Monteverdi - Le Couronnement de Popee VS

REPERTOIRE DE LA SCHOLA CANTORUM
Documents pour servir

l'histoire
de
la
musique
IiE
GOUHONHEWENT DE POPPE
(L'Incoronazione
di
Poppea)
CLAUDIO MONTEVERDI
MUCXLII
Slection conforme l'excution donne par les soins de la Schola Cantorum,

Publie d'aprs
le
le
24 fvrier 1905
manuscrit original de
la
la
Bibliothque Marcienne
Venise,
avec ralisation de
basse, nuances et indications d'excution
VINCENT D'INDY
Prix net
7 francs
PARIS
BUREAU D'DITION DE LA
"
SCHOLA CANTORU.M
"
26g, Rue Saint- Jacques, 26'p
Dpositaires &
\'trfl
cr
BREITK0PF'^&
L.
HARTEL
:
L.C
DOiiiESIO
Barcelo-
Copyrighihv
y-y-'ti
^^^
^^^
jy^'ti
jy '?''
=.
^r^jfc
y^-^
4r*3fe
j^j'^fc
LE COl)RO|JNE|VIENT DE POPPEE
mme
sommes
que pour que

;
la
reconstitution de Orfeo, nous nous

le
bien gards, en publiant

fut
dernier opra du puis-
sant gnie
Monteverdi,
la scne.
de
chercher faire de
la
musicologie
notre intention a t simplement d'en faciliter
l'excution au concert et
mme
slection encore plus abrge que que nous avions prcdemment extraite de VOi'feo, afin de ne prsenter que les parties les plus belles et les plus intressantes de
celle
Nous avons donc d oprer une
l'uvre.
compos par G. Fr. Busenello sur les Opra musicale , ait la valeur littraire et dramatique du beau pome dans lequel Rinuccini clbra les malheurs d'Orphe. Dans le Coitroiiiioiieut de Poppe, les scnes, trop nombreuses (plusieurs ne furent mme pas ralises par le musicien), se suivent le plus souvent sans lien logique et n'ont aucune
Il
s'en
faut
que
le
Jibretto
amours de Nron
et intitul
par l'auteur
raison pour trouver place tel endroit plutt qu' tel autre quelquesunes sont de simples intermdes et certains dialogues sont compltement dpourvus d'intrt. La musique se ressent parfois de cette infriorit du pome. Ce n'est plus le dbordement de jeunesse et d'enthousiasme de l"Or/t'0, crit au seuil de la quarantime anne pour les somptueuses crmonies de la au moment de la reprsentation de Vlncobrillante cour de Mantoue ronaîonc au thtre San Giovanni e Paolu de Venise, Monteverdi a
;
soixante-quinze ans
Si l'on ne retrouve plus dans
ds l'anne suivante il aura quitt ce monde. la dernire oeuvre de l'auteur A Ariane
fougue entranante de l'anne 1607, et si l'on y pressent dj la fcheuse tendance vers la virtuosit que l'cole napolitaine portera bientt aprs jusqu'au plus dplorable paroxysme, Vliicoronaiioiie offre cependant des beauts de premier ordre et d'une grande intensit de sentiment dramatique telles, la superbe scne de la mort de Snque et l'admirable plainte d'Octavie, au troisime acte. D'autre part, certains passages relvent del comdie musicale, genre tout neuf cette poque, et, sans parler du duo satirique des soldats et de la rencontre du Page avec la Damoiselle, ce dlicieux hors-d'uvre dont la verve mlodique fait presque prsager Mozart, n'est-ce pas une vritable scne de comdie que le dialogue du premier acte, lorsque l'astucieuse Poppe s'ingnie jouer tour tour la petite fille nave, la grande coquette et l'amante passionne, pour arriver son but, le partage du trne, en amenant Nron carter de son chemin les obstacles qui s'opposent ses dsirs Snque, le bon conseiller, et Octavie, l'pouse
la
;
lgitime
Proccups, nous l'avons dit plus haut, non de donner ici une reproduction du manuscrit de Monteverdi (i), mais de faire connatre l'uvre par l'excution, nous n'avons retenu, dans cette slection, que les scnes essentielles de la fiction dramatique, qui se trouvent tre prcisment les plus belles au point de vue musical. La prsentation au concert
ou
mme
compte
l'opra)
fisante de la
au thtre de ces huit scnes (sur trente et une que donnera aux auditeurs ou spectateurs une ide trs sufconception et de la marche du drame, car, dans le pome
est pisodique, et
de Busenello, tout
tions n'existe pas.
l'enchanement logique des situa-
L'ordre des scnes choisies est conforme la partition originale nous nous sommes cependant permis deux interversions en transportant au dbut du premier acte la scne XI, dans laquelle Poppe congdie dfinitivement son mari Othon, et en donnant pour proraison ce mme acte la charmante .S//b;//ci aux sons de laquelle l'Amour berce Poppe endormie, sinfouia qui termine le second acte dans l'original. Le manuscrit de Monteverdi, transcrit par M'" M. L. Pereyra, lve del ScholaCantorum, et collationn avec soin par nous-mmes, ne prsente, part les riloriielli et siufoiiie, aucune trace de ralisation
;
orchestrale; seule la basse continue
accompagne
les
parties rcitantes
d'un bout l'autre. Le thtre San Giovanni e Paolo n'offrait videmment point les ressources instrumentales del chapelle des Gonzague, et Monteverdi ne fut pas mme, dans sa dernire uvre, de faire montre
(1)
Le manuscrit
;
se trouve la Bibliothque Saint-Marc,
tarini
il
a t assez
de Venise, fonds Confidlement reproduit dans l'diiion Goldschmidt.
VOrfeo;
le
chaque pas dans quatuor des violes et le clavecin, le chittarom et probablement aussi l'orgue portatif, durent tre les seuls instruments employs l'harmonisation de la basse.
ici cette harmonie, nous conformant l'criture en usage au xva' sicle en Italie, et profitant, quant l'intervention des instruments cordes dans le dialogue vocal, de l'exprience acquise par l'tude de VOrfco et d'autres partitions de la mme poque. Nous sommes heureux de pouvoir contribuer, par cette publication, la diffusion d'une belle uvre, expression dernire de l'me d'un mu-
des qualits d'exquis coloriste qui apparaissent
C'est suivant ces principes que nous avons ralis
sicien de gnie, qui n'a pas t reprsente depuis l'anne

est reste jusqu'ici
tout
presque ignore, dans son pays d'origine.
mme
nous
i6_|6
et
:
qui
sur-
allions dire
Vincent d'Ixdy.
Paris, janvier 1908.

FRAGMENTS
prsents dans cette slection,
4
PL.A.CE
DE CES FRAGMENTS
dans
le
manuscrit.
Sin/onia h
Ouverture prcdant
logue
Partie de la scne xi du
le
ProI
ACTE
I.
Scne Poppe,Othon. les Scne 2 Othon deux Soldats. Scne 3 Poppe, Nron.
i :
W acte.
48
10 bis
Scne
4
12
...
ler
acte
Scne Scne
'
)
. .
'4
Sinfonia
04
:
i5
Sinfonia finale du
2
>
2 acte.
ACTE
II.
Scne La Mort de Snque Snque et ses disciples. Scne 2 Le Page et la

i :
20
2"
acte
Scne
:(>
Damoiselle
ACTE
III.
Scne
Les plaintes
43
Scne 7
I \
d'Octavie
:
Scne 2 Poppe et Nron 49 Scne ? Le couronnement de Poppe. 56

: .
3 acte
Scne 8
(sauf
3 pages supprimes).
Poppe, Nron, Snateurs. Consuls et Tribuns.

Sinfom'j
i">o
CLAUDIO MONTEVERDl
Le Couronnement de Poppe
OUVET{rUT{^
^
-t-
SINFONIA
^p:
Majestueux
=
f
tS^'
s^
^
I
II
p
T>~
^
^ ^
1
X
-i/i,
i^ -=fp r
^^
^
9
m
/Tv
r>
-xsz
-xy-
z:
p
^Ê
5"^
g=^
i^ *
3a=
/Tv
^ i
^
^
Si
^
I
i
">=rrr
i i
3e:
ite:
fil
f=
m\
%^
Tf~
51
HT
/^
Vt/
rc
FT
i'^
"cr
.Tv
;CN
M JE
-^^
jr
*
r
TU'.
ii'
Tl"
-yr
^M
1^
v
î
T^t
^
J
^
Yl'
I
3;,
/{H
(J.J)
j,
/TN
rrr
rr
me
1^
/Tv
TF"
^
tf
21
*=4
'
i-J3l^
T
la
im mr
T*'^
^^
Paris
S.
^
TOl-S DROITS
^M'- 'f
^^^
r
DEXKCITIOV Ut TRADlt noN, Dt RKI-ROOH-TION
Bureau d'Edition de
SCHOLA CANTORUM,
C.
i8o-'
rr D ARRANCKMF.VTS LSERVLS HOIR TOUS PAYS. V COMPRIS LA St'nt. LA XOKVEGL LE UANFMAKK RT LA HOLLAXUE.
H-F-^
^
a=B
b!j n>r^
^
iL*
m
cresc.
-U-^-
I
|
|!i
iif
=t^
toujours
y
i^
2=
if
f r
I'
F^lii
=^
|i
Il
r
J r
ii
^^
\
liiiniti.
ri
i
i^
^
-fi-'
23::
S
$s
**
n
a=^
[i
^
a
fi;
(J=J.)
^
|4
F
^
^
J
sf'
?=5

/TN
/r>
1^ ni=
r*
Ju
2=f9=4 U"
/O
J9
331
fe^ i^
^
za
.l.^
*
~rrr^
r?-
i^
crE
=XE
221
Tl~
2=
TT" TT"
^X^
zni
^
^
t
W^
_Î^
5E
=^
^ ^
^^
_^!ri-
1*-
^^^
^ i
^m
S. C.
i-^rrn^ "Q-
311
i8o2
Acte
La porte du
palils de
1
gauche, uo balcon du
palais.
Nron.
SCNE
POPPE.
au balcon, claire par une torche
:
I
droite,
OTHON,
au-dessous du balcon
deux soldats de garde endormis,
dans une gurite.
Il
fait nuil.
POPPEE
i^'
OTHON
'
^^^
p-
pif
sa
-
1"^
P'^P
pourquoi
P
je
'r
te
P
ban
'
^^ ^
nis
Tu veux
voir
Mais
^
i
i
Ê /
o"O-
PIANO
w
IS
s
E
ht: .')J^^^
^^
f
rp
.
F
et
Fmoin
M
capri
-
parce que telle est
ma
volont
ce.
^
^m
<
^p riippig
Voi
- l
^
r
inour
m
<
de
mon
a-
n T
1^
i'
!
S ?E^
Othou.
i
As-sez
p
r -
la
compeu
^^
1^
i
y
r,
- se
^
/
S.
^
C.
Voi-li
de taut d'-
i.
-rr-
iSo2
0.
n^'f!^
As - sez
!
p
-
r
thon.
ip
H
-moi
i>
j'^^^
!
laisse
seu-le
i' ^
P
la
mour
r-com-pea
f^
I
-
se!
^
dini. J^
i
y
Poppe reotrc dans
Le bruit
^^M
^
rveille
/Tn
5B= 1
/TN
le palais.
demi
l'un des soldats.
SCENE
11
OTHON. LES DEUX SOLDATS

.Vssez
OTHON
S
'
anim
'f
t'S'^-t^^^^
Lenialheixr.
.
soit
^
sur_
1" Soldat
i<'
2' Soldat
>
ff
J
-
J
le
'(
Qui par
Qui par
^^
I
le ?
fe
r*
PI.\NO
ii
-<T
-
^
p
,j
i'
il
fc
2
p-
toi.
Rome
p
me
iu - f
s.
2' s.
* t==^
^
-
P
Qui
f^
r
l ?
^^p
Qui par
le ?
va
Qui va
g^
l ?
\^^M ^^ r
/:=
^j''^"/!
i ^"T^^ =^^^
'
Vflfl J
J
- de,
P Jamara
h^
s. C.
f
i8o2
V V
'
J)
I
j) j^ j^ J^
Mal -heur!
Il
n'est pas eo-cor jonr....

/TV
s.
>
}^
camara
-
de.
Caniara
de, qu'as-
W'
y
TT-
^=^
f^
/:n
rrz:
^
t
i
V'
p~J
/r^
J-J
s.
M
Pour
-
('
r
je
r
vois
F
de
r
Tau
-
r
be
^
les
S:
tant,
pre-
<Cn
2'
S.
?^^
ta ?
r
en
r
-
?
?
^
<i
Pour-quoi par-ler
ve
fe*
r>
m
-'-J!
- eurs....
iEEE
S.
j,
J
mi
J' J'
- res
J
De
J.
ton
-
^Ê^
te
cet -te nuit,
lu
S.
* ^
>
n r
De - bout
!
fi~0
Rveil
-
=;z
!
w=^
lons-nous
=i^
sf
W^ ^
-h-
:SPt
:tp^
^
;^
inr
s. C.
I02
s.
J'
je
J'J'J.
n'ai
H^^-^H^
dor
-
pas pu
mir
nue heu
- re
S.
^
y J^ n
Debout
!
PT
i
!
debout
^^
Rveillons
nous.
#
>
ARIA
r
s.
(J=J)
J
i
i
'
t;'r!
;;
H
p
>
J>
soit
^
l'amour!
i'
J'ii
soit
Mau-dit
Mau-dit
l'amour
i*s.
r
- te.
Allons notre pos
resc.
en acclrant
I
.s.
^3^
MauI
i
soit
r
f.
I'"
'P
.
P
et
dit
I
l'amour, et
Pop
- ]k-
et
Nron,
et
Rome,
^
la
mi-
^^ A
poco
s
r
^^-^
a
poco
a
^
tempo
*
T>'
cresc.
ta
puis
ja - miiis
('
ne
?)
n
je
s.
I
li
ce
Si
^^^^Pfme i
^
m
-
re
poser,
t- i
r r
s
/}
^^--^^ j^j
^^
ie
S.
^'J
C. 1802
_ J^j.
s.
m
1
/r\
s
un jour,
une heu
i
re
#
me
E
<:
2' s.
>)'j'i'j
Kotre impratrice
Oc
^
-
ta-
/TN
^
2' S.
f]
n!
'
'
i::rr
^
/?s
^
/>
-;^^ ^J
|
3E
r
J-JJ
a-m J
- res.
j.
J^Ji^^J^J.
vi-e
se
it
J'J'c
et
prlp
la
con-sume
en
plain tes
i*
"y
\
r
J sz
^
r
Nron
lais- s
f
Dd
^ ^^
^J'
pour sa Pop-
S.
^j
p
-
J
e,
>
^>J'ir"pi'ppF ^'^
L'Ar
- ra
-
fpiJ_M iJ^>j
N
-
ni
se
rvol - te,
ron
ne s'meut pas
xm^
;
la
Pan-no-
^^^
2"
s.
4w
^'^'
r^^
%
fe
aie est
en armes, en armes, eu armes, et
-Nron,
^'3i7'"'^P^^J^y^^
N
.-
ron.
- rou,
N-rou
^m
^vt
r
gff
gi
\
Pf
^Fy pp=p^^=pt E
S. C.
P^
W=^ ^
^^
i802
S r^^Tr
P
^ ^
de
^
Bieu
plus
!
^
I
p
sais
f
-
p
ce
r
vo
-
p
le,
p
et
p
prend
p
le
s.
m m ^
T\
Tu
que notre Pria
bien de
!/
jFnK-^
ki' J>
*
Tg-
^^^^^^
s
I
p
tous
^-
ppour
r g ga-ver
i
.1
I
quelques uns...
^ L'iu-uo-cence
j)i>j:'j''j
est
^
-
per-s-cu-t
e;
p
31=
^
P
Ppp ^
en laveur
I
pr
^J
n n uT r
r
ii
1^=^
J- j>
s.
^'"pppr
les sclrats
sont seuls
S.
T
/O
JU J>
Jij
Se
-
j^
/Ts
Sf-
Seul, le pdant
n -que
lecon-seil
le.
I s
I
m
3^
-
ViU'
i
/TV
T
>*
TT
(JJ)
'
>
/rs
^
p p r P
Ce ru -se
1
p
s.
J^J^^-
Oui, c'est
ce vieux
^^
J^
gri -
goa.
courti-
S.
M
fe ^
^'
F
("est
r
ce
p r'
renard
i
ce....
E
I
I
ra-jia -
i
r=T
J=
^J
E
.
=#
-1
s.
C.
i8o2
s.
p
sau,
p
sait
p'ff
p p
su for
g
tu
-
P
ne
vp
des
P"
p
a
-
ir
^
f
Cet
qui
ar-rondir
dponil-les
de ses
mis.
i's,
*
i
1^
P
ha
-
r
bUe
"^
^^
r-
i r ^Jr
f^
E
^
E
^
^
ar-ohi-
k^
^ J
-J
m
I
20I
s.
^
^
tec -
>
r
;
Taisons-nous
an temps pr-
P
te,
P
qui
P
b
P
- tit
P
sa
P
mai
-
P
sen
^^
sur
le
~r
d'au
tombeau
- trui.
-^
r
TT-
"r
^
J) .h J^
vi
-
J
sent,
d^ .^;'
il
>
J^
^4^
h
3:
J>
quand
J'
les
J)
J^
||
I7~jr^^-i^>^
sa
-
est
dan-ge-reux de cau-ser,
yeux d'un m-me
i* -rf
t:
m
^
j^ jî ;i
^
ge
ne peu
vent se
fi-
o'
"XJ~
f:
r
il J)j
l'uu
il
^
\
^%r
-
J'
j'y
j^j=
la
^
en
qrr:
er
l'nu
tre
!...
Et pourtant, nous mon -tous toujours
garde
sem-ble.
fe^:^=:îbjjj^
^ ^^
/Cs
=f
^^5^^^
S.
3^
C. i8o2
10
DUO
Mmir
m
fe
mm
I
Gardons -uous, gardons
^m ^F^
- uovis
ses.
i
de
ce
de par -1er
zat
1
de fes
^^ ^^
=:
Gardons
nous de cau-ser
w ^
;i!i
'
^
^
(J.J)
J
pas.
^^ ^^ r ^^
^
*-^
oho
(j=j-)
(^;i
j.
qui
u'J J Jneuousre-gar
m
m r
i^^^ ^ i
f-
5^
de
m
r
<rr
Gardons
iiif
METf rrrrr rrrrcrmi

i
r^r
ce
"^-^
non
de cau-ser de
li
if^
r
\î
>
m
n
^^
i'^
qui
^
P
-
Mi
(J.=J)
uous
:
>
s.
(J=J.)
s
re
-
"J-"
Taisons
^ ^
^
T;
Gar-dous
^
uous.
s.
'
ueuons
gar
^m
y
pas.
sous
^ rT^^^
CTt'St".
s.
^
yt-P^^
^ ^ ^ ^
j:
uous
Gar
dons
^
^
k
^^
J
^ i
^^
=fea
r
r
de
TTg-j
r r r r r
--*
^M
IJJJJI
^
ce
II''
de
))iir -
Icr
2' s.
r r r r
m
^
nous
^
j^
^
P
.de
par
1er
de
ce
f
7g~^
f^
r
S. C.
i8o2
II
trs vetenn
I' S,
l-j
J.
qui
J'J
ne nous
J
le
-
S.
(|:!
f
qui
pr
ne nous
t î.
iJ i
^ ^
gar
-
^
de
Andante
r\
]>as.
.
J
Vois,
J'J)J^J>
l'ho-ri-zon s'
- clai
-
re
le
S
pas.
re-
gar
de
Tt-
'
Il
rrs
Tl~
E
Vi II-
5=
{La porte du palais s'ouvre)
^
2* s.
^Ts
r
i
(J.=J)
rss
parait.
vvff
ii
J
voi
-
i
l
Eg
N-ron,
^m
C'est
jour
Mais
$
-es
^
3
N-
r
Oui,
voi
-
r
l
f
-
ron
i 3rr
est
^^
r
r^
i
^y
*
pli)
/
ÊEi
^^
I
r
\
;
^^
i
(JJ.)
s.
IH
!
J
Chut
!
^^
N
-
Lent
(J=o)
i-^
*
-
2" s.
m ^
/2-!
ron,
le
voi
- l
Chut Chut
!
Chut
ron
est
l!
P
Chut
!
J
!
J
!
>
^
Chut
!
^^3
!
v
rou
zr
est
l
:
Chut
Chut Chut
Chut
i
3
9^
V=^=
i
J
i^
^Tv
)i
j^
^ ^P
du
palais. Poppiie le suit
j^ 3CE: T?=^
Les deux soldats s'loignent avec prcaution. Nron est
sorti
en courant. Le Jour se
fait
de plus en plus dsir.
S.
C. lSo2
SCNE
111
NRON. POPPE
POPPEE
^
fe
im
Si
Assez vite
~a
Sei
-
J
sei -
J
.
J' J)
ne
J.^
quit
-
^^
pas
!
gueur.
gnenr, ah
me
te
Et
NERON
PIANO
i
J) ;>
que
tj.
r[
J'
J)
mes
J_J>
bras
^ n
t^
en
sr
32
en ralentissant
J
la
-
J^
cent
/l
ta
souf
fre
fe
o-
*'
^
V
t
-
J)
J)
Sx
tes
te,
com - me
i
,
t^
.,
*
/^^^
^
*
mou
j'^
J^
m'en
-
>>
ve
-
har
mes
dans
me.
lop
^
jient
le
-o
cur.
^fe
3^
r
'
^r r
'
a tempo
S
lais
-
5^ ==^=13" y
g"^
Tl"
"Tor
jj
/7N
,r
J)!) J)
!
i ^
^^;7^
pas
!
^
Sei-
Ne pars pas Ne pars

:ts^
4^^=F *-T
Poi>-p
-
^^
se.
aS
moi
partir.
\
1
t>
e.
#
m
^
S. C.
J
I
i8o2
^
gueiir,
p
ah
!
i)|[.J.
J^
-
s?
!
i!
i^ j>
J^^^^^
ue
Tiui -
^^
*
^^
^
^^
es
ue
me
quit
te pu^^
A pei
be
nait...
Et toi qui
-' -*
E^
E7 -t-
'^m
t
.hJ)r
mon
soleil
m
i
r
i :?^ /P
^^^
m
^p
ra
J.
coti-ron - n,
^
i^
^
3
^^^^^
ma
vi
-
p^pr
- te
r
-
i^
pwret
van
himi
re
rauoiireiix
'J
^p=^
C:
r r
p
r
# ^=^P=^
U
:^"''''i
s
p.
B
von
de
en accl'rant
;>i)jV^^)J.
vi e.
ma
^
moi
jVJ-Wj z-rde moi, de
tn
te re-ti - rerais
de
:i
f^
U
^
a de moi, malheu-reu
*#^-* f
=F=
1^7
<
j'V("n'iT.
tempo
'Mrf^-tt
4
^
;>
el
fc-^ y'^
^p?
'P
ne
r
pars
p
pas
p
en
m
cor
^tJ^ \-^!>l)l>
:
J=f#=f=#^
je
ce
iii(i
si
cm
et
si
ter- ri - ble,
me
meurs....
^^
li
J-^
-J
-^^:
A:
^=^
fPJ.-
A
S. C.
)8o3
ah:
ÊBE^
ah:.
^
je
g f-
sens
g
A
-
mou
me
me
quit
- ter..
^^Ft
2^^
NERON
gOp
,
santre diiiniu
T
HE
iJ
r^T
ise:
o
PP
^
."-
^=^
^
r
-
j'
J'
J'
>
J'
hN
r
no
-
py.
ble
'^ p
^^
pas
Le
res -j>ect
que je porte ta
nais-sau
ce.
ne j>ei-met
que
^ ^^^^"Tf
JT
Jj
."^
m
f
T!
^
p.
j
.
^^^
..
^^
que ?..
N.
-h.'i
!ip-ppen
-
.Ml
i^J^
- ni -
J.
on.
J'
a
-
^
|c^^
^ ^^
A- vaut que?
Rome
ne notre u
vant
^W
qu'Oc-ta
A - vaut
vi
e...
i'
P
Tl~
f)j)J
Qu'elle soit
^ Ti
;.|i.J
y,hi)
"
?..
Qu'elle soit ?...
^^
J'.'i.-i''.
- vi
îJ.
ne
soit
J>J
ban -ni
-
E^
e...
vant qu'Octa
S.
C. 1802
iS en acclrant
^
^
'J
p p p p r A- vantqn'Octa- vf
^
Vilt
^
-
f
e,
p
ne
rsoit
p
et
p
-
r~p
bau-tue
r-pu-di
^
POPPE
J-
J
^
crc.
^ 7
e
^''^
par moi.
^Tn
^^
fe
:^ m
m
r
donc,
Va-then
r mon
r
cher
r
sor.
^
Va - t-en
donc,
o
tr
mon
^
p
/
g
i
E
> >
^^
iE
tii
1i^
^
nten.
_(2
Z3
SCI
=z
n-
^^
sang,
^
Largement
mon
me
Vas,.
A
fe
l="
f f
-y.
^
r
ir
J.
iJ
>
r
sor
1.
mon
doux tr
cihniu.
rr
prr-
^^
S^
'f
3
is-*-
-f-r^
r
[^^
^^ a
i
l^
^
fe^
r r-'r t
"r
a ^ ^î^ l^rnF
J
-**rn:
/^,i'""j
~rr
S.
C. 1802
i6
NRON
Eu
^^
au
za
- pir,
m
eu
sou
^â^-
-i
l
i
sou
Hu
- jiir
qui
r-
p f
"
S
r
-JJ
,^
fe
vient
-/i
^
l'ii
f^
>
-
^
r'
lui
^j
T
^
? uu
i!
du
"T*
de
food
me
fe
l
pir,
B i
^^
i j
/)i;(-o ^//'/
o
XT
i
P
sou -pir
d' - mour.
^ ^
f
(JIU
r Eu
n
sou-jiir.
^^
son
eu
rr^
f
vient.
J-'T^î
i
^
r
de
du fond
^ "^r
L.
LT
^
1-
r
-P-
f=
i i
i
i
^##
ixii
i
riteiT.
^-V ^-S^-xJj.l' - nie,
je
mets
'ii!
ser.
Il
tendre
^^
a-msiute
et
nu.
^
a-
S
i ^
i
m
^
Mai."
Tr
^^^Ff^
Vit<*
^
re - ver
-
4
T
^m
r^
ions
hiou
i.>f
;
re - ver
^
-
dieu.
nous
nous
nous
nous
I
rot
fe
.
m'^^^
-y#-
:^-
p^
v_'
.
^
8o J
feEEjt
-,Zf=i:.jtJ^-^
^
^'
B3t
s J^T"^
17
N.
"
Oui.
=Bc:
i
nous
P p mms rc
P
-
n:
-
p
rous.
F
mou
f
1
'
r
do
-
p
le
!
P
Oui,
^'
p
nous nous
ver
w
^^
"
m w ^ m^ ^^ ^ ^^ ^^
P
P p
p r
1^
E
M'
.
>
Plus lent
E
.y
re-ver-roas bientt,
mon
do
le
p
i
Andantc
Oi
th
:^
Pip
Sei - gneur,
ppipp
chaque
f'
pg^-'^N
me
f
voir,
.rJi'
tu
me
jour tu viens
-qg;
^^ f
P
LT
^^ ^^
viens
Sei
S
voir,
s
mais,
I)
h
De
J>
J)
i>
J'
vii
^^
IP
"Ueur, r"^ Il
^ TT
r
iha
tu
m'iis j)as
en-cor
Q^
^^
p p p
que
l^
î
.S
J
tu
Pijup
rf^-H
tu_vieus_me
J
i
p
viens
'^
jour, oui, cbii-que joru-
voir.
me
S. C.
1802
i8
p
voir,
j'
mais,
J;
ne
J^
j^
i>
i>
^ TT ^
tu
m'is pas
E^
1^
^ QiF
en * cor
,,
vu
i
Dis-moi
7-
^m
.
pour-
'>
J' V
w^
j) J)
quoi,
^^ OTJtJîJ
pour-qnoi,
s'il
J'
J>
que
;>j>
U) s
en
j>
tou
i
cur
est
vrai
^
I^
deste
^^
tu
cou-ser-ves
ma mo -
^
P
'
f^^
^ if
f
I
9
=F
9=^
en acclrant
^^^
1
y
;
J^;
ma
f^
y" J>
J)
ge
pour-qooi,
IKjur - quoi,
ponr-quoi ue
MT
c/rsc.
veux-tu
i/
^)'
i
J
j^
^^
'
ZJ
^^^1
.1
'
A
^
J'
a tempo
^^
pas
lui
i
fc
J
hom
-
|J>JhJ
ma-ge
de
-
fl
J)
!
*/
^
pour
reudre
vaut
tous
Pour-quoi
?^
^^
p
quoi,
s/
^
I
$
(-
iJ'-'
J-^J'^
"/f^p
a
.
v'f
/7S
/ /
M
pour-quiii
P
ne
M
]iits
veux-tu
lui
rendre
Imui
^
-
yy
de
-rr-
inu-fre
i!j^
/
Fj
f
b^Lyf
^^
P^
4.
j:i
rg:=T
iîoj
/X.
--H
S
?
vaut
tous
'J^
^
<
-*-
C\
S-
lOI
S. C.
IQ
NERON
Aii(innt4'
Chers re
gardsa
do-rs.
vousres
^^
-
m:
i
m
i
te-rez ton -jours
^
^
:
dans mon
^^ i
i i i
r
j-
N.
^
Ac?:
^
r r
r
vous
ves
-
r
te
-
r
lez
1^
dans
cur, oui,
mon
cur
Re-gards
N-
^^
f=
POPPEE
^
- e,
Ln
joi - e,
liî\f ^ >j)
fracheur,
J>
^PP
de mon
de maPop-p
lumi-re
J-i
me
fe
-J),J.^;>
:-^ff^V
m
p
*
poco
cresc.
^m r7
^-MU
^J^.^'JiJ; J>'J
et
si
Mf
*EEE
ter -
ri - ble,
Ab
I^
.
je
E
:
i
je
meurs
^
meurs
;
Oui.
je
sens
.que
eiuio
"1?=
4^W
^^
rr-p T~r
/30
W
?
s^
i^9
S.
^r-
TT"
C.
1802
20
N.
^
4'.'
NERON
lu peu plus
lent
j
crains nen,
^1-
J
Pop
iJ
-
J^^- e,
^
crafns
la
r'rv
rien ; car
r
es
r
a
-
r
vec
i'.'
Ne
ma
ne
tu
rmoi
pr
r
toute
i*'
r
heu
-
r
re
;
^^
^
Splen-denr.
tou-jours et
^
de
^
mes
yeux
;
m
-p
^
l
m^
EÊE^
f^-p
r
cr
p-
^
trs retenu
i
^^
Lr^r^rryrrrrrrr î'r^îJ-ff
se
^^
de
^Tn
mon
,1^
cur!.
J:
H
s. C.
riJ~irg
^y:
J.l
r-^
J-j^^
gi:
-^
i8o2
21
POPPE And*' mod'"
Pins vite
And" mod'"
N.
S
Tu
reviendras?...
^
Tu
reviendras?.
j-f-P'
Bienque
;,
Qj'. I
-
;^*^
reste
je par
te.
je
a- vec
toi
^
p
Jf
S^ ^^f^
</////.
i Ui-
KJ
a^^pi
^
mf
^M
W
Plus vite
p.
î i
i^ ii^ ?
^5=^^
I
-V beaux yeux!
Mon
ficipiir
lie ne
peut se
se
papa
rer.
^m
Andante
Lent
Tu re-viendras ?..
-*
^
M
xt.-
J
dou
-
J
ce
^
-
^^
r
ne puis
ir
vi
-
r
vre
r
sans
r
toi.
ma
Pop
- e,
non, je
sans
^^
f
^
f
p
1^
J.
-j
e^
ta
''"
<
i
s.
J-J-
C. i8o2
m
/
at:
(jj)
^^
toi!
^^
Je
ne
puis
vi-vre
^^
VHo
de
rde
toi,
piHi"
la
r
vie
est pi
-
^
re
loin
toi! Car, loin
^^ ^
f
que
']
J
mort
;
>
r
la
^
Car, loin
m
de
toi,
retenu
w
vie
pi
-
^
re
la
est
f
*
,1
i_ ^
r
*r
^_
^_i^
r
,r
>
^
mort.
Ul
i
/
^
I
l'f
^
^ ^
^
<:
^
j'
- re.
*
p-
/Tn
Audante con moto
P
Tu
Bg
^
^
re - viendras?.,
m
=5^
/Ts
iEÊ
la
j^
Je
h>
le
que
ju
#^rt

/TN
<
it
^^
y
^^==iE
4-
^J
r^^
S.
C.
i8o2
23
Quand?....
J^Y
Bientt?
y~p
Tu
J?J' J>
le
jn-res?
^
Bien-tt.
p"
Pr
serment
!
J'en fais
i_fppp
Et tu
P'
J^r-^
vems?.
^
W W
-
l'obser -
ff
Si je ne viens vers to,
^
p
r
j'
vers
J
moi
ii
J'
tu
j'
viendra.
/TN
'
1^
? P P P
Et tu
P"
p'^
^
^ppp
p-
^
ii
l'obser - veras?..
p
vers
^'
r
moi
^t^j'^
ii
Si je ue viens vers toi,
tu viendras..
S.
C.
1802
^ m
lu peu
plus vite
'''gr
A-dieu.
^g=r
p p N - rou, mou Nron,
pPr
'^
^m
A-dieu.
Il
m
i
/
W
^^
p.
m
^
l
m^
^
E=;
P
pf
A -dieu
"p <:
:3tB:
^==
i
/Cs
S
>
H
J>
N.
fe
/Tv
le
J^yJ j^^î
elle - re
J>H
,J)j
A-dieu
^^
/T\
Po)ip -e,
îui
i
/7N
3S
TW-
S
i ?
Tf^^ r^-r"
siz:
A -dieu.
* ^=E ^^ P
Nrou.
a
-
^ ^
i
/r\
/7N
S
/TN
dieu!.
retenu
J^Ji ;)j)j>>'^
A-dien, Popp-e,
s
s
^ ^
/
dieu
!.
pocoy
6-
F^r
-g
s ^
/C\
^5# w
$
s.
1^
C.
/TN
i8o2
'
SINFONIA
Trs modr^
^
Q
cl
^^
P
i
^^
P
ri
^_
-J
r
rr
j^
p^
n
^
^
1
/.
^'
^
j.
n ^^
i
#=0^,
cresc.
i^n
^^
J:
rs
M^^
1"
fois
T
^
i ^
M:
fois
^
>-
^
i i j i i
P
^^
a-
^
J
*
7i^Lr:
0:
^^
^
A-:
Pf
V .,^j ^^ fa
i
i i
s-
P
Poco
pii
^
a
i-''
'
^ W
li i.
EEE
Mf^
j>
Peodaat cne ritounielle, Nron se retire IcntcmeiH Poppc le suit du rcpird. Le rideau se ferme.
1"' t'ois
^TT;
s.
C. i8o2
^
26
Acte
SCNE
SKNf^(_U'K, 3u milieu Je
1
11
1
ses disciples
ainum, entoure de
SENQUE
s
,
/rs
^^
Modr
Al
-
^M^^-^
lez.
PIANO
My ^^
^7\
pies,
/TN
P
a
-
iil
lez.
mes
dis
^
iil
f^
P
P
N
-
S
fe
^^
Cl
^
-
P
dire
P"
ron,
P
v&nt
^
ce
soir
lez
^
s.
^
ZSL
f ^
.est
t
tk;
^
ZCL
te.
^
que
>^>
B
o>
Se
ntjue
mort
par sa tan
^=^ i y pT ^ ^pr-'P r=s^

^->-'J
r'
p|
4^J r
P
i T ^
S
S
/r\
l'n
s.
^^
pon
iont ot soleniud
P
.
P
O
P
mes
^
i802
S.
C.
27
s.
m^
nu
-
e,
P
ti
g
-
=F==^
eu
-
riien
re
le
]ir!i -
qner
hu
^ ^^
et-tL-
^
Il
liau - te
ver
r^f^
S
(J=J)
^ ^^ tauA
^=^
i
J?
<:
't^
^
Car
la
^krf"
PV ^
que nous
^^ P^
vons tant
ce
- l -
te
^
-1
lalleiit.
tn
f
:M
^^
î)
In
br
^
i
S
aEEEi
:J=^
r
Lj*
i "^
f
> >
i^
s.
PP
^
p(*u plus vite
^
"p
i^
mort
te
n est
rien.
t
C'est
pyrJun
souf
fle
J'J^j)p-fjf"
ger
qui sort de uo-tre cur.
( î^
a!
ii
^-
/? r
'
^^
J
ue
-
IL/
f^
1*-
_ M79-. o-'
^^ ^T
g
a
P
E XE
ue
^f^
O,
(le
Ion
gucs au
J
es,
J
il
se-iour
-^
^:
W
^r
i<y
E szn
j E ^^
cresc.
>J
y 1,^"
^
retenu
Au mouv'
^
,J
"H
j^
((umiie
J)
J.
JJI!i!^J-^
au
-
J
et
J
qui
s
ItJ
Ir
-
Xo^:^^^
^
en une
lier
ge
en
vo
i^
^^
=r
MJ
'
^
s.
jg^^
C. i8o-'
'
r^
i
2S
largement
^
2"*
Les Disciples de Snque
Altos et 1" Tnors
^ j j Ne meurs
^^
ue
4
meurs
li
pas,
ti.
J)
Se
-
jms,
que:
Tnors
^^
Ne meurs
juvs,
ue
meurs
m ^
(
Basses
^^
Ne
meurs pas,
ne
j
meurs
pns,
J^
Se
-
^^
ne
quel
>
,]
^J
^^^
ht^ I
rr
r
>
^
i^w
r
j-
r
las,
j^-^
r
r
-j
r r
"f^
j.
ar
i^
i
*
6
^
Se
Ne
meurs
pas,
ne meurs
J
pas,
I.J.
^,j^^t-t- y Y
l
p
meurs
r
pjis,
iji
r
pas,
r'
h^
Se
^
E
Se -n-qiie,
Ne meurs
pas,
ue
ne meurs
'^
Ne meurs
r^
pas,
r
pus,
!'r
^
,S
^
J
ne
meum
-u
i.
',,1
v 'i' ^ ii
J
-
nJ
j.
j>
sceii
-do
*;
s. C.
i8o2
29
*
(|r
r
ne
-
^
que,
retenu
ife^
Ne
meurs
]
M
Ali
!
#
ne meurs pas
1
P
(ine,
^
Ne
meurs
pas
!
^
IS
Ail
i
que,
p
Ne
P
meurs
r
pas
!
^
!
ne meurs
pas
Ah
ne meurs
jias
^
i
Anim
i^
J^
J^>
Non, non, non, non,.
iî-P
Moi,
je
ne veiixjias
r~^^
mou
-
rir.
p
P
Je
ne veux pas
mon
^^
J)
moi,
i'^
.je
^
J^
mou
-
_o_
?^
<g
J)
ne veux pas
^
rir.
J'
J'
J'
ne
J^ J
veux pas
Moi, je
mou
vp
je
ne veux pas
M
t
la
-
pr
mon
nr.
Moi, je
ne veux pas
r mou
m

=sr:
Moi, je
ne veux pas
mou
rir.
J.
Itr
P
S. C.
P
i8o2
30
retenu
^^
nr,
^^)
^=^
je
lie
i
veux
J-.
jMis
^^ m
mou
Mi'drtîiK^nf
anim
non, non, non. uoQ.
I^M"P" f ^
rir,
^=
je
non. non. non,non.
ne
veux
pas
mou
^
;'-
HS-
S^
je
^^^
ne
veu3 veux
m
pas
rSE
mou
'r~t7T
VJ-^'
P
/P
s
i i
g
ÊEE
fe
^ ^
(J-=J)
rJ=c).)
ll^^^f^^
O iU_J.ilj: I
'^
m ^
^
Cet-te
m
j
est
*
i
^
^
^S
^s'i
^ r-
^
vie
ij
j-^j'j
^fe^ ^
bieu
trop
i i
^
i
dou
c-e;
SES
C'e
beau
iS
C.
1802
31
^ ^
,
i
J
J
f
raour
I
4n<^
ciel
j^
j
^^
i
!;
i
hai
-
est bien trop
pur.
f
-
p
te
Tout
et ton
^
-
^ f^^^ Ff^ ^ ^^
j
..
jT ;
1^ ^-
mP
Passent
!i
p p
;!
P^^^
# ^^J
^^
r
sur
^^ S
^ g
"TCJ
i#T,-^ g
jnissent
ne,
w^^^^ ^ ^ ^ ^P ^ ^
-"îf
ar
le -
rement sur
nous.
r
l -
r r
s=qe
"^
s
nous.
Passent
g - rement
rrrrrr
r
-rr-
II
r
1-
l-g -rement
sur
nous,
passent
g - rement
i
-!
Z3
^r* g
..
^r-^g:
i^ i
14
.1
.1
f r
* ^^
sur
-onous.
^t
ife
^ ^
^
i
i
M ^
i) j^
I
(feJ '^ J^
p^^=^
i
-9
4S
S-
N^
s.
Ûi
"^pf7r"^M-T^
C. i8o2
32
te
^^m
Dans mon
lit
0
si
^ ^
^>i
J[-
je
som
pp
meil
- le
fflj|M r
i
^m
Je m'
i
E^
i
''
^
i
^'^'^
TT-
fi'
^^^^
t>^-^
^-'
|r
H ^ î^-f^^P
i
i
1^
-^
i
i i
^ ^ ^
^ M
S
S
r
veil
-
r r
le
'^-
chaque
ma
^
tin
Mais
le
S
mar
bre de
la

ne rend
tom - be
il
J
Ne
J
rend
ia
I
j)ais
SI
ce qu'il a
re
-
IH
v"-
^-^H^H
pas
ce qu'il
ISt
re
^
Ne
rend
ue
m
r
]tas
ce qu'il a
^^ m
re
"
^
(;u.
rend
pas
ce qu'il
re
p^ttm^f r-crr
r
,
'-'
i i F-F
a a
dM T i
r"
4 g=^
vîi
Wi
S.
i
>f
s-
C.
r8o2
33
Plus anim
*m
})
I>
}i4
Non, non, non, non_
^
\
^'-
p p Medon-ner
p
la
mort?
r
Non,
\r noo,
y
r
P
Je
P
ne
mou
-
veux pas
rir.
^
1
j.
r*
^
P ^
J>
la
im e
* ^
me
^^
don-ner
la mort,
non,
non
P
!
J'
J^ J)
don-ner
J
mort,
non.
Me P
p
Je
ne veux pas,
r mon
P
la mort,
rir!
Me don-ner P
non.
P Me
P
la
m
mort,
non, non.
don-ner
m
J:
^^ ^
r
=8=
J-)
i
-O^
i
ypocq/
I'.
;i
ji
i
je
j
ne
^
.H'
noi,
non non, non, non,

,
^^
veux
pas
retenu
Assez lent
(coiiie
1)
J)"'î
mou
-
rir.
4 4 meurs Ne
J
pas,
^.^
ne
^
J-
meurs
P'
' J P
r
je
i I
J
ne
pas
J-_
r
J-) l!;
|
J
rir.
>^^
>
non, non, non,
non, non,
veux pas
mou
m^
p^^
ne
lia
J
rir.
veux
^
S.
^
mou
C.
1 "^^
g
j
>
;it
iJ-
lJ
i8o2
r
34
^W^.w
l>as.
"
S-u
- (jne!
^
I
pas.
!
^^
Ne meurs
pas,
8 f ue
j
meurs pas,
^J.
i^
JJ>J)J
S-n-que, Ne
j:
meurs
^J m m Ne meurs pati, ue
J
meurs
J
I
^^'
^v
ê-ne
P
que^
1^
r
pas,
^r
ue
i
meurs
]ias,
Ne meurs
m \ m ?
^
i
Ne
meurs
pa-x.
n ^
J
J
'
j.
!i
;>
^
P
ne
ue
I,
r,
J- -
!j
i^-^
r
r
/il
u
r
^^
*
jms,
>
h hSe
J
ue
-
J)
que,
^
Ne meurs Ne meurs
meurs
I ^^T r
):
r
meui-s
r
pas.
i
uieurs
P
pas,
II
*:
r
u
Ne
r
l>a.s,
II
g
,"i
Se
ne
^
ijnp
que.
^ ^ S
p
que,
Ne meurs
J
-
J P r
jJ
J
p
r:
swn
E E
J
-t>'
i.
"r
i.
m
i
i
^ ^ ^
i
i
i^
^î
].i.S
tri's
retenu
Modoruu'iil anim
Aliluemeur^
)>iUi!
^
rt
^^Ji
Ah
'
Ali
! 1
-^=
qpus
.
i
i
pas.
ne meurs
'T?
r
pas
'.
pas.
ne meurs
^
T j^
PP
^
^-^
i
--
l
s. C.
i^
i8o2
j-
'N-J
.]
j.
f^T=f
7
:^
:g
^ ^
g
^
:
35
trc's
retenu
V:^
itM:i
FTff w^^^
P
- rez - nioi -
#^
ns
e
]
^m
^
le
Rcit
SNQUE
p)U4-^-f-f^
As
-
^
de
plaiu
-
M
Pr
Modr
sez
tes
pa
bain.
La
feSE
/T\
tranqiiilleiiient
?
sang.
PPT
que
les
flots
P
de
P
mon sang
pTiOrpin
-
^
?^
n
i
no
cent
I'
^
r
il
^
-
_so;ent
comme un
ta
pis
^
r
f^
la
^
I
P
pJm^
sur
la
r=p"y
^^j''
-
ta-
Lent
;.'
iTN
r
pour
-
r
pre
rou
te
7"
p-
i;,^;r-rf
^
de
la
S.
iiJ^=j
Mort.
ZSZJ.
i
Mort
de
rP
^
i f
^
C.
^
M
-d.
"xsr
/7N
t^^
TfSaque s'loigne
suivi (le ses disciples.
U scne ching.
I02
36
SCENE
11
PUNO
^^m
Anime
T
,
I f
Pocof\
(I-
'f î
r t
^ ^
' T
Hr
^m
f
'
^m
' f
f
'
''f
'\
F
î
^
T
p
..
^
#
sHis
'
l)^
^
p
>
p
_
^m
^
P
T
i
Qui
-t
3^
m
et
m
*
\i\
LE PAGE
Je
sens
un
je
quoi.
me
))iuee
r y y
y
te:
J y ^
J y
'r
y =r^
J^-y^-J-yp y
y ^p
C y
r4
r ^
y y
'S
'
T
'
^^
'
LE;
P.
^
'^
'''
i
i 1
I'
i
me
tour
nien
te.
Cha- que fois
^^'
^
4
i-'ir
n^
\
ri
fidii^
hr
r
que
ir
je
^
te
vois,
y~j ~y"
=9=y=
T T
:=^
si
^
22=
-i^-t
i>
JhJ^^
- sel
Da-nioi
^^^^
^^=F
S.
C. i8o2

37 '
je
g*
(li-rais.,
J-
\(ia
(Irais.,
rf,rf
Z2::
Cjr
T t^
P
)
LE
^\
J)
J.
|^
voudrais.
=jtZ
je
Mais, ce
que
^P^
ne
P"t^
mais,
ce
P''P
niif
sais,...
vfm- lirais.
J
i)
tJ'
^^
LE
^
retenu
Jf-
r
^
^
P
sais!....
^fl^
j
r^
j-j^ i r-'g-^ f rri
W
%
'
F
j.
;iu
mouvement
%
'!
^dn
.
ue
'''
(^. C
j;
b=
^T
^
/7s
^^ F=^
Prs
^ *S r
~ji
/Tv
*
^Tn
LE
P.
^^
de
toi,
sens
je
mo n cur
^^
qui
hiit.
^
qui
bat,
qui
i.
p V
^Jt
s.
C. 1X02

LE
P.
m ^
38
bat.
qui
bat
M
;
Quaurltn
M
y
rallent.
par
les,
je
res
I
te
Ji
il
=^
'
J^
\P
y
P
f
f rJr r
IZ
tif-^H'
E3E
r y
pp
Au mouv*
LE
P.
lA,
i>
i>\^
i">
r
ser
r
-
i>
P
Je
^m ^^
I LE
P.
âis-se-mi'i
niu
te;
vou-ilrais.,
^^:
r
r
i
te - mis....
:^
^^B
^ ^^ ij^, n T ^^
je
^^
^'
je
irf
m
^^
P^T
L/
g
m
lirais
te - rais.
rttiiit aiiiit
^^^^ ^^^
_ -
T^ - nu
eiuh
ZZI
U
g
p
ip "p
Mais
ce
j, ^\
j)
}>
l^
r f
Mais, ce
que vou-(b'ais.
^
je
''P
ne
siiis
que vmi-(b;us
^n*^
^'^-v^
r
^g i
r
i-
g^^^-fg ,BJ'j"^^ F^^ T
^
:*
s. C.
i8o2
39
LE
P.
^
f
retenu
Au mouv'
i^sffi m * ** '
je
P
.
ne.
âis
k
/,
m^
^^^ ^
'iMfr
ru
i
m
*
r
pe ie
-
j#^
f^^XL
^y^
^ m
.r
fej
^
u
J
T^
21
d^ S
-r
rr
-^
^c^^
^
/:
tui.
r
se
.E#
LA
D.
p
p
m.
^
tit
^'r
- p tjs
-
^
re. re,
J-
J'J
u ^Jii)^J n
.
com
c'est ra-mour (jiii tra - vaillet-u l'a- mour (lui
l'ust l'a
r m
s
P23=
:#
i^
?
Et
Et ^
PP
z:i 1_^.
P
y
^
niourtjui tra -vaille
TTY'
^ rir
qui tra - vai
prirrrrri
le, c'eft
^^
t(n.
eu
toi.
l'a-
mour
qui tra - vaille eu.
LA
D.
prtfJr c/'^r'r
Si
ja
iM;iis
r
per
-
ir
(Iras
^
bien
- tt
m^^m
la
t
-
3^
^ r^
'^
rt ^^
r.
tu
le
vieus a
luou
reux, tu
le;
y^:
dnniii.
tto
^=^
I
f
'
t:r
S. C.
iSo2

40
D.
1
^ '^^T^ny
fJTTzylr'^TTrinphlî^yl^'
Ah:
Ail!.
J^r
tnper
m
m
Ah:
Aii:
au:,
oui,
^
dras
bieu - tt
Êt
^^^^^
la
^
r
>
^
F=i==T
^ ^m
retenu
/7\
irJ-.A
f^
^m
LE PAGE
ir
i>
J^^^~J^r
il
pr^
uete
rende la
pi
vi
t - te.
moins oTierA-mour
m^
Ê ^ $
r~^-r
r
<*
I
i\l
^
jh^
l,J>
r f-e - iTf
-
iF=F
n do
^
i
si
/Ts
3e^
com
-
/7N
<?
m
^
LE
Dour, Ta
inour
h^fr-r
r
meu
le?
^
'
W^*
aiu
si
J
donc,
l'a -
i
motir
S==3
ain
-
^m
i
coui
ineu-ce,
^^
r
d'
-
^ ^
i
-
f P
r
C'est
T ^^
Ixnd
iiu
ma -lai
se
^:
""TT
I=
^fc
l -
p
*
qui
^
vous
lau
ger,
2!2
===
U=J
'
^^
'
^
Il
^^
lie.
m
ijui
J
ij:iit'
J
t'i'.
>
>
J
qTii
vous
p
vous
^
piuce
et
vous
vous mord
et
i
;r
=>
^
>
A-
^1
^ ^
s.
V
C. i8o2
LE
^^
charme
la
t'ois,
^
et
m
aime
IZZZ
m
et
qu'o
qu'o hait
..
>
>
j
r
m
9 LE
P.
(lit.
il
r
sceii
T
-
r
</o
^
l
^f # *
!.>.>.
J)
-I
I
^
le
JLI
<;"/7'
grau
de ton -te son
me; Et puis
mal
r^
M
la
>
>
j.j
molto
W
\
l l
^
sr'//
Lent et solennel
0.
t=^
et
P
s'en
'
iKT
em-plit tout votre
- tre....
Mort
^
cre
-_rfo.
fe^
-g
l
*=^\
f--^
^
LE
'
* pm
*
3 2Z
3 31
^^F
Modr
S
Mais,
j^
pour
J\
qu'il
Jîi
se
=dn^
eu
liieu.
^^
L-e
^?=^fe^
ce
change
grand mal.
grand
=^^=^
w
k
#
r
crcsc.
^ ^ ^^
f
> p
f
T
P.
mal,
cegraudmal
^
qui
^
tant
^ r
-
p
te,
m'en-chan
Veux-tu
k-
dis.
um'-rir.
^^ta i P
1
j
s.
C. i8o2

42
LA DAMOISELLE
y ji ,hff
Je
p r
;
M
l
retenu
^
r
OUI. OUI.
u
k
'If
>
p p
J^J.
gu
V>"
-
J'
rai.
-"
i!t
te ofu-ri-iai
oiu. oni.
OUI, je te
I
.f
>
>
y^
SS #
^^
V
^.^J
rt
;J^~^-J3^
O.
j=>Ji^ tpy^
ENSEMBLE
Py
tr^-n^
?^^
in In
|H'u aninu' iKMJ anime
J.
LA
D.
*
teu
'
JiJ
li
prs
LEP.
die.
doux
lui,
vieus
prs, viens tout
de
^^
elle - re,
p^îr
LTi^
a
-
douce.
mi
m ta ^ ^ S3
LA
D.
^^ ^ ^^r r
^
^
pj>
^M
J
>
^
I
P
yf,
LE
p.
^^ ru
Ai
-
I jjj.p ^J'-lr
^
de
l
ton
-
JU
te notre
rhoi,
mous-uoiis
Ai - mons-uous,
>-^>->vp
Ai
-
i
\
-h^M^-i-^-^
Ai
-
^m
-
inons-uous,
mous -nous, de
ton
te notre
S.
C. i8o2
43
LA
D.
m
*fc
i
me: me.
^
(ar
c'est
le
^
cliar
-
?^
nie
de
la
vi
e,
de
LE
P.
^m
fi
^ J^Ji
ji
^ ^3
^
ir
trve
^F
^
LA
D.
-9^
il
se
li
^^
-
r
au
r
corn
-
p
bat
d'
r
mour,
J
et
i
de
su
I
LE
P.
:**:
vrer
sans
ilJ
Oui,
c'est
le
J
-
hi
r
de
f
vi
-
r
e,
r
de
char
me
* ^^-^
4^
LA
^ ^
*>
'
!
P
de
k3 ^^^^
un peu retenu
* r
^
fa
Xi
r r
^
la
f
^
Au mouv'
*==
bir,
dou-ces
d
I
^^^^fW=r
tes.
sans
ef
froi,
Je
t'ai -
me!
LE
P
m
r
se
r-^
li
t
r
trve au
r
com
-
ir
lit
r
d"a
M-^
mour.
i>
^
Je
Vrer
sans
^^
r
^ ^
s.
^
f
ife
f^r?
C.
i8o2
44
LA
D.
^Sh
vJMf
Je
t'ai -
J
me!
>
rp
Je
J.
t'ai
-
j^
me
de
tant
mou
cur.
LE'
P.
iV
^
t'ni -
J
me!
^^^
Je
^
t'ai
-
^
lue,
tout
3^
uiuu
je
t'ai
me
de
cur.
LAf
D.
LE
P.
^^ ^^
teu
-
vn
im
die.
_
doux
cresc.
^
-
tivs veteiai
L
^
|nt's
^
do
Au mouv'
f^^
iiio
mi, viens plus prs, viens tout
ch
^
de
re,
douce.
^^
m
l'autre.
f=^F=^-
Û
mi
>
=^
a:
W ^
rt\ /Ts
La Damoiselte
et le
Page se
jettent dans les bras l'un
Pendant
la ritournelle, le
rideau se ferme.
ii
Ê*
F^^
-I
^^ t ^f^^
::=aj
s.
/TV
f^
C.
i803
45
Acte
Le
Palais
111
.
d'OcUvie
SCNE
OCTAVI entoure
de ses parents
et
de ses amis en larmes
Assez lent
Rcit
OCTAVIE
IE
J
Ah
:...
J
Ail
!..
1:
J
Ah
1...
Ml'J
A -dieu Ho
-
J
me.
>IANO
^
\
I ^^ A
2:
%
\
\
l^
\
Ah:...
J
Ah!.
yj.
U
pji-trie.
JM-i
a
-
1-
liJ^
J
mis
dieu!
a -mis,
*
^'ii
V-
'^
:2=
i
i
Et
^
^
Aji;'j,,hj,
le Viiis
parcourir de
^m
la
*
a
-
l'exil
route
r me
r
-
re
/
S. C.
i8o2
46
9
Mo
d
-
r
l
-
PfiHU^
e,
m m
J
e,
\y
J
sur
J^'
et in'embar-qiier
so
dses-j>-r
la
mer.,
11
^
s
/>'"y*
^=f
^
t^
j'
-
^
(Uni.
fe I-
^
La
j
bri
_
-
;>
se
Il
qui,
iiî
j
-
j>
ve,
J>J)j
re-cevra
j>
mes
j)
sou
sans tr
p&
S
m
'=^
:#
^
!'"
yJ^J^J^
ap-{>or-te
-
J>j)J)|pru
les
p
de
^^
-
##^
-
sun
glots
l'e
xi
jusqu'au
3;
^
Ji(|
j"n i
j>
^"i^d^:=
g
p
-
$
J
1
J*r
fit
I
^ ^^
ne
lied
des murs
^^
de
la
g
vil
t
Ta
-
^ban
-
^
don
-
le
-r~r
^
J
tant
ai
m-e....
moi,
5fe^
r~/i
a-
w^m^
Sî
e.
^
-
l> et
\^ kJ
mes
plaiu
-
J'
tes
jt
a
-
j'ex
- lia
- le
rai
mes don -leurs
ni
res.
S. C.
i8o2
47
iJ^
J^
J^
de
}^
pi
-
llJ
ti
^^^^.^
-
mou - vivnt
jus
qu'aux froids
ro
chers.
^ m
-rr
<
i^
:i
:J:
5
V
J' D
-
diin.
w
p-
Jj^p
j
je vois
p p
le
p
vi
-
p
re.
p
qui
p
va
^
l -
na
m empor-ter
j*
I
dE
-(9-
^^
^^^^^
lu
F
ff
%r
lias
p
sur
mer,
bien loin
M^
de
./-W
S
P
de
n
bien
P
toi.
vous.
loin
Ah
:....
^
o.
P EEt
>
r
Ah!
>
r
Ah!....
>
p p ma pa- trie
i^"~^^Z?^t:^
a
-
do
e!
Ah:...Ah!..
^m
^
fi^
dim.
s3
f
ft
>
?
P P
^
p
p
^û
^~p~p
Je
de
-
J.
, ;^
=:i
r=f
=^
P
/7N
^J
^--^p-
P'
Ah!...
JTP
- le
dou-Ieur
sa -cri
ge!
vrais.
Mais
/Ts
je
ne puis
me
i
s. C.
*?N
m
m
1802
j.
toi
-
re.
ijuaud
je
quit
te
i
(
1^^
^
mu
jia
J)
.
S: Non!
tri
e,..
lE
"f
^
Depuis
Je
me
tai
re
quand
je
qnit
te
ma
pa-tri |a-tri
e!
Nou.
je
ne puis
i*
'/)Ofo
^ ^
^
'
fr
5
J!P
^
^?
\
p
.
p
se
-
p
cher
^^ %
-
^'P"
quand
il
p
-J-
mes
lar
mes.
faut
laisser
mes pa
^
rents
U rf
S
P^ o
p-r
-TJ-
J ^
1.
P
qu'il
^ f^^^
me;
t
f=
expressif
tousraespa
-
^
Non
;
^ w
^
^3 f^
je
P"
puis
p-
p
mes
f
lar
p
mes,
r
lors
-
jt^'-#-P^
faut dire
ne
stVlier
nr
crcsc.
Jl
T:^^
d
trs retenu
^^^
rents
et
m S
/_
Ho
me
^ ^
dieu
!.
Ocuvie lombe accable dans les bras ses parents. La scne change.
w
^
S.
zsr:
C.
i8o.'
49
SCENE
11
La grande salle .lu priijis de Nron. L'EMPEREl'K csi assis sur un Irone lev, au pied duquel se tient POPPE. Une loule immense emplit Ij scne: au premier rang se tiennent les Consuls, les Snateurs et les Tribuns. C'est le soir. Par une large baie pntrent les mon> du soleil touchant .NbRON fait sjrne POPPE et l'invite pravir les marches du Trne.
NERON
U8^^
Majestueusement
(J=J)
E
o
mon
-
te
vers
moi
^m
;
^
ma
ch
vers moi,
PIANO
Wr,
M
J.
''if
^^
am
^^^
N.
^
n
e.
^>
J'
bien
-
i
ai
>
}>
-
^^
h
mon
-
J)
J)
vers
j)
moi
J>
sans
ma
te
^^
-^=r
^^^
r
P
snr
ES
Pf
su
- bli
m
doux
0_
peur; Viens r";i.<seoir jirsde moi
TlTi'P^r ?^
p
ce
'^
\
P
-
tr
ne
me.
f^
S
.ma ch- ri
hy
\i
P
ma
^
i)ieii-:ii
^
me
^îi*
N^
r%^
^
s.
C.
i8o2
50
N.
^*r^j
(.'ou -
::si
;>|tji^
tem-ple
luaimis
-
Jî''
snuce.
f">ii
^^^
?
:k
=t^
î^^
1^
^
^J;
Cou
-
êW
j^
teiu
-
N.
J'
]i|t'
p
ma
i|p
I
J.'
(leur
J.
et
,,J^
inu
;,
for
-
J^
tu
j,
ue;
j) i>
et
le
tn-an
N.
^^
jH-'U-ple,
et le
moude
eutier,
i-our-lu-
t'oniiue eonime
un
es-cla es-cln
ve,
sous
m
le
.Vndantino
tri-s
rla rgi
l4ip;pp ppfir
joujr
^ ^
_^ ^
j
,/u//.v
>
J
Mnis
J
les
1,1
bieus
,1
n
ii
diviu
w
/^
N.
Mf 3
/7N
ileuiou soe)itre d'or!.
les
pins
chers
mou
^
/?^
g/
^
* m
e!
i ^
r
tteur,
g
a
-
p
d<i
- ru
* Me
ce
f^
sont.
f^^^
.tes
P)i> - i> -
re
i r^^ ^
3^ ^^^ s
^ ^r-pr W^^
s:
laaii
^^
J
J
r/Tir.
^-
--^-^^
f
^
s.
^ ^=^
[J/-^
C.
i8oj
^
1
^
gards,
mm
tes bai
-
^
sers
et tes
teii
s
f
r
51
i
ses.
m
1
dres ca -,res
S^
f=^f
-j
.r-^=^=^ ^
f^
p^
i f f
J:
M, 7, ^^ff
M^
i-
3Ionv' de Passacaille
1 f=^
I
^ ap
^^
^ ^
^ ^^-^
r !
-
p
p p
r
M=4 "T~p-T te ^
#2^
N.
^ ",PÎ-LiJv ^^ ^
r-
^
LT
r
S
^
So
1 Et. r^rggT
&j^
s lU
^
tes
Sous le feu
de
yeux,
le
leil
g^
l
cline
et
dis
pa-rat:
oui
So
leil
s'in
cli -
ne
errai -vaut de - vant ta gran
m Wr *
^
'
^^
d
i^
m
gtjE
^m
lu
-
deur.
Et
la
mi
re
du
jour
qui
i
t
ujj
m^
fe*
s.
^^
m
r
r
C. 1802
U "^^ 4 gwi
J
,
f=
^^^
j
^
ne,
-+-
#=^
ce
-
r
ta
Oui
sem
ble
der
sj>len - denr.
la clar
Jj
.
1
P F
f^==S-^F=g
^^ r
p
y'^^-'^-A
'^'
"J)-
m
I
ce
-
p
^
ta
^''"'
t
'
-'
'
'
J'C;
-
F P
de
le
P ^^^^
splendeur.
diijoiir_qm dt'li-ne, ce
pas,
de
Je pas
M=:
p=^
Rcit
I =??=^ S
Pour
toi.
P P
P
-
P ?
re
voi - ci l'heu
ve
nu
^ Trr
e
par
ta
ger
ma
^
*^
^^:z
gloi
P
g
r
r
al
-
^m
r
1
1
N.
a
^
lu
-
1" mouv'
j^^.'îf
pTiiijT
rei
pp piinr
Ju-pi-ter lui-mme
^ppp
me ses
- toi
-
Vois,
les
poxir
I s
*=^ p~^
^
/o
i
mf
*
m
m.
.S^Q r r'lL
-i
^ ^^
i i
s. C.
IS(=^=*=
l.f^
fr
i8o2
53
rendre
liiim
uiaue
ta
bean
t,
Et
Ju -
pi
i=^S
J
r
^=r
1
-
Or r^
ip
ÊEEEfe
r
les,
:/"('
pour
rendre
c;^
hom
-
2C
ta
beau
-
/T^Jt
J)
,
mage
ta.
.beau-
*^
r
^ r-ii'
*
la
^
i_
^
retenu
j-=
^
jy^
^&f
S. C.
GT
-J
^-
s id^ ^
^
r-^^
^m
i8o2
^\

54
Hi'cit
POPPE
1'
J^
Heure
i>
de
j.
tant
J)
et
*
tant
h
d'
-
J>
J
reu
-
i^
ses
J^
lou
-
}>
an
-
}'
ges,
m
vienne
mou
^^ ^ ^
en
- fin
^m
de
-
=tp
^m
s'hu
-
- er
vant
toi
mi
jr==
^=r j^
'3f
IF^
^k^^
1
J
Mon
roi.
33=
f"
^
mon
^'
J ^
Cl;
>
^^
^
e
-
^P
mon
Bi -
poni.
gnem'.
mon
^
cre
sff// -
^
-
-do
Hf
'
s.
C. i8o2
>3
P'^f-^
bien,
r^.
JF~ p
mai
I-
J
Mon
J
roi
Ê^^
mon
-
mon
trfrl-
^^^^^^m
^^
=
/
;o
itj
>
>
>
>i
t=P
p
p.
^^
mon
cresc.
^
mai
-
eu retenant
J
tre
!
P 1
3=^
g
Au mouv'
L/"
?^^^
^ a
i
s^
d--^
#
/i-
it
/T3i>
p "
\i
/>
>=^
s.
r
C. 1802
^^
^r^^^
cresc.
56
SCENE
Tnors Majostuouseuient
111
le trne, faisant
Les Snateurs, Consuls et Tribuns s'avincent vers
conge
Poppe.
4
CHUR
^'
P
Su
-
F
Sa
-
f^-P^
sou
-
lut.
lut,
ve
piii
m^^
PT.\N()
Basses
--^=^=
^
./=-
Sa
Int,
Su
lut,.
Miu
ve-vai
^=^
^1=^
*
i
^^
=^
f
^S^^
^<f
-g
^^
ue.
i
ES:
ta
ItZ
p^
ne.
^^^
Ail
gUS
^^
Le
I
^-^"^ a ^^ ^ ^
^
4:
'''
ÊJm
Au
ta!
Le peuple en
^=i^ ^=^ ^ ^==^ i

1^
'
^
v^Jl3-
-^
jS
.j
'
J^
-
J'
\mr
^^
no
-
p
tre
P
voix,
J'
le
^'
I
P
i>enple eu
-
P
tier
^'
t'uc
-
^!-^
cla
^
me.
peuple eu
tier
'
i"
r
I
r
- tre
'
\'
"
r
peujile
le
r
-
r
i
"ppr
-
E
me.
tier
par
no
voix,
eu
tier
de
Ro
^^
i-^
me l'a ccla
S.
C.
i8o;
57
PC
et te
p
d
-
p
cer
r
p
et
[;
7-fHM^n r~r P^
i
ne,
et
te
cer
uela courou
^l>
P
et
P~P
te
p
-
p
te
p
d -cer
-
ne
la
^
^
ne.
cer
ue,
cou
rou
^ f J-2
$ f
^=^ n
P
3^
;2_
r
ne.
iv p A
p
toi
P
l'A
P
- sie,
p
toi
p+pl'A
fri
p;i-
J'j.
sou-mi
^^
-
(jne sont
ses.
^ =^
5^ 2=:^
^f
mf
W^
n
f
4'''
|
B
^
l'Eu
-
n
roiie,
n
l'Eu
-
Eu
toi
f eu
f.
toi
;
-
)
re
t
-
J<
-
Jl
1h
.^
ro
pe
cou
nuit
matres
p^
-
se
^ ^
f
:
J4
J.
li'
S.
ai
C.
i8cJ2
s8
m
'>-l'-
r
de
ppr
let
il
r-
pi^
em-pi
-
Eg
re.
^
i
lustre
r
de
n
fet
n
il -
O"
Instre
r
-
r
re.
"p
te
r
oon
-
r
sacre
-t-
em - pi
et
te
^
y^
-^5
^
>
g
^ r
^
j^
1-^-''
'
JJ
te
N^
-
^
donue uu
-
r'
Je
pr
te
Je
cou
sjicre
et
te
jour
d'hui
con
'
-AU^^-A-t^-T-fP =F^^
Je
me;
Je
g r
te con
-
p
I
r
et
r
te
sacre
S. C.
1802
59
^^ ^^
sa
-
-^
!il
TiTf
't
i^f
cre rini-)i
ri
dia
de
^^
don
-
r
ne
Mr
l'em
-
r
-
r
du
if
mou
-
vr
ijtljc
-
pi
re
J-
*S
1
^
f
de,rem
pi
S
[,''
T
j
^ r P
^
re
|-
du.
^
rr
r r
i
UJ^
j j
r
i^ y me;
I
j jj-î-j-i j j
p
je
p
te
1-
>
^
^
..
Oui,
don
ne
^'d.
ri^r
r^r^
T T.;
1^
P
de
;
^1^
Oui,
P
je
P
te
IT
don
-
T
ne
mou
/^
in
:i>^l'
'
J
:
11
^rt
^=^
pp^
!(*
cresc.
J
;^=
ng s
^^
i E
^M^ ,,^
l
L^'
^'
p
- ri -
LTj^rg
al
Tim-fi
- ri -
al
l'im-p
p
-
f^-^'-îP
al
V i
PEfeM:.^^^^
l'im-p
- ri -
l'ini-p-ri
al
fe
J^ -^
-TOT
=3:. E
^-
^^
S. C.
i8o2
6o
eu largissant
SI
FON A
I
renJanl ccue Siofon.
NRON
post
couronne
impi'riale sur la titc
de IHIPPE. aux acclamations des Snateurs. Consuls
et
Tnbuns.
Vinr
te ^^ f-^-^
/y
|
^^
^^
i f
-"k'i->
[J
-:
::=
OOOH-BER-r
l-ECXROGRAVURE UUS19OE
&.
S. r.
1802

Monteverdi - Le Couronnement de Popee VS

Uploaded by

Document Information

Original Title

Copyright

Available Formats

Share this document

Share or Embed Document

Sharing Options

Did you find this document useful?

Is this content inappropriate?

Copyright:

Available Formats

Monteverdi - Le Couronnement de Popee VS

Uploaded by

Copyright:

Available Formats

REPERTOIRE DE LA SCHOLA CANTORUM

Documents pour servir

Slection conforme l'excution donne par les soins de la Schola Cantorum,

basse, nuances et indications d'excution

26g, Rue Saint- Jacques, 26'p

que pour que

reconstitution de Orfeo, nous nous

bien gards, en publiant

dernier opra du puis-

notre intention a t simplement d'en faciliter

Nous avons donc d oprer une

Si l'on ne retrouve plus dans

ds l'anne suivante il aura quitt ce monde. la dernire oeuvre de l'auteur A Ariane

l'enchanement logique des situa-

orchestrale; seule la basse continue

se trouve la Bibliothque Saint-Marc,

de Venise, fonds Confidlement reproduit dans l'diiion Goldschmidt.

des qualits d'exquis coloriste qui apparaissent

C'est suivant ces principes que nous avons ralis

sicien de gnie, qui n'a pas t reprsente depuis l'anne

presque ignore, dans son pays d'origine.

Scne La Mort de Snque Snque et ses disciples. Scne 2 Le Page et la

Scne 2 Poppe et Nron 49 Scne ? Le couronnement de Poppe. 56

Poppe, Nron, Snateurs. Consuls et Tribuns.

DEXKCITIOV Ut TRADlt noN, Dt RKI-ROOH-TION

deux soldats de garde endormis,

dans une gurite.

parce que telle est

l'un des soldats.

OTHON. LES DEUX SOLDATS

n'est pas eo-cor jonr....

Allons notre pos

en armes, en armes, eu armes, et

que notre Pria

yeux d'un m-me

Et pourtant, nous mon -tous toujours

Gardons -uous, gardons

METf rrrrr rrrrcrmi

{La porte du palais s'ouvre)

Les deux soldats s'loignent avec prcaution. Nron est

de plus en plus dsir.

Ne pars pas Ne pars

jVJ-Wj z-rde moi, de

Qu'elle soit ?...

^-V ^-S^-xJj.l' - nie,

jour, oui, cbii-que joru-

te-rez ton -jours

POPPE And*' mod'"

toi! Car, loin

Audante con moto

Si je ne viens vers to,

Si je ue viens vers toi,

p p N - rou, mou Nron,

^=^ i y pT ^ ^pr-'P r=s^

qui sort de uo-tre cur.

Les Disciples de Snque

Altos et 1" Tnors

Non, non, non, non,.

non, non, non. uoQ.

non. non. non,non.

est bien trop

Non, non, non, non_

non non, non, non,