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Faculté de Droit
UNIVERSITE RENE DESCARTES PARIS 5
et
DEVELOPPEMENT
PLAN
INTRODUCTION......................................................................................................... 4
PREMIERE PARTIE :
LA POLITIQUE DU COMMERCE EXTERIEUR .................................................... 7
SECONDE PARTIE :
LA RECHERCHE DE L'EQUILIBRE DU COMMERCE EXTERIEUR………….. 12
A - LES IMPORTATIONS................................................................................... 12
2
1 - Le volume des importations ..................................................................... 12
a - De 1972 • la victoire de la R€volution Islamique ............................... 12
b - Depuis la victoire de la R€volution Islamique.................................... 13
2 - La nature des importations...................................................................... 15
a - Les produits interm€diaires ................................................................ 15
b - Les marchandises essentielles ............................................................. 15
c - Les produits de consommation ........................................................... 16
3 - Les pays exportant vers l'Iran et la part des "blocs" Est-Ouest –
Tiers-monde.............................................................................................. 17
B - LES EXPORTATIONS................................................................................... 18
1 - Les exportations de marchandises non-p€troli„res ................................. 18
a - Le volume des exportations................................................................. 18
a.a - La p€riode ante R€volution Islamique...................................... 19
a.b - La p€riode post R€volution Islamique....................................... 19
b - La nature des marchandises export€es............................................... 19
b.a - Marchandises agricoles.............................................................. 19
b.b - Marchandises artisanales .......................................................... 20
b.c - Marchandises industrielles......................................................... 20
b.d - Marchandises min€rales ............................................................ 20
c - Les march€s d'exportations et la part des "blocs" (CEE,EU,Jp) ...... 20
2 - Les exportations de p€trole et de gaz....................................................... 21
a - R€sum€ historique de la situation p€troli„re en Iran ......................... 21
b - L'importance des exportations p€troli„res pour l'Iran...................... 22
c - Le volume des exportations p€troli„res............................................... 22
d - Les march€s p€troliers ........................................................................ 24
CONCLUSION :
Un €chec relatif, mais pas insurmontable..................................................................... 28
1 - Constat d'insucc„s du R€gime Islamique iranien en mati„re €conomique 28
a -Les facteurs externes ............................................................................ 28
b -Les facteurs internes ............................................................................ 29
2 - Des solutions possibles.............................................................................. 30
Bibliographie................................................................................................................. 32
Annexes (Tableaux)....................................................................................................... 34-49
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INTRODUCTION
Avec l'avènement de la dynastie des Qadjars au 19e siècle et l'octroi par celle-ci de
concessions commerciales importantes aux étrangers, le commerce extérieur de l'Iran
tombait sous le monopole de ressortissants étrangers. A partir de cette période la balance
commerciale devint déficitaire. A titre d'illustration, en 1881, les importations se situaient à
145 millions de Quarans* et les exportations à 100 millions de Rials en 1914 à 499 millions
de Quarans et 362 millions de Quarans. Cependant, à partir de 1912, les exportations
pétrolières comblèrent largement ce déficit.
2- L'action gouvernementale.
Elle peut être divisée en deux : d'abord, celle se situant entre 1900 et 1979 et ensuite,
celle s'échelonnant de 1979 à nos jours. Ces deux périodes feront l'objet de cette partie.
a. La période "1900-1979"
*
Ancienne monnaie ayant cours en Iran avant le Rial.
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Jusqu'en 1931, le commerce extérieur de l'Iran était marqué par un très grand
libéralisme. Or, le 25 janvier 1931, le parlement iranien adopta un texte de loi réglementant
les exportations et importations de l'Iran. Cette loi, qui peut être qualifiée de loi des
monopoles avait plusieurs volets :
Les monopoles étatiques, l'équilibre des échanges, monopoles du gouvernement sur
certains produits, à savoir le sucre, le thé, l'opium, le tabac, la soie, le coton.
Les importations de véhicules motorisés, tapis, cheptel, fruits secs et les lainages
tombèrent également sous le coup du monopole gouvernemental.
En 1941, cette loi fut, pour partie, abrogée sans que l'essentiel ne soit modifié ;
l'importation de certains produits et biens fut autorisée.
On peut également mentionner la loi sur le contrôle des changes de 1936, qui avait
pour objet de maintenir une sorte d'équilibre dans les flux financiers avec l'étranger. En
1952, avec instauration d'une politique sur le contrôle des changes, les réserves en devises
du pays s'accroissent. Néanmoins, quelques années plus tard, l'avènement d'une politique
dite de "porte ouverte" suivie d'aides financières américaines a eu pour effet d'alourdir le
travail de la commission du contrôle des changes. Les réserves en devises de l'Iran croissent
rapidement pour atteindre un déficit de 44 397 millions de Rials en 1960. Le gouvernement
dut procéder à un emprunt de 35 millions de dollars US auprès du F.M.I.
Un rappel peut être également fait des lois importantes de 1928 et 1936 sur les droits
de douanes. Des taxes sur les importations de biens furent l'occasion de fournir un revenu
nouveau au gouvernement.
Malgré la loi sur les monopoles et les différents textes visant à contrôler les échanges
avec l'étranger, une politique de "porte ouverte" demeurait en Iran. Les importations
augmentaient à des rythmes croissants, obligeant les gouvernements à compenser le déficit
chronique de la balance des paiements avec des exportations de plus en plus importantes de
pétrole. Le pétrole devenant, de la sorte, un simple moyen de paiement des importations de
biens.
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b. La période "1979 à nos jours".
Après cette introduction, il nous incombe maintenant d'étudier, dans le cadre des deux
parties successives, d'une part, la politique du commerce extérieur de l'Iran, et d'autre part,
la recherche de l'équilibre du commerce extérieur en Iran.
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PREMIERE PARTIE
Le secteur public comprend toutes les grandes industries, les industries mères : le
commerce extérieur, les grandes mines, la banque, les assurances, l'approvisionnement en
énergie, les barrages, les grands réseaux d'adduction d'eau, la radio et la télévision, les
postes, les télégraphes et les téléphones, l'aviation, les lignes maritimes, les routes et les
chemins de fer et autres infrastructures placées à la disposition du gouvernement sous forme
de propriété publique.
La propriété dans ces trois secteurs, pour autant qu'elle soit conforme aux autres
principes de ce chapitre, qu'elle ne sorte pas des limites de la loi de l'Islam, qu'elle entraîne la
croissance et de développement de l'économie nationale, qu'elle ne nuise pas à la
communauté, bénéficie de la protection des lois de la République Islamique.
Le gouvernement dans une première phase et dans le cadre d'un programme de quatre
années envisageait de nationaliser entièrement le commerce extérieur. Dans cette optique,
des centres d'approvisionnement et de distribution de biens furent établis.
En 1981, le parlement exigea du gouvernement que dans un délai de deux mois, celui-
ci présente un texte de loi visant à nationaliser le commerce extérieur.
Par la suite, après un retard dû à la guerre, un tel texte de loi fut présenté au
parlement et y fut adopté. Cependant, le conseil de surveillance invoqua quelques
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incompatibilités avec les règles islamiques, refusa de l'investir de son quitus et renvoya le
texte au parlement. Jusqu'à aujourd'hui l'affaire a été remise.
Il en résulte que les règles régissant le commerce avec l'étranger loin de répondre aux
nécessités du marché furent celles promulguées unilatéralement par la puissance publique.
Les principes économiques sont issus de la volonté de satisfaire les besoins internes du
pays en suivant une politique d'efficacité.
Les exportations de produits non pétroliers occupent une place privilégiée dans la
politique du commerce extérieur du pays.
Afin d'obtenir les meilleurs prix, l'Etat a pour politique de mettre les fournisseurs
étrangers en compétition en vue d'obtenir les meilleures conditions de vente possibles.
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d- la balance commerciale.
La volonté de l'Etat est ici d'équilibrer les échanges avec l'étranger, c'est à dire faire en
sorte que la balance commerciale soit stable. Le gouvernement iranien vise ici à encourager
les exportations des produits non pétroliers.
Les relations économiques avec l'étranger doivent être fondées sur une confiance
réciproque entre les différents marchés, marchés d'exportations ou d'importations. Pour
réaliser cette condition nécessaire, il faut mettre en oeuvre une planification afin de régir les
modalités des relations commerciales sur les marchés traditionnels ou modernes. D'après les
termes du premier programme de développement économique de 1989 indispensable à la
réduction de la dépendance croissante du pays à l'égard des produits pétroliers, il faut
accroître l'exportation de biens non pétroliers comme les produits agricoles, les tapis, les
produits industriels et miniers. En outre, les produits dont l'importation est nécessaire
doivent être suivis de près afin d'essayer de déterminer si la production intérieure ne
pourrait combler graduellement ce besoin.
Parmi les principes directeurs de la Révolution Islamique, quatre doivent être étudiés:
L'Iran dans ses relations avec l'étranger, accorde la priorité aux pays voisins et aux
pays musulmans. Ensuite aux pays en voie de développement. les pays non-alignés occupent
également une place privilégiée dans la politique étrangère de l'Iran.
Il s'agit ici de la mise en place d'un système bancaire et de techniques fiduciaires qui
doivent servir de cadre pour les échanges commerciaux.
1 - Les échanges.
Il s'agit ici d'une technique qui vise après l'identification du produit à importer ou à
exporter, à choisir le fournisseur ou l'acheteur, susceptible d'offrir les meilleurs termes du
marché. La technique financière pour le paiement est systématiquement prévue : c'est le
crédit documentaire.
Jusqu'en 1978, le crédit documentaire classique, c'est à dire paiement par la banque en
échange de la remise de document de fret, avait cours. Depuis la Révolution compte tenu du
souci des gouvernements d'assurer un équilibre dans la balance des paiements, l'Etat a de
plus en plus recours à des usances bancaires de six mois. De la sorte, l'Etat est à-même de
contrôler plus efficacement les transferts de devises à l'étranger et dispose aussi d'un délai
de paiement raisonnable.
b- Le troc.
Le troc qui est un système d'échanges de biens, n'ayant pas recours à la monnaie
fiduciaire, était un système qui avait largement cours au sein du C.A.E.M., faute de devises
librement négociables. Aujourd'hui, l'Iran dans ses relations avec des pays tels que la
Turquie, la Syrie, le Pakistan ou la Tanzanie a systématiquement recours à ce système. Dans
une première phase, les parties déterminent le cours des marchandises, dans la seconde
phase, elles déterminent les quantités respectives de produits afin d'obtenir une
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compensation équitable dans l'échange. Le transfert et l'échange proprement dits
interviennent ensuite avec l'envoi des produits ayant fait l'objet du troc.
Suite aux différents embargos dont l'Iran a fait l'objet, plusieurs commissions ont été
créées auprès du ministère de commerce, ayant pour objet l'établissement d'une politique
commerciale cohérente avec l'étranger. A titre d'illustration, un pays qui envisage de
procéder à la vente de biens à l'Iran est tenu d'acheter des produits iraniens (principalement
le pétrole) dans des rations de 2 à 1 ou de 100 % contre 60 %. Le pétrole dans ce type
d'échange fait également office de monnaie fiduciaire dans le cadre d'une relation
commerciale fondée sur le troc.
2 - L'encouragement à l'exportation.
Compte tenu des coûts importants de production en Iran et afin de rendre les produits
iraniens compétitifs par rapport aux produits et biens étrangers, le gouvernement rachète
aux marchands iraniens le produit en devise de leurs ventes à l'étranger à un taux largement
supérieur au taux officiel.
DEUXIEME PARTIE
A- LES IMPORTATIONS.
Le volume des importations d'un pays est un facteur qui montre ses besoins ou/et sa
dépendance, ainsi que ses relations commerciales avec l'étranger.
Il est évident que la croissance et le développement dans les divers pays augmentent
les relations commerciales internationales donc les importations sont aussi accrues.
La hausse du prix du pétrole a augmenté l'inflation dans le monde entier, surtout aux
Etats-Unis, suivant le plan de Kissinger, les pays industriels devaient augmenter le prix de
leurs produits manufactures.
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assiste à une hausse des importations en Iran. Elles passent de 6,7 millions de tonnes à 13,3
millions de tonnes, soit deux fois plus.
Tandis que du point de vue de la valeur des produits importés, la hausse est de l'ordre
de 3 fois plus qu'en 1973. Ce processus d'augmentation atteint son maximum en 1977, avec
une valeur de 1 037 milliards de rials (tableau 1).
A la suite des grèves des unités de production, ainsi que la suspension de l'exportation
du pétrole et la victoire de la Révolution Islamique en 1978-1979, les rapports économiques
et commerciaux extérieurs n'ont pas pu se maintenir normalement d'où une chute de
l'importation très importante, équivalente à 723 milliards de Rials.
Deux événements importants sont intervenus pendant ces années ayant des effets
importants sur l'économie du pays :
- l'embargo économique des Etats-Unis contre l'Iran,
- la guerre imposée par l'Irak.
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Il faudrait aussi ajouter à ces deux événements, le ralentissement de l'économie
mondiale et la baisse des activités du commerce international pendant les années 1982 à
1985, durant lesquelles les relations commerciales n'étaient pas à leur meilleur niveau du fait
de la mauvaise situation économique des Etats-Unis, et des divers antagonismes entre les
intérêts de la C.E.E., du Japon et des Etats-Unis. Par conséquent, ce ralentissement de la
croissance a influencé les autres pays en relation avec les premiers, y compris l'Iran.
Vers la fin de 1982, la vente du pétrole a relativement progressé. Les importations des
produits ont augmenté jusqu'à 1692 milliards de Rials (équivalent à 19,9 milliards de dollars
vers 1983), avec une augmentation du volume de 15 millions de tonnes en 1982 à plus de
21 millions de tonnes en 1983. Cette croissance était due aux sentiments de peur du fait de
la situation de guerre du pays, même si les produits importés n'étaient pas consommés
pendant la même année.
Par contre, les données sur les importations en 1988 sont exprimées en dollars. Mais,
du fait que le taux de change du dollar n'était pas fixé par la Banque centrale iranienne, on
ne peut préciser la valeur exacte en rials. Donc, si on estime le prix de chaque dollar à 70
rials, suivant les cours officiels, la valeur des importations en 1988 était de l'ordre de 12
milliards de dollars équivalent à environ 840 milliards de rials. Depuis 1989 et jusqu'en
1991, cette somme a atteint 114,3 milliards de dollars, soit 2667 milliards de rials.
En comparant les données relatives aux importations pendant ces différentes années,
on peut observer que les importations du pays sont fortement dépendantes des revenus
pétroliers. Par conséquent, les variations du volume des importations s'expriment par les
oscillations du marché mondial du pétrole et par les exportations de pétrole.
Avant la Révolution Islamique, en 1978, le marché pétrolier avait une stabilité plus ou
moins relative et les prix montraient timidement une augmentation. C'est ainsi que les
importations ont été élevées. La politique des "portes ouvertes", la société consommatrice,
la baisse des exigences de diversification ont empêché la croissance et la diversité des
productions et leurs exportations. Après la Révolution, les importations étaient dominées
par les évolutions politiques et économiques du pays ainsi que par le marché mondial du
pétrole suite au deuxième choc pétrolier. L'existence des pressions politiques
internationales, la guerre imposée par l'Irak, les évolutions rapides du marché pétrolier et les
autres problèmes internes et externes du pays, ont dépourvu celui-ci d'un revenu constant et
confiant qui aurait pu garantir une programmation correcte du développement et des
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importations. Mais, après l'élection présidentielle de 1988 et la constitution du
gouvernement de Mr Rafsandjani, un plan quinquennal de développement approuvé par le
parlement a été mis en application pour la première fois après la Révolution. En observant
les tableaux 1 et 1 bis, relatifs aux importations des années 1972-1985, 1988 et 1989-1991,
on peut noter une hausse considérable des importations, montrant aussi un doublement du
volume par rapport à 1977. Il faut souligner aussi la croissance de la population, atteignant
36 millions en 1989, qui a eu un effet considérable sur la croissance des importations.
La nature des importations d'un pays est une donnée obéissant à la situation
économique interne. En effet, par l'étude de la nature des importations, on peut connaître la
structure principale de l'économie d'un pays. Le processus de développement économique,
les formes de consommation, le degré de confort et la situation d'indépendance du pays sont
aussi déterminés par la nature des produits importés.
L'Iran est donc très dépendant de ce secteur. En cas de défaillance dans les
importations de ces produits, les usines ont des problèmes : chômage ou fermeture partielle
ou complète de celles-ci. La continuité des importations de ces produits à long terme
montre une dépendance importante et résulte de l'inexistence d'un plan économique précis
dans le pays.
La plan quinquennal mis en oeuvre depuis 1989, donne la priorité aux importations
des produits intermédiaires, afin de pouvoir assurer et garantir une partie des besoins de la
société iranienne.
Les importations de ces produits ont un rapport direct avec les programmes de
développement d'un pays. Pratiquement, les produits sont importés pour la construction des
usines et l'industrie lourde du pays. Ces importations exigent aussi l'existence d'une
programmation. La baisse des quantités importées de ces produits, surtout lorsqu'on les
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compare aux produits intermédiaires importés, nous démontrent que pour les plans de
développement économique du pays on s'était trop occupé de la croissance des industries
dépendantes pour leur production, de l'étranger (ex. : pièces dét achées...) et de
consommation avant de passer aux développements fondamentaux pour créer des emplois
afin de diminuer le taux de chômage. Autrement dit, on préfèrait importer de l'étranger
plutôt que d'assurer le développement économique national. Depuis 1989, le programme
quinquennal a envisagé la croissance des capacités existantes et aussi la détermination de
nouveaux investissements.
Ces produits sont fabriqués à l'étranger et prêts à consommer dans le pays qui les
importe.
Le tableau 3 montre les principaux produits importés. Les trois premiers rangs et
quelques parties des groupes 4 et 5 sont des produits de consommation. Le tableau 4
montre le pourcentage des importations de produits de consommation, ainsi que dans le
tableau 5, qui ne précise que l'année 1983.
En comparant les tableaux (4 et 5), on observe que les produits alimentaires primaires
ou prêts à consommer sont les marchandises importées en plus grosses quantités. Ce qui
signifie que le pays est dépendant de l'étranger pour son alimentation, élément vital d'un
pays. Les produits alimentaires importées en Iran sont : blé, orge, riz, thé, huile, viande,
poulets, oeufs, poissons, sucre, beurre, fromage, pois chiches, fourrage, haricots, lentilles,
poudre de poisson, graisses industrielles ou agricoles.
Les importations les plus importantes sont les produits intermédiaires. Cela est dû
aux grands investissements dans les domaines de l'industrie lourde et semi-lourde.
Il est évident que la non-importation de ceux-ci entraîne des problèmes dans le
processus de la production, le travail et les autres facteurs économiques.
La plupart des importations de produits consomptibles du pays sont les produits
alimentaires : leur importation est nécessaire et indispensable.
Les importations de produits essentiels sont nécessaires pour les programmations
de développement et l'aménagement économique du pays. Les importations du
pays dépendant du revenu pétrolier tant que ces revenus ne se sont pas différés.
Les variations du volume des importations sont fonction de celles du cours du prix
du pétrole. Par conséquent, il faudra une programmation correcte le plus tôt
possible pour diversifier les revenus du pays.
Pour diminuer les importations, il faudra changer peu à peu la structure
économique du pays. En effet, avec la structure économique actuelle du pays, la
réduction du volume des importations, sans l'élimination des sources
consommatrices et sans la réduction des besoins, aura des conséquences
dramatiques, négatives à long terme.
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Pour éviter ce problème il faut réaliser un plan fondé sur les possibilités et les
capacités du pays orienté vers les secteurs producteurs. Celui-ci a été envisagé dans le plan
quinquennal de l'économie du pays décrété en 1989, basé sur la réduction des importations
de produits de consommation par l'augmentation de la part des produits industriels
consomptibles. Ainsi, les importations de produits essentiels et intermédiaires augmentent
du fait de l'utilisation des capacités existantes et des nouveaux investissements dans le pays.
Le tableau 6 montre que les principaux pays exportateurs de produits vers l'Iran ont
changé par rapport à la période antérieure à la victoire de la Révolution.
Les tableaux 7 et 8 présentent les parts des blocs Est et Ouest ainsi que du tiers
monde dans les importations en Iran.
On y voit que l'Occident arrive en tête des pays exportateurs avec 4,999 milliards de
dollars devant les pays du tiers monde avec 480 millions de dollars et les pays de l'Est avec
400 millions de dollars.
Ainsi la part des pays du tiers monde a augmenté, passant de 7 % en 1977 à 23,4 %
en 1985, c'est à dire environ 3 fois plus ; et celle des pays de l'Est est passée de 5,98 % en
1977 à 10,1 % en 1985.
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Ces augmentations en provenance de l'Occident passent de 86,8 % en 1977 à 66,4 %
en 1985.
Dans le plan quinquennal économique de 1989 à 1993, aucun changement n'a été
envisagé.
B- LES EXPORTATIONS.
Les exportations apportent des devises étrangères qui permettent aux pays d'acheter
des marchandises industrielles ou le nécessaire quotidien. Autrement dit, le volume des
exportations est le symbole de sa capacité de production et montre le degré de son
développement économique. Les exportations sont possibles dans la mesure où la
production est supérieure à la demande intérieure, et où la qualité et le prix sont capables de
supporter la concurrence du marché international.
Durant les années 1972 à 1978, les exportations non pétrolières n'ont pas changé en
volume, ce qui confirme sa valeur étrangère par rapport au dollar. Mais on voit peu de
changement du volume des exportations, en comparant les chiffres concernant la valeur de
Rials dans le marché monétaire.
Après les années 1978, il y a une diminution du volume des exportations dont la cause
principale est la baisse de la production intérieure, les désordres causés par la fougue des
grands capitalistes du pays et la nécessité d'une nouvelle organisation de la part du
gouvernement.
On peut citer les fruits, les légumes, les dattes, les pistaches, le raisin sec, les amandes
et les plantes médicinales.
Parmi les chiffres des exportations, ceux concernant les exportations de caviar, de
peaux et d'intestins figurent dans les marchandises artisanales et agricoles. En se référant
aux tableaux 10, 11, 12 et 13, on peut comprendre que les exportations agricoles étaient
parmi les principales exportations et existaient de façon artisanale.
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Certaines marchandises d'exportation comme les pistaches, le caviar, les légumes et
les dattes sont connus dans le monde entier et il y a une forte demande ; mais faute d'une
bonne présentation et de conditions nécessaires d'hygiène et de conservation, les produits
frais constituaient un problème majeur pour l'exportation.
On peut citer le tapis et les objets faits à la main qui sont connus dans le monde entier.
L'industrie non lourde produit des tissus synthétiques, des vêtements, de l'huile
végétale, des produits chimiques et des médicaments, des produits d'entretien, des appareils
ménagers, des pâtisseries et des chaussures.
Ce sont les pierres minérales, le granite, les pierres métalliques. Ce "groupe" constitue
une petite partie des exportations non pétrolières et n'a pas un poids important en devises
étrangères.
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L'Europe de l'Ouest et le Marché Commun sont les principaux marchés pour les
productions agricoles et artisanales iraniennes. Les tapis, les fruits secs et les racines
médicinales ont une forte demande dans ces pays.
Le tableau 16 montre que l'Allemagne (de l'Ouest) et l'ex-URSS sont toujours les
principaux marchés d'exportation.
Les Emirats Arabes unis et le Koweït sont parmi les principaux marchés d'exportation
de l'Iran. La Grande Bretagne, l'Italie, la France, le Japon sont parmi les marchés
d'exportation principaux pour les marchandises artisanales et les fruits secs. Les tableaux 17
et 18 montrent la part de chaque pays en direction desquels vont les exportations non
pétrolières de l'Iran. Les pays de l'Ouest arrivent en premier, viennent ensuite les pays de
l'Est et les pays en voie de développement.
A partir de 1983 avec l'augmentation des exportations vers l'Europe de l'Est et les
pays en voie de développement en particulier, les pays de la région du Golfe Persique, la
part des exportations non-pétrolières s'est trouvée équilibrée dans ces pays.
Quand William Nexte Darssi a obtenu en 1901 une concession du Chak Quadjar, pour
extraire le pétrole, une nouvelle ère a commencé dans l'histoire des relations internationales
et dans la vie politique interne du fait de la possibilité de prédomination des étrangers dans
ce secteur.
Sept ans après la signature du contrat, le premier puits de pétrole a été inauguré en
1908 à Mosgede-Soliman. Un an après, le gouvernement britannique a créé la compagnie
pétrolière irano-britannique et a pris la politique pétrolière sous ses ordres.
21
En 1955, un consortium pétrolier constitué par cinq compagnies américaines, une
compagnie française et une compagnie hollandaise remplace la compagnie britannique. Elles
prennent la tête de l'industrie pétrolière et interviennent dans les domaines de la géologie, de
l'exportation, de l'extraction et de la vente.
Après la Révolution islamique, l'ensemble des compagnies a été nationalisé et tous les
représentants des pays étrangers ont quitté l'Iran. Actuellement, l'industrie pétrolière est
dirigée par les Iraniens et c'est le gouvernement qui applique la politique pétrolière.
Le pétrole est la principale source de devises étrangères pour le pays et son économie
dépend du pétrole.
D'autres secteurs, la production industrielle et agricole n'ont pas été pris en
considération.
La politique a toujours été sous l'empire des sociétés transnationales sauf pendant la
courte période de nationalisation du pétrole. Cette politique était au profit des compagnies
étrangères et le but principal était la vente maximum pour mieux profiter des bénéfices ainsi
obtenus.
22
En se référant au tableau 19, on s'aperçoit que malgré la réduction de l'extraction
pétrolière (qui était en dessous même des années 1973) le revenu pétrolier arrive à atteindre
19,316 milliards de dollars, en raison de la hausse du prix en 1979.
La deuxième crise pétrolière en 1979 est due à la diminution subite des exportations
pétrolières iraniennes tandis que les pays membres de l'O.P.E.P., en particulier, l'Arabie
Saoudite ont réagi en augmentant la capacité de leur production. Mais les prix ont augmenté
malgré la tentative de l'Arabie Saoudite en raison de la peur et du manque de confiance qui
s'étaient instaurés sur le marché avec la forte demande, pour l'achat et la conservation du
pétrole.
Il faut ajouter que la guerre contre l'Irak, les dépenses militaires et l'attaque contre les
terminaux pétroliers et les pétroliers avaient des conséquences néfastes sur les
embarquements pétroliers et les exportations.
Le gouvernement iranien a ensuite mis en place des centres mobiles qui ont diminué
les problèmes causés par la guerre. Il n'existe pas de statistique précise depuis les années
1986-1988 en raison du conflit Iran/Irak. Après la fin de la guerre en 1989, l'Iran avait
besoin d'importer des matières pétrolières à cause des dégâts provoqués par le conflit,
notamment la destruction des centres de raffinage.
En se référant au tableau 22, on note qu'en 1989, 1990 et 1991, la production était de
l'ordre de 3 323 000 barils, 3 555 000 barils et 3 661 000 barils par jour, dont 1 787 000, 1
976 000 et 2 019 000 étaient consacrés à l'exportation et 221 000, 234 000 et 279 000
barils à l'importation de produits pétroliers (tableau 23).
En comparant ces chiffres avec ceux des périodes suivant les années 1979 (tableau
21), on s'aperçoit d'une augmentation de la production. Les tableaux 24 et 25 montrent les
quantités produites par année.
23
En ce qui concerne le gaz, de 1981 à la fin 1989, son exportation s'est trouvée arrêtée,
mais il a été exporté de nouveau par la suite et les tableaux 26 et 27 montrent que les
quantités exportées étaient constantes.
Les achats de pétrole dans les pays de l'Europe de l'Est sont fonction du volume du
commerce des marchandises et du troc avec eux. Le commerce pétrolier avec les pays
d'Afrique (hors Afrique du Sud) se fait après la Révolution islamique et plutôt dans le but
d'aider ces pays.
C- L'EQUILIBRE COMMERCIAL.
Comme nous l'avons déjà exposé, du fait de la différence entre la nature du pétrole et
les autres marchandises exportées ou importées, il nous semble préférable d'étudier
l'équilibre commercial sans tenir compte des exportations de gaz et de pétrole.
D'après le tableau 29, qui indique les données de l'équilibre commercial fait à partir
des statistiques du bureau des douanes du commerce extérieur, nous pouvons constater une
baisse constante des exportations de produits non pétroliers.
Les exportations de produits non pétroliers n'ayant jamais augmenté, le déficit
commercial s'élevait jusqu'en 1977 à 990 milliards de Rials. Il a régressé légèrement après la
Révolution de 1979 du fait de la réduction des importations et du contrôle des changes par
l'Etat.
24
Suivant ce qui vient d'être dit, il semble que si l'équilibre commercial repose en partie,
sur les produits non pétroliers, il demeure qu'à titre principal, le pétrole permet d'assurer cet
équilibre.
a - L'équilibre bilatéral.
L'équilibre bilatéral consiste à vérifier l'équilibre commercial avec chacun des pays,
avec qui l'on entretient des relations commerciales.
b - L'équilibre multilatéral.
Dans ce genre d'évaluation, le pays bénéficie d'une grande liberté de manoeuvre pour
déterminer ses volumes commerciaux en se fondant sur ses possibilités d'exportations et ses
pouvoirs dans le marché international.
Certes, le système d'évaluation de l'équilibre commercial est plus aisé dans le système
d'équilibre bilatéral ; mais la République Islamique de l'Iran utilise les deux techniques.
Certains pays ne sont pas trop dépendants de leur commerce extérieur, car leur
production intérieure est secondée par la croissance technologique. Par conséquent le
commerce extérieur ne joue pas un rôle important dans leur revenu national ; par exemple,
le commerce extérieur de l'Inde.
Si l'on tient compte des exportations de pétrole dans l'évaluation des exportations
faites par la R.I.I., nous pouvons dire qu'elle se range dans la deuxième catégorie, car, le
pétrole a un rôle prépondérant dans l'activité économique du pays d'une part, et d'autre part
ses exportations permettent en contre-partie, l'importation d'autres produits et services. Par
conséquent, la R.I.I. est très dépendante économiquement de son commerce extérieur.
25
Le commerce extérieur de la R.I.I. repose sur l'exportation du pétrole, et s'explique
par l'importance de ses ressources naturelles. En revanche, le commerce des marchandises
non pétrolières est subordonné à d'autres théories, telles que l'avantage comparatif,
l'abondance des sources de production, ou de la surproduction de certains produits.
Comme nous l'avons déjà exposé, la plupart des importations en R.I.I. par rapport à
leur valeur et volume sont des marchandises intermédiaires pour répondre aux besoins du
secteur industriel du pays. Et en vérité, la valeur ajoutée du secteur agricole et du secteur de
l'énergie non pétrolière sont considérablement dépendants de ces marchandises importées.
En étudiant les données sus-mentionnées une question s'impose, à savoir quel modèle doit-
on suivre pour le développement et l'amélioration économique du commerce extérieur ?
L'état actuel du commerce n'est pas idéal, mais pour aller vers une situation plus
favorable, doit-on plus tenir compte des importations ou des exportations.
Pour ainsi dire, le pays doit augmenter jour après jour ses exportations non pétrolières
afin d'importer des produits étrangers par des revenus qu'il détient déjà ou mettre en oeuvre
une politique pour remplacer les marchandises importées. Mais, laquelle ?
Dans ce genre de politique les possibilités de production des pays sont concentrées
d'après l'avantage comparatif sur la production de marchandises particulières. Le pays
s'occupe d'un produit spécial, dont les grandes quantités produites provoquent des surplus
de consommation qui seront utilisés pour l'exportation.
En réalité, dans cette politique, toutes les possibilités et les sources productives sont
mises à la disposition des secteurs des marchandises exportables. Il s'agit de faire des
campagnes d'encouragement et d'augmentation des exportations et de cette façon, peu à
peu, avec l'augmentation des revenus, assurer des besoins du pays.
Dans le cas où cette politique serait suivie, elle devrait être le complément de
politiques monétaires et commerciales et accorder des facilités administratives pour
l'encouragement des exportations. Il faut que ces priorités tiennent compte des matières
législatives et administratives pour les usines, les ateliers, les fermes, les agriculteurs et les
produits exportables. Il est nécessaire que chaque année, une planification fixe tienne
compte des progrès.
26
b. La politique de substitution aux importations.
Dans cette politique, toutes les possibilités productives du pays seront concentrées sur
la production de marchandises habituellement importées. Le but essentiel de cette politique
est la réduction des importations par le biais de l'augmentation de la production intérieure.
Par conséquent, les producteurs nationaux devront être encouragés, pour accroître le
transfert de technologie ou copier les innovations ou inventions, afin de répondre aux
besoins du pays.
En réalité, cette politique réduit la présence du pays sur les marchés internationaux et
ses activités dans le commerce extérieur. Cette politique est considérée comme s'opposant à
la participation au commerce international, et apparaît en réalité, comme un modèle
permettant la réduction de la dépendance du pays aux importations et l'augmentation de la
production et l'autosuffisance. Sa réussite dépend des habitudes, des formes de
consommation et des politiques économiques et sociales que le gouvernement met en
oeuvre.
Dans une telle politique, l'Etat doit mettre en oeuvre tous les moyens pour produire
des marchandises subsidiaires et son exécution doit être un des premiers objectifs. Ainsi,
l'Etat doit répertorier les différentes marchandises importées par un programme spécial pour
le développement ; augmenter et développer la production de celles-ci dans le pays et ainsi
parallèlement, diminuer les importations. Bien qu'au début, peut-être, il soit nécessaire
d'augmenter les importations, le quota des importations réduit brusquement, et le quota des
importations d'investissements en premier lieu, puis des marchandises intermédiaires en
second lieu, augmentent.
Si l'on veut appliquer cette politique en R.I.I., il faut que d'autres politiques sociales et
économiques se coordonnent avec celle-ci et toutes les activités doivent être concentrées
dans le secteur des marchandises de substitution aux importations. Il faudra informer
préalablement les consommateurs de cette réalité, à savoir que la qualité et la quantité des
produits de consommation doivent s'accorder avec les possibilités de production. On ne
peut pas postuler que la production d'un pays soit faible et que les marchandises n'aient pas
eu la puissance de concurrence, mais la population est désireuse de consommer des
marchandises étrangères en grande quantité et de bonne qualité.
On doit aussi, dans l'exécution de cette politique, protéger et favoriser les producteurs
nationaux fabriquant les produits habituellement importés.
Dans un tel cas, la production de ces marchandises doit revenir moins chère que les
marchandises étrangères. Il faut que les avantages comparatifs soient moindres. Il faut
étudier attentivement le problème sous plusieurs aspects. Or, les pays en voie de
développement ne disposent pas de moyens énormes et ils doivent les mettre en oeuvre dans
les secteurs où ils ont le plus d'intérêts économiques et sociaux.
Pourtant, il semble que la R.I.I. ait hérité d'une économie irrégulière. On ne peut pas
dire que l'une ou l'autre de ces politiques est meilleure pour le commerce extérieur en Iran.
27
Le pays est très dépendant des produits alimentaires provenant de l'étranger, alors
qu'il a des possibilités en matières d'agriculture. Pour développer cette agriculture, le
gouvernement doit mettre en oeuvre la politique de substitution aux importations dans ce
secteur. Cette politique n'est pas envisageable dans le secteur industriel. En ce domaine, il
faut envisager d'autres programmes.
CONCLUSION
- La guerre imposée par l'Irak pendant huit ans pour pouvoir obtenir des gisements
pétroliers a entraîné des dommages et les équations politiques dans le monde, après la
victoire de la R.I.I. en 1980 sur le régime impérial soutenu par les Etats-unis, ont changé.
- Ainsi qu'on l'a dit auparavant, le fondement du commerce extérieur iranien (hors
article 44 de la constitution qui n'a pas été mis en vigueur) repose sur les lois d'avant 1960.
Compte tenu des nombreux changements qui sont intervenus dans le système du commerce
international, celles-ci ne correspondent pas à la situation de nos jours, et par conséquent,
elles sont une des causes du retard du développement du commerce extérieur iranien. C'est
seulement depuis 1989, date du premier plan quinquennal concernant le développement
économique, social et culturel approuvé par la chambre des députés, que les démarches ont
débuté. Mais actuellement en raison de la croissance démographique, des dommages causés
aux villes, fermes, usines et gisements pétroliers, le développement s'est arrêté et toutes les
démarches entreprises donnent la priorité à la reconstruction du pays.
29
2- Des solutions possibles :
Concernant le pétrole, la R.I.I. peut suivre une politique relative aux marchés de
produits pétroliers, au lieu d'exporter du pétrole brut.
Ainsi, il faut faire attention aux exportations non pétrolières qui sont subordonnées à
la situation des produits internes. La R.I.I. peut donner des possibilités et des facilités aux
différents secteurs internes et préparer leur amélioration par l'augmentation des volumes
produits qui permettra des exportations plus importantes. Dans l'ensemble, le volume des
exportations non-pétrolières sont incomparables avec les exportations de pétrole brut. Il
faut suivre la politique d'encouragement à l'exportation non pétrolière.
Quant aux importations, ainsi que les chiffres le montraient, les biens de
consommation et les produits intermédiaires constituaient le plus gros volume.
30
En définitive, on peut dire que le pétrole est et reste la richesse du pays. Mais en
appuyant sur celle-ci, l'immobilité de la société dans les autres secteurs demeure et est la
cause de la stagnation du développement du pays.
Tant que les gouvernements en R.I.I. auront des politiques économiques reposant sur
le pétrole, sans travail fondamental dans les secteurs non pétroliers, aucun espoir ne sera
réalisé quant au développement du pays. A moins que le pétrole s'épuise et que la société
s'éveille de son "rêve pétrolier" pour avancer vers un développement plus complet...
BIBLIOGRAPHIE
31
OUVRAGES
REVUES SPECIALISEES
Revues mensuelles.
Revues annuelles.
32
Rapport de la Banque Centrale de Téhéran :
Changements économiques après la Révolution. Banque Centrale, Téhéran, 1984.
REVUES GENERALES
DOCUMENTS DIVERS
33
TABL EAU
N°1
Importations de l'IRAN
Période Volume en millions de tonnes Valeur en milliards de dollars Valeur en milliards de rials
1972 5,9 - 193
1973 6,7 3,7 253
1974 9,4 6,6 448
1975 13,3 11,7 800
1976 13,8 12,8 901
1977 17 14,6 1034
1978 12,4 10,4 732
1979 10,4 9,7 684
1980 9,7 10,8 177
1981 14 13,5 1081
1982 15 11,8 1003
1983 21,2 19,9 1692
1984 17,3 14,8 1262
1985 15,6 10,6 990
Source : Douane de l'Iran
TABLEAU
n°1 Bis
Tableau comparatif des importations avant et après la révolution islamique (Valeur
M $)
(1) (2) (3)
1977 1988 1989 à la fin 1991
14,6 12 68,5
Source : 1 : Organisation du plan
2, 3 : Douane de l'Iran
34
TABLEAU
n°2
1978 28,1 206.372 634 19,7 140.746 1.322 52,2 382.109 10.412
1979 18,9 129.568 375 26,4 180.334 2.332 54,7 374.282 7.661
1980 16,8 30.617 453 26,8 207.968 1.479 56,4 438.256 7.803
1981 15,9 172.037 404 23,2 251.486 2.173 60,9 658.428 11.375
1982 19,5 195.338 539 22,6 226.420 2.423 57,9 580.559 12.041
1983 24,04 380.448 1021 16,08 254.510 2.356 59,88 947.758 16.817
35
TABLEAU
N°3
Volume 38 9 10 20 13
2 - Boissons, tabacs Valeur 8293 3669 3298 7019 6057
3 - Marchandises brutes non consommables Volume 642 452 726 722 593
(sauf le pétrole et les produits pétroliers) Valeur 22437 23191 47291 53507 38683
Volume 55 30 441 763 1210
4 - Matières minérales Valeur 1839 1393 6269 17205 17535
Volume 229 316 82 396 329
5 - Huiles végétale et animale Valeur 10765 18866 8 133 23 517 16 187
Volume 1131 1161 1257 2278 2233
6 - Produits chimiques Valeur 60363 81607 112 843 176816 123200
7 - Marchandises groupées suivant Volume 6506 4020 3244 4 615 4 727
les matières utilisées Valeur 203850 200583 225435 320 760 292 613
Volume 58 51 47 44 22
9 - Produits fins Valeur 25198 32993 36460 31386 23654
Volume 1 2 1 4 7
10 - Autres marchandises Valeur 6 403 4 135 443 422 658
36
TABLEAU
N°4
37
TABLEAU
N°5
12 - Moissoneuses 71 28 1,82
13 - Engrais chimiques et minéraux 1 606 32 2,06
1- Allemagne de l'Ouest 495584 138876 198250 123576 115435 180266 168523 100381 64970 119070
2- Japon 37159 126664 163 972 94 877 75988 129609 105810 264213 130950 117090
3- Angleterre 23793 70659 72 885 46995 56621 68228 400199 504311 76309 5850
4- URSS 14 491 11509 19249 12879 58665 15497 22837 19288 - 11700
5- Italie 9544 28555 57210 38650 43024 56244 46743 73220 49410 26460
6- Turquie 1053 3760 2873 1656 7934 23368 65457 74584 107460 86310
7- Corée du Sud 1014 6134 9800 11287 20355 49139 33813 43946 25560 25200
8- Roumanie 3211 11377 13528 11596 14 818 24 086 39207 27363 - 22 140
9- Suisse 4951 18524 31226 19239 32708 42426 25004 31144 80550 3 609
10- Autriche 2605 5288 100969 91025 399 26875 16428 28744 56070 437
11- Suède 3613 10316 13680 63031 7105 20512 17768 42979 21060 22770
12- Hollande 6084 22722 34522 21095 23935 35538 26371 35297 70020 17820
13- Belgique 733 1 19293 24556 18106 19669 25450 28614 36492 37710 1431
14- Bulgarie 620 2931 4943 5924 11015 14381 19344 17471 12060 9630
15- Espagne 2131 6861 10401 7780 16682 32989 30371 23535 13950 14 490
39
TABLEAU
N°7
TABLEAU
N°8
1983 22 69 9
40
TABLEAU
N°9
Exportations de l'Iran
Période Volume (1000 Ton) valeur M $ Valeur M Rial
1972 2,349 - 33,9
TABLEAU
N°10
41
TABLEAU
N°11
TABLEAU
N°12
42
TABLEAU
N°13
Souffre 212 - -
TABLEAU
N°14
Exportation
1983 1984
Volume Valeur Volume Valeur
en tonne en 1000 Rials en tonne en 1000 Rials
TOTAL des exportations 264 244 32 797 795 224 348 30 854 690
Source : Douane de l'Iran - bureau de statistique
43
TABLEAU
N°15
TABLEAU
N°16
Destination des exportations non pétrolières de l'Iran par pays (en M Rials)
Pays importateurs 1973 1977 1979 1981 1982 1983
URSS 6 889 9 346 5 101 3 169 4 669 3 476
Allemagne de l'Ouest 7 184 5 743 19 815 8 617 4 482 6 382
Italie 1 579 1 850 3 969 3 682 2 995 2 868
France 1 609 1 155 1 976 636 832 687
Suisse 946 461 3 172 293 827 1 151
Emirats Arabes Unis 169 32 453 - 1 528 4 364
Koweit 1 007 896 997 94 586 730
Japon 2 910 896 997 94 586 730
Hongrie 903 1 535 829 91 121 930
Angleterre 1 983 1 214 1 659 730 723 1 415
44
TABLEAU
N°17
TABLEAU
N°18
1982 26 54 20 100
1983 33 47 20 100
TABLEAU
N°19
ANNEES 1973 1977 1978 1979 1980 1981 1982 (1)1983 1984 (1) 1985
Pétrole et 4 858 20 713 17 867 19 316 11 607 12 456 18 000 19 167 13 807 13 660
produits pétroliers
Gaz 87 191 249 70 243
TOTAL 4 945 20 804 18 11619 386 11 850 12 456 18 000 19 167 13 807 13 660
45
TABLEAU
N°20
1976 5 214
1977 48 612
1978 4 447
1979 2 659
1980 762
1981 793
1982 1 772
1983 1 945
1984 1 445
1985 1 497
TABLEAU
N°21
46
TABLEAU
N°22
Volume de production de pétrole brut en 1989, 1990, 1991 (en milliers de barils/jour)
TABLEAU
N°23
TABLEAU
N°24
47
TABLEAU
N°25
Volume d'importation de produits pétroliers de l'Iran par produit (en milliers de m3 par an)
Essence normale - - -
Essence 100.130 - - -
TABLEAU
N°26
TABLEAU
N°27
48
TABLEAU
N°28
Afrique 60 41 - 3 3 24 11
TOTAL 398 1 489 873 1 491 1 064 1 775 1 474
TABLEAU
N°29
49