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Національний технічний університет України “КПІ”

імені Ігоря Сікорського

Georges Seurat
(1859-1891)

Виконав студент групи ЛА-61


Шульженко Дмитро

2018
 Enfance et formation (1859-1880)
 Georges Seurat naît à Paris le 2 décembre
1859. Son père est huissier de justice. Sa
tante maternelle a épousé un commerçant en
tissus qui est aussi peintre amateur. C’est par
ce biais que l’enfant aura ses premiers
contacts avec la peinture. Son goût pour le
dessin et son talent de dessinateur
apparaissent dès l’enfance. A l’âge de seize
ans, il commence à fréquenter l’école
municipale de dessin du Xe arrondissement,
dirigée par le sculpteur Justin Lequien (1796-
1881). Il y rencontre Edmond Aman-Jean
(1858-1936), qui deviendra peintre symboliste
et critique d’art et restera son ami le plus
proche.
 En 1878, il est admis à l’École de Beaux-arts
de Paris où il a comme professeur un élève
d’Ingres, Henri Lehmann (1814-1882). Mais
l’enseignement académique ne lui convient
pas. Dès 1879, après avoir vu la quatrième
exposition impressionniste, il quitte les
Beaux-arts, loue un atelier avec Aman-Jean
et Ernest Laurent (1860-1929), puis part faire
service militaire à Brest. Pendant toute cette
période, il dessine beaucoup. A Brest, il
réalise de nombreux dessins du milieu
maritime (bateaux, rivages, mer).
Georges Seurat.
La Seine à Courbevoie (1885)
Sur le plan de la composition, Seurat
subit peu l’influence impressionniste
mais s’intéresse à des artistes qui
s’attachent à une construction
traditionnelle du tableau
comme Camille Corot, Jean-François
Millet (1814-1875) et le peintre
symboliste Puvis de Chavannes (1824-
1898).
En conjuguant recherches
scientifiques, composition rigoureuse
et renouvellement thématique, Seurat
aboutit à une approche picturale
extrêmement exigeante qualifiée
couramment pointillisme, mais aussi
divisionnisme et néo-
impressionnisme.
Après de multiples essais en atelier,
Georges Seurat réalise en 1883-1884 un
premier tableau de grandes
dimensions avec la technique
pointilliste
Impressionnistes et néo-impressionnistes (1884-
1891)
La première œuvre magistrale de Seurat
conduira à la création d’un petit groupe de
peintres néo-impressionnistes souhaitant
utiliser la nouvelle technique. Le plus célèbre est
Paul Signac (1863-1935) avec lequel Seurat
restera en relation. Les autres peintres du
groupe sont Henri Edmond Cross (1856-1910),
Charles Angrand (1854-1926), Albert Dubois-
Pillet (1846-1890), Maximilien Luce (1858-1941)
et le belge Théo Van Rysselberghe (1862-1926).
Les impressionnistes réagirent négativement à
l’apparition du pointillisme à l’exception
de Camille Pissarro, qui réalisa par la suite
quelques tableaux pointillistes. Pissarro fit
admettre Seurat et Signac à la huitième et
dernière exposition du groupe des
impressionnistes en 1886 à Paris. De ce fait,
Monet, Renoir et Sisley refusèrent d’y participer.
Seurat y présentait son œuvre maîtresse, chef-
d’œuvre incontesté du pointillisme, Un
dimanche après-midi sur l'île de la Grande Jatte.
Les dissensions ne permirent plus de poursuivre
les expositions impressionnistes qui s’arrêtèrent
avec celle de 1886.
Seurat se consacrera désormais entièrement à son activité de peintre,
particulièrement accaparante. La technique utilisée nécessite en effet un
travail préparatoire important et la réalisation est extrêmement laborieuse.
Il vit avec Madeleine Kolblock, mannequin qui est aussi son modèle et qui
lui donnera un fils en 1891. Il fréquente très peu le milieu artistique. L’été, il
séjourne sur la côte, en Normandie (Grandcamp, Honfleur, Port-en-
Bessin), dans la baie de Somme (Le Crotoy), ou dans le Nord (Gravelines).

Le peintre réalise encore plusieurs tableaux de grandes dimensions jusqu’à


sa mort en 1891. Il laisse inachevée sa dernière œuvre, Le Cirque, conservée
au musée d’Orsay. Atteint d’une maladie infectieuse indéterminée (angine,
pneumonie, diphtérie) pendant le Salon des Artistes Indépendants de 1891,
il meurt le 29 mars. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise.
Son fils, né en février 1891, meurt probablement de la même affection deux
semaines après son père.
Georges Seurat. Le jardinier (1882-83)
Georges Seurat. Portrait
d'Edmond Aman-Jean (1882-83)

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