl\adBlienum,tc»8
fut amené très-Jeune à Paris. Il était laid et in-12. Le livre de Banniusou Bannus cité par
contrefait,maisdoué d'une des plus bellesvoix Boeder (Bibliogr.crit., p. 509), sous le titre
de soprano qu'on eut jamais:entendues. Ayant <\c,Detlclas musical veterls, pourrait bien
en l'Iionneurdéchanter devant Anned'Autriche, n'être lue l'ouvrage précédent.
mèrede Louis XIV, cette princessele prit en BAAiTI. VvyesBandi.
alfectionet la comblade bontés. Pour prévenir BAN W ART (Jacques),compositeur,né en
la perte de sa voix, Bannieriengageann chirur- Suède au commencementdu dix-*«plième siècle,
gienà lui fairel'oliérationde la castration.Ce- fut maîtrede chapelleà la cathédralede Cons-
lui-cin'y consentit que sons la promessed'un tance. Il est mort peu avant1657.Onconnaîtde
secretinviolable. Quelquoaannées après, on lui:– 1° TeuUchmit neucomponiren Slîicken
s'aperçutqu'au lieu de rouer, la voixde Ban- vnd Courmten gemhrte Tafel Uusik,von2, 3,
nier!embellissaittoi» les Jour»*et l'on découvrit 4 Instrumentent Constance, 1852, fo-4"}
enfinquelleen était la cause. Cela vintaux oreil- – 2° Motet* sacrx es ThesauromttslcoJac.
les du roi, qui t'interrogeapour savoir qui lui Banwart, von 1, 2, 8, 4, s, 6, 7, 8, 9, 10, itt
avait(aitl'opération Sire, lui dit Bannieri,;'ai Stimmen, mit 4 Mipienis; Constance, 1661,
donné ma parole d'honneur de ne potnd le in-4°. UBibliothèqueimpérialede Paris possède
nommer, et je supplie votre Majesté de ne aussi de cet auteur 3" Missarttm opus 4 et 6
pas m'y contraindre.– Tufaisblen, lui rdpon. voclbus,addita unaa 10wrel8 (tocibus)cnm
dit Louis XIV, car je le ferais pendre, « triptlcibassoadorganum,M. t et î {Constance,
e'ettainsl queje ferai traiter lepremierguis'a- l6î7.,m-4*.Cetouvrageest indiquéau titre comme
visera decommttreunepareille abomination. l'œuvre premier (posthume), ou cinquièmede
Leroi voulaitd'abordchasserle chanteur maisil l'auteur. Aucunmériteremarquablene distingue
luirendit ses bontés, et ne lui accorda sa re-
traite que lorsqu'ileut atteint l'âge de soixante- latinepubliéspar cm-
0) T.ir.Uttn Si*del'édition
dixans. lianm'erlvécutencoreplus de trenteans Miter,et ton»VIII»de»«Sam» deDétartrapubtMa par
M.Consln,p.«WetMitT.
et mourut en 1740 âgé de cent et deuxans. éditionde
0) Ladatedo1«Mdonnéedansla première
BANN1US (Jbas-AIbkbt),ou IUnnos.D'o- cetteMcwnqiAM est etldtmment car l'ouvrage
Inexacte,
près le titre d'un livre publié par ce savantson ratdati!descalendes MM.
d'octobre
2*° 1HNWART BARBARINI
cesmesse»cependantyen a une à troisclmur» maîtrede de dQf1l1O.
danse,Ou
On a do
de lui1
luis – lui» Douzea.tsioa
solo»
qui eutcurieuse. pourle violon. - 2» Six solos pourle violoncelle.
BAPT1STA (Jkan), compositeurde mu- ¡IOIIUre 3» Sixtrios pourhautboiset basse. – 4»Plusde
nique,virait ver»1&&0. On trouvequelque*mor- trente-sixsolospourlabas^.le
viole. _6»i)oiwe
de
ceau» sa compositiondans l'ouvrage d'Am- concertos pourle même
instrument,–ô» Sivuo.
merbach Intitulé .s Orgeloder Instrumentât natespour la flûtetraversière:ces
dernière»out
Taltulatur (Tablature pourorgue et autresins- été publiéesà Augsbourg.
truments) Leipsick,1571, in-fol. BARATHB ( L'abbé),organistedela cal Lé-
Un autre musiciendu même nom, qui vivait drale de Saint-Flour,est auteur d'un
dans la premièremoitiédu dix- huitièmesiècle, où se font petit ijerit
remarquer de très-bonnes Idées et des
a composéplusieurs œuvres de sonatesde flûte sentimentsélevés.Cet a
ouvrage pour titre i Le
qui ontété gravés à Pari: culte religieux aux Ages de la loi, ou l'in-
BAPTISTE ANET, dit Baptiste, euten fluence du chant
ecclésiastique dans la reli.
Francela réputation d'être leplns habilevioloniste aUm}Paris, 1847,in- 12de96
pages.
de son temps. JI avait reçu pendant quatre ans BARBANT (Cbarum), musicien anglais,
des leçon»deCoreUi,qullui avait enseignéIl jouer fut organistede la chapelledu comte
correctementses «ouates, ce que peu de gens ambassadeurde Bavièrei Haslang,
Londres, en 1764.Les
pouvaientfairealors. Lorsqu'ilvint à Paris, Il fut cataloguesdes marchandsde
musiquede Londres
regardé comme un prodige, et cela na paraîtra Indiquentles ouvragessuivantsde sa
composi-
pas étonnant si l'on se rappellel'état de taiblesse tion
t«Symplwniesàgrandorcbestre,a5ttvre6.
ad étaitalorsla musiqueinstrumentaleen France. – Unlivrede triosde
violon. 3«Un arovre
Onassureqne Baptistefut l'undes premiersvio- de triosde clavecin.– 4» Un «uvre
de duosde
lonistesqui jouèrentsur la doublecorde cela flûte.– fio Deuxsonates
pour clavecin.On con-
n'est pas exact. Ce fut vers 1700 qu'il vint à naît aussi de lui en manuscrit
Paris un des seigneursde la cour la présentaà Hymni Sacri,
en
Antiplume, partition.
LouisXIV, en donnantde grande élogesà sonta. BABBAB1NI (Mawrkd-U'pi), compoai-
lent. Après que le roi l'eut entendu, il donna leur
qui ,1 vaU vers le milieudu MftîemeAlt'!cle,
r ordre,sans riendire à l'artiste, qu'on fit venir étaitné vraisemblablement à Corrèggk» dansle
nn des violonsde sa musique. Aussitôtqu'il fut duchéde
Modène,car ilajoute à sonnom la qua-
arrivé, LouisXIV lui dit s Un air de Cadmu* lification de Corregensis.Quoiqu'il en soit, Bar-
de
(opéra Lulll). Le ménétrier joua un de ceux
dorit II sesouvenait.Quand il eut fini je ne deses barmi,qui,d'aprèslesavertissements placésen télé
ouvrages,patalt avoir vécuquelquetemps
saurais que voua dire, âfowlcwr.dit le roià en Suisse, puis en
Bavière,a mis en musique à
Baptiste voilà mon goût, à Mot. Le pauvre cinq voix l'élogedes villes fédérée*de la Suisse
élève de Corellicompritqu'il ne pouvait trouver
parGlaréan,et a publiéun ouvragesonsce titre:
de positionà Parisj car la France n'offraitalors
Symphonis, seu insigniores attguotae dvM-
aucunesressourcesen dehors de la cour (va;. son» quinque vocum
melodimsuper D. Hen-
Comparai**»de la musique italienne et dela rici Glareani Panegyrko de Helvetiarum tre-
musiquefrançaise, par Deta Vlévllie de Pré- deeim Vrbitm laudibus; Basile», exoffictaa
neuse, i" partie) ilpasxaen Pologne,où «est meranymi CurUmis,impensis Benricl
Petri,
mort, chef de la musique du roi. n a publiéà 1558, in.8». Cette est
musique réimprimée on
Paris, lo Sonates de violon, v, a', 3e livres, ajoutée à la suitede la deuxièmeéditionde l'a-
*Deuxsuitesdepiemàdeuxmuseaes,amn du
brégé Dodéeacordede Glaréan, par Won-
3.-3» S"xduos pour deuxmusettes, oeuvre».
negger(VoyezGlaréan), quiparut chezle même
BAPTISTE (Loms-Ai«8OT.FttÉo&io),i)onéditeur,en 1559.On connalt aussi de
Barharini
violonisteet compositeurpour son
Instrument, une collectionde motetsà 4 voixIntitulée Can*
naquit à Atliiigen, en Souabe, le 8 août 1700. tionessaerm
Sa famille,françaised'origine,avait dû quatuor vocum, qum vulgo Mu-
s'expa- teta meantur, noem tamposiU; Augustx Vin.
trier parsaitede la révocationde redit de Nantes,
A l'âge de trois ans, il suivit son père à Dam- in-4» delkorm, per Phitippum VMardum, 1660,
obl. Quelquesmorceauxde ce musicien
stadt, et n y restajusqu'à ce qu'il eut atteintsa
répandusdans diversrecueilssont désignéssim-
dix-septièmeannée. Ses voyagesl'amenèrenta plementpar le
Paris en 1718j mais la musiquefrançaise prénom Lupi, ce qui ajoute à
nefut l'incertitudeet & la confusionoccasionnées'par
point de son goat et il partit pour l'Italie, qu'il let musiciens ont
qni porté le mêmenom. et qui
parcourut, ainsi que plusieurs autres pays de ne sont pas
distinguésd'une manière suffisante.
l'Europe. En 1723il se fixaà Cassel,où il se lit (VoyeiLuvi.)
BARBAWNO BARBK 241
BAMIARIIVO ( JUbtowmko), «wnposiliNir, – 3«Six tluospourriolon,ùf. 3; ParU.– ¥ S»*
né à Palan» dan* In Marche«l'Aiwonit,et qui duos pour violoncelle op. 4; l>«rte.Rumeya
fiiimimtiwW/Pfxrti-lMfl,apiibhV.– KWflrfnoflft imtfrédan» le trofoiemevolumede «onhistoire
a rimfiievod, [Venise,Ifioo.–1^11 primo libro générale de la musique(p. 601) une piècechar*
do' Motelti a voce nota o in soprano o in le- mante,» double-corde, de ce violoniste;rile a
non; Venise,Anindino,tfilO, tn-4". – a*lise- pour «lire Tlnna ttonna pér prender sonno.
condolibro de Alote.MiVenise, Bart. M.ngni, Ona «rave ehet Louis, h Paris, trois (ouvresde
Ifil4, in-4". –4" Atadrlgalia Irevoei da can- duos pour deux violons, tous le nom de Bar-
tarai nelclavkemlmlo;Venise, IGtT. Dus ma- i bella.
tels de Uarbarinoont «'-téinsthéspar Bonomeltl BARBE on Babbé (Antoine) (I), musicien
dansson/'anmssusmHsicu»/'«•dind«rfa!Ms,<vlc.belge, devint maître de musiquede la maîtrise,
Vent», IBIS-(Voy.Bonohbtti.) à Notre-Damed'Anversen 1527.Il était renommé
BAIIBARO (luxiEi.), palrïarclied'AquilAs,comme musicien de grand mériteet composa
et l'un des descendant*de FrançoisBarluiru cé- I beaucoupde musiqued'église dontla plusgrande
lèbrelittérateur du quinzièmesiècle, naquit à est aujourdImi perdue. De son lemp»,la
Venise.le Sfévrier(513.Il fit se»«îlmles fcPailoue,partie
musique prit un grand essor à Anvers.Aprèsle
et s'adonnaparticulièrementmu malliématiques. «iiicèsde «a femme,il se fil prêtreet célébram
Ayantéto reçu docteur de la faculté des arts première messeen 1S48, en mêmetempsque
en VAù, il retourna &Vtmise, et vers 1548 II son fil»Jean Barbe an Barbé, quifut chapelain
fut chargéd'une ambassadeauprès du roi d'An- à Notre-Dameet mouruten 1573.Antoineliarlie
gleterre, EdouardVI. En 1550, on le nomma mourut le 2 décembre 1564, et eut pour succes-
coadjiiteurdft patriarche d'Aqiiiltîe, et, dès ce seur Gérard de Tiirnhout. Outre le Disdont il
moment,il prit letitrede Patriarcheéln. Barbaro vientd"ètreparlé il eut une fillenommésJeanne,
c*t mort à Venise, le t2 avril 1&70.tl a donné qui fut la femmedu compositeurStvcrin Cornet
unetraductionItaliennedeVitravegens ce titre. (V. Coiinkt), un fils naturel appeléCharles,
diccllibri deW archltetlnra di M. Vltruvio, et un autre (ils, nommé Antoine, connue lui.
tradolli e. commentatl;Venise,!556,ln-fol. li Dans le recueil qui a pour titre Quatuor ro-
y ena une secondeédition, qui est la plus es- cttm musicx modulalioncs numéro XXVt ex
timée;Venise,1507,in.4».On y trouveqiielques oplimls Auclorlbus dUiaenter *«lulv prorsus
notessurla musiquedes anciens. Kn1507Barbara nova:, atque typis /uiclenus non Excusai
a donnéè Venised'autres commentaires latins (Antverpiv, npud Gulllelmum Vtesenowm,
mit Vitruie,in-fol.,dan»Ifsqnels on trouve des 1545,petit ln-4" obi.), oii tronvedenxmotetsde
notesimportantessur le t3'chapitre du to« livre, cet artiste.Lcquatrième livre de*ctonsoiisnquatre
iwrtlcs, auquel sont contenues XXXTV
Le
quitraite del'orguehydraulique. père Martini c/utn-
cileausslde lui un traitaintitulé Della musica, sons nouvelles (Anvers,TylmanSusato,IM4),
qui est restéen manuscrit. (Voy.Slor. della contient aussi une chanson d'AntoineBarbe.
DHMtoi.t. I,p.449.) BARBE ouBARBE(Maître Antoine1!*),
BAnBEXIA (Emhancel), né à Naples, fils «Inprécédent, fut musicien instrumentistea
commençal'étudedu violonà six a»* et demi, Anvers. Il mourut le 10 février 1604et fut in-
sonsla directionde son père, François Barhclla, humé, comme son père, dans la cathédrale.Cest
Aprèsla mortdo celui-ci Emmanuel reçut des sansdoutecet artiste qui est l'auteurJe pavanms
conseilsdeZaga. PascatinoBini, élève de Tar. et courantesinséréesdans le recueilintitulé Pe-
Uni, lui donnaensuitedes leçonspendant plu- tit trésor des danses et branles à quatre et
sieursannées. Le premiermattrede contrepoint cinq parties des meilleurs autheurs propres
de Barbellafat Midtd Galibalono;puis il devint sur tous les estrumenz (sic); à Lon-
à jouer
élèvede Léo, quidisait enplaisantant Nonper miu.ttliez PierrePhslèse,librairejoré,lan 1573,
queslo, Barbella èun vero asinoche non sa in-4# «M.
nicnte (Si ce n'est pour la musique,.Barbellaest BARBE ou BARBÉ ( AntohifIIIe), flisdu
un âne qui ne sait rien). Il devint habile violo- précédant, et petil-fils de Maître Antoine 1",
niste, et lit quelquesélèves parmi lesquelson fut excellent musicien et organiste distingué.
distingueRaimondi.Barbellafut grand partisan Kn I5'J5, il obtint la place d'organisteà l'ti-
du systèmeharmoniquede Tartini, qu'il ne com-
prenaituas. Il mourut à Naplesen 1773.On a » l'obltgnncede»!.Um deBtir-
(t) Jeratt rntcvabte
bure desnouveaux renwlgnrmcott.quootrouveMlMir
publiéles ouvragessuivantsde sa composition ce»aiKlcn<arlhlos bdxcet quilapuWfdan*ledocu-
– 1» six duos pourdeuxviolons; Londres,sans mi'iiliaulhcnllqnra des ardilv»de IW» Kolrt-Uaino
date. –V Six sonates pour violon; Londres. dUanT*
«OCR. – T. I.
01»BfSICIE.NS.
UNIV. lfl
342 BARBE BARBIRW
Kli*eSamMacqnosd'Anvers ilen remplit les (année IH53, n«f 4,7), l'analysede la tMorfa
fonction»pendant trente et un ans, et mourut exposéedans ce mémoire par l'auteur de cette
le 16mont 1026. Il para» certain que cet artiste | milice;et la polémiquesur celte analyse, dans
est l'auteurdu livre Intitulé i Exemplaire des les miiiicro»8, 0, 11 du mêmejournal.
rfowsetons de la musique, et de leur nature BARBETT1 ( Jcm-CfeAa),luthistede Pa-
en 1682, un »ir-
(Anwra, 189», fo-4*). indiqué «oua fe mm doue,a publié dans cette ville,
«leBarbet ( Adrien) dans la première éditionde vrageintitulé Tabula MimIct testudinariœ
celteBiographie. hesacovdxet lieptacordx, in-*». CVstune mé-
BARBEREAU ( M*Tnoaw-A»ciiSYB-BAL- thoilode doigté pour les deux luths à six et à
thasab ), néà Paris, le 14 novembre 1799,a été sept cordes qui étaient encoreen usagedntenuw
admisan Conservatoire le 14août 1810, et y a de l'auteur. On a aussi de Barbettl Maeofa
railtoutes ses études musicale»,depuisle solfège tumrff tmitodélie Cmsonette a Ire vod Ve-
rt leviolonjusqu'à la composition.Eelclia a été nise, G. Vincent), 1603, in-4». Le poitrail «lu
«onmaître de contrepoint. Auconcoursde Tins* Barbetliou Barbetta sa trouve ait commence-
titut de France, en 1824,M. Barbereaua obtenu mentde cet ouvrage.
le premiergrand prix de compositionmusicale BARBIERI ( Lccio),organiste del'égliseS.
pour la cantate Intitulée Agnès Sont, qui fut Petroniode Bologne,naquit en cette ville, dans
exécutéeà grand orchestre le 4 octobre de la la secondemoitié du seizièmesiècle.Il a failiui-
menteannée. Après avoir voyagéen Italie et en primerde sa composition Mottetti a 5, 0, 7, 8
VeneziaappressoAless. Vin-
Allemagne,comme pensionnaire du gouverne. | vodcoll' organo;
L'abbé Santinl, de Rome,
ment, M. Barbereau est revenu à Paris, oie il a centl, 1620, ta-4".
élé choisipour chef d'orchestre du Théâtre des | possèdeenmanuscrit des motetsà six voix et des
Nouveautés. Il y a faitexécuter plusieursouver*| psaumesà huit de cet artiste, lesquelsportent
litre» et a composé une partie de la musique do 1 ladstede 1008.
BAHBIER1 ( Jean-Akoe), chanteur et coin-
l'opérapastieeio qui fut représenté à ce théâtre,
au mois de novembre 1831, tous ce titre Les positeur,était au service du princede Goiwague,
milieudu dix<se»tièntesiècle.Un oratorio
Sybaritesda Florence. Postérieurementil a suc- vers la bi-
cédé à Léopold Airaon dans la place da cher desa compositionétait en manuscritdans la
avant qu'elle
d'orchestredu ThéatreFrançais; maisaprès quel- bliothequeroyale de Copenhague
élé la proie d'un incendie, en 1704.
quesannées, il a pria sa retraite pour se livrer à eût
ses travaux, particulièrement à l'enseignement BARB1ER1 (Le comte Louis), de Vlcentc,
intitulé t Ntum sco-
de la composition.En 1844,»commençala publi- est auteurd'un opuscule
cationd'un grandtraité de composition qui devait I perla e diehiaratione della vera corrispon*
del coloHtoeo' suonl chia-
formercinq on six volumes grandin-8«; mais
«o*fwoirttoit-
le premiervolume seulement, relatifà l'harmonie mati mail, e del cMaroscuro
dennaelanalogia de caralterl rfi vari
élémentaire,et qnelqueslivraisons du secondont siciicon la espmsUme
Vicence, 1780, in-8» de 37 pagos.
parujusqu'à ce four (1858), c'est-à-dire.-dans Unguaggio;
BARBIER1 (Gabtano), littérateur et ama-
l'eipacedequatone ans. Cet ouvrage a pourtitre: & né vers 1780, a ré-
Traité théorique et pratique de composition teur de musique, Milan
1828jusqu'en 1832,un journal heb-
musicales ouvrage divisé en trois partit*, digé, depuis
dans lequelil rendait
i » partie Barmnieélémentaire (Théoriegé- domadaireintitulé reafri,
néraledesaccords); 2«partie mélodie.– Son eomptedesoptfra» nouveaux,des concerts, débuta
et où il a inséré de bonnes
application à Vhamonie. 3* partie Harmonie de chanteurs,etc.,
concertante (Contrepoint et fugue. Style noticesbiographiquessurles compositeurset les
de cette époque. Il
scientifique)-Première partie, l volume grand cliauteurs les plus distingués
aussi t A'otisie biogrqfldie dl M. F.
in-8»; Paris, Schoncnberger, 1845.La méthod» a publié
da, etc.; Milano,
exposéedans cet ouvrage est obscure, erobar- ifattbrim,raccoUee publkale
e in-8"dé M pagesavec
raMée,basée sur une mauvaiseclassificationdes Fort. Stella Figli, 1838 M«*Mallbran.
faits harmoniques,et surchargée dedétails inu- le portrait lithographie de
tile». H. Barbereau a aussi publié des Éludes BARB1ER1 (.), compositeurespagnol de
tties.Moine
sur du système
àt. Harbereaa a aawd pubüéPremier
musical. mé- l'époqueactuelle, a fait quelques études muai-
d~ B`ludea
suis bien informé.Vers 1850
moire; Paris, Bachelier, 1852, gr. in-8»de (35 calesen Italio,si je
pages. CeMémoire devaitêtre suivid'un aubequi ilforma une associationavec d'autres composi-
Gai-
n'a pasparujusqu'à ce jour ( 1868), quoiquesa teurs nommésHernando, Oudin, lazenga,
chanteurSalas,et l'auteur dramatique
publicationfat annoncée pour la même année. tambioe.le d'un théâtre
On peut voir dans la (Josette musicale de Paris D. Lui»Olona pour l'établissement
BARBIERI – BARBIRKAU S43
d'opéra espagnol, et celte sociétéen fit IVntre- BARBtREÀU (Maltre JACQti»), qu'on
prise au théâtre du cirque de Madrid. Un des prononçait Barmmau, détint maltrode musique
premier*ouvragesre|>rese»te sur ne tWàlrp, ait et précepteurde» enfants de chceiirde )V|>tine
mois de septembre1851,!lit la zawicla (unôra MiMjdaiede
collégialedeKNoUe-Uame ( maintenantta
ott<Uante(tMiRt<nM)t la eatiré-
cotlié-
comique) intitulé Juger ton /«ego (Jouer avec drale) à Anvers,en I44tt.Il Mt uummé liarbt/-
f«r«nr), qui obtint nn brillant succès,et <lnntla rtan«* dans un manuscritde la bibliothèquehn-
musique était de M. Barbieri. Depuis lors cet pérWe de Vienne. OmXvrabemblablementle
artiste a donnéau même théâtre U Hechmra mêmemusicienqueTinctaris,son
contiw|>orain,
(leSorlildce),en trois acte, La Ktpada de.ller- appelle Barbtngant (dans le recueil manuscrit
nardo (l'Épéede Bcrnardo),entrou actes, et BI doses ouvraftesque
je possèdo).Kiesewelterde
marque* de Caravaca (le Marquis de Caraba») Wlesenbranna changé ce nomen celuidu Bar.
en deux actes. M.Barbieriest considéréen Es- biryo.nl dans le cataloguede sa
collectiond'an-
pagne commele plus habile compositeur dra- cienne musique {Calalog der SqumUmg aller
matique duce pays, a l'époqueactuelle. Muslk, etc., p. g), et fa attribuéà un article
BARBIERI ou BARB1KRK (Charles de), différentde Barbyrianus (ibid.); et il a répété
compositeur italtende l'époqueactuelle ( IBM»),
), cette doiiWe faute dan» sa Galeriedes anniens
tut d'abordaccompagnatmir, on montra at Cem- contrepointistes(Galerie der alten
Conlrapun-
balo, dans quelquesthéâtre*de sa patrie, puis tisten, p. 2 et 3). Un documentauthentique
obtint en 1845ta placede cln.-fd'orcliralre du existeaux arcbives du qui
de
royaume Belgique à
tliéatresur la Vienne, Vienne.Kn 1847il futap- Bruxelles, sous le numéro isio de ta cliombro
pelé à Berlinpour diriger la mimiquede l'Opéra des compteit, fol, cxvm, V, donne à l'artiste
italien. Dansl'annéesuivanteil donnadans rette dontil s'agit le nom de maislre
Jacquet JlarH-
villel'opéraintitulé ChrtstophColombus,qui rut riom,maislre de chant et de»
effans (enfants)
joué le 26 décembreavec«ucees.11est vrais-m- deeoir (de chœur) de l'église en la ville d'An-
blable que cet artiste est le même qui a publié vera. Ce documentse trouve ilans un
à Milan, clins Ricordi, quatre ouvertures qui de compte
de
l'argenterie ( trésor) l'empereur Maximi-
avaientété exécutéesdans cette ville, en 1844. lien
t»', endatedu24 janvier 1487,et mentionne
BARBIER0LL1 (Uoueiw), compositeur, une somme de soixante-douzelivre;
payéeà ce
né à Rovigoen 1813,a fait repr&enteren I83n, même Baruirian
pour l'entretienet nourriture
danscette ville, son opéra Intitulé Trojani d'un des enfant de chœur de l'église Notre-
in Laurenlo,q\i\ fiitapplaudUveceiitliousinKiiie.
Dame, fils naturel d'un sieur Guillaumede Ter.
La reprisede cet «ivrage, en 1837, ne fut pas
nay, en «onrivant d'escurle (icnyisr)du souvo*
moins heureuse,et dans la même année il (ut raln. Le
copisteaura lu sans doute iiarbirian
joué égalementavec succès au ThéâtreApollo pourMrbiriau. l.a déplorablenégligencequ'on
de Venise. Bienqu'un tel essaidot être un en- mettaitaux
quinzièmeet seizièmesièclesdans ta
couragementpour l'auteur, aucune autre pro. manièred'écrire les noms propres, et la manie
ductionde sa plumen'a été livréeau oubliepoa- qu'un avait de les dénaturer étatent
telles, que
térieiirenient. dans les registres et titres de l'églinemême& la.
BARBINGANT. VoyezBahbibbao. quelle Barbireau était attaché, son nom est
BARBION (Eootacbr), musicien français, changéen ceux de Barbereau,
Barbarie» et
parait avoir vécu dans le commencementdit même Itarbacota; mais M. de Burbure
(Voy.
skiâèmcsiècle,il a composéquelqueschansons ce nom) a annéesà
qui employésept mettre en
françaisesà quatre parties qui ge trouvent dans ordre les archivesde cette cathédrale. et qui a
imeeoltectlonmamiseritede compositions de cette fait d'immensesrecherchessortes musiciens
qui
espècequi appartenaità la duchessed'Orléans, y furent attachés, s'est assurepar la lectureat-
mère du roi Louis-Philippe.-Lesautres compo- tentive de tous les documents
-qui concernent
steurs de ce recueilsont Le Gendre, Sandrtn, celui-dontil
s'agit, notammentpar «mtestament,
Jannequin, Mornabte,Jacotin, Passereau, etc. que son nom était bien Barbireau et qu'on le
Ona Impriméde Barbiondans LeX(l Uvrecon- tiurbltïau (t). Si J'entredanscesdé-
tenant XXXchansons amoureuses Ab parties prononçait
tails minutieuxsur le nom véritablede ce musi-
par divers autheurs; Anvers, TylmanSusato, cien, c'est qu'il s'agit d'un des artistes
belgesles
1558; et dansles Canlionum saerarum tmlgo
Uotetta.vacant 6 et 6 Docitro,ex optimis qui- (!) Cetteprononciation do mm de Barblrtanpeut
busquemusicis seieclaruin, Lib.lVllI (Le- foirecruiro qu'il (liaitaé dopalepayaWallonoùl'ona
toujoiir»dit un tclau pourun «au sorte de va»), nn
w>nn,apudPetrumPhalcstam,l&!A'lbr>7,\vnn tmmiaupour un tonneau un ehaplaupourun cka-
n-V obi.) ontrouvequelques-unsde fes motels. JhUU.l'tî.
16.
244 BARBIREAU BARPFXLA
car II fitt BARBOSA ( Arias), né a Avciro, en Por-
plu»intéressants<Iuquinzième siècle; Florence sous Ange Polilicn, et
le maître de beaucoup de musicienscélèbresqui i tuipl, étudia à
vécurent dans ce siècle, ou au commencement du alla ensuite àSalarnanque prendrepossessionde
chaire dVIoqucnco, qu'il conserva pendant
sefoième.Onvientde voir qu'il fut nommémaître la
Le roi de Portugal,Jean III, le donna
de musique et précepteur des enfants de chœur vingtans.
ensuitecomme précepteur à ses detu frire». Il
de Notre-Damed'Anyew.en tM»i it m remplit
est mort en 1620,et telon d'autres, en 1&30.On
les fonctions jusqu'à la fin de sa vie. En t484 il
a de lui un ouvrage intitulé Epometria 8é-
avaitété mis, e» outre, ea possessiond'une cl*-
août jwt. Par ville, 1520, in-4°, dans lequel il traite de la gé-
pehroie.Il mourut à Anvers le 8 des son*.
mw«entamentil a fait des legs importantaen fa- itération
moine portugais, naquit
veurdu clmpilra de Notre-Dame,dea chapelain», BARCA (Fkakços),
et desenfants de cheeur. à Evora, dans les premières années du dix-sep-
siècle.Il entra dans l'ordre des chanoines
Une lettre écrite à Barbireau par Rodolphe tième
au monastère de Tous les Saints, fa
Agricole, au mois d'octobre 1482,prouve que réguliers,en et devint maître do chapelledo
ces deux hommes remarquable8étaient en cor- I Palmela, 1625,
habituelle. On y voit que le œattre soncouvent, en 1040. Il a beaucoupécrit pour
respondance Tous se» ouvrages, restés en manuscrit,
desenfants de chœur de la cathédraled'Anvers l'église.dans la
étaient bibliothèque du roi de Portugal,
avaitinvitéson savant amià accepterune placede avant le tremblement de terre
et celui-cirefuse qui détruisit la
professeur dans cette ville, que villedo L'bbonne,en l?55.
cet emploien faisant connattre lesmotifsqui lui BARCA (AiexMfDRE),de la congrégation
font préférer le séjour de Heidelberg.Dans une des écoles
chrétiennes, professeur émérite de
autre lettre (De forntando studio), Agricolade- droit naturel et social i l'université de Padoue,
mande à Barbireanquelques-unesde ses compo- et membrede l'académie de cette ville, naquit à
avec
sition», choisiesparmi celles qu'il a faites
Bergame,le 20novembre 1741,et mourut a P«-
min, et qu'il croit dignes d'applaudissements
ad me ex Htquie ad ca* doue, le iï juint8t 4. Sonpremier ouvragerelatif
( On remitte aliquid
accuralum ait, à la théorie de la musique a pour titre Auavi
nendumeomposulsti, sed quod
teoreml sulle divisioni delle ragionl degtt iii-
tt eut» laude attende velis). Tittdoris, cuntem-
fm-a/«rf«'*«oM0Be«game,t78i, in-4°. 11 publia
porainde Barbireau, le cite en.plusieursendrolts dans les Essais scientifique et litté-
rie se» ouvrages, comme une des plus grandes ensuite, l'Académie de cette ville (1. 1, 1780,
raires de
autoritésdans la musique de son temps, notam-
un mémoirede 53 pages intitulé fnfm-
ment dans le troisième chapitre du Traité de ta-4"),
des notes, où il donné un frag- duïioneaditnanuoua Teoria dl tttulea, qu'il
rtmper/ection avait tu à l'académie, le 23 janvier 1783.lt v
ment de la chanson française de ce compositeur
analysela ihéorie du père Valolti (Saggi scien-
qai commence par ces mots Imm(l'homme)
de sa LaBibliothèque impériale tijlcieletler. detl'AeademiadiPadova, tnm.I,
bany plaisance. Il parait que Barcaécrivit unesuite
de Viennepossèdede ce musicien,dans un ma- p. 385-418). sur cette nouvelle théorie de Va.
sur vélin du seizième siècle: i" La messe de mémoires
nuscrit
Christi. – lotti, carson biographe le professeurGio. Mai-
à cinq voix intitulée Virgo parent
à voix a pou» titre i ronida Pente cite le sixième, qui existechez l<«
V Une messe quatre qui
Et, enfin, le Kyrie d'une héritiers de l'anteur, sous ce titre Memoria
Fautai perverse. 3»
à voix. Unautre manuscrit testa delta nuova teoria dimusica ( Y.Orasioneo.,
messepascAate, quatre
contient le Kyrie <-tle recitata nelle solenni eseguie del P. D. Aies-
de la mflmebibliothèque
Barca, etc., il di 14giugtto 1814}Ber-
Christe d'une messe (sùienomlne) de Barbireau, sandro
1814, in-8°). Un autre
Kiesewctteravait mis en partition ta chanson game, stamperiaNatall
de mémoire manuscrit intitulé Memoria intorno
h trois voix de ee musicien, l'homme banni
et le à cinq voix de la messe, alto staloatluale della muslea, sVst tromé
sa plaisance, Kyrie
Christt. Ces deuxmorceaux sont entre les mains du maître de chapelle Simon
Virgoparent Ce dernier ouvrage avait <M<5
aprèsla mort Mayr à Bergame.
passés à la Bibliothèqueimpériale du ministre de l'instructionpubli-
de ce savant, aiwi que toute sa collectiond'an- écrit parordre
le Gouvernementde Napoléon.
cienne musique. Enfin, un manuscrit précieux que, sous
de coté 205, renferme BARCICKY (A.-J-). pianiste polonaisnc-
dola Bibliothèque Dijon,
notées à3età4voix, de tnellemcnt vivant (1859)a publié Vienne, thne
plusieurs chansons de Diabelli, deux Fantaisies polonaises pour le
de et
BarBIreau(sous le nom rtarbinguant), sol mineur, n" 2, enrA
autres musiciens célèbres ditquinzième piano, n" 1, en
plusieurs BARDELLA (Aatoi.w NALOI, surnommé
tiède.
BARDEI.LA. BAREO 245
II,), musicienattachéau servicedu due de Tos- Eusèbe (Prap, Swing, VI, lo) nous a conservé
cane, vécutà Florencedans les vingt-cinqder- un fragment de Bardesanessur te destin, re-
nière*annéesdu seizièmesiècle et au commen- marquablepar l'élévationdes idées.
cement da dix-septième.}| fut t'inventeurdu BARD1 (Jeaîi), comte<)eVernio, noble flo-
théorbe, auquel on donnad'abord le nom de rentin, vivaitdans la dernièremoitiéUnseizième
iUlarme ( grandeguitare). Il parait que cette siècle, et se distinguepar ses talents et cescon-
dénominationfut cause que l'invention fut con- naissancesdans les lettres, dans lessciences et
testées ton auteur car antérieurementa l'époque dansles arts. Il était membrede l'académiede
où vivait Bardella, II existait a Napleset dans la Crusca et de celle de AUerali de Florence.
linéiquesautres lieuxde l'Italie une grandegui. Le pape Clément VH1(t) l'appela à Rome,
tare appeléeelMarone, qui n'avait pas do res- et le lit son maestro di camera. Doni, dans
semblanceavecle théorbe. Non-seulementBar- son Traité de la Musique théâtrale (Muxica
della fut l'inventeurde cet Instrument, mais il soenlca, t. Il, p. si), lui attribue l'honneur
en joua avecunehabileté qui surpassa celle do d'avoir fait naître l'idéede l'Opéraen musique.
toi»ses rivaux particulièrementdans i'art d'ac- Il avait établi danssa maison une sorte d'a-
ompagner l'harmoniesur une basse chiffréeou cadémie où l'oa s'occupait'Spécialement de
«m*chiffres. JulesCaccini( Voy.ce nom) nous cet objet. Les premiers essaisfurent faits à sa
fournità ce sujet des renseignementspositifs, prière par Vincent Galilée et Jules Caccini
dansl'avertissementau lecteurqu'il a misentête (Voij. ces noms). Il se réunit ensuite à
de ses iVuowiftukhe ( j» édition; Florence, P. Strosti et à Jacques Corsi pour fairecompo-
Mtrescotti, 1601, in-fol.).Voicicomme Hs'ex- Mr le premierpoSmerelier par ait. iiiaucciwi,
prime « ilaintomo a dette parti di mezzo qui fut mis en musiquepar Jacques Péri (Voy.
(l'harmoniequi accompagnela basse du chant ce nom). On trouve dans les œuvresde Doni,$
sur le théorbe)<iè vedulaoaervansa singotarê tom. II, p. 233-248, un petit ouvrage de Bardi
in AntonioNaldideitofi Bardella, gratissimo intitulé Discorsomandata da Gtao.de Bardi
$ervUwea guette Aliène SerenUs.il qvale si ù Giulio Caccini dello Romano, sopra la
corneveramentene ttato t'invenlnrc, cosi è mtisica antica e'l canlar bene.
reputatû da tutti per lopiiteeeeUente che sino BARDI (J inouïs),docteuren théologieet en
a xostri iempihabbia mai sonato A\ taie stru- médecine,naqnit à Rapallo, en Sardalgnele 7
mento, corne«inloro tUUllà fanno fede i pro- mars too3. En tot9.il entra chexles Jésuites,
fessarl equelllçhe sldiletlanoncW esercMû mais 8a mauvaisesanté l'obligead'en sortir cinq
del eàltarone, etc. ans après. tt alla a Gènesoh Il litde nouvelles
BARDESANES, ou BARDESANE, né à éludes et après y avoirété nommédocteur en
Édesse, dansla Mésopotamie,plusieurs années théologieet en médecine,ilfnt appelé&Pif»,pour
avant 156, fut le premier auteur des hymne* y occuper la chaire de philosophieh l'université.
en usage dans l'église de Syrie. D'après l'his- En I0SI il serendit à Rome,oùil exerçaInméde-
toire des dynasties arabes, par Aboulfarage, cine jusqu'en K07. Bardiest auteur d'un traité
ilparattque «onnomorientalétait Ebn Disann. dont voici le titre singulier Mmicamediea,
Celui«mislequelil est connului est donne par maglca, moralis, consona, dissona, curativa,
S.Ephrem.S. Epipliane,Porphyre, Nicéphore, catholica, ralionalit. Selonla Biographie uni-
Eusèbe, et quelquesautres écrivainsgrecs. Bar- venelle, colouvrage seraitrestémanuscrit mais
desanesappartintàlatectedcsgnosti<|ues.Onvoit Oldoini (Alhenarum- UguMetm, p. 23») dit
clansS. Epuromqu'à l'imitation de David, il qu'il fut impriméà Romeen 165t. Forkel, d'a-
avait composécent cinquante hymnesou canti. près Wallher, a cru
que cet auteur était filsde
ques, donti l avaitfaitles mélodies.Ce pèredePé- Jean Bardi comte de Vernio c'est une erreur
a
«lise qui combattul'hérésiede Bardesnnesen que Lichtenllol a copiée.
plusieursendroitsde ses ouvrages lui reproche BAKDON(Danor£);V. DANDRÉBARDON.
d'avoir excitéles moispar sescliantsefféminéset BAREO (V.), guitaristeitalien, fixéà Vien-
lasciln(itiHi/mn. 55, p. 557). 11faut voir coque ne, a publié pour son Instrumentles
ouvrages
dUÉUenne, patriarche des SyriensMaronites,des dont les titres mitvent:t" Romteanpour deux
talentsde Bardesanespour la musique, dansson guitares,op. 1 Vienne,Artaria V
Capricebril-
opusculeDe Tunis syrorum, publié à Home lant pourdeuxRuilares,op.2;Vienne,Weifil
(s. d. ). On peut aussi consulteravec fruit l'ex- 3" 12Écossaisespourdeuxguitares,op. 3; Vieil-
cellentedlssertaUondu Or. AugusteHalmimitu-
lée Bardesanet Gnosltcus Syrorum prinuts (1)BtnonUrbainVIII,comme on ladltilanWaMoorn*
phtt UftlArttHs.-carcepapencpartlntaujléscponlIIlcil
hymnologus, tipsU', 1819,iu-8" de oi pages. qu'enIMSOpoquc oùII|unlt queBardinevivaitplu».
m BAREO-BARILLl
ne, Bermann, – 4° 12 LaendUr pourdeux gai* phiques, ou à Naplcs en t7O4 si l'on en croit
tare»,op. 4 Vienne,Diahelli. j d'autres venions qui paraissentplu vraisern-
BARETA ( Bodbmno), musiciende la ca- blables.On ne Mit rien concernant l'époquede
thédralede Crémone, naquit dans cette Tilleen | m»débuts, ni sur les théâtres où il parut avant
I5S1.Il a publié: 1" Il primo libro de maâri- d'arriver à Paris les almonachsde théâtres de
tjall aclnquevoci; Venise, iet&.i^0.– i" Il l'Italie ne m'ont non fourni à co sujet. Ce fut
Beion<lolibro;ilnt}.,laii,in-4°. le 19août 1805qu'il joua pour la premièrefoisà
UARETTI ( Jowra), littérateur et poètedu la sallede larue de Louvois,dans la Locanditra
(Ih -huitièmesiècle, naquit à Turin le n mari 1 do Farinelli,où il était chargé du Me du comte
1716.Aprèsavoir voyagépendant quelquesan. i Cosmopoli. Doué de naturel et de verve comi-
née» en ttalle. Il se rendit à tondre*au moisde que, il y eut un brillant sucées qui ne tut que le
janvier1751 avec le projetd'y être directeurde prélude de ceux qu'ilobtint plus tarddans le per.
l'Opéra italien, et mourut dans celte ville le & sonnage du musicienBwejalo des Cantatrice
mai 1789.Il a publié Account of ihe mannen villane, et daMceluide Betlarosa des Virtuoii
and eustom of ïluly; Londres, 1768,in-8"; on ambulanii, quoiqu'ilfat médiocre musicien et
y trouve desdétails surl'Opéra séria et l'Opéra que sa voixeut de la lourdeur.C'est au talentde
Ouf/a. Cet ouvrage a été traduit en français comédienoriginalqu'il y déploya,que ces deux
par Fréville sot» ce titre Les Italiens, ou ouvrages de Floravati dorent la vogue dont ils
Mœurset coutumesd'Halte; Paris, I775,in-12» jouirent à cette époque.Pendant plus de dix-huit
JI y en a aussiose traduction allemande Intitulée.i ans, Barilli eut le privilègede (aire rire tes di-
Betchrelbung der SUten und Gebrœuchenin lettanti parisiens,quoiqueson organeeût perdu
Italien; i parties ln-8", Bredau 1781.Le frère de sa sonoritédans lesdernières années.
de Baretti, professeur de musique, vécut à Tu- Devenuun des quatre administrateursde 1*0»
rie, et a publiésix duos pour violoncelle,qui péra italien, au théâtre del'Odéon, en 1809, il
ont été gravés à Paris, .vers 1770. y perdit beaucoup d'argent et se vit plus tard
BA&GAtiUA (Scipion), violoniste ou obligéd'accepter de médiocres appointements,
plutôt violistenapolitain,dont parie Cerroto,et lorsqueMineCatalan!eut obtenu le privllégede
qui vivaitdans la seconde moitié du seizième cette entreprisedramatique.La mort de sa femme
siècle.On a de lui un œuvre de musique instru- ( Voyezl'article suivant), et celle de trois fils
mentaleintitulé Trattmlmenti ossia diverti. qu'elle lui avait donnés, vinrent successivement
menti da suonare; Venise 1687. C'est dans combler la mesare de ses chagrins. Ayant été
cet ouvragequ'on trouve pour la premièrefois désigné, en 1820, pour remplir la ptaee de ré-
remploi du mot concerto, dans le sens de pièce glssenr de l'opéra Italien, H déployabeaucoup
iwiir un imtroraent principal. d'activitédans ces nouvellesfonctions mais ses
BARGES( Antoine), maître de chapellealla malheursavaientaffaiblisa santé,et pour comble
Casa grande de Venise, a publié primo d'infortune, U se cassa la jambe en 1«24. A
Ubro de villole a quattro vocl, con un allro peineconvalescentde cet accident, il fut frappé
caitson delta Satinas Venise, 1650, ln-4*.C'est d'apoplexie, le 26 mai suivant, et cessade vivre
un recueilcurieux pour le style des airs de ce sans proférer une parole. La probité, le désinté-
temps. On trouve dana le Cataloguede Butscli ressementde cet excellentacteur lui avaient fait
( Augsbourg,1846 in-8' ) lin ouvragede cet au. beaucoupd'amis, qui furentobligésde so cotiser
teur intitulé II primo Hbro di Violette a 4 pour payer la frab de ses funérailles et qui lui
mei, etc. Cest celui dont le titre est ci-dessus (irent élever un tombeau près de celui de sa
avecune fonte d'Impressionoù VWtofeestcliangé femme, dans le cimetièrede l'est.
un Yiolella. BARILLI (Marie-Anne), dont le nom de
BARGNANI (Omvio) né à Brescia,vers familleétait fiandinl, femme du précédent et
le milieuda seixième siècle fut organiste de cantatrice distinguée, naquit à Dresdele t8 oc-
l'égliseprincipalede Salo. On a Impriméles ou- tobre 1780, de parents originaires de Bologne,
vragesde sa compositiondont les titres suivent lesquelsétaient attachésau service de l'électeur
l* Ganzonette a quattro e otlo vocl; Venise, de Saxe. Pius tard, son père se chargea de l'en-
I50S. – 2° Modidtla 1, 2, 3, 4; VetHM.premo treprisedu théâtre italien de Prague. Ruiné par
BarloloroeoMagni,l697.– 8° Madrlgall a cin- un incendiequi consumale théâtre et les maga-
que voel Venise, îooi. sins, il prit le parti de retourner en Italie où il
BA.BILL1 (Lomé), bouffechantant qui a eu espérait trouver des ressources pour rétablir ses
beaucoupde célébritéà Paris, naquit à Modène, affaires maisilmourutdansle trajet, etsa famille,
en 1767,suivantcertains rotueigneiuentsblogra. réduite à la situationla plus pénible, ne parvint
BARILLI – BARKKR 247
qu'avecpeinejiwqn'aBologne.Marie-Anne Bon- dansle départementdu Nord (I). Parti à l'âge
dial,Agéealor*dedix ans, montrait d'hcureuves de dix-huitaux de la maison paternelle,il entra
dispositions pour la tnuxiquu et jouait dt'jAdu commemusicien soldatdans un régimentet par-
pianoavecquelquetalent. On la mit dan* l'iicolc vint rapidement,par son mérite,an grade dochef
de citant de Sartorini, oii elle acquit, par de* de musique d'un autre corps, avec lequel il tit
étudesbienfaites,une vocilisnlroulégère une la campagned'Espagneen 1808.Fait prisonnier
mise de voix facile, et toutes les traditions à l'affaire de Cabrera, il fut transportésur les
d'une lionnetnéthode.Devenuela femmede lia- pontonsanglais, oit il eut i souffrirtontes les
rilll, t'Ilelo suivit à Paris, en 1803, et ne se tortures qui ont été signaléespar divers écri-
litentendred'abordque dans quelquesconcerts vains. Rentre «n France après troisannées de
niaishtsuccèsqu'elle y obtint fat si brillant,que captivité Barizelentra commechefde musique
malgré«a répugnancepour le théâtreet «atimi- dans un régimentde la jeune garde impériale;
ditè naturelle, elle se laixsa persuader par les il fit en cette qualité la campagnede Kiissieen
sollicitations desdirecteurs du théâtre Louvois, 181%la campagnede Saxe en tst3, et se trouva
et débutale H janvier 1807 dans les Due Ce- à toutes les grandes affairesde la campagnedo
melll de Gugllelinl.Domim'epar l'émotion elle Franceen 1814.Rentrédansla viecivileen1815,
n'y montrapat seulementpeu d'intelligencedela j après le licenciementde l'armée, it et livraà des
«cène,mais son chant même ne s'éleva pas ou- «Uudessérieuse» pourperfectionnerson talent,
dessusdu médiocre.Découragéepar ce premier qui bientôtle plaça au rang des artistoales plus
essai, elle ne se décida à tenter une nouvelle distinguésde Paris. Devenupremierbassonde la
épreuvequ'aprèsplusieurs mois d'hésitation. cha|ielledu roi, sous la Restauration, Il entra
Enlinsonseconddébutse fit le30 mai dans la dans la musique particulière du roi Louis-Phi-
Gristlda doPaer, et cette folselleobtint le suf- tippe en 1831, devint professeur de bassonau
frageunanimedu public. Chacun des ouvrages Conservatoireaprès la retraite de Gebauer,pre-
où elle parut ensuitelut marqué par un succès mierbassonde l'Opéra, et chefde musiquede
d'enthousiasme. Sa voix, quoique peu timbrée, la 1°" légionde la garde nationale de Paris. En
était d'une admirablepureté; la Justesse de ses récompensede ses services, il fut décoréde la
intonationsétait irréprochable; sa vocalisation Légion d'Honneur.Le dérangementde sa santé
parfaiteet le Ontde son chant égalaientlesqua- l'ayant obligé à demander sa retraite des posi-
litésdes meilleurschanteurs de l'Italie. Le sont tions qu'il occupait, il crut que l'air natal pour-
défoutqu'onpot lui reprocher était de manquer rait le guérir et retourna à Merville;mais les
un peu d'animationet de force dramatiquedans progrèsdu mal ne s'arrêtèrent point, «t Barbet
les morceauxde caractère pathétiqutt.Au milieu mourut en ce lien le 25 mai 1850, à l'Agede
de ses triomphes,une maladie grave et longue adiante-deux ans. On ne connaît pas de eom-
vint lafrapper.A peine rétablie, ellevoulutfaire position de cet artiste pour son instrument.
deseffortspourindemniser l'administrationdes BARRER (Gumugs-Spacmian), inventeur
pertesque sonabsencede la seine avait occa- du levier pneumatique pour l'allégementditcla-
sionnées elle reparuten effet dans La Donna vier des grandes orgues, est né a Bath en An.
di {renievalubile,de Portogallo; mais après la gleterre, le 10octobre 1808. Orphelin dès l'âge
troisième représentation de cet ouvrage, une de cinq ans, il M laissé aux soins de son par-
fièvremalignela saisit et la mit au tombeau, le rain, ami généreuxde sa famillequiluifitdonner
24octobre1813 à Pagede trente.trois ans. Les une éducation libéraleet le destina à la méde-
grave»événements qui pesaient«tors sur les des- cine mais la vocationde Barkerne le portait
tinées de la France n'empêchèrent pas les pas vers l'exercicede cette science. Le hasard
manifestation» des regrets universels dont la lui fit découvrir sa destination naturelle; car
mort de cette excellente cantatrice fut l'ob- ayant en occasionde voir les travaux d'un fac-
jet. teur d'orgues renomméde Londresqui montait
BARIOLA (Octave), compositeur et orga- un Instrument neuf dans son voisinage, il se
niste distinguéà l'église della Madona di S. passionna pour un art ou le génie d'invention
Celsoà Milan,a publié dans cette ville 1»Ri- peut développertontes ses ressources,et fit avec
ttreatepermmar Vorgano,ihib. –2* Caprid, ce facteurdesarrangementspour apprendredans
omen canzanla ttbrl 3, 1594. Le stylede
Uariolaa beaucoupd'analogieavecceluideClaude (t)C'estunbit anteiremarquable
que Iratroisbsuto-
Merulo. nbu»le* plusdUHngoé* France,dansla première
doIt
inottMda dU-neutlérao«lèclo,& ufotr, Oelcatnbre,
BARlZEL(Cii*w.Eg),sur le basson, Burhrlet
Wllicnt,«aientnésdon 1. départementdu.
naquiten 17*8à ibndJIe, plis d'Uausbrouck NoM.
34» BARRER BARMAN
un ateliers la théorie et la pratique de la cons- • idéologiquesn'ayant|«iiit da rapjiortavec l'ob-
truction des orgue*.Deux on*phu tard il sortit j jet da ce livre, un n'en parler»pas, et l'on se
de die* ee Acteur et retournaa Bath,oit Il éta- borneraà dire qu'il obtintde l'empereurAndio-
blitun atelier defacturedes mêmesinstruments. nie l'abbayedu Saint-Sauveur, par le crédit de
Ce fut alors qull entendit parler du grandorgue | JeanCaulaciizèno,en 1332, et que Clément VI
qu'on venaitdeconstruiredan*l'église cathédralej le nomma éveque da Ceraci dansle roymunu
d'York, et dont les proportions colossalesluii do Naples, on 1348. Bien que l'époque précise
firent pressentirla duretéexcessivedes claviers; de sa mort ne soit pas connue, il parait cepen-
c'estil cette occasionqu'il se livra a une série dent qu'il avait cessé de vivre au mois d'août
d'expériencespour vaincre la résistanceopposée 1348. Aunombredesécril»de Barlaamon trouve,
à la main des organiste»par la tirage de l'ou- nondes xcoliessur les livres desHarmoniquesde
verturedes soupapesdanstesgrandsinstrumente, Ptolémée, commeGesner, dansta Bibliothèque
où les jeuxsuntdistribuéssur plusieurssommier». universelle,Adelting, dans son Dictionnairedes
Le résultat de ces recherchesfut la découverte Savants, Waltuer, Forkel,Lichtenthal«td'autres
da levier pneumatique,lequelconsistedansl'ac- font dit, mais un commentairesur les chapi-
tion d'un air comprimésur de petits souffletsat- tres u«, I&' et 16' du troisième livre de cet
tachés aux tringlesdes tirageset faisant mouvoir auteur. Ce commentaire,qui commencepar ces
le mécanismede chaque note au momentoù le mots imi »*al tonteiTpaïi-' est à la Biblio-
«lorgtde l'organisteabaisso la touche; en sorte thèqueimpérialede Paris, parmi les man.iseriU
que toutela résistanceest vaincuepar ce levier,I grecs, sous len* 3381, in-fol. Walllier et,
et cesse de peser sur les claviers. H. Barker d'aprèslui, Forkel, Lichtenlhal,elM.CIi. F. Be.
trouva dans la rivalité de ses coufrères desob- cker disent que ce commentairea été publié à
staclespour l'introductionde sa remarquablein- Venise, mais sans pouvoir indiquerla date de
ventiondans les orguesd'Angleterre;les dégoûts l'impression;je n'ai vu citer nullepart celte édi-
du
qn'llen éprouvale décidèrentà se reodro à Paris. tion, et je la crois supposée. Le 14»chapitre
Il y arriva au moment où M. Cavalllé était troisièmelivre des Harmoniques de IMoléinée
chargé de la construction du grand orgue de a pour objet «l'examinerPar quels nombres
Saint-Denis,et il offrit à cet étninentfacteursa premiers on compare les corda stables du
coopérationpourl'introductionde sonmécanisme système parfait (des Grecs) avec les sphère*
dana cet instrument. lit. Cavaillôn'hésita pas à principales du (système du) monde. Lots11,
reconnaître l'importancede cette invention et commenton trouve par des nombres les rap-
accueillitles propositionsde M. Barkor. Depuis ports des mouvementsdes planètes ( avec les
Com-
lors, M. Cavailléa bit outrer le litrfcr pneuma- consonances musicales) et enfinle 10*
tique dans les grandes orguesqu'il a construites. me»/ Ut propriétés des planetesu rapportent
Conservanttoutefuis la propriétéde son méca- à cellesdes sons.C'estsur ceschapitresque Bar-
été
nisme, M. Barker en traita égalementavec la laam a écrit soncommentaire,dont le texte a
maisonDaublaine et Cal.inet (postérieurement publiépar M.Jean Franz,docteur en philosophie
un
Doeroequet puis Merklinet Schûte)et prit la et professeurà l'universitéde Berlin, d'après
à la suite
direction des ateliers de cette maison pour la manuscritde la bibliothèquedeNaples,
constructiondu grand orgue de l'église Saint- da sa dissertationintitulée De Stuslcls tjrxcls;
a
Eustache, qu'il achevaen 1845,ut qui fut mal- Berlin, 1840, in-4" de 23 pages. L'éditeur y
heureusement détruit par un Incendie,»!*mois' ajouté le texte des trois chapitra du livre de
après. Cest aussi &M.Barker qu'on doit la belle Ptolémée.(ï'oy. Franz.)
restauration de l'orgue de Saint-Sulpice. BAfUUANN (Jus-Baptiste), prieur de
BARLAAM, moinede Saint-Basile, qui se l'abbaye de Weingarten,dans la Forêt Moire,
rendit célèbre par sascienceet ses hérésies,dans et ensuite professeuret prieur à Hof, naquit a
Ja premièremoitié du quatorzièmesiècle,naquit Immenstadt,le J" mars 1709, et mourut à Hof,
à Seminara, dans la Calabre ultérieure. t) était le 16avril1788.lia publié unouvragede Facom-
fort jeune quand i) prit l'habit religieux; aupa- position,souscetitre Christ- KalhollschetKir-
ravant il se nommait Btrnard, et il quitta ce chengesangbuchnach den Gedmken des ge-
nom en entrant dans le cloître, pour celuide int n len Prophelen am Qbsten.Psatm, ersten
Barlaam. Le désir de s'instruirele déterminaà Vers. aufalleJahrszeltenvnd Getegenkellen,
Melodten angeslimml (Livre
panserdans l'Orient; il y adoptala doctrine de in mmuiMgtn
l'Églisegrecque, et écrivit pour elleoontrel'S- de ciiantdeségliscscatholiqnes, etc. ); Augsbourg,
On lui attribueaussi la composi-
kUm latine; puis il en lit abjuration et rentra 1700, in-4".
dans la communion catliolique. Ses dispute tion de plusieurs op.'ras, comme poète et
DARMANN– BARNI ?.|o
commemusicien; mais les litres n'en sont pas enfant, en 1813, sur *on théâtre, dans
l'opéra
connus. intitulé: TtieShtpwmk (le Naufrage).Lewic
BARNARD (Jmn), chanoine mineur de ci* que BarneUobtint le lit engagerpour l'armAt
l'églisede Saint-Paul, à Londres, vers ta mi- suivantecomme premier soprano des oratorios.
lienda dix-septièmesiècle, a publié une collec- En 1815, les directeursde Covent'Gardenl'en-
lion précieused'hymne, d'antiennes, de prières gagèrent pour deux ans; mais bientôt
après II
et de répons à plusieursparité», par les ancien» perdit la voix et fut obligé de se livrer exclusi-
compositeursanglaisTalUs, Partons, Martey, vement à la musique instrumentale, mus ladi-
Gila, 0. Gibbon», W. Mundy, Woodson, rection de Riesqui lui donna des leçonsde piano
Balte», Hooper, ï*e, Wtelkes, WAUt.Buli, et de composition,Il a publiédepuisquelquesan-
et Tard. Cette collectiona pour litre The nées 1"Messesolennelletfl i, en sol mineur.-
Uni book qf tclecled church Music, consis- 2° Messen» 2, en ut. – 3»Unvolumedemélo-
ling of service*and anlliems, such as are dies russe». – 4« Plusieurs recueils de chansons
no» nsed in the calhedrat and collégial ( Citeset CaMies
).– W> Plusieursscènes dont
chttrche* oj Ihls Kingdom, never before wtteiï Abraham. – eo Trois sérénadesdans le
pnnted, etc.; Londres, 1C41.Malheureusement style espagnol. 70Desairset des duosilulitm*
elle a été impriméeen partiesséparées main. en plusieurs recueils – 8° Deux ouvertures h
tenantdisséminées,et l'on croit qu'il serait im- grandorchestre. – 9"Une
fngueàdeuxvoixpour
possibled'en compléterun exemplaire, Le plus ténor etbas».– jo» Dusonates, desfuguesetdc*
completest celui de l'églised'Herelbrd, mais il y variationspourpiano.– tfUneintroduction, un
manquela partiedn soprano. rondoet un air pourl'opéra du Mendiant(Btggar).
BARNBECK <Faéoéa«c) n6 à Cassel, vers iï» Trois valse» brillante»pour le violon.
fitot est lil«d'un maîtrede concerts qui mourut 13"Une fantaisiepour flûtesur an air de Mozart.
dana cette villeen 1830.fiarnbeck, élève de «on Le2S février
1837, Darnetta fait représenter ait
de
père, puis Spolir, tut d'abord attacha comme théâtre de l'opéra anglais, à Londres, Pair
«iolonitteala chapelledeStuttgart puiss'est fixé Rosamond,
opéra en 2 actes. Deux ans apris
a Halberatadt.On a delut une méthode de vio. il donna au même théâtre
FarlnelU, opéra
lonqui a pour titre ïhearet. praktUcheAnlel- en 2 actes. Il a fait
Enfin, représenteren 1841 t
iung zum YioUmpkl; Halberstadt, 1845.La l'opéra féeriqueTheMountain Sglph( LeSylphe
secondepartie viacet ouvrage op. 9, a paru de la
Montagne). On a ausside cet arUstoun
dans la même ville, en 1846. On a dn même Casai
analytique sur les méthodes d'ensw.i-
artisteplusieurs recueilsda chanson»allemande* gnemont de la
musique, particulièrementsur
avecaccompagnement de piano. celle do Bocquillon-Wilhem( Voy.ce nom),soua
BARNÈS(Joswê), théologienet philologue, ce titre Systems and Singing A/asters an
naquit à Londresle 10janvier 1054.Ses étude. analytical comment upon the Williem Sys-
dansles languesgrecqueet latine lurentbrillâmes tem, as
tattght in England; Londres, 1843,
et ses progrès rapides. Élevé à l'université de ln-8».
Cambridge,il y fut nommé professeur de grec BARNI (Camus)» compositeuret habile
en 1605. Il ne manquait pas d'imagination, et violoncelliste,est né il Corno,le 18
janvier1762.
«a mémoireétait prodigieuse; mais il était dé. A quatorze ans il commençal'étudedu violon-
poarvtide goût et de critique. De là vient que celle, sous ladirectionde son grand-père,David
malgré l'érudition quiy e*t répandue, ses édi- Roncuetli. II reçut ensuite pendanttrois mon
tionsd'auteurs grecs sont aujourd'hui peu est!. (les leçonsde
Joseph Gadgi, chanoinede la ca-
mées.Danssort Euripide( Eurlpidisqux estant thédrale de Cômo. A vingt-sixans II
quitta sa
omnto; Cambridge, moi, on trouve ville natale pour aller remplacerle secondvio-
une dissertation sur la musique scéntyuc des loncelle au grand théâtre do Milan,on il resta
Grecs,et sur les loismécanique*dit drame des huit années chw.le comte Imbonati, protecteur
anciens.Barnèsmourutà Cambridge, le 3 août éclairé des artistes. Après la mort du premier
1712, violoncelle arrivée en 1701 il joua le solo au
BARNETT (Jeas), fils d'un marchanddo grand théâtre. En 1790 il se mit sousla direc-
diamantsde Londres,naquita Bitdforden 1802. tion de Mlnoja pour l'étude de la composition.
Desdispositions précocespour la musique et Il lit plusieurs quatuors en Italie, et vint en-
une voix dont l'étendueétait extraordinaire le suite à Paris où il se fixaen 1802.L'annéesui-
firent remarquer par Arnoid, alors directeur vante il donnaun concertau ThéâtreOlympique,
du théâtre de Drory-Lane, qui se chargea de et joua un concertode violoncellede sa
compo-
«on instruction et qui le lit débuter, comme sition.De1801;i IK09lia publié:i" Douxthèmes
25o BARNI BARON
avecvariationspourviolon«stviolon- gués tels que (lofer, qui était alors au service
il 'air*Italiens
celle. 2» Sixduos pour violonet violoncelle Me l'électeur de Mayence,Kropfganset sa swur
– 3» Sixtrios pourviolon, alto et violoncelle.– tous deux élèvesdu Weiss, et Belgrotzky. Cir-
s'était distingué
4" Troisouvres de quatuors pour deux violon», caftsiende naissance, qui d'abord
alto et violoncelle.–5o DouzeariettesItalienne». commepandoriste, et qui (t'était ensuite livréii
– 0» Six romancer françaises. Darni a écrit la t'élude* dit tutti, «ous la direction du mérou
fut le dernier que lit Baron.
musiqued'un opéra qui fut représentéau théâ- maître. Ce voyage <l«
tre Feydeau,en 181l, IOUSle titre de Edouard, De retour à Berlin il ne s'occupa plus que
sur di-
eu le Frère par supercherie, qui ne réussit son serviceh la cour et de ses recherches
verses parties de son art. Il mourut dans cette
\m. Cet artiste a été pendant plusieurs années
violoncellisteà l'opéra italien. villele 12 avril 1760.
BARON (EHNEST-TiiéopBitR),<rflèhre Ce luthiste célèbre a écrit une grande quantité
luthiste, 1
de musiquepour son instrument; se* principaux
naquit a Breslau, le 27 février 1690, et non sont s1°Set partit» à
en 1085, comme le dit Lichteullial.Dès son ouvrages en ce genre de ces
liuto solo. Trois recueils pièces se trou-
enfance, Il montra un goût passionnépour la
vaient en manuscrit chez Breitkopf, à Leipsick,
musique,particulièrementpour l'instrumentau-
dans l'année 1761. – 2° Sonate a due Uuti.
quel il dut ensuite sa brillante réputation.Un 3e six
trios pour luth, violon et violoncelle,
Bohémien, nommé Koliatt, lui donna les pro. et troisième recueils. Ces
mièresleçonsde cet instrument en 1710.Il fré- premier, deuxième
existaient aussi en manuscrit dans
quentait alors le» conrs du gymnasede Sainte- compositions
le magasinde Breitkopf, en 1764. Je possèdedo
Elisabeth,dans sa villa natale. Plus tard Halla suites de pièces, un duo
étudier le droit et la philosophieà l'université lui en manuscrit quatre
concertopour luth»violon
de Leipsick,puis a Italie, à Otlicn, Schaitz, pour luth et nOte,un
fantaisies,
Saalfoldet Rudolstadt. En 1720 il se rendit à et banne,et deux
Cest principalementcomme écrivain sur la
Iéna, oit il séjourna deux ans. Ce fut là qu'il Baron est maintenant connu. Le*
commençaà se faire connattre par sontalent sur musiqueque «ont HMorkch'theo-
le luth. Ali commenement de l'année1722, il ouvragesqu'it a publiés
des In-
Femit à voyager,alla à Cassel, où il joua devant retischund praktische Vntemtekmg
etc. (Recherches histo-
le landgrave; puis à Fulde, è Wûrebourg, à struments der lauten,
sur le luth, etc.);
Nuremberget à Ratisbonne. Partout il excital'é- riques, théoriqueset pratiques
Jean Fred. Rudeger,1727, in-8°dc
tonnementet l'admiration. De retour à Nurem- Nuremberg,
Celivre est undeimeiUeursetde* plus
lierg, U y demenra pour y faire Imprimer son 218pages. sur l'histoire et la
Traité da luth, en «W. Le 12 mai de l'année intéressants qu'on ait publiés
La première partie
suivanteit reçut sa nominationde luthistede la pratique des Instruments.
oùilest traité (cliap.
cour de Saxe-Gotha,en remplacementde Meusel, est diviséeen sept chapitres
et de l'origine du luth; (ebap.
mort le 27 mars 1727, d'une clrate de cheval. 1 et 2) du nom
Baronne jouit des avantages de sa nouvellepo. 3) de ladifférencedes instruments qu'on désigne
de Luth, et de leurs
sition que pendant cinq années carte duc de en général sous le nom
luthest
Saxe-Gothaétant mort en 1732, des réformes qualités (chap. 4) de quelle manière le
comment le luth a
furent opérées, et l'artiste donna sa démission. parvenu en Italie; (chap. 6)
Pou de temps après il fut appelé à Kisenach, été port6 en Allemagnepar les Francs (chap.
à différentesépoques,
comme membrede la chapelle. 11y resta jus- 0) desmaîtres célèbresqui,
sont distingues par leur talent sur. le luth;¡
qu'en 1737, époque où il se rendit à Berlin.Il se de et en
n';illa pas directement dans cette ville, car il (chap. 7) des célèbresfabricants luths,
consiste la beauté des Instruments de cette
n'y arriva qu'à la lin de rannée, ayant pris sa quoi
route larMersebottrg.Cwtliw» et quelquesautres espèce.La seconde partie de l'ouvragede Baron
en six chapitres, la manière de jouer
petites cours où Uy avait des chapellesorgani- expose, travail nété pu-
sées. Arrivéenfinà Berlin, Baron fut présente du luth. – 2"Un supplémentàce
volumede<
au roi, qui l'engageacomaietU6orbista.Il n'avait blié par l'auteur dans le deuxième
et de Marpurg(pag.
point de théorbe; on lui accordala permission Essaishistoriques critiques sur h£ttorisch-
.Palier a Dresdepour en chercher un qui lui fut 65-83),sous ce titre s l3eïdratge
cédé par Weiss, connu par son talent sur cet theoretachenund prakli8c!1en Unlersuchung
instrumentet sur le luth. Ce voyagecontribuaà dur toute (Essais <Ie recherches historiques,
sur le luth). 3*Barona
perfectionnerle goot de Baron, car non-seule- théoriqueset pratiques matière en pu-
mentil eut le plaisir d'entendre Weiss, mais il complété son travail sur cette
dans le même volumedes Essais de Mar-
trouva à Dresdeune réunionde luthistesdistin- bilant,
BARO.N BARRA 251
pare 'pn(j.t 19-123)un petit traitedit systèmede neur (I). En tC4â la cardinal Rtarln engasaw
ta notationdo luth et du théorbe, intitulé Ab- LéonoreItaroni ponr chanter damIcoopt-rasdo
handlwngvondemNoieiisijstemder Lauteundj Cavalli,Serte et Brcole amante, qu'il lit repré-
der Théorie. – 4»Abrlst einer AOliandlung senterà Paris pendantla miiioriUUcLouisXtV.
von der Mélodie (£8«aid'une dissertation sur Ellefut ensuiteattachéeau service du roi pour
la mélodie)s Berlin, I7&O,et pagesin-4»i bon le»concerts de la cour; mais Ja musique ita-
ouvragesur une matière Intéressante. &•Zu- lienne n'étant pas alors goûtéeen France, cette
fttllige Gedankenueberverscfàedmttaterten grande cantatrice finit par prendresa situation
(Pensée*sur divers objets relatifsà la musique), en dégoot,et retourna en Halle. On ignore!'<
dans le deuxièmevolumedes Essaisde Marpurg poquede sa mort,
(p. 124-144).Baron traite dansée morceaudes BARONI (PaiiwPE),né à Ancône, vécut an
qualitésnaturellesd'un mettre de chapelleet de commencementda dix-lmitièmesiècle.On a de
m devoirs.– OoUnetraduction allemandede sa composition: Paadmodia trasperdlnaocdo
VEstaisur le beau de J.-M. André,somcetitre vocibus,op. Il. Bologne,Silvani, 1710.
Venuch weber das Schme, etc. Altenbourg, BARONI-CAVALCABO (Ivus), pianiste
1*57,ln-8°.– 7°Unetraductiondu DUcounsur et compositeurdistinguée,née à Vienne vers
l'harmonie. de Gresset, Intitulée Von dext 1805, de parente italiens, fut élève de Mokart
VrallcH Adel und dem Kuisen der AHuik. IIU,et acquit sous sa directionun talent élégant
Bcrlia,1767. et sotlile.Son premier ouvrageparut en 1830;
BARONI (Léohobb),cantatrice célébra,née en 1838,sonœuvredouzièmefui publieà Vienne,
à Mantoue, vers toto, était fille de la belle clieg Haslluger. Les œuvres 3, 4, ont paru a
Adriana, qui avait aussi brillé par la beauté de Luipsick,ohez Breitkopfet Haertel.Ce»ouvrages
sa voix dans les premières annéesdu dlx-sep- consistenten caprices, sonateset fantaisiespour
Uèmesiècle.Maugars( Voy.ce nom), quil'enten- le piano. G. W. Finken a fait îlesanalysesdans
dit à Rome en 1639, en parle en ces termes i laCassettegénéralede musiquede Lcipsick(ann.
« Savoixest d'une haute étendue,juste,sonore, 1831 et 1838). Les ouvrages de M11* Baroni-
< harmonieuse;l'adoucissantet la renforçant Cavaloabo«ont jusqu'à ce jour au nombred'en-
sans peine, et sans faire aucune grimace.su viron quarante.
« élanset ses soupirane sont point lascifs. ses BARON I(.) compositeurdramatiquede
« regardsn'ont rien d'impudique, et ses gestes l'époque actuelle(1850), a fait jouer à Milan,
sont de la bienséanced'une honnête fille.En avec quelquesuccès,unopéraintituléRicclarda,
« passantiVunton à l'autre, elle faitquelquefois dont la partition réduite pourle pianoa été pu-
« sentirlesdivisionsdesgenres clsrotnattquoset bliéedans cette ville, chezRicordi.
« enharmoniques,avec tant d'adresseet d'agré* BAROTIUS (Scipion), cantor i l'église
• ment,qu'il n'y a personne qui ne soit ravi à Saint-Martinde Cologne,au commencementdu
« cettebelleet difficileméthodede chanter.Elle dix-scpllèmesiècle,a publié Soeri concenttts
« n'a pu besoinde mendierl'aided'un tuorbeou 8 vac., suivis d'une Messeet d'un MatmiOcat.
« d'uneviole, «ans l'un desquels son chant se- Cologne,1022.
ratt imparfait,car elle-mêmetoucheles deux BARRA (Hottinet), musicienfrançais, est
« instruments parfaitement ( Respance/aile plus connu sous le nom de HoUlnel que sous
« à un curieux sur le sentiment de la mu- celuide Barra, qui paraît avoirété celui deau
« siqtte d'Italie, écrite à «orne le I" octo- famille. Il vécut sous le règnede François1er,
« ère t«39. Paris, 1039, in-8«).» Les succès roi de France. Ontrouvedes moletsde sacom-
de LéonoreBaroni sur le théâtre eurent tant position dans les recueilsintitulé 1" Liber
d'éclat,que Vincent Gostazatia pu foireun vo- qvinlus Xll trium priMiorttmlonorum Ma-
lumede toutes les pièces de vers publiéesà sa gnlftcatcontlnet. Parrhislis apud PelntmAl-
louange;ce recueil, formé de piècesdontquel- talngnantmuslcecalcographum, «te.I534,pelit
ques-unessont en langue grecque, d'auttes en in-i'obl.– v> liber septimutXXUUtiium,
lMin, en italien, en français et en espagnol,a qHinqùe,sex txxummodules Dominiciadven-
paru sousce titre Applavsi poetici alle qlarie
della signora Leonora Baroni Rome, 1630, (l)l^Rtego,inUiralroBeononeBarona, anlrlol»exl-
ta
mte, qua aanx* Me Roua,quatqattIntentaet poetlar
in-4". Ilen a été faitune deuxièmeéditiondans facultatl»laudeprwlapt,mrrotalbiu tumetntué tum
la même ville, en Mil. Joan-VictorinRossi, laUnèicrtptU,ilngotartne propedhloomutlrrhIlllu»
connusouslenomùtJamts-Mcius Brythranut, eaBCTdl nrtlOclotsnqaamfaiule»quontanclamonset
plaunnedunt:IcgtunumUwlH (Guldlecloul)
cplgramma
contemporaindeLéonoreBaronl,parled'elleavcc tu parun,tta ctcgiiiu, etc.(MnaeoMwa Imaglnum<(
'loge, ainsi que des pièces écrites en son hon- lux. t>lr.,parl.Il, p.l».)
2.W BARRA – BARRF.
cet!» ville, et y pu-
tus, nativitaliique ejtu, ne Sanelorum do I primerie de musique dans
libro dette musc, a cinque voci,
temporeoeeurrenltumaabet. Pariais, in vieo blia II primo
cil/iarea, apud Petrum Attoingnant, in-4". '• madrlgali dittiverslautori. Cerecueil contient
de VincentRuffo,
goth. (sans date, mais impriméen 1333ou 163*, descompositionsd'Arkadalt,
suivant lea dates des autres livre»). On y trouve de Jacquet de Berchemet d'Antoine Barré lui-
do haut rang,
deuxmotets à quatrepartie», 0 Radix et OHex mftme.ll parait qu'un personnage
nommé Onofrio Vigtli,lui avaitfourniles moyens
gentium, de HotlinetBarra. – 9°Liberdwxteci- car il s'exprime ainsi
mut XVII musicales ad Virginnm Christi d'élever son imprimerie,
dans son épltro dédicatoire Le primllie delle
parum salulaliones habet. ibid. 1535,in-4».
On y trouve rm Suive Regina de Barre. – 4" li- me meritamente ai spettano a quello ch'è
ber tertius, cum quatuor vocibus (JUoltcta- dtW origine e pripicipio di dette cosesonoca.
lia ta/e esempiocon/ermato, vengoaa
rum), Impressum lugdtini per Jacobin» gionc. consacrare le pHmilie della mia stampa a
Modernum de Pinguento, 1539.
Aceetlate adungut conlieto volto questi
BARRÉ (Léo.-uitD),contrapuntiste du sci- vol.
di variait gusti, perché le mie
tième siècle,naquit à Limogeset se rendit en • nuovijmlti
eran milla, etc. Dansla même
Italie. Il y devint élève d'AdrienWillaert, ainsi { fortune dlanti
de année1555un second recueilfut publié par l'Im-
qu'on te voit par ce titre d'uno collection d'Antoine Barré, sous ce litre: Primo
madrigaux t Le dotte et excellente composé primerie libro delle Mute a 4 voci, madrigali ariosi
tioni de Uadrigali a cinque voci da diverti
i di Antonio Barré, e allrl diversi axUori. Les
per/ettiisimi tmulci Jatte, doè, dt Adriano noms des auteurs sont Antoine
Barré, Atexan-
Willar.el di Leonarde Sarre suodisclpttlo, s
i dmRuffo, Vincent Ruffo, Jean-Dominique de
etc. Apud Hieronr/mum Scotum, 1540,ln-4°
Vincent Ferro, lam-
obi. Ses études musicalesterminées,Barri',qui Nola.Lerma, Lupacchino,
Paul Aniniuc-
était prêtre, se rendit à Rome, où fl entra en berlo UCaldarino, Jules Fiesco,
eia et Chisfain Dankerts. Parmi des milliers
qualité de chantre & la chapelle pontificale, le dansle seizième
do
is juillet 1537. Il fut un des cltantres aposto- i d'œuvres musique imprimés
l'abbé Baiul.dit (»Iem. stor. erlt. della
liques que le pape envoya au concilede Trente, j siècle, di Glo-Pierl. de Palestrina,
en 1545, pour donner leur avis sur ce qui con- vita e delle opère
n° trouvéun seul
cernait léchant ecclésiastiqueet la musiqued'é- If, p. 202, 581)qu'il n'a pas
cahier qui portât la nom da Barré, postérieure-
glise. Cascltantres furent LéonardBarré, Jean
ment à 1555; mais M. Gaspari.de Bologne, m'a
Barri, Jean Le Cont,Jean Mont,Simon Barlo- faites|ior AntoineCarré
liai de Pérouse, Pierre Ordenest, AntoineLoyal | signalédeux publications
à cette date, à savoir Secondo
et lvon Barry ils se trouvèrent à la première | postérieurement
a gualtro voci. Uadrigali
session du concile,le 13 décembre 1545. Une libro delle muse
aulorl con due
maladie épidémique sVStantdéclarée à Trente, ariosi di diversi ecceltenlissimi
cansonl di Giannelto di nuovoraecolti et dati
plusieurs chantres apostoliques retournèrent a
nome précipitamment; mais Barré, Le Cont, in luce. In Komas appresso Antonio Barre,
et a quatlro voci di Fran-
Ordenex Bartolinl et Loyal restèrent a leur 1558; Uadrigali
cescoMenla novamenle da lui composa et
poste, et suivirentle concileà Bologne,en 1547,
dati in luce lit Roma per Antonio Barre,
quand il lut transporté dans cette ville Quel»
1500. D'autre part, j'ai trouvé la partie d'alto
«niesmotets de Barré qui ont été publiés par libro de îladri-
Gardane de Venise, dans son recueil de 1644, d'un reuvre intitulé: II primo
a voci di Olivier Brassard In
prouvent que ce musicienétait fort instruitdans gaii quatlroAntonio
non art. On trouve aussi quatre madrigauxIi j Roma, per Barre, 1504, fn-4o. On
voix de sa composition dans le recueilcilé trouve à la Bibliothèqueimpérialede Paris un
cinq
démontre que Barréavaitquitté Rome
précédemment,pages 8,9, U etîi. Plusieursj recueilqui do à Milan.
messes et des motets de sa compositionse cou- j et sVtaitétabli imprimeur musique Musa-
Liber prlmus
•serventen manuscrit dans la bibliothèquede la j Ce recueila pour litre
Le contrapuntiste cité sous j rum cum quatuor vocibusseu sacrai can-
tibapellepontificale.
le nom de Léonard Barre ou Jtarra par Kiese- liants, quas vulgo motelta appellant. Jklilan,
in-4°. Cette collectioncontient
wetter, dana non Mémoire sur les musiciens A. Barré, îass,
de Palestrina,d'OrlaniloLassns, de
néerlandais, est le même que Léonard Barré 2v morceaux
dont le nom a été défiguré. ClémentNon-papa, da CypricnRorc, dcLcrma,
do Paul Anlmiic-
BARRÉ (Antoine), musicien français,s'd- de Mailiart,d'Adrien Willaert,
d'HoraceVecchi.
lablit a Home vers 1550, et s'y lit remarquer cia, d'AnnibalZoilo,do Lunlet
comme compositeur.En 1355, il ouvrit mie iin- BARRE (Cu.ini.KSIIemu ui:i.\),<lavraiiisle
BARRE – BARRFNGTOK 241
de la reine,épousede 1-miisXtV,occupaitcette. l« Mélangesur un motifd'Onslowavec accom-
place en 1009.On a île ce musicieu un recueil pagnementde piano,Pari*,Drandu*.–2° Air tan.
intitulé Anciensafra a ehanderh destxpartirs, guedocienvariéavecaec.de piano; Ihld.– 3* Ui.
avec les deuxièmes couplets en diminutions vera morceaux gravés à Londres. Sa produc-
Paris, Ballard,16»9,in-V obi. tion la plus Importanteest une méthode pourle
BARRE (L'abbé DE LA), organiste de la ¡ hautbois qui pour titre Acomplet Met/iod
cliapellode Louis XIV, mort en 1078, était for the ûooe, comprlsing ail the new finge-
considéréà la cour comme un compositeurha. rings, new tables of thakes,scales, exercises,
hile. n a écrit plusieurs morceauxde musique etc.; Londres, Jnllien et Cio (s. d.)gr. ln-4*.C«t
d'égliseque le roi aimait à entendre, mais qui ouvrage est le meilleuret te plus complet qui
n'ont pasété publiés. L'abbé de La Barre était ait été fait sur le hautbois; il est terminé par
seul organistedu roi après «a mort, sa place 40 pièces progressives, 4 sonates, et quinze
fut diviséeen quatre, pour les organistesTome- grandes éludes.
lin, Le Bègue,Bulerneet Nivers,qui étaient <lej BARRETT ( Je*x) maîtredes enfantsde
service alternativement pendant un trimestre. chœur de l'hôpital du Christ à Londres, et or.
BARRE (HicuEb de la) compositeur et ganiste de l'église de S. Mary-at-HUt, vent
flûtistecélèbredeson temps, naquit i»Paris ver» 1710, fut élève du D. Blow. Plusieurs de ses
1680,et mourut dans la même villeen 1744. Il citansons ont été insérées dans, la collection
était dis d'un marchand de bois. En 1700 il intitulée puis to purge melancholy. On con-
donnaà l'Opéra U Triomphe des arts, et en nait de lui l'air agréable Janthe the lovely,qui
170Sla Vénitienne.On a ausside lui 1°Trois a été introduitdans l'opéradu Mendiant(Beggar).
livresde trios pour la flûte, imprimé»à Paris, BARRIÈRE (.), violoncellistefrançais,
!n-4°. –2° Treizesuites de piècesà deux flûtes, j a joui d'une brillante réputation & Paris vers
idem m«4°oblong.– 3° Sonates pour la llûle j 1740. Il avait déjà pobliédeux livresde sonates
avecliasse,œuvre 4. – VRccueilsd'airsà boire, pour le violoncellelorsqu'il partit pour l'Italie,
a deux parties, t val, uv4° obi.I. en 1738, daua le dessein d'y entendre Francis-
BARRE (La). Voyez Labarrp. celloet de perfectionnerson talent par des leçons
ll;\RRET(Ai'OU.ON-MARiE-RoRK)>linutboïsto doco grand maître. De retour à Paris en 1739,
distingué,est né on 1804, dans le midi de la II nt graver son troisième œuvre de sonates oit
France.Aprèsavoir appris ta înusiimedans son t'on remarqua les progrèsque son goût avait
enfanceet s'être livré à l'étude du hautbois, il faits. Son quatrième œuvre renferme des solos
perditsesparents; cet événementlui fit prendre pour le violoncelle le cinquièmeest composéde
la résolutionde se rendre h Paris, ou H fut ad. sonates pourle par-dessusdeviole,et le sixième,
miscommeélèvede Vogt dans le Conservatoire, de concerta pour le clavecin.
nu printempsde 1823.Ses progrèsfurent si ra- BARRIERE (Étikkne-Bkbnari>-Joskpd), m*
pidesque, seize le
mois après, premierprix de à Valenciennesau mois d'octobre1740,se rendit
hautboislui fut dérerné au concours de 1824. a Paria h ntgcdedonxeans, où il prit desleçons
LorsqueBernardobtint à cette époquele privi- de violon «lePagin élèvede Tartini, et eut pour
lègedu théâtre de l'Odéon,pour y jouerles tra- maître de composition,Philidor.Aprèss'être fait
durlionsd'opéras allemands et italiens, Barret entendre nu Concert spirituel, il fut l'undes vio-
entm dansl'excellentorchestre forméà ce théâ- linistes solo de ce concertet de celui des Ama-
tre par Crémont, en qualité de premier haut- teurs. Un 1801il joua une symphonie concer-
bois.La mine de l'entreprise de l'Odéondans tante avec Lufontà un concert de la SalleOlym-
l'étéde 1827fit passer cet artiste dans l'orches- pique.11a composéplusieursœuvresde quatuors,
trede l'Opéracomique mais deuxans après, des de symphonies, de trios, de duos, de concertos,
offresavantageuseslut ayant été faites pour oc- qui ont été gravés&Paris.
cuper la placede premier hautboisan théâtredu BARRIXGTON (Dawbs), né à Londres
ru! (OpéraItalien)à Londres, il allasefixerdans en 1727, (il wi études a l'universitéd'Oxford
«•viteville, où il est encore au momentoù cette et au collA;te du Temple.Aprèsavoirfait un cours
naticeest écrite (I8t>8).A ses fonctionsde pre- de droit, il devint greniera Bristol.Au mois fit
mierhautboisde l'opéra Italien, Hréunit celles mai 17SI il fut nommé maréchalde la chambre
de membrede l'orchestrede la Sociétéphilhar- haute dol'amirauté, et successivementsecrétaire
moniqueet de professeur de hautboisà l'Aca- desaffairesde l'hôpital de Greenwich juge des
démieroyale de musique, où il a formade bons comtésdo Mcrioneth,de Carnaval) d'Anglroey,
élèves.Barret a publiéplusieurs morceauxpour secondjuge de Chester, et enfincommissairedes
son instrument,parmi lesquels on remarque munitions Gibraitar. Il est mort le 11 1mars
3ft* B4RSOTTI
BABIUNOTON
1800', âgé de «olxantc-trebeans, membre de ehanla à Cène», Vérone, Brcscla, Bernante,
et fut engagé»Palerme, en 1835.
plusieurs sociétés savante»*»président de celle Trieste, Turin, a
des Antiquairesde Londres. Parmile»piècesqu'il Les succès qu'il y obtint le firent appeler
Ce fut alors qu'il prit
a faitparaître dansleiTransactlons philosophique», Home, l'année suivante.
ontrouve (t. LX,p. M) unelettre sur Maart,«ou» positionparmi les artiste* le* plus distingués,
di
ce titre Account of a verg remarkabh young par le talent dont Il (IIpreuve dmtl' Amdio
et plus
miuldan (Notice «utun Jeune sntMicientrèfve- Calais, que DonizetUécrivit pour lui,
encoredons le Roberto Devereux et dans le Co.
marquable).U a inséré aussiun petitouvrageloti' Une maladie de larynx
Iule; expérience» sur le chant4es olseaux,àan» lombodu mêmemaltre.
survinta la finde t837, l'éloigna momen-
8e*JffM«//a«tAu,pubUé8àbmdre»enl78l,in4°. qui lui
de la scène. Il as rendit alors à >aples
Enfin,ona de Barrin«to»quelquesnote»«tirdeux tanément avant sa fin
Instrument*eo usage dan» le pays de Galles' et y trouva Nourrit, peu de temps
ce triste événement, Barroilliet
(Le cnwth et le Pib-Corn), lesquelles«ontin- tragique.Après otr ilfut engagd
séréesdans le 31"*volume de VArchéologie( I), s'éloigna<lel'Italie,et vlatà Paris,
sousce titre Some Account of two Musical pour l'Opéra. Donizelti qui n'avait pas per.lu
de écrivit pour
instruments used in Walett avec une planche. te souvenirde ses succès Rome,
Cmnote*ont été luesa la SociétédesAntiquaires lui le rôle de barlton de la Favorite, Par lequel
de Londres Je 3 mai t770. Bienquo trop som- BarroUlietconqiiitlaraveurdu public. Guillaume
dans la Reine de Chypre, et
maires, elles ont de l'intérêt, parée que Daines Tell, Lusignan,
mirent le sceau a sa réputation de
Banington avait habité le pays de Galles et y Charles VI, Ce fut au milieu de ses
avait non-seulementvu, mais entendujouer ces clianteiir dramatique.
deuxinstruments. triomphesqu'il quitta POpéraen 1847, parcequ'il
avec l'administration de ce
BiiRROlLHET(PAUt), chanteur fraisai*, ne put s'arranger
chiffre do m-sappointements.
est né à Bayonne le 2? septembre 1810.Fil»d'un spectacle pour le
Barroillietne s'ett plus fait entendre
négociantde cette ville, il était destiné au com- Depuislors,
de» concerts, et sur les théâtres des
merceet fut envoyé à Paris poufy fairedesétu- qoe dans
desspécialeset relativesà son état fulur;mais un départements.
à re- BARSANTI (Fbaiîçoib),né à tucques ver»
goût passionné pour la musique le pou*» l'onivewitédePadoue;mais
noncer à la carrière qu'en voulaitlui foirésuivre !o90,étudlad'aborda
il netarda pointa abandonnersesétudes littéraires
et a entrer au Conservatoire comme élève de
selivrer à cellede la musique. En 1714 il
ebant. L'époquede son admissiondant cetteécole pour
se rendit à Londres, et entra h l'Opéra comme
est 1828. Il était âgé de dix-huit ans. l,»au-
Pendantson «éjouren cette ville, il pu-
leur de-cettenotice reçut alors plusieurs lettres flûtiste.
avec accompagne-
du père de Barroilliet,lequel voyaitavecchagrin blia 1eSix solos pour flûte
solos idem,
iz résolution que celui-ci avait prise. « Je ne ment de basse, 1" livres 2» Six
« crois pas, disait-il qu'il y ait en mon (Ilsl'or- 2° livre; 3*Slx*onalespourdeuxvfolonsetbasse
« ionisation d'un artiste distingué, et je ne me tirées des solos de Geminiani.Après plusieurs
< consoleraispas de le voir musicien médiocre. années de résidencea Londres,Barsanti accepta
Si vous le croyez, au contraire, destiné à se une place lucrativequi lui tut offerle en Ecosse.
« foireun nom honorable dans votre art, je ne Il profitede son séjour dans ce pays pour ras-
«m'opposeraipas à ce qu'il suive son penchant.» sembler une grande quantitéde chansons popu-
basses. Vers 1750 il
Lesréponses dtaient rassurantes, bien que les laires auxquellesil fit des
retournaà Londres. Le mauvaisétat doses nC
progrèsde l'élève ne répondissent pas exacte-
ment k ee qu'on en avatt attendu. Aprèsdeux faires l'obligeaa solliciter une place d'alto dans
anntesd'étudessousladirectiondeBanderali, au 1'orchestrede l'Opéra et danscelui du Vauxhall
il
concoursde chant de 1830aucune distinctionne (raoiqu'ilfat déjà fort âgé. Vars le mémetemps
et Six An-
tutdécernéeà Barroilhetqui, ne pouvantespérer irabliaDouzeConcertospour viokn,
ces ou •
d'admissionà l'Opéra, se décida a aller tenterla Itonne»dansle style de Paleslrina mais
fortunesur les théâtresde l'Italie. ArrivéMilan, rragesne luioffrirentque de faiblesressources
une mi-
il y prit des leçons de Pantaa; puis il lit ses eit, vers la fin de sa vie, il tombadana
mourut.
débatssurdes théâtresde troisièmeordre. Après aAreprofonde.Onignoreenqiielleannécfl
Fortuné), f
y avoiracquis de l'habitude et de l'assurance, il BARSOTTI (TnoHAS-G*sp*Rn-
nida Florencele 4 septembre1786, fut appelé en
1809 par la reine d'Étrurie, infante d'Eiposne,
(l)Jrehaotoghtor «UceUmmt TroeUntMnota alorsà Compiègne, pour remplir auprès d'elle
atttyttt».PublUhedbt ta» toeUti<*J»tUpufrt*t of °
t de ses enfantsle* fonctionsdo professeur de
Imtm,tom. lit, p. »•*>!tondre», m «, ln-««.
BARSOTTI – BA.RTH 555
pianoet dédiant. Cette princesseayant été relé- ad otto voeicon basso continua; Rome,160».
guéea Romepar Napoléon,M. UartoUl«'établit 3« /(primo Ubtoétrieerearladuevacl– 4" H
i\ Nice,où il fut nomméorganiste et maître de seconda ttbro degli concertl a due voci, (se-
chapellede la cathédrale.En 1815, il mrendit comodati per suonare con qualslvoglla siro-
Marseilleet cinq ans après il y fondaune écolej menta, con la parle continua per forgaiiof
il«citant pour les femme», et un enseignementi Home, tôt».
île mmtyueau collègeroyal. En 1821,il proposa U AUTEL (Fhasçois- Conrad)} Voyez
au mairedela ville«leMarseillel'établissement RAH1X.
d'une écolegratuitede musique; son projet fut BAR'rH(HRKBi),nialtro de musiquede lYgliM
a
t-oûlé;l'écolefut fondée;et il en fut nommédi- SainlBavon, Gand,depuis1703jiwiu'a 1780,
ù
recteur. Dansces fonction», il a montréautant (uibliéde sa composition Six motels a grand
d'intelligence que de dévouement.M.Barsoltiest chœur et six duettes (sic)pour deux basse»,
auteurdes ouvrages suivants qu'il a publiés s avecdeux violons et orgue, dédiésau prince
1°L'air des Tyroliens,varié pour le piano,avec Charles de Lorraine, gouverneur des l'aus-
accompagnement de violon et basse. – 4' Air Jjwt; in-fol. (sana date et sans nom de Heu).
varié on fa, avecaccompagnementde violonet liARTH (CuRÉniw-SMitKM, né AClaudia,
basse 3» Di tanUpatpUimwtié pourle piano. dan» lecomté de SclicDnbiirg, en 1736, fut l'un
4° les folies <f Espagne,variées.– 6° Six des plus grands virtuoses de son temps sur le
nocturnesa deuxvol». –6° Dominetalvum fae hautbois.U reçut de» leçons du célèbreJean-
rtgem, à troisvoix et chœur, avecorchestre. – SébantienBach, au gymnasede Saint-Thomas,à
Méthodede musique k l'usagede l'école«ra- Lelpsick. Au sortir de cette école, en 1753, Il
truite de Marseille;Marseille 1828.Plusieurs entra au service de la petitecour de RudoUtadt,
compositionsdu même artiste, parmilesquelles qu'il quitta, en1761,pour une placede musicien
est une mêmeà trois voix avec chœurs et or- de la chambre du due de Weimar. En i"08,
clKstre,sontencoreinédites. il s'attacl* ou prince de Mecklcrobourg,
et enlin,
BAftTA(Jo8Ei'ii), compositeur,né en Bo- en 1772, il fut admis à la chapelteduLandgrave
htn», vers 1744, fut d'abord organisteà l'église de H«se-Ca*set,avec un traitementde huitomis
de Saint-Paulinà Prague, et établitensuite sa rixdalers (environ mille écus de France);
résidenceà Vienne,où il écrivit pourle théâtre. mais à l'avénemeut du dernier landgrave (en
Il est mort dans cette ville en 1803.Ses opéra* 1780),les «lettres français et italien ayant été
tes plus connussont 1° Da isl nichl gut su m- congédiés,BartUpassa à la chapelle du roi de
tken (llestdangereiixde conseillerici),optoUe, Dancmarckaux mêmesconditions.On lui doit
1780.– î* llmercato di Maimantilc,op. huila, lilusieurs concertos de hautbois fort brillants
Vienne,1784.-i'Ver adeliclwTagelœlmerite |H>urle temps oùils ont été écrits. Les troispre-
Journaliernoble),opérette,Md., 1795.– 4» 0 Je miers ont été publiésà Copenhague,le quatrième
donnerndelégion (U Légiond'éelalreurs),opé- à Offenbach,chez André, le cinquième(oeuvre
rette en 2 actes. On a aussi de lui six quatuors 13) à Leipsick,dm Breilkopfet Haertel. Au
pour2 violons,alto et basse,op. 1et 6 quatre nombre de ses autre» compositions,un remar-
concertosde clavecin û dueltl a due soprani. que f Rondeausuisse, pour hautbois avec
BARTAL1 (Antoine), raattre de chapelle orcbeatre, œuvre 10} IbUL–V Divertissement
de l'empereur,à Vienne, vers 1080,passaitpour pour hautbois,douxviolons,violeet basse.œayro
l'un des plushabilescompositeursde son temps. 8 } 3° Pot-pourripour hautboiset piano,
11a publiédestrios pour divers Instrumentssons œuvre 9, OfflmbM» André.– 4»Sonatespour
Six
cetitre Thésaurus musicustriuminstnmen- pianoet hautbois,Hanovre,Kruscliwitz.- 6°
torum,DlUIngue,1071 in-fol, et des sympho- écossaisespour piano, Copenhague,Lose. – 0*
niesà 3et à 4 parties,tous ce titre s ProtMmia Grande symphoniepour instrumenteà vent,Ot-
Ouverturepour orchestre,
suavissima sonalarum suavissimarum qux fenbacli André.- 7°
mmeprima éditions in Germaniaprodiertmt, œuvre ta, Ibid. Bartb est mort à Copenhaguele
cum tribus et quatuor instrumente redaelx, 8 juillet 1809, avec le titre de musicien pen-
1072,in-4»oui., sans nomde lieu. sionnairede la chambredu roi.
BARTE1 (JÉBôME).en latin Barthxus, moine BARTH (F.-PuaWE-CBAIUEà-AKTOlKE),
attgu»Un,néà Areizo, fut généralde sonordre à BUdu précédent,né à Casse),en 1773,succédaà
Rome,aucommencementdu dix-septièmesiècle. son père dans la ptacode hautboïste de la cha-
Il a'faitimprimerles ouvrages suivants-:1" Res- pelleroyale a Copenhague.Il s'est livré aussià
ponsor.Sanctxfer. 5, Ae6Sabb. major. Heb- la composition,et s'est fait connaîtrepar deux
de
dontAparib. wcVcnise,iee7,hv4".– 2" .Misse recueils, l'un de chansonsdanoise*, l'autre
2,B BARTII MRTIIftl.BMON
chansons allemand*»,publiés à Copenhague,et forts, Il te fit auiisi admirer par son ctécution
par imconcertopour flftte, publiéàlcîpsu.li,ch« i savantemir l'orgue. Aprèsavoir passé plusieurs
à Greitz, il entreprit, d'après les conseils
Breitfcopfetll.iertel. Parmi sesoinraiiesinédits, «ronéos
on «ample plusieurs concertos pour hautbois, il«sonami Brand, un voyage musical en Aile-
d'autres pour date, et une symphonieconcer- magne.Dansles grandesvilles où il «s lit enten-
tante pour deux cors. Le roi de Danemark a dre, il donnaUne ai haute idée de son talent,
nommé Bartli directeur de m musiqued'iiar- qu'on lui offrit la placed'organiste de la cour u
litanie.On a exécuté à Copenhaguedeux ouver- Altennourg,devenue vacantepar la mort ducé-
ture* île sa compositionan 1820. lèbre Krebs, élève de Jean Sébastien ftacli. Il
BARTII (.), ne»cnet élèvede Charte* prit possessionde cette place en 1800,et ne l'a :r
8laroite,néen 1774, juuu « la cour de Turin, à point quittée depuis lors. Barthel a beaucoup
l'âge de huit ans, des concerto»île violonet lit écrit pouriVglisc on cite particulièrement mu:
naître l'admirationdes amateurs,paria hardiesse suite de mutquatre psaumesh quatre voix, une
fitle fini de son jeu; mais »luntard Il ne réalisa cantate pour le jour de l'&qucs,«t uno grando
<*s
pas l« espérancesqu'il avait données).Aprèsavoir quantitéde pièces d'orgue; mais aucune du
été un prodigedans son enfance,Il ne fnt qu'unn productionsn'a vu le jour. On n'a publié de k;i
artiste mftliocredansla forcede l'Age.1111 a piWié compositionqu'unrecueildedix-huit «lamespour
à Rotterdam, en 1795, des pots-(>ourrispour le piano,sous le titre de Flora musicale (llusi-
deux violons, n* 1,2 et 3; un pot-pourri pour kalischeFlora) et douzevalses pour le nifiinu
violon seul, et un pot-puurri \mnvpianoet vio- instrument,U-ipsick,KoIIhmiw.Barthelest mortt
lon. Oncroit qu'il est mort vers 1798. le 10juin 1831.
1.
B&RTH (Gcstayk), (II*d'un Wnorde la BAKTMÎLEMO.X (P.-Hiwowtb), com-
chapelle impériale,est né à Viennevers 1818.Il positeuret violoniste,appelépar les Anglaisffert-
y est directeur de la société de chant deschœurs leman, est lié a Bordeauxen 173t. En I7uo il
d'hommes, depuis 1848.On a publiéde sacom- allaa Londresoù il fit représenter«in opi'ra de
un A grand succès, que Car-
positiondes Lieder a voix seule, des quatuor» PélopUlas,qui eut
et des chœurs pour voix d'hommes.En 1843Il rick alla trouver l'autour sur-le-champ et lui
a fait exécuter à Vienneune messede sa corn- proposade travailler pour son théâtre mais,
ne pût composersur des paroles
rwsitiouquiaobtenu l'approbationdesconnais- craignantqu'il
seurs. anglaises,il prit une plume et se mil à écrire
BABTHEL (Jean-Chrétien), organiste.la des vers pour un air, aitiique Bnrtliélemons'y
la cour à Altenbourg,naquit à Plaucuic 19avril exerçai. Celui-ci regardait par-dessus l'épaule
i 776,Une réunion de circonstances heureuses di Garrick,et écrivaiteh tnctne temps la mu-
favorisale développementde ses dispositions sique de l'air. Le grand acteur tétant levé, re-
lui disant
pour la musique. Sonpère, qui aimaitbeaucoup mit le papier 6 Bartliélcmon, en
cet art, lui lit prendreà l'âge de cinq ans des Tenez, monsieur, voici mes paroles; à quoi
leçonsde piano du célèbre organiste Rosier. le musicienrépondit Tencs, monsieur, voilà
Veux annéesaprès il lui donna un mattre de ma musique. Une tellofacilité causa l'admira-
violon.Les progrèsde l'enfant furentsi rapides, tion de Garrick,qui proposa à Barthélemondo
la farce intitulée A
qu'il excita l'admirationde Mozart,à l'Agede composer la musique de
douze ans, dans un concertode pianoqu'il exé- peep liek'md the curtaln ( le jour passe il
cuta cbez le cantor Doles, &U'ipstck. Peu de travers les rideaux), et qui promit do faire s»
temps après, il entra à l'écolode Saint-Thomas fortune mais, loin de tenir sa parole, il refus»
de cette ville, et sous la direction de Ililler et mêmede lui payer la sommedontiisétaient con-
de l'organisteCoemer il acquit un talent re- venus,quoique la pièce eût en 108 représenta-
marquablesur le violonet sur l'orgue.Il n'était tions. Kni768,BaHuéleinonfit un voyageaParis
âgé que de quatorze ana, lorsqu'op luioffritune et y donna, le 2s décembre,la pastorale in-
placed'organiste;a seizeans, il fut nommédirec- lituh'ole Fleuve Seamandn, dont les paroles
leur des concerts de la cour de Schœnebourg, étaient de Renotit. Puis il retourna à Londres.
sur la recommandationde Hitler. Quelquetemps En 1770, Barthélemon devint chef d'orcliestru
après, Barthel retourna à Leipsiek pour conti- du Wauxhall. Pendant les quatre années sui-
nuer ses études; maisdeux ans s'étaientà peine vantes,il litreprésenter le Jugement de Paris;
écoulésquand Il fut nommédirecteur de inusi- la Ceinture enchantée, et (en 1774) the Maid
dé-
tée à Greit/. Ce fut dans cette ville qu'il com- of the Oaks (La filledes Chênes) mais,
mença a donner des preuves de son talent par goûtépar les tracasseriesque lui faisaientéprou-
ses compositionspour l'égliseet pour les con- ver les directeurs de spectacle»,U prit le parti
BARTHËLKMON
HAHTHGMN 2â7
do voyage*en Allemagneet en rtalie, od «on (rfe,est extrait ils son
grand ouvrageintitulé
talentcommeviolonistelui procurades suce*». Voyagedu Jeune AnucItanUfin
La reinede Naple»,à qui non jeu avait plu, lui été refondudans toutes les Grèce, rt y a
éditionsqu'on a fuilv.%
donna une lettre pour sa sœur, Harie-Antoi. de ce livre. Sur la foi d'une
mauvaisecompila-
nette; il eut l'honneurde la remettrelui-même lion intitulée
à Versailles;mai»il ne rota pas longtempsen Jliblwtjraphie musicale de la
France, rjolitentlial a attribuéà Ikrtlioleiuyun
Franco.Un engagementavantageuxluifutoffert livre a
qui pour titre Ui Cantatrice grammai-
l«>urDublin et Il s'y rendit en 1784avec sa rienne, etc. jamais le savant
aeadftnkienn'a
lemme,cantatricefort habilequ'il avaitépousée songéà une productionde cette
en Italie. Il est mort à Londresen 180».Outre l'article espèce.(Voyez
suivant.)
m opéra», il a publié t° ConcerHa viotino
BAllTllÉLEMY (L'abbéLouis),né à Gre-
principale, Londres.–2» six duos pour deux noble,vera 1750,quitta de bonneheure sa
ville
violons,œuvre liuitième, ibid. 3»Six qua- j natale et se fixa ù Parts. Ou a de lui
tuors pur deux violons, allo et basae. 4" quelques
ouvrages médiocres, au nombre desquels se
Petites leçons pour le piano., itiid.-a» Pré. trouve celui
qui a |>our titre La cantatrice
Mes pour !'orgue, op. 11,ihid. o» rroi» fe.
grammairienne, ou l'art d'apprendre forint*
çons pour le piano, dans le style des plus graphe /remçnise sans le secours d'aucun
urunds timilres, ibi.l.– 7» Vue leçon dans le maître, pas- le
moyen des chansons. Genève
style de Sterkel, ibid.; 180D. – 8» Duos pour et Lyon,t"87, in-H».
deux violons, ibid.; 1800.
BARTHÉLÉMY (Pinuu:),littérateur, n«
lUfUlltXtiMY (Jean-Jacohm), tfbbé, à Boulogne-sur-nicr, est connupar plusieursou-
grandtrésorierdoSaint Martinde Tours,sécré- vrages au nombre
tais généraldes Suisseset Grisons,etc., naquit Rideau desquelson remarque le
levé, ou conspirationflagrant» contre
a Cassis,prèsAubagoe,le 20janvier 1718.Après
avoirfaitde brillantesétudes, dans lesquellesU l'Opéra.
1C|«ges.
Boulogne,Grisetjouae,1820,in-s", de
appritpresqueen même temps le latin, le grec, BARTIIEZ (PufeJMura ), célèbre
l'hébreu,le syriaque, lecualdécn, l'arabe, les logiste,professeurhonorairede la facultépbysio- de mé-
mathématiques, l'astronomie etc., it « rendit à decine de Montpellier, médecin consultantde
Parisen 1744,où il «elivra à l'étudede la nu-
NapoléonBonaparte,membredota Légiond'Iwn-
mismatiquepar les conseilsde Grosde Bozr-, neur et associéde
alorsgarde du cabinetdes médailles.En l'Institut, naquità Montpellier
1747, le 11décembre1734.Il fit ses étudesn
Barthélémyfnt nomméà l'Académiedes ins- où résidait son Narbonne,
père, ingénieur du Languedoc,
criptions, en remplacementde Durelie, mort puis a
dans la même année. Nommésuccessivement médecineà Toulouse, et fut reçu en 1753docteureu
la facultéde Montpellier.H mourut
membrede la société royale de Londreset de à
Paris, d'une fièvremaligne,le 13octobre1800.
celtesdes Antiquairesde la mêmeville,U par. Onne
parlerapointici de sestravauxsur la mé-
vinten1753 à la place do garde du cabinetdes
decine,qui n'ont aucun rapportavecl'objetde ce
antiques, vacantepar la mort de liizo. Ayant dictionnaire,mais d'un
faitu» voyageen Italie pour de* recherchesré. ouvrageposthumepublié
parles soinsde M. BarlhczdoMarmorière»,.6on
lalive»a sa place,il lit à Rome la connaissance intitulé Traité du beau; Paris, 1807,
<luduc de Cliuiseul, alon ambassadeurde frère, in-8". On y trouveun chapitretrès-curieuxinti.
France,qui conçutpour lui l'amitiéla plusrive, tulé Aouvellcsrecherchessur la déclamation
et nui,parvenuau ministère, s'occupaconstam- théâtrale des anciens Grecset
Romains.Voy.
mentdu soin de sa fortune. L'Académiefraa. te
Magas.encyclopédique,s\im année,t. V,
çaisele reçut dans son Reinen 1789; mais la p. 209.
fortunequi, jusqu'alors,lui avait été favorable, BÀATHOLDY (Saumon), d'une famille
l'accablabientôtde revers. privé de vingt-cinq Israélitede
Berlin, a dansla Gazettemu.
millelivres de rentes par la révolution,il (ut alcale de cette ville publié
(an igo5, n° 5) un article
réduitau plus étroit nécessaire,et mourutac- intitulé Veber den
cabléd'infirmitésle30avril (705,«gédesoixante Volksgesangder Sicillaner
Sur le chant populairedesSiciliens).
dlx-nenfans. Il a. publié hntretirna sur BARTHOUN (Gaspaiid), fils de Thomas
Vêlâtde la musique grecque vers te milieu Barlliolin,médecindu roi do
du quatrième siècle de l'ère Danemark,naquit
vulgaire, Paris à e n et
Copenhague, iùbi, mourutvers 1705.Il
1777,in g», Cet opuscule, <<cri.t avec élégance, fut aussidocteur en médecineet
et onlenant des notion*asswsexactes sur la natoiiiie,On a de professeurd'à-
lui beaucoupd'ouvragesau
musiquegrecquea l'époqueque l'auteura clioi- nombredesquelsse trouve un traité De. Tibïu
mocii. i/Mv. mat siisicifcjis. t. i. (7
*» BARTHOLIN BARTLETT
veterum, etearmmu, Uhri<m; nomo,t677, sywplwaie, dea
Umbales,de la eitltwe, du
fn-8%fig. Ce livre, que l'auteur composaa l'Age psaltérlon, de
de vingt-deuxant,e*t remplid'érudition,maison* et des la lyre, des cymbales, du sistn*
cloches. Hawkins^ ccnsulté cet
tièrementdépourvude critique, et à pouurèsinu> pour son histoire ouvrage
de la musique, et a cité de
tiie pour l'IiUtotrede l'art. 11yen a une monde
long» passage* de l'anciennetraduction anglaise
édition. Amsterdam, Wetstein, lO78,in-tî}Giœ- ( 1.1), p. Mat Mit).
viua l'a aussiinséré dans le tome6de son The-
BAUTHOLOM/EUS ( itM-Cutàm» ),
sanr.an(ia.rotnan., p. 1157. littérateur qui vivait vers 1»On dir
dix-seplième
BARTHOLIN(Je*».F»Éiié«i«), professeur siècle a publié une dissertationqui a
de mathématique*et assesseurdu consistoire,à Surfais de sono pourtitre
judkans. léna, ieyo, in-v.
Copenhague, naquit dans cette ville le 27 no- D'après une note que je trouve dans les
vembre 1665. Apresavoir Uni ge* études, il de Perae, II papiers
parait qu'il l'agit dans cet uttvragfe
voyageaen Hollande,en Angleterre, eu France d'une expérience renouveléede nos
et en Italie.De retour daossa.patrfe, il jours pour
pdt post- rendre sensibles aux sourds le» vibrations des
session des placesdont il est parléci-dessus,et sons
par le moyen d'an conducteur métallique
se livra à de»travaux littéraires.H mourutte 30
appuyé sur la poitrlno.
mai 1708. Parmi Us ouvragesde sa composition
BARTHOLOMEI ( Ucomte), delà famille
qui ont été imprimésaprès sa mort, on remar- des comtesGallici,
compositeuritalien vfent ver*
que Dis$ertatiodeSaulepermuslcamcwato. le milieudu seizième siècle.Onà de lui une col-
Copenhague, 1745. lection de motets qui a pour titre MolUta
BARTHOL1M ( Owokoo),ou plutôtAir- quinquevocibussuavittimitsùnantia*
Venetia,
vouelia,
tolini, compositeur né a Sienne, vers la 8n du app. Ant. 6ardane, 1647, in-4« oN.
seiiième siècle, est indiqué,par le cataloguede
BARTHOLOMEl ( Ance-Micbel).Vouez
PastoriT (Munich, 1663), comme auteur des BAKTOLOMI.
ouvrages suivants i» Messe concertait a 6* BA.9TL (FaAncois-Comus),docteur en phi-
roui. – 20lUotettia 1, a, *-8voei,eonbastocon.
losophie, et professeur de mathématiquestrans-
tinua.– y Canzanette tdarttaUaromma, a cendatttesau
Lycée normald'Oimiils,naquit le 14
3 imMotttimprimésa Venise,Ontrouvequelque» juin 1750à Wcyperth en Bohême.Après avoir
motets deBarthollni dansles collection* publiées enseignéà Vienne, à Pragueet à Bruno il seaxa
AÀnvere.chezPhalèse.
définitivement à Olmutt en 1800. Il y mourut
BARTHOLOMJEUS DE GLANT- le 28 octobre 1813.Anleurde
plusieurs ouvrages
VILLË, descendaitdè la familledes comtesde estimés concernant les
Suflolk, et fut moine franciscain,il écrivit, mathématique*pures et
vers W66,un traité De proprMalVius renim appliquées, IIcultivait aussila musique avecsuc-
cès et passait ponr un virtuosesur l'harmonica.
qui fat traduit en françaispar un moinenommé Il
publia d'abord une noticesur cet instrument,
Jean Cornichon duo l'année 1372,et en anglais
sous ce titre Ifachrichtvon der Marmonica,
par Jean Trevisa, vicairede la paroissedt Ber.
Prague, 1796, brochurein-S". Plus tard il s'oc-
keley, en 1398.Hawkinss'est trompélorsqu'ila cupa du
«lit (BUtoryof Ihe seUnceand practke of perfectionnementde cet instrument, et
y ajouta un clavier avecun système de leviersà
JCtofe, t. H, p. m) qu'il paratt que l'original frottement
a été publiéà Harlem en 148».Lelivre qui faisaientl'officedes doigts. Barila
imprimé donné la description de au Invention dans un
dans cette ville, en I486, par JacquesBeUaert, écrit
intitulé Abhandlung von der Tasien-
est une traduction hollandaisa.La plus ancienne
Harmonika (Dissertationsur l'Harmonicaà cla-
éditioncommedo teste latinde Barthokraé,avec
une date certaine, est celle qui a été imprimée vier). Brftnn, Leop. Haller, 1798, gr. i».4»de
75 pagesavec 5 planches.
en 1480 (in-foL gothique), par NicolasPMorb
de Bensheyra(onplutôtBensliefm,villedu duché BARTLEMAN (J*u<), chanteur célèbre en
de Hesse-Darmstadt) et Marc Befnbardt, de Angleterre, était doué d'une très-bellevoix île
basse. Il fut élèvedu D. Cookeet enfant de cheeur
Strasbourg sans nom de ville(t). Dansce livre à
de la propriété des diosts, Bsrtbolométraite l'abbaye de Westminster.Ce fut aux anciens
concertsd'Hannover-squarequil fit «aréputation.
d'une manièreasseï étendue de la trompette,de
la Oûte, du chalumeau, de la sambuque,de la Postérieurement, il devintcopropriétaire et l'un
des directeurs de cet établissement.JI est mort
en 1830.
(i) Oapeutconsulterleitanuttdu iMmire.deM.Bru-
net pourtes diverse» MlHon» dutesteOHgtn.1et de» BARTLETT (Jean), musicien anglais qui
tndociioiutunnelde la trtWémc rt loi, vivait an commencementdu dix-septièmesiècle,
édition,pagrtiw
et tomes da topplcmcnt dumemeonvrjge, p.«s MM). a publié un recueilde sa compositionintitulé A
BARTLETT – BARTOLUS 850
BARTOLI.\I (liARTnoMiHl!), run des plu*
liaokot ayretwUh a triplicilie oj mt/ric*»,
wlien oftlteflrst part isjor the Meor orpha* grands chanteurs du commencement da dix iiui-
rut
rien, and th» viole da gamba and 4 parti to tlèroe siècle, naquit a Faenza, vers 168&.11
la
iing. The secondta for treble» ta iing ta the élèvt! de Pltitoccliiet de Bemaccbi.L'époque
Me and viole. The third part it/or the lute |i|ii8 hrillante de «a vie fui depuis 1720 jus-
undvoyce,and the violeda gamba(Livre d'airs qu'à 1730.Il était alorsau servicede l'électeur«le
avectontriple Arrangementde musique,envoie Bavière.
la première partie pour le luth mi orpliarion BA.RTOLINI (Vwcm), habilesopraniste,
la bassede viole,et quatre parte de client; brilla au théâtre de Canielen 1792.
la seconde, pour des voix de dessus, le luth BARTOLOCCI (Joua), religieuxdel'ordre
et la violet la troisième, pour le luth, les de Saint-Bernard et professeurde langue hé-
voix et la basse de viole); Londres, 1600, In- braïque au collègedelàSapieniaà Borne,naquit,
foi. en 1613, &Célonodansl'Àbrane. Aprèsavoirété
BARTO'LI (JKAN-BAtnrinrE), composilearita- attaché h la bibliothèquedu Vatican en qualité
liendu seizièmesiècle. La cataloguede la Biblio. d'orientaliste, il devint abbé de son ordre et
thèquemusicaledo roi de Portugal indiquesous mourutd'apoplexie, le l<r novembre1687.Dans
ce nom Madrtgali a cinqve voei, lib. t mal» sa BibHoMque Kabbinique, Rome, 1875, 4
tant date ai nomde lieu. vol. in-folio, on trouve 1» De PsalmoruM
BARTOLI (Dakim.), savant jésuite, né à libre, l'salmis etmusicis instrumente,fart- »,
Ferra» en «608,mort à Romele 13 janviertoss, p. 184. – 2° De Hebrxmimmnsica,brwisdis-
a puùliiiun livre trts-curieux intitulé Dei sertat., part. iv, p. 4«7. Ces deux dissertations
tuono de' tremori artnonici e doit udito, ont été initéréesdansle Thesaur. anliqultat. sa
trattati m Rome, 1679, ro-4'. La secondeédi- crarum d'Ugolini, t. XXXII,p. 457«t;»iv. On
tioneutde Bologne t «80 in-4», et la troisième trouve aussi dans lemême volume,p. 070 Kx-
de nom, 1681,ln-4°. »y examine les effet» cerpta ex bMlotheea RabbinicaJtitiè Barlho.·
«lusondans l'air et dan*l'eau. Le chapitre 7 dit locci de voce Se/a. Il y a peu d'utilitéà tirer de
secondtraité, qui traitedes salle*parlante! «4 tout cela.
fortIntéressant;il y décrit les «alleude Manloue BARTOLOMEt (Aktoike), dit Maurice,
et de Caprarola, qui excitent l'étonnementde premier violonet directeurde l'orchestrede la
tonte*les personnesqui visitent ces lieux. La villeet dis théâtre de Parme, naquiten cette ville
dissertationde Bsrtoli, dont on trouveun long en 1760,II commençases étudestrts-jeune, à
détaildansla Littérature musicalede Porkel et dans l'école do Pugnani, et les termina
Turin,
dansla Bibliographiede la musiquede Ucbten- h Parme, sous la directionde Morigl. Les Ita-
tint, est insérée dans le troisièmevolumedes lima lui accordent beaucoupdétalent. On con-
œuvresde cet auteur. naît de lui des solos pour son instrument, qui
BARTOLI (Le P. Ebasmo),né à Gaéte,dans sont restésen manuscrit.Il vivait encomeo 1816.
le royaumede Napte»,en 1606, étaitconnudans BARTOLOMI ( Akce-Michm. ), tliéorbiste
cettevillesousle nom du P. Raimo nom qui, italien, sa fixaiParis vers le milieudu dix-sep-
danslaterrede Labour,est la traductionvulgaire tième siècle,ainsi qu'on levoit par l'avertissement
lïErasmo. Bartoli était prêtre séculier depuis d'un ouvragequ'il a publiésous cetitre Table
le
plaide trente ans, lorsqu'il entra dansta congre» pour apprendre à toucher parfaitement
Rationde l'Oratoire, àNaptea,oùil passale reste théorbe. Paris, Ballard,1689, in-^obl. Karlo-
de sa vie dans les exercices de piétéet dans la lomi fut attaché au servicedu princede Condé
cultureda bromique.Il mourut de la peste,le 14 vera 1600.
Jullletl6«8,à l'âgede cinquanteans. Le»produc- BARTOLOSIEO(BAPTtsw), voyez Bvnm
tion»raustealesdecet ecclésiastique,qui se con- DeViblhm.
serventcltet les FilippM (oratoriens),&Naples, BARTOLOMIO {Buuuawo),compositeur,
sontcelles-cis 1° Plnsienramotetsà 4 voix. né à Fabriano, dans l'État de l'Église, fut «»ir-
V D'autre»motel»à 4 chœurs. 3»Despsaumes mmméil Pesarino, traisemWablenicnt à cause
è<vois. –V Descantatesspirituelles. 6"une d'un séjourprolongédansla villedePesnro. Ilfut
messeà 10voix. 0«Oeuxmesses pastoralespour éditeur de deux recueilsde madrigauxde divers
la fêtede Noël.– 7* Le*répons de la semaine auteurs, parmi lesquelson en trouve plusieurs
sainte. 8* Deux messeset deux vêpres com- de sa composition.Cm recueilsontpour titres
di
plètespour desfêtes solennelles.–9° Plusieurs il primo et il secondalltoro de' madrigal!
motetsà 8 voixen deux chœurs. 10»Desré- diverslautori; VenettatAmadori,iW, in««".
BAKTOLUS (Aim*HA«),magister a Allen-
ponspour tes principalesttles de l'année.
il.
2«0 BARTOLUS – BAllYPHONUS
buurg, né à Itentenen Mittiie, «st auteur *'nn liant, ed amnia qux ad theoiiam
périment
•mvrageIntitulé itustca mathematica dat Ut elc.; Halberrtadt,1015, in-»» de go
das Fundamenl der AllerlMstein Kunst der deuxième éditionda ce livre a puges. |j,
paru a r.ei|»lcli,
Musica (La musique mathématiquequi est le On 1630, avec des augmentations,
Lipenim (tu-
fondement du tout-aimableart de la musique). bliolh. philos.,
p. 976)indique une édlllouqui
Altanbourg, i60»i in-4» obi. de 174 p. Le titre aurait été publiée à CopenliaRiic,
en tfll5jji>
indiqué par Forkel et par Uchteullial «ce pense que cette édition<*t ftnpiwsite.Lesplàia.
chreibung der instruments Magadis oder Mo- île» de musiquede ilary ptionuasont sept di-
nochords ( Description du Magadisou Mono- vUions.dont chacune
renfermeseptquestionssur
thorde) n'est que celuid'un second frontispice sept ojijets, tels que sept dissonances, sept c«n-
ajouté à l'ouvrage avecta datede 1014. sonnances,etc. On comprend que Wanombre»
BAKTSCH (F»m(çoi».XvnbO,claveciniste sont arbitraire» «t quel'auteur tes afRabli» pour
à l'orchestre du théâtre national, à Vienne,vers Jvistinerle titre qu'il avait choisi.
q&peut voir
(797, a mis en musiqueles opéras dont voici dansle Lexiquete yMËgiy1' lumueralure
les titres1: 1° Victor und BeloUe (Victor et musicale de Forkel, elO0a BMiagtapftie de
Hélofte).– VDat HexengeHcM (Le jugement la musique, par Uclitentlial,le sommairede tout
du Sorcier). l'ouvrage. – 40 hagoge wiwsica Magdeboiiiv,
BAKUCB (N.),pianisteétablia Vienne,s'est 1809. Forkel, copié par Licktenthal présurno
fait connaître par tes productionsdont les titres que ce livre, cité par Lipenius,est le même que,
suiventt° Variations et polonaise (en ré) sur celui qui est indiqué par Dramlina dans sa Bi-
un thème original. Vienne, DiabelH a» Valses bliothèque elasslque (p. 1609) sous ce titre
brillantes pour le piano, œuvre 2*; Vienne, Ars canendi, apkoritmis stiednetis destripta
Cappi.– s» introduction et variations sur la et netis philosophais, mnthtmatick, physids
pohmaUe/avorUe cfOgim/U,(HavreS* Vienne, et historicis Wuslrata, Leiptick, 1630,in-4»
MechcttU– 4° Vaviatioussurunait favorido la en sorte que celui-cin'en serait que la deuxième
famille Suisse, op. 4; Vienne, Diabelli. &• édition. Baryphonus avait composé beaucoup
Rondo Sclienando, op. 6} Vienne,Mecheltl.– d'autres ouvrageadont la publication aurait pu
«• Variationset Polonaise,en ré être utile a causedu choix de lettre sujets, mais
Vienne, Dla-
beUI. 7» Bewret du soir, «toute fantaisies qui malheureusementparaissentavoir«éperdu».
mignonnes, op. 8; Milan,Bicordl. Prtetoriiis en a donné le catalogue M qu'il est
BARUZZI (M.), professeur de musique à j ici, danssonSpUagma mmicum{t. M, p. wi)t
Milan,a publié quelques compositionsponr di- i" JExerdtallones harmonica quibus omnla
vers Instruments,parmilesquelleson tam ad tkeoriam quam ad praxin musicam
remarque
l» Variations pour la flûtes«r Deh necessatiaperaphorismos. theoremata et pro-
Icari.venite, blemafa
avec deux violons, alto et basse, Milan, Bl- nervose et diluclde expedUintur t?"
oordi.– yjHvertimento péril piano-forte ad Diatribe de mvstea Artmia, ex tabulis Jonn.
iuodt grand vals: lbid. 3oPa»taaia con va- Mari» Artusii collecta, latine reddlla, exem-
riatkml sopra la cavatina del Croetalo. Op. plis illuslrata et publia juris, in usum et
8 ibid.– 4« La Tyrolienne de Guillaume
Tell, graliamGermankorum itallcam Unguam non
variée; ibid. 50 introduction et variations callentium fada. Cette traduction latine du
sur le chœur O FigU d'Snt, de La Donna del traité du contrepoint en tableaux de Jean Artti«i
Lago,op. 17; ibid. est le moins regrettablede tous les travaux de
BARYPHONUS (Haetat),dont le nom al- Baryphonus, parceque nous avons l'original.
lemand «tait Grobstimm (1), naquit à Werni- 3» Ditserlatiodemodismuxicls e veterum H
gorod, ,ers 1584, etfut musiciendeville à Qued- recentiorum lam. Gnecorum qtutm Lattnontm
llnbourg s onn'a |>ointd'auuvs renseignements elltaterum monumentis excerpta, etinlucrm
mr ce,savant, qui a publié plusieurs ouvrages édita in grattam philologomm es musfces
relatifsà la musique. Cesouvrageasont 1»Pie- amantium. Cet ouvrage aurait pu être d'ui
fades musical qu,x.in c~tas secdtoneadtstrt- grandIntérêt s'il etU«Héexécuté suivant le plan
butas pneeipuas quxsllones f»usicas dlscu- indiqué au titre. VIsagoge mmlco-theoiica,
exfundamento mathematlcocoram ratione et
• Ctolattmm. sensu judicium proporllone et monochordo
enallemand,
alunitegrotteteote.SoWaot exereenlibus
wstdtetyddanteiqueitlewn temp». nennn-
Baryptaonns produclo in groiiam Pétri Con-
qonpa»detraduiresonnomen grcot ftapOrwvo; de radl fUau.ot5<n>u. Peut-être cet ouvrage o>l-il
PapO;,Rfate,et decpwvri,
voix,une unetcrmlnaaon la. celui qui a été publiéà Magdebourgon 160».-
Une. WLogisllca musi(u,in quausus proportionna
BARÏPHONUS BASEVI Mt
Paument, en latin llalduinut, et qu'on voulait sili'iir, écrivain sur la tnmiqne, né en 1763,
«vllcrla confusiondansles relevé»tit»droit» de inwth Uilpsittkle :i0novembre1»13,fut nommé
présenceau chœur. Je viens de dire <|vieNoël eliefd'orchestre du théâtre de Hambourg, en
Baulduinne s'éloigna pas d'Anvers;cependant t77ft. Ne trouvant pas an milieu de l'exercice
Hest possiblequ'ilaitf«it unvoyageenItalie car de se« fonctionsle temps nécessaire pour se
en 1510Petrticci deFossombreneimprimadeux livrer il ses travaux il donna sa démissionen
detes motetsdansun de ses recueils. Unvolume mu et se retira à leipsick, où sa vie tout en-
desarchives de la chapellepontificaleà Rome, tière fut consacréeà part qu'il aimaitavec pas-
cotén« M, et noté partieen 1565et partie en eioa. Le premierœuvrede sa compositionqui
1&S8 contientsix messespar Noël Baudouin, a été publiéconsisteen sixsonatespour le piano
Robledoet Rosso, On voit que ces messesont (Gotha, t730). Parmi ses autres ouvrages on
étérecueillieslongtempsaprès la mort de Baol- remarque •. t° Six duos pour deux violons,
duio. Les deux motets de Balduin insérés Spire, mi. –l" Alràtroisnotes deJ.-J. Rous-
parOctavePetruccldans le quatrièmelivre des seau, aveevingt-quatre variations powclave-
Meteltidela Ccrona,«ont: 0 pulcherrtma nut- cin, violonobligéet violoncelle,Berlinet taip-
Utnm, à quatre voit, et Sxaltabo le mus sick, 1792. –3" Choixd'airs et de chansons,
met»,égalementà quatrevoix. Cederniermotet Leipsick,1793.–VRussisehes Volkslied mit
a été reproduitdans un recueilintitulé Psal- j 50 Veranderungenfâr Clavier (Air ru«<envec
mono» selectorum a prxstanlissimis hulus cinquantevariations) Gotha,1793.– 5»l.tjrmhe
neslri temporisin arte muslca arUfidbus in GtdicMesumslngen beym /Clavier;f.cipsick,
harmoniasquatuor, quinque et sensvocumre- 1793.– 6° Theresiens Klagenûber den Tod
daetorum tomi quatuor ,• Korlbergee ex o/fi- ihrer unglûckllchenMutterMarie-Antoinettes
einaJoannls Montantet Vlrid Neuberi, 1553- eine Kantate atn forte-piano au singen, mit
1584,in-i° obi. Lerecueilde Salbllngerintitulé einer Kupjer Von Sommier (Complaiatede
SeltcttsHmmnec nonfamiliarissimm cantio- TbérèsesnrUmortde samèreinfortunée,Marie-
nésultra eenttm, publiéà Augsbourgen 1540, Antoinette, cantate avec accompagnementde
contientplusieurs piècesde ce musicien.Tylman piano), Leipsick,1794; 7» Alphonse und
Simatoa misaussi un morceaude NoëlBaulduin Zalde, etc. (AlphonseetZaïde, dooavecaccompa-
danssonSixièmelivre contenant XXXI ehan- gaementdepianokqttatremains);rxsipsick.1794.
sonsnouveltesà cinqet six parties, etc.;Anvers, –f," USongedeLaJayttte.Paris,lmbault,1795.
16*6,in-4°obl. Dus lesSelectissim» sympho- – 9*Maria- Theresiabeyihrem Âbschiedevon
ni» composite ab excellentibtu muslcls ante Frankreicn (Marie-Thérèse quittant la France.
hac nonedltm. (Norimbergœ,inolflcinaJoannls rondeau polir piano), Leipsick,1796. 10°
Montantet Ulrid Neuberi 1546 in-4° ob.), on Dueltinottftrni, eon ace. di piano Leipsick
trouve, sousle nom de Katalis Baudowjn, le 1798. 11°Gesânyem Klavicr, premier et
motet,Quant pulchra es à quatre voix, coté deuxièmerecueil,Gotha,1798. 12° Trois ron-
n° 11. Satalis est Ici la traduction latine de deaux pour le piano; 1798. – 13»Air Italiens
NoiL Enfinle recueil qui a pour titre Musis Ombre amené, avecaccompagnement de piano,
dicalum, LibroItamado Silva de Sirenas rc- violonobligéetvioloncelle. 14»Variationssur
«teillipar Enriquexde Ualderavano et imprimé un allegrettopour deux violonsjMpsick, 179P.
parFrançois-Fernandeiide Cordoue, en iî.47, 15° Étudespourla guitare,consistantenseize
renfermedes airs à plusieursparties du même préludesdansles tons majeurset mineurs,vingt-
compositeur. quatrepiècesprogressives,six variations deux
BABMANN(jBAiMïowsraOT),pasteur de romance»,deux airs,Leipsick.Baumbaoba écrit
l'églisede la nouvelleville, à Schneeberg,vers ietarttctesdemusiquedoDlcUonnairedes Beaux-
1760,a écrit un petit ouvrage intitulé Sche- Artsquia para à Leipsicken t794sous ce titre
dUumahistorico-theoloj/icumdehymnis hym- Kun gefosstes Handmôrterbuch ûber die
nopaAsveteris et rétentions eccleslx verx schônenKùnste. La nrasiqw de cet auteur se
alque Christian» religioni promovendx oc faitremarquer par un caractère de profondeur
propagande inservienlibui Brème, nu, 1 et do grave pensée.Baorobachétait également
in>8«,de&4pages. habile sur 1bpiano et sur la mandoline.
BJVVMANN(A.),compositeurde chanson:t BA.UI1BERG (.). On eonnatt «ous ce
allemandes,né à Vienne,a publiéenvironvingtnom l« Six trios pour deux (lûteset basse,
de chantsa voix seule avecacconv op. t, Amsterdam,1783.– î» Six quatuorspour
cinq-QMivres
Pj>gnementde piano. deux violons,altoet basse op. t. Berlin, 1784,
DAl'MBiVCH (Ft»ÉDÉl<ic-Ai'ciSTK\ compo. BAUMEISTER (GwRar.-OnmRl awes-
37S BAUMEISTKR – BAUMSTARCK
««urà (ilogjtu,CIIIau nombre des plu*luihih» dans an rt^iineql de lanciers,avait été faitlieu.
pianiste*de la Silésie.Il naquit a Gmrlitete 27 tenanten I7o8, et enlln avait élé conseillerdt-
tctiilire 1800 et reçut le» première» leçons de tatà Breslau, en 1770.
mimiquede son père. Il étudia ensuitele piano BAUMGARTEN (Gmhiges), Can/or et
et lathéoriede la compositionsous la direction maître d'école à Landsbergsur la Warta, versle
de M. Schneider,organise a Dresde. Ayant été milieu du dix-septièmesiècle, est auteur d'un
envoyé à l'universitéde Breslau, il »'y lia d'a- traité de musique intitulé Rudimmta musices
initiéaveo Sclinabeletparticipaà «esconcerts.A Kurtejedoch grûndliehe AnUMungtur Figu-
Berlin, il fut membrede la sociéWde oltapt di- ral'Husik, ftïrnekmlickder
roi·.iJusih, /iirnehmtich der attadirendenJu·
studirenden /«-
rigée par Zelter jusqu'en 1821, où il reçut sa gond su Lo.nd'6erg an der Wartke, sut» &>
nominationd'assesseur à Glogau.M. Hoffmann tten vorgeschrieben (Introduction courte mab
(0<e Ton/tànstler ScMetien»)fait l'élogedu ta- fondamentalela musiquefigurée, etc.); Berlin,
lentde cet artiste, de son habileté dan»l'impro- 1073,fn-8», 2* édition.On ignore la date de la
visstion, et de son goût. Baumei»lera a publié première.
1»Grandrondeaupour le piano; Breslau,Foers- BAUMGARTEN (CnAam-FnÉotoc), n4
1er, – }» Deux valse»et un cotillon pour le en Allemagne, vers le milieu du dix-buitléine
piano,ibld. siècle, était bassoniste au théâtre de Covent.
BAUMGiKRTNËR(J8AM.Bi»nm),babile Oarden,à Londres, vers 1784. Sn 1786,il com-
violoncelliste,né à Aug«boiirg,do Jean Baum- posa la musique d'un opéra anglais, .intitulé
gavlncr, flûtistede la chapelledu prtoce-évAque, Jiobin Hood, qui fut reçu du publie avec de
passala plusgrandepartiede sa jeunesseà voya- grands applaudissements. On a publié en Alle-
ger. En 1774JI étaità La Baye deux ans après magne,sous le nom de Baumgarten (J.-C.-F.),
il Amsterdam.11 lut ensuiteappelé à la chapelle un recueilde chants à voixseule pour desécole*
royalede Stockholm maisle froid rigoureuxde de campagne.
ce paysrobligeabientôtà le quitter. Aprèsavoir BAUMGARTiVER (Gdillaobe), directeur
séjournéquelquetempsa Hambourget a Vienne, de musiqueà Saint-Gall,en Suisse, actuellement
il se fixa enfina Elchstadt, où il mourut de vivant (1856), s'est tait connaître par des com-
|ililhj«ie,te 18mai 1782.Baumgeertner a publié. positionspour léchant, au nombre desquellesm
Instruction de musique théorique et pratique trouvent: l°6 Liederà 4 voix, pour2 sopranoset
sur Fusage du violoncelle La Haye, 1774, 2 altos; Saint-Gall,Haber. – 2»6 idem, op. 2;
in-4°.On a ausside sa composition f Quatre tfrfd. 3»2 chansons comiquesavec piano, op.
concertospour le violoncelleavec orchestre; 8 Offenbacl),André. – 4° 6 petites chaiKonsà
•– 2*Ste solos avec trente-cinq cadencesdans voixseuleet piano, op. 10; Leipsick,Senlf.
tous les tons. Ces ouvragessont restesen ma- BAUMGABTNËR (Auguste), organisteà
nuscrit. Munichet membrede l'institut central de sténo-
BACUGARTNER (.), directeur .de graphie fondédans cette villo par Gabelsberger,
musique d'une troupe d'acteurs ambulante, a est Inventeurd'un nouveau systèmede sténogra-
composala musiquede Pmée et Andromède, phie musicaledont ila publié les premiersessai*
opéra allemand qui a été représenté en 1780. dansl'écrit périodiqueintitulé stenographischen
Onne sait rien de plus surcet auteur ni sur ses ZeUschrlft, n° 4 (juin 1852). Son système
ouvrages.On a sous ce non ua recueil de six complétaparu ensuitesousce titre Kursgefassl*
chansonsallemandes,en deuxcahiers, Mayence, AnleUungsurmusikallschen SttnoqrapMtoder
Scliotl, Tonietchene-Kunst (Brèveintroduction lasté-
BAUBI GARTEN<Gorau.r de), conseiller nographiemusicale,ouArt de noter); Mnnich,G.
provincialdu canton de Gro*s-Strehlilx, en Si- Franz, 1803,in-12 de 42 pages avec10planches.
Wsle,naquit a Berlin, tel 2 janvier1741.Il Il avait Le systèmede Banmgartnera sur ceux quiPont
été d'abord capitaine ait régiment de Tauen- précédé t'avantage d'une plus grande «implicite
sien-Infanterie, en garnisonil Breslau,d'où il pour la représentation des groupes de sonsen
passa a la placequi a été mentionnéeci-dessus. sérieset en progressions.
Baumgarten est connu par la compositionde BAUMSTARCK (A. Fa.) Sons ce nomd'un
trois opéras intitulés fZimire et Aeor,repré- écrivainInconnu qui, selon les.probabilités,vità
sentéen 1775 2° Andromède,1 776.– 3»le leipsick, on a publiéun petit écrit intitulé<
tombeaudu MupMi, 1779.Ce«ont descompo- /tutus Thibaut. Blâlter der Erinnerungjilr
sitionsdans la manière de DitterudorfT.Baron- seine Verthrer undfûr die Freunde der **»•
garlenavait faitses étudesau Gymnasede Co- «en Tonkunst (Juste Thibaut. Feuillesde sou-
logne,était ensuiteentré commesous-lieutenant1( venir pour honorer sa mémoire,et pour Ics.imis
BA.UMSTARCX BAYER 27»
de la musique pare; Uipslcd), Kngelmeon, Porto. Il fut représentéà Romepour la première
!84l,in-8°. foisen i44o. Cet ouvrageest perdu.
BAOtUIXER (Jouera),né en 1780à Man- BAWR (H00 u anrrcMR m), est née»
heim, acquit beaucoupde latent sur le violon, Stuttgart,de parentefrançais,en 1770.Son nom
de familleétait Changran. Venue fort jeune en
par lessoinsde FrançoisSchemenauer,musicien
de ta cour de Munich. En 1800 it obtint la France, elle y reçut une éducation brillante,
place de premier violonà l'orchestre de cette appritla musique,devintbonne pianiste,et prit
coar. On connaît de luiun œuvre de trois duos des leçons de compositionde Grélry. Sous sa
pour deuxviolons;Munich,Fatter. direction,elle écrivitla musiqued'un opéra qui
BAVR (CaMuss-AMtxis),professeur de n'a point été représente et celled'un mélodrame
Iwrpeet de piano, est né à Tours en 1789.Son qui fut joué à Parts avecquelquesuccès. Plu-
sieursromans,dejolie» comédies,et desrésumés
pèreet sa mère, qui tous deux donnaientdes le-
çonsde ces deux Instrument* damsa villenatale, historiques,ont fait connaîtreavantageusement
loidonnerontles premièresnotions de musique Mm de Bawr dans la littérature. An nombrede
vocale et Instrumentale.Venu ;d Paris' à l'âge ses productionsest uneBMoire de ta tftuiçue
de selte ans, M. Baur devint élève de Hader- (Parie, Audot, 1823), dont H a été fait deux
mann.En 1820il s'est rendu à Londres,oit II tirages, l'un in-12, l'autre in-18. Ce petit ou-
s'estfixécomme professeurde harpe. Ses com- vragefait partied'une collectionconnue sous le
positionsconsistenten Troissonates pour la nomd'Uncyclopédiedo dames. M-AugusteLe-
harpe, ŒuvrelM.– Trois idem, œuvre a*. – wald a donné une traductionallemande de ce
Recueild'Airtpourlemémeitulnment. –Duos livre sous le titre Geachtchteder I~u~slkjtlr
pour harpe et piano, œuvre 3*. Quatuors Freunde tmd Vehrererdieser Bunst; Nurem-
pour harpe, clavtcin, violonet basse. – JHto* berg, Haubenstriker,hv8% 1825. Connued'a-
pourharpe et flûte. l\ est aussiauteur de deux bordsousle nomde W de Saint-Simon M™*
Uvresde sonates pour levioloncelle. de Bawr a épousé en secondesnoces un gentil-
BAURIËGËL ( Jbar-ChiuVtihc)organiste homme russe, qui fut tué en 1809par la roue
a Griroma,petite villede la Saxe, a donnéun d'une lourdecharrette.
livrechoral à quatre voixpour le livre de chant BAYART ( Constant-A.-M.), musicien à
de la Saxe,avecdes conclusionsponrl'orgue,sous Œdinbergprèsd'Osnabruck a publiéun recueil
ce titre Choralbuch fur sàmmtliche sdcb' de chansonsavec accompagnementde piano,
sische Gtsangbùcber nierstimmig. mit Zwi- sous ce titre Ges&ngevon Groninger mit
4Chenspielen,Gr\t»m,1836,in-4°. Musikfur {Clavier Osnsbnick, 1799, in-fol.
BAUSCH (.),fabricantd'archetsà Dessau, BAYER ( André) organistede l'égliseca-
estle Tourte de l'Allemagne,car ses archets y thédralede Wurabourg, naquità Gesenbefmen
sontrecherches par tout les artistes. Il a reçu, 1710.Doué d'une fort bellevoixdans «on en.
dit-on des conseilsde Spohr pour la bonne fance,il futadmisa l'écolede l'hôpital de Wûra-
constructionde cet agent si important de l'art bourg, où 11fit de grandsprogrès dans la mu-
duvioloniste.En 1840une médaille d'argent a sique. A la mort de l'organistede ta cathédrale,
été décernée à M. Bausch à l'exposition de il luiauccéda.Bientôtil selit remarquer par une
Dresde. exécution brillante, une grande profondeur
BAUSTETTER (Jean-Conrad), musicien d'harmonieet un style élevéet solennel.A l'é-
allemand,fut organistede l'égliseneuveà Ams- poque du couronnementde l'empereur Fran-
terdam, dansla premièremoitiédu dix-huitième çois lw,ll lit à Francfort la connaissancede
siècle.On connaîtsous son nom – 1*Sixtrios Wagenseilqui vint levoirà Wûnsbourg,et qui,
pourviolon,hautboiset violoncelle,op. l; Ams- l'ayantentendudéployertoutesles ressourcesde
terdam, 1729.– 2°Sixsonatespour deuxflûtes, son talent sur l'orgue, fat obligé d'avouer qu'il
violoncelleet orgne, op. 2.-3" Six suitespour étaitun ries plusgrand» organisesde l'Allemagne.
le clavecin, composées de sonates, siciliennes, Cet habilehommemouruta Wûnbourg en 1749,
caprices, gfgies et menuets. 4° Six trios n'étant Agéque de trente-neufans. Malheureuse-
pour flûte. 6" Otto coneera a sei e suite mentses compositionsn'ontpoint été imprimées
stramenti,dwsfl., dut viol., alto,vlolonc.e c et sa sont perdues.
Oembalo. BAYER (Jacques), excellent organisteà
BAVERINI (François) contrapuntisteita- Kuttenlwrg,en Bohème, remplissait déjà ses
lien quivivait ventemilieuduquinzième
siècle, est fonctionsen 1783et vivait encore en 1807.Ce
te premierquimiten musiqueune espècededrame musicienquia écrit beaucoupde piècesd'orgue,
qui avait pour litre la conversione di San restéesen manuscrit,avait réuni uneuibliothè-
3S0 BAYER BAYR
que de musique fort Tlclusoù l'on (rouirait le* BAYl'OiV (A.NICET), connuen i-ispagnemous
ouvrageale*plu»rares concernantla thitorie et la dénominationde El Jlaylon fui un des nu-il-
l'hfctolredel'art. leiirscompositeursdndix-septièmesiècle. Instruit
BAYER ( Anount) conservateurdes bypo- à l'écoletalenclenne, il y puisa la manièrede
thèquesde la seigaeoriede Relchenbacli elltné traiter la musiqued'églisei trois chœurs et ac-
en tSoliéom en 1785,Destinéà l'étude du droit quit dos cet art difficileune habileté extraordi.
il ne négligeapa» celle de la musique, pour ta- naire. Plusieurs de ses grandes compositionsse
quelle il avait d'heureuse*dispositions. Ses trouventdanales archivesdes églisesde Valence
maître* dans cet art furent Jonepli Hoeslcr, etal'Escurial,
l'abbéVogler,et Cbarles-Marie de W«ber, qui se BA.YLY( Aksemi ), sous-doyen de la chapelle
trouvait» Prague dan»le mentetemps que lui. du roi d'Angleterrevers la On du dix*liuilième
il possédaitune rare habiletésur la note, qui «iècle,fut graduédocteur en musiquea l'univer-
lui procural'emplolde premièreIlote duthéâtre. sité deCapibridgeen 1783,|i a fait imprimerun
Depuis 180»jusqu'en 1805il dirigeat'orchestre livre intituléTh$ Alliance ofMusic, l'oetry
de l'opérapopulaire,tant bohémien qu'allemand, and Oralory (L'Alliancede la Musique, de la
ut écrivitplusieursouvragesqui plurent au pu- Poésieet de l'Éloquence); Londres, 17*9,ln-8",
blic Ses étudesde droit achevées,Bayerentreprit I 390pages.C'est un ouvragede peu de valeur. On
de» voyageacommeartiste en 1805, alln d'é- a .ausside Baylyun traité de l'expression dansle
chapper au «ervieemilitaire.Il parcourut une chant et dans le jeu des instruments sous ce
grandepartie dol'Allemagne, la Franceet l'Italie, titre i Practical Treatise on singing and
donnantdei concerts, et «'arrêtantci et là pour playing viith just expression and real ele~
«elivrer à l'étude du piano. Aprèsle congrèsde oance; Londres, 1771, in-8".
Vienne, il retournaà Prague, et entra étiez le BAYB (Gkorces), virtuosesur la flûte, né
comte Gallas, en qualitédesecrétaire et de pro< en 1773 de parentspauvres, è Boemiscnbrod,
faiseur de musique. Il reprit bientôt après ses dansla basse Autriche,reçut les premiers prin-
fonctions de premièreflûtedu théâtre, et fut cipesde musiquedansl'écoledechant du couvent
nommé professeurde ton instrumentau conser- de BéUlgenkreuti (Sainte-Croix ) à quatre lieues
vatoire. Dans le mêmetemps il écrivit pour les de Vienne.Jeoneencore, obtintl'emploidesecré-
acteurs Sobikaaederet Febtinantelquelques pe- taire dansuneseigneuriedupays maisil netarda
tits opérascomiques,parmilesquelson remarque pointà quitter cetteplacepourselivrer exclusive-
les Aumônesbohémiennes(BùhamUcheAma- ment &l'étudede la gâte,pourlaquelleil avaitton
sonm), le JongleurIndien(indianische Gauk- goûtiavmcible.Ses.progràsfurentrapldes. En1803
ter), la Magie naturelle( Natut alisehe Zau- II était employéeommeflotistedans un théâtre
berei), etc. Quelques-unes deces piècesse Jouent de Vienne; peu de tempeaprès, il entreprit un
encore au tliéâtre de Prague. En 1824 Bayer voyageen Suissepar l'ouest de l'Allemagne,puis
obtint la placequ'il a occupéedepuis lors dansla il serenditè Saint-Pétenbourgpar Varsovie et
conservationdes hypothèques,et réserva pour Riga.Après un séjour de quelques annéesdans
ses amis «mis son doubletalent de flûtiste et la capitalede la Russie, il se fixa&Kremmierk
de pianiste. On a grave de sa compositionun dans la Podolie, où des avantage»lui étaientof-
grand nombrede morceaux pour le violon, la ferts commeprofesseurde fiole.Le désir dere-
ilûte, le piano et la guitare.Ces compositions voirsa pntrièle ramenaià Vienne,en 1810,C'est
consistentprincipalementen variations danses alorsseulementqu'on commençaà connattrele
cafactéristic|ues,valses,etc. On a aussi de lui talentdecet artiste, et qu'on admiral'artificepar
une Instruction pour apprendrea jouer de la lequel il parvenait à produire des sono doubles
ilote, è l'usage do conservatoirede Prague, in- sur toninstrument.Les composition!) qu'il publia
titulée: TmMter/ardit fiâtes Prague, Berra depuiscette époqneont mis le sceaua sa ripo-
(sans date). talion. Telleétait l'habiletéde Bayr dans l'art de
I.
BAYER (Gwuwnm), ténor distingué dn jouer deux parties sur nae seule flûte, qui)
théâtrede Munich y brilladepuis1829jusqu'en soutenait on son dans le haut de l'instrument
chantaaveesuccèssur les théâ- pendantqu'ilexécutaitdes passagesrapidesdaas
1840.Il joua et clraataavecsaoaassur
18iO.Il
tre» de Berlin, de Vienneet WeimarA plusieurstlaé4- le bu, soit par degrés conjoints,soit par sauts,
4poque8. Cet artiste s'est -fait connaître aussi et sa sonsétalentà volontéfortsou doux, coulés
comme compositeurpar uneprièrede Marguerite, ou détachés.Cettedécouverteparut et extraordi-
d'après le Faust de Goethe,qui fut exécutée naire, que des commissairesfurent nommés&
dans un concertà Munich,eo 1833, et par des Vienne pour en vérifier la réalité. Leur rapport
Romances publiées die» schott, & Mayence. ne laissa aucun doute à cet <5gard.bl Dumcur,
BAYR BAZZINI »«
l'asf>«ctle plus simpleet le plus naturel, étaient op. 6, Sonatefacile(*n ri majeur) pourpianoa
souvent remanies par lui avant qu'il «.'arrêtâta – quatre maina.
7. Grandesonate (enmi bémol)pour piano,
leur forme définitive mais lorsqu'il était Ihe
dédiéeà BabettedeKcglevfes.
tout l'ensemblede la compositionétait saisi par – 8,
ScrtnaOo (enM majeur)pour«Mon,alto et
«a poissante intelligence.Vn des exempta les violoncelle
plus remarquables de ses longues méditations – 0. Troistrios(antoi, ri et uimineur)pour vio.
dans le travail d'enfantementd'un thèmeauquel lon,altoet violoncelle,
dédié.auCOfute de
il se proposait de donnerde grands développe- Browne.
mentsest celui «lelamélodieprincipaledu grand 10,Troissonates(en ut mineur,fa et ré) pour
finalede ta neuvièmesymphonie (avec chœur). piano,dalléesla comtessede Browne.
11fit, défit et refit plusieursfois les phrase»de tt. Grandtriopour piano,clarinetteet violon-
celle(enai bémol),dédiéla comtessede
ce chant et bien desjournéess'écoulèrent avant Thua.
qu'il t'eût arrêté définitivement.Enfin, 11«'écria – tl Troissonatespourpiano(en ri, la et mi
avec enthousiasme Je rail je Vail Cependant bémol)déliéesa Saliert.
cette mélodiequi loi causait ces transports de 1 – 13,Sonate(pathétique) pourpiano (en trfiui.
)oin est asse* vulgaire;mais il la considérait ncurl,dédiéeau princeMchnowiki.
moinsau point de vuemusicalqu'à celuiditsen- | – U. Deuxsonatespourpiano(enmi majeur,en
timent qu'il voulait exprimer. Il y avait danssa sol),dédiéesà h baronnede Braun.
15. f Concertopour piano(en «<) avecor.
préocnpatlona ce sujet plus de rêverieallemande eheatre,dédiéla princesseOdescalcbi,
que de conceptionesthétique. –
néecomtesse Keglevics(Babette).
Lesnuméros des œuvre»de Beethovenne re- – te, Grandquintette(en mi bémol)pour phno,
présentent pas toujoursl'ordre dans lequel ils hautbois,clarinette,cor et basson.
ont. été composés il est plusieurs de «es ou- i – IT.sonate(enA4pourpianoet cor.
vrages qu'il gardéslongtemps portefeuille, – M. Sixquatuors(enya, ml, ré, ut mineur, la
a en
tandis que d'autres écrits à des époques posté- et t( bémol)pourdeuxviolon», altoet vio-
rieurexétaient publiés.souventaussi il a négligé loncelle,dédiésau princede Lobkowiu.
d'indiquersur ses manuscritsles numéros d'or- – l& *>»concerto(en»i bémol)pourpiano et
dre sous lesquelsil voulaltqu'ilshissent publiéss orchestre,dédiéà M.de Mkelsberg.
20. septnor (en mi bémol)pour violon,alto,
dans ce ea», les éditeurs se chargeaient de ce
cor, clarinettesbasson,violoncelleet
soinet tombaientdansdeserreurs considérables; • contrebasse,
car it arriva plusieursfois qu'on plaça le même – ai. ln grandesymphonie (en«0 pourl'orches-
chiffre sur deux œuvres différents ou qu'on tre.
laissades lacunes dans leur série. D'ailleurs, – 22.Grandesonatepour piano (en « bémol),
Beethovm écrivit plusieurs de ses ouvrages dédiéeau comtedeBrowne.
pour des amateurs qui désiraient en avoir le 23. Sonate(en la mineur)pourpianoet vio-
manuscritde sa main, et les copiesqu'il en tai- lon,dédiéeau comtedePries.
sait fairene portaientpas d'indication pourles 24, sonate (enfa) pourpianoet violon.
– violonet alto.
classer après plusieurs annéeslui-même ne se – 25. Sérénade(en ré] pourdate,
26. Grandesonatepourpiano (en la bémol),
souvenaitplus de l'ordre dans lequel il lesavait dédiéeauprinceLicbnowski.
produits.On a rectifiépar la suite une partiedes – 27. Deuxsonates(qmuifantasia)paut piano
erreurs qui avaient été' commises originairement, (en«nibémolet u<dièsemineur)dédiées
et le cataloguedes compositionsde co grandar- kla princesseUohtenstcln.
tiste à été arrêté définitivement dans l'ordre – 28.Grandesonate(Pastorale)pourpiano (en
suivant ri), dédiée» M.deSonneufels.
s – 29. Quintette(en ut) pour douxviolon»,deux
0C0VHE9 wmÉIOTÉS
altoset violoncelle,dédiéau comtede
Op. t. Troistrios pourpiano, violonet violoncelle* Pries,
(en mi bémol,en sot.en ut mineur),dé-
diés à la princesseUcbnowiU. Sous le mêmenuméro, Artarlade Viennea
– Troissonatespourpiano(enfa mineur,en publié un trio pour violon, alto et violoncelle,
la, en ut), dédiéesa Haydn. mais ce n'est qu'un arrangement,du quintette.
S. Grandtrio (enmi bémol)pour violon, a lto
et violoncelle. op. 30. Trolssonates(eu fa, vlmineuret toi) pour
– • Quintette(en mi bémol)pour deuxviolons, pianoet violon,dédiéesà l'empereur
deuxaltoset violoncelle. Alexandre.
– 8. Deuxgrandessonates(enfa et soimineur) – SI, Troissonate»pourpiano(en$ol,ré mineur
pourpianoet violoncelledédiéesau roi et mi bémol),dédiée&'la comtessede
de Prune, Frédéric-Guillaume Il. Browne.
BEETHOVEN 8(6
Op. 52. Six cantiques do Oellert pour vois seule et Op. 62. Ouverture de la tragédie de Corbhm (en tit
piano). mineur), à grand orchestre.
15. Bagatelles (7 piècespour piano1. 63. Grande sonate (en mi bémol), pour piano,
34. SU variations sur un thème original pour violonet violoncelle, arrangée par Beetho-
piano (en/a;, dédiéesa la princesse odes- ven d'après lo quintette enivre 4.
cUalcIii. – 64. Grande ionale (en »nj liéinol),
pour piano et
33. Quinze variation» arec une fugue (en mi violoncelle,arrangée par Beethoven d'après
bémol) pour piano, dédiées au comte le trio œuvre s,
Liclmowski. – 65. Seine et air (Jh/ ptrfdo), pour soprano
86. 2">»symphonie (en ri) pour l'orchestre. et orchestre, arrangée pour piano.
ST. S"» concerto (en ut mineur) pour piano et – 66. Dôme variationa (en/«), pour piano et vio-
orchestre, dédié au prince Louis-Ferdinand loncelle.
de Prune. – 67. Cinquième symphonie (en «< mineur) pour
38. Grand trio (en m» bémol) pour piano, cla- l'orchestre.
rinetteet violoncelle,arrangé par Beclno. – 68. Sixième symphonie {Pastorale, en /a) pour
ven d'après «on septuor ouvre 20. l'orchestre.
– 39. Deux prélude» passant dansle» 12 ton»ma- – 69. Grande sonate (en la) pour piano et violon.
jeurs et mineur», pour piano oo orgue. celle.
– 40. Bomance (en sol) pour violon et orcoeitre. – 70. Deux trios (en ré et en mi bémol) pour
– 4». Sérénade(en t<0 pour planoet flûte, arrangée piano, violon et violoncelle.
par Beethoven d'apte la Sérénade oeu- – 7). Sextuur (en mi bémol) pourdeuxclarinettes,
vre 23. deux con et deux basson..
– 48, Woctarne (en ri) pour piano et alto. arrangé 72. lèûnort IFidclio), opéra en deux actes.
par Beethoven d'aprt*ta Sérénade œuvre 8. – 73. Cinquième concerto (en mi bémol) pour pia-
– 4S. Ln Mations de Pnmithie, ballet. no et violon, dédié i l'archiduc Rodol-
– 44. Quatorte variations (en mi bémol), pour phe.
piano, violon et violoncelle. – 74. Quatuor (en mi bémol) pour deux violons,
– 48. Trois grandes marchespour piano quatre attoetbaise,tlédiéauurraeede Loblumitx
• mains ;*n ut, mi bémolet ri). Of«j.
– 46. AâilaUe (poème de Uatlbisoa) à voix «mie – 70. Six chants de Gœtbe à voix seule avec ac-
et piano. compaftBcment de piano, dédié»à la prin-
– 47. Sonate (en la) pour piano et violon (snitta cessede Kinski.
in una $tilo motto concertante, quasi – 76. Variation» (en ré majeur) pour piano.
eomt tfttn concerto). dédiée à Kreutzer. – 77. Fantaisie (enîo< mineur) pour piano, dédiée
– 48. Scène et air, ah! ptrjldo, pour soprano et au comte de Brunswick.
orchestre. – 7t. Sniule (en fa dièse majeur) pour piano, dé-
– 49. Deux sonates facile»pour piano (en sol mi- diée la comtesse de Brunawlck.
neur «trO. 79. Petite sonate (en sot) pour piano.
80. Romance (en/a) pour violon et orchestre. – (0. Fantaisie (en ut mineur) pour piano, chœur
– 6t. Deux rondos pour piano (en trt et en œl) et orchestre, dédiée au roi de Bavière
– 53. Huit clianti ou tieder à voix seule avec ac. Uaiimiilfn-Josepb.
compagnement de piano. – 8t. Sonate caractéristique (en ai bémol), tes
– 83. Grande sonate pour piano (en «0, dédite an Adieux, l'absence et le retour, pour piano
comte do Waldatcin. dédiée a l'archiduc Rodolphe.
– 84. Sonate pour le piano (en fa), 81 bit. sextuor (en mi bémol) pour deux violons,
– 88. Troisième symphonie (en mi bdmol)pour or- alto, violoncelle et deux cor»obligés.
chestre (Sln/onia mica eompwta per fes- – 82. Quatrearieltes et un duo (en italien et en
ttggian « sovvtnlre d'un grand'uomo), allcinand),areo accompagnement de piano,
dédiée au prince de lobkowilz. – 83. Trois cliam*de uœthc il voix teuie, avec ac-
– 80. Coucerto (en ut) pour piano, violon «t vio- compagnement de piano, dédiés à la prin-
loncelle, avec orchestre. cesse de Kinski.
– 8?. Grande sonate- pour piano – 84. Ouverture et entr'octes pour VEgmonl do
{apnassiomta,
en/a mineur), dédiée an comte de Brans- Galbe, n grand orchestre,
wick. – 83. La Christ au mont des Oliviers, oratorio
– 58. Quatrième concerto (en sol) pour piano et pour voix seule, chœur et orchestre.
orchestre, dédiét l'archidoc Oodolphe. < – 86. Messe à quatre voix et orchestre, dédiée an
– m. Trola grands quatuor»
(en /a, mi mineur et prince do Kinski.
«0 pour deux violons, alto et violoncelle, – 87. Trio (en ut) pour deux hautboiset cor an-
dédié» au comte {Unoumowiky. glais, publie aussi comme (Etivrc33,
– 60. Quatrième symphonie pour l'orchestre (en – 88. lias Gluck der Freundscha/t (Lo bonlit'ur
\i bémol). de l'amitié), ebant.
SI. Cjiracetto (en W) pour violon et orchestre,j – 89. Polonaise (en «0 pour piano, dédiée a l'iin-
UéiiWa son amideBreoning. 1 pératrlcc de Russie Elisabeth- Alcïiowna.
316 BEETHOVEN
Op. 90. Sonate (en mi bémol)(Mac piano, dédiée au prano,ténoret basseavec accompagne.
comte Lictinovrsky. mentd'orcheitre.
– 91. la fictoir* <t<Wellington, ou la àalailli Op. (17. Ouvertureduprolognele RoiEtienne(en
de f'ietoria ponrorchestre. dédiéeau prince mi bémol),composée pour l'ouverturedu
régont d'Angleterre (George 111,) théâtrede J'ath, à grand orchestre.
– 93. Septièmesymphonie (en la) pourl'orchestre. – 118.ChanteWgiau.ua a quatrevoixavec accotn-
– SI. Huiticinc symphonie(en fa) pour l'orcbntre. de
pagnemcni deux violons,alto et vk>-
– M, An dis HoJJnung (A l'Espérance), tirés do loncclleou plana
V(/rallia doTiodgc, pour voix seule avec 119.Doutebagatelles nouvellesponrpiano.
piano, dédiée a la princesse de KlniU. – 120,ss variation!<nrune valsede Ùiabelll(en
– 93, Quatuor (cn/a mineur) pour deux violons, ut) pourpiano.
alto et violoncelle(n« 11). 121. Adagio,variations et rondo(en ml) pour
96. Sonate (en sol, pour piano et violon, dédiée piano.
à l'archiduc Rodolphe. 121hit. Opfirlki(cantique) de Matthtson à voix
– 97. Grand trio (en « bémol) pour piano, violon seule,avecchœuret orchestre.
et violoncelle, dédié au méme prince.. – 123.Bunitslied (chantde rédératlon)de Goethe,
-98,-4» die ferne GHieble (A l'Amie absente), pourdeuxvoixsolo. chœurà trois voix,
pour voix seule et piano. avecaccompagnement de deuxclarinette»,
99. i>(TMann vom ffori (L'Hommedeparole), deuxcon«t deuxbassons.
– 135. 2a» messesolennelle(en mO.pourquatre
poème de Klelnschmldt, pour voix seule
avec-piano. voixsolos,chœuret orchestre.
«00. Uerkentttiu (enatesu prit de Baden), bal- – 124. OuverturedeKte (en «4 pour l'orchestre,
lade à voix seuleou deux voix avec accom- dédiéeau princeNicolasde GallUin.
pagnement de piano. – 129. Neuvième symphonie, avecchœur (ennfmi-
– toi. Sonate (en la majeur) pour piano. nem),turl'odedeSchiller,Andit Prtundt,
– 103. Deux sonates (en ut, en ré) ponr piano et dédiéeau roi de Prusse Frédérlc-Gull-
violoncelle dédiées à la comtesse Marie laumeIII.
d'Srucedy. – 126.Sixbagatelles pourpiano.
103. Grand octuor (en mi bémol) pour deux cla- 427.Quatuor(enmi bémol)pour deux violons,
rinettes, deux hautbois, deux cors et deux altoet violoncelle,dédiéau princeNicolas
basons, arrangé par Beethoven d'aprèt le GaUliin(n* 12).
quintette oeuvre 4. 128.Der Km (LeBaiser), ariette à voix seule
– 104.' Quintette (en ut mineur) pour deux vio- avecpiano.
lons, deux altos et violoncelle, arrangé 129.Rondoa caprieio(en sol ) pour piano,
par Beethoven, d'après le troisième trio cenvreposthume.
de l'œuvre )• 130.Quatuor(enri bémol),pour deux violons,
405. Six thèmes.vaiiéa pour le piano, avec vio- altoet violoncelle,dédiéeau prince Nico-
lon ou Ilote à volonté, en deux suites. las Galitxm(n*15).
106. Grande sonate (en « bémol) pour piano, dé- – 131.Quatuor(en ut dièsemineur),idem,dédié
diée à l'archiduc Rodolphe. au baronde Stulterheim(n° 14).
107. Mx thèmes variés pour piano avec violon 132.Quataor(en<amhieur},ldeni,dédM!aiiprlnce
on flAte à volonté,en cinq suites. NicolasGaUtzto (n-18).
108, Vingt-cinq chansonsécossaises (avec texte – 13S.Grandefugue(tantôtlibre, tantit rtcher-
allemand et anglais),à voix seule avec ac- ehée.ensi bémol), pourdeuxviolons,alto
compagnement de piano, violon et violon- et violoncelle,dédiéeà l'archiducHodol-
celle obligés. (Cesairs ont été arrangés pne(n«l6).
ponr la collectionde Thompson.) 134.Lamémefugue arrangéepour piano»quatre
109. Sonate (en mi nujenr) pour piano. mains,par Beethoven.
110.Sonate (en la Létnol),Idem. – ISS.Quatuor(en fa) pourdeux violons,altoet
– (H. Sonate (en ut mineur), Idem, dédiée à l'ar- violoncelle(oeuvre posthume)(n*17).
chiduc Rodolphe. – 156.Ver glorrtich»Augenblich(Le moment
112. Utemtilh «Nrf gIBcMich» FaArl (Calme glorieux) cantatesur un poSmed'AL
de la mer et heureuse navigation), poème WetaeObach, pourquatrevoixet orches-
de Gœtbe, a quatre voix et orchestre. tre, exécutéeaucongres deVienne,en)8M.
113 et m. Z«» ««;»« d'^M««,a, divertissement La mêmecomposition a été arrangéesur
(mal avec choeur,chant et orchestre pour unautretextedeP. Rocblltz«on»cetitre 1
l'ouverture du théâtre de Prath en 1812. Pr»isâerTonbmsl(élogedela Musique),
L'ouverture a été publiée comme ouvre à quatrevoixetorchestre.
113,et la marche avec chœur comme ou- 1S7.Fukuc(enre)poordeux violons,deuxaltos
vre 114. et violoncelle,
composéele 3»novembre
US. Grande ouverture (en ut), pour orcheitre, 1817.
dédiée an prince BadziwiU. ISS. Ouverturede Llonon (entiQ, &grandor-
116. Trio (Trematt, empi, tomate) pour «o- chestre(cetteouvertureest la plus belle
BEETHOVEN 317
en «803 –
et la premièrequi fut composée 23. Neufvariations (en (a), sur la thème de la
pourl'opéraquiportemaintenantle titre MolMam Quanta piu bello,
de fidiUo. 24. six variations (en tôt), sur le thème de la
La plupart de ces ouvragesont été arrangés Mal'umra t Nel cor piu non mi tento.
83. Douze variations (en ut) sur le Menuet à
ik vingt manières différentespour tes.admira- la flgano,
leurs de Beotlioven,et les édition*qui en ont 28. Douze variations (en la) sur le thème d'une
été faites se «ont multipliée*en Allemagne,en danse russe, dansée par MadameCawentloi
Franceet mêmeen Angleterre. dans le ballet la fille de la Forit.
ocmccft ko* cutattu – 27. Huit variations (on un sur le thème de ni-
ebard Ca-ur de Lion. Untjihre brûlante*
4* Pour l'orchestre, 38. Dix variations (est ai bémol) sur un thème
–
– I. an* ouverture(enut) de Honore refaite de Falitaff, opéra deSalieri.
surleslbèmesdola première,cl très-in- – 29. Sept variations (en fa) sur le thème Kind,
férieure. wtlltt du rukig tektafen (enfant, veux-
– I. MlegnUa (en mi bémol),ouvragepou- tu dormir tranquillement).
ttiume. [ – 30. Huit variations (en/»).
2. Marchetriomphalepourla tragédieIntitu- i – 34. Treize variations (en la) sur le thème de
lée Tarptja (enun. VvfinhCnaperontouseiBtkalMamaM
2*Pour Ut Instrument!à corda. ein aller Mann (11y avait une fois un vieil-
3. Andantefavori (enfa), pourdeuxviolons, lard).
alto et basse. – 32. Six variations très-faciles (en tôt).
SoPour les Instrumentsi vtnt. – ST. Six variations belles (en fa) sur an air suisse
– 4. Rondino(enmi bémol)pourdeuxclarinet- pour piano on harpe.
tes, deux hautbois, d eux basson» et deux 54. Vingt-quatre variations (en ri) sur le thème
cor»,œuvreposthume. fient, Amore, dédiées à la comtesse de
– 5. 2Vot»duos (enut, en/a, en»»bémol)pour HaUfeld.
clarinetteet basson. SS. Sept variations (on «0 sur God save tlu
4* Pour pianoavecaccompagnement, King.
– fi. Rondo(ensi bémol)avecorchestre,oeuvre 36. Cinq variations (en ri) sur liait Britannia.
posthume. | – 57. Trente-deux variations (on ut mineur) sur
– TroU quatuorsoriginaux(enmi bémol,en ré, un thème original.
en ul) pourpiano «violon, alto et violon- – 58. Huit variations (en H bémol), sur l'air
celle,reuvreposthume. Ich hab' «in kteines Hàttchen mehr (Je
– 8. Petittrio (ensi bémol)pourpiano,violon n'ai qu'unepetite chaumière).
et violoncelle.
Composé on4812. DANSESST ftUBCBBS.
9. Trio(enmibémol),Idem,œuvreposthume.
DoPour pianoet violon,euvioloncelle. I – se. Six danses dans la manière des Landter
40. Rondo (en son pourpianoet violon. (valses lentes).
41.Doutevariations(en/a),idem(surlethème – 40. Sept (dm.
– 41. Doutedanses allemandesqui ont été etéeu-
de Figaroi Sevuot ballare).
idem(«urunthème tées dans la petite sallede la Redoute im-
12. Dou«!variaUons(en«oO,
de l'oratoriode Judas Machab(e). pérlale, a Vienne.
4S.Septvariations(enmi bémol)Idem(surun – 43. Six contredanses.
thèmede la Flûte enchantée). – 43. Menuet jeu mi bémol).
– 44. six menuets.
6» Pourpiano a quatremaint.
44.Sixvariations 43 Douze menuets qui ont «Stéexécutés dans la
(euri) sur un thèmeallemand,
écritesau moi*da juin 4800sur V Album– petllesallode la itedoute impériale, à Vienne.
descomtessesJoséphine DoyenetThérèse – 48. Marche militaire pour- instruments à vent
Bnmswtolc («uvre posthume).
– 15. Variations sur un thèmedu conte Waldt- COURSET LI808Hi.VBCET SANSACCOHPiOREHgNT.
tela (enut). – 47. Canon pour soprano, alto, ténor et basse.
7*Pour pianoseul. 48. Chant des moines pour te Guillaume Tell
– 16.Troissonates(enmi bémol,en Ja mineur, de Schiller, à deux ténors et deux basses.
et en ré),composées – 49. chant final du vaudeville patriotique Dit
à l'âgedadixans.
– 47.Sonatefacile(en «0, dédiéeà Eléonorede Ehrenpfortan (Lesarcsde triomphe), pour
Breunlag. voixseule avec cheeuret piano.
– 48. Deuxpetites sonatesfaciles(cn*of,en/n). 80. 0«>i4toM<d(teDéparl),cbaniàvoixseu!e
– 4a Ronde(en Ai), avec piano.
– ». Prélude(en fa mineur). SI. Jndenke* (Souvenir), do Matlhlsson, idem.
– 24. Deraèreiienscemusicale – Si. Smpflndungen bel Lydien' s Vntreue(Sen-
(en ai bémol).
– 32. Neufvariations(onlit mineur),surunemar- satlonsproduites par l'inOdéllté de Lydie),
chedeDresslcr,comiHMécs 1 l'âgededixans. iilem.
*,o BEETHOVEN
idem («une t sont auisi jetés sans ordre et pêle-mêledans«a
(Uspensée),Idem
H. Beâtnke mein (Maf*IÑe),
poetbun»).
pofthunw).j[. narration) mais ils sont rempiladWértt pour
1 1
M. SUpoèmesallemand», etc., idem. l'étude du caractère et de la vie Intime de son
S». Trou chante» voixkoIoa»ecpiano. illustre mattre. Un extrait du Uvrede Wegeler
86 leh lielu IHch(Je l'aime),Idem. et de Ries a été pnbliéen langue françaisepar
«7. ««* «»* *w Ferae (Chant d an*le lointain), M. G.-E. Anders, tout le titre de Détail» 6to-
idem.
graphtques sur Betthmn; Pari», 1839,to-8»
(M. Deu*Llederà voixseuleavecpiano. de 48 pages.– 3" Biographievon tAtdvAgvan
«- 69, Der ,/W* Mmm(L'Hommelibre), pour
Beethoven. Ver/osst von Anton. ScMndter;
voixiolo, clKtorct piano. de 290pages, avec
H>, O dan ich Dit wmitillen Auge\iootv<n* Munster, 1840, 1 vol. in-8"
seuleet piano (écrit sur l'albumde Mlle le portrait de Beethoven et deux fac-Hmile.
Régira Lang,cantatricedo lacou»de Ba- Ami de Beethoven pendantplus de vingtans,
vitre). Scuindlera pu recueillirsur la vieet les travaux
01. cantiqueà voixauto avecaccompagnement de ce grandhommedesrenseignementsque d'au-
de piano. tres n'ont point connus; tous ce rapport, son
62. Die Sehtisuc/itnaeh dm Rhein( le* son- livre est
venir»du ahin),idem. digne d'Intérêt, quoique le narrateur,
assez médiocreécrivain, se livre à des dlvaga*
65. Stufztr tint» UngtllibUn (Soupir d'an
amant malhenreux) do Burger, et die «on» fatigantes.Il est en quelque sorte l'histo-
tes
Klaje (La Plainte, de Gœthe, idem rien du ménagede l'artiste et n'épargnepas
(œuvre posthome). détails sur les chose»les plus vulgaires; mais,
6». TritiMud (Chanioaà boire),Idem. quête qu'en soient tes défaut»,cette Biographie de
65. Der rrachtèhchlag (la Cri de la caille), Beethovenest,avec le petit volume dé Wegeler et
idem. Bies, la sourceobiUautpuiserpour écrireun bon
plusieurs biographiesde Beethovenont parti, ouvrage sur le même sujet. Le célèbre pianiste
le
non-seulement dans le» recueils biographiques et compositeurMoscheiesa traduit en anglais
des additionset desana-
généraux mit» en noticesspéciales. Lesnotices livre de Sebindler,avec
de
publiéesjusqu'àcejouront pour titres: 1° Ludwig lyses des œuvres Beethoven Londres,1841
Van Beethoven, Biographie demlben, var- 2 vol. gr. UM2.Schindlera publié, commesup-
bwdmmit VrtheilenUber seine Werke(toute plémentà son ouvrage,un volume intitulé Lud-
Van Beethoven, sa biographie, avec des appré- wig Vm Beethoven in Pari» (Louis Van Bee-
datiousde sesœuvres, par Jean AlojsSchlosser); 3 thoven k Paris); Munster,i84a,ln-8°. Sous ce
Prague, 1828, in*»" de 03 pages ornée de son lifrea»sezbiiarre,Schindle.r entendl'oplnionqu'on
talentde Beethovendans la ca-
portrait. Ouvrage fort médiocredont le fondest a du génieet du
la France et les traditionsd'exécution
empruntéaux gazettes musicales. a" Blogra- pitale de
de ses œuvres.Les aperçuserronéset
phische Nottoen ûber ludwig Van Beethoven qu'on j a
(Notlcesbiographiquessurtoute Van Beethoven, tesapprédatiousiaussesabondentdanseevolume.
de
par le docteur F. G. Wegeleret FerdinandRies). 4* Une EtçuMse biographique Beethoven
de a été placée
Coblence, Bâdeker, 1838, 1vol. petit in-8° de composéepar Ignace Seyfried,
184 pages, avec le portrait de Beethovenen eomme supplémentdans le volume intitulé s
Studim im General'
silhouette, à l'âge de aeiie ont, etdeafac-slmlle Ludwig VanBeethoveris
de son écriture à diversesépoques. Ce petit vo- basse, Contrapunet»und in der Compositions-
ainsi que dans la
lume, rempli d'Intérêt, n'est pas m livreà pro- lehre; Vienne, 1831, in-8\
éditiondu mêmelivre dont le texte a
prementparlerj ce sont dessouvenirsrapportés, deuxième Manns-
sans prétention littéraire, par le docteur Wege- été revu par Henri HugoPienon (Edgar
ra<8°.On latronveanssi
1er,médecin distingué et ami d'enfoncéde Bee- feldt); Hambourg,1863, du mente ouvrage
thoven et par le compositeurRies,qui lut élève dans la traductionfrançaise
del'illustretnattreàVienne et vécut dansson inti- par F.-J. Tétis intitulée i Études de Beetho-
mité pendantplusieurs années.Les faits sont pré- ven. Traité d'harmonie et de composition{
sentés dansdesparagraphesqui ne se tient point Paris, M. Scblesinger,1833, 2 vol. in-8*.Blen
cette nottoo a de l'Intérêt et
entieeaxpar onordre logique,et sontentremêlés qu'incomplète,
de lettres de Beethoven; mais M.Wegeler,qui a doit être consultée commecomplémentdes ou»
paWèdesBoorcesauthenUques.éclaircit beaucoup vragesprécédents.
de points concernant la familledu compositeur, On a ami qnelquespetits écritset brochures
sa jeunesse ses études et ses relations sur les- sur des dreonttances particulières relatives à
on remarque. –
quelleson n'avait auparavant que des notions Beethoven, parmi lesquels
douteusesou erronées, les souvenirs de Ries 5° Lvdwig VanBeethoven1*Tod (Mortde Louis
BEETHOVEN BEFFARA 319
Van Beethoven), par Frédéric-AugusteKaiino; car. pour le premier, la plus belle période de
Vienne, 1 8î7 ln-8*.– 6°Krlnnerung an lud- gloirede Beethovenest la première, et les deux
wig Van Beethoventmd Fêler der Enthûllung autres ne sont qu'une décadence progressive;
teinté Monumentes tu Bonn am 10, il, und pour M.Marx au contraire, il y a progrèsdans
12Auguste 1845,Enlttatlend l. V.Beethoven's toute lacarrière de Beethoven.A la vérité, il ne
Biographie, etc. (Souveniru Beethovenet Kle s'abandonne pas aux élans excentriques de ces
de l'inaugurationde son monument à Bonn les admirateursfanatiques appelés ghssaleurs par
10, tt et 2 août 1845 contenantla Biographie M. Oulibiclicfl"; son analyseest calme et presque
de Beethoven,etc.); Bonn, 1845, in-8° de 30 didactique; mais 11n'en repoussepas moinsavec
page»avecle portrait de Beethoven,et desplanches éuergie mon jugement sur les dernières œuvres
représentantla maisonoù il naquit, son monu- de son héros, et surtout celuide M. OulibichefT,
ment funéraireà Vienne, et sa statue à Bonn. qu'il appelle, je ne sais pourquoi, mon copiste
L'auteur de cet écrit est M. Breidenstein,pro- ( Herr Fetis und sein Nachsprec/ter Oulibi-
testeur de musique à l'université de Bonn. elle/ îm° partie, page 310). Laissonsle temps
7° Ludtolg Van Beethoven} FeUgabe bei der faire son œuvre sur toutes ces opinions.
Inauguration seines Denkmales. (Louis van BEF ANI (Le P. Isidore), grand cordelier,
Beethovens fêtesdonnéespourl'inaugurationde né il Rome vers 1740 fut agrégé à la chapelle
son monument, par WiihelmMûller) Bonn, pontificaleen 1788, et nommé ensuite matlrede
1845, ln-8*. Le grand artiste est aussi te sujet chapelleà l'église des Douze-Apotres.Il a com-
des ouvrages suivantst– 8* Beethoven Eine posé pour l'église; ses ouvrages sont restés en
phantasilscke CharakterUUk(Beethoven Ca- manuscrit.M. l'abbé Santini possèdede cet au-
ractéristiquede fantaisie, par Ernest Ortlepp); teur des messes a huit voix, un Dtxit à huit,
Leipsicfc,J.-H. Hârtknochj1836, petit ln-8*de un Benedictus h huit, un Salvum me /ac à
96 pages. L'auteur de cet écrit s'est proposéde huit, des messes il quatre, Beatus vir h six,
faire une sorte de romandans la manière de beaucoupd'étudessur les tons du plain-chant, et
Hoffmann maisil est restéloin de sonmodèle. quelquescanons.
– 9* Beethovenet ses trois styles. Analyses BEFFARA (Laoïs-Fnjucçois),né a Houan-
des sonates de piano, suivies de Fessaid'un court (Eure),le 23 août 1751,a rempli les fonc-
Catalognecritique, chronologiqueet anecdoti- tions de commissairede police à Paris, depuis
que de Pauvre de Beethoven,par W. de Lenz; 1793 jusqu'en 1816, et s'est retiré des aflairesà
8aint-Péter*bourg,Bernard,1852, deuxvolumes cette dernière époque. Outre divers travaux in-
in-8*.tissa d'extravagances et de niaiseries,écrit témsantssnr MolièreetRegnard,dontunepartie
d'un style ridicule. Enfin, M. F.-L. Berthé a a été imprimée,Beffaraa fait, pendantcinquante
publiéun volumequi a pour titre Beethoven, ans, d'immensesrecherchessur les théâtres lyri-
drame lyrique, précède"dequelques mots sur que»de la France et de l'étranger particulière-
(expression en musique et sur la véritable ment sur les auteurs et sur les compositeursde*
poésiedans le drame lyriques Paris, Denaln, opéras, ballets et divertissementsqui y ont été
1836, in-8» de 230 pages. Les quelques mots représentés, sur les acteurs, danseurs et musi-
sur l'expressionen musique forment136pages; ciensde l'orchestre. Elles sont consignéesdans
la véritable poésiedramatiquede M. Berthéest les ouvrages dont les titres suivent, lesquels
un peuvulgaire. sont en manuscritet ne peuventêtre considérés,
Deuxmonograpliies Importantesde Beethoven en l'état où Ils sont, que comme d'excellents
ont été publiées postérieurement à tous ces recueils de matériaux. 1° Dictionnaire de l'A-
écrits s La première est l'ouvrage de feu cadémie royale de musique, contenant l'his-
M. AlexandreOuliblcheff(Voyezce nom),ama- toire de son établissement,le détail de ses di-
teur distingué et auteur d'une Biographiede rectionset administrations,des pièces représen-
Mozart,en 3 volumesin-8°, où l'on trouved'ex- tées sur son théâtre Jusqu'àprésent, les diotion-
cellenteschoses.Cet ouvragea pour titre Bee. naires desauteurs des paroleset de la musique,
thoven, ses critiques et ses glossateurs (Leip- avec la liste de leurs pièces,7 vol. in-4°, avec 7
sick et Paris, 1857, t vol. gr. in-8«). L'autre autres volumes,aussi in-4",d'ordonnanceset de
monographie,ouvragede M. le professeurMarx règlementssur ce spectacle 2° Dictionnaire al-
de Berlin, a pour titre Ludwlg VanBeethoven. phabétique des odeurs, actrices. danseurs et
Leben und Schaffen (Louis Van Beethoven, danseuses de (Académie royale de musique,
Vieet travaux), Berlin,OttoJanke, 1859, 2. vol. 3 vol. in-fol. 3° Tableau chronologiquede»
in-8". L'amateurrusseet le professeurallemand représentations journalières des tragédies ty~
sont à des points de vueabsolumentdifférent! ti^tteu, opéras, ballets, depuis (établissement
390 BEFFARA BÈGUE
de l'Académie,en 167»,jusqu'à présent: 4° t», des chœurs,des
marche*,des ballets, dm
Dictionnaire alphabétique des tragédies ly- cérémonies, du tapage,le diable,
etc., 1797.
riques, opéras, ballets, pantomimes, non re- 9° Jean-Baptiste, opéracomiqueen tio acte,
présentes à l'Académie royale de musique;J 1798. îo» Madelon,comédiemêléed'arleMw,
suividu Dictionnaire des auteurs des paroles 1800. Beffroydo Reignya publiéaussi unrecueil
tt des compositeursde musique, avec la liste de chansonsIntitulé s Soiréeschantantes, ou
de leurs pièces, Gvol- m-lbl.j 5° Dramaturgie le Chansonnier bourgeois, Paris, 1805, i va-
lyrique étrangère, ou Dictionnaire des opé- lûmes in-8», et les Romances de Berqttin mi-
ras, cantates, oratorios, etc., représentés et sesen musique, Paris, 1798, deux volumes,
imprimés dans les paya étrangers, depuis la iO'8".
un du quinzième siècle, avec des notices sur BEGER (Laurent),filsd'un tanneur de Hei-
les auteurs des paroles et les compositeursde i delberg,naquitle19avril1653,11étudia d'abord
la musique, 17 volumes in-4". tos soins que la théologie,maisil l'abandonnapour se livrer
Beffaraa porté*dans l'examendes registres do i l'étudedu droit. Il fut successivementbiblio-
baptême,de mariageet de décès, ainsi que dans tbécaired» Charles-louis électeurPalatin et
les titres des archives du département de la conseillerde Frédéric Guillaume, électeur de
Seine, donnentà sontravail un caractère d'au- Brandebourg.Béger mourut à Berlin,le 21 avril
thenticité irrécusable.Beffara a rassembléune 1706,âgédectaquante-deoians. Danssou Thé-
collectionnombreuseet coraplète,non-seuleraent saurus Brandenbwgieus setectus,
Cologne,
de tous les poème»d'opéras qui ont été repré- 1896, In-fol., continuéen et
1099, augmenté
sentés,mais desdiverseséditions qui en ont été d'un troisièmevolumeen 1701,iltraite des ins-
données; le cataloguede cette collectionforme trument*de musiquedes Grecs.
un vol. in-4°. Beffaraest mort à Paris le 2 fé- BEGER (M.-àocostb), recteur de l'école
vrier 1838,à l'âge de près de quatre-vingt-sept communalede Neust4dt, en Bavière,e'eat tait
ans. Par son testamentlia laissé ses collections connattrepar un écrit Intitulé 1 DUWiirde der
demanuscritsà la bibliothèquedela villede Paris. MusikimgrUchisehenAlterthume sur Beaeh-
BEFFBOY DE RE1GNY (Louis-Abel), tungfur die Cegenwart (L'importancede la
plus connusons le nom de Cousin-Jacques, né musiquedalls l'antiquité grecque,etc.). Dresde,
à Laon le 6 novembre1757, est mort à Paris, Arnold, 1839,hv8«de 119pages in-8"). D«ns
le 18décembre1811. Dominé par son penchant ce petitouvrage,l'auteurtraite en
particulierdes
à la bizarrerie, ce littérateur n'a dû le succès diversesespècesd'instrumentsa cordeschezles
éphémèrede la plupartde ses piècesde théâtre, Grecaet de leur usage dans l'accompagnement
qu'a la singularitédestitres et des sujets. Il en de la poésiechantée.
faisaitles paroleset la musique; mais il n'avait BÉGREZ (PumasIciucb), né à Naranr, en
guèreplus de talentdans un genre que dans Belgiquele 23 décembre1787,entra, à l'âge de
l'autre; aussi tout cela est-il déjà tombé dans aix ans, à l'église cathédralede Saint-Aubin
l'oubli. Les piècesdans lesquellesil a mis de la commeenfantde choeur.Quelquesannées
après
musique de sa compositionsont collesdont les il vint à paris, et fut reçu an Conservatoirede
titres suivent t* Les ailes de l'Amour, diver. musiquedansuneclassedo
violon, le 17iloréal
tissementen un acte,m6.–yL'Bistoireuni- an xii il rut aussiattachécommeviolonisteà
venelle, opéra comique, 1769. – 3° Sicodème l'orchestredu ThéâtreItalien; maissa voixétant
dans la Lune, en trois actes, avecdes ariettes, devenueun ténorassezbeau 11abandonnale
1790.Cette pièceeut 191 représentationsen 13 violon,et entraau pensionnatdu
Conservatoire,
mois. 4° Le Club des bonnes gens, opéra 06 il devintélèvede Garât,au mois d'octobre
comique, 1791, an théâtrede Monsieur,et dans 1806.En 1814a obtintle premierprixde chant
la même année, au théâtre Feydeao,Nicodème dans cet établissement,et en 1815il débuta à
aux en/ers. 6° Zeideux A'icodèmes,opéra l'Opéra dans Armide, Anacréon, et les
Baya.
comique,1791,qui exclia de grandes rumen» cfêm.Ver8lafodelamemeonnée,M. Waters,
parmiles démocrates,et qui ne put aller au delà alors propriétairedu Théâtredu Boi.à Londres,
de la septième représentation.– e° Toute la l'engagea,et Bégrexdébutaa ce théâtre comme
Grèce, opéra comique, 1794. – T La petite premierténor; il y est resté attaché jusqu'en
tfanelte, opéra comiqueen deux aotes, repré- 1821, où 11a quitté la carrièredramatiquepour
senté an théâtre Feydeau,le 19 frimaire an v l'enseignement.Il a publié
plusieurs piècesdé-
(1796). 8» Turlwufu, empereur de File- tachéespourle chant et s'est Gxéà Londres.
verte, folie, bêtise, farce, commeon voudra, BEGUE (Nicous-AirrorasLE), organistede
m trots actes, avecun ouverture,des entrV- remise de Salnt-Hérv,naquità Laon en 1630.
BEGUR(M) BELCKE 35»
II fut nommé organiseilu roi par quartier,h la pourl'orgue ou pour quatre voix; Hainbonr^,
mort do l'abbéde lu Barre, en 1078,et mourut Cranz. – 2" Double chœur sur un choral avec
à Paris, le 0 juillet 1702.On dit qu'il se faisait uni! riijiue; ibid. – 3" l'iusieur* recueil»de
aider par an de ses élèves, pour embrasserà la «hauts à plusieurs voix, avecou sangaocompa-
lomunegrande partiedu clavier,ce qui donnait goementde piano; ibid. –4» Trois ebaunonsaW
ii sonexécution un effet extraordinaire c'est lemandesavec accompagnementde piaao, œa-
unconte puéril. Le Bègue a publié r Pièces vre 7; ibid.Ona aussi de cet artiste des exercices
d'orgue, l", V et 3' livres; l'an», 1670, in-4" de chant intitulés Vorûbungen oum Getang-
oblong. 2° Plices pour le clavecin; Paris, unterriehte für Schulen; Hambourg, Crani.
1077,ln-40oblong.LaBibliothèqueImpérialede BEHRENS (CHBISTOPHK-HENKt-TnÉODOM),
Parispos-étledesMagnificat,despiècesd'orgue compositeuret professeurde musique a Brans-
de sa composition,en manuscrit, et des aira à vick, est né à Ercberode, près de wtte ville,
deux et trois parties avec la basse continue; le 27 mars 1808. On a de lui lea ouvrages dont
Paris, 1678, in 4°. voiciles litres 1° 6 Lleiteret chants pour voix
BEUAGIIEL (Gotcueb), professeur aa de basseavecpiano Broaswick itademach. –
Lycéede Heidelberg,actuellementvivant(1857), 2* Deux rondeauxpour pianosur des thèmesdo
est auteur d'une petite dissertation intituléet Guillaume xetd; Bruollwlck,Meyer. 3°Troiu
Die erhaltenen Reste altgriecMscher Musik chansons allemandes avec piano; Hambourg.
( Lesrestes conservés de t'ancienne musique 4° e Liederpour baritouavec piano op. 7;
grecque);Heidelberg,1844, ta-88de 13 pages, Brunswick,Meyer. 6° Six idem, ap. 8; U&l.
avec deux planchesde musique.L'objet de cet –6e Chantset Lieder pour basse ou biriton,
opusculeest de traduireet d'harmonisernncliant op. 10;Leipsiek,Wliistling. Belirens a écrit une
de l'hymne IV d'Homère,déjà publié par Mar- ouvertureet des enlr'acles pour le drame d'Itu-
cellodans sa collectionde psaumes. •mermann, intitulé Trauerspiel in Tyral (tra-
BEBJM (Gkorgks),né en 1021à Leitmerflz, gédie dans le Tyrol); plusieurs ouvertures de
en Boltêrnè*, entra chez la jésuites en 1636, à concertexécutéesà Brunswick,des ouvertures
Tige de quinzeans. Uy enseignasuccessivement pour les tragédies Wallenstein et Louis XI;
leshumanités,la philosophie,les mathématiques une symphonieà grand orchestre,en ta mineur;
et la théologie.JI mourutà Znaym,le 7 novem- une cantate, DasLacs des Krtegers (Le sort du
bre îfico. On a de lui PropctUiones inalhe- guerrier), et plusieursautres compositions.
matico-musurgiez; Prague, 1B50,in-4». C'est BE1SSEL ou 1IEYSSEL (Jonocos), con-
un recueilde curinsitéssur l'acoustique. seiller des archiducsd'Autriche, orateur, |>ool<>,
BEIIR (Samuel-Rodolphe)compositeurqui jurisconsulteet philosophe vécut i Aix-la-Cha-
vivaitau commencementdu dix-huitièmesiècle, pelledepuis 1474Jusqu'en 1404. Parmi ses ou»
est connu par un recueil intitulé Mitslcalla, vrages, on en trouveun intitulé Dialogua ad
contenantdes menuets,des passe-pied», etc., pour Xermotaum Sarbarum de optimo génère mu-
deuxviolonset basse Leipsick,170». sicorum. Cet ouvrage est reste en manuscrit.
BERRENDT (Jacqbes-Joseni),professeur BEKUIIR ( GomoB-FHéDéiuc-GwtXAUUE),
au séminaire desInstituteur»à Graudcnz, ville prédicateur à Vogelsdorf en Saxe, vers la Un
desEtats prussiensen Pologne a publiéun re- du dix-huitièmeslècle,a publiéun livre intitulé.
cueilde citants pour une, deux, trois et quatre Veber dit Kirclten-Melodim (Sur les ώlodtos
voix, avec les textes en allemand, en polonais de l'Église); Hatle, 1700, in-8%i56 pages.Cet
et en latin, a l'usagedes écoles sous ce titre ouvrage est excellent, et l'un des plus inslruc-
Sammlungein,sv>ey,drey-und viersilmmiger tifs qu'on possèdesur celte matière.
Blrckenund Schullieder,tîotellen, Intonation BEL€KE(Fréuéwc-adgu8tb), célèbretrom-
in Chorale, IMurgieen, CMre, Metsen, Yes- noniste et compositeur, est né à Lucka,
per tout anderer Geislliederauf aile Ftsttage dans le duché de Saxe~Attenbourg,le 27 mai
UnJahre, etc.; Glogau,1831, 2 vol. gr. in-4" 179S.Fils d'un musiciende ville et destinéa
ob. Ce recueil est notéen chiffres. remplir les mêmesfonctions, Il dut apprendro,
BEHRI3NS (Jean-Jacques), organiste do suivant l'usage,i jouer de tous U» instruments;
IVglisedes Orphelins,à Hambourg,et directeur mais le cor fat celui qu'il sembla d'abord pré-
d'uneMole de chant attachéeà cette institu- férer. Déjà, ft l'âgede onzeans, il m distinguait
tion, vers 1840. Il t'est tait connaltre par par son habiletéà jouer de cet Instrument,quand
quelquescompositionsdont le&titres suivent il fut obligéd'apprendreà jouer du trombone-
1°Mélodiechorale, Wie henlkh strahll der basse, parce qu'iln'y avaitpointdo tronilxmistt
ilorgenslern avec cinq harmoniesdifférentes daus sa villenatale. Adéfautde musique pour
UIOKR. ClilV.CESMOSIC.IU.NS. T. I. 21t
32» BEI.CKE – BELDEMAWDIS
le trombone son père lui fit jouer de»études et cicesfaciles,idem, op. 2) et 26 piècesfaciles
des MkMdo basson il en résulta pour lui qu'il idem, en plusieurs cahiers, rondos a deux
apprit à jouer de son instrument avec plus de nains, op. 8, 15 et 45; plusieurscahiersd'exer-
délicatessequ'on ne l'avait fait Jusqu'à lui. A cice*; de pelites sonateset des variation*idem,
l'4gc do seize ans, il remplaça Sacluc comme BELCKE(CtrntT(£M.Gom!Epou'rBÉoPBiu:),
musiciende villeilAUeiibourg.Au retour île cet frère du précédent, né le 7 janvier 179tt, est
artixte, Belekeserendit à Leipsickpour y ache- considérécommeun des lion»flatittes de l'Alle-
ver sesétude».Cefut dans cette villequ'il se lit magne.Aprèsavoir fait«es premièresétudes<l«
entendre pour la première fois, en 181" dans musiquesousla directionde son père, ilnerendit
un tMiicertpublic. Il y exécuta un pot-pourri à Berlin, os il prit des leçons de M. 8cho>ek,
pour le trombone, composépar C. II. Me)er et premièreflûte du théâtre royal et de la chambre
fit naître le plus \if élonnement par sou talent du roi. Dansun voyage qu'il lit avec son père,
extraordinaire.l'eu de temps après, il entreprit Il rut atteintd'uneassez longuemaladiequi l'o-
son premier voyagearec son frère, flûtistedis- bligeadesuspendrese*travaux.En 1819,il obtint
tingué. Ils se firententendre avec succèsà Mer- une placede secondeflûteà l'orchestrede I.cip-
sebourg, Halle, Dcssau et Berlin. Arrivé dans slck', et il profita de son séjour en cette ville
cette dernière viUe II y fut nommémusiciende pour apprendreles règles de l'harmoniesous la
la chambre du roi. Ce lut là que Cli.-M.de We- direction de Veinling, directeur de l'école de
ber l'entendit; ce compositeur,émerveilléde son Salnt-TIfomas. Quelquesvoyageaqu'il fitensuite
talent, l'engageaà se rendre à Dresde il y ai riva avec son frère l'ont fait connattre avantageuse.
au mois de mars t817. Weber lui offrit une ment. Unemaladie,plus longueet plus doulou-
place djmla chanelledHroi; mai*Belettene crut reuiseque la premiers, l'ubligea, en 1832, à se
pas devoiraccepter.Il continua ses voyages, et retirer a Lucka; mais sa «nié étant rétablie, il
reparut en 1821à Berlin, ou il sefit entendresur a accepté, en 1834 la place de flûtesolodansla
le cor à pistons de Stoeizel. En 1824 il donna musique du duc Frédéric d'Alteubourg.On a
de»concertsà Leipsick en 1818, à Dresde; en gravé dosacomposition un concerlinopourflflte
1830, à Breslau, Vienneet Presbourg.En 1832, et orchestre on piano; des variations sur un
il entreprit un nouveau voyage avec son frère thèmede Ch.-M.da Weber, Berlin, Schlesinger
et visita ic coursde Brunswick, Hanovreet Co- une fantaisiepour flûteet orchestre deux oeu-
penhague.De retour à Berlin par Hambourg, il vra de caprices; trois duos pour deux flûtes;
paralU'eirefixéenfindans la capitaledela Prusse. un divertissementpour flûte et orchestre, ainsi
11s'y est fait particulièrementadmireren exéeu- que plusieurs autres ouvrages, des recueilsde
taut dans l'égliseSainte-Marie( Marlenklrche) chantset des petitespiècespourle piano.
avec ledirecteurde musique Baeli,des morceaux BELDEMAND1S (pRoooscMODE),né ipje
concertantspour trombone et Le
orgue. premier doue, était en 1422 professeur de philosophie
essaide ce genre de musique a été faiten 1837 danscette ville.On a de lui descommentairessur
par cesdeux artiste*.On connaît de Belckedes la doctrine de Jean de Muris. IU se composent
piècesfaciles pourle piano, des variationset des des ouvragessuivants, qui portenttons ladate de
waUes(Leipslck, Hambourg et Berlin); une l'annéeoù Ils furent terminés I. Comptndium
grande quantité de danses pour le mêmeinstru- tractatus practlczcanlusmensurabills, t40H.
ment un recueildes citants pour quatre voix II. Optuculumcontm Iheorteam parhm,sm
d'hommes; un csnon pour les mêmesvoix six. speculallvam LuddarU MarclietH Palavinl,
duos pour deux trombones, ouvre60j duo con- 1410. 111. Canttu mensurabllis ad modum
certant pour deux trombones-basses, op. 55 Italicoram, 1412.IV. Traclulus mtukx ptanx
douzeétudespour trombone-bas«eavec lagamnie, ingraliammagislriAntonU dePouteelcoBris-
op. 43; eoncertlno pour trombone, op. 40; eiani, 1412; V. De Conlrapunto, 1413. Ce*
étude pour trombone,.ouvre 18; fantaisiepour divers ouvrages se trouvent à Padoue, tn
trombone et orgue, exécutée à Potsdaiu, le manuscrit; le père Martini en possédait des
5 juin 1834, à la fêlé musicale; concertoniill- eoples qui sont aujourd'huià la bibliothèquedu
.taire pour trombone et orchestre pot-pourri Lycée oouimnnal de musique, a Bologne. Il
sur des airs de Don Juan et de Jessonda; existe, dm la Bibliothèquedu Vatican,sous le
adagio et rondeau pour deux trombones, exé- n° 5321, deux ouvrages manuscritsde ttelde-
cuté en 1832avecM. Schwetaer.Beickea beau- raandis; le premierest le traité duconlre-|>oinl
coup écrit pour le piano, particulièrementdes t'autrea pourtitre Canon in quo docelurmusi-
pièces facilus à quatre et à deux mains, telles camsprculaUvam,<Ac.Ce\nUA est le numéro>nré-
Il
que marchesh quatremuta, op. 19et 29; exer- tédemnwut«lé sons un autre titre. estregret-
BELDEMANDIS BELIN m
table que l'abbé Herbertn'ait pan cru devoir Deuxautres amateursdelà même famillew sont
faireentrer les ouvrage*de Bcfdemandisdan»«a fait connattreaussi par de légères compositions
collectiond'auteurssur la musique, pour le seul pour le chant. Le premier, prince Emile Bel.
motif que ('auteur D'étaitpasecclésiastique.La Ktojoso,a publié 1»t,'£nite, ariette avec ac-
connaissancede ces ouvrages serait d'un haut compagnementde piano; Milan, Ricordi.
intérêt, non à causedesdiscussionsde l'auteur 2" spiende vîva e rossegiante; idem, ibid. –
sur la partiespéculativede la musiquetraitée par 3° La Contlnanza idem, ibld. L'autre, comte
Marcliettode Padoue,maisparceque cet auteur PompéeBelidojoso,est auteurde l'Abàandono,
était contemporainde Dufay, de Binclioia, et romanceavec piano, Mitan,Ricordi et de Ne
qu'ilappartientà une des époquesles plu* im- m'oublia pas, romance; ibld.On connaît aussi
portantesde l'histoirede l'art. Ses ouvragessont de luiquelquesbagatellespour le piano.
intermédiairesentreceuxdeMarchettodePadoiie DELUAVER (Vikcot). Voyez fiellhaver.
et de Jean Tincloris.Il seraitcurieuxde savoir BELIUOFF(M.), inspecteurde la chapelle
quellesdifférences il pouvaityavoir, en 1412,entre impérialeJe Kussie,actuellementvivant (1857),
la musiquemesurée suivantla doctrinedes Ita- a traduiten langue russe le livre de l'autenr de
liens,et le systèmede ce genrede musiqueper» cette biographieintitulé •• Curiosités historiques
fcctlonnéparDufay. delà musique,«le. (Isloricseskadespotamiat-
BELÇM (Auront*ne),chanoine régulier,né nostl îtuuM, etc. ) Saint-Pétersbourg, 1833
à Evora, en Portugal, ven 1650,fut maîtrede I vol. ln-8",et la Musique mise à la portée de
chapelleet ensuite prieurde sonordre a iispin- (oui le monde (Muzeltot poniatnaia dUa
hero, vers 1667. 11est mort en 1700, dans le Wsleche,etc.), ibid., 1835,1 vol.u>8°. Cettetra-
monastèrede Bêlent.Ses compositionsse trou- ductionest faite d'après la premièreéditionfran-
vaienten maouscritdansla Bibliothèquedu roi çaise publiéeà Paris en 1830. Au moment où
de l'ortiical, en 176»; elle*consistentenrépon», cette noticeest écrite, M. Belikoffest occupéde
psaumes,lamentationset Miserere à quatre, la traductiondu Résumé philosophiquede t 'His-
cinq et six chœurs, de quatre voixchacun. toire de la musique, qui sert d'introductioni la
UELFOUR (Jean), littérateur écossais,vi- premièreéditionde la Biographie universelle
vait à Londres dansles premières annéesdu dix. des Musiciens.
neuvièmesiècle.On lui doit une traduction an- BEUN (Jehan), chantre à dédiant, c'esW-
glaisedu poèmedo Yriartesur la musique elle dire musiciencontrapuotiste de la chapelle du
a été publiéeavecluxe typographique,sous ce roi de FrancePhilippele Bol était au servicede
titre! llutlc, a didactic Poem,front Ihe spa- ce princeen l'annoo I3i3, commele prouve un
niah of Yriarte. Londres,181 J,gr.in-8". compte des dépensa de la maison royale, daté
BELGIOJOSO ( Lecomte Antoine), ama- de cetteannée(Mss. de la Biblioth.du Roi,coté
teur demusique chanteurdistingué et membre F 540du supplément).
de l'Unionphilharmonique de Bergamc néà Mi- BEUN (Guillaume) était ténor de la cha-
lan vers 1810, a vécu longtemps à Paris et y a pelle du roi de France François 1", suivant un
prisdesleçonsdesmeilleurschanteursduTlu!âtre- état, dresséen 1547 du drap noir livré pourles
Italien.Vers 1840il est retournédanssa patrie, robes de deuil aux obsèquesde ce prince (Mss.
et y a publiéun opusculeintitulé Sull'arle det de la Bibliothèquedo Roi, F Ml). Ce Guillaume
canlo, 6mi osservtaionl. Milan, 1841 in- 12 Belinet vraisemblablementcelui que Laborde
de deuxfeuilles.En 1845 lecomte Belgiojosoa appelle Uellin (Guillaume),qui fut chanoine de
fait représenterau théâtre He de Milanun opéra la Sainte-Chapelleà Paris, et qui a mis en mu-
do sa composition quiavaitpourtitre La Figlia sique, à quatre parUes Les cantique* dr la
di Domenico.Le sujet de cet ouvrageétait tiré Bible, mis en vers français, par Lancelot de
d'un vaudevillefrançais.Onconnaîtde cetama- Carie, éoique de Riez Paris, Adrien Le Roy,
tour Sei lïotturnl a «ocisoie sema occow- 1660,in<8*,obl. Dans lesquatorzlèmoet quinzième
pagnamentosMilan, Ricordi.Les quatre pre- livres deChansonsnouvellesquatre parties,
mièrespiècesde cerecueilsontpourténoret deux publiésà Parispar Pierre AlUdngnant(sic)et Hu-
basses la cinquième,pour deuxténors et deux bert Jullet,en t648 et 1544,on trouve des pièce»
basses et la dernièrepoursoprano, contralto, de GuillaumeBelin.
ténor et basse. – 3* Vidi or ara di sole tut BEUN ( Jouen) né an Mansvers 1530, fut
ragglo, canzonettepour ténor; ibld. – 3* No, un des plushabiles joueurs de luth deson temps.
rota bella, non voler,' canumolteavec piano; Il a publié le premier Uvre de motets, chan-
ibid. Cet amateur distinguéest mortà Milaneu sons el fantaisies réduites en tabvlalure de
1858. I lent (luth); Paris, NicolasDu Chemin, 1556,
21.
22+ BELIN – BELLEUMAXN
to-4° dit. Ce musicienvivaitencore au Mansen op. VIli Venise, Bart. Magni, imo, in «•.
1584. 6* Hissa, Magnificatel matetti conceitaii e
BELIO ( Jeanné à Trévlseen l80ft a corn- correnli, fal»i bordoni, con Gloria Patri e
pesé la musique duo opéra sérieux intitulé tunzone franeese a 8 twi con partitura, op.
Itiancae fernando, dont l'AcadémieFllodrama-j VIII; ibid 10», in-4°.
ilea de sa ville natalea donné unereprésentation UFXLERE(Je»n), libraire à Anvers, dans
le 31 mars 1827. L'auteurdu libretto, les chan- la secondemoitiédo m-izième
siècle, te livrait
teur. les musicien*de l'orchestre, le décora- spécialementi la publicationet à laventedes
teur et le machinisteétaient aussi des habitants ouvragesde musiquequi, à cette
époque,étaient
de Trévise. Par excès de patriotisme, les spec- du ressortde la librairie.Son nom flamandétait
teteurs applaudirentavec enthousiasmeet l'ou- Beellaertt, donton lit Bellerm, en le latinisant,
vrage et sonexécution.Moinsbeureux à Venise, et de Belteruson a tait liellère sur tous les
M. Bello y fit représenter,en t829, an théâtre titres desuvresde
musiqueen languefrançaise,
San-Benedetlo, un opéra intitulé i II Burbiere particulièrementsur les recueils do chansonsà
di Gheldria, qui fut outrageusementsimé. De- plusieursparties qui avaient alors une
grande
put» celte époque, il (tarait avoir renoncéà la vogue. En 1578, Belle» t'associa avec Pierre
carrière dit théâtre. Phalène,filsde l'imprimeurlibraire de musique
BELL(Charus), médecin anglais dont la de Louvain,célèbre par «es nombreuseset im-
biographien'a pus été publiéejusqu'à te Jour portantes publicationsd'ouvragescomposéspar
( 1857), est auteur d'nn mémoirequi a parudans des musiciensbelges.L'associationde Bellèreet
les Transactions philosophiques de tondre* de Pbalèseà Anversne finit que
par la mort du
(année1 834), sur les organes de la voix humaine premier, dansles dernièresannées du seizième
( Onthe organs of the human volce). siècle. Dans les derniers temps la plupartdes
BELLASIO (Pm), compositeur,né à Vé- grands musiciensde la Belgiqueavaientcesséde
rone, dans le seizièmesiècle, a Tait imprimer vivre, et les omvrcsnationalesétaientdevenues
des madrigaux sons ce titre 1Il primo libro i rares de là vient que Bellèreet Wialesefils
pu-
delta Fiamella aire e quattro vocl, Venise, blièront beaucoup de nouvellesédHions de recueils
1679 in-8". On trouve aussi des madrigauxde i de coraposUions des maître» italien».
cet auteur dam une collection" qui a pour titre BELLËRB (Butiiasar), (ils du précédent
Voici af/etli madrigall a cinque voci di di- s'établità Douaipeu de temps
après la mortdo
verti eccellenti musicidi ftoma; Rome et Ve. son pèreet y transportasa
librairie, dont il pu-
nise, 1568, in-V. Le titre de cet ouvrage fait blialeCataloguedevenud'unerareté excessive,et
voir que Beltnsioa dû être employéà Romedans
que M.Consscmnksr a trouvérian*la bibliothèque
quelqueéglise soit commechanteur soitcomme de Douai.Ce Cataloguea pour titre Thésau-
maître du chapelle.Ona aussi de BellasioVil- rus bibliol/ieatrhts slve
cornueop'ut librarix
lanclle alla romana, libro V a Ire vocl; Ve- belltriante, cumduobutsupplemenlis Duaci,
nais, 15flj. 1003 lOOï. On y trouvel'indicationd'un grand
BELLAZZI (François), compositeurvéni- nombred'œuvresde musiciensdu seizièmesiècle
tien, élèvede Jean Gabrieli, a vécudans la pre- provenantdu fondsou de rassortiment de Bel-
mière moitiédu dix-septièmesiècle.Dans«estcom- 1ère
père. Le fils a publié aussi &Douai bon
il
positions pourl'église s'éloigne des anciennes nombred'ouvrage*de musique dans les vieil-
foranesetiudte le istyledeMontcverdeavectoutes cinq premièresannéesdu dix-septièmesiècle.
ses hardiesseset sesincorrection».Ses ouvrages BELLERMANN (Constantin), poôte lau-
connus sont t° Satmi di vespri a elle voci} réat et recteur
&Minden né à Ërfurt, en 096,
Venise, Bart. Magni,16ta, ln-4°. –8° Sacro- v étudia la jurisprudenceet s'y exerça en mime
rttm concentutm 2, 3, 4 el a vocum. Utan. temps à la composition,an luth, à la viole du
B. Y.&voc.una cum l missa 4 voc.; ibld.1020, gamba, an violonet à ta flûte. On a de lui un
in>4°. 3* Motteti, letaule délia S. Y. Ma- ouvrageintituléProgramma in quo Parnasstu
gnificat efalsi bordonia 8 vocl, coWagylunlo Musarum vbce,Mdtbus, tiblisqm resonans;
al primo coro dleoncerll ecelesiastici a2,A, sivemvtices, divirne ar tu, laudes, diverse:
4 voci, ed una missa a qualtro, op. IV; ibid. species, singulares e/feclus, atque
primarii
l<m. –4" SalmUnlierlab voclda cappella, auctom succincte, prxstantlsstmlque mtto~
op. V; Milano, app. Flllppo Lomtnso, 1023, pœixcumlaude enarranlur, etc., Erfurt,1743
in-4". – 5' Salmi concertât! all'usn moderne in-4°, desix feuilles.Mitzlera donné uneanalyse
che si cmilano alle complètea 4 vuelcon le An- très-détailléede cet ouvragedanssa Blliliothènu»
H/one delta li. V.e.gli salmi di /este a 8 poci. musicale,t. lit, p. 559-572.Bcllcrmauna corn-
BKfXERMANN
JiEtX'HAVER 335
p««eun opéraitalieni'istiftle un grandnombre objet l'aneienne mu*ii|iiedi» Grecs. le
de cantates vingt-quatre suite* pour la lut li; a pourtitre Die prerchv
Hpnnen des Dionysius ttitd
trois concertospour la flûte; trois idem pour Me*omedes.Text und Melodieennach
fland-
te iuutboU d'amour; dix idem pour clavecin tchriften und den alten
Awsgabenbearbeitel
(tveeaecoinpagiMment de violou;sixouvertures.; (Les hymnesde Deny» et do Mésoroedes.Texte
six sonates pour flûte, \\o\arta gambatt clave- et mélodiesrevus et
corrigésd'après les manus-
cin}enfin huit oratorios dont voiciles titres eriu et tes anciennes édition*.) Berlin, Albert
1° Pie himmlitchenHeenchaarcn (Les armées Fôrstner, 1840,in-4°deS3
pages.avecles mélodies
cfleste»), en me. – r Der rfiche Mann und notées et 4 planches &ofac-similé des manus-
der arme latarus (Laxare et le Riehe) en un crits. Tuutela
partie critiquede cette disserta-
ac\e,aîl.–3°Daiau/einfMmistcltendigende tion est remplied'une l'roditioosolide; mais l'in-
Wohlleten des reichen Manne»,en dettxactes, terprétation des
mélodie», l'application de leurs
1 73s.– 40i5JeAllmachtin der Ohnmacht,oder rliyllimes au mètre de la
poésie, et t'idée singu-
diejreudmrekhe Geburt Jean (La Toute-puis. lière de leur appliqua- l'harmoniede la
sancedansla faiblesseon lanaistaneejoueusede musique
moderne, sont les résultatsde wes systématiques
Jétu«-Christ),en quatre actes, 1784.– 5° Der de l'auteur qui ne répondent
pas à la nature des
vertorne Sohn (le Fils perdu), en deox actes, choses. La seconde
publicationfaite par M.Bel-
1735.-e- per in der Avferstehungtriumphl- lermannest intitulée
demu-
rende testa ( Jésustriomphantdanssarésurrec- ska. Bacchii seniorisAnonymiSeriptio
introductio artis mu-
tion), en quatre parties, 1734«t 1735.- 7* Die siem. Ecodkibus
parislensibus, neapolitanU,
sitgende Schleuder des heldenmûlhigen Da. romanoprlmum edidit et annotationtbus il.
Vlds ( La Frondevictorieusedu vaillantDavkl), lustravit, etc.
Berulini, 1841, t vol. ln-4".
en quatre actes. – 8" Die Sendungdes heil. M. Benermanntfa
pointaccompagnéd'uneversion
Gelstesmit ChoràUn und guten Erwegungen latine les textes dont on lui doit la premièrepu-
(La Missiondu Saint-Esprit), en quatreparties, blication maisson travail n'en est
pas moinsdi-
1735. d'un
gne grand intérêt par la publicationde ces
BELLERMANN ( Jawi-JoAcam) né à mêmes textes, et par les savantesannotationsde
Etfurt le 23 septembre1735 fit sesétudes dans
l'éditeur, quelque opinion se for-
sa Tillenatale et à Gôttingue.Vers 1782 il fit 'mer d'ailleursde ses vuesqu'on puisse
systématiques (Vol.
un voyageen Russie.Deretour danssa patrie,
Bxccaios, et Vincent). Enfin M. Bellermanna
l'année suivante, il fut nommé professeur de fatt
l'exposé complet de ses idi'e*sur la notation
théologieet de philosophie,directeurdu Gym- et sur la tonalitéde l'anciennemusique desGreci
nase, membrede l'Académiedessciences,etc. Il dans t'ouvragequi a pour titre Die Tonleiter
cultivaitla musiqueet <«taitbon pianiste.Parmi und Musiknotender Griechen
(Les gamme»et
se»ouvrages, on trouve celui-d Bemrkungen les notes musicalesdes Grecs);Berlin,AlbertFôrst-
«6er Russlandin MlckskM avf Wisiencfto/ ner, t847, i vol.
gr, in-*«de 83 pages, avec
ten, Kutut, ReUgionundanderemrhwUrdige 6 planchesde fac-similé et d'exemples.
VtrWtniisel ( Observationssur la Russie sous UELL'HAVER (Vincent), compositeuret
le rapport des sciences, arts, religion, etc.), organiste,naquit h
Venise, vers 1530.«succéda
première partiejEffort, 178*.On y trouvedes à son mltre, André Gabrieli,commeorganistedu
détails surla musiquedesRusses,les instrumente, secondorguede Saint-Marc,le 30 décembre
issu,
leurs chants nationauxet leursdanses. après un concoursen présencedes procurateurs
BELLERMANN (Jeam-Fsédébic),dis du de l'église,et eut poursuccesseurJoseph Guami,
précédent, est né à Erfilrt, le 8 mars 1795. Il ouGuammi, te30 octobre 1!>S8,ce qui semble
venait d'achever ses, humanitésan gymnasede indiquerqu'il a cessé de vivre à cette
époque.
Berlin, quand les événementsde 1813appelèrent Les appointementsde Bell'Haver comme
sons les drapeauxtoute la jeunessemasculinede étaient de cent ducats. On connatt organiste de lui
la Prusse,et, comme la plupartde ses condisciples I» Madrlgali a cinque eselvoci, lib. i Venise,
il fit les campagnesde 1814et de 1818,De re- 1567,
in-8* – VMadrigaUa elnquevoci. libro
tour &Berlin, il suivit les coursde l'université primo, Venise, 1575, in-4". 3'
Madrigal! a
de cette ville, puis ceux de léna. Après avoir cinqueeoci, libro secondo.
In Venetia,appresso
plis danscette dernière villeses degrésde doc. FHertde dl Girolamo Seotto, 1576, oM". Le
teur en philosophie,il obtint une placede pro- Catatoguede la
bibliothèquedu roi de Portugal
fesseurau collègede Grauen Klosler,de Berlin, indique aussi les
ouvrages suivantsde la compo-
en 1810.11en est directeurdepuis1847.Les ou- sition de Bell'Haver 1°
tladrigaU a quallro
les
vrages plus importantsde ce savantont pour e cinque voci. – r Madrigall a set te met.
BELL'HAVER BEIXIN!
M»
jbo», ta-4». tl" Coneerti eeclesiasHHa
Pana une collectionqui a pourtUre-, Corona
2et s wci con tmso ad organo Venise,Itort.
dtdodicisonetttdlGio.BaltislaZuccarlniaUa à
Tourna, posta in mwiica ¡ Magni.1013. Ces motets ont été réimprimé»
«ran-duthessadi Francfort-surle-Mein avecd'autresde Flnettiet
a clnque voci,
da dodid eccellentissimi autori,
Gardane, 1586, te trouve le sonnet de Pierre Lappi, sous ce titre swarum con-
Venise, Ange
Oeem la auront qui a «é eentuumfasekulus, sive trium Italise lundis-
S*«Usa «M* wga Ja-
en Bell1 Haver. Un madrigal* à simorum tfderum muslcorum, vlpote
rote musique par cobi Flnetti, Pétri lappi, et JuMBeUi S. S.
même «ô trouve aussi dans la col*
six voix du MeditationesmusieVtorsanlstisamtqvtdivM
lectlon publiéepar le musicienanglais Pltilinp». UHussttidUcultoribus, summa cm jucun-
«ou« le titre i Melodia olympta* de diverti ditate 4, 6 et
a 5, 6, et » voci An- maxopere profuturx 1,
eceeUentissimi mustei 4,
1591, w-4. 6 «ecum. Nunc primum in Germante divul-
vue, Pierre Phalèseet JeanBeUere,
pat*. Vna cumsymphonlis et bossaad orgo~
obl. (p. 24).
V. Omx(M»*). num; Frawfort, Nia Stcin, 1021, in-4°.
BELLEVILLE (M'-).
compositeur italien du 12» SalmiaoUavoci, con basso continua
BELU («aftfflO,
à dans la province Venise, 1615.Bodencliatea Inséré quatre mo-
seizièmesiècle, né Argenta
du duc do tets de Belli à six et huit voix, dansses Florh
de Ferrare, fut attaché à la chapelle
Mantooe. On a imprimé de sa composition i legil musid portensU.
V* BBLW(Do«mi«oe), musicien au servicedu
ateivoci} in
j. Il primo llbro demotelti de Parme, vécut ail commencementdu
Yincenti, iS86,in-4«. s° 1 prince
neziaapp, Giac. siècle. Onconnattdesacompositions
omorosl a sei vœi, con nova glonta dix-septième
fwtt
in-4°. ce re- primo libro delC Aria a una e due vœi per
ritlampati e corretti ;ibid., 1587,
à «I* voix. On con- sonore con U chltarono, Novamenle com-
oaeil cootienUOmadrigaux date inluce. Venelia, appresso Rie-
de ce musicien des madrigaux à cinq postée
no» aussi ciardo Amadlno, 1616, in-tol. de 36 pa-
été insérés dans la collection inti-
voix qui ont
U terso
tulée i De fioMi virtuosi (Pltalla,
mi tmommetite ^BELLI (JmiO, sopraniste qui eut beaucoup
llbro de' madrigattacinque siècle.
lueei Venise, 1586, in-j deréputationversle milieudndlx-liullléme di-
edattin
emposti 11était à Dresdeen 1750, époque onHasse
BELU (Jou»),clianoinemineuràlongiano,
à Osimo, rlgeail l'Opéra. On dit qu'il arrachait des larme*
fat maître de chapelle, d'abord petite
à la cathédrale d'Imoi» à tous lesspectateur»dans l'air de l'Olympiade
ville près d'Ancone, puis Naples
au eqmmencementdu dix- <7o»»ote«ffen«ore.Cectiaiitenrestmortà
dans l'État del'Église,
siècle. Il parait, par le titre d'un do «es vers 1760. de
septième de chapelleà BELLI chanoine
futensnite mallre
ouvrage*, qu'il f Can- l'église cathédraleet maître dédiant du sémi-
Ventoe. OnadelnUes ouvragessolvants a faitimprimer
vœi «oro primo ,M«ano naire de l'évêcnéde Tiisculano,
sonette aguaUro Dlsserlashmesopra
ta-4". -«* iHtmguinque Vf un ouvrageqiiiaponrtitre nécessita
app.Tlni, 1586,
1507. -3» Missarum qualuor U vregi del canto gregorlano, et la
cum; Venise, Con le
Venise, Ange Gardano chehanno gll eceleslastlci di saperlo.
voettm liber primus;
– 4* Psalmi ad vesperas Mtos royale principali e piis importanti perbene
159» Jn4°. canttea apprenderlo, lodevolmenlepratlcarlû,
edin
onni' tolwnU. octo voeum, duosque ta- de
Bart. Magni, 1600, in-4«. Une essoancoracomporre;Bn&cati, 1788,
B. F.$ Venise,
.605. -8^S«- sxvmetlâopag.
denxièmeéditionaété publiée en (Vixcwft), antiquaire et conserva-
8 et 10 vocUm BELLINI
crarum cantionum, 4, 6, 6. à
V. liber teur dit muséedeFerraw, naquit Gambolago,
cum UtanUs B. Prim»'Jff'
in^. 6' Saltni de je 22 juin 1708,et mourut a «nw.1**
cbard Amadlno, 1600, 1783.Unécritde ce savant Intitulé: Deir
Ange Gardane,1004, février
mperïa ollo ma: Venise, letanie a otto antlca lira Perraresedi Marchesiu dttta vol-
toUTL > empiéta, moletti, ln-4»)
adue chori speszali Ve- aamento Umkesana (Ferrare, 1754,
bordoni
wei,JaM
l0ù$.-»"Q>mpMa,/aM lété citécommeétant relatif à la musiquepar
nise AngeGardano, dés musictens,
e letanie délia Beata Fer. Gerber.danssonnouveauLexique
VdoZantifone, Ra- par M. Ch. Ferd, Mut, et
Venise,Alex. parLiclitentiial,
Une, anownvocun duecori; dans la premièreédi-
parmoi.méme,d'aprèseux,
Wi, 1007, to-4"1 Compléta, Wf^doM;
a sel vod, ibw., tiondecetteBiographieimaisnousavonstouserréî
mtettie Manledella itadona, car il s'agit dans le livre de Bellini
sacra 4, 6, 6 et 8 1»- l'objeldont
«07, in-4°. JO»MissK est une anciennepièce de monnaie appelée
«r««
Venise, Richard Amadino,
Zmconanantur:
RELLINl 327
ché«j UnDomina«rf adjtwandum me feslina, le là avril 1445. Ce nomde Murer est proba-
pourchœuret orchestre,composéen 1805;Offer- blement altéré mais il est vraisemblablequ'il
toiredela Fétede Sainte Edwige, en l»28; 41- cachele véritablenom de l'artiste dont il «'agit
I1
Mttia, en 1805 dea cbceora pour les Francs- dans cet article, et que celui de liernhard,
Maçons;deu\ chœur»funèbres arec accompa- n'était qu'un prénom. Quoiqu'il en sait, il pa-
gnementd'instrumentsà vent, etc. Berner a'est rait, par les éloges que ses contemporainsont
aussi fait connattrecomme certain didactique donnéeà celui qui portait ce nom, que son mé-
par les ouvragesdont voici leslitres l»Grund- rite fut distingué,et qu'ildoitêtre comptéparmi
regetndtêQttanges,nach HUler entwar/en les meilleursorganistesde son temps.A l'égard
(Principes du citant, traites d'après HUIcr); de l'invention des pédalesde l'orgue, qu'on lui
Breslau,181&.– 2° Théorie der ChoralswD- attribue, aucune réclamationne s'est élevée
càenspiele (Théorie des conclusions d'orgue jusqu'à ce jour sur sa réalité. Monintention
pour les chorals, en 4 suites; ibid. 181». – n'est pas de la mettre en doute cependantje
3»Ole Uhreder musikaltschen Interpunktion crois devoir fixer l'attentiondes historiens fu-
(La Sciencede la ponctuationmusicale);ibid, turs dela musique,et particulièrement de l'orgue,
1831.Une noticebiographiquede Bernera été sur un fait qui pourraitfaire présumer que la
publiéesonsce titre Fried. Wilh. Berner, première idée de ces pédales remonte a lino
Obtr-organift tuBreslau, nach seinemLeben époquebeaucoupplus reculéeque celleoù Bern-
und Wirkenin der Dtvsik dargtstellti Bres- bard vécut. H existe une chroniqueflamaude,
lau, 1829,in-8». écrite de1318à, 1350par NicolasDeClerck,dans
BBRNËV1LLE (Guxbbebt sb) trouvère laquelleon trouve un passageen vers sur un
du treizièmesiècle,naquit à Courtral,selonl'opi- fecteurdetrtetfe*etrw&Mej
(violesdece temps),
nion commune;cependantil est plus vraisem- nommélouis Van
Valbeke qui, à causedesa pro-
blable qu'il vit le jour au petit village de Ber. fession, est désignédanslesvers sousle nomde
neville, près d'Arras. 11 florissait avant l'an Vedelaere (1). Ce Louis Van Valbeke,né au
1260 car il fut attachéau service de Henri III, bourg de Valbekeen Brabant,vécut sous le due
duc de Brabant,quimourut danscette année. Ce Jean H, de 1294à 1312.DesBochesme
parait
prince lui a adresséune chansonqui commence avoirété le premier qui a eu connaissancedu
par ces mois Biatt GiUebert s'il vos agrée, passageen vers qui y est relatif; il en a fait le
etc. Gillebert noua apprend dans une de ses sujet d'une dissertation
qui est insérée
chansonsqu'il aima Béatrix d'Audenarde,quoi- les mémoiresde l'Académiede Bruxellesparmi
(t. 5,
qu'il avouequ'it fut marié. Le manuscritde la p. â25). Voici ces vers:
Bibliothèque impérialecoté 7222 contientquinze In deser tyt sterfmenschelye
chansonsnotéesde la compositionde ce trou-
Die goedeVedelacreLodewye
vère; deuxmanuscritsde la méme bibliothèque Dle de bestewasdie voordien
(64et 66, fondsde Cangé)nous en ont conservéj In de wereit yewas gheslen
six autres. Van makeneeudemetterhaad
BËRNHAKO surnommé V Allemand;on Van VaelbekeinBrabant
le Teutoniqve,par beaucoup d'auteursanciens, Alsoewas by ghenant
est considéréen général comme ayant Inventé 8y was d'eentedie want
la pédalesde l'orgue à Venise,vers 1470.Les Van slampien diemanieren
Die men noch bœrtaotleren.
mêmesauteursqui partent de Berahard, disent
aussi qu'il fut organistede Saint-Marcde cette Dansle tuatslamplcn quise trouveà J'avant.
ville. Or, leslistesdes organistes des deux or- derniervers de ce passage,et qui indique une
gues de cette église,qui existent dans ses re- invention particulière à Louis de Vaelbeke,
gistre, et qui ont été publiées en dernier lieu Des Roches a cru voir la preuve que la pre-
par M. de Winterfeld,dans son livresur l'épo. mière idée de l'inventionde l'imprimerielui
que artistiquede JeanGabrieli, et surfont dansla appartenait, rapportant ce motà l'italienslam-
Storia délia Muxicasacra nella già cappella pare (imprimer); en sorte que l'invention de
ducale di San Marco in Venezla dal 1318al cet art, qui a ettanfjela conditiondes hommes,
1797 par M. François Caffi nous indiquent remonterait à une époqueantérieureà l'année
deux artistesdu nom de Bernard qui ontété at-
tachéaà l'églisede Saint-Marc,en qualitéd'or. (1)H.do Rettfenberg « trompalonquildit (dan*le
Recueil Encyclopédique belge, Lt,p,ji), quoLouU
ganiâtes.Le premier, appelé MiUro Bernar- VanValbfke éuit Joueurou tobrtc»nt de reliées,te
dlno,fntnoraméa cette placele 3 avril 1419 11eut re8reétaitun lustroinent e t
rustique <r<)<s)fr, furtdit-
poursuccesseurBcrnurdo di Slefanlno Murer i ferrai vedelen thmaml.
de ta viole,qu'onappelait
BERNBÀH» 376
1312, et aurait au son berceau dans le Brabant.tt docteurlui promit son assistante, t'envoya au
Om Roche»a traduit ainsi le passage de la Milice, et lui fit donner des leçonsde musique
ehroui<|neflamande en ce* temps mourut, et de chant par le maître de chapelle Baltliasar
de la mort commune à tous les hommes, Krben.Les progrèsde Bernbardfurent rapides,
• Louis, cet excellent faiseur d'instruments, te et en peu de temps il fat en étatd'être admis a
< meilleurartiste qu'on eût va Jusque-là dans la chapelle avec dea appointements.Son pro-
l'univers en fait d'ouvrages mécaniques. Il tecteur le con6a ensuite aux soins de Paul
était do Vaelliekeen Brabant,et il en porta Syfert, organistede DanUlck,qui lui enseigna
le nom. Il inventa la manière d'Imprimer lesprinclpeade l'harmonie.Dansle mêmetemps
« (slamplen) qui est présentement en usage. » il continuaitses études dans la théologieet le
plusieurs auteurs ont attaqué cette interpréta- droit; maistoutes ses pensées étaient tournées
tion de Des Rocttfg; mais Breitkopf,qui s'est vers la musique,et son désir le plus vif était
rangéparmi ses adversaires,a donnéune expli- de pouvoir aller achever ses étudesdana cet
cation fort ridicule de ce passage ( dans son art à Dresde.Le doctenrStrauebsouscrivitenfin
final sur l'origine de Vimprimerie), lorsqu'il à ses vœux, et lui donna des lettresde recom-
a cru y voir que Van Vaelbekeavait Inventé mandation.Erben l'adressa aussi au mattre de
l'art de frapperla mesure avec le pied. Qui ne chapelleSehttte, qui le fit entrer à la chapelle
tait que l'usage de marquer ainsi la mesure dn roi commecontralto. Scoutelui
enseignales
existaitdans l'antiquité, et qu'il y avait même règlesdu contrepoint,et lui apprit à écriredans
chesles Grecset les Romains des chaussures le style de Palestrina.Sa voixd'alto ayant été
de bols et de métal dont se servaient les chefs transforméeen ténor, l'électeur
l'envoyaen Italie
des chœurs pour rendre le mouvement plus pour s'y perfectionnerdans l'art du
©liant,et
sensible. pour y recruter des chanteurs.A Rome,Bern-
Qu'on réfléchisseà la professionde l'inven- hard se lia d'amitié avec Carissimiet tous les
leur, dont il est parlé dans la chronique de grands artistesde cette époque.Il écrivit dans
Nicolasde Clerck,et à l'analogieda mot «tant- cette ville deux messes à dixvoix et autant
j/ien avec le verbe stampen (presser avec le d'instruments, dont la pureté de style excita,
pied), et l'onverra que l'explicationla pins pro- dit-on, l'étonnementdes Italiens.Obligede re-
bableest que Louis Van'Vaelbekeavait inventé tournerà Dresde,il emmenaavec lui deux des
l'art de jouer d'un instrument avec les pieds. meilleurssopranistesde l'Italieetquelquesautres
Or. Il n'est pasd'instrument de son temps au- bons chanteurs. L'électeurfut si satisfait de ce
quel cet art ait pu s'appliquer, si ce n'est à premiervoyage, qu'il en fit faire an antre im-
l'orgue. Peut-êtreest-il donc permis de penser médiatementpar Bernhard, pour chercher à
que le facteur d'instruments brabançon avait compléterle chœur Italien et pour avoir un
trouvé, dès la fin du treizième siècle on au more de chapelle. Ces mêmes artistes qui
commencement du quatorzième,le principe da avaient recherchésa laveur enItalie pour qui!
mécanismedes pédales, qui a complet*}le sys- lesfil entrer dans la chapelle électorale, cons-
tème de l'orgue,et en a faiton instrument de si pirèrentcontre son repos,dès qu'ils y furent,et
grande ressource.Ceci d'ailleurs n'oterait rien lui causèrent tant de chagrins, qu'il fut obligé
a la gloirede Berahard, car l'organiste de Saint- de s'éloignerde Dresde, et d'accepterone
place
Marc pouvaitn'avoir point en connaissancede de chantre a Hambourg.Cependantl'électeurne
l'inventiondu luthier flamand. Bernhard Mu- le vit s'éloignerqu'à regret, et ne lui accordasa
ret a eu pour successeur BaptisteBartolomio, démission,que sur la promessequ'il reviendrait
le 22 septembre 1459. près de lui à sa demande. Aprèsavoir dirigé
BERNHARD (CmumraE), mattre de la musiquependant dix ans à Hambourg,Bern-
chapelle à Dresde, naquit a Dantzick, en 1612. bardfut rappelépar l'électeurJeanGeorgesIII,
Son père, quiétait marin, perdit toute sa for- &la cour de Dresde, pour y enseignerla mu-
tune dansun naufrage, et ne lui laissa d'autre sique aux deux princes Jean Georgea IV et
ressource que d'aller chercher de l'instruction Frédéric-Auguste.L'artiste avait peu de pan.
dans l'écolegratuite de chant de sa ville natale. chant à Accepterles offresqui Ini étaient faites,
Un jour U chantait, suivant un ancien usagodu mais l'électeur y joignit ta place de mattre de
nord, avecun de ses camarades à la porte du chapelle,et cette faveur le décida à retourner
docteur Strauch, qui lui demanda quelle était dansla capitalede la Saxe. Lesavantagesqu'on
sa ramille, et quels étaient ses projets pont lui avait assurés étaient un traitement de
t'avenir. Sur sa réponse qu'il était pauvre et 1100thalen (4,125fr.); ses doux (ils furent
qu'il avait un vif désir de taire des études, le placés a l'université aux fraisîle l'électeur.Ses
3;0 BERNHARD BERNIER
grandstravaux l'avaient fait connaîtrede toute 18-J-I90) publiéesous la directionde M.André
rAlleraagne,et luiavaient fait une brillante ro- BomI cl'Hauterlve. Lesujet de cette notice
pulation;II vécut encore dix-huit ans Il Dresde. avait déjà été traité par Jean-Fréderic Scheid
Le14novembre1692,il mourut dan*cette ville, ( V.ce nom ), dans une thèse intitéglé.0Hisser-
àl'agede quatre-vingt» ans. Outrele*dmx messes latio tnauguratts. de Jure ln mmkos
sin/ju-
qui ont été mentionnéesprécédemment et qui luri, Germ. Dlenstè und Obrigheitder Spitl-
sont restéesen manuscrit,on a de Bernliard – leulh, Rappoltsteinensi comitatut annexa,
1* Gtistlicher Uarmmim ente ThM, beste- etc; maisle travail de M. Bemliard,pulsé dans
hendintodeutseken Konsertenfuri,i, iandi {j •memultitude de «Ires originauxdes archives
Slimmen(Premièrepartie de l'Harmoniesacrée de Strasbourget de Colmar, ainsi
que de* ar-
consistanten vingt cantates allemandes pour chivesgénérales de France et dea manuscrits
deux,trois,quatreet cinq voit) Dresde,1665, de la Bibliothèqueimpérialede Paris,
a, par la
in-4°. – 2" Prudentia Prudentiana; Ham- solideéruditionet l'espritde critique de
l'auteur,
bourg, 1CCO, in-fol.C'est une byrano en langue bien plus d'intérêt que la faiMa dissertationde
latine, traitée dan» les trois eontrepointsdou. Scheid.
blesà l'octave,à la dixièmeet à la douzième,avec BERiXHOLD (Jem.D*w«*m»), profes.
de grands développements.Comme écrivain wnr de théologieau commencementdu dix.hui-
sur la didactiquede l'art, Bernhanlmérite aussi Wmusiècle,a écrit un petit traité de la
d'êtrementionné.Le mattre de chapelleStœlzel, musique
«"église,que Millier a inséré dans sa Biblio-
de Gotha,a possédéun traité de composition, thèquede musique, t. 3, p. 233-371.
diviséen soixante-trois chapitres,dont iUtait BERNIA (Vincent), luthiste et composi-
auteur,et qui était Intitulé Traclalus compo- teur, né à Bologne, vivait vers 1600.Besard
silionis aucjmentatus. Forkel en possédaitune nousa conservédansson NovusPartus part.
(
copie,et avait en outre un autre ouvrage de III. p. 3î et 47 ), une Toecata
eromatica, un «•
Bernhard,divisé en vingt-neufchapitre»,et qui cercaresopra ut, ré, mi, fa, sol, la, et une pièce
avait pour tilte Ausfûhrllcher Bericht von IntituléeLe Coqet la Poulo (Galluset Gaitina),
dm Gebrauehder Consonamen, nebts einan ),
de la compositionde Bernia.
Anhaag von dem doppellen und vlerfachen BERNIER ( Nicolas) né a Mantes, le 58
Contrapunct (Explicationdétaillée de l'usage juin 1684 mourutà Paris, le s septembre1734.
des consonnaoees et des dissonances, avec un Il fut d'abord maîtrede musiquede Saint-Ger-
supplément concernant le contrepoint double main l'Auxerrois,puis maîtrede mmjquedn roi
et quadruple), dan*la Sainte-Chapelledu palais. Étantalléà
BERNHARD ( Guiixauue-Curistopiik ) Rome,pour 1 étudierson art avec plus de fruit
excellentorganisteet claveciniste,né à Saalfcld qu'il ne pouvait le faireen France, il désirase
Ter»1760, se trouvait aGcettfngueen nti, et lier avec Caidara, qui jouissaitalors d'une
y publia l'année suivante trois sonates et un grande réputation. On raconteà ce auJetune
préludepour le clavecin.Il partit ensuite pour anecdotequi semblen'être que la copied'une
Moscou,oa il est mort en 1787, à Cage de autre, eommaneà deux peintresde l'antiquité,
vingt-septans. Il se faisait surtout remarquer et à Michel-Ange. On dit quene trouvantd'autre
par la perfectiondesonjeu dans l'exécutiondes moyende s'introduire chez Caldara, il se pré-
ouvragesde Jean-SébastienBacb. sentaà lui commedomestique,et fut admisen
BERNHARD ( B.) ancien élèvede l'école cette qualité.Unjour, ayanttrouvd snr le bureau
des chartes de Paris, est né à Strasbourg, vers de son maître un morceauque ce compositeur
1813.Il est autour do curieuses recherchessur n'avait point terminé, Bernierprit la phmicet
les corporationsd'instrumentistesdu moyenâge. l'acheva.Cette aventure, dit-on, les liade l'ami-
Il a publiédesextraitsde son IntéressantMémoire lié la plus Intime.Bernier passaitpour le plus
sur la confrériedesménétriers de Pariadans la habilecompositeurde son temps.Cependantson
Bibliothèque de l'école des chartes (t III, styleest froidet lourd.etsamanièreestincorrecte
IV, V. ). Ona aussi du même littérateur une commecelle de tons les compositeursfrançais
notice sur la confrérie des joueurs d'insiru- de cette époque. On a de cet auteur – t° Mo-
ment*d'Alsace relevant de la juridiction des tels à une, deux et trois voix, avec sym-
anciensseigneursde Rlbaupierre, et plus tard phonie et sans symphonie, au nombre de
de celle des Palatins des Birkenfeld, au. vingt-six V atuvre, gravie par S. de Vents-
jourd'hui maison royale de Saxe, inséréedam sen; Paris, chez l'auteur, 1703. gr, in-fol.–
le tometroisièmede la Revue historique de la 2".Motelsà une, deux et trois voixavecsym-
noblesse(t5« livraison, Paris, 1844, pages phonie et sans symphonie;îB" tsuvre; Paris,
BËRKIEH BERNON 377
tMn l'auleor, t713, gf. in-fol.i"et 2° livre. – dominante sont différentes.Ce sont les citants
3* Motets livre posthume, mis au jour par La- 1doce neuvièmeton qui transposé*une quinte
croix Paris, 173Gin-M.3"Canlaien/rni>(ai- plusbas à cause de leur trop grande élévation
ses, livres t a 7, in-folio, –VlJeuxifoletset pourles voixde basse, ontfait confondrece ton
un Salue veylna, manuscrits, à la Bibliothèque avec le premier, et ont Introduitdans celui.ci
du Rui. Uurnier avait compris la supériorité le bémol à la Dixièmenote, par altération. Le
des musiciensitaliens, et il avait pour habitude type du premier ton se voitdans l'hymne Ave,
de dire à tous les jeunes compositeurs Allez maris Stella tous les chant* qui ne sont pas
en Italie; ce n'est que là que vous pourrez conformesà ce type sontdu neuvièmeton trans-
apprendre voire métier, posé. Les récapitulations ou neurneudes tons
BERNOIS moins bénédictin vécut a la Un dont Bernondonne l'explicationdans son Tona-
il»dixième siècleet dans la première moitiédu riits sont empruntéesau chant de l'Église grec-
onzième.Il mourut le 7 janvier 1045. Suivant que.Cm neumesavalentdesavantagesque n'ont
le P. Bernard Pex ( Thesmtr. Anecdotorum pas cellesdu chant romain, à savoir, que non-
nov., 1. 1, part. III ) Guill. Cave ( Hist. rer, seulementleurs formes de citant, mais leur»
IUter. ad an. 1014) et Casimir Oudin {Com- nomsfaisaient connaîtreimmédiatement la nature
ment, de Scriplor. Ecclesiasticis t. II, col. authentiqueou plagale du ton par leurs ter.
&98-600),Bernonétait allemand de naissance, minaisonsbarbares, en ceane pour les authen-
et fut d'abord moine de Saint-Gai! en Suisse, tique*,etœanis ou œagispour les plagaux et de
où il s'occupa de musique et d'Histoire ecclé- plus ellesindiquaientl'ordre numérique du ton,
elastique.En 1014il fut élu abbé de Beichenau ou authentique ou plagal, par la forme du mot
(en latin Avgiz), à l'extrémité de la Souabe, entier; avantage que n'a pas dans le chant ro-
sur te Lacde Zell près de celui de Constance. main la contraction du seculorum amen dans
C'est de là que Bemon est appelé augiensts VJiuova. Lesecond onvrage de Bernon est un
par la écrivainsdu moyenâge. D'après VliisMre traité desdifférencesdes psaumes et des modu-
littéraire de la France, par les bénédictins lationsde leur chant ( De varia Psalmorum
( t. VII, p. S76) Bemonn'était pas Allemand, atque cantuun modulatlone). Il renfermedes
mais Français, et il ne fut pas moinede Saint- recherchesphilologiquestrès-curieuses, et l'au-
Gall.mals de l'abbayede Fleuri sur la Loire teur ybitpreuved'uneérudition solideetde plus
où il se trouvait encore en 999, ayant été un de critique que l'on n'en trouve chez les écri-
des religieuxde ce monastèredéputés à l'assem- vainsde son temps. Le petit traité De Conaona
blée d'Orléans dans cette même année, pour tonontm diversitate est le troisième ouvrage
fixerla durée de l'A vent qui précède la fêtede connude Bemon.L'auteura pour objet de don-
Noël.DeFleuri, Bernonpassai l'abbaye de Prum, ner quelques Instructionssur l'usage des chants
au diocèsede Trêves, et l'empereur S. Henri d'espècesdifférentesdansl'officedivin, tels que
ou Henrile Pieux, le fit nommeren 1008 abbé les répons, antiennes, rovitatoires, graduels,
de Reicbenau,et non en i0t4, comme le veut offertoires, été. L'abbé Gerberta inséré les trois
GuillaumeCave.En 101311accompagnace prince opuscules de Bernondont on voit ci-dessus le
en Italie, et se trouva à Rome à son couron. contenudanssacollectionratituléeScriptoresec-
nement comme empereur, au mois de février cletiastiei de ilusicatacra potissimum, tome
de l'annéesuivante.Cette dernière circonstance 2*, p. 61-124,d'après un manuscritdu 12*siècle
parait avoir été la causede l'erreur de Cave. qui existait à l'abbaye de Saint-Biaise, et qu'il
Outredivers ouvragesconcernant la liturgie et a collationnéavecd'autres de Leipsick, des ab-
l'histoire,on a de Bemon plusieurs écritssur la bayesdeSalnt-Eraerao,d'Aimontet d'Otlobeuern.
musique, ou plutôt sur le chant ecclésiastique. Malheureusementil en a supprimé toua les
Le premier a pour titre Tonarius c'est-à-dire exemplesen notationneumatiquequi se trouvent
règle des tons. Il est précédé d'une préface dans un beau manuscritde la BibliothèqueVal-
(Prologus ad tanarium)très-développee qui I Ueellana, à Rome. Précédemment, le béné-
contientl'exposé de la formedes tons, do leur j diclin Bernard Pez avait publié la préfacedu
nombre, do leurs caractèresdistinctifs, et des Tonariusdans son Thésaurus Anecdotorum,
intervallesqui y sont contenus. On y voit qu'au t. IV, p.69-72 et il avaitdonné l'iuirodaction
liende huit tons, Bemonen compte neuf, parce dupetittrailéDe Consonaiononim diversitate,
que le neuvième ( la, si, ut ré mi, fa, sot, t. V, p. 199-201 du mêmeouvrage. Trithème
la ) n'est pas de la même espèced'octave que a signalél'existenced'nn autre ouvrage de Ber.
Indeuxièmeton, bien que la gaminesoit sem- non ( Citron. Mrs., t. 1, p. ico) lequel avait
biabit:dans tous les deux, parceque la finaleet la pour titre De instrumentis musicalibus, et
378 BERNON – BERNSDORF
Oii. – ti'Troi* trios pour deuxvfolonsel basse, «onart. A sonretour à Prague, il entra comme
op. 48, livra1 et î. – 15°Dix «uvres de duos premièreclarinettesoloà l'Opéra de cette ville,
pour deux violon»,op. 8, 28, 29,30, 32, 33, 39, eten 1820,ildevint professeurau Conservatoire.
43, 63, UV. t et 8. – 16*Quatre œuvre» de Depuistors IIa réunice titre celnide directeur
sonates pour violonet basse. – 17° Trios pour adjoint.Commeinstrumentiste,Blatt jouit dan»
flûte, clarinetteet basson,op. 31. til. Quatre «a patried'une haute renommée.On s'accordeot
concerto pour clarinette. –19° Trio* pour le donnerdes élogesau brillant extraordinaire de
n)êmeinstroreent,liv.i et 2.– 20°Sept «uvres son ju, à la beautédu son qu'il tire de la clari-
de duos, idem,op. 18, 20, 21, 38, 40, et 46. – nette, et i samanieraexpressivede chanter sur
21° Concertopourbasson. – 22"Six quatuors, cet instrument.Ses compositionssont aussicon-
idem. Blaiiusa laitreprésenter » POpéra-Coroi- .sidérées comme fort bonnesenleur genre. Onre-
que Pellttier deSaint-Fargeau,ou le premier marqueparticulièrementcellesdontlestitres sui-
martyr de la république française, en deux vent 1° Douzecapricesen forme d'études pour
actes, 1793, et V AmourErmite, en un acte, la clarinette,livres 1et 2; ielpsicfc,Breithopfet
1793.Onluidoitente l'arrangementen quatuors Htertei. –*jTrios pur trois clarinettes,op. a
pour deux violons,alto et basse,des sonates de Prague, Berra. 3*Variationsbrillantes pour
Hajdo pour le piano. 11a composéla musique clarinetteet quatuor(en ut mineuret en toi mi-
d'un ballet, en 1791, mais cet ouvrage n'a pas neur); Bonn, Simrock. – 4» Introduction et
été représenté.Blasioss'est retiré de l'Opéra Co- variations pour clarinetteet orchestre, ibid. –
mique au mais de mars 181», après vingt-cinq &°Introductionet variationsbrillantes sur un
an« de service,et a cessé de vivre en 1820.Une thème du Barbier de SévUle avecorchestre,
erreur introduitedans le Manuelde la Wttéra- op.28;Leipsick, BrdtkopfetH«rtel.~6°Trois
tara musicalede mtstltage été répétéedansl'En- duo*concertantspourdeux clarinettes, op. 29
cyclopédiede la musique de Schilling.On y dit ibid. 7» Capricesamusantspour une clarinette
que l'artiste dontil est question danscet article seule, op. 36, Ibid. – 8«Éludes op. 33 ibid.
e'appelaitBlastat, en français Blase, fanai» te – s» Méthode complètepour la clarinette
nom de Blau n'a été donné en France à Wa- Hayence, Scliott. Ouvragebien conçu et bien
tit». Il est dit aussidans ce mêmeouvrage que exécuté.– {««Vingt-quatreexercices, premier
Blaslas se rendit en France avec son frère qui et deuxièmesupplémentà la Méthode; ibid
jouait fort bien du basson mais le bassoniste, 11*Méthodeabrégée, théoriqueet pratique de
le clarinettiste,teviolonisteet le compositeurdu chant; Prague, RndL Blatt a écrit aussi quel-
nom«Je Btosttu ne sont qu'une seule et même ques morceaux pourle hautbois et pour le cor
personne. «ngiais.
BLATT (FiuKçow-TiUDéE),directeur ad- BLAU (Hwmias), ténor à la cour du duc de
jsint et professeuran Conservatoirede Prague, Bavière,en 1593,sons le fameuxmettre de cha-
est la plus célèbreclarinettisteexistant en Alle- pelleRoland de Lamu. Il était vratoemblable-
magneàrépoqoeactueUe.Né à Prague,en 1793, meat Français.
il se livrad'abordà l'étude de la peinture,d'après BLAVET ( Vlxm.), flûtisteet compositeur
le désir de ses parents,et, suivit tes cours de de musique,naquit à Besançon,le 13 mars 1700.
l'Académieimpériale de Vienne, où son père Filad'un tourneur, il suivait la professionde son
avait été placécommeemployé,en 1798. Onlui père,lorsqu'uneûûte,tombéeparuasard duo ses
fit étudier aussi la musique pour laquelle il mains, lui révéla le secret de sa talent. Sans
avait d'heureusesdispositions. Son père ayant autre maître que lui-même,il apprit à jouer de
cessé de vivre, en 1807, Blatt retourna à Pra- cet Instrument, et ses progrès forent si rapides
gue avec sa mère; et peu de temps après il qu'il n'eut bientôt plus de rival en France. Le
abandonnala peinture pourse livrer an liberté a duo de Lewis,Fayant entendu, rengagea à se
son penchantpour la musique. Admis comme rendrei Paris, oùUnit bienaccueillipar tous les
élève ao Conservatoirede musique de sa ville amateurs.Admisà l'orcheslrede ropéra, il tra-
aatale, il reçutdes leçons de l'habileclarinettiste vaillacontinuellementi perfectionnerson talent,
Farnick, et le directeur de cette Institution, et publiaplusieurs «uvres qui augmentèrentsa
F. D. Weber,liaienseignales élémentsde l'har- réputatton.Quelquesannéesaprès, ilfitun voyage
monie et de la composition.parvenu à l'âge de en Prusse FrédéricII alors prince royal qui
et
vingt et un ans, en 1814, a entreprit de longs jouait ausside la ilote,voulutentendreBlavet,
de
voyagesen Allemagneet dans le nord de l'Eu- en fut ai content, qu'il l'engageaà rester près
de
rope, dansledesseindese faireconnaîtreet d'ac- lui,promettantd'avoirsoin sâfortune-.Quont*
croître son habiletéet ses connaissancesdans n'était point encore au service de ce prince.
440 BLAVET – BLAZF
navet préférarevenirà Paris, ou le prineede 1709,il fil un second voyage à Paris, «t uiofit.»
Carignonlui accordaun logementdan» «onhôtel doson séjour en cette ville |M>ury publierquel.
et UIIIpension.Il devintensuitesurintendantde ques-unsde aeaouvrages.11s'y liad'amitiéavec
la musiquedu comte de Clermont,pour qui il Mélmtet Orétry;l'institut le nommasoncorres-
mit en musiqueÊglé, pastoralede Laujonj les pondant, en remplacement de l'abhé Giroutl.
JemxOlympiques,1763, balletdu comtede Sen. Les compositionsde Blaze qui ont été gravée*
neterre la Fêtede Cythère, opéradu chevalier sont: l° Deuxouvres de sonates pour te piano.
de Luîtes; le Maux corrigé, de Colléet Flo. – 2° «V»ouvre de dues pour harpe et piano.
rian, 1752.Blavet était aussi irès-liabilesur te – 3* Plusieurs messes en plain -chant. –
baeson.Il est mort à Paris, le 28 octobre 1708. V Qmtques Pièces fugitives. Blaze s'est fait
On trouve son élogepar M. François, dans le connaîtrepar un roman intitulé Julien, ou le
Nécrologede 1770. frUre; Paris, î&o*,2 vol. in-19. Il a cessede
BLA.VIEB (AmjroWosEwi), néàliége.dans vivre à Cavaillon, le 1 mai 1833..
les premièresannées du dix-hnilième siècle, y BLAZE (FKAKçois-HENm-Joigpu, dit CAS.
fitses étudesmusicales,et fut mettrede musique
T1LBLAZE), fila du précédent, est néàCavail.
à Saint.Pimredecetteville. En 1727il obtintau ton,le 101décembreI7»4.1)estinéau barreau,il lit
concoursla placedemettrede chapellede l'église dsnssajeunesselesétudesnécessairespourlapro-
Notre-Dam d'Anvers,et en prit immédiatement fessiond'avocat, ce qui ne l'empêcha pas de eut.
possession.En 1741, il composaune messe à tirer la musique, dont les premières leçonslui
4 voix, 2 violons,altoet basse continue,dontle lurentdonnées par son père. Arrivé à Paris eu
manuscritexistedalll lesarchivesde cette église. 1799,pour y suivre let coursde l'écolede droit,
Blaviera été le mattre de Gotsec, lorsque ce. il les négligeaquelquefoispour ceux du Conser-
lui-ci était enfant de chœur de la collégiale. vatoire. Aprèsy avoir achevé l'étudedu sollcgi-,
(K.Gomec.) il reçut de Peme des leçons d'harmonie,et Il se
BLAZE (Hntat-SâusnEH), né à Cavaillon, préparaità compléter son éducation musicale,
petiteville dudépartementde Vaucluue,en 1763, lorsqu'illui fallutrenoncerà ses penchantspour
appritles premiersprincipesde l'art musicald'un s'occuper exclusivementde son état. Devenu
organistede sa ville natale, nommélapierre. successivementavocat, sous-préfet dans le dé-
Conduità Parie pour y anir sonéducation, il y partementde Vaucluse, inspecteur de la librai-
arriva pendantla guerre des Gluekisteset des de, etc., il lui restait peu de temps a donnerà
Plccinistes,ce quicontribuaencoreà augmenter la culture de l'art qu'il aimait avec passion. Ce.
le goûtqu'il avait pour la musique. Aidé des pendantII jouaitde plusieurs Instrumentset avait
conseils de plusieursmaîtres et des leçons de composébeaucoupde romanceset d'autres pièces
Séjan, organistede Salnt-Sutplee,Il acquit des fugitivesqui avaient été publiées, lorsqu'il prit
connaissancesdans la composition;mais, obligé tout à coup larésolutionde renoncerau barreau,
«l'embrasserla professionde notaire, il ne put •à la carrière administrative, à tout ce qui pou.
se livrer &son penchantpour eet art que dans voitenlln mettreobstacle à ses penchants; con.
des momentsde loisir.Blaxea néanmoinsécrit liantdans l'avenir,il prit la route de Pari»,avec
plusieurs messes grand orchestre, d'antres as femme et ses enfants, Plus soigneuxde son
avec accompagnementd'orgue seulement; un bagagede partitionset de manuscritsque dureste
opéra IntituléFBérttage, qui fut mis &l'étudeau de son mobilier.Deux projets l'amenaientdans
tbéllre Favart; une SémiramU, dont il avait ar. laville des arts il voulait y faire représenterle
rangéle livret d'après le plan de Voltaire,et qui DonJttan de Mozart et quelques autres opéras
n'a pasétéreprésentée,àcausede saressemblance qu'ilavait traduitset arrangés pour la scènefran-
avec l'opéradu mêmenom dont Caiel avait fait çaise, et y publier un livre, espoir de sa future
la musique ouvragereçu par l'administrationde renommée.Ce livre parut sous le titre de l'Opéra
l'Opéra avant que Biaze présentât le sien. De tn France (Paris, 1820,a vol. in-8°). Homme
retour dans sa province, Blazealla s'établira d'esprit, écrivainplein de verve, Castll-Blaze at-
Avignon,et partageason temps entre l'exercice taquait avec forcedam cet ouvrage certainspré-
de sa professionet sestravauxdemusicien.Bien. jugésqui s'opposaienten France aux progrèsde
tôt troublédans sonétat et dans ses plaisirspar la musique dramatique. Il y signalaitles défauts
le régimede terreur quipesa sur la France dam deslivrets d'opéras, lesvices de l'administration
les années1793 et 94, fi fut obligéde se sous- Intérieuredes théâtres, la mauvaise distribution
traire par la fuite aux poursuites dont il était desrôles, la classificationfausse et arbitraire^»»
l'objet. Aprèsla réaction du 9 thermidor, il fut voix, toutes les causesenfin qui mettaientalors
comme administrateurde son département.En obstaclea la bonneexécution de la musique.Il
BLAZE 441
faisait aussi la guerre au goût passionnédes du théoriciens compositeurs chanteurs et
Françaispour les chansons, le considérantavec musicienscélèbres qui ont iUustré F Écolefla-
rulsou commeun obstacleaux progrès de l'art. mandeet qui sont nés dans les Pays-lias;
Enfin, il ne ménageaitpas le«productionsqui par ordre alphabétique (Bruxelles,i vol. in-8",
lui paraissaientappartenir plutôt au genredu 1828).Ona reproché à l'auteur de ce diction-
vaudevillequ'à celuidu vtfritanleopéra.Ajoutons noired'avoir reproduit textuellementtongrand
que la ferveurde son zèlet'avaitentratnéjusqu'à nombred'articlesdu Dictionnairede l.-l. Rous-
l'injusticeenvers des compoiitemsfrançaisqui. seau, apres avoir montré beaucoupde mépris
bien que faible*harmoniste», avaient pourtant pourses connaissancesen musique(Key. d'Où*
fait preuve de mérite par le naturel desmélodies trepokt): l'accosationest malheureusementfon-
et la viilé dramatiquede leurs ouvrages. dée maisona eu tort de direque sa nomenclature
Oa ne lisait guère en France de livres sur la est incomplèteen ce qu'elle ne contientpa. cer-
musique à IVpoque où Castil-Biazopublia le tains articlessur la musiqueancienne;car il no
sien; il n'eut donc pas alors le retentissement fallait pas oublier que le titre du livre est
qu'il aurait eu s'il eût paru quelquesannéesplus Dictionnairede musique moderne. Letraitéde
tard; néanmoins l'auteur en recueillitle fruit, FOpéraen France, augmentéd'un Essai sur le
parce que le mérite de cette productionle fit drame lyrique et les versrhythmiques, a été
choisir commerédacteur de la chroniquemusi- remisen vente en 1826, comme une deuxième
cale du Journal des Débats. Jusqu'au moment édition.Aprèsavoir rédigépendantplus dedixaus
où Castil-Blaeecommença cette suite d'articles la Chroniquemusicaledu Journal des Débats,
piquantssignés de XXX qui fondèrentsa nlpu. Casl'l-Blazea quitté ce journal, en 1832, pour
tation, des littérateur», ignorants des premiers travaillerau Constitutionnel maisiln'a pasfait
élémentsde la musique, s'étaient arrogé ledroit longtempstes articles de musique de celui-ci.
d'émettre seuls dans les journaux des opinions Pendantplusieursannéesila rédigéla partiemu-
fausses,qu'ils prenaientpour des doctrines,sur sicalede la Revue de Paris. Il a fourni aussi
un art dont lis ne comprenaientpas même ie quelquesarticles an Ménestrel, Journalde mu-
but s c'està cette cause qu'on doit attribuerles sique,a la Revueet Gazettemusicalede Paris,
préjugésqui régnaient dans la plusgrandepartie à la France musicale, et au Magasin pittores-
de la populationcontre l'harmonie,le luxed'in- que. En 1832,il a fait imprimer deux ouvrages
strumentationet ce qu'on appelaitla mutique dont l'un a pour titre Chapelle musique des
savante. L'auteur de la chroniquemusicalesut Bois de France (Paris, Paulin, uu vol. in- 12),
bientotse faire remarquer par la spécialitéde ses etl'aulre la Danseet les Ballets depuis Bac-
connaissancesil imposasilenceau bavardagedes chus jusqu'à mademoiselle Taglioni (Paris,
gens de lettres, et parvint à initier le publieau Pantin, un vol. in-12). Cesdeux volumessont
langagetechniquedontil se servait,par l'entrain formésd'uneréuniond'articlesque l'auteuravait
de sa verve méridionale. Quels que soient les publiésen 1829et 1830,dansles toutesIVet vit
progrèsque puisse faire en Francel'art d'écrire de la Revuede Paris. Le premier est une sorte
sur la musiquedans les journaux, on n'oubliera d'histoireabrégéed'une part, et mêléede digres-
pas que c'estCastil-Blazequi, le premier, l'a na- sions de l'autre, de ce qui concernela chapelle
turalisé dansce pays. des roisde France. Les documentsauthentiques
En 1821,ce littérateur musicien publia un ont manquéà Castil-Btazepour donnerà son livre
Dictionnaire detmuique modems (Paris,2vol. l'intérêtdont il était susceptible.Ontrouvebeau.
ln-8°). Cet ouvrage, formépar la réunion des coupde chosesrelativesà la musiquedans l'ou-
matériauxquel'auteur avait rassembléspour son vragesur la danseet les ballets. En 1831, il a
livre de l'Opéra en France, offredes notions annoncéle projet qu'il avait de réunirun choix
justes desdiverses partiesde l'art; cependant,la de se* Chroniquesmusicales pouren formerun
rapiditéqui avait présideà sa rédaction y avait livre: la première livraisonde cette collectiona
laisséglisserquelquesnégligencesdansplusieurs été publiéeen 1831 en six feuillesIn-8' mais
articles Importants ellesont été corrigéesdans l'entreprisen'a pas eu de suite.
descartonsqui ont faitreproduirel'ouvrageavec Destraductionsdes Nocesde Figaro, de Don
un nouveau frontispice, commeune deuxième Juan, de la Flûte enchantée et du Mariage
édition (Paris, 1835, 2 vol, ln-8°). Depuis lors secretavaient été faites par Castil-Blazeavant
Mées,professeurde musiqueà Bruxelles,a donné qu'il vint sefixera Paris il les publiadanscelte
tine réimpressiondu Dictionnaire de musique villeen 1820 et dans les années suivantes.Les
il» Castil-Blaze,précédé A'unAbrégéhistorique succèsde lamusiquede Rossinia cetteépoquele
sur la musique moderne, et d'une Biographie déterminèrenta continuerses travaux de tra.
*« 8LAZE
duclion, afinde faireJouirles vilteade province ceau* pris dansles partitions de
da plaisird'entendreles principauxouvrages du pastichesdont les grandsmaîtres;
plus connu» sont les Folies
maîtrede Pesaro,euueccMiveraent ilfitparaître amoureuses, la Forêt de
Senart, la Fausse
le Barbier deSévitte, la Pie voleuse {Cassa Agnès, d'après la
pièce de Daatoucbes,et Mon-
tadra), otello, MUe,et t'IMienneà Alger, il sieur de Pourveaugnac, d'après la comédiede
a aussiarrange Anne de Boulon pour la «cène Molière.Se frottant
les mains,il disait en secret
française,d'après le librellode Romaniet la par. à ses amisque ses propres morceauxavaienttou-
tition de Donteettl. Quelque»pastiches furent jours fait plusd'effet
que les autres. UnedesesJo-
aussiessayéspar lui et formé*d'une réunionde
bilationsétait qu'unchœurde la Forêtde
morceauxpuisés dans des partitionsdu Rojsiiil, donné par lui comme élaut tiré d'un Senart,
île Moaart,de Paér et de quelquesautres maître». Weber, opéra de
quoiqu'ilen fAtl'auteur, avaitété citante
Lethéâtre de l'Odéonde Paria ayant *té spécia- dans lasconcertsdu Conservatolrede
Paris, rede-
lementdestiné, en 1822,à la représentationdes. mandé souvent,et
toujours applaudiavecenthou-
opéras allemandset Italienstraduits, tous les siasme, comme une productionoriginaledel'au-
ouvragesqui viennentd'être cités y furent joués teur du Freysehûts,
etoblinient de brillantssuccès; mais celui que Dans ses dernières productions littéraires, le
le publie'accueillitavec le plus d'enthousiasme talent de Castll-Blaxes'est
affaibli.Souventil s'y
fut le FreyseMUt, de Weber, traduit sous le abandonneà des saillies de
mauvaisgoût; son
titre de Robindes Bois. La voguede cet opéra style prend une teinte
vulgaire; le sérieuxde la
ne lut pas moindreen Francequ'en Allemagne; musique n'est
plus ce qui l'occupe; à chaque
lorsqu'ila été reprisà l'Onéra-Comiqne,en I835J instant il se perd dans de longuesexcursionsen
le publica montréle mêmeempressementà l'en- dehorsde son
sujet et les anecdotesouilse eoro-
tendre. tatraductiond'JîtHionrt«,faiteaiis»ipar platt ne sont pas
toujours contenuesdans les
Castil-BUze,a été moinsheureuselorsqu'ellefut bornesdela décence. L'objet
principaldeus tra.
représentéeà t'Opéra, en 1831. il a fait joueren vaux est encore l'opéra, commeau débutde sa
provinceune traductionde VObérondu même carrière; mais au lieud'idées
pnlséesdansle do-
composteur vM&tetiUetleHuonde Bordeaux, mainede l'esthétique,il «'amuse à prendredam
ainsiqo'unarraogementdeFidetio, de Beethoven, les recueils inédits de Beffara
( Voyttce nom)
auquel il a renda son titre primitif de léonore. des faits,des dates, des aventures
La traductionde Don Juan, retouchée par luiet eta en fairedestravauxde graveleuses,
spéculation.C'estdans
par son fils, obtint du succès, nonobstant les cette catégoriequ'il faut ranger les
ouvragessui-
altérationsfaitesà l'immrtel ouvragede Mozart. vants r l'Académie
royale de musique de-
Catlil-Blazes'est faitconnattrecomme composi- puis Cambert, en im,
jusque* et y compris
teur par quelques morceaux de musique reli-
l'époque de la Sestauralion. Ce travail, publié
Rieuse,des quatuors de violon, gravés a Paris, en once articlesdans la Revuede
des trios pour le basson,dont il avait joué autre- 1834 jusqu'en Paris, depuis
18S8. est rédigé d'après les ma-
fois, et un recueilde douzeromancesdans lequel nuscrits de Beffara. Il en a été tiré
quelques
on remarquale Chant des Thermopyles, et la exemplaires sous ce titre Mémorial dit
grand
jolie romancedu Roi Séné. Il ne s'est pasborné Opéra, 1 vol. in-8*. VU Piano, histoire de
à ces essais, car il a abordé le théâtre pour son
invention, de ses améliorations succes-
son propre compte, et a fait représenter à PO- sive», et des maîtres
oui se sont fait un nom
péra-ComiquePigeon vole, dont il avait com- sur cet instrument, in-8°. Ce travaila paru
posé les paroles et la musique,et qui ne réussit dans la Revuede Paris en 183»et 1840.Il est
pas. C'est le même ouvrage dont il a fait graver emprunté,en grande partie, à unesuite d'articles
la partition sous le titre de la Colombe. Posté- publiéspar fauteur de cette notice,danssa Revue
rieurement Il a faitjouersur les théâtres des dé. musicale, en 1830. 3° Molière musicien,
parlementsBeltébuth, ou les Jeux du roi René, notes sur les œuvres de cet illustre maître,
grand opéra en quatreactes, et un opéra bouffon et sur les drames de Corneille, Racine, Qui-
en trois actes intitulé Choriste et Uquoriste. nault, etc. Paris, 1852,2 vol. in-8°. Letitre de
Lespartitionsdecesouvragesont été publiéespar cet ouvrage n'a presqueaucun rapportavecson
lui. Onlui doit aussites Chants de la Provence, contenu, composéde toutes sortes de sujets, et
recueilliset arrangés avec accompagnementde toujourspnisé dans lessources de Beffara, comme
piano; Paris, chez l'auteur. Castil-Blazede ha- les suivants 4' Théâtres lyrlquesde Paris.
sardait quelquefoisà écrire des aira, duos ou L'Académie impériale de musique, histoire
chœur» pourses traductionsd'opéras italiens et littéraire, musicale, chorégraphique, pitto-
allemand»,où pour les pastichesformésde mor- resque, morale, critique, politique et galante
BLAZE – BLEIN 443
de ce théâtre; Paris, 1855,2vol. ln-8", et un été publiéssou le pseudonymede H ans Wer-
tjrosvolume in-40 de musique. – 5° Théâtres ner. – 4° Poètes et Musiciens de l'Aile-
lyrique» de Parts. L'Opéra italien, de IW8à magne Vhland et M. Dessmer(ibid,, t IV,
1866 Paris, 1656, 1vol. io-8°. L'auteuravaitle 1835). – M. Meytrbeer (ibtd., t. V).ll est as-
desseinde publierensuite l'histoire de l'Opéra- set remarquablequo l'illustre compositeura été
Comique,à laquelle« travaillait. déchirépar M. Bla» père dam ses écrits, tan.
A cet aperçu de I» vie prodigieusement active dis que le Oisexalteson mérite. – 5° De lamu-
deCastil-Blaze,il faut ajouter le travaild'éditeur i tique des femmes, La Esmeralda (de M"«
de tes propres ouvrages ainsi que de ceux des Louise Berlin), ibid, 4* série, t. VJII, (836.
compositeursdont il avait arrangé lespartitions; – 6° Lettres sur les musiciens français
car Ilfaisaittout lui-même,arrangomentspourle M. Halév) (Guida et 'mnewa), ibid., t. XIII;
pianoet pour tous les Instruments, dispositions De l'École fantastique et de M. Berlioz,
des planchespour les graveurs, choixdu papier, ibid., 1. XVI, 1838. – 7° Adolphe Nourrit,
soinsde l'impftession correctionsdesépreuves ibid., t. XVII, 1839. 8»M'" Sophie Lomé,
tenus des livres de commerce, correspondance ibid.,t. XXV,février 1841.–9" la Reine de
uoiverselle,et celasans un seul commis.Parvenu Chypre, musique de M. Halévy.ib1d t. XXIX,
par ses travaux a une aisance qu'on pouvait janvier 1842.–10° La Vestale, deMercadante.
appelerdu nom de fortune, avant que des re- –te Stabat de Rossini,ibid., t. XXIX,février
vers fussentvenusle frapper, il allaitvolontiers 1842. il" Vie de Hossini;P&tis, 1854, t vol.
fairede longs séjoursdans le midi de la France, in-12.Cette biographiea paru d'abord en une
dontle climatétait favorableà sa santé, et dont suite d'article» danslaRevuedes' Deux-Mondes,
les habitudesluiétaient sympathiques.Plu tard, On a aussi publiésous le nom de M. Blazede
II crut ala nécessitéde se remettreau travailpour Biiryun volumeintitulé Musiciens contempo-
réparerdes pertes, et il vint se confinertaParis rains; Paris, MichelLévyfrères, I8ft6,ia-12 de
dans la petite pièce étroite et bassedontilavait 285 p. Cevolumeest forméde morceauxdonnés
fait son cabinet, et qu'il ne quittait presqueja- par M. Blaze&divers recueils littéraires. Les
mais.Sa santé, qui avait reçu de rudesatteintes artistesdont il y est parlé sont Weber, Men-
depuis quelques années, lui rendaitnécessaires deisolm, Spohr, Meyerbeer, Niels-Gade, Cho-
l'air et l'exercice; néanmoinsIl s'obstinaità ne pin, Jenny Lind, Paer, Spontini, Cherubini,
respirer que dans un espace de quelquespieds Rossini,Bellini, Donizetti,Mercadante,Verdi,
carrés et à ne se donner de mouvement que Auber, Hérold, Halévy,Félicien David Adol-
celuide sa plumeentre ses doigts. Une maladie phe Nourrit, La Pasta. La MaUbran,La Sontag.
de quelquesjours le mit au tombeau,le 11 dé. BLAZON (TniBMToe), trouvèredu Ireisièmo
cembre1847. siècle, était gentilhommeattaché à Thibaut,
BLAZE (Ubrbi), baron de BURY, fils du roi de Navarre et comte de Champagne.JI se
précédent,n'est pas né à Cavaillon, comme le pourrait qu'il fût parent do Thomasde Blason,
ditQuérard (voy.Xa littérature française con- qui était sénéchalde la Rochelleen 1227 (Voy.
temporaine, t. I, p. 618), mais à Avignon,en UsagedesJlefs, par Brusset, t. 1er, p. 490). II
1813.Après avoir termlné^ses étudesà l'aris. non restede lui neuf chansonsnotées les ma-
it s'est faitconnaître par des poésieset par des nuscritsdela BibliothèqueImpérialeen ont con-
morceauxde littératureet de critiquequi ontété servéhuit.
Insérésdans la Revue des Deux-Mondes, dans BLEIN (M. le Baron François- Ange-
Ja Revue de Paris, et dans d'auties recueils. AMKANrotK), ancienofficier général du génie,né"
•Ses premiers essais parurent en 1833et 1834. i Bourg-lès-Valence(Drôme), le as novembre
Plustard il fut attaché à une ambassadeprès 1767, apprit la musique dans sa jeunesse, et
d'unedes cours du nord de l'Europe ce poste entracommeélèveà l'écoledes Ponts et Chaus-
lui fitobtenirdesdécorationsde plusieursordres sées, dont l'institutionprécéda celle de t'école
et le titre de baron. De retour à Paris, il y a re- Polytechnique.Ses étudesterminées,il fuUdmls
pris ses travaux littéraires. Au nombre de ses commeoffleierdansle corps des mineurs, et, de
ouvrageson remarqueles productionsdont vuici grade en grade, parvintà ceux de maréchal de
les titres t i* Etudes littéraires sur Bee- campet d'inspecteurgénéraldu génie, aprèsavoir
thoven (dans hRevue des Deux-Mondes s» sé- servidanstoutes les guerresde le République,du
rie, t. Il, 1833).– 2° Musique desdrames de Consulatet de l'Empire. Admisà la retraite #n
Shakspean (ibid. 4* série, t. 1", 1835).– 1815, bl. le baronBleinse Oxad'abord à Paris,
3° Revuemusicale, suite d'articles (ibid., t. 1 puis ù Cholsy-le-Rol.oùil vécut, réunissant a la
à XXX, 1835à 1842). Tous ces morceauxont foisdans ses travaux et ses études la musique,
444 BLEIN BLÊRNACK
tes mathématiqueset l'économiepolitique.Après et mathématicien
«voirlu quelquestraitéade compositionet d'har- lettre Insérée au même Instruit, attaqua, dans une
recueil (p. 610416) et
monie, il fut conduità ne demander quels tout les expériences de M. le général
le* fondement*naturel»des tègles du contre- calculs, et les résultats Blein,et ses
qu'il en déduisait.Al'é-
fiolnt, et tes rechercheseurent pour objet de (?ar«tdes phénomènes
«tondra ce problème.Aptes beaucoupd'expé- du produitspar la résonnance
et
cylindre d'un plateaucarré, Il titttaitvoir
rienceset de calcul», II crut avoir trouvé les qu'oa n'en
'loisdont il pressentaitl'existence dansles peut rien conclurequant au mode
plié- mineuret à l'harmoniedu triton, puisquedoitpla-
nomène»de vibrationde corps sonores de dt. teaux
verses formes et dimensions.Cinq à six roé> nlralent hexagones,pentagoneset ortogoaesfour.
d'autres harmoniesde sixte,un peuplus
moiressur cet objet furent présent)!»et lus en fortes
que la sixte mineure, et mêmela sixtema-
partie danslesséancesde l'Académiedessciences jeure, etc. Lescalculs
de l'Institut, en 1823, 1824et 1825,et des com- et la de proportionsd'intervalles,
constructionde la gammechromatiquede
missaires,au nombredesquelsétaientLacépède, M. Blein n'étaient
MM.de Prony et Dulong, furent nommés.Plu- lettre de pas plus ménagésdaae la
M. Troupenas,à laquellele généralré-
sieurs circonstancess'opposèrent à ce que le
pondit par une autre lettre ( Revuemusicale
inpport sollicitépar M.Bleinfat fait. En 1827, p. 862-564).Plus
» crut ne devoirplus l'attendre, et il fil tard, poursuivantl'objet de
pa- ses recherches,qui D'élait autre que la conslruc
raître un entrait de ses mémoiressous cetitre tioa d'une théorierationnellede la
exposé de quelquesprincipes nouveaux sur sidérée sous le musiquecon-
triple rapport de la tonalité,de
l'acoustique et la théorie des vibrations, et la mélodieet de
leur application à Plusieurs phénomènes de l'harmonie, M.le généralBlein
travailla a la réformede la gamme
la physique (Paris, 1827, in-4»de six feuillu et diatonique,
proposa de nouvellesdénominationspour «es
avec une planche).Une deuxième éditionde ce divers
degréset une nouvellemanièrede l'écrire,
résumé corrigéet augmenté,a été publiéechez dans une lettre insérée
en 1828au quatrièmevo-
Bachelier,à Parle,en 1832,sousle titre de The lume de la Revue musicale (p. 637).
rie desvibratlons,etsoH application à divers sumant Enfin,ré-
tous les faits qu'il considéraitcommetes
phénomènesde physique. Les principes«xpu-
ses par M. Bieladalll cet principesfondamentauxde fart et de la science,
ouvrage sont basés il redlgea un corps complet de doctrinedontles
«l'unepart sur le phénomènedu troisième
son, publicationsantérieures n'étalentque les
déjà présentécommefondementd'unethéoriede prolé-
gomènes, et le lit parattre sonsce titre Prin-
l'IiarmonleparTartinij de l'autre, sur deux
phé- cipu de mélodie el d'harmonie déduit* de
nomènesde résonnanoed'an cylindre et d'un ta théorie des
vibrations (Paris, Bachelier,
plateaumétalliquecarré, qui; selonH. Blein, font 18S2,in-8» de cent
entendre l'un, la sixte dérivéede l'aocord par- ches et page»,avec plusieursplan-
tableaux). La lecturede cet
fait mineur;l'autre,le triton ou quar temajeure, à nn le néant de la théorie de Bleinouvragemet
sousle don-
intervalleeonstitiitirdel'harmoniedissonantede ble aspect de la mélodie et de
la dominante,et principede la tonalité moderne. l'harmonie.Trou-
penas a fait en 1832, dansla Revuemusicale
«.'auteurde cette biographie,analysant le travail
(p. 121et suiv.), un<janalyseun peu dure, mais
de M.Blein,dansle deuxièmevolumede la Re-
juste, deserreurs fondamentaleséchappéesà l'au-
vue musicale (p. 49 à 66), a fait
remarquerque teur de cette théorie.Le générai Bleinest mort à
le» phénomènesobservéspar ce
physicien,fes- Paris, le 10juillet 1845.
sent-lis démontrés,on ne pourrait en
conclure, BLERNACK (Joseph), maître de cha-
commele fait t'auteur du mémoire,que aureux
pelle de l'église paroissialeda Salnt-Pferre,à •
reposela théoriede t'harmonieet de la composi- Vienne,est néen
J78O,àRsggendorf,sur!a fron-
tion car la sciencede l'Iiarmonleet l'art d'écrire tière de la
ont moinspour basedes accordaou Hongrie. Son père Instituteuren
groupes iso- cet endroit, te destinait à la carrièrede l'ensei-
lés de sonsquedeslois de successionétabliessur
et lui donna des leçonsde musiqueet
des rapportsd'affinitéou de répulsion.M. Blein gnement,
de littérature.En 1798,Biernaeksuività Vienne
crut devoir adresserau rédacteurde la Revue les cours
de l'École Normale; maisle penchant
musicale quelqueslettresen réponseaux
ohjec- pour fart musical l'emportant danssoit esprit
lions qui lui avaientété faites, elles parurent sur tout
autre, il renonça &la professiond'ins-
dans le mêmevolanie(p. |36, 224 el3es). Leur
tituteur, pourprendre celle d'artistedramatique.
objet principalétait de déduireles conséquences En 1802,il entra au théâtre
des principesémis par l'auteurdans son Léopoldatadt comme
premier premier ténor. Sa belle voix et son exécution
mémoire. M. Troupenas, amateur de
musique pleine de goût et d'expression lui assurèrentla
BI.ERNACK BLIESEWER 44ft
tmat censklata du publie. Pendant dix-sept tuf du théâtre royal de Dublin. Il fut ensuite
ans II remplit allai les fonction*de ténorsolo4 organistede l'églisede Saint-Andrédansla même
l'égliseSaint-Pierre, mus ladirectiondu mettre vilfe.Ou vantaitses improvisationsanr l'orgue,
de chapelle preindl, dont fi rut te successeur principalementdans le stylo fugué. Parmi «s
en ISH, A dater de ce montent,Blernackse Il. mwrorouseacompositions,on distingue le*sui-
vra exclusivementà la compositionde la mu- vante* sI»The Corsaire (le Corsaire),
opéra.
sique d'église,pour laquelle IIavait montréde – 8° The Magicion (le Magicien).–3° The
tout tempsun goût prédominant. Les ouvrages liland o/ Saints (l'Ile des Saints),
opéra.–
qu'il a produits en ce genre,dans l'espacede dix 4*Concertopour le piano. &>Grandesonate
ans, consistenten quatorwmesses,dont dix brè- pour le piano. – »;• Divertissementroyal écos-
ves et quatre solennelles, vingt-cinqgraduel», sais. – v I>«ospolir piano. s» Ths vocal1
vlngt-neufoffertoires,di*Tantumergo, etdeux Assistant. -i 9<Simplincalionde modulationet
Te Devra. Quelques-unesde ces compositions d'accompagnement. – 10oCaprice
pour l'or-
ont été publiées. gne,etc., etc.
BLBW1TT (Joins), organisteà Londres, BLEYER (Nicoua), nit musiciende ville
w*!a (Indu divhullièmesiècle, estmorten 1806. à Lubecfc,pendant trente-sept an» et mourut
Il est auteurdu premier traité de l'orgue qui ait dans cette ville les3 mai 1058,âgé de soixante-
été publiéen Angleterre,mus ce titre Treatise huitana.Il a publié Keue Paduanen, Gagliar-
on the organ v>Uhexplanatory voluntarln, den, Canzonen und Sinfbnlen (Nouvellespa-
op. 4. Londres,Broderlp.Ona ans»!de 'ul Ton vannes, gaillardes, chansonset symphonies);
Volunlarlei, or pièces/or the Organ, in eaty LeipRick,1624, in-4». Ce sont des pièces de
and/amitiar style; equallt) aâaptedjor the musiqueinstrumentaleà quatre parties, d'un as.
Church or chamber with Organ, proper direc- sez bon style.
tions for the vse ojthe stops (Dix fantaisies, BLEYER (Geonces), musicienet secrétaire
en pièces pour l'orgue,dans un styleaisé et fa- du comte de Scliwartzbourg-Rudolstadt,vera
milier; 1 adaptées à l'orgued'église ou de cham- 1CC0,naquit, selonWalther, à Saalfedt,et selon
bre, avec des instructionspourl'usagedes jeux), Wolfram, à Lubeck.Il a fait Imprimerles ouvra-
op. &, et Twelve easy and/amillar moue» ges suivantsde sa composition t" Lvst-Muslk
ment*for the Organ, whichmay be used H- in vierslimmigen verscttledenenStiicten bes-
ther seperately or in continuation, «o a» to ethend (Mimique joyeuse à quatre partie», con-
form one complète Voltmtary (Doue raor- sistant en piècesde différentsgenres),première
reanx aisés et agréablespourl'orgue, lesquels et deuxièmepartie, Lelpsick,1670, ln-4°.– V
peuvent être joués séparément, ou se lierdans «uslcttlische Andachten ùberdie Sonn-und
la formed'une fantaisiecomplète),op. 6. Fesltags-Evangellen,bestehendin 4, 5, 6 u»«t
BLEWITT (Jonathan), Disdu précédent, 8 Stimmen (Dévotionsmusicalessur les Évan-
est n6 à Londresen 178».Il commençasonédu- gilesdes dimancheset fêtes,à 4, 6, a et 8 voix)
cationsous la directionde son père, et fut en- Jena,in-4».
suite placé dans l'écolede Jonathan Battbhill, BLIESENER (Jean), violoniste, né en
son parrain.Ses progrèsfurent rapides, età l'âge Prusse,vers 1705,fut élèvede Janiowlek.Admis
de onze ans il se trouva en état d'être nommé dansla musiqueparticulièrede lareine de
Prusse,
remplaçantde son père. Il devint ensuiteorja- en 1791,il resta attachéau servicede cette prin-
nisledeBlack-Heath, d'où il passa à Harerliill, cesse jusqu'après la bataillede Jena, en 1805;
dans le comté de Sulfolk.Vers 1803,il quittace époqueoù )a musique de la cour fut
dispersée.
lieu pour aller Il Brecon où il succéda k Cam- J'ignorequel a été l'emploide Bllesener
depuisce
nion. y JI demeuratrois ans, et ne qulltacette temps. En 1801, il annonçaqu'il avait inventé
place que pour se rendre a Londres,où il es- un alphabet musicalcomposéde cinq ligures,au
tarait succéderà son père qui venaitde mou- moyende quoi on pouvait,en quelquesheures
li
rlr. voulait aussi (aire représenterà Drury. apprendre à communiquer ses Idées le
par Jeu
Lane un opéra qu'il venait d'achever; mais ce mécaniqued'un instrument quelconque.Il n'a
luéatrefntbruléprécisémentdansle mêmetemps, point révélégonsecret; mais U y a licude croire
et quelques circonstances l'empêchèrentd'ob- qu'il y avait quelqueanalogie entreson inven-
tenir la place qu'il sollicitait.Cea contrariétés tion et un systèmed'écriture mélodique publié
l'obligèrent à quitter Londres pour prendre précédemmentpar Woldemar(t>o£.ce nom), et
possessionde la placed'organistede Shellield, plus encore peut-être avecla langue musicale
qu'il avait obtenue au concours. En 1811,il inventée plus tard par M.Sudre (voy.ce nom).
visita l'Irlande, et devint directeuret composl- Les
compositionspubliéespar Bliesenersont 1
446 ` 8UESENER-BL0HDEAU
»• «oi»duw pour deot violons;
Berlin, 1789. BLOCRI,ANn (CoIUIIIU.8 08).
Trote quatuors concertante
pour deux Baacswnn.
Jfotaw, alto et violoncelle, op. 2;
B*rtta JS4mStM!
tiummal, 1191. 30 Trois idem, op. 3; <*««»-A««ra«-l*«w>.com.
lbid., positeur, écrivain sur la musique,et professeur
178Î. – 4» Trois duos pour deu»
violons
op. 4;ibïd. 1705.- 6« Trois quatuors concer- ^composition, né a Parlée » août miSa
tants pour deux violons, alto et aa Comervatoirede
musique au moisde
violoncelle, an vu (janvior1800)dans la classede frimaire
op. 5; ibid., S797. 60 Troisidem, Balllot.où
op. e- haï « se livra à l'étude d« violon.
?tT Trois duos P00' violonet Apres avoir étudié
alto, le contre-pointsous la directionde
7 i ibid.,1800.-g» concerto pour violon op. Gostee,il de.
prin- vint élève de Méhul pour la
cipal, avec accompagnementd'orchwtre, et
op. «; porta,en ,808 le premier composition, rem-
«bld., 1801.Ce musicien a écrit aussi grandprix au concours
quelques de l'Institut; ce qui lui procura la pension du
ouvrage»pour la date, et trois dm» pour deux
gouvernement pour aller à Homeet à
violon»,œuvrelS; Leipsiek.Breitfcopfet Hwrtel. Le sujet de la cantate Naples
Il est mort à Berlinau moisde propo,l! le
février 4842,à Marie stuarl. De retour à pour prix était
de
i âge solxante-dix-septans. Paris,Blondeau est
entré à l'orchestre de
BLIESENER (Loow), fils du l'Opéra, comme alto. 1
précédent, s'est retiré on 1842. Cet artiste a
clarinettistedistingué,vit à Berlin, il n'a publié de sa
rien compositionsept œuvresde
publié de sa composition. qnatu.orgpourviolon,
de trois quatuors
BLIN (M. S.), organistedelà cathédralede chacun; trois livres de trios
pour violons et basse, ou violon,alto
Pari», naquit à Beaune, le 19 juin 1757. Son dom etba«e>
nom de famille était Lacodres mois livres de duos pour divers
orphelin deux Uvresde sonates pour violoninstruments,
dès l'âge de quatre ans, il fut confiéaux avec ace. de
soins basse; trois livres de nocturnes
d'un parent nommé Blin, organistede pour piano et
l'église violon; trois airs variés
desDominicainsde Dijon, pourviolon; an con-
qui l'éJevaetlui donna certo pour clarinette
son nom. A l'âge de onze ans, il (en fa) avecorchestre; un
remplissait concerto pour basson (en «« avecorchertrej des
déjà les fonctionsd'organisted'une commande»
rie dite du SaM-Bsprit, prèsde maman% cJlUacbœ pour piano; trois livres de
Dijon.Legros, «onatesde Beethoven
chanteur de l'Opéra,ayant entendu le pour pianoarrangées en
jeune or- quatuors pour 2
ga»fete,enl771, l'engageasse rendre à Paris. vres de basses violons, alto et basse; trois li-
Blinsuivit ce conseil et fat accueilli chiffréespour l'accompagnement
favorable. des romanceset »
ment par Balbastre, qutle confia aux soins de des enansoueues avec accom-
labbé Rote, alors maître de pagnementde piano. Tous ces ouvragesont été
musique des In* gravésà Paris. Sa cantatede Marte Stuart a
notent», pourqu'il lui enseignâtla
Bt le plaça chez M. Godefrolde composition, en 1809dans le Journal hebdomadaire paru
ou de U-
VUletaneose,
il ent souvent occasionde fairede la duc, n« 45.48. Comme écrivainsur la musique.
musique Blondeaua fait
avecJ.-J. Rousseau.La connaissantesde imprimer |« Revuemusicale.
IVuv ou nouvelle méthode de
m» dans fart de jouer de chant, Paris, Kberardt
l'orgue faut com- 1 vol. in-8». 2»
plétéespar les conseilsqu'il reçut du célèbreor- TraitédetprMpe* élément
tains et constitutifs de la tnuriaw; Paris,
ganiste Séjan. En 1779, filin fat nommé or*
Richault. 3» traité d'harmonie.; ibid.
ganiste des Dominicains de h rue SalntHonort-¡
en 1791, il obtint l'orgne de 4o Traité ducontrepotnt,de fimitation
Saint-Gerraain- la et de
1 Auxéîroi». fugue ibid. – so Histoire de la muique
Enfin, en 1806, il succédaà Devrez
comme organistede la métropole.La le
moderne, depuis premier siècledel'ère chré-
manière tienne
dont 11 remplitses fonctions lui mérita jusqu'à nosjours j Paris Tantenaleraet
l'estime
de tous les artistes instruits. Possédantune Cordel, 1847,22vol.in-a\ Blondeaua faitrepré-
con- senter ou exécuterde
naissanceprofondede la nature et des ressour- grandes compositionsqui
n'ont pas été
resde l'orgue,il savait en varier les effets. Ses imprimée», entre autres 1. Te
compositionsétaientcorrectes,d'un styleélégant Deum, k quatre voix et orchestre, exécuté
à l'églisedu Panthéon, à
et pur. Il a publié quelques morceaux
dans le caslon de la fêtede Rome, en îgio, à l»oc-
Journal de Leduc, entre autres des –
variations TeDeumM voh etl'empereur Napoléon. r
pour le pianosur l'air Ahvous orchestre, exécutéaux Ba-
dirai-je, ma- «gnolles près, de
man/Beaucoup de pièces Paris, le 31 décembre1846, à
d'orgue, coœpo- I occasiondit
*ées et exécutées par lui, sont mariage du doc de Montpensier
restées en avec l'infante
manuscrit.Blin est mort à Paris, le 9 février d'Espagne. – 30 Messeà 8 voix
1834. en 2 chœurs avec orgue, exécutée à
l'église
Saint- Thomasd'Aqoin, à Paris, en I814.
BLONDEAU BLOW U1
-i" Coti si/à a' Celosi,opéra bouffeen deux
« rement maisil nepnst voir le roy, ne savoir
acte»,représenté a Perogla, eo i»u. 5» Al- t sy c'estoitIl. 8y vint un iour en
droit d'une fe-
manur, ballet pantomimeen trois actes repré- « nestre oo estait le
tenté sur le théâtre de Lisbonne,en lait, roy Richardprisonnier, et
à chanterune
«°T«te<ja«wtUf« A grandorchestre,exécutées « commença chansonen (rancois,
« que le roy Richard et.Blondelavaient une fois
aux concerts de lit- Catelaqi en
I8>6, à Paris. « falete ensemble.Quand le roy Richard enten-
Blondeaua laissé en manuscritune mette h six « distla
voixavec orchestre}une messeà chanson,Hcogncutque c'estoil Blondel
sept voix avec et quand Blondel ot ditte la moitié de la
orchestre}un TeDeumhcinq voixavecorches- « clianson,le
roy Richard se pris(dire l'autre
tre; quinzeoffertoiresà cinqvoixarec orchestre; « moitié «t l'acheva.
da duos de violon da cantates Et ainsy meut Blondelque
i des romances; « c'eiftoitle roy son maltre. Sys'en retourua en
unetraducMoBfraBealseduPrtncedeMachlavelj « Angleterre,et aux barons du payx contal'ad.
une traduction de l'histoire des
Pays-Bas, de • venlure. » Blondelfat contemporaindu châ-
Cnlcdardlni; des poésies;environ quinze vain. telainde Coucy,et l'on
peut rangerses chanson»
mesd'observationsphilosophiques,politiques,es. parmiles plus anciennesde la
tliétiques, etc. langue française
Laborde an compte vingt-six} mais dans
BLONDEL oo BLONDIAUX DE NES- nombreil a,
y en a plusieurs dont l'authenticité
IJESr trouvèredont il nousreste teixe éliminons n'est
pas démontrée.A l'égard des mélodiesde
notéesdans les divers manuscritede la Bibliothè- ces
chansons, leur caractère ne diflere en rien
queimpérialedeParis, notamtnentdan»ceux qui de celui des chansons
sont cotés «s et ee (rondsde Cangé). du châtelainde Couoy
Gluguené BLONDEL (Utis-NKOMs),musiciende la
qui a donné une notice«or ce musicien poète, de
dansla continuationde t'BMotn Minore de chapelle Louis XIV, a publié des MoMt à
la France des Bénédictin»(ton» XVt deux, trois et quatre partit» avecla basse con-
p. m), tinue, propres pour les concerts ut
penseque c'est le même qui tirade sa prisonRi- toute» les pour
dams religieuses,
chard Cœur-de-Uon. Tout ce qu'on sait de ta 4° Paris, j«?i, m-
oblong.
personne, c'est qu'il était ad dans la petite
villede Hesle, en Picardie, l'époque oo il vit le BLONDET(ADiuaAi)), chanoineet mettre
de musiquede Notre-Dameà Paris,
jour doit être vraisemblablementfixéevers neo, cette naquit dans
ville, vers J570. On connaîtde lui un re-
car il était encorejeune quand fl
passa en An- cuellintitulé « Offtcium t>. aeeUia
gleterrepour s'attacheraRichard, qui montasur virgtois-
le trône vers tl89. Tout le mande connaît elmarlyri* mmieorum patronat eoneenlibtu-
le entpressum;Paris,
dévouement du trouvèrepour son maître. Sé> teil.hMo.Onytrouvelesve'.
près de Salnte-Céclleà quatre voix, des psaumes
«bine, qui a bit de ee personnagele sujet d'an à
cmqetdesmessesà dix. Blondeta composé,en.
opéra devenu célèbre par la musiquede Grétry,
a sulvile récit d'une ancienne IM6, pour l'Académieroyale, la musique d'un-
chroniquerap. balletintitulé CécHUute, qui ne rat représenté
portée par Faucbet dansson livre des Poites la
qu'à cour.
français, liv. t. Je ne puis résister au désir BLOW (Jms), docteur en musique, n« à*
<1enrapporter un fragment Intéressant
par sa vera »048,fut placé comme-
«afcetés»Quand le Roi Richardeast estéfafet «orth-Collingliam,
enfantde chowràla Chapelleroyale,
« prisonnier, ffiondel après la-
pensa que ne voyant son restauration. Son premierraattrede
« seigneur fl lui en estait pis, et en avoit sa vie musiquefut
«a Capitaine Owk. H prit ensuite des leçons de-
ptus gtantmésaise;et ayettott biennalvdles- Hingeston,et en dernier lieude
« «tué ii este» party d'outremer, mais nus ne bons. Ala mort de CliristoplieGib-
« «voit en quel Humphrey,arrivée en 1674,.
paysii eitoitarrfvé, et pource Blowreciit le titre de maMredes enfants de la,
« Komïel chercha maintes contrées,
seavolrse Chapelleroyale. JI y joignit celuide compositeur
« «en pourrait ouyr nouvelles. advint
• plusieursjour» passe»,il arriva Sy après de la chambredit roi en 1685; il parait qu'a-
d'aventureen lors ce titre était purement
« une honorifique. On<
vile asseaprexduchastel et l'hontelui dit ignoreà quelle époque il devint
« qu'il estait au due d'Autriche. aumônier et
puis demanda mattredeschoristesde
se II y avoltnus prisonniers, car touskmroen Saint-Paul; mais on sait'
se
qui! démitde cette en
« enqueroltsecrètementoùqu'il allast: mais ne de son élève Jérémie place 1693,en laveur
« savoit qui il estait, fors Clark.Blow n'était gradué-
il
que avoltesté bien d'aucune mais le docteur Sancroft,.
« plus d'un an. Quant Blonde!enlendistcecv,il en vertu université,
de sonpouvoir comme archevêque <le-
« «st tant que il s'accointad'aucunsde ceux
du Canlerbury, lui conférales degrés de docteuren<
« chastel, comme ménestrels s'accointentIcgiè-
imisii|tioà Lambeth. La place d'organiste <lo-
44» BLOW BLUM
l'abbayede Westminsterétant devenuevacante M. Ch. Fenl. Becker (Ole Tonhinstltr dei
en 1695,par le décès de Purcell, Blowen rut iVJarhh., p. 78), en 1790, d'après le même
pourvu,ri la conservajusqu'à «a mort, arrivée {System.Chronol. Dantellung der mvtieat.
le 1" octobre1708,On a du docteur Blowbeau. literatur, p. 346), le lexique universel de
coup de musique d'église répandue 4m la Scbillioget celuide Canner, et enfin, en 1788,
Catkedral Musle de Boyce, dans la Sacred si l'on s'en rapporteau Conversation»'Lexikon
«rade de Stevens,dans la Afusica antiqua de édit. de IS32.Cettedernièredate est la plusvrai-
Smith, dans la collection de Cliffbrd, et dans semblable.En 1805,il Mitra dansune troupedo
l'ffarmonia sacra. Le succès de VOrphmit comédiensdirigée par Qiiandt,et s'y fit remar-
Britannica* de Purcell détermina Blew à pu- quer commechanteur; ensuiteil alla à Kœnlgs-
blierun ouvragedu même genre, sous ce titre berg, et y étudiala compositionsousla directeur
AmphionAnglicus, containing Composition» de musique Hitler (fils de Hilterde Leipsick).
for one, iwo, three and four votées, with Plus tard il retournaà Berlin,et y fit représenter,
acampanyments of instrumental Mwsic,and en 1810,son premieropéra, Claudinede Villa-
a Thourough oass, figurai for the Organ, Bella. Cet ouvrage fut accueilli avec
beaucoup
Harpskhord, or Theorbolute (Ampbion an- de faveur par les Berlinois. Dès ce moment
glal», contenant des compositions pour une, Blum écrivit beaucoupde musique Instrumen-
deux,trois, quatre roi%avec accompagnementde tale et de chant. En 1817Il alla a Vienne,où il
musiqueinstrumentale,etc.) t Londres, 1700.JIa trouvaun amiet un professeuréclairéen Salieri.
aussifait imprimerune collectionde pièces de C'est en quelque sorte tous la directionde cet
clavecinsous le titre de » Aset of tessons for artiste qu'ilécrivitson opéra Dos Rosé»Butchen
the Harpsichord or Spineit, et a roi* en mu- (Le petitchapeaude rosés). Cet
ouvrage,quieut
sique une odeà sainte Cécile,par Oldham, qui trente-neufreprésentationsconsécutives,fut suivi
fut exécutéeen 1684,ainsi qu'ut* autre sur la du ballet d'Aline, représenté au théâtrede la
mort de Purcell, par Dryden. Le docteur Bur. cour. En 1820,le roi de Prusse nommaBlum
ney dit que le style de Blowest élevé et hardi, compositeurde la chambre.Versle mêmetemps
mais qu'il eat inégal, et souvent malheureux cet artlate se rendit à Pari»pour étudierles
y
dansles essaisd'une harmonieet d'une modula- styles de Boieldieu,de Chérubin)et d'Auber.En
tien nouvelle.Le portrait de ce compositeur se 1S33,il retourna Berlin,où l'administration da
trouve en lots de V Amphionang tiens, dans théâtre royal de l'Opéra lui fut confiéependant
VUnivtrtat Magasine, et danslo quatrièmevo- quatre ans. 11 prit ensuite celle du théâtrede
lume del'lifstoirede la musique de Hawkins. Kœnlgstadt;mais il la quitta après la deuxième
BLÛHER (Chrétien -GomiEB-Aocoste), année de sa gestion. Depuislors, il a faitplu-
compositeuret cantoràGorlite»naquit danscette sieurs voyagesen Allemagne, en France et en
ville, et y mourut le 25 mai 1839, dans un âge Italie. Vers le moisde lévrier 1830,il étaità
peu avancé.Il avait dirigéla fête musicalede la Paris. De retour à Berlin, il n'a plus accepté
sociétéde chant de la Lusacesupérieure, le 7 d'emploifixe son occupationprincipaleestdeve-
octobre 1835,et avait été nommédirecteurde nue la traductionde beaucoupd'ouvragesdra-
musiqueà Gorliteen 1838. On connatt de lui raatiquesqu'ilaarrangéspeur la soèneallemande.
un Sanetus et un Kyrie pour un chœur de voix Il a fourniaussi des articles relatifsa la musi-
seulesqui furentexécutésà la fêtemusicalede que a plusieurs journaux. Sa traductionsd'o-
Gorlltzen 1835, et six chanta faciles pour so- péras et de vaudevillessont considéréescomme
prano,alto, ténor et basse Leipaick,Breitkopf préférablesà toutes les antres, et les Alle-
et Hœrtet.On a aussi de ce musicien un traite mands y reconnaissent un mérite de style
élémentairede musique intitulé iCitner Eté- fort rare. En 1830, il a publiéà Berlin, chez
mntar-VnterrUM in Qes≱ ibld., 1833, Scnlesinger,une traduction allemandede la pre-
to-4o. mière éditiondu livre de l'auteur de cette bio-
BLCHME (Jbut), musicien de la chapelle grapide, intitulé La musique mise à la portée
du roi de Pologne,Ilorissaiten 1729. Le cata- de tout le monde, sonsce titre Ole siusik,
logue de BreitkopfIndique un recueil manus- Bandbucn fur Freunde und lAebhaberdieser
crit de la compositionde ce musicien, sousce Kunst (un vol. in- 12).Cet ouvrageest écrit en
litre s IVConeerti a liuto concertante, due général d'une manière élégante.
vlolini, viola e basso Raccolta 18. Les principauxopéras de Blumsont i° Zo-
BLUM (Cbuu.es-Biorns,dit), poète etmu- ratée, ou la Paix de Grenade, dontla partition
dfcien,compositeurtitulaire de la cour du roi a été gravés à Mayence,chezSchott.-» 2* Ces
de Prusse, est né à Berlin en 1788, suivant Pages du duc de Vendante. – 3" Canonicus
BLUM – BLUMENTUAL 449
Schmter (le Chanoine cordonnier).– 4° Die timé en
Allemagne.Sa voix était un baryton
NacUtwandlerinn (la Somnambule).Il a ar- I étendu. Aprèsavoir fait ses étudesdechant mhis
rangé aussi la musiquede plusieurs petitsopé- direction de il
Gern, débuta au théâtre royal
ras on vaudeville»,par exemple, L'Ours et le la en
| de Berlin taos, dans le Sacrificeinterrompu,
Pacha, Le Mariage de douze «mij,etc. Le style
de Blum est gracieux, l«-«er bien adapté a la | l»mde Winter. Son rôle de prédilectionfut celui de
Juan il le jouapour la première fois le 2
scène, mais dépourvu de (urre et d'origioaluV.j juillet 1819.,et y prmfiuVU beaucoupd'effet.lie-
On a de lui une grande quantité do chantons tiré du théâtre eu 18'is avec une pension, après
allemandes, de romanceset d'autres pièces fu. i c|Uitrant««mite* de service, il a chanté pour
gitives pour une voix seule, avec accoiupamie-la dernièrefois dans la repréœntatlonà «onbé-
mentde piano, et des recueilsde chants à plu- nélice, le 7 uctobrii de le mêmeannée.
rieurs voix d'hommeset de femmes,qui ont i-lé
BLUMENKOEOKR( Chaules ), composi-
publiés à Vienne,Berlin, Hambourg,leipsiek et touret directeur de tuuMipjeà Nuremberg,est
M.iyence.Parmi ses compositionsiustrumeuUles né dans cette ville, vers 1789.Il était âgé d'en-
on remarque to Trois sérénades pour flote, viron vingt et un ans,
lorsqu'il lit représenter au
clarinette, cor, deux violons, alto et basse, théâtre royaldeMunich, en «810,l'opéra de Tu-
œuvre» 4», 50 et M Ma>enee,Schott. 2° randot, avecune
musique nouvelle i l'ouvrage
Beaucoupde morceauxen quatuors, trios, duos eut peu du succès.Dansla mêmeannée, il donna
et koIospour la guitare, instrumentdont lilum au infini; théâtre,
pourla fête duroi de Bavière,
jouait avec habileté, 3» Quelquesballets il la Chaise, opéra-comique, qui fut mieux ac-
grand orchestre, particulièrementAchille et cueilli. Ayantété nommé"directeurde musique
Aline, – 4* Quelques morceauxpour piano, dans sa villenatale en 1S1G,il imprima à la cul.
eutre autres unRondeauà la turque pourpianu ture de l'art plus d'activité qu'elle n'en avait
et date, op. 35. On a aussi de lui une grande auparavantchezles habitants de
Nuremberg, et
méthode complète pour la guitare, diviséeen organisades concertsqui obtinrentles applaudis'
deux parties, dont la première est didactique cémentsdetonsles amateurs.En 1824il
Utrepré-
rt la deuxième |irali<|iie;Berlin, Sculesinger. senter un nouvelopéra de sa
composition inti-
ISltmiest mort «ubih-menta lierliu,lu 2 juillet tulé Die BUrgtehaft (La
Bourgeoisie),qui eut
1844.. beaucoupde succès.Utumenrojderadirigé les tè-
BLUM (Robert), diantre de l'église catho- tes musicalesdela Bavièreà Nuremberg,en 1834
lique à NaumhoiirR(Prusse), s'est bit connaître et 183à.On a Imprimé de cet artiste Douze
par l'ouvrageintitulé Gebet-vnd Gesangbuclt chants funèbresà quatre voix, h Nuremberg,en
fur deutsch-Katholiscke-ChrislenundChoral- 1834, chez Riegelet Wiesmer.
melodien (Livrede prièreset de citant avec les BLIMV1ENTUAL (Joswu m.), est né à
mélodieschorales pour les chrétienscatholiques Bruxellesle 1er novembie 1782.Son
père, qui
allemands) Smimliourg,tS4S. avait 1111emploi
du gouvornementautrichien, se
BLUUBERGEN (Butas), cantatrice cé- rendit s Prague,à l'époque de la révolutionbra-
lèbre par son talent et sa beauté naquità Ratis- bançonne.Le jeune Iilumenthalapprit à jouerdu
bonne. Charles-Quint,qui la vit en liio, pen- violon,ainsi que ses deux frèresCasimiret Léo.
dant la diète de l'empire, en devint amoureux nold. Ils eurent tous trois l'abbé
Vogler pour
et «sutd'elle DonJuan d'Autriche.Dansla suite mattrede composition.Lorsquece
compositeur
il la mariaà DeRequel maiscelui-ciétant mort, alla a Vienne écrire son opéra de Samorl
(en
en 1578, elle se retira au couventde Saint-Cy- 1803),il recommandases élèvesau directeurdu
prien, à Ma/otta, en Espagne.Ellen'y resta que théâtre, et surson témoignage,ils furent admis
quatre ans, et elle lit un voyagea Lorelte, nii dans l'orchestre, Joneph commealto, les deux
elle mourut en t58t>. autres comme violonistes. Pendant vingt ans
BLUB1E (Joseph), né en 1708 è Munich, environ, Joseph écrivit beaucoup de musique
olt son père était violonisteà la chapelle de la dramatiquedont line partie a été attribuée à ses
cour, fut d'abord au servicede l'électeurde Ba- frères. Ses principaux ouvrages sont i« Don
vière, et ensuite h celui du prince Lubomirski, Sylvio de Hosalàa, opéra romantique. – 2°Lo
en Pologne, d'où il passa à la chapelleduprince deuxième acte de l'opéra féerie Der hune
royal de Prusse en 1743.Il est mort à Berlin I Mantel(LeManteau court).– 3» Desentr'acteset
en \m. Ses capricespour la violonlui ont fait chœurspour un grand nombrede drames, tels
unegranderéputationen Allemagne. que Colomb, Le Roi Lear, Tumndat, Kûlh-
liLUME (llcnu), frère de CharlesBlum, né i etien «on Heilbronn ( La petite Catherine de
à Beilin en 1788, rut chanteur dramatiquees- Heilbrnnn) Fernand Cartes, etc. – I.ps imi-
BIOCM.«XIV. SES MtSIClKNS.
T. – I. 51J
450 feLUMENTHAL – B0CCABADÀT1
lodramea Camtna, et BUna<oet Elwina. – piano, de la composition de Blitmenthal.Son
&°Un ballet pantomime.– 6° Plusieurs sym- trio pour piano, violon et violoncelle,op. 26,
phoniesa grand orchestre. – 7* Des quatuors est considérécommeson meilleur ouvrage.
belles pour deux violons, alto et basse, op. 38. BLYMA (François-Xavier), bon violoniste,
– 8° Des variationssur différent»thèmes, entre était chef d'orchestre du théâtre de Moscouen
autres sur un air de la CenerenMa de Ros- t196. Il paratt avoirquittéeette placeen tftoi.
sini, op. 32 Vienne, Mecbetti.» 9" Ces trios Il mouruta Kicw,aumoisde mat1822,dansla po-
pour deux violonset violoncelle,op. 3); Vienne; sition de chef d'orchestredu comtede Combur-
Maslinger. – 104Duo» faciles pour deuxvio- ley, amateur passionnéde musique.Blymaétait
lon», œuvres 18, t9 et 20; ibid, 11°d'autres artiste distingué commevioloniste,commechef
duos concertants, et des variations sur diffé- d'orchestre, et commecompositeurde musiquu
rents thèmes,pour deux violons.– 12»Unemé- Instrumentale. Sa symphonie en rd, œuvra
thode théorique et pratique de violon; ibid. – deuxième, pourrait être encore entendueavec
13°Quatuor»brillantspour flûte op. 31 Vienne, plaisir, nonobstant les développementsque co
Artaria. 14° Des messeset autres composi- genre de musique a refus depuis l'époque,ou
tions religieuses. ta« Descantatesdo circons- elle fut écrite. Le cataloguede Traeg(Vienne,
tance. – 16° Deschants à plusieurs voix et à 1799}indiqueun Concertode violonavecaccom-
voix seule, et beaucoup d'autres compositions, pagnement d'orchestre, en manuscrit, de «a
Joseph Blumenthalétait directeur du ebceur à composition.11a publié 110Grandesymphonie,
l'église des Plaristes lorsqu'il mourut à Vienne, op. 1; Moscou,Lieschold.– 2» Symphonie en ri,
–
op. 2* Bonn, Simrock. S° Plusieursrouvres
le 9 mai 1850, & l'âge de soixante-dix ans et
de solosel de pots-pourrispour le violonavecor-
quelques mois.Son frère Casimir a été direc-
teur de musique à Zurich; il est mort à Lau- chestre.– 4° Trois airsvariés pourviolon,aver
sanneen 1849,et Léopoldfut attaché à la mu- accompagnementde violonet basse; Lelpsick,
sique d'un grandseigneuren Hongrie, tons deux BHtkopfet Hcertel.
ont publié des solos de violon, des air. variés BOBR.OWIC2 (JEAN-NÉwaucÈNE de),
et son ins-
pour le mtme instrument, et divers autres ou- guitaristepolonais compositeurpour
vrages. trument, est né sur les frontièresde l'Ukraine,
BLUMENTHAL (Jacques), pianiste et au commencementdudix-neuvièmesiècle.Apte*
compositeurpour son instrument,est né à Ham- les événementsqui ont désolé la Pologne en
bourg, le 4 octobre1829.Avant l'âge de dix ans 1831, il s'est réfugiéà Leipsick,s'est fait enten-
il commenta l'étude du piano sous la direction dre dans lesconcertocommevirtuose, et s'y est
du professeur Grand, et dans sa quatorzième livré à l'enseignementde la guitare. Il y vivoit
année Il se rendità Vienne,où il eut taur mettre encore en tss2, et y avait publié environ 40
de piano Bocttlet,et pour professeur de com- teuvresde pièce»de tout genreparmilesquelleson
positionSimon Sechter. Arrivé a Parts en 1846 remarque Thèmes divers variés, op. 6, 7, 10,
il y continuaseȎtudesde compositiondans le 12, 13, 16, 18, 20, 28, 30; Leipsick, Breitkopf
cours de Halévy,au Conservatoire.Il était aiora et Huortel.–Convenirde la Pologne,pot-|>otirri
âgé de t7 ans; «'est à cette époque qu'il com- pour guitareet violoncelle;ibid. Marches
mança à se faireconnaître par quelque Itères op. 19 el 25;ibid. – Rondeau brillant,op. n
productionspour le piano, au nombre desquelles ibid. – Valses et Polonaises,op. Il, 24; ibid.
on remarque La Source, petite pièce élégante BOCAJK. Voy. CORDIER (Jacqoes).
qui obtint un succès de salons. Les événements BOCCABADATI (Louise), cantatrlce,née
politiquesde 1848obligèrent Bturoenlhalà s'é- à Parme où elle fit son éducationvocaledans
loignerde Paris pour aller s'établir à Londres, un couvent débuta en 1817 au théâtrede celle
ainsi que beaucoup d'autre» artistes. Ce clian- ville avec un brillantsuccès.Aprèsavoir citante
gemcntdeposition,qu'ilconsidéraitalorscomme sur plusieursthéâtres de l'Italie, elleAitappelé.-
un malheur, devint la sourcede sa fortune.Dis- a Munich,ou sa bellevoixet son excellentemé-
tinguépar la reine d'Angleterreet par le prince thode firentune Impressiontrès-favorablesur te
Albert, il eut bientôt le patronage de toute la publie. Deretour en Italie, ellechantaà Venise,
haute société anglaise,et devint le pianiste en en 1823,à Rome dansl'année suivante,à Milan
vogue.Depuis lors il ne s'est plus éloigné de en 1828,et retourna à Romeen 1827.Partout
Londres,que pour fairedes voyagessur locon- elle était accueillie aux applaudissementsdes
tinent. On a publié à Paris, rhe* Branilus, à DiMtantl. Son talent «tait remarquableparti-
Milanet en Allemagne,des fantaisiea, des noc- culièrementdans l'opéra bouffe,qui alors avait
turnes, des mélodies et des marches pour le encore dechaudspartisans.Lesentrepreneursde
B0CCABADAT1BOCCHERINi 451
tous les grands théâtres reclwsrcliaient Mm Bou- Janvier 1740. Admis au nombredes élèvesdu
cabadali, à causede ta vervedans les ouviages 1 séminairedeauvillenatale,il reçut les premières
de ce genre. Naplesvoulut la conserverpendant
leçonsde musiquede l'abbéVannucci,mettrede
les année»1829, 30 et 31. Le compositeurDes.
chapellede l'arclwvéché.Un goût invinciblele
préaux écrivait/leNaple* ta il février 1&30, une poussaità Wladeou violoncelle»
lettre dan* laquelleon lit ce passage LaBoo réserve, et ses 11s'j livra «ans
progrèssur cet Instrumentfurent
« cabadati fait foreur. C'est une petitefemme
rapides.C'est au Bocclieriniavait
« sèche et noire, qui, sansêtre vieille, u'est pour ce même penchantque
instrument, et à l'habileté qu'il
« pas non plus danaBon printemps.Elleexécute y avait acquise, qu'il faut attribuerle choix
« bien les difficultés,mais elle manque d'élé- en a faitpour ses quintatti,et les difficultésqu'il
« gance, do grâce, et ne charme qu'il
pas.Sa voix, a misesdanssa partie, nonobstantle désavantage
« qui a de l'étendue,est un peu criarde dansle qui devait en résulter pour la popularitéde sa
« haut, mais du reste tort juste (voy. la Revue
Musique.Assezinstruitdans l'art pour apprécier
« musicale, t. VU,p. 172).» Berllœ,qu'on ne les heureuses
dispositionsdu jeune musicien,te
peut accuser de partialité en laveur des mu. père de Boccherini,contrebassisteà la métropole
siciensde l'Italie,était plus favorablea M°" Boc- deJUicques,ne voulantpasqnedes
qualitéssi pré-
cabadati,en 1832,lorsqu'ilécrivait(Lettresd'un cieusesne portassentpointileursfruits, envoyason
tnlltotulaste, dans la Revuemusicale, t. XII, Bisa Romepoury apprendre l'art d'écrire, et
p. 75) s « Mm Boccabadati est un fort beauta. pour perfectionnerson talent sur l'instrument
« lent qui mérite peut-êtreplusque sa
réputa. qu'il avait choisi. La nature avait été si libérale
« «on. En 1835,elle chantaità tondre*
puis enverslui, qu'elleavait laissé peu de chose à
à Turin, où elle fut rappeléepour trois saisons. faire à ses mattres.
Toutefois,c'est peut-êtreil
A Lisbonneelle excita l'enthousiasmependant son séjour à Rome qu'il futredevablede la déli-
les années 1840,41 et 42. Rentréedanssa patrie, cieusenaïvetéqui se fait
remarquerdans toutes
elle chanta à Turin en 1843.à Génesta 1844, tes compositions.Deson
temps on faisait de la
et à Paiera» dans l'année suivante. Aprèscette musiquedam toutes les églisesde
Rome; dans
époque, elle la
disparait de scène, et les rensei- quelques-unes,il y avait des instruments mêles
gnementsmanquent sur sa personneet la suite aux voix, et les œuvres qu'on exécutaitétaient
de sa carrière. Mn*Boccabadatiavaitépouséun dans le style concerté} mais dans
plusieursau-
H. Gazzuoli,dontellea eu un fils et une fille Ires, et particulièrement a la
chapelleSixtine,
(Augustine (iaccabadatl-GazLuM),qui clianta on entendaithabituellementla musique de l'an-
à Parme, en 1S44,à Gênesen 1845,et & Rome cien style, appeléosservalo, on Palettrlnaa mis
en 1840.LouiseBoccabadatiest inorto &Turin, un charme,unedouceur, dontl'effetétait encore
le 12 octobre 1850. augmentéà cette époquepar la réuniondes plus
BOCCACINI (Joseph), compositeur,né à bellesvoix, et par une exécution
parfaite. Boc.
Ancone, en 1797, y a fait représenteren 1829 cherinia souventexpriméen termes pleinsd'en-
l'opéra bouffe'/ Pretendentlrldicott, qui n'eut thousiasmele plaisir qu'Il avait éprouvé à l'au-
pas de succès.Il a composébeaucoupde mu- dition de cette musique versla Onde sa vie,
sique d'église, qui est restéeen manuscrit.Au l'impressionqu'il en avait reçue ne s'était point
mois de mars' 1832il était à Bologneet y obtint encore affaiblie.Il est remarquable
que le cer-
le titre de membre de l'académie philharmo- tain vague qui plaît tant dao la
musiquede Pa-
nique de cette ville. lestrinan'est pas sans analogie avec celui qui
Il y a eu un bon ténorde ce nom (FrairçoU caractériseles compositionsde Bocclierini,
Sœcacini), qui commençaà brillervers 1820. De retour à Lucques,après quelquesannées
En 1823,après avoirchantéà Parme,Il entraan d'absence, le jeune artiste trouva
y Manfredl,
service de la cour de Dresde, et y fut attaché élèvede Nardini pourle violon et aon
compa-
jusqu'en 182».Le climatde la Saxe ayant été triote. Il se lièrent de l'amitié la plus étroite,
défavorableà sa voix, il demandasa démission, et partirent ensemble pour l'Espagne, alors le
et dans la mêmeannée il chanta a Turin. En pays de l'Europe où l'on trouvait les plus
grands
1836 il était à Bome; puis il retournaà Turin. artistesréunis. D'abordIls se rendirent a Turin
Eu t830 onle retrouveà Païenne pats il chanta ou leurtalent comme
compositeurset leur habi-
an théâtre de Messinependant la saison du leté comme instrumentistesexcitèrent la
plus
carnaval, en 1888. Après cette époque,les ren- viveadmiration.
seignement»manquentsur cet artiste. Boceherinivenait de produire ses premiers
BOCCHER1NI (Lotus), compositeurd'un trios pour deux violonset basse Ils étaientem-
génie Wcondet original,naquità Lncques,le t4 core en manuscrit, et les amateurs consiclé-
29.
452 BOCCHERLNI
ratent commeune faveur précieusela permis- llocclwîiiniet Maufrcdise dirigèrentvers Madrirt
siond'en obtenir des copies. Dans une notice a la fin do l'année 1768ouau commencement île
très-bienfaite sur Boccherini,M. L. Picquotte- 176».Ce qui est certain, c'est que Iloceherini
marqueque ces trios sont le seul amvnt produit y était dans cette inAmeannée, car un concerto
par cet àrtîste dans l'intervalle de 17C2à I7<> a phi stromentl etc. amfpostoptr la carte dl
ce qui Indiquequel'excursionde Boccheriniet de Madrid, gravé a Paris cliMtVenter, porte au
Manfredice prolongeapendant plusieurs an- frontispice compoxderr)7t! mrtcre 8 de l'au·
nées. Après avoir visité quelques villes de la teur. Manfredi n'était allé à Madridque dansle
Lomhardie,du Piémontet du midide la France, desseind'y amasserdus richesses;ilne négligea
lesjeunesartistesarrivèrent à i'arisvers 17(18 ). riend<>
(1). e? qui pouvaitlui en faireacquérir; mais
L'éditeur La Chevardière,qu'il» eurent occasion liocclierini,priMiccupé de l'amourde son art, et
de connaîtredès leur arrivée, les présenta an douéd'ailleursdii cette inwttclanrcqui était au-
baron de Baggr,chez qui ils trouverait' l'élite trefois undes traits c:>r;io.lt>ri.ilii|ucs deshommes
des arlMe* françaisde cetteépoque. Le charme 1 degénie BociIterinl,dis-je, plus ému a la pen-
des composition»de Boccherini,qu'ils y firent sée de sa gloire qu'à celln do sa fortune,ne
entendre, leur procura un succès qu'ils n'ait- songeaguère a ce qui pouvait assurercelle-ci.
raient pas obtenu par le seul mérite de leur Conformémentà la tradition,j'ai dit, dans la
exécution.Il en fut de même au Concert spiri- première édition, que Boccherini fut attaché an
tuel, où Ilsjouèrentle*mêmescompositions,aux servicedu roi et à celuidu prince des Asturiesj i
grands applaudissement? do rassemblée.Le len- mais, comme tous lc« hioffraphes,j'ai élé Induiten
demain,l'éditeur Veniervint trouver Boccherini, erreur. • Bocclierini(ditM.Picquol)apportaavec
luilit beaucoupd'offresde services, et demanda « lui en Espagne son troisièmelivrede trios
la faveurde graver ses ouvrages. Les éditeurs n (gravé. op. »), qu'ils'empressade dédier ait
sont les mimes dans tous les temps le succès k prince des Asturies (plus lard Charles IV).
du l'œuvre décidede leur intérêt pourl'auteur. « Immédiatementapte*il composa, lier la corte
Quoi qu'il en soit, Boccherini saisit avec em- « di Madrid,un concertoa plu slromentiobli-
pressementl'occasion qui sa préseptaitde révt'- 0"H (gravé, op. 8). Queleffet produisirentces
ter au monde musicalles trésors de son génie « deux ouvrages sur l'espritdu roi et de son fils
il dédia son premier «uvre de quatuors à Ve- n aînéen faveur de Iiocclierfni? On n»saurait le
aller,qui le publia, et acquitta la dette de sa re- « direexactement; mais il est horsde doute qu»
connaissanceenversLa Clievardiére,en lui dé- le grand compositeurn'obtintpasladistinclion
diantaussises premierstrios, qui parurent, chez « due à son mérite, puisquenile rui, nil'héritier
cetéditeur (2). Bientôtrecherché avec empres- « présomptifne songèrentà se l'attacher.Ce fut
sementpar les amateursd'élite, que éliminaient « l'infant Don Louis, frèrelie Charleslit, qui
ses inspirationsoriginales,Boccherini satislit a « réparacette injustice. Eneffut, onremarqueque,
leur empressementpar l'abondancede sa verve. « dis cette mêmeannée I7GU,Bocciierin!écri-
Aunombrede ses productionsqui appartiennent vit pour son protecteursix quartetti(gravés,
à litmême époque,il fautsignaler les six sona- « op. 6) qu'il lui dédia en prenant le titre de
tes pourclavecinet violondédiéesà MIMBrillon « composilore e vlrluoso di caméra di S..4.
de Jouy, clavecinistedistinguée(voy.ce nom), <•R. Don tulgl infante d'Ispagnia. Tous les
qui était alors au premier rang des amateurs « manuscrits de l'auteur reproduisentinvaria-
français. blement, sur leur feuillede tète, cette qualifl-
SéduitparIci espérancesde favenret defortune » cation unique, sans qu'il y soit fait jamais
que leur donnaitl'ambassadeurd'KspagneftParis, mention d'autres titres jusqu'àla mortde l'in-
« faut arrivée le 7 août 1785.A partir de cette
;1J.t'aiditdanslapremière éditiondecette Biographie « époque, au contraire,onvoitBocclierini étaler
que ce rot en a
17U;nuhM.Picquol démontrépar avec une sorte de complaisance les différents
l'usurectoqulémo de Boccherlol, qn'llétaita Parlaen « litres dont ilétaitrevêtu.
I76S,carIIporteprecMmrnt celledate. Ainsi,par exemple,
ci'.Fournïnrolrpu»à merepeter,je déclaretel queJe <• on lit assez fréquemment Composti da
«ilsredevable drs rrcllltaitkim
de la Biogmphle doBoe- «LiiigiBoccherini, professoredi muslcn air
clierinlà l'eicellentenotteedeM.Picquot.Cetnnwlrur « altttal servlilo dl S. M.
aeut ta dlspoultlon C.; Composiloredi
dUtlngue pourla fairetesédllloni
original»de»t*mn%de ce grandartlslc,et, ce qui est > cnmcradiS.M.P<'«.M<a<M; Bi<'«/<'f<!f/e<MH-
clinprecieusencore,le manuscrit autographe ducatalo. « certo de tf eccellenlisslmasenora, conlesm
ducchronologique (aitpar Bocclierini
lui-même avecun « di lienf vente, (iuchessadiOssuna, Grandia,
de
minmlnullciii.M.l'lequota fait mage cesdocu-
mwiumco beaucoup d'Intelligenceet de dlsci-rue- « etc.,ete. Maissouventaussiil négligela plu-
m<m. « part de ces titres pourne conserverque cwtui
ROCCHEF.INI ^.ri3
3
de compositeurde la chambra«luroi Fréitè- entendre <lenouveauxquintettesde son malin;
« ric-OiiilUnme il, dont il était pensionné et favori. Dans l'exécutiond'un de ces morceaux,
« pour lequel ilécrivit,de i7S7à1707, ton» les la princejouait le premierviolon un passagede
ouvrages queson génieUt«clorependantcette su partie, où la miuusformese répétait long-
« période. » Lesfaitsexposé*dansce paragra- j temps avec monotonie,lui déplut; il le joua en
la
phe par AI. Picqnot prouventbien que le roi j ricanant, et finit par se lever, en déclarant
détestable.Boccherinise défendait de
d'Espagne a'employa pas Ilowherini comme musique
il faireentendreau prince,
compositeur,mais non qu'il ne rattacha pas à son mieux Unitpar
«a maison car la qualité que l'artiste pre- avw beaucoupd'inconvenance,que pour juger
liait sur ses ouvraRs aprt-s la mort de don du méiite d'une œuvrede musique,il est néces-
J,oui* démontre précisémentle contraire. AU' Mirede s'y couiiatlre.A peine cesmots sont pro.
al tuai serviiio ne peut «ignilierpensionné; noncés, que le prince,douéd'une forcehercu-
car ces mots iudiiiuentprécisémentun service léenne, saisit Boccherinipar ses habits,et, le
uctlf. Ce service,dit M. Picquot, n'était qu'un j passanten dehors d'une fenêtre,le suspenditau-
vain titre <)'nrnam<te ln parlibus; mais il ne j dessus de l'abîme. Un cri de la princesse des
Asturiesle rappela à lui-même,et il rejeta vio-
rapporte aucunepreuvede ce faitet ne l'appuie
de
par aucundocument.Cequi ressort de tout «lu, lemmentl'artiste a l'extrémité l'appartement.
c'est que Hoccberinifut attaché à la cour duroi Un pareil acte de brutalitén'a rien qui étonne
d'un princequi poursuivaitunministre
d'Espagne dès 17*5,et qu'il resta dans la mémo de la part
du roi son père l'épée à te main, qui donnait
positionaprès queCharlesIV eut succédé à «on
des suuMets un autreet des coupsde btton à
père, le 14 décembre1788.Ce n'était donc point
une pensionqu'ilrecevait c'était untraitement. I un troisième; qui, enGn, se mesurait souvent
Plus tard, vraisemblablement, le traitementfut avecdes palefrenierset desportefaix maison a
converti en pension. peineà comprendrequ'un hommedoux et poli,
commel'était Boccherini,y ait donné lieu par
Lorsqu'ilarrivaen Espagne,le prince hérédi-
taire avait à soitserviceGaetanoBrunetti, vio- une réponse dont l'inconvenanceprenait un ca-
loniste habileet compositeuragréable. Cet ar- ractère très-gravepar le rang de celuià qui *l!«
tiste n'avait publiéque des ouvragesmédiocres s'adressait. Quoi qu'il en toit de rex*tlttutlede
t'influencemauvaise
jusqu'à l'époque oil il arriva à Madrid: plus l'anecdote,il est certainque
tard son style setransforma,ettout porteà croire de Brunetti sur l'espritde son mettre ne cessa
montésur le trône, et
ijtie l'effet produitsur lui par les compositionsde pasaprès que celui-cifut
Boccherinietles conseilsde ce grand musicien qu'ellese faitreconnaîtredans l'abandonet dans
exercèrent la plus heureuseinfluence sur ses la misère où vécut Boccherinijusqu'à la fin de
du tant.que vécût son
inspirations.Ce|ienûanlla jalousie et la crainte ses jours. Al'abri besoin
de se voir supplanterdans sa position par un protecteur, l'infant don Louis, il connut les
homme dont la supérioritén'était pas contes- soucis d'une existence précaire après la mort
unde mouvrages
table, lui fircnl payerde la plus noire ingra. de ce prince. En 1787ildédia
titude les servicesqu'il en avait reçus. Eocclic- au roi de l'russe Frédéric-Guillaume 11,grand
rini avait sur Brunetti l'avantage du génie;¡ amateur de musique et protecteur des artistes.
mais celui-ci, doué de l'esprit le plus lin et le Unelettre gracieuse,le diplômede compositeur
tabatièrede prix
plus adroit, prenaitsa revanche dans l'Intri- de la chambre du roi et nue
gue. lie digne artiste voyait bien que 80n remplie de frédérics d'or furent la récompense
élève employait toute son adresse a lui nuire de cette dédicace.Dès ce moment, Boccherini
dans l'esprit Au prince des Asturies; mais il n'écrivit plus que pour le roi de Prusse,comme
n'avait pas l'habileténécessairepour déjouer ses le prouventses maniMcrit* depuis 1787,ainsi que
mantruvves.Uneanecdoterapportéepar le vio- cette note de son cataloguethématique auto-
loniste AlexandreBouclier,qui fui longtempsau graphe, sous la mêmeannée: Tutti le seguenll
service de la cour d'Espagne,prouve jusqu'où opère sono state. scrute (•tpnuamtnlt per
allaient les préventions qu'avait fait naltre S. Al. «H ne ~e <<<
di P
Pnissla. Les dix Mnees
n<M<<Lei! années qui
Drunelti dans l'esprit du prince contre lioc-
cherini et contre sa musique. Suivant cette dansla fortune du compositeur;mais Frcdérlc-
anecdote, reproduitepar CattH-Blaxea sa ma- Guillaurae il mourut le 16 novembre 1797,
nière dans la tliographiede Bouclier(Revue de et de nouveauxembarrasassaillirentBoccherinl
Pari» mai IMG,page10), don Lnni»,onclede C'wt dansces circonstances queLucienBona-
Charles IV, alun princedes Ahuries conduisit parte fut envoyé commeambassadeurde la Ré-
un jour liocclivrinlchezson ue\eu pour lui Taire publiquefrançaiseà Madrid.Hommed'unehurle
46* BOCCHERIM
intelligence,amateur éclairé«le»arts, et plein de dernières années de sa vie turent
générosité,il récompensamagnifiquementl'hom- im travailans reiache,devenu remplieRpar
péniblepour un
magede six quintette»pour le piano dédiés à vieillard, et si mai
la nation française que Boccherinimit sous «on tiste était payé,que l'indigencede l'ar-
extrême lorsqu'il expira, le 28 mai
patronage,et douze autres quintette*paradent (806, à t'ege de plus de
soixante-cinqans, sui-
violons,deux altos et violoncelle,belles com- vant l'actede décès inscrit dans les
registres de
positions, les seulee qu'il a écrites en ce genre, la paroisseSainkJuste, & Madrid.On a dit
et qu'il dédia à son nouveau protecteur. La la cour et les que
grands honorèrentses funérailles;
mauvaise fortune qui avait poursuivi l'illustre mais,
d'après les renseignementsque s'est pro.
artiste pendant la plus grande partie de sa vie enrés M.
Picquol, son convoise fit au contraire
vint encore le visiter alors; car Lucien Bona- sans
pompe,et ne futaccompagnéque d'un petit
parte fut bientôt rappelé à Paris, et avec lui nombre d'amisdévoués.
disparurent les ressources momentanée*dont Boccheriniavait été mariédeux fois.Il ne fut
Boccberinlavait joui peu de temps.Une seule pas plus beureux comme
pèreet comme époux
lui restait dans le marquis de Beaavente,dont il qu'il ne l'était comme
artiste car il eut le mal.
avait fait la connaissancevers 1796, et qui, heurde deux
perdre filles déjà grandes, et sa
amateurpassionnéde guitare,lui avait demandé seconde femme mourut à ses côtés, frappée
descompositfonsavecunepartie obligéepour cet d'apoplexiefoudroyante,TonsMaautres enfants
instrument. Satisfaisantà cette demande, Boc- l'ont suivi dansla tombe. Le
dernier, don José,
clierfnlavait arrangé de cette manièrenn assex archiviste du marquis
Séralbo, est décédé en
grand nombrede ses anciensouvrages mais tant 1847, laissant on fils, don Ferdinando Bocche-
cela avait nn terme, et le*besoinsd'une famille rini, professeur à l'académiedes arts de
Ma-
n'en ont. pas. Parvenula vieillesse,,et envia», drid, qui a fourni à M.
Picquotquelques ren-
géantavec effroile sort qui lui était réservépour seignementssur son illustraaïeul,
«es dernières années, Boccheriniavait Jamaiscompositeurn'eut plus que Boccherini
songé à i
quitter l'Espagne pour la France, certain qu'il le mérite de l'originalité ses idées sont tout
était âf trouver à Paris Je la sympathie et des
Individuelles,et ses ouvragessont si remarqua-
ressources pour son talent mais pour faire bles sous ce
rapport,qu'on serait tenté de croire
une longue route avec une famille,il fallait de qu'il ne connaissait
point d'autre musiqueque
l'argent qu'il n'avait pas. Mm«Gaille vit è Ma. la sienne.La conduite, le plan de ses
composi-
•Irid,dans un voyagequ'elleyfit en 1803.N'ayant tions, leur système de
«tors qu'une seule chambre pour son modulation,lui appar-
logement tiennent en propre comme les idées
t celuide toutesa famille,troublédans ses tra. Admirable la manièredont il saitraélodi<|ues.
par suspendre
vaux par le bruit que faisaientincessammentsea l'intérêt
par des épisodesinattendus, c'est tou-
enfants, il avaitimaginé de taire construireune jours par des phrasesdu caractèrele plussimple
c'spèeed'appentisen beis, où il se retirait au qu'il produit l'effet le plus vif. Ses
pensées,
moyen d'une échelle, lorsqu'il voulaittravailler toujours gracieuses,souvent
en repos. Néanmoinssa gatté ne l'avait mélancoliques,ont
point1 un charme inexprimablepar leur haiveté. On a
abandonné.Heureux par l'art qu'il aimait avec souvent reproché à Boccherinide
manquerde
passion, quoiqu'il ne lui procurât pas même force, d'énergie c'est ce qui a fait dire au vlo-
ra Espagne les jouissancesde l'artiste,c'est-à- loniste
Puppoque ce compositeurétait la femme
dire cellesde l'amour-propre; travaillant
pour de Haydn; cependantplusieursde ses quinletti
lui-même,sansautre but que celui de se plaire sont empreintsd'un caractèrede passionvéhé-
n ce qu'il faisait et de procurer un morceau de mente. Son harmonie,
quelquefois incorrecte,
pain à sa famille,il avait conservé l'activeima- est fécondeen effetapiquants et Inattendus.Il
ginationde la jeunesse,et tous sesmaux étaient fait souventusagede Punisson,ce
qtll réduitpar-
oubliésdès qu'ilpollvalt se livrer enlibertéa ses fois son
quintetteà un simpleduo; mais, dans
iaspirations. Doné d'une douceur inaltérable, ce cas, il tire parti de la différencedes timbres
jamais il ne montrait le moindre mouvement avec une adresse merveilleuse,et ce qui serait
d'impatience contre la mauvaise fortune.Telle un défaut chez un autre, devient chez lui la
était dallieurasa probitédélicate,que,dans cette source de beautés
qui lui sont propres. Ses
triste position, il refusa cent louis qae MmeGail adagioset ses menuetssont presque tous déli-
était chargéede lui offrir poar sonStabat, parce cieux ses finalesseulesont vieilli.Chose
siagu.•
ce
que morceaului avait été demandé par une lierai avec un mérite si remarquable,Bocche-
autre personnequi ne le lui payaitque soixante rini n'est connumaintenant
qu'en France. L'AI.
piastres (environ 380 francs). Cependant les lemagne dédaignefa simpliciténaïve, et l'opi-
BOCCHERl!» 455
nloDqu'en ont les artistes de ce pays se résume a donnés en les publiant. Les divers arrange-
dan» un mot prononcé parSpolir à Paris, dans ments qui en ont été faitset auxquelson o donné
une réunion musicale où l'on venaitd'exécutée des numéros, comme s'ils étalent des œuvres
quelques-unsdes quintettldumettre italien. On originales, contribuent aussi à jeter du dé-
demandaitau célèbre violonisteet compositeur sordre dans leur mite euronoloRique;enfin,
allemand ce qu'il en pensait Je pense, ré- des supercherie* commercialesont tait figurer
pondit-il,que cela ne mérite pa le nom de parmi les productions de Boccherini quelque*
enivres apocryphes,M. Picquot, qui a réunila
viatique 11est factieux que la manière de
sentir se formule comme les idrés chez les plupartdes éditions primitives,toutes peut-être,
artistes, et qu'un tomme de mérite, passionné et qui a eu connaissancedes autres, les range
dans l'ordre suivant Op. 1 Set Mnfonie o sta
pour les transitions fréquentes,soit arrivé au
pointde ne plus trouver de charmeaux chose» quartetti per due violini, alto e vtalancello,
simples et naturelles; et, ce qui est bien plus dedkati a vert dilettanti e conosdtori di
trMeencore, à devenirinsensibleau mérite de musica; Paris, Venter; Ainsi., Hummel.
création»toutes originaleset Individuelles.Heu. Op.2 Six trios à 2 vtolotuet violoncelle;Paris,
roux l'artiste qui sait certaines choses qu'on LaCUevardWre.– Op. 3 Six idem, 2* livre;
ignorait ou siècleavant lui; mais malheureux Ibiti. M. Picquot considère cet «uvre comme
cent foisceluidont le savoirsetransformeen ba- apocryphe.– Op. 4 Set sinfonie a tre, per due
biludes,et qui ne comprendque ce qu'on fait violini e violoncello; Paris, Venter,a* livre. –
de son temps. L'art est Immense;gardons-nous Op. &Sixduos pour 2 violons;Paris, La Cbevar-
de le circonscriredans une formeet dans une dière. – Op. O î Sei sonatedi ctmbalo e vie-
époque. lino obtigato dedieate a Madama Stiltou de
Oaillot, interprète admirable desœuvresde Jouy; Paris, Venier;composésen 1768,op. 6 'te
tous les grands mattres, avait su conserveri l'auteur.– Op.6 :{hk)Selqtiartetliper duevio-
cellesde Boccherinitout le charmedelajeunesse. lini, alto evloloncello; Paris, Venier Amster-
Après lui, cette musique ravissantea été négli- dam, Hummel, avec indication d'op. 2; com-
–
gée par les jeunes artistes, Bientôtelle sera poséesen 1769,op. 8 de l'auteur. Op. 7 Sei
tombéedans un profondoubli; car le nombre conversazioni a tre, per due violini e violon-
d'amateursintelligents qui la connaissentet en cello, dedieate a gli amatori detla miufco,
sententles beautésdiminuechaquejour. Je fait Paris, Miroglio,au bureaud'abonnementmusical,
ce qui est et mon pouvoir pour en perpétuer 4* livre de trios. Ces trios ne figurent pas dan»
le souvenir,en la faisant exécuter par les jeunes le catalogue thématique des œuvres de Bocche-
artistes du Conservatoirede Bruxelles; mais rlai dressé par lui-même; cependant, quoique
bientôtje ne serai plus Dieu sait ce qui en des doutes ne soient élevés sur leurauthenticité
adviendraquand J'aurai ferméles yeux. et qu'on les ait attribua à Marescalchi, mar-
Douéd'autant de fécondité que d'originalité, chand de musique à Naples, M. Picquotn'hésite
Boccherinia produit troiscentsoixante-sixcom- paa aies reconnaître pour appartenir à l'Illustre
positionsinstrumentales, dont les formes pri- compositeur.– Op.t -.Concertoapiu strotnenli
mitives sont classées de cette manière a so- concertant^ due violini,oboe,violoncello,alto
nates pour piano et violon; 8 idem pour vio- ebasso obligati, due violini, fagotti ecornidi
lon etbasse; 6 duos pour 2 violons; 42 trios ripieno, compostaper la carte di Madrid} Pa-
en 7 de l'au-
pour 2 violonset violoncelle,dont 2 sont iné- ris, Venter; composé 1769, œuvre
dits I2l<tempour violon, altoet violoncelle;91 teur. Op. 9 Sei terzettl per due violini e
quatuorspour2 violons,altoet violoncelle;dont violoncelle,dédiésau prince desAsturies; Parts,
24 inédits; 18 quintettes pourflûteou hautbois, Venier composé en J07C, op. 6 de l'auteur.
2 violons, alto et violoncelle; 12 idem pour Op. 10 Sei qitartetti per due violini, alto
flûte, 2 violons,alto et violoncelle;12 idem e violoncello, dedicati alli Signort dilettanti
pour piano, 2 violons, alto et violoncelle; di Madrid',Paris, Venier; Amsterdam,Humtnel,
113idempour 2 violons, alto et 2 violoncelles, avec indicationd'op. 7 composéen 1770,op. 9
dont 20 lnôdlts; 12 idem pour2 violons,2 al- de l'auteur.– Op. Il Seidivertimenli per due
toset violoncelle,tous Inédits;t6 sextuorspour violini, alto e violoncello; Paris, Venter; Ams-
diversinstruments,dont2taédits;2 octuorsidem terdam, Hnmmal, avecindicationd'op. 8; com-
inédits;20 symphonies,dont111inédiles8 sym- poséen 1772,op. lBpiccolade l'auteur. –Op.12:
viola e due vie-
phoniesconcertantes; 1 concertodevioloncelle. Sel quintetti perdue violini,
disposéesen œuvres,n'ont pas loncetli; Paris, Venier composéen 1771top. 10 ô
CescomposlUons,
été faites dans l'ordre des numérosqu'on leur de l'auteur.– Op. 13 Seiqulntettlperdue vw
456 BOCCHERINI
Uni, viola e duevioloncelle ibkl. composéen
i violoncelles;Paris, Pteyel. Collectionforméed'un
1771,op. Utle l'auteur. Op.14 Se»terzetti choixfaitdans les œuvres
composés par Boc-
jwvtottno, viola e violoncello; Paris, La Clie- cherinidepuis 1778jusqu'en I79&.Il faut lire la
vardière compote en 1772,op. 14do l'auteur note de M. Picquot sur cette collection i l'aide
Op.tôt Seidmrtimenti perduevioiini,flauto du cataloguethématique originalde l'auteur, it
obligato, viola, due viotoncelti, e bassodi ri- y indiqueles œuvres
auxquelsappartientchaque
pieno, espressamenle composa per S. A. R. numéro,avec la date de la
composition.Une
don luigi, infante diSpagnta; Paris, La Clte- erreur singulièreest
échappéeà cet amateur dis-
vardlère. Composé en 1773,op, 16 de l'auteur.– tingué,lorsqu'il dit que le
numéro42, écrit en
Op.l6:Sixsgmphonlesàplwieurtinslrumenlt 1793,est un développementd'un motifdu duo
récitants, composéespourS. A. «. l'Infant Don Cara, cara, dit Malrimonto
segreto, et fait à
loui» d'Espagne;ibid.,i77l,op. 12de l'auteur. ce sujetun rapprochementet un éloge chaleu-
– Op. 17 Stlquintetli per due violini, viola reuxdu génie des deux compositeurs il a ou-
erftteMotottcW/i;itml.,l774,op.l8dol'auteur.- blié quele JUatrimonlo segrelo ne fut composé
Op. I et 19: inconnus.™Op. tù 0 idem Paris, à Vienneque dans cette mêmeannée
1793,et
Venier, 177aj op. (3 de l'auteur. Op. 21 Six qu'à cetteépoque aucune communicationn'était
quinletti pourflûte,t 2 violons, alto et violon- possibleentre l'Allemagneet Madrid.Nul douto
celle; Paris, LaClicvardière,1773,op. 17 piccola que la ressemblancedes deux motifs n'ait été
do l'auteur.– Op.22 Se»sin/onie per due vio-
fortuite – Op.38:Six violon, alto et
tini, viola e basso oboiojlauti e corni; Paris, violoncelle; Paris. Mospour
Pleyel, huitièmelivre, 1793,
Siebep, I775,op. 21 del'auteur.- Op. 23 Sei op. piccola47 de l'auteur.– Op.39 Douze
qua.
quinlelliper due violini, viola edue violon- tuors pour deux violons,alto et
celli; Paris, Veiller,1775,op. 20 de l'auteur. – violoncelle,
première,deuxième, troisième et quatrièmelivrai-
Op. 24 iSeisestellieoncertantiperdue violini, sons; Paris,Pleyel.Collectionforméedecomposi-
due violée due violoncelli; Paris, Sieber,1776, tionsprisesdans diversesœuvresde l'auteur.
op. 23 de l'auteur. – Op. 25 Sei quintetli Op.Vi-.Sixquarlet Unipourdeuxviolons,alto
pour flûte, deux violons, alto et violon- et violoncelle Parts, Pleyel. 1796,
op. piccola
celle; Paris, La Chevardière, 1774,op. 19 île S3del'auteur– Op.41 Symphonieconcertante
l'auteur – Op.26 Seiquartetli per dueviolini, à huit instruments
obligés, deux violons,
alto e basse, libro quinto di quarlettl ihiil.,
deuxvioloncelles, alea, haulbots otc Jlûle, cor
177b,op. »ade l'auteur. -Op.27: Sei quartelli et batson; Paris, Pleyel, 1797,op. piccola 3S de
concertant per duo violint, alto e violoncello l'auteur.–
Op. 4î Premier sextuor pour deux
Paris, Sieber; Amsterdam,Hamrnel,avecindica- violons,alto cor et deux violoncelles;Second
tiond'op.II; I777,op. 24del'auleur.– Op.27'bisi sexluor pour violon, viole, basson,hautbois ou
Concertopour flûte; Paris, Frère; ouvrageapo- flûte, contrebasse et cor; Paris, Pleyel, 1797,
crypheet sans mérite. – Op.28. Sixtrios dialo- op. i%piccola de l'auteur.– Op.43 ouverture
gues pour deux violons et violoncelle; Paris, à grand orchestre pour deux violons, deux
ISalllenx.Supercheriemercantile.- Op. 29, 30, altos,violoncelle,contrebasse, deux
hautbois,
si, inconnus.–Op.32 Six quatuorsàdeuxvio- deux cors et basson Ma,, 1790, op. 43 de
lons, violeet basseobligés,productionpeudigne l'auteur.– Op.44 Six trios pour deuxviolons
de Boccherini,ecrite en 1778, op. 20 do l'au- et violoncelle; Paris, Pleyel, neuvième
livre,
teur. –Op. 33 Six idemà deux violons,alto et 1798,op. 54 de l'auteur. Deuxtrios de cet œu-
violoncelle;Paris, Sieber,1780, op. 32 <te l'au- vre originalont été supprimés par l'éditeur et
teur. –Op. Ut Concerto per il violoncelloobli- remplacéspar deux autres triostirés de l'oeuvre
gato; Amsterdam,Hennins;Vienne,Canpi.-Op. 36 pois lesdeuxtriossupprimésontété arrangés
3S Six trios pour deux violons et violoncelle en duos et publiés comme tels par le même édi-
Paris, Boyer,1781,op. 34de l'auteur. Op. 30: teur.– Op. 45 Six nouveaux qulnteta pour
Trois quinlettipour deux violons, alloetdeux flûte ouhautbois, deux violàns,alto et violon.
violoncelles; Paris, Imbanlt, 1778, op. 25 de ce//e; Paris, Pleyel, 1797, op. piccola 55 da
l'auteur.Cet ouvrageétait composéde six quin- l'auteur, composé pour
Garli, excellentliant-
tettes; les autresont«té reportés dans des publi-1- boïsteitalienattaché à la musiquedu roi d'Ks.
cationspostérieures.– Op.37 Six duos concer- pagneCharlesIV.
–Op. 40 (I) s Sixduos pour
tants pour deux violons;Paris, Barbieri.Super. deux violons; ibid.
Op.46 bis Slxquintetti
cheriedecommerce Agus(voy.ce nomjestl'au- pour piano, deux violons, alto et
violoncelle;
teurdecesduos.–Op.37 bis: Vingt-quatre nou-
veaux quiutettiàdeux violons, alto cl deux (VVoirpourcet œuvrela remarque surl'œuvreu.
BOCCHKAINI 457
ibid., 1797,op. SOde l'auteur. Op.47 Douze tour. – 18° Deuxièmesymphoniepériodique,
nouveaux quintetti pour deux violons,viole
j idem;ibid., 1792,op. 47 de l'auteur. i9°Ste
et deux violoncelles,en 4 livraisons:ibid. Col- quintelli spécialementcomposéspour le piano
lection forméede quintettes choisisdans divers forte avecace. obligés de deuxviolons, deuxat~
œuvres. – O|). 4S Six quintelli idem; ll)i(t. l tos et violoncelle-,œuvre posthumn,dédléàM»»
Mcwe observationque pour les précédents.– la diwliessedeBerry; Pari»,Sniiaon.Ce sont les
O|i. 49 Six quinlellini pour deux violons, quintettes dédiés à la nation française et initt
alto tt 2 violoncelles i ibid., 1779, op. 27 sons le pattoiingede Lucien Bonaparte.– 20"
de l'auteur. – Op. 40 .Si*quartetli, idem, n"> Douzenouveaux qulnMti pour deux violons,
82 à 87<le la collection publiée par Janet et deux altos et violoncelle. composésà Madrid-
Cotelle,1788,op. 40 de l'atitear.– Op. 61 Six pour le marquis de Benavente. (Kuore pos-
idem, seizième livre, n"' 88 à 03 de la même Ultime. Première livraison; Bordeanx, Leduc
collection, 1 779-17as op. 50 de l'auteur. Il n'y père; Paris, AugusteLeduc.Supercheriemercan-
a point d'œuvresconnu»sousles n" 62 à 57. tlle.Cesquintettisont desarrangementsdans les»
Op. 58 Sixquarttttl à deux violons,alto et quels ta partie de guitare a été transformée
violoncelle, Paris, Sieber; 1799,op. 58de l'an- en partie d'alto. – if Stabat Mater à trois
leur.– Ouvragespublia sansnumérod'oeuvre• voix (deux soprani et ténor), avec deux violons,
t" Première symphonieà quatre parues obli- alto, violoncelleet eonlreliasse;Paris, Sieber,
gêt$t cors de chasse ad libitum, M signor 1804,op. 61 de l'auteur. – Indépendamment t
JBouçueriny(sic),impriméeavecles nouveaux des arrangements indiqués précédemment on
caractères,par Grange Paris, 1767, in-ful. Su- | connaît encore Trois sonates pour piano,
percherie commerciale. 2° Six sonates à i violonet violoncelle, tirées desnouveaux quin-
violon neul el basse; Paris, U Clievardière. tetti de Boccherini,par Ignace Pleyel; Paris,
3° – Quatre concertospour violoncelle n°' I i'Ieyel.Ceg sonates sont les quintettes n"' 45,
à 4 { Paris,Miruglio,IJoyer. Même observatioii.– | biet 64 (le la collectionpubliée par Janet et
4° Sérénade à deux violons deux hautbois, Colette.Une secondesuite, qui n'a pas t'ié com-
deux cors et basse, composéeà l'occasiondu pléter», ne contient que le nu65de la même col-
mariage de l'infant don Louisd'Kspagnts(lu 2i>1 Icditiii. Trois sonates pour piano, violonet
juin 1770),petitformatohl Lyon,Ouerra.Même alto, tirées dusnonveauxmanuscritsde liocclie-
ob»erratioii.– 5» Six sonates en trios pnur le rinf, parHeraldpère, op.11 ibid.Cessonatessont
clavecin ou piano-forte, avec ace. de violon arrangéesd'après lesn" 44, Suet 03 de la mime
et basse, Paris, La Clievardière Iloyer. Même j collection.– Quin/e-tto de Boccherini en re
observation.– 0° Trois trios pour llAle, violon mineur, arrangé en trio pour piano, violon et
et basse; Paris, Boyer. 7»Trois trios pour basse,par te marquisde Louvois;Paris, Sclilesm-
flûte, violonet basse. Livre deuxième; ilii.i.
8° Trois qualuors pourllàte, violon, allo | instruments,pourle même;ibid. (I) Unecolloc-
el basse, livre premier; ibid. 9" Troixqua-
tuors, idem; ibid. Ces quatre ouvrages ont (ti IItantlira1mnotesInUrrouinte* de M.Plequatsur
été fabriqués avec des fragments des pre- toutesces publications. CetamateurcM*tlnRu£ a faitea
mières composition*» de Bocclierini.–10° Six quelque sortel'ucaipalion de sa vie duiwlndc rns.teroMer
lisirurrRide IWuhcrliil<telia étudieret d'en«ntvrela
sonates pour piano el violon Paris. Ouvrage ttllntlnn. Onlutvnttiionr-mtvnt dlx-liuttnnxInrc-
poml.-tnt
arrangé d'après des quatuors;et quintettes. j eherclwd'un niivraKef|uiliilffl'iii(lustl,i>t écriront^ sujet
1 1"Trois idem, op. 2; Offenbacb,André.Ces j unemultitude de teitrcu.D'ailleurs l'avantage qu'il a ru
le catalogue
sonates sont extraiteset arrangées des premiers i de posséder Uiitauiuiui' «lre.-tsc
purUuciTlic-
detotjtiM «es coiiipiHi(î<i^ luinfourni t e mnjcnde
triot pour violon,altoet violoncello,op. 14. – [ rlnl
rrelillerungrandnnmlm- i'aaim Mi»np<!i>» aux blo-
I T TroisIdem,livres; Paris, Sieber.– 13°Trois Kr>nlie.<,
graptie.4.etumul-nienii!
etamtet-nièspq! dansla
ilansla premièn1
pmnilènt éditionde ente
edition cette
mucrrscllt A nsMuMcirns, 11cA un point ce.
idem liv. 4; ibid. – 14"Sixsonatesidem,livre I Biographie sur ne lui nia
pendant l.'quclJ « |iuii .:tdrr,parceque
cinquième; Amsterdam, Hammol.– 15° Six | certitude«t Inébranlable IIn'agitd'unpanadeoùJ'aidit
idem, Vienne, Artaria. Il n'estpas douteuxque | que Camblnl a écritpourl'Icyd éditeur, dm I111ltall.un
tout celaest supposéon arrangé. io" Trois j decompoiltloni de Kuectmriiil a
qu'on publtc'tM parmiIra
œuvre»orlitlnaksde oc grandarll-tr.Outrel'uplnlon
quatuorspourflûte, vicion, alto et violoncelle, t'iwraU''i et^uji'tflnriitiueJ'etaU^leveaii CotiMYvatuln'dtt
«euvre cinquièmepour la flûte; Paris, l'leyi-1. l'aria,J'ai pourpreuve le tftnnlKnaRC deCjinblnl IuI-uiciiif.
Arranges d'après les quintetti n° 44, 45 et no i In dluahnvreluiclietl'éditeurAuiiimIo Uduc, etavec
de la collectionJanettelCotelle.– 17" Première Ctinron, alorsa«ocl<!decelui-ci.(Tétaitsi J'ai banne
mèninlrc, rn tsu*.Dansla l'onvcrsatlnn, Choron (lit tout
symphoniepériodique à grand orclieslre;Paris, a-coup;«l:»t-il vrai, pûieCambluI, que vous ave/ U-
l'Ieyel. Ouvrageoriginal, 1792 op. 43 de l'au- «liriqitéduIloccherliii pourIw ni.irdliatul», nutanuuent
4SH BOCCHERINI– BOCHSA
de là it se rendità Londres, pul«à wyde, et re-
{iondequalre-vingt-«|uince<iiilnteUideBoc«bttriql où il fut nommé pasteur&
a été publiée par Janet et Cotelle,à Paris- Elle vint enfin en France,
lui fait au
est fort belle,mais malbeureusementIncorrecte. Caen, en 1828.Se» ouvrages ayant
reine de Suède,lui
Lesmêmeséditeur»ont publié une autre collec- grande réputation,Chitine,
venir» Stockholm; Bo-
tion de cinquante-trai»trios du mène composi- écrivit pourl'engagera
teur. cliart s'y renditen 1652.De retour à Caen, il s'y
fille, dont
La notice du Boccherini par M. Picquotren- maria, et n'eutdeson mariage qu'une
causa celle de Bocltart, le
ferma un catalogue thématique des ouvrages la mort prématurée
réunies dans
inédits de ce maître, rangés par ordre chrono- 10mai 1667.Parmi lesdissertations
ses Opéraoi»BJfl,teyde, 1712,3vol. in-fol.,on
logique.On y trouve l'indicationde trente-cinq
deux en trouveune intituléeDe Sistro. Elle estde peu
quinleUi,dont douze pour deox violons, l'histoirede cet instrument.
altoset violoncellejdevingt-trois quatuorsgrands de ressourcepour
et petits; de dent trios; de owee symphonies BOCHSA (Cbabi.es), d'abord musicien
deux de régiment, puis hautboïste du grand théâtre
pour l'orchestre; de deux sextuors; de et ensuit»de celui de Bordeaux,s'est
octuors, de douze airs de concert pour voix et de Lyon
à vers 1800,et y a embrasé la pro.
instrumenta; d'une cantate sur le sujet d7«**a"«I fixé Paris,
fessionde marchand de musique. Il est mort
Castro; d'une messe à quatre voixet instru.
d'une cantate la Nativité» à quatre danscette villeen 1821. fia a de lui: 1° Trois
mente pour
clarinette, violon, alto et basse,
voix, clKBuret orchestre,dédiéa&l'empereur de quatuors pourJanet. – 2*Trois idem., livre 2
Russie; de Vilhancicos(motets pour la fêta de livre i Paris, –
Paris Momigny. 3° Trois Idem, op. 3; Paris,
Noël)à quatre voix et orchestre, composésen
et d'un oa mélodrame (la Cle- Sieber.– 40 Troisnocturnesen quatuors,liv. 1
1783, opéra
et S.– 5'Trois quatuorapourhautbois, lit. ». –
mentinà).
2 – 7° Trois Idem,liv. S.–
BOCCHI (François), né &Florenceen 154», û' Deux idem,«v. deux hautbois,
fut un des écrivais tes plus féconds de cette s» Six duot concertant. pour 8»Mithode
ville. Il mourut dans sa patrie en 1618,et fut op. 6, liv. 1et 2 Parte, Pleyel.
Onwut. – 10» Mb
inhumé dans l'églisede Saint-Pierre le Majeur. de flûte avecdesairs Paris,
Au nombrede ses ouvrageson compte: Discorso thodede clarinette, ibid.
BOGHSA (Ro8£nT-Nrcous-CnA!u.E8),dis
sopra la musica, non secondorarle dl quella,
du précédent,est néle 9 août 1789,» Montm&ll,
inasecondotaragloneaUapoMieaperUnenle;
de Ja Meuse. Il reçut de son père
Florence,1681, petit in-8". Cetitre indiquesuf. département
notionsde musique,et ses progris
lisammentla nature de l'ouvrage. Il n'est point les premières
forent si rapides,qu'à l'âge de sept ans il put
«inestion,en effet, de l'art en lui-mêmedans ce concertode piano. Bientôt
discourssur la musique c'est un morceau dans exécuter en publicun
sedéveloppa i l'âge
le goût de Platon, où régnent quelques Idées Il son goût pourla composition
de neuf ans ilavait fait une symphonie;» onze,
île mysticisme.
il joua un concerto de flûte de sa composition;
BOCCOMINI (.), guitariste italien, né a
à douze, II avait écrit plusieurs ouvertures pour
Florence,a publié une méthodepour son instru-
des ballets, et des quatuors, sansautre connais-
ment, sousce titre Grammattca per chitarra
sance de l'harmonieque ce que lui Indiquait son
/rancese, ridotta ed accresciuta Borna,presso à seizeana, IImit en musiqueun opéra
l'iatti, 1812.On connalt aussi de lui quelques instinct, la villede Lyon,lorsdu passage
morceauxpour la guitare, entre autres i «•Aria de Trajan, polir
de Napoléon.Vers le même temps, fi s'appliqua
di Rossini(Tu che accendi) ridotla a sonata;
à l'étudu de la harpe, et cet instrumentlui était
Milan, Ricordi. – 2° Six valses, Leipslck,
Peters. déjà devenu familierquand il suivitsa famille à
BOCCUCI (Joseph). Voy. Bocoos. Bordeaux, où il reçut des conseilsde François
sous cet
BOCHABT(Sabcel), ministre protestant Bock pour la composition.Il tmvailla
sous ses
et savantorientaliste,naquit à Rouen, en 1509. habile maîtrependantnn an et écrivit
le ballet de la Dansomanie, et un oratorio
Aprèsavoir tint «es humanités et sa rhétorique, yens Le universel. Enfin,en 1806, il
il étudia la philosophieet la théologiea Sedan; intitulé Déluge
vinta Paris, et entra au Conservatoire de musique
y étudier l'harmonie sous la direction de
- Trt<-m<')et J'all!lltort; car ORme pour
« pourMejrclf
• payaitbienpeupourcela. Stl'onavaitvoulu payer Catel les leçons de ce maîtrele mirent en état
< plu*cher,dit Mue, ou k M'raitadrent à Boctlw- d'obtenir dans la mêmeannéele premierprix au
«1bb-n réïual ditla
• rlnl. – Quin'auraitp«iil«frepas la concours-II continuade travaillerla harpe sous
bonhomme ,awcsa «uffliancahabituelle.. Voilé
rërlto irie»ne peutL'ébranlerpourmou la directionde Nailcrmanet de M. de Marin; et,
BOCHSA BOCKEMË1EB 450
l'Allemagne.Deretour dan»ce pays, il publia Musikder miltlern und neuern Zeiten (De
encore quelquesbrochures,dont une, intitulée la musique du moyenAgeet des temps moder-
Mehr Nota ait Text (pin» de notes que de nes); Berlin, 1746,in-4*do 14 pages.
tente), eut un brillantsuccès.Il survécutppude BODENSCHATZ (Mm. Ebhabot), né vers
tempsacette publication,et le t:i décembre1793, 1 570a Lichtensteto,petite villeprès de Zwickau,
il mourut a Weimar. dans la Mlsnie, fut d'abord ebantre à l'école
BODE (Lotis), compositeurà Munich,n'est de Pforte. En 1 606,il se trouvait à Rehausenen
connu que par un Requiem à quatre voixet or- qualitéde pasteur, et enfin,ven 1618, it passaà
chestre,op. 10,publiédan*cettevillechezFalter, Osterhaiisen,pour remplir tes mêmes fonctions,
et quelquescabien de chants. 11est mortdanscelieu, en 1636.On connaît delui
BODE (F.),chanteur allemand,a été attaché un Magnificat allemandà quatre voix,publié en
au théâtre deLelpsick daiu les années 1831- 1599; mais l'ouvrage par lequel 11a rendu un
1835,-puis à Altcnbourgeta Gotha. Ona pu- service signalé à l'art musical est une collec-
blié de sa composition quatre Lieder pourroewo tion de motets, en deux parties, qu'il a publiée
soprano ou baryton,avec piano, Leipsick,Sclm» tous ce titre Ftorileghtm Porteuse, Pars
bert. prima continens CXVcanliones selectissimas
BODEL (Jb*n),poête et musicien, naquit à 4, s, 6, 7, 8 vocum, prmtantissimorum seta-
Arras.ilans letreizièmesiècle,et rat contempo- tis noslrx auctorum, in illtutrissimo Ggm-
rain d'Adamde La Halle, auquel il survécut, nasiû Portensi attte et post cibum sumptum
d'où il suit qui) mourutpostérieurementà l'an* nune temporis usitatas, adjuncta baui go-
née IW. Aprèsavoir suivisainttouis dans «a nerait ad organum accomodata; Leipsick
premièrecroisade,11allait l'aeeompagaerdana l£03, in-4«.– Pars 2'gux exMbet eoncentus
sa secondeexpédition,lorsqu'il rat atteint de la seltctusimos eentum et guinqwginta s, 6,
lèpre, en «69, et se vit rédait à s'ensevelirdans 7, 8 ettOparHùus; Leipsick, 1600,in-4». En
une retraite profonde,loinde ses semblables.Il 16)8, Bodenschatedonna une monde édition
a composé aur le malheur dont H était frappe, de la première partie, et la deuxième parut. en
une piècetouchantedanslaquelleil faitsesadienx 1621 toutes deuxfurent publiéesà Leipsick.
à ses concitoyens,et qui a pour titre Li Congiis Cette précieusecollectioncontient deux cent
Jehan Bodel.Oa la trouve don les Fabliaux soixante-cinqpièces, et fait connaître les nom
« Contes,éditionde Méon(t. I, p. 136).il nous et les ouvrages de quatre-vingt-treizecomposi-
reste cinq chansonsnotées de sa composition teursde la Snda seizièmesiècle et da commen-
que Iemamiscrit7m delà Bibliothèqueimpériale cement du dix-septième,parmi lesquels on ra.
nous a conservées.Jean Bodelest aussil'auteur marque ceuxd'jidam Gumpekhaimcr, Michel
d'une sorte de drame entremêléde chant qui et Jérôme Prœtorius, chrétien Erbach, se.
est intitulét UGieus du Pèlerin. On le trouve thm CalwUr.,LéonHatler>Martin Rothe, Ml-
daaa un manuscritde la même bibliothèque, chior Franck, et6., etc. On y trouve aussi plu.
coté 2736(fondsde la Veuïère)-MM. Francis- sieursmotets à six et boit voix de la composi-
que Michel etUonmerqué,qui ont publié cette tionde Bodenscbatzmême. C'est au moyen de
petite pièce dam leur Théâtre français au cette collection, jointe à celles d'Abraham
moyen dge (p. 97 et suiv.), ne lui ont point Schad et de Donfrid (voyez ces noms) qu'on
donné de nomd'auteur,et semblaient memePat- peut faire l'histoire critique de la musique
tribuer a Adamde La Halle; maisIls ont publié des seizièmeet dix-septième siècles en Aile-
une autre piècede Jean Bodelintitulée Le jeu magne.Ona aussi de Bodenschate 1° PsaUe-
de Saint-Nicolas (Lt jus de Ssfot-Nicholai,p. rium Davidis, jutzta transtationem veterem
162et sulv.) Cettepièce n'a pointde chanta. una cum canlids, kymnu et orationibus ec-
BODENBURG (JoAcam-CmusToPHE), rec- clesiastids, 4 vocibui compostt.; Leipsick,
teur du collègedu clottre, a Berlin,né en 1691, 1605, in-8°. T Harmonia angelica cantio-
est mort le Stevrier17&9,à l'âgede soixante-huit num ecdesiastlcarum, odtr evangelische
ans. Il a (ait imprimerdeuxopusculessous les freudenHeder und geUtliehe Kirchen-Psal-
titres suivants te Vonder Musikder Allen, men D. Vatheriund anitrermit 4 Stimmen
sanderUchdtrBbrmer mi der beruhmtesten componlrt; Leipsick,160»,in-8°. – 3» SMnia
Tonkûnstlern des Alterthum (De la musique XC SelectisUma, accomodata inslgntoHbus
des anciens,prineipalementdesHébreux et des dietts £vangeliorum domtnieattum et praxi-
plus célèbres musiciensde l'antiquité);Berlin, puowm festorum totius anni, composita in
174», in-4» de 16 pages. Voy. Mittag, fiist. usumScholasticœjuventutis; Leipsick,1616,
Abbandl. v. don Orgtln p. 5. – *> Von der in-8». – 4° FtorllegUtm setectUstmarum
noeft. umv. ses hwiciems. T. i. 80
406 BODENSCHATZ BOECE
Uamnorumi m. qui in GymnastePorteml « lion est fort contestable mai» en l'admettant elle
decantantur;Lelpaick, 1824,lo-a",1087,ln-8-i « commevraie pour l'artiste compositeur,
le professeur.
Naumbourg, »7U,ln-8*.Il y aaussid'autresédi- « cessecertainementde l'êtredupour
« Le professeur tieat plus savant que de
tionsde cettecollection.
ce n'est pas l'inspirationqni le di-
BODENSCBATZ(CnAttssBom»),prc~ « rartiste la raison et la réflexion. Le pro-
(esseurdemusique anséminaire deScliwabacli, en « rige, c'est
il
Bavière, estaile 4 janvier1807,à Markt-Selbite,« fesseurest essentiellementobservateur;plu
prèsdeHof,dansle Voigtland. Ila bit «esétudes est éclairé,plus il est capable. Les connais.
les sciences
mualcalea soosla directionde Stun* maîtrede « tances qu'il doit posséder dans de nouvelle»
ebapelleàMuucb. L'éditeurKœroer a publiéquel- « étrangèresà son art lui apportent
des conditions
que*préiodes et une fuguepour l'orgue,de4a « lumièreset le mettent danss'li a
« meilleures pour enseigner beaucoup
compositionde cet artiste, dansle nouveau il sait mieuxse faire comprendre. «
journal d 'orgue, et daw lerecueil d epièees fina- « appris,
Erfûrt (s.d,), BODINI (Sebastien), mattre des concertsdu
les intitulé Poitludien-Buch-,
margravede BadeDourlach,vers1766,,était au-
in4" obi.
BODIN(ftwiçoB-ÉnBwrB). né » Parisle M paravantmusicien de la chambre et de la cha-
dn due de Wurtemberg. Il a lait imprimer
mars1796,fut admis,commeélève,auConserva-àpelle ait œuvres de six quatuorset trios
toire,le 30octobrel806,etentradansuneclasse Augsbourg
de pour divers Instruments, sous ce titre t tfusi-
desolfège. Devenn élève Pradherpour le piano,
Divertissement oder in das Ge/uer-
3»juillet1807,iine se fit pasremarquerpar le kalischts etc.
brillantde son exécutiondans tes concours gericMet Trio,
annuelspourcetInstrument;mais, bon musi- BOÈCE (Anicios-Makuos-Torquatos-Sevë- des plusillustres
cdenet espritméthodique, il fut choisi pour ButosBOETIUS,ou), Issud'uneet célèbre
dans l'école. famille»consnlairesde Rome, par ses
de
remplirles (onctions répétiteur ses talents et ses malheurs, naquit dans
Devenuprofesseurde piano*et d'harmonieà vertus,
a méditelongtemps sur les cettevillevers 470.Il commença dans sa patrie
Paris, H. Bodut
et après debrillantesétudes,quil terminaà Atbènes.Dere-
de
moyens perfectionner l'enseignement, créépatrice; et Tliéodoric,roi
marises idéea sorce sujet pendant qna- tour à Borne, il y(ut
avoir l'empirepeude temps
ranteans,lesa exposéesdansl'ouvragequi a desGotbs^étanteroparéde
titre Traité complet et rationnel des après, le fit maître du palais, et l'éleva au con-
pour
élémentaires d e la musique, ou in- sulat B possédacette dignitétrois fois, et la der-
principes en unedistinction unique,ce lut
troductionà toutes tes méthodesvocales, nière, 610, par
à tous Us traités aVharmo- sans collègue.Boece ne se servit de son crédit
instrumentale»,et
pourle bonheurdes peuples soumisà la do-
nies Paris, imprimeried'E. Duverger,1860, que
Il y a defortbonneschosesdanscet minationdes Goths.Tbéodoriorégna longtemps
1vol.in-40. courtisans envieux
Un eaprit par ses conseils) mais des
ouvrage,quoiqu'il y règnepeut-être
unpea tropsystématique. M. Bodins'y montre étant parvenusà le rendre suspect a ce prince,
exercé e t exprime sesidées en fort bons il fbt arrêté, et enfermédam un château écarté,
penseur futmis mort. Il composadanssa prisonle
termes.Bienne peut mieuxfaireconnaîtrele où il
se* ce début dela préface livre.fie to Consolationphilosophique, qui est
butqu'il propose, que
lesméthodes de musl- le plua célèbrede sesouvragea,On lui doitaussi
de son livre « Toutes
vocale e t instnrawnlale, sont précédées un traitéde musique diviséen cinq Uvres, qui
que,
« d'unexposédea principesélémentaires. Mata est une sorte de répertoiredes connaissancesdes
dans cet art. Boêceest le plus ancien
« ce»opusculessont rédigésen généralavec anciens ait faitconnattm la notationpar
« une telle négBgence et une si complète ab- auteur qui nous
lettresromaines.Lepremierlivrede sontraité
« seneedelogique,qu'ilssontsouventplusdan. les
qu'utites et plus capable» d e fausser de musique, divisé en trente-quatre chapitres,
« gereux contientl'expositiondu systèmeavérât de l'ait
« lejugement que d'éclairer s urle sujet qu'Us
On s, avec juste chez les anciens, de la constitutiondes modes,s
« m proposent d'enseigner. Intervallesd'aprèsPythagore,
« raison, reprochéans artistesde ne vadrde desproportionsdes l'ordre des cordes de Pécliclte.Le second
leur et de n'éprouver et de
« beautésquedans art, un déve-
les autres connais- livre,diviséen vingt-neufchapitres,est
« qoedelindUréreucepour du premier, particnliè-
« sanceshumaines. lisontenpartageleaentteient loppementde la matière les
et ils cesfacultés rement a ce qui concerne intervalles.Dans
et imagination; pensentque renfermeseize chapitres,BoSce
elles seules i ls peu- te troisième,qui
« leursuffisent, puisqnepar de
vent produire des cliefe-d'œuvre. Cetteasser-1 a donné l'analyse des systèmesde musique
BOECE BOECK. 407
«* Qnatnor»pour 1 violon»,alto et la», ihid. fait place au cylindre (Voyes mon Rapport
Plusieurs bons élevé*ont été forméspar Bcetim hur la fabrication desinslrumuti de muni"
duo»le Conservatoirede Vienne.En 1837,i) «'est que mit à ("expositionde Paris, en 1855, l'a-
établi à Satot-Péterebourg comme professeur rl»,imprimerieimpériale, Uàfi, tome II, pages
et premier violondu théâtre allemand.Il y vit dso-600des Rapports du jury mixte interna-
encore (1868),Se« meilleurs élèvessont Ernst tional, et dans le tiré à-part pages t>et 6).
et Joaclilm. Son flli (Louis), violoniste comme Bœhma fait ausside grandetravaux pour le per-
lui, et son élève,n'estfaitentendre à Pétersbourg fectionnementdu hautboiset du basson; il en «
liant un concert, eo 1840. Il donnait alors des beaucoupamélioréla justesse, le doigter et l'é-
espérance»comme artistefutur. galité(voyezle rapport ci-dessus) mais la qua-
B0£HM (Tbéobalp), célèbre nottste alle- litédu son du hautbois s'en est modifiée.
8svi8ra,vers est membrede
est membre Ona de la composition de Bœhmt Desconcer-
n:and, né
mand, nè en
en Bavière, vera 1802,
eéI.bre de
la chapelleet dela musiqueparticulièredu roi à tos pour note publiéschezAiblàMunich. – Des
Munich. Aucun autre renseignementne m'est variationssur l'air dela Sentinelle.– D'autre*
inrvenu sur cet artiste, considérécommeun des variationssur le thème NelearpMfnon mi sento.
plus habiles flûtistes de l'époque actuelle fen Un andante et polonaisepour Oote et or-
Allemagne je «ai»seulementqu'il s'est rendu à chestre,op. 3; Vienne,Artaria. Un divertis-
Londrei4 dansl'automnede l'année 1834,et qu'il sementsur un thèmede Carafa, op. 6; Munich,
s'y trouvait encore dans les premiers mois de Falter. Une polonaisepour Dateet orchestre,
1835. D'après lea éloges qui lui sont accordes op. 9; Paris, Schott, Une autre grandepolo-
par les artistes qui l'ont entendu, il paratt que lo naise,op. lO.–UnefantalsIeconcertaiitepour fiole
Bcebmse distingueégalementet par sa belle ma- et piano sur une polonaisede Carafa, œuvre 8:
nière de chanter l'adagio, et par le brillant de Munich,Falter,– Desvariationssur un thème de
son exécution dansle»difficulté*.En 1849, je le *'rey«e*a*s;ibid.– Undivertissementsur unair
vis a Munich; il y était plus occupéde la fa- de Polssl,op. 13; ibid. Un Rondo brillant,
bricationdes flûtesd'après le nouveau système op. « ibid. – sa Études; ibid. Première Fan-
auquel il a donné son nom, que de son talent taisie pourdate et orchestresur desthèmes suis-
d'exécution. ThéobaldBœhmétait depuis long- ses,op. 23 Mayence,Schott. Deuxième idem,
temps à la recherchedes moyens de perfection- op. 24; ibid. Grandepolonaisepour flûte et
ner la Dotesous les rapports de la justesse et orchestre,op. 16; Munich,Palier. – Variations
du doigter pour l'exécution de certaines ditil- idemsur la marchede Moïse, op. 17 ibid. –
caltés et de certains trilles qui étaient inexécu- Idem sur un air tyrolien,op. 30; ibid. – Idem
tables surl'ancienneflûte. Dans le mime temps, sur un air allemand,op. 32; ibid. – Fantaisie
un Anglais,M.Gordon( voy. ce nom) s'occupait sot l'invitationh la valse, idem, op. 21; ibid.
des mêmesrechercheset avait commencéla ré- Bsbm est aussiauteurd'un petit écrit intitulé 1
solution du problèmepar on systèmed'anneaux Ueter den FUtenbau und dit nouesten Ver-
réunis par une tige mobile, dont les combinai- butenmgm desselben(Sur4a construction de
sons atteignaientà peu ores le but. Bœlira, ayant la flûte et ses nouveaux perfectionnements);
eu des relationsavec bordon, comprit le mérite Mayence,Schott,1847,in-8°de 67 pages.
de cette invention, la perfectionna, et en fit des BC£HM (Cbabms-Léofoid), violoncelliste
fut
applications à la musique destinée à la flûte. distingué,né à Vienne,le 4 novembre1806,
Les instrument»fabriquéspar lui dans ce sys- admis commeélève au Conservatoirede cette
tème sont devenus les modèlessuivis par la ville,et y fnt élèvede Joseph Merk, pour son
da
plupart des (acteurs,et lenr usage s'est étendu instrument. Attachéd'abord à rorohestre
de proche en proche. Cependantquelques flû- théâtrede Josep/utadt, puis du Théâtre An.
tistes distingué»de l'ancienneécolesesont posés der Wien (Sur-la-Vienne),11 quitta ce der-
en adversairesde l'innovationde Bœhra à leur nier, te 3 septembreIBIS,lorsqu'il fat appelé à
tête s'est placéTnloti; mais les avantages de la Donauschingenpour faire partie de la cha-
nouvelleflûte sont tels, que rien ne pourra em- pelledu prince de Furslenberg,dirigée par Kal-
pêcher son adoptionuniverselledans une épo- linoda(voy. ce nom).Profitantde quelquescon-
que rapprochée.Déjàil ne reste plus qu'un très. gésqui lui furentaccordés,Il fit desvoyagespour
petit nombre d'opposants. En 1849, Bœhm en- sefaireconnaître, et joua avec succès à Baie,
treprit une nouvelleréformedu tube dela fiole, Zarich,Genève,ainsi que dans nn granl nom-
en renversantsa constructionde telle sorte, que brede villesd'Allemagne. Plusieurs sociétés mu-
latetedevint coniquede cylindriquequ'elle était, sicalesdo.la Suisse,de l'Allemagneet dela Hon-
et que, dansla grandepièce du milieu, lecane a grie lui décernèrentle titre de membre liono-
a
BOEHM BOEHMER 471
t
raire, en considérationde son talent. La cha- chapelle do i'életteur de Saxe, vera 1682, puis
IKiiledu princede Fiintonbergayantété diatoute organisteen Utre. Il occupacette place jusqu'en
.mimoilld'août 1849,par «Ditede la révolution 1699,époque de sa mort. Il a laissé
plusieurs
iln grand-duchéde Bade, Bœhmalla n'établira piétu de musique d'alise qui n'ont pas été im.
Strasbourg,y entraà l'orchestredu théâtre, et y primées,
donna des concert*;puis il (insul'étéaux eaux
BOEHME(Ca*RtBtGoTtu)B-HEKai),direc-
de Vichy,et y obtintde brillants succès. De re- ¡ teur du séminairedes instituteurs desécole.
po-
tour à Strasbourg,vers la linde 1850,il reprit sa à
i pulairea Berlin,est né dana cette ville,le 10oc.
placedans l'orchestredu théâtre. Bientôtaprès, tobre1783.Il a publiéun guide pourl'enseigne-
une décisiondu prince de FursUmbergayant i mentdu chant dm teaécoles
populaires,sousce
rappeléneuf membre» de l'anciennechapelle|>our titre 1 ietlfurde» Mm Geso»gau»terricht tn
formerune musiquede chambre,sous la direction KottMcftttten.gr. in-4°i Berlin, Boslin,l8t9.
de Kalliwoda,Bœbm,comprit dans ce nombre, BOEHME (A.) pianistede Vienne,a publié
relourna a Donauschingen,le 30 avril 1851. quelquesouvrages pour son instrument, entre
Italien est considéréà juste titre commeundes autres six variationssur un thème
original,op.
violoncelliste»les pin* remarquable»de l'Alle- S, Vienne,Haslinger.ethuit variationsbrillantes
uutKce.Les premières compositionsde cet ar- sur la Marchede Fidelio, op. 6, Vienne,Cappi.
tiste, lesquellesconsistenten variations, polo- BOEHMER (Dawd-Abimim»),virtuose sur
naise»,fantaisies,etc., ont été à
publiées Vienne le batsoo, au servicedu due de Saxe-Gotha,na-
chezArtariaet eh» Mechetti ses ouvragead'une quit & Minkau, dans la haute
Lusace, le 9 mai
date postérieure, plus Importants, tels qu'un 1709,et commençaà l'âge de
cinq ans l'étudo
concertoen ri mineur pour violoncelleet or- du violonchez son père; mai» & douzeans il
chestre,des fantaisieségalementavec orchestre, quitta cet instrumentpour le basson,sur lequel
et des duos pourdeux violoncelles,ont paru a il acquit une
grande habileté. En 1726 il entra
Lelpalck,chexPéters. avec son père (SamuelBœhmer, néàScbUcIt-
BOEH&I (Jeah-Wiuikl»), écrivain sur qol tingsbeim ville de la grande Pologne, le a oc
l'on n'a pas de renseignementsbiographiques:1 tobre 167g), au servicedu comte de Scluvnaich
on sait seulementqu'il était à frague au com- Caralath.Celui-ciprit tant d'intérêt à ce
jeune
mencementde 1S30,et qu'au mois de septem- virtuose, qu'il à Berlin
l'envoya pour y prendre
brede la mêmeannéeil était à Vienne.Ona de des
leçons du célèbrebassoniste Guttoftikyafin
cet auteur unUvreintéressantIntitulés Analyse de se
perfectionner.Après te décèsde son pire,
des qcliônen dervtaik unddea Taase,e (Aaa· il alla à Gotha et
s'y établit. D y est mort en
lyse du beaudans la musique et dam la danse); 17«6.Sa saur, Estlier-Hélène née le 1g août
Vienne,Scbramel,1830, in-8°de 207 pages,avec 1724, fut [très-habile violoncelliste.Bœhmer a
deuxplanches.Le critériumde la théoriedu beau laisséen manuscrit quelques solo»pour son ins-
musical, suivant M. Boston,est celuide la sim- trument.
plicité des rapport, numériques; principe déjà Un autre musicien nommé Bcehnur (Jean-
traité par Euler, dans son Ttntamen Theorix SÉBiSTiE»), mudeien de la chambre du roi de
tM«sJc*,matequi a conduitM. Bœliroà de nou- Saxe, mort à Dresdele 23 mai 1819, a publié
veaux résultats. On trouve dans son Uvre une des polonaises pour la
piano, à Hanovre,chez
curieuse formule mathématique sur les opé- Kruschwitz.
rations de l'entendementdans le jugement des BOEHMER (Charles), filsde Jfean-Sébas-
rapports harmoniques des sons. Cet ouvrage tien, est né à Dresdeen 1802.Il n'était âgéqnede
ne me parait pat avoir été remarqué commeIl
treixew», lorsqu'il donna,aumoisde janvierlSlS,
méritaitde l'être. des concertsà Berlin, dans lesquelsil at ad.
B0BHM (F.-A.), musicienà Vienne, vers mirer son habiletésur le violon.Fixé dans cette
1630,y a IlobllédesDanses en hamonis à dfx ville depuis cette époque, il y a été employé à
parties, Haslingerjdes duos pour deux notes, l'orchestredu théâtre royal maisil s'estattaché
lbid. des dansespourte mêmeinstrument,lbid. t postérieurementk l'alto, dont il joue avec un
deïdnospoutdeu* clarinettes,op. 2 et 5, ibid.; talent remarquable.Bœlimers'est fait connaître
la Clémence, andantino pour piano à quatre commecompositeurpar la musiquede
quelques
mains, op. 6 Vienne,Dlabelü; une grande po. petits opéras, entre autres die Zauberruthe
lonaisepourpiaaoseul, op. Î3 Leipsick,Petew, (la
Baguette enchantée), et der Meerkônig
et quelquesautresouvrages. und sein lAebrtien(le Roi de la mer et samal-
BOEfIME (JB*».CnBÉ»iE»), né a Dresde tresse), dont les ouvertures à grand orchestre
vers 1G50 fut d'abord second organiste lie la ont été publiées à
Berlin, chci Boteet Bok«.On
472 BOËUMEK– BOËHNER
a aussi de lui quelques thèmes variés et de» | d'un tel modèle il en tit te type de *onexcel-
fantaisies pour violon et orchestre ou qua- lente créationdu maître de chapelleKreisster.
tuor, op. 19, 31 et 30, ibld., des duos concer- L'originalité de leur esprit et le goûtdu vin,
tants pour deux violoas,op. 8, t2, 10, 22, 39, et qu'ils avaienttous deux, eurent bientôt rappro-
40, ibid., des duos pour piano et violon, op. 0, ché cet deux hommessinguliers ce fut, dit-on,
7,ttrid., etc. desouverture*et entrâtes pour p dans leurs fréquentes libations que le célèbre
orchestre op. 43et 66 Berlin,Hœcker. romancierfit des études sur Bauner pour son
BOËHMER (Jmr-Geobce») eantor et di- bizarremaîtrede chapelle.
recteur de musique à Lauban, dans la première Décidéà ne pas se mettre dansla dépendance
moitié dn dix-Djmvtèrae siècle, a faitInsérerdan» d'une cour, d'une école publique ou d'une
l'écrit périodiq« publiéà Breslau sous le titre église, Bcetinervoulut chercher dans le li-
Butonia, une dissertation sur la musique d'é. bre exercice de son talent dei ressourcespour
glise considéréecomme moyen de sanctification son existence, et les voyages et tes concerta
du culte évangélique(t. V, p. 25-43).Dans le lui parurentle moyen qui pouvaitle mieux,réa-
même recueil il a 'donné une autre dissertation liser aaa vues. 11écrivit alor. plusieurs mor-
sur l'usage du chant dans tea funérailles(£«<o- ceaux, notammentson concerto de piano en ut
nia, 1832,t. VII, p. 1-15),et ne troisième sur majeur(œuvradixième)pour l'usagede ces con.
les collections de musique à rasage da culte certa,et, après tesavoirterminés,il viettaErfurt,
évangélique(ibld., p. 97-118). Meinungen,Hildburgnausen, Coboufg,Nurem-
BOEHJUER (iKXS-Voaa),pianiste, orga- berg,Erlangen,Wûribourg, etc., recueillantpar-
niste distingué,et compositeur,est né l«r«jan- tout des applaudissementset quelqueargent que
vier 1787, à Toesselstœdt, dans le duché de le cabaretne lardait point à luienlever.Quelque-
Gotha. Sonpère, né à Dietharz,dans la foret de fois il s'arrêtait, séjournaitdans l'endroit qui lui
Thuringe, et qui fut pendant plus de quarante plaisait, et vivait du produit des leçons qu'il
ana organitte à Toesseistadt, lai donna les pre- donnaitaux amateurs. De retour & Gotha, il y
mières leçonsde musique. Le talent qu'il avait resta peu de temps,etentreprit unsecond:voyage
reçu de la nature sa développaavec tant de ra- plus étendu qui le conduisit à Stottgard, Stras.
pidité, qu'a l'âge de dix an» il Jouait avec ha- bourg,Colmar,puis à Baie, Zurichetdans pres-
bileté de l'orgue, du clavecin et da violon, et que tontesles villes de la Suisse. Les troubles
que, «ans avoir reçu aucune leçon d'harmonie politiqueset le mouvementdes arméesl'obligè-
ou de contre-point,il écrivaitde la musiquedans rent a s'arrêter et à suspendre l'exécution du
le style d'église. Ayantété envoyé à Erfurt pour projet qu'il avait conçud'un longvoyageen Ita.
y faire des études au gymnase, il négligea les lie. Il retourna à Nuremberg, y fut accueilliavec
lettres et le»sciencespour la musique, qui était empressement,et y vécut pendantcinq ans, par-
aon tmps entre la compositionet les
pour lui t'objet d'une véritablepassion.Kluge lui tageant
donna des leçonsd'orgue, et il apprit la compo- leçonsqu'on lui demandaitde toutes parts. Il y.
sition sous la direction du mettre de concert ,écrivit trois concertos de piano, et un opéra
t:
Fischer. Les fréquentesoccasionsqu'il eut d'en- Der Dreyherrenstein, qui n'a jamais été repré-
tendre Kittel un des meilleurs élèves de J.-S. senténi imprimé,et dont on n'a publiéque l'ou-
Bach, exercèrentsur «ontalent la plus heureuse vertore. Pendantson séjour en cette ville, il Ht
influence. Déjàil avait acquisde profondescon- an voyage snr le Rhin,visita Manheim,Heidel-
naissancesdans son art, lorsqueSpobr fnt en- berg, Uarmstadtet Francfort, donnant partout
gagéau servicede la cour de Gotha cette cir- des concertsd'orgue, et faisant admirerson ha-
conatance déterminaBœlmer à aller fixer son biletésur cet instrument. Puis l'inconstancede
séjour dam cette ville. En 1808, il aUaàléna, ses goûts le ramenaà Gotha, et en 1819il re-
où son talent le fit rechercherpar tous les ama- commençasas voyages, se rendità Hambourg,
teurs de musique il y lit la connaissance de et de là passaen Danemark.L'annéesuivante il
Gœihe et deFalk, et ces deux hommescélèbres seretira dansle liende sa naissance, et depuis
goûtèrent la tournure de son esprit. C'est à cette lors, II y a vécuseul, éloigné de toute société,
époque que l'originalitéde tonner, sa sauva. a'ayant pour existerque le faible produit de ses
gerie, sa naïveté, commencèrentà être remar- ouvrages,et faisantconsister tout son bonheur
quées touto sa personne,et même ta gaucherie dans l'exercicede son art, et dans ses prome-
de ses raaoièros.ronlrlbuatentà fairede lut un nades solitairesau sommet des montagnes on
être extraordinaire dont l'esprit observateur dans les boit. Toute contrainte, touteobligation
île Hoffmann fut frappé. Cet écrivain de génie ordinaire de la vie lui est insupportable. On
eut bientôt aperçu le parti qu'il pouvait tirer assure qu'il oceopeune partie de «on temps à
BOEHMER– BOELY 478
écrirem proprebiographiemus le point de vue le piano avec oreltestre, sur une valse suisse.
originaloit il sa considèrelui-même si cet ou- BCELSCHE (Jaoqces), bon organiste et
vrage paraltun tour, il ne manquerapas d'exei- compositeur,néa Muhenpris de Celle,dans In
ter la curiosité,quel que puissetire d'ailleurste Hanovre, fut d'abord organisteau bourad'Hoya,
talent de l'écrivain.En 1840,Boolinera repant près de Borgdorff, ensuite à BniiK.wlc](, vers
aur la scènedu mondemusical,par lee concerts j 1609.Il mourutdans cette villean 1684. Wal.
d'orguequ'il a donné*à Francfort-sur-le-Mein. tlier dit qu'il avait écrit des pièce»de clavecin
Commeinstrumentiste,leséloge*accordéspar fort bonnes.
les Allemands& Bœbner ne labsent point de BOËLY (JIbak-Piuhçob), est né en 1739à
douleur son habileté commecompositeur,ilne Pecqulgny,en Picardie, et a dt sesétudes mu-
serecommandeguèreque par unebonne facture,j sicaleset littéraires,comme «ufiratde chœur, à
et l'artde développer desidéespeuremarquables. la cathédraled'Amiens.Lorequ'ileulatteintl'âge
L'originalitémanqueà sa pensée, et ce n'est pas de vingt ans il se rendit Il Pariset entra à ia
un médiocresujet d'étonnementquede ne trou- saintechapellede palais,enqualHéde haute-corn
ver que desidéesordinairesdansla production tre. Il y resta jusqu'àl'âgedotrente-sixans,et dut
d'an hommesi petssemblableaux autres. La lé- prend» la tonsure, letitreetle eostumed'abbé;
conditéest, dit-on, un dessignescaractéristiques mais une place de chanteurdelaenapelledu roi,
du génie;chat Bœliner,elle n'a été quele résultat à Versailles,lui ayantété donnée,Hallage fixer
des travaux.Singularitéassezremarquable,loin dans cette 'fille,et reprit l'habitsécolier.Devenu
de prendrela teintede l'état morosede l'âmede librede semarier par son changementde posi-
l'artiste, sa musique est empreinte d'un carac- tion, il épousala fillede Levesqne,musicienor-
tère de gaieté.Parmi ses nombreux ouvrages, dinairede la
dtMttede ta chapette
chapelle da
dn roi, gouverneurdes
M), aMvemewdM
on remarque t" Sérénade pour deux violons, pagesde la musique, et l'on des éditeurs du
alto, flûte obligée, deux cors, basson, violon- solfèged'Italie. Après avoirperdusa temme, il
celle et contrebasse, op. 9 ¡ Lelpsi Breitkop' se retira a la maisonde Sainte-Perrlnede ChaU-
etHœrtel. 4»Trois marches -n harmonie lot»en 1809, et y mourut an commencement de
militaire;Augsbourg,Gombart. – 30 Deux re- l'année 1814. Boëly,auteur de motetset de di-
cueilsde dansa à grandorchestre ibid. 4° vers morceauxde musiqued'église,avait appris
Des quatuorspour deux violons, alto et hanse. les règles de l'harmonied'après les principesde
– 5» Unefantaisieavecvariationpour clarinette Rameau,et son admiration pourle système de
et orchestre, op. 21; Leipsick, Breitkopfet la basse fondamentaleallait jusqu'au fanatisme.
Hœrtel. – 8* Variations pour cor, avec qua- Choqué de voir écarter ce système de l'ensei-
tuor, op. 24 Mayenee,Scholt.– 7* Concertos gnementde l'harmonie, dans le traitéque Catel
pour le piano avec orchestre,œuvres7,8, tt avait composépour l'usagedu Conservatoireet
Leipsick,Breitkopfet Hasrtel. –8" Concertoen qui avait paru en 1802, n écrivitune longue
fantaisie,op. 13; Leipsick, Hoftneister. – 9° critique de cettenouvelle théorie,et luidonna le
idem ,op. 14; ibid. – 10»Quatuorpourpiano, titreauivant s UPartoumtéléductUbrefonda-
violon,altoet basse,op. 4; Leipsick, Breilkopf teur de Charmonieauxantagonistes réforma-
et Hœrtel. – 9>Sonatepourpianoet violon, op. teurs de son système fondamental, ou Obser-
37 Copenhague, Iiose. –12° Walses à quatre vations rigoureuses sur les principauxarticles
mains; Leipsick, Hoftneister.– 13» Sonates «Pua nouveau traité, soi-disant d'harmonie,
pour pianoseul,op. 16 ibid. – 14»Fantaisies, substitué par k Conservatoirede Paris a
caprices,bagatelles, etc., pour piano, op. 10, l'unique chef-d'œuvrede fart musical. Bodly
52, 31, 91, 92 ( Leipsick, Hambourg, Francfort démontraitasseï bien dans cet écrit, quoiqu'on
et Augsbourg. W Variationspour le même fort mauvais style, que les basesdo systèmede
instrument, op. 3-, 6, 12, 20, 51,53, 55; Leipsick, Catel, prises dans les divisions arbitraires du
Cobourg,Offenbacb, Bonn et Nuremberg. monocorde qui donnent raccordde neuvième
16°Recueilsdedanseset de walsespour le piano, majeurede la dominante, sont UUuoi;»» en fait,
op. 4, 36,43,44, etc.; Leipsick,Bonn,Offenbacb, et insuffisantesdans leur application,il envoya
Hambourg,Erfurt et Aogsbourg..–17°Plusieurs son
manuscrità Gossee,qui! considéraitcomme
recueilsde chansonsallemandes,avec accompa- leobéidu Conservatoire,l'Invitantà luien donner
gnementde piano.– 18»Des puces d'orgue. – son avis. AssezIrritabledanssonamour-propre.
m Desouverturesàà grandorchestre.– 20*Un Gossee répondit, le 24 oetobre1808,une lettre
opéraintitulé: Der Dreghetremlein.–WDti courte, sèche Injurieuseet peusensée,au paru-
motets. Son dernier ouvrage, qui porte le nu. san de la basse fondamentale,qui de son coté
mérod'cnivre120, coniato en variations pour accablad»son indignationson antagonistemal-
47-t
< BOELY
– BOESSET
avisé, et filimprimcrtoute la correspondance avee timentconsciencieuxde l'artiste qui obéità son
l'ouvrage quil'avait fait naître. Son livre parut instinctau liai*de suivre les fat mesà la mode.
nous ce titre singulier Les v6rldabiea cauaea Vers 1830,il «'est livré spécialementà l'étude
dévoilées de Pétât dignorance du siècles de l'orgue,et a acquissur cet Instrumentun ta-
reculés, dans lequel rentre visiblement au- lentdistingué,malappréciéà Paris, où le style île
jourd'hui la théorie pratiqué de l'harmonie, l'orgue esl soumiscommetoute autre musiqui:
notamment la profession de cette science, aux futilitésde la mode.M. Boëlya été pendant
offres généreusesde ten faire sortir prompte' plusieursannéesorganistede l'église Saint-Ger-
mentJolies à A/. Goûte, chef du professeurs main l'Auxerrois.Ses ouvrageapubliés sont
en celte partie, au Conservatoireimpérial de Op.1 Deuxsonatespour piano seul,dédiées à
musique, qui n'a point eu la modestie de les Ladurner;Paris, dira l'auteur. Op. 2, Trente
accepter. Réponsesindécentesde ce chef aux j caprices,ou Piècesd'étude, dédiésà M""Bigot
lettres suivantes sur ces différents objets, par Paria.JanetetCotelle.–Op. 3, Air de Richard,
–
M. Boëli, ancien artiste musicien, retiré à varié pourpiano et violon Paris, Pleyel.
tomaison de Sainte- Perrine,àChaillot j Paris, i Op.4, Duo pour piano & 4 mains; Paris, Ri-
1806, un vol. fn-s" de xxx et 157 pages. Cette chault. Op.5, Trois Trios pourviolon,alto et
dédiées
publication n'eut pas l'cflet que l'auteur s'en | violoncelleihid.-Op. 6, Trenteétudes,
était promis.Le style du livreétait Inintelligible, àKalkbrenner;ibld. – Op. 7, Deux caprices
et personnene le lut. a4maittsetunà3mams; Paris, Prllip– Op. 8,
BOÊLY (Albxandre-Pierre-Fbakçois), Ois Capricepour piano sent Paris, v«Lsuner. –
du précédent,est considérépar tous les artistes Qp. 9, Quatreoffertoirespourl'orgue; Paris, va
qui ont connu son talent comme un pianiste Canaux. Op. 10, Messe de Noël pour or«ue;
très-distingué,et comme un bonorgantale dans ibld. – Op. il, Quatorzepièces d'orgue; ibid.
In manièreclassique. Il est né à Versailles, le Op. 12,Vingt-quatrepiècesd'orgue; ibid. –
19 avril 1783.Dès l'âge de cinq ans, il apprit ta Op.13, Troisièmesuite d'étudespourpiano,dé-
musique sonsla direction de «onpére et de sa diéeà Cramer,Paris; Bicliault. – Op. 14, Doue
mère; puis Il continua l'étudedu solfège con- petitespiècespourl'orgueexpressif;Paris, v*Ca-
jointementavecles pages de la musique do roi. naux. – Op.15, Quatorzecantiques de Druizet
Admisplus tard commeélèveau Conservatoire pour l'orgue avec pédaleobligée; lbid. Boëly
le musique, II se livra à l'étude du violon, et estmort à Parisle 27décembre1858,à l'age de
ans.
reçut des leçonsde piano de Ladurner.A l'âge soixante-treize
ilo quinze ans il dut sortir du Conservatoire BOEN (JIun), écrivain dn moyen Axesar
pour suivreson père, qne descirconstancesdif- la musique,est auteurd'un traité sar cet art que
ficilesobligeaientà aller vivre en province. Il y M. Daiijou(wy, ce nom) a trouvé parmi les ma.
passa deuxannéesprivé de tout secoursde bons nuscrltsde la Bibliothèquedu Vatican,& Rome
professeurs. De retour à Paris, il espérait ren- maisjusqu'à ce jour il n'ena pas fait connaître
trer au Conservatoire;maisil n'y put parvenir, lecontenu.
Acausede la rancune qu'ony avait contre son BOENICKE (Bsuunn), professeurde mu-
de l'église Saint-Benoità
père. Il s'en consola en se livrant seul à des sique et organiste
dtudes persévérante*sur un art qui avait été Qnedilnbourg,est né à Endort, le 26 novembre
toujours pour lui l'objet d'nne ardente pasaion. 1821.Koernera publiédes pièces de la compo-
Son père lui avait donné quelquesleçonsd'har- sitionde cet artiste dans son Joumal d'orgue
monte d'après le système de Rameau; il dut- (Erfurt, sans date, in-4"obi.).
reformer par la lecture desbons ouvrages clin- BOERIUS ((f (colas).On a sous cenom un
niques les faux principes qu'il y avait puisés. poèmelatinet allemandsur lechant desoiseaux
L'exécutiondesbelles œuvresde Bac», ilell«n- et surses rapportsavec la musique,sousce ti-
del, de Haydn et de Mozartlui en apprit pour tre Ornithofmia, sive earmoniametieartm
la pratique plus que tout ce quil avait lu dans avium, juxta naturas, vUrtuteset proprie-
les livres. Cetteétude a donné à son talent un taies suas; Mme, 1695, ra-4°.
caractère particulierpresqueentièrement ignoré BOESSET (Aurons), sieur de Villedleu,
de nos Jourset très-différent de la manière dea écnyer,intendantdelàmusiquedu roi LoiifsXIH,
autres pianistes.Comme compositeur,M. Boëiy paraitêtre né ver»1885.En 1616, il fut nommé
n'a pas recherchéles succèspopulaires mais il intendantde la musique delà reine, puis maî-
a conquis l'estimede tous les connaisseurs. Sa tre de la musiquedu roi en 1017,intendantde
de la musique
mmique est grave, en généralcorrecte, profon- sa musiqueen 1637,surintendant
dément pensée,et l'on y trouvepartout te sen- du roi et de la reine en 1032-1653,conseillée
BOESSET 47a
du roi en ses conseils, et «on matlre d'hôtel. Halle!sana.titre, IS'il. –10*Ballet dtt roi, en
la Horde dit Essai sur ta musique) qu'An- 109% –M* Ballet de MonsHjncur le l'Hnce,
toine Boessetmouruten 1686 mais c'esLi-vi- 1622. 12*Balletde la reine, 1622.– 13° In
demmeiit une erreur, car il aurait eu alors Villageoistireurs de bottes, 1622.– 14" Les
environeeat an»,étant déjà intendantde la mu- airs du balletdesBacchanales, 1623. – i&°jet
sique de la reine soixante-onceans auparavant. Fdtes de Junon, 1623. ifi»LeBallet desvo~
D'ailleursun acte portésur le registrede décès leurs, 1624. 17* La pètes des forils de
de Saint-Eustache,le jeudi 10 décembre«OU, Saint-Germain, 1625. – 18" Rteit du grand
et découvertpar M. «effara, contient ce qui ballet de la douairière BUlebahault,1026. –
suit rt Convoiet «ervice complet de 50 s. 19°Ballet de Monsieur, 1627. 20°Ut Nym-
pour défont M. Boesset,vivantconseillerdu phes btxaoeres, 1627. 21° U Sérieux et le
roi, surintendantde la musique des chambres Grotesque, 1627,–22" Ballet desTriomphes,
« du roi et de la reine, demeurant rue Vivien 1035. – 23° Petite pastorale. 24" Récit
« (Vivienne),et son corps en l'église de Mont- d'Orphée.
• martre, 45livres.« Boessetavait épouséla Qllej BOESSET (Jean on Jean-Baptiste), fils
deCuedron,quifut aussisurintendantde la mu- d'Antoine, né en 1613, chevalier,seigneur de
siqne de Louis XIII. Cet artiste a Joui d'une Hault, gentilhommeordinaireditroi, conseiller,
grandecélébritéen France, à cause de ses airs maîtred'hôteldu roi et de la reine, .mattreet
à plusieursparties f Le premierrecueil delies surintendantde la chambre, en survivancede
compositions a para sousce titre Airade cour son père. En 1635il fut titulairede cette place,
à quatre et cinqparties Paris, Baliard,1617, aux faiblesappointementsde 4solivres.iljoignit
in-8*obi. – 2' Deuxièmelivred'airs decour à a cettecharge,en 1665,cellede mattredelamu-
quatre et cinqparties; ibid., 1620.-3° Troi-j sique de la reinemère. U mourutle 25décembre
sièmelivre d'airs de Boeasetà quatreet cinqj 1685, et non en 1686, commele dit La Borde.
parties lbid.,1621,in-8° obi. – 4* Quatrième qui n'a pas connu l'existencede Jean-Baptiste
livred'airs de courà quatreet cinq parties par Boesset,etqui l'a eonfoadaavecAntoine,Unpre-
AntoineBoesset,intendantde la musiquedu roi mierlivred'airs a trois et à quatreparties,com-
etde la reine ibid., 1614.– &•Cinquièmelivreie posépar Jean-Baptiste,a été publiéchezBaliard
idem;ibid., 1626,in-8' obi. – 6° Sixièmelivre en 16C9;le deuxième a paru en 1071, chezle
Idem; ibid., 162»,in-8»obi. 7° Septièmeli- même Imprimeur.Ce musiciena aussi composé
vre idem ibid.,1630,m-8°obi. 8*Huitième la musique des ballets dont les titres suivent:
livre idem,!ibid., 1632, in-8" obi. –9° Neu- 1° Ballet dutemps(WA), en collaboration avec
vièmelivre idem;ibid.,1642.Cesneuflivresont Molière,musiciende la chambre, –i" Alddione
été réimpriméschezBaliarden 1689,in-8*obi. (16&8),avec le même.-3" La Mort d'Adonis.
Le dixième livrea ponr titre Airs de tour Vie Triomphe de Bacehvsdam lei Indes
m tablature de luth; fi n'a été publié qu'a- (1666), avecd'autres compositeurs.– 5° Con-
près la mort de Boesset.Une traduction an- certs de la musique de la chambrede la reine,
glaise du premierlivre de ces chansonsa été 1667.AntoineBoeasetet Jean-Baptiste,son fils,
publiéesou»ce titre Court- Ayres,usiththeir ont eu aussila charge de matlredes enfantsde
duties englished; Londres, 1629. Lu Biblio- chœur, avec720 livres de gages.
thèque impériale,a Paris,possèdeun recueilde BOESSET (CtJiuDE-jKjiN-BmiSTt;), fila de
motets manuscritsde cetauteur. Boesseta écrit Jean-Baptisteet de MargueriteLoret, ne vers
aussi la musiquede beaucoupde balletspour la 16ïû, écuyer, aeignenr de Launay, fut nommé
cour, dansl'exercicede ses fonctionsauprès du surintendantde la musique de ta chambredu
roietde la reine.Voiciceuxdont ona recueilliles rot en survivancede son père, le 10 septembre
titres 1°Ballet(sansnom), en 1613.on 1614. 1667.En 1674 Louis XIV donnaà Boesset(ils
– VBaUetdes Dix Verds, en 1814,encollabo- la survivancede la chargede mettrede la musi-
ration avecGabrietBataille.– 3° Ballot(sans que de la reine mère; Boessetla vendità Lo-
nom),en 1615.–4° Ballet(sans nom),en 1U16 rentani, compositeurromain,qui avait été pré-
ou au commencement de 1617. Ce balleta été cédemmentmaître de chapelleà Messine(voy.
dansépar LouisXIII, le 29 janvier 1617.Boes- le Journal et Dictionnairedes bienfaitsdu roi,
set en avait compotela musiqueavecGuedron SUs.dela Bibliothèque impérialedeParis)Claude.
et Mandait.– &°Ballet (sansnom), en lois. – Boesset a écrit (tour le service de la cour:
6° Ballet de la reine, en 1620. – 7" Apollon, 1° Alphéeet Aréthuse, ballet,aumoisd'octobre
ballet,eu 1621. –8° Ballet du Soleil, en 1621. 1686 2° Divertissementpour le retourdu roi
V t.e récit de la vertu a la reine, dans le à Versailles,en 1687. On a de lui un recueil
476 BOESSET BOHDANOWICZ
d'airs à deux voix, dansla manièrede Lambert, mehrsUmmigef.ieder/ûrSehultm. Hllburglmu.
mm te titre de Fruits d'automne; Part», Bal» eea, KesmjlrinR, d. ( 1842).
lard, 1884,in-8" obl. OOtifiNTANTZCBawAamN),né Licgnib,
BOETTICilER (.), bonne basse chan- en t404, fut professeur de musiqueà Cologne.
tante, né à Mùlilliausen,dans la Thuringe, se lit )) s'est fait connaître par un traité élémentaire
d'abordconnaître dans sa villenatale, où il était domusiqueet decitant,dont la premièreéditiona
encoreen 1835; mais dan»l'annéesuivante il(ut |iour titre Collectaneautriusquecantw Ber-
attardé au théâtre royal de Berlin, et y brilla vardM Bogenlantt LegnUHJUusicamditetre
jusqu'en 1847.II chanta aussi avec succès dans cupientibm oppido necetsaria. Petit in-4° de
tes voyagesqu'il fit à Pragueen 1838,à.Vienne \6 feuilletsnon chiffres, imprimé en caractères
en I84l,età Hambourg en «842.Retiréduthéâtre gothiques,sansnomde lieuet sans date. L'épttre
de Berlinen 1848,il paraitavoir disparudumende dédicatoireest datée de Cologne, le 10des ca-
mmlcal depuis cette époque. lendesd'octobre1516.Ladeuxlèroeéditionest ln.
BUETTIGER (Cb abies-Accbwb), conseiller titulée;Rudimenlaulriwqxtecantus Cologne,
de r.ourà Dresde, né à Reicbenbachle 8 juin 1528,petit in-4-.
170?,mort à Dresde le 17 novembre (835, s'est BOHAK (JïA!f-BAPHiSTC),trè3.bon facteur
fait connaître par divers écritsan nombre des- d'orgueset de pianos, à Vienne, vit le jour à
quels onremarqueunedissertationsur l'invention Necbaniez,en Bohême, le » juin 1766.Dans sa
de la flûte(en allemand), qui a été insérée dut jeunesse,il fut mis en apprentissageà Keckno,
le HuseumaUiqveit Wleland.tome 1", n* 2. près de Jaranowlei, chez le facteur d'orgues
Cette dissertationa pour titre Abhandlung Schreier,qu'il quitta quelquetemps après pour
iiberdie Srfindttng der Ftôle. sa rendre chex te fameuxfacteur Joseph Sires-
BOETTNERfjEA.N-CnRÉriiN),organiste à sel, deKrulicb, dans la Transylvanie. Devenu
Hanovreet professeurde musiqueau séminaire habileouvrier, il retourna à Vienne, puis se
royalde cette ville, a publié, en 1787, des pré- rendit aRaab, où il avait construit un orgue
ludes d'orgue pour des chants chorals, sousce neuf avecson mattre en 1777et 1778.Pluatard
titre Choralrrotspiele /i!r die orgel. Un recueil II s'établith Vienne vera 1795, II y jouissaitde
manuscritd'autres préludes,daté de 1794,est In. la réputation d'un habileconstructeurd'instru-
diqué dans le cataloguede Westpiial. Cet artiste ments.On connaît de lui de bellesorgues en
est mortà Hanovreen 1795 Moravieet en Autriche, et ses piano»sont ré-
BOEUF (LE), organiste d'Argenlenll, des pandusen Hongrie, dansla Croatie, la Dalma-
damesde Saint-Thomas,desréeolletsdela rue du tie, et à Venise,Bohakmourut à Vienneen 1806.
Bac, et de l'église de Sainte-Genevièvede Paria, BOHDANOWICZ ( Blaisbde), violoniste
succéda &Dornel dans cette dernière place. li et compositeur,naquit en Pologneen 1754.Père
était né vers1730.Ona de luiun recueilde cttnta- de huit enfants, il cultivaavecsoin leurs dispo-
aussi: sitionspour la musique.Depuisplusieurs années
tilles françaisesj Paris, sansdate.II a publié
Trailéd'harmouieetrègiesd'accompagnement il était 8xé à Vienne, lorsqu'il imaginade tirer
servant &la composition, suivant le système parti da talent de ses enfants dans un concert
de if. Rameau; Paris, 1768,in-4*obi.M.Quérard extraordinairequ'il annonçapar nne afficheoh
indiqueuneéditionde cet ouvragesousla datede toutesles ressources du charlatanismeavaient
1774,in-8a je lacrois imaginaire.Le Bœufvivait 6téréunies.On y disaitd'abord que rien de com-
encoreen 1782. parablen'avait été entendudans le monde; puis
BOGENHARDT (Gdstavb-Fbarçois), né venait rémunérationpompeusede toutesles cu-
h Bnclia,près de Memmlebenen Saxe, le 3 no- riositésde ce concert d'espècenouvelle.Le pre-
vembre 1809, fut d'abord cantor et directeur miermorceauétait une sonate pour violonseul
d'un chœur d'hommes à lodersleben, près de exécutéspar trois personnessur un seul instare-
Querfurt.Il occupait cette place en 1833. Trois ment,avecdonaedoigtaet troisarcheix.Cette so-
ans plus tard il fnt appelé à Hfldburghaimen nateavait pour titre Les Prémices du monde.
commeprofesseurde musique du séminaire. On EUeétaitsuiviei'anandantino avec des.varia-
Ignoreles motifsqui loi tirent abandonnercettej tions exécutées par les quatre amuraBohdano*
positionpour aller s'établir à Erfurtcommepro- witz surun seul piand avecIrait mainsGaqua-
fesseurde chant, en 1842 mais il retournabien- rante doigts, et d'une symphonie vocale sans
tôt après à Hildburghausen,et y monrut le parolespour neut voix. Le troisièmemorceau
3t juillet t84s. On a imprimé de ce professeur était un trio pour deuxvoix et un siffleur,avec
nn recueilde chants pour une on plusieursvoix, accompagnementd'orchestre, de. trompette
à l'usagedes écoles, sous ce titre: 130 ein-und I obligéeet de cymbales.Puis venaient des mor-
BOHtMNOWlCZ
– BOHRER 477
ceauxavec des Imitationsde chant* d'oiseaux H. Kreutzer. De retour ilans sa patrit»,il y fut
«t de cri»de durèrent*animaux.Tous les mor- nommé violon de l'orcliestre de la cour, et pm
«aux de ce concert avaientété compotes par de temps après il fit avec son père.un voyage
Bolidanowicz.En 179», il avait déjà publié à en Autriche et en Bohème. L'annéesuivanteil
Vienneun duo pour pianoà quatre mains inti- partit avec son frère Haximltien, et visita la
tulé Daphnù et PMlis plus tard il fit paraître Suis&a,une.partie de fa France, les villesde la
un recueilde polonaises truie duos pour deux confédérationdu Rhin, la Saxe, la Prusse, etc.
violons,et plusieursmorceauxdélavlié*.On cite Les deux frères donnèrent des concertsdans
aussi delui une symphonieintitulée Die Uw toutes les grandesvilles de ces diverspays, et
manmschlcctU (la Bataillede Hernuum) pour partout Ils obtinrentdes applaudissements.De
trois orchestressans violons,et une ouverture retour &Munich,ils se préparèrentà desexcur-
militaire arec coupsde pistolets,dlctiargrs de sions lointainespar. des«tndes d'ensemblequi
mouaqueterieet coupsde canons. Cet artiste est ont été l'originedes succès qu'ils obtinrent en-
mort à Vienneen I8t8, ou, suivautd'autresren- suite. En 1810Us entreprirent le grand voyage
seignements,en 1814. qu'ils méditaientdepuis plusieursannées.Après
BOI1LEN (Admhi), compositeur,naquit le avoir visité les grandes villes de l'Allemagne,
19octobre 1679, à Aurichen Ostfrise, oit son ils se rendirenten Hollande, retournèrenten-
pèi» étaitdiantre. Les premiers principesde la suite en Allemagne,parcoururent la Hongrie,
musique lui forent enseignésdansla maisonpa- la Bohême,la Pologneet la Russie.Unemaladie
ternelle; Druckmuller,organisteà Norden, lui dont Antoinefut atteint à Kiew retint les deux
donna ensuitedes leçons de clavecin. Eu 1C9", frères dans cette ville pendant quatre mois. Us
il se rendit à Wiltembergpour y étudier la visitèrentensuite Moscou, d'où il* s'enfuirenta
théologie,et troisans après il obtintle cantorat l'approche des Français mai» ils furent arrêtés
de savillenatale.En 1702,il passaà Hambourg, par un parti de Cosaquesqui les conduisitchez
où il fut nommé directeur de musique; enfin, le général Seblowsky.Ce général avaitordredit
en 1706, il fut appelé à Jever en qualité de faire conduire en Sibérie tous les prisonniers
«rotor. II est mortdansce lieu le 17mars 1757. allemands, et surtout les sujets du roi de Ba-
Botueua laisséen manuscrit plusieurs années vière, contrequil'Empereurconservaitbeaucoup
complètesde musiqued'église. de ressentiment.Lea deux artistesfurent sauvés
BOH&ËR (GAgMMt),chef d'une famillo par leur talent. Amateur passionnéde musique,
d'artistes qui s'est rendue célèbre, naquit à le général Seblowsky ne put résister au plaisir
Manheimen 1744.Il fut attaché à l'orchestredo que lui faisaient éprouver les frères Bohrer; il
la cour «n qualité de trompette; mais Aloïslo leuraecordala liberté deserendreà Pélersbourg
Harioni lui ayant enseigné la contrebasse, il et, pour les soustraira au danger du voyage,il
acquit un si beautalent surcet Instrument, qu'il les y envoyaen qualité de courriers du gouver-
laissa loin de lui tous ses prédécesseurs et ses nement. Après nne année de séjourdans cette
contemporains,11fut appelé à Munich pour y ville, ils parcoururent la Finlande, la Suède, le
remplir les fonctionsde premièrecontrebasseà Daneroarcb,et se rendirent à Hambourg,on Us
l'orchestredela cour, vers 1778,et mourutdans s'embarquèrent pour Londres. Vers la On de
cette ville, le 14novembre 1809, l'année 1814,Us retournèrent a Munichpoury
BOHREB { A.IWHNE), troisièmefils de Gas- visiterleurfamille.L'annéesuivante,ilsfirentun
pard naquità Munich en 1783(1). Il reçut de nouveau voyageen France, et vinrentà Paris,
son père les premièresleçons de musique, et on Ils donnèrent des concerta dm lesquelsils
rtudia la compositionsons le maître de chapelle firent entendre des fantaisiespour violonet vio-
FrançoisDanai.Ayant(ait un voyageaParis avec loncelle«ans accompagnement,qui obtinrentle
Cannabich, il reçut des leçon» de violon de pins brillant succès,tant à eam de l'originalité
des thème»,que par l'ensembleparfaitquirégnait
(t) On Utimt rBncyctaptdio mutent»publiéepar dans l'exécution. A la vérité, ce succèsAitdû
H.Seblllng,
queuneBohrernaquiten otmestAntoine en principalementau talent de MaxtmilienBobrer:
HWj tfeattu»double erreursor Antoine«t ratai des le jeu d'Antoine,
Awxtrtn*.quanttuxtetn deleun nalutracetJele»al quoique agréablementfini, ne
prtK»d«n«leUilqtie da miuteteubavaroisdeUpowtky. pouvaitproduirede vive sensationdansuneville
cet auteur«ertnttt ttuatehen m«iUétaita 1*«rares où l'on a i'banitude d'entendre des violonistes
«torewdgnenemi, et M «tremloni lnfonné.O^Utenr». du talent le plus remarquable. AntoineBobrer
ienUtMqtiTlIndiquecoïncidentmieuxavecla réputation
répoutiontirait peu de sonde soninstrument,et son style,
quêtait <MJa«ijo|«i|«/tère,B«)l)n*«> isoi.
Onmerbit naîtreAntoine Bobreren TOI,et mai en blenqa'élégantetgracioux,manquaitd'élévation
im ( Voj.OnivtrtalLexitm «ferRrtttout,p.tw.) mais il secondaitbien son frèredans les mot-
-178 BOHRER
ceauxconcertant* qu'ils jouaientensemble. Ces pour violonet violoncelle,Parla, Pleyel; quatre
morceaux sont tous composé»par Antoine.Il a concertospour violon et orchestre, «uvres 9,
publia plusieurs œuvres de quatuors, de trios, 13, 17, et 37, Offenbacliet Paria; des quatuors
île concertos,etc., pour le violon.Aprèsavoirfait pourdeuxviolons,altoet basse,op. 33 des trios
un deuxième voyageen Angleterre les frères brillante pourdtsun violonset violoncelle,op. t3;
Bolirer revinrent a Paiis et s'y tirent entendre six grand»duos brillants pour violon et violon-
da nouveauaux concertsspirituel*dela semaine celle; un très-grand nombred'ains variés pour
sainte. Au moiade mai de la même année, il» violon, avec accompagnementd'oreheatre, de
se rendirent a Berlin, où Antoineobtint le titre quatuoroude piano; des capricesou étudespour
de mattre des concertoet Maxcelui de premier te violon des trios pour violoncelle,violonet
violoncellistede la chambre.Unnouveau voyage alto, op. 14 et 15; et beaucoupd'autres «uvres
fut entrepris par la deux (riresen 1820;ils par- de musiqueInstrumentale.AntoineBokrera eu
coururent toute (Italie, donnèrentdes concerts une grande part dans la composition des ou-
à Milan, Vérone, home, Naples,etc., et retour» vrages pour le violoncellequi portent le nomde
nèrent à Berlin, en 1824.Desdiscussionss'étant son frère.
élevéesentre eux et Spontini, ils quittèrent le BOHREH (Af axihiuen),le plusjeune deafils
servicedu roi de Prusse dans l'année suivante. de Gaspard,naquit à Munich en 1786, et y prit
Antoinedétermina «on frère a l'accompagner à des leçonsde violoncelledu professeurAntoine
Munich par Hambourg. Arrivésdans la capitale Schwartz.Il 'fit des progrèa si rapides sur est
de la Bavière, les deux frèresy épousèrent deux instrument,qu'à l'âge de quatorzeans, en 1799,
pianiatet distinguées, fillesde Dulken, facteur il rut admis l'orchestre de la cour. Il a faitavec
d'instrument de la cour: Maxdevint le mari de sonfrèretousles voyagesdont nous avant parlé
l'aînée ( Louise,néeà Munichen 1805), et Fanny dansl'articleprécédent.AprèsavoirentenduBom»
(née dansla mêmevilleen 1807),devint l'épouse bergàVienne, il prit la résolutionde choisir
d'Antoine. Ces liens formèrent entre tous ces ce grandartistepourson modèle;mais en étudiant
virtuoses une nouvelleassociationartistiquedont la partiesha plus Importantesdu talent de ce
on a depuis lors admiréle»résultatsà Paris. De virtuose, II les modifiapar ses qualités person.
retour dans cette villeen 1827,les frèresBolirer nelles.Lorsqu'onl'entenditpourla premièrefois
s'y firent entendre avecde nouveauxsuccès; et, à Pub, son jen causa autant d'étonnementque
après avoir fait quelquesvoyagesde peud'impor- de plaisir. Les qualités essentiellesde son talent
tance, ils donnèrent dans l'hiverdea séance*de étaient une justesse parfaite,an son pur, et une
qnatnorsetdequfntettes dansles salonsdePape, facilitéextraordinaireà exécuter les passagesles
ou Ils firent entendre, avec MM. Tllmant et plusdifficilesmais sa manièremanquaitde gran-
Urlian, les derniers quatuorsde Beethoven.Ces diose.Aprèsavoir quitté Paris, en 1830,Slanl-
séancesfurent remarquablespar la perfectionde milien Bohrera fait quelquesvoyages en Alle-
l'ensembleet la délicatessedes nuances. La ré- magne; en 1832il a obtenu te titre de premier
volutionde 1830, funesteanx artistes, détermina violoncellisteet de mattredesconcertsde lacour
les frères Bohrer à quitter Paris,et, pour la pre. de Stuttgard et sa femmo a éténomméepianiste
mière fois, ils se séparèrent. Après avoir fait de la mimecour et maîtressede piano des prin-
quelques voyages, Antoinea obtenuen 1834le cesses.En 1838,ilnt un secondvoyage&Pétera-
titredemattrede coneert de la courde Hanovre. bourg deuxans ans plus tard IIvisita toutel'I-
Il est mort dans cette positionen 1852.Sa fille talie,et allajusqu'en Siciledonnerdes concertsa
Sophie, né à Munich,en 1828,ont un talent de Messineet a Païenne.Dansles années1842.184.)
pianistetrès-remarquable, et brilla, avant même il parcourutl'Amérique.En 1847il entreprit un
d'être sortie de l'enfance,à Paris, Vienne,Berlin derniervoyagedans le Mord, puis se rendit en
et Pétersbourg. Elle se trouvait dans cette der- Hollande,en Belgiqueet parcourut l'Angleterre.
nière ville en 1848, avec son père. Une mort II n'était plus alors que l'ombrede lui-même.Ou
prématurée est venue frapper cette jeune fille a souale nom de MaximilienBohrer trois con-
qui aurait pris un rang distinguéparmi les ar- certos pour le violoncelle, publiéaà Paris et à
tistesles ptna célèbres, si elle eûtvécu. Berlin, des airs variés pour cet instrument, une
Les compositionsde Bohrersont très-nom- fantaisieavec orchestre sur des airs nationaux
breuses; elles se font remarqueren généralpar russes,op. 21, Leipsick,Hofmoiater,un Kondo-
le goût et la pureté de atyle. Parmi Ma ou- lelto avec quatuor, op. 22, ibid., et des duos
vrages, on compte des symphoniesconcertantes pour violoncelleet violon. (
VIN00 TOUS
PtlEUIBII.