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II.

Les premières ruptures (« i primi lumi »)


Pietro Cavallini et Jacopo Torriti artistes
romains travaillant sur les chantiers de
rénovation des sanctuaires paléochrétiens
romains au contact de l’Antiquité.

Jacopo Torriti Noces de Cana, détail,


1291 fresque Basilique supérieure Saint François d’Assise.

Cavallini Pietro Jugement dernier


tête d'apôtre dé́tail fresque,
après 1293, Sainte Cecile
Rome,
Pietro Cavallini un peintre novateur, principal artiste romain de son temps

Annonciation, mosaïques de la vie de la Vierge à Santa Maria in Trastevere, Rome vers 1291.
C’est le principal cycle de ce grand artiste dont on dispose aujourd’hui.
Plusieurs œuvres de Cavallini sur Web Gallery of Art :
http://www.wga.hu/frames-e.html?/html/c/cavallin/index.html
Premier artiste à faire une
rupture significative avec le
style byzantin.
Ses figures majestueuses
ont un vrai sens des
volumes :

-fluidité des étoffes,


-dignité classique des
figures,
- sens de l’espace avec les
décors architecturaux

Nativité de la Vierge du même cycle narratif


Son travail le plus abouti, La fresque de Sainte Cecile
à Rome entre 1295 et 1300

Christ du Jugement dernier

Fresque : mur enduit au mortier, sinopia au pigment rouge, pose sur une partie de la surface enduite par le mortier (et qui sera
peinte dans la journée : d’où l’appellation « giornata ») d’un 2e enduit intonaco qui doit rester humide pendant le travail de mise en
couleur (a fresco).
Les deux couches d’enduit sont de sable et de chaux éteinte. Les pigments argileux sont mélangés à l’eau, ils sont
« fixés » par le séchage du mortier qui libère de l’hydrate de carbonne. Ce dernier sèche en formant une croute
transparente qui protège les couleurs. Travail délicat mais très résistant pour peu que le climat ne soit pas trop humide.

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