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Université Chouaïb Doukkali.

Ecueils à éviter
ENCG/J

Courspas
Il ne faut surtout de Méthodologie dechangements
sous-estimer les recherche culturels dans
et
l'organisation des entreprises.
Techniques de rédaction du rapport de stage
D'un côté, la technologie participe au succès des affaires.

Mais de l'autre, toute une palette de services est nécessaire afin


d'accompagner l'entreprise dans ces évolutions.
Animé par: cette gestion du changement, les technologies fonctionneront
Sans
Madame
mais N. BEDOUI,
l'organisation ne Professeur
saura pasde Communication
toujours à l’ENCG/J
s'en servir de manière
efficace.

CHRIAI RABI/2EME ANNEE BTS 1


TOURISME ET LOISIRS
1
Plan
Avant le stage: définir l’objet de la recherche

Modalités,Moyens, outils de la recherche de l’info

L’exploitation des données

Techniques de rédaction du rapport

Présentation de l’exposé
2
S’interroger?

Que recherche t-on?

Diagnostiquer un problème?
Analyser un phénomène?
Approcher une notion?
Etablir des comparaisons?
etc

3
Définir la question de la recherche

Une recherche s’effectue en plusieurs


étapes et nécessite un découpage du
travail dans le temps.
On aura tendance à repérer 4 temps de
recherche :
1. Construire un objet d’étude ;
2. Elaborer une problématique et des
hypothèses ;
3. Observer et collecter des données ;
4. Traiter et interpréter des résultats ;
Les écueils

En général on peut observer plusieurs écueils dans la


construction de son premier objet de Recherche :

- objet trop large

- mal délimité

- mal opérationnalisable (sphère trop intellectuel, qui


s’accommode mal de l’administration de la preuve. Trop
théorique)

- à l’inverse l’objet pas assez formalisé (c’est à dire non


inséré dans une perspective théorique)

- faiblesse liée à des objets déjà épurés, déjà vus, et


donc difficile de se positionner.
Pour construire son objet…essayer de répondre à 3
critères :

1. La recherche doit porter sur un objet limité


(géographiquement, historiquement etc…)
2. Répondre à une question précise (définition de l’objet
de la recherche).
3. Suivre une démarche démonstrative (suite logique
des opérations).
4. La faisabilité au niveau empirique.

L’objet envisagé peut-il permettre un recueil de


données plus ou moins facilement ? Est-ce que le
terrain d’enquête est accessible ? Est-ce que des
entrées sont envisageables dans le milieu étudié ?
Etc.
Etape 1

Construire la question de recherche

7
I- Construire une question: quelles sont les qualités nécessaires
et utiles pour le faire ?

La question doit répondre à 4 critères

1- la clarté :
concerne essentiellement la précision et la concision de la
formulation de la question de départ. C à d essayer de
formuler une question précise dont le sens ne porte pas à
confusion.
Pour voir si la question est claire et précise, la formuler
devant un public, un groupe et voir si le sens que chacun
donne à la question converge ; si tel est le cas on verra alors
que la question est assez claire pour être comprise par
différentes personnes.
2- La faisabilité :

Elle porte essentiellement sur le caractère réaliste ou non du


travail que la question de départ laisse entrevoir. Le
chercheur, lorsqu’il pose sa question, doit s’assurer que ses
connaissances, mais aussi les ressources dont il dispose
(temps, argent, moyens logistiques) lui permettent d’apporter
à la question posée des éléments de réponse valables.
3- La pertinence :

Plusieurs aspects relève de la pertinence d’une question :

• La question de départ devra éviter toute connotation


morale. Elle cherchera non à juger mais bien à comprendre.

• Elle doit être une question « ouverte », ce qui signifie que


plusieurs réponses différentes doivent pouvoir être
envisagées à priori et que l’on n’est pas sûr d’une réponse
toute faite.

• Elle abordera ce qui existe ou ce qui a existé et non ce qui


n’existe pas encore.
4- Une question de départ visera à mieux comprendre
les phénomènes étudiés et pas seulement à les
décrire. (met en avant des processus,).
Une fois la question retenue: définir les
hypothèses de recherche

,
C’est une proposition qui anticipe une relation entre 2
termes qui selon les cas peuvent être des concepts
ou des phénomènes
On construit souvent plusieurs hypothèses en réponse
à une question mais il faut pas en abuser puisque à
chacune d’elle il faudra une réponse et donc une
collecte de données spécifiques

12
Une fois la question est
, définie, les
hypothèses arrêtées, il faut réfléchir sur
les modalités de collectes des données et
donc mener son enquête

13
Qu’est ce qu’une enquête

,
« Etude d’une question sociale, économique,
politique…par le rassemblement des avis, des
témoignages des intéressés…sondage »

14
Recherche de
l’information
Une méthode efficace:
la méthode des 3 C

15
C’est une démarche utilisée dans la
conduite de projets qui se décline en
trois grandes étapes à savoir:
Cadrer, Conduire, Conclure

16
LA METHODE DES TROIS
« C »

C A D R E R

C O N D U I R E

C O N C L U R E
17
•Cadrer pour définir, concevoir le projet de

recueil,

•Conduire= organiser et mettre en

oeuvre la collecte des informations,

•Conclure en donnant du sens aux résultats

et en les présentant.

18
ETAPE 1 : C A D R E R

19
ETAPE 1 : C A D R E R

Clarification de la commande
• L’entretien avec le commanditaire devrait apporter
à cette étape des réponses aux questions
suivantes : Quoi ? Qui ? Quand ? Comment?
Pourquoi ?
• Quoi ? - S’agit-il d’un projet ? D’un problème ?
D’un diagnostic?
- Que cherchons-nous à montrer ?
- Quelle utilisation sera faite des données
recueillies ?
- Les résultats portent-ils sur des tendances
et/ou sur des résultats mesurés, quantifiés ?
20
Qui ?
- Qui est le commanditaire ? En quoi est-il impliqué,
motivé par cette démarche ?
- Quelle est la population mère ?
- Est-ce que les personnes concernées par l’enquête sont
disponibles ? Jusqu’à quel point ?
Comment ?
Comment le recueil peut-il leur être présenté, légitimé?
- En quoi peut-il les intéresser ?
- Y-a-t’il des personnes à contacter ? A prendre en
compte ?
- Existe-t-il des sous-catégories ? Ce découpage est-il
pertinent pour le projet ?
- Quelles sous-catégories doit-on conserver ou éliminer?

21
Où ?
- Est-ce que les personnes retenues sont proches du
(des) enquêteurs(s) ? Les unes des autres ?
Quand ?
- Quels sont les délais pour commencer l’enquête et
la terminer ?
Pourquoi?
- Quel est l’enjeu ? La finalité ? Par quoi la
Clarification de la commande est elle motivée ?
- Comment se manifeste t-elle ?

22
2-Choix de la stratégie de recueil

La stratégie du recueil, créée à partir


d’hypothèses,se décline en méthodes et outils.
a- Les hypothèses : visent à examiner la situation
sous des angles différents, en supposant une
relation pertinente entre des éléments significatifs
ex : le rendement d’un formateur diminue avec
l’augmentation de l’âge, avec l’éloignement des
centres de formation, avec la non maîtrise de
certaines techniques d’animation, le système de
promotion adopté …).

23
2- Choix de la stratégie de recueil

• Elles sont en fait des liens que nous pensons être


possibles et qu’il faudra vérifier. Ils ne seront
pertinents que si nous avons une bonne
connaissance de la problématique et du milieu.

Ensuite :

Chaque hypothèse est ensuite formulée en


questions qui constituent la grille de questions de
l’intervention. La construction de la question
nécessite une méthode
24
b- La méthode

Elle peut être définie comme un ensemble


coordonné et organisé d’opérations, de moyens mis
en oeuvre afin de recueillir le maximum
d’informations cohérentes avec l’atteinte des
objectifs.

25
b- La méthode

La méthode est tributaire des objectifs visés:


Faut-il:

- dégager des tendances, c’est à dire des


orientations communes à un ensemble de
personnes, ou bien

- faire preuve d’objectivité en donnant une


représentation exacte, impartiale ?

26
C- Les moyens

Il s’agit des moyens consacrés par


l’organisme d’accueil et mis à notre
disposition. Ils doivent être également
pris en compte.

27
d- Les contraintes
C’est un autre élément déterminant dans l’enquête. Elle
doivent être inventoriées et intégrées très tôt dans la
définition du projet de recherche, notamment pour ce qui
concerne les moyens mis à la disposition du chercheur:
- accès à la documentation,
- endroit pour passer les entretiens,
- autorisation...

Il reste enfin à prendre en compte des critères stratégiques


qui conduisent à associer et/ ou interviewer certains
acteurs, à prendre en compte l’impossibilité d’accéder à
d’autres …
28
E- Les outils

Il ne peut être question de les hiérarchiser,


chacun possède des avantages et des inconvénients.
On peut d’ailleurs combiner différents outils pour
obtenir et/ou enrichir des informations.

29
ETAPE 2 :CONDUIRE: les outils

Il existe une panoplie d’outils notamment:

QUESTIONNAIRE

ENTRETIEN

ANALYSE DOCUMENTAIRE

OBSERVATION DIRECTE

30
Etape 2: conduire
Il existe une panoplie d’outils notamment:
Les entretiens, les questionnaires, l’analyse
documentaire, l’observation directe et le journal
personnel sont les outils de recueil les plus
couramment utilisés. Les grilles de recueil sont
également des outils, elles sont différentes pour
chaque technique.
Cependant….
Le questionnaire et l’interview constituent les
techniques principales de recueil d’information de
l’enquête.

31
LES OUTILS RETENUS : DEFINITION,CIBLES ET
OBJECTIFS

Le recueil par le questionnaire

32
Recueil par questionnaire

- Le questionnaire et l’interview constituent les techniques


principales de recueil d’information dans une enquête.

- Technique très répandue, le questionnaire d’enquête


présente l’avantage évident de pouvoir être utilisé sur une
vaste population.

- Il est à la fois rapide à construire, à remplir et à


dépouiller. Il permet donc d’étudier de grands groupes
humains et de produire des résultats statistiquement
significatifs.

33
Le questionnaire: Essai de définition

Le questionnaire est…
« une somme ordonnée de questions structurées »
C’est en effet…
« une liste de questions méthodiquement posées en vue d'une
enquête.»

Cette liste se présente le plus souvent comme un ensemble de


questions -items- relatives à un domaine quelconque du
comportement, administrée et notée dans des conditions

standardisées.

34
Pour répondre à des exigences de scientificité,
ou plus simplement pour rechercher l’objectivité,
le questionnaire doit répondre à deux
conditions

35
1- Le caractère uniforme de la situation qui fait que les
mêmes questions sont posées de la même manière à toutes les
personnes interrogées.

Cette standardisation de la situation est un gage


d’homogénéité des informations collectées au regard de
l’exigence scientifique de fidélité de l’instrument, propriété
selon laquelle les résultats ne changent pas quand celui-ci est
manipulé par des personnes différentes.

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2- La validité,

L’instrument que l’on utilise mesure bien ce qu’on veut


mesurer.
Risque
Le risque encouru est que les répondants se prononcent sur
une question qu’ils ne se sont jamais posée eux-mêmes et
répondent par seul souci de bien faire et de ne pas se déclarer
« sans opinions ».

37
Elaboration du questionnaire : Choix de la cible

L'enquête exhaustive est la plus sûre, mais ne peut être


pratiquée que lorsque les interrogés sont peu nombreux.

Dans le cas contraire, il faut s'adresser à un échantillon


représentatif de personnes.

Pour un premier questionnaire, quinze (15) personnes au


minimum par variable seront interrogées.

Il en faudra le double pour effectuer une comparaison


de résultats. On considère qu'un nombre inférieur à 15
interrogés relève de l'enquête exploratoire qui permet
d'émettre une opinion ou d'avancer un argument.
38
Les techniques d’échantillonnage
a- Méthodes probabilistes :

par tirage au sort : si l'échantillonnage est important (+ 50


personnes) les résultats sont fiables.

b- Méthode des sondages dérivés :

Il s'agit de procéder à une sectorisation des sondés puis de les


tirer au sort. L'avantage est une bonne représentation des
différentes strates.

c- Méthodes des quotas

Cette méthode diffère de la précédente en ce que l'échantillon est


choisi de manière raisonnée à partir de critères
sociodémographiques: âge, profession, niveau de formation, etc.

39
Mais encore…..
Le choix de la cible est déterminé aussi par certains facteurs
sociaux influant à la fois sur les conduites et les représentations,
notamment :

- les variables dont les intitulés renvoient directement à une


désignation biologique tel le sexe et l’âge ;

- les variables servant à approcher le montant des capitaux


sociaux, culturels et économiques des enquêtés (position sociale, la
trajectoire, formation, niveau d’instruction…

40
Enfin…

Les variables indiquant le mode d’organisation


de la vie privée et professionnelle dans laquelle les
personnes sont insérées.

Il existe cependant d’autres types de variables


tels : l’origine, la religion et la politique, le capital
santé, le passé familial…

41
Critères retenus dans le choix d’un échantillon.

• Le sexe:

En ce qui concerne le sexe, la variable utilisée est binaire,


homme/femme. En sociologie, la variable sexe ou genre n’est
introduite dans l’analyse qu’après la variable du milieu social.

• L’âge:

Par commodité le continuum des années en classes d’âge fixes


–soit de cinq en cinq ans (10-14ans, 15-19 ans, 20-24ans…)
soit de dix en dix ans (20-29ans, 30-39 ans, 40-49ans…)
continue d’être adopté.

42
D’autres critères

• La position sociale:

La catégorie socioprofessionnelle est reconnue


légitime socialement pour décrire la réalité. Elle
revoie = aux 6 groupes socioprofessionnels allant
des cadres aux employés et ouvriers en passant
par les professions intermédiaires pour les salariés,
ou selon l’importance de l’entreprise.

43
• Trajectoire et capital scolaire: il est mesuré
schématiquement soit par l’âge de fin d’études, soit par le
diplôme possédé.

• L’insertion : Pour un adulte il faut poser au moins ces deux


questions : « Quel est votre état matrimonial actuel
(célibataire, marié (é), séparé(e), divorcée(e), veuf (ve) » ;
« Avez-vous des enfants ? », Si oui : « combien ?»…

• La mobilité: Il s’agit de prendre en compte la dimension de


mobilité des individus, des familles dans l’espace national et
international dans leur histoire. Il peut être une contrainte,
un facteur d’instabilité ou de troubles à la fois psychologique
et sociale.
44
L’entretien
un autre moyen de collecte des
informations

45
Qu’est ce qu’un entretien

L’entretien, échange de paroles entre deux ou plusieurs


personnes, est une pratique sociale aux finalités diverses.

Les exemples abondent…

- entretien d’embauche filtrant les candidats à un stage


professionnel ou à un poste de travail,

- entretien avec un jury constituant l’épreuve d’un concours


d’admission à une grande école,

- entretien de vente lors d’une transaction commerciale…

46
Entretien de recherche

47
Entretien de recherche

L’entretien de recherche peut être défini comme…

« un dispositif de face à face où un enquêteur a


pour objectif de favoriser chez un enquêté la
production d’un discours sur un thème défini dans
le cadre d’une recherche »

48
Deux aspects de la méthode lui confèrent une
apparence contrastée à la limite du contradictoire.

• C’est un dispositif technique. Il ne s’agit pas d’une


conversation ordinaire mais d’une technique de
production d’information au bénéfice principal d’un
des deux interlocuteurs.

• Il est aussi une rencontre interpersonnelle avec


tous ses aléas, ses difficultés et ses profits.
L’interlocuteur dispose d’une grande latitude à
partir du moment où il a accepté le principe et le
thème de l’entretien de recherche

49
Les attitudes à adopter

50
La non-directivité chez C.R. Rogers

La non-directivité désigne le fait de s’abstenir de toute


pression sur le sujet (individuel ou collectif) pour lui conseiller
ou lui suggérer une direction, pour se substituer à lui dans
ses perceptions, ses évaluations ou ses choix.

51
La proposition d’une nouvelle attitude

Trois caractéristiques permettent de caractériser la conduite


de l’entretien non directif :

• la congruence,

• l’empathie et,

• la neutralité de l’interviewer

52
a- Congruence

• Dans le système rogérien, la congruence de celui qui mène


l’entretien définit l’accord entre ce qu’il est dit et ce qu’il
dit. C’est une qualité innée acquise par la formation et
l’expérience, indispensable à l’échange interpersonnel.

• Cette notion désigne en effet, la coïncidence entre le vécu


interne de la personne, la conscience qu'il en a et sa manière
de l'exprimer à autrui. Elle est proche de l'idée
d'authenticité

53
b- Empathie

Au sens rogérien du terme, l’empathie est

« la capacité de comprendre ce que ressent autrui ».


Distincte de la sympathie, qui, au sens courant du terme,
définit un…

« sentiment chaleureux et spontané » à l’égard de quelqu’un.

54
La neutralité

• Cette attitude ne signifie pas manifestation d’indifférence


mais, dans la tradition rogérienne, impartialité bienveillante,
disposition amicale et chaleur humaine.

• Elle atteste que l’enquêteur n’a pas pour fonction de


distribuer des bons et des mauvais points. Ni juge ni
censeur, il reste sur une position neutre d’acceptation et de
facilitation de la parole de son interlocuteur.

55
Les types d’entretien

56
Les types d’entretien

On peut distingue trois grands types d’entretiens :

a- L’entretien non directif:

Qualifié d’entretien en profondeur, se place au plus faible degré


de structuration de l’échange verbal et au plus haut degré de
liberté de parole de la personne enquêtée.
L’interviewer laisse une liberté d’expression quasi totale à l’interviewé.
Il pose au départ le thème de la recherche, adopte l’attitude
décrite précédemment, faite d’écoute empathique et de neutralité
congruente. La personne interrogée s’exprime autour du grand thème
qui lui a été soumis par l’enquêteur.
57
b- L’entretien semi-directif

Appelé aussi entretien centré se base sur un guide


d’entretien. En effet, les objectifs thématiques sont
récapitulés dans un guide d’entretien, dont l’élaboration
préalable permet de préciser les hypothèses de recherche et
de stabiliser les thèmes pertinents. Sur le terrain ce guide
constitue un plan de travail qui sert de référence.

58
c- L’entretien directif ou standardisé

Il correspond à la situation la plus structurée, analogue à


celle d’un questionnaire à questions ouvertes dont l’ordre et le
libellé sont prévus à l’avance. Les principes qui le gouvernent
sont de même nature que ceux des questionnaires ouverts

59
ETAPE 3: CONCLURE

DEPOUILLEMENT: Tri, écoute


des enregistrements, traduction, codage…

CHOIX DU LOGICIEL: OPEN STAT LAB

ANALYSE et INTERPRETATION

PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS

60
L’analyse documentaire

Analyse documentaire

Supports Objectifs

•Charte Nationale d’Education et •Apporter les précisions nécessaires,


Formation, •Analyser le potentiel des ressources
•Textes régissant la FC au CFC et internes en vue de les optimiser,
à la FS/J •Dégager les tendances et les besoins
• Plans de F, demandes de F, actuels et futurs en FC ,
documents sur intranet. •Souligner les modalités du transfert
•Courbes d’effectifs, etc. des acquis, etc.
61
La passation du questionnaire

Le mode d’administration d’un questionnaire


d’enquête est prévu au moment de son élaboration.
Il doit tenir compte de certaines contraintes
objectives telles que:

- le budget,

- le calendrier de recherche,

- la taille et la dispersion géographiques de la


population concernée. Chacun des moyens
employés présente des avantages et des
inconvénients à connaître au moment du
62
choix technique.
L’administration du questionnaire

Administration face à face:

La manière traditionnelle de « faire passer » un


questionnaire place un enquêteur face-à-face avec un
enquêté. Le premier lit les questions une à une et reporte
sur le questionnaire les réponses du second.

La tradition du métier veut que cette situation


d’interview se passe dans un milieu clos, le domicile de la
personne interrogée ou à défaut son lieu de travail. Dans
l’idéal, la personne interrogée est seule avec l’enquêteur.

Avantages: rapidité, sûreté


63
Remise du questionnaire par correspondance

Elle présente plus d’inconvénients que d’avantages.:


- Il doit être court, bien rédigé et bien imprimé, accompagné d'une
lettre d’introduction claire et convaincante, avec la mention claire des
responsables de l’enquête et, éventuellement, annoncer l'enquête par
un appel téléphonique personnel.
Inconvénients limités :
• L’incertitude sur l’identité du répondant.
• Le nombre de retours est généralement faible, entre 5 et 10 %.
• Le délai de réalisation est long, ce qui peut constituer un
handicap pour la rédaction du mémoire si l'enquête est lancée
tardivement.
• Le courrier est adressé à une personne nommément désignée.
• Le délai de réponse est bien précisé.
• Joindre une enveloppe timbrée et libellée pour la réexpédition
du document.
• Prévoir une relance par un nouveau courrier ou par téléphone.
64
L’administration du questionnaire par téléphone

L’utilisation croissante du téléphone dans les enquêtes


par questionnaire se justifie par ses qualités diverses et parfois
inattendues.
Lors de sa passation, il faut :
- Veiller à bien se présenter.
- Assurer son interlocuteur de la brièveté de l'enquête.
- Poser toutes les questions du questionnaire dans l'ordre
de rédaction.
- Nombre moyen de refus.
- Réalisation immédiate de l'enquête.

65
Par email….

La passation du questionnaire par e-mail doit être


précédée d'une brève introduction et présentation de
l'enquête tout en précisant le délai de réponse. Comme
pour l’administration de questionnaire par
correspondance, il faut aussi prévoir une relance par
téléphone.

66
Et sur le terrain…

Il peut être rempli directement par la personne interrogée.


Une personne se charge de porter ou de reprendre le
questionnaire sur le lieu de travail

Quand l’enquête concerne des populations spécifiques


réunies en un même lieu, c’est un moyen facile de les toucher
collectivement.

Avantages

• convient au petit nombre de sondés,

• offre la possibilité de distribution à un groupe,

67
Comment formuler une question?

68
Et la question dans un questionnaire

On peut définir la question comme une assertion dont le prédicat


demande à être complété, confirmé ou infirmé par l’interlocuteur.
L’interrogation peut être directe et sera traduite de façon quasi-
universelle par un point d’interrogation.
Elle peut aussi être indirecte lorsqu’elle est exprimée en dépendance
d’une proposition principale dont le verbe implique l’idée
d’interrogation (« j aimerais savoir ce qui s’est passé… »).
L’interrogation peut être totale et porter sur la totalité de la proposition
(« êtes vous fatigués ?»
ou sur certains de ses éléments (« depuis combien de temps êtes
vous fatigués ». Dans ce cas la présence d’un morphème
interrogatif (quand, comment, pourquoi…) manifeste par sa
présence un manque dans l’assertion. .

69
Les types de question
On distingue couramment deux formes de questions : les questions
fermées et les questions ouvertes.

Dans les questions fermées, l’enquêteur présente au sujet, après lui


avoir soumis la question, une liste pré-établie de réponses
possibles parmi lesquelles, il pointe celle(s) qui correspondent) le
mieux à celle(s) qu’il désire donner.

Les questions ouvertes sont celles où, au contraire, les personnes


interrogées sont libres de répondre comme elles le veulent. Le
sujet peut détailler, commenter, expliciter à sa guise en utilisant
son propre vocabulaire et sa propre syntaxe.

70
• Questions à choix multiples
la question fermée se présente comme une question dont toutes les
éventualités de réponse sont prévues et proposées explicitement.
Elle revêt plusieurs formes, simplement alternative ou à choix
multiples que celui-ci soit forcé ou libre.

• La question alternative représente le type le plus simple de


question fermée. Elle offre un choix entre deux éventualités de
réponses : oui/non, d’accord/pas d’accord, favorable/défavorable,
notons que le plus souvent une troisième éventualité de réponse (ne
sait pas ou ne répond pas) est également prévue dans le
questionnaire sans être nécessairement lue à voix haute par
l’enquêteur en face à face ou au téléphone.

71
Exemples

• Exemple 1 : Outre votre fonction au sein du groupe OCP, exercez-


vous dans le secteur privé ? Oui / Non
• Exemple 2 : Etes-vous satisfait des conditions dans lesquelles vous
exercez ? Oui…Non…Pas de réponses
• Exemple 3 : Si on vous propose une formation en NTIC, seriez-
vous :
- D’accord ?
- Pas d’accord ?
- Indécis

72
Question préformée à choix libre

Chacune des solutions possibles figure sur le questionnaire lui-même. Les


critères de choix organisent le monde possible des réponses dans des
registres qui s’excluent mutuellement.

• Exemple :Vous avez commencé votre carrière au sein du groupe en


tant que :
• Ouvrier ?
• Technicien ?
• Agent de maîtrise ?
• Cadre Administratif ?
• Autre…

73
Les questions ouvertes

Une question est dite ouverte quand elle ne prévoit pas


explicitement les éventualités de réponse
Elle laisse à l’enquêté toute latitude pour construire
verbalement sa réponse. Matériellement, elle se présente plus
simplement que la question fermée n’étant constitué habituellement
que du seul « chapeau ».
Exemples:
• Quels sont les facteurs de satisfaction dans votre travail ?
• Quels sont les facteurs d’insatisfaction dans votre travail ?
• Quels types de méthodes pédagogiques utilisez-vous ?

74
Avantages

Les questions ouvertes présentent bien des avantages :


- d’abord, le fait de privilégier les catégories dans lesquelles les individus
perçoivent le monde social, plutôt que les imposer par les modalités des
réponses « fermées ».
- Souvent, les questions sont laissées ouvertes pour permettre au
répondant de s’exprimer sans contrainte, avec le vocabulaire et les
tournures de phrases qui lui sont propres.
Exemples :
• Quels types de méthodes pédagogiques utilisez-vous ? Pourquoi
opter pour… ?
• Décrivez une activité de formation réussie dont vous avez fait
l'expérience (en tant que formateur/trice ou que formé(e)).
• Quelles étaient les raisons de cette réussite ?
• Remettez vous en question votre démarche pédagogique?

75
Les questions ouvertes présentent d’autres avantages :

• La variété des réponses permet de découvrir des points de vues


auxquels l’enquêteur n’a pas pensé. Ça peut être des idées
originales et nouvelles, mais aussi des idées absurdes ou des
croyances fausses (anachronisme, etc.) et pourtant partagées par
un certain nombre de personnes ; elles permettent souvent
d’introduire d’autres questions ;

• Souvent, une question ouverte permet d’interpréter les réponses à


d’autres questions ;

76
Limites

Au moment de la collecte de l’information, la


question ouverte est peu stimulante et donne
l’avantage aux personnes naturellement loquaces ou
habitués à prendre la parole ou à rédiger pour des
raisons culturelles et sociales.
Les informations recueillies peuvent être trop
dispersées, ou inutilisables en référence aux
préoccupations de la recherche.
Bon nombre de réponses ouvertes peuvent être
floues, incodables.

77
Les erreurs à éviter dans la rédaction du questionnement

Une opinion communément répandue considère qu’on peut


faire dire « n’importe quoi aux statistiques », « vendre n’importe
quoi grâce à la publicité » et obtenir les résultats que l’on
souhaite par le jeu de la formulation des questions dans une
enquête. Le libellé des questions est très important mais il est
souvent sujet à des erreurs.

78
Voyons maintenant quelques sources d’erreurs :

• Des questions qui orienteraient la réponse « ne pensez-vous pas


que l’utilisation de la méthode interactive est…?»

• Des questions qui mettent en jeu des réactions émotionnelles


« êtes-vous heureux ? »

• Des questions trop longues ou trop complexes qui exige de la


personne interrogée un certain effort intellectuel dont il s’est
dispensé.

79
Les erreurs

• Les formes grammaticales complexes, comme la


double négation ne pensez-vous pas qu’il ne
faudrait… ? » sont à proscrire étant donné l’effort
mental qu’elles demandent et l’incertitude dans
laquelle nous sommes de savoir ce qui a été
compris par la personne interrogée.

• Eviter l’utilisation des mots trop techniques ou dont


la connaissance est incertaine.

80
Les sources d’erreurs

L’effet de halo, c’est à dire de l’influence exercée par


une question sur d’autres questions et donc d’autres
réponses. L’effet de halo est inévitable mais on peut en
analyser les influences. Il se pose chaque fois qu’on doit
décider de l’ordre des questions dans un questionnaire
ou un entretien.

Pour évier ces erreurs…il faut…

81
Pour éviter ces erreurs

Ne mettre qu’une question par question. C’est une


règle élémentaire qui est parfois oubliée. La réponse
« non » à la question « êtes vous pour l’intégration des
NTIC dans votre pratique pédagogique ? » revoie t-elle à
une opposition de principe sur l’obligation d’intégrer les
NTIC dans la pratique pédagogique, ou un refus de cette
obligation de les utiliser. Nul ne peut le dire.

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Pour éviter les erreurs…
• Ménager la mémoire des individus interrogés. La mémoire se manifeste
de multiples façons : mémoire des noms, des dates, combien de fois
faut-il relire un poème pour le retenir, oublie t-on souvent ses rendez-
vous ? Est-on capable de se souvenir des vacances de 1980 ou de la
date des accords d’Evian ?

• La mémoire n’est pas une entité homogène, des distinctions


apparaissent :

• Mémoire des nombres/ mémoires des noms,

• Mémoire orale/ mémoire des noms,

• Mémoire des faits personnels/ mémoires des évènements


publics,

• Mémoires de faits récents/ mémoires de faits anciens


83
Presenter son exposé: Plan d’intervention

Pourquoi le choix d’un tel sujet?

Quel est le fil conducteur de cette recherche?

Quelles modalités d’investigation et d’analyse


avons-nous adoptées?

A quels constats et résultats avons-nous


Aboutis ?

Quelles sont les limites de notre recherche ?


MERCI POUR VOTRE ATTENTION

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