Rappels : racines, puissances, inégalités et valeurs absolues

Racine carrée

Définition √
Si a est un réel positif ou nul, la racine carrée de a, notée a , est le réel positif ou nul dont le
carré vaut a. √
Si
√ a < 0 , la notation a n’a pas de sens.
0 = 0. √ √
Si a > 0 , l’équation x2 = a admet deux solutions qui sont : a et − a.

Règles de calcul
√ 2
 Pour tout a ≥ 0 : ( a) = a.
√ √
 Pour tout réel a : a2 = | a |. Si l’on est certain que a ≥ 0 , on peut écrire a2 = a.
 √
√ √ √ a a
 Pour a ≥ 0 et b ≥ 0 : ab = a b ; pour a ≥ 0 et b > 0 : = √ .
b b
√ √
1 a √  √ √ 
 On utilise souvent le fait que : √ = pour a > 0 et a− b a+ b =a−b
a a
pour a ≥ 0 et b ≥ 0.

Puissances

Définition
Si x est un réel et n un entier naturel (n ≥ 2), xn désigne le produit de n entiers égaux à x.
On convient que : x1 = x .
1
Si x = 0, on définit aussi x−n par x−n = n . On convient aussi que : x0 = 1.
x
Règles de calcul
 xn xm = xn+m
xn
 m = xn−m
x
 (xn )m = xnm
 (xy)n = xn y n
 n
xn x
 n =
y y
pour toutes les valeurs de x, y, n et m pour lesquelles les expressions citées ont un sens.

Rappelons aussi les identités remarquables :

 (a + b)2 = a2 + 2ab + b2
 (a − b)2 = a2 − 2ab + b2
 a2 − b2 = (a + b)(a − b)

1
Ces égalités peuvent se généraliser à d’autres exposants, par exemple pour les cubes, on a :
 (a + b)3 = a3 + 3a2 b + 3ab2 + b3
 (a − b)3 = a3 − 3a2 b + 3ab2 − b3
 a3 − b3 = (a − b) (a2 + ab + b2 )
 a3 + b3 = (a + b) (a2 − ab + b2 ).

Inégalités et opérations
Propriétés
 Si x ≤ y, alors x + a ≤ y + a : on peut ajouter ou soustraire un même nombre aux deux
membres d’une inégalité. Si x ≤ y et a ≤ b , alors x + a ≤ y + b : on peut ajouter membre
à membre deux inégalités de même sens.
 Si x ≤ y et 0 ≤ a, alors ax ≤ ay : on peut multiplier les deux membres d’une inégalité
par un même nombre positif.
 Si x ≤ y et a ≤ 0, alors ax ≥ ay : on peut multiplier les deux membres d’une inégalité
par un même nombre négatif à condition de changer le sens de l’inégalité.
 Si 0 ≤ x ≤ y et 0 ≤ a ≤ b , alors ax ≤ by : on peut multiplier membre à membre deux
inégalités de même sens, à condition que tous les nombres présents soient positifs.
 Si f est une fonction croissante sur un intervalle I, et si x et y sont deux réels de I
vérifiant x ≤ y , alors f (x) ≤ f (y) ; en revanche, si f est décroissante sur I : f (x) ≥ f (y).
Il suffit d’appliquer cette règle à des fonctions simples pour retrouver des règles qui
peuvent être utiles :
– Si 0 ≤ x ≤ y, alors x2 ≤ y 2 , mais si x ≤ y ≤ 0 alors x2 ≥ y 2. (f (x) = x2 )
1 1 1 1 1
– Si 0 < x ≤ y, alors ≥ , et si x ≤ y < 0 alors également ≥ . (f (x) = )
x
√ y √ x y x
√
– Si 0 ≤ x ≤ y, alors x ≤ y. (f (x) = x)

Il est essentiel de connaître et d’appliquer ces quelques règles et de n’en inventer aucune autre.
« Soustraire ou diviser des inégalités membre à membre », « Multiplier des inégalités quel-
conques membre à membre » ou encore « Simplifier un facteur de signe inconnu présent dans
les deux membres » ne peut amener que des ennuis...

Valeur absolue d’un nombre réel

Définition
Si x est un nombre réel, la valeur absolue de x, notée | x | est : x lui-même dans le cas où 0 ≤ x
et −x dans le cas où x ≤ 0.
Règles de calcul
 Pour tout réel x : 0 ≤ | x | = | −x | .
 | x | = | y | signifie que y = x ou y = −x.
 Pour tous réels x et y : | xy | = | x | | y | .
 
 x  |x|
 Pour tous réels x et y :   = .
y |y|
 Pour tous réels x et y : | x + y | ≤ | x | + | y | (Inégalité triangulaire).