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Le sommeil survient au
moment où notre température
centrale diminue.
• Sommeil paradoxal
caractérisé par une intense activité du cerveau
correspond aux périodes de rêve
Les trains du sommeil le sommeil paradoxal: l'activité du cerveau y est
intense mais le sommeil est très profond et le corps
presque totalement paralysé. C'est le moment des
rêves et y récupère de toute la tension nerveuse de la
journée précédente.
Le sommeil paradoxal
Le sommeil lent profond survient essentiellement
survient essentiellement au cours de la 2ème partie
au cours de la 1ère partie de la nuit.
de la nuit.
La fin d'un cycle de sommeil est marquée par le sommeil paradoxal puis
replonge dans un nouveau cycle de sommeil ou bien la personne se réveille, après une
petite période intermédiaire de sommeil lent léger. En effet, le sommeil lent
prédomine en début de nuit et le sommeil paradoxal est plus long, plus important en
fin de nuit, au petit matin.
Les cycles de sommeil sur une nuit
Le sommeil lent correspond à une période de récupération de la
fatigue physique.
Jamais
Moyenne
Faible
Forte
Assis, en train de lire 0 1 2 3
TOTAL
Pas du tout
Un peu
Moyennement
Beaucoup
Extrêmement
Diriez vous que ?
TOTAL
13 items - Total = 39
Historique de la plainte
Vie socio professionnelle La somnolence diurne
o ± Professionnel de la o Echelle d’Epworth
route o ± Accès de somnolence
o ± Travail posté o ± Sieste
Hygiène de vie et Santé o Somnolence ± réparatrice
o ± Signes de narcolepsie
o ± Tabac
o Retentissement
o ± Alcool
Au volant
o ± Excitants
Au travail
o Antécédents
La fatigue diurne
Habitat o Echelle de Pichot
o Bruit L’humeur habituelle
o Température o Echelle de Beck
o ± Télévision Le traitement
Le sommeil o ± Psychotropes
o Depuis quand ?
o Repas et occupations du soir
o Régularité des prises
o Heures de coucher (normal,
en repos) o ± Tentative de sevrage
o Temps d’endormissement o Traitement habituel
o Heures de lever (normal, en
repos)
o ± Phénomènes intercurrents
o ± Parasomnies
o Qualité du sommeil
o Qualité du réveil
L’ AGENDA DE SOMMEIL
Sieste
éventuelle
Heure du
coucher
Prise d’excitants
(café, thé, coca..)
Accès de
somnolence
Heures de Prise de Heure du
sommeil médicaments lever
7. Sachez aussi éviter la "rumination" au lit Tenter de résoudre ses problèmes avant de
s'endormir ne peut que provoquer une anxiété, une tension nerveuse néfastes à l'endormissement et
donc, une insomnie.
•Prendre le temps de libérer le surplus d'énergie de stress (défouler);
•Faire des exercices d'automassage pour dissoudre les tensions, spécialement dans la nuque et les
épaules;
•Faire des étirements pour faire circuler l'énergie
8. Surtout, évitez l'auto-administration de somnifères Ne les prenez que sur avis médical tout en
sachant qu'il est préférable de les utiliser à doses faibles - surtout chez les personnes âgées - pour
un temps très limité - parfois en séries interrompues - et qu'il ne faut pas les supprimer
brusquement mais diminuer progressivement les doses, en accord avec votre médecin.
Faites une bonne promenade. Pensez à vous relaxer. Évacuez les
tensions de la journée. Écoutez de la musique douce.
•Pratiquer des exercices à effets sédatifs : flexion-pomme
(feuille pliée en yoga), relaxation (meilleur remède dans 90 %
des cas), méditation, yoga, taï chi, gymnastique douce,
réflexologie (massage des pieds avec balle), respiration
profonde;
•Écouter de la musique douce;
•Durant la journée, développer des attitudes mentales propices
à la détente (positivité, estime de soi, confiance, etc.);
Tout ce qui apporte calme et sérénité, tout ce qui diminue stress et anxiété, est favorable au
sommeil.
Une fois au lit
• Laisser aller les soucis (se ramener dans le présent, apprécier ce moment d'arrêt);
• Accepter sans résistance l'insomnie. Laisser le sommeil venir de lui-même (attente passive et
patiente). Créer l'image mentale du sommeil, imaginer que l'on s'endort;
• Se coucher de préférence sur le côté ou sur le dos. Dormir sur le ventre n’est pas recommandé
pour la colonne vertébrale (accentuation de la courbe lombaire), ni pour la libre respiration;
• Éviter les oreillers volumineux, ils accentuent la courbure du cou en hyperextension (possibilité
de déformation de la C.V. à la longue;
• La monotonie et l'indifférence aident à s'endormir. Éviter de compter les heures et les moutons!
Créer plutôt des images positives. Par exemple, imaginer un lac très calme; contempler l'eau où
se reflète le ciel bleu et imaginer un caillou qui tombe dans l'eau. Suivre les cercles
concentriques qui s'éloignent, puis jeter la pierre suivante et ainsi de suite. Le cerveau doit
pouvoir se reposer;
• Imiter la respiration profonde et lente du dormeur. Imiter le sommeil;
• Évoquer des souvenirs agréables de vacances ou autres. Un relax total est plus reposant que le
sommeil lui-même;
• Éviter la télévision au lit;
• Éviter les discussions stressantes (le lit doit demeurer un lieu de repos);
• Se répéter des affirmations positives face au sommeil. Exemple: "je m'endors facilement", "mon
sommeil est profond et récupérateur", etc.
QUELQUES CARACTERISTIQUES PROPRES A
L’AGE
Eveil S. Lent
SP
Eveil S. Lent
Eveil S. Lent SP
Vieillesse
SP
Maturité
Ce problème est courant chez l’ enfant d’âge scolaire. La prévalence se situe autour de 8-10%
à 6 ans, de 4-5% à 10 ans et de 3% à 12 ans.
L’énurésie est dite primaire lorsque la continence urinaire complète, qui devrait avoir lieu
vers 5 ans, n’a jamais été atteinte.
L’énurésie est dite secondaire lorsque l’enfant commence à mouiller son lit la nuit après
avoir eu le contrôle de sa vessie pendant au moins 6 mois.
Les causes peuvent inclure une vessie de petite taille, une plus grande quantité d’urine, d’autres
conditions médicales telles l’apnée obstructive du sommeil ou le stress.
L’énurésie tend à se produire dans le premier tiers de la nuit.
Prévenir les horaires de sommeil irréguliers et la privation de sommeil peut aider à contrôler
l’énurésie chez le jeune enfant.
Éviter les liquides dans la soirée, avoir recours à des exercices de contrôle de la vessie, la
réassurance et les encouragements, un tableau avec des étoiles pour les nuits au sec, un système
d’alarme qui se déclenche par la libération d’urine, le soutien familial et éviter les taquineries.
La médication (la desmopressine intra-nasale ou par administration orale) peut parfois
s’avérer nécessaire, particulièrement pour les adultes et les enfants connaissant un stress social
associé à cette condition.
Le bruxisme ou grincements des dents.
Le bruxisme, toucherait 15 à 20 % de la
population occidentale. Incontrôlés car ils ont lieu
pendant notre sommeil, deux types de bruxisme
existent.
Le bruxisme centré revient simplement à
serrer fort ses dents, sans bouger. Ce type de
mouvement peut entraîner parfois des douleurs
musculaires de la mâchoire, semblables à des
courbatures, au réveil.
Le bruxisme excentré est, lui, plus gênant. Il
consiste en un grincement ou un crissement répété des
dents qui, dans bien des cas, dérange le partenaire de
lit. Le bruxisme est souvent associé à l’usure des dents
ainsi qu’à des douleurs à la mâchoire. La diminution du
stress et le port d’un appareil buccal pouvant prévenir
le dommage dentaire sont suggérés.
Le Syndrome de Mort Subite du
Nourrisson (SMSN).
Il s’agit de la mort soudaine et inattendue d’un nourrisson où
une enquête post-mortem ne peut révéler de causes plausibles du
décès. Le SMNS est rarement constaté durant la première semaine de
vie, le taux atteint un sommet vers 10-12 semaines; 90% des décès
par le SMSN se produisent avant l’âge de six mois. La position de
sommeil est importante. Le SMSN a connu un déclin depuis 1992,
entre autres attribué aux recommandations de placer les nourrissons
en bonne santé sur le côté ou sur le dos pour dormir. Coucher les
nourrissons sur le dos est associé à un risque moins élevé.
Parasomnies du sommeil profond
Somnambulisme et Terreurs nocturnes
La plus grande portion du sommeil profond (à ondes lentes) se produit pendant les trois
premières heures de la nuit. Une personne réveillée durant le sommeil profond, ou perturbée
par ce type de parasomnie, présente des signes de confusion, de désorientation et des rythmes
respiratoire et cardiaque plus élevés. Le souvenir du réveil est généralement flou. Un épisode
typique dure environ 6 minutes, mais peut varier de quelques secondes à 30 minutes. Les jeunes
enfants ont beaucoup de sommeil à ondes lentes; d’ailleurs, le somnambulisme et les terreurs
nocturnes se produisent généralement entre 4 et 12 ans et s’estompent normalement en
vieillissant. Puisque le sommeil à ondes lentes diminue avec l’âge, ces comportements sont plus
fréquents chez les enfants et peu probables chez les personnes âgées.
Populations à risque
Alzheimer
Parkinson
Narcolepsie
EXAMEN CLINIQUE
Les troubles du sommeil sont une plainte subjective fréquente ; ils
nécessitent néanmoins une écoute attentive, un examen clinique minutieux,
parfois un interrogatoire de l'entourage.
L'examen doit rechercher :
- les antécédents
- les caractéristiques des troubles : circonstances d'apparition, ancienneté,
forme, durée… en recherchant un trouble spécifique
- des facteurs circonstanciels
- l'existence d'une pathologie psychiatrique ou organique
- les signes d'accompagnement : phénomènes hypnagogiques, rites,
ronflements, pauses respiratoires, éveils, polyurie, mouvements des
membres…
- les répercussions diurnes : céphalées, lombalgies, fatigue, somnolence
diurne,troubles cognitifs, irritabilité, troubles du comportement, de
l'humeur, cataplexie…
L’hypersomnie
Épidémiologie
• Elle touche 1à 2 personnes pour 10 000. Elle
débute dans l’enfance ou l’adolescence, sans
circonstances déclenchantes. Elle a une évolution
chronique, persistant jusqu’à un âge avancé.
• Elle est particulièrement invalidante sur le plan
socio-professionnel.
Les signes cliniques
• L’hypersomnie se caractérise par une hypersomnolence diurne plus ou
moins permanente, le patient ne se sentant jamais réellement réveillé.
• Cette hypersomnolence diurne peut entraîner des conduites
automatiques:
• Le sommeil de nuit est de longue durée ( sup à 10heures), sans éveil
nocturne
• Le réveil est tardif, pénible, nécessitant de multiples incitations ( plusieurs
réveils à sonneries répétées)
• Le réveil est marqué par une ivresse de sommeil avec désorientation
temporo-spatiale, lenteur de la parole et de la pensée, troubles de la
mémoire
• L’examen clinique est normal parfois des migraines, des évanouissements,
des bouffées de chaleur, des sueurs, un syndrome de Raynaud
AUTRES CAUSES D’HYPERSOMNIE
2. CLASSIFICATION
3. CLINIQUE
4. ÉPIDÉMIOLOGIE
5. CONDUITE À TENIR
6. TRAITEMENTS
Définition