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IMPOT SUR LE

REVENU AU MAROC

Pr. Said Noumir


Définition de l’I.R
• C’est un impôt direct qui frappe les revenus et
profits des personnes physiques. Il est déterminé
annuellement à partir des déclarations des
contribuables. L’année de référence est l’année
civile.
• L’IR est générale et global, c’est-à-dire qu’il
concerne tous les revenus quelle que soit leur nature
et quelles que soient les activités qui les procurent.
• L’IR est progressif : son barème est établi de telle
sorte que le taux d’imposition est d’autant plus
important que les revenus sont élevés.
• L’impôt est personnel, car il prend en considération
la situation individuelle et familiale du contribuable.
CHAPITRE 1 :

CHAMP D’APPLICATION
I- Liste des revenus soumis à l’I.R
L’impôt sur le revenu s’applique aux revenus
et profits énumérés par l’article 22 du CGI, il
s’agit des :
• 1° - revenus professionnels ;
• 2° - revenus provenant des exploitations
agricoles ;
• 3° - revenus salariaux et revenus assimilés ;
• 4° - revenus et profits fonciers ;
• 5° - revenus et profits de capitaux
mobiliers.
II- Personnes imposables :
Qui paie l’I.R ?
L’IR s’applique aux revenus et profits des personnes
physiques agissant à titre individuel ou dans le cadre
d’une société de personnes. Ces sociétés n’ont de
personnalité propre.
Le droit fiscal ne fait pas de l'entreprise individuelle ou
des sociétés de personnes un sujet de droit. En effet, ce
n'est pas l'entreprise qui est le débiteur de l'impôt, mais
c'est l'entrepreneur (exploitant individuel ou associé
principal), en tant que personne physique, qui devra
payer l'impôt sur le revenu. Qui plus est, il ne le paiera
pas sur l'ensemble des résultats de l'entreprise, mais
sur son revenu global.
Les sociétés concernées sont celles qui n’ont pas opté
pour l’IS, elles sont énumérées par l’article 3, il s’agit :
• - des sociétés en nom collectif ;
• - des sociétés de fait ;
• - des indivisions (acquisition d’un bien par plusieurs
III- Personnes exonérées
(article 24)
- Les ambassadeurs et agents diplomatiques, les
consuls et agents consulaires de nationalité
étrangère en poste au Maroc, dans la mesure où les
pays qu’ils représentent concèdent les mêmes
avantages aux agents diplomatiques marocains.
Cette exonération concerne l’ensemble de leurs
revenus de source étrangère. Leurs revenus de
source marocaine sont imposables ;

- Les personnes résidentes pour les produits qui leur


sont versées en contrepartie de l’usage de droits
d’auteur sur les œuvres littéraires, artistiques ou
scientifiques.
IV – Territorialité de l’I.R
(article 23)
En vertu de l’article 23, sous réserve de
l’application des conventions
internationales, le principe de la
territorialité de l’impôt est basé sur la
notion de résidence habituelle
(domicile fiscal) et celle de la source
du revenu.
Ainsi, sont passibles de l'I.R en vertu de l’article
23 du C.G.I, quelle que soit leur nationalité, les
personnes physiques :
• ayant au Maroc leur domicile fiscal, à raison de
l’ensemble de leurs revenus et profits de source
marocaine et étrangère ;
• n'ayant pas au Maroc leur domicile fiscal, à raison
de l’ensemble de leurs revenus et profits de
source marocaine ;
• ayant ou non leur domicile fiscal au Maroc, qui
réalisent des bénéfices ou perçoivent des revenus
dont le droit d’imposition est attribué au Maroc en
vertu des conventions internationales.
(voir tableau)
1 – principe du domicile fiscal
En vertu de l'article 23 Ŕ II du C.G.I, une
personne physique est considérée comme ayant
son domicile fiscal au Maroc lorsqu'elle y
dispose :
 de son foyer permanent d’habitation ;
 du centre de ses intérêts économiques ;
 ou lorsque la durée de séjour au Maroc
dépasse 183 jours pour toute période de 365
jours. .
2 – principe de la source du revenu
Les personnes physiques qui n’ont pas au
Maroc leur domicile fiscal, sont passibles de
l’IR en raison de leur revenu global de source
marocaine. Il s’agit là de l’application du
principe général de territorialité qui veut que
les revenus acquis dans un pays soient
imposées dans ce même pays, quelle que
soient la nationalité ou la résidence du
bénéficiaire.
V – Base imposable du revenu
global (article 25)
A – La définition du revenu global imposable

Le revenu global imposable

=
cumul des revenus nets d’une ou plusieurs
catégories prévues à l’article 22, à l’exclusion
des revenus et profits soumis à l’impôt selon un
taux libératoire.
Le revenu global imposable est :
• Un revenu net (les revenus bruts
doivent être diminués des dépenses
effectuées en vue de l’acquisition ou de
la conservation du revenu. Il tient
compte de certaines déductions à
caractère social: les dons et les
intérêts).
• Un revenu annuel
B – détermination du revenu global imposable
1 – cas général
Le revenu global imposable au Maroc comprend :
• le revenu global de source marocaine à
l’exclusion des revenus et profits soumis à l’impôt
selon un taux libératoire ;
• la somme des revenus et profits bruts de
source étrangère à l’exclusion des revenus et
profits bruts de capitaux mobiliers de source
étrangère soumis aux taux libératoires.
2 – Cas des sociétés en nom collectif et
des sociétés en commandite simple et
sociétés de fait (art.26)
Le résultat bénéficiaire réalisé par les
sociétés en nom collectif, en commandite
simple et de fait ne comprenant que des
personnes physiques, est considéré comme
un revenu professionnel de l'associé principal
desdites sociétés et imposé en son nom.
Lorsque le résultat desdites sociétés est un
déficit, celui-ci est imputable sur les revenus
professionnels réalisés à titre personnel par
le principal associé. (exemples 1 et 2)
3 – Cas de l’indivision
Le résultat est réparti entre les différents
membres en fonction des parts détenues par
chacun d'eux dans l'indivision ou dans la société
en participation.
La part du résultat est ensuite prise en
considération pour la détermination du revenu
net professionnel de chaque membre.
C – Déductions sur le revenu global imposable

En vertu des dispositions de l’article 28, il est déduit


du revenu global :

• les dons en argent ou en nature octroyés aux habous,


aux associations reconnues d’utilité publique, aux
œuvres sociales des entreprises (2 pour mille du CA
du donateur) ;

 dans la limite de 10 % du revenu net imposable, le


montant des intérêts de prêts contractés en vue de
l’acquisition ou de la construction d’un logement à
usage d’habitation principale ;
Lorsqu’un contribuable dispose :
• uniquement de revenus salariaux, il peut déduire,
dans la limite de 50% de son salaire net imposable
le montant des cotisations correspondant à son ou
à ses contrats d’assurance retraite ;
• de revenus autres que salariaux, il a la possibilité
de déduire le montant desdites cotisations, dans la
limite de 10% de son revenu global imposable;
• de revenus salariaux et des revenus relevant
d’autres catégories, il a la possibilité de déduire soit
dans la limite de 50% de son salaire net imposable,
soit dans la limite de 10% de son revenu global
imposable, le montant desdites cotisations ;
Exemples 3, 4 et 5
Chapitre 2 :

Les revenus
professionnels
I – Définition des revenus professionnels

L’article 30 considère comme revenus


professionnels, les bénéfices réalisés par les
personnes physiques et provenant de
l’exercice :
• - des professions commerciales, industrielles
et artisanales ;
• - des professions de promoteur immobilier,
de lotisseur de terrains, ou de marchand de
biens ;
• - d’une profession libérale.
• les produits bruts que les personnes
physiques n’ayant pas leur domicile fiscal
ou siège au Maroc perçoivent, en
contrepartie de travaux exécutés ou de
services rendus pour le compte de
personnes physiques ou morales
domiciliées ou exerçant une activité au
Maroc, lorsque ces travaux et services ne
se rattachent pas à l’activité d’un
établissement au Maroc de la personne
physique ou morale non résidente.
II – Exonérations accordées aux
revenus professionnels (art.31)

A – Exonérations permanentes
• Les entreprises installées dans la zone
franche de Tanger sont exonérées de l’IR
au titre des opérations effectuées à
l’intérieur de ladite zone ;
• Les exploitants agricoles qui réalisent un
CA inférieur à 5.000.000 DH.(art. 47)
B – Exonérations suivies d’une
imposition permanente au taux réduit
• Les entreprises exportatrices de produits et de
services et les entreprises installées dans les
plates-formes d’exportation bénéficient de
l’exonération totale de l’IR pendant une période de
cinq (5) ans et de l’imposition au taux de 20 % au-
delà de cette période ;

• Les entreprises hôtelières bénéficient de


l’exonération totale de l’IR pendant une période de
cinq (5) ans et de l’imposition au taux de 20 % au-
delà de cette période.
C – Imposition permanente au taux
réduit

Les entreprises minières exportatrices


bénéficient de l’imposition au taux réduit de
20 %.
D – Exonération suivie d’une réduction
temporaire
Les entreprises qui exercent leurs activités
dans les zones franches d’exportation (ZFE)
bénéficient :
• de l’exonération totale pendant les cinq (5)
premiers exercices consécutifs à compter
de la date du début de leur exploitation ;
• d’un abattement de 80 % pour les vingt
(20) années consécutives suivantes
E – Imposition temporaire au taux
réduit
Bénéficient du taux réduit de 20 % pendant les cinq
(5) premiers exercices :
 les entreprises artisanales dont la production est le
résultat d’un travail manuel ;
les établissements privés d’enseignement ou de
formation professionnelle ;
les promoteurs immobiliers au titre des revenus
provenant de la location de résidences
universitaires ;
les exploitants agricoles qui réalisent un CA
supérieur ou égal à 20.000.000 DH.
III – Base d’imposition des revenus
professionnels

Régime du droit commun = RNR


(obligatoire pour les sociétés en nom
collectif)
Régimes optionnels (exploitants
individuel, stés de fait, indivisions)
=
RNS
FORFAIT
AUTO-ENTREPRENEUR
A - Régime du résultat net réel
Résultat fiscal= RC + R – D
Toutefois, ne sont pas déductibles comme frais de personnel,
les sommes prélevées à titre de rémunérations par l'exploitant
d'une entreprise individuelle, ou les membres dirigeants des
sociétés de fait et des sociétés en nom collectif.
L'exploitant d'une entreprise individuelle (ou l’associé
principal) ne peut s'allouer un salaire en rémunération de son
travail, salaire qui serait déductible du bénéfice imposable. Le
bénéfice commercial est le résultat de la mise en œuvre par le
commerçant de son capital et de son travail, le produit de ce
travail ne peut être considéré que comme un bénéfice. A noter
aussi que le salariat suppose un lien de subordination.
Les rémunérations des associés non dirigeants des sociétés
visées ci-dessus ne peuvent être comprises dans les charges
déductibles que lorsqu’elles sont la contrepartie de services
effectivement rendus à la société, en leur qualité de salariés.
• Quant aux intérêts que prétendrait recevoir l’exploitant
en rémunération du capital qu’il a apporté dans
l’entreprise, ils sont considérés comme un emploi de
bénéfices et ne sont donc pas déductibles. Ceci pour la
même raison qui fait nier le salaire fiscal de
l’entrepreneur : Le bénéfice commercial est le résultat
de la mise en œuvre par le commerçant de son capital et
de son travail, le produit de ce capital ne peut être
considéré que comme un bénéfice.
• En ce qui concerne les capitaux prêtés à l’entreprise par
des tiers, les intérêts versés peuvent, au contraire, être
déduits ; mais à la condition que le prêt été conclu pour
les besoins de l’entreprise et non de l’exploitant. Ainsi,
ne sont pas déductibles les sommes se rattachant à des
dettes personnelles de l’exploitant ou de sa famille.
Cependant, les intérêts d’emprunt contractés en vue de
l’acquisition d’éléments d’actif sont déductibles.
B - Régime du résultat net simplifié

 Limites du CA HT (art.39);
 Demande d’option (avant 1er mai);

 Comptabilité simplifiée (Provisions et


déficits).
Le R.N.S s’applique sur option en vertu des
dispositions de l’article 39 du C.G.I, aux
contribuables dont le chiffre d’affaires, hors T.V.A,
annuel ou porté à l’année n’a pas dépassé les
limites suivantes :
 2.000.000 de dirhams, s'il s'agit des activités
suivantes :
 commerciales ;
 industrielles ;
 artisanales ;
 armateur pour la pêche.
 500.000 (cinq cent mille) DH s’il s’agit :
 des prestataires de service ;
 des professions libérales ;
 des revenus ayant un caractère répétitif.
C - Régime du bénéfice forfaitaire

 Limites du CA TTC (art.41);


 Sont exclues du forfait, les sociétés en
nom collectif et les personnes physiques, les
sociétés de fait et les indivisions qui exercent
certaines activités prévues par voie
réglementaire.
 Demande d’option (avant 1er mars).
 Pas de Comptabilité.
Le régime du bénéfice forfaitaire s’applique sur
option en vertu des dispositions de l’article 41 du
C.G.I, aux contribuables dont le chiffre d’affaires,
T.V.A comprise, annuel ou porté à l’année n’a pas
dépassé les limites suivantes :
 1.000.000 de dirhams, s'il s'agit des activités
suivantes :
• commerciales ;
• industrielles ;
• artisanales ;
• armateur pour la pêche.
 250.000 dirhams s’il s’agit :
• des prestataires de service ;
• des professions libérales ;
• des revenus ayant un caractère répétitif.
 Le bénéfice forfaitaire est déterminé par
application au chiffre d’affaires de chaque année
civile d’un coefficient fixé pour chaque profession,
conformément au tableau annexé au Code
général des Impôts.
 Le bénéfice annuel des contribuables ayant opté
pour le régime du bénéfice forfaitaire ne peut être
inférieur à un bénéfice minimum obtenu en
appliquant au montant de la valeur locative
annuelle normale et actuelle de chaque
établissement du contribuable, un coefficient
dont la valeur est fixée de 0,5 à 10 compte tenu
de l’importance de l’établissement, de
l’achalandage et du niveau d’activité. (Exemple 6)
F – Le Régime de l’auto-entrepreneur
 Limites du CA (art.42 ter);
- 500 000 DH pour les activités
commerciales, industrielles et artisanales ;
-200 000 DH pour les prestataires de
services.
 Bénéficient de ce régime les PP qui
exercent une activité professionnelle à titre
individuel;
 Demande d’option (déclaration
d’existence);
 Adhésion au régime de la CNSS;
 Pas de Comptabilité;
Les personnes physiques exerçant une activité
professionnelle, à titre individuel en tant qu’auto-
entrepreneurs sont soumises à l’impôt sur le
revenu, en appliquant au chiffre d’affaires annuel
encaissé l’un des taux suivants :
• 1% du chiffre d’affaires encaissé et dont le
montant ne dépasse pas 500.000 DH pour les
activités commerciales, industrielles et
artisanales ;
• 2% du chiffre d’affaires encaissé et dont le
montant ne dépasse pas 200.000 DH pour les
prestataires de services.
Ce prélèvement est libératoire de l’impôt sur le
revenu.
Chapitre 5 :

Liquidation de l’impôt
A- PÉRIODE D'IMPOSITION

I- PÉRIODE D’IMPOSITION
Les dispositions de l'article 71 du C.G.I
prévoient que l'I.R est établi chaque année
en raison du revenu global acquis par le
contribuable au cours de l'année
précédente.
Toutefois, pour les revenus salariaux et
assimilés de source marocaine, l'impôt est
établi au cours de l'année de leur
acquisition et à l'occasion de leur paiement
sous réserve de régularisations, qui
peuvent être effectuées, le cas échéant,
d'après le revenu global.
II- LIEU D'IMPOSITION

Conformément aux dispositions de l’article


72 du C.G.I. l’impôt est établi au lieu du
domicile fiscal du contribuable ou au lieu
de son principal établissement. En ce qui
concerne les contribuables qui n’ont pas
au Maroc ni domicile fiscal ni principal
établissement, l’impôt est établi au lieu du
domicile fiscal qu’ils sont tenus d’élire au
Maroc.
III- TAUX DE L’IMPÔT

Tranche de revenu Taux en % Somme à déduire


0 à 30.000 0
30.001 à 50.000 10 3.000
50.001 à 60.000 20 8.000
60.001 à 80.000 30 14.000
80.001 à 180.000 34 17.200
Plus de 180.000 38 24.400
IV- réductions sur impôt: charge de
famille
Les dispositions de l’article 74 du C.G.I prévoient des
réductions pour charges de famille en faveur du contribuable.
Ces déductions sont annuelles et sont opérées sur le
montant annuel de l’impôt.
Le montant de la réduction pour charge de famille est de
360 DH par personne à charge (30 DH/mois) avec un plafond
annuel de 2.160 DH, soit six personnes à charge.
Pour que le contribuable puisse bénéficier des déductions
correspondant aux enfants à sa charge, il faut que les
conditions suivantes soient remplies :
• l’enfant à charge ne doit pas disposer à titre personnel d’un
revenu net annuel supérieur à 30 000 DH;
• son âge ne doit pas excéder 27 ans. Cette condition d’âge
n’est toutefois pas applicable aux enfants atteints d’une
infirmité.
V- Arrondissement de l’impôt
En vertu de l’article 167 du CGI, le résultat fiscal et
le revenu imposable sont arrondis à la dizaine de
dirhams supérieure et le montant de chaque
versement est arrondi au dirham supérieur.
Exemple : une base imposable égale à 962.348 DH est
arrondie à 962.350.
De même, une base imposable égale à 852.345,45 DH
est arrondie à 852.350 DH.
Un montant d’impôt égal à 26.953,3 est arrondi à
26.954 DH.
VI- La cotisation minimale
la cotisation minimale est un droit
minimum que les contribuables soumis à
l’IR sur le revenu professionnel
déterminés selon le RNR ou celui du RNS
ainsi que les contribuables soumis à l’IR
sur les revenus agricoles sont obligés
d’acquitter spontanément au Trésor au
terme de chaque période d’imposition et
ce, quel que soit leur résultat fiscal et
même en l’absence du CA.
La CM doit être versée avant le 1er février de
chaque année.
A – Base et taux de la cotisation
minimale
La base de calcul de la cotisation minimale
est constituée par le montant hors taxe
• du chiffre d’affaires ;
• des autres produits d’exploitation ;
• des produits financiers ;
• des subventions, primes et dons reçus de
l’Etat, des collectivités locales ou de tiers.
• Le taux de la cotisation minimale est fixé
à 0,5 %.
• Ce taux est ramené à 0,25 % pour les
opérations effectuées par les sociétés
commerciales au titre des ventes portant
sur les produits pétroliers, le gaz, le
beurre, l’huile, le sucre, la farine, l’eau
et l’électricité.
• 6 % pour les professions libérales.
• Le montant de la cotisation minimale dû
par chaque société ne peut être inférieur à
1.500 DH.
B - Exemption de la cotisation minimale
Conformément aux dispositions de l’article
144, « les contribuables soumis à l’IR sont
exonérés de la cotisation minimale pendant
les trois premiers exercices suivant la date
du début de leur activité professionnelle ou
agricole. »
Cette exonération temporaire bénéficie à tous
les contribuables qu’ils soient bénéficiaires
ou déficitaires. Cependant, les contribuables
bénéficiaires, durant la période
d’exonération, restent redevables de l’impôt
calculé sur le bénéfice fiscal.

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